EMMANUEL MACRON SERRE LES VISDE SON NOUVEAU GOUVERNEMENT |
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Au lendemain d'un remaniement ministériel qui a vu l'intégration de huit nouveaux membres, parmi lesquels Aurélien Rousseau à la Santé et Gabriel Attal à l'Éducation nationale, Emmanuel Macron, Président de la République, s'est adressé solennellement à ses ministres lors du Conseil des ministres, ce vendredi. Le changement à la tête de ces deux ministères clés, sur des dossiers prioritaires du second quinquennat d'Emmanuel Macron, semblent indiquer que la Première ministre, Élisabeth Borne, a réussi en partie son pari. Ministres et conseillers décrivaient depuis lundi une bataille feutrée entre la cheffe du gouvernement, qui espérait renouveler au moins ces deux postes pour asseoir son autorité, et le président de la République qui, lui, ne voulait qu'un remaniement marginal. Conformément à ses engagements, le chef de l'État avait prévu de s'exprimer après les "cent jours" d'action et d'apaisement, période cruciale fixée à sa Première ministre, Elisabeth Borne, pour sortir de la crise des retraites. "Je félicite le gouvernement d'avoir su faire voter cette loi de réponse en urgence, qui était attendue et qui permet d'aller plus vite sur les procédures et d'accompagner mieux nos élus", a déclaré Emmanuel Macron. Le Parlement a adopté définitivement jeudi le projet de loi pour faciliter les travaux de reconstruction après les récentes violences urbaines, texte promis le 4 juillet par Emmanuel Macron aux maires touchés. "Il faudra continuer d'être aux côtés des maires", a aussi affirmé le chef de l'État.Une action visant à soutenir les familles et les enfants les plus vulnérables sera entreprise pour rétablir l'harmonie et la cohésion au sein de la Nation. "Être ministre, ce n'est pas de parler dans le poste", a-t-il lancé aux ministres de son gouvernement. Emmanuel Macron a voulu parler de méthode et a demandé aux ministres "d'être exemplaires" et d'agir toujours avec "la plus grande dignité". "Vous êtes regardés dans tous les détails de votre action, de vos expressions, de votre vie, et ce que nous devons au pays c'est d'agir, d'expliquer, de répondre et de le faire toujours avec la plus grande dignité", a-t-il ajouté. "Dans des temps où la violence langagière, parfois les comportements inappropriés, prennent trop de place dans la vie publique, il est attendu du gouvernement de la France d'être exemplaire et de rendre les Françaises et les Français fiers, donc faisons-le", a-t-il déclaré. Le président de la République a également exigé de ses ministres "de la collégialité", car "il n'y a pas de réussite individuelle", et "de l'efficacité". Pour lui, "une bonne partie de la crise démocratique est liée au fait que les décisions n'arrivent pas suffisamment vite dans la vie de nos compatriotes". Il a appelé ses ministres à "redoubler d'énergie pour que l'efficacité soit là, que la vie change en vrai" pour les Français. Il leur a pour cela demandé de "diriger leurs administrations", car "être ministre, ça n'est pas parler dans le poste, c'est mettre en œuvre des décisions qui correspondent à une stratégie". Il les a encouragés à redoubler d'efforts pour accélérer la prise de décisions et concrétiser le changement attendu par les citoyens Emmanuel Macron a ainsi rappelé que la crise démocratique peut être résolue en agissant rapidement et en mettant en œuvre des mesures cohérentes et stratégiques, bien au-delà des discours. |
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld | |