VERS UNE RÉFORME FISCALE 

ÉQUITABLE ET TRANSPARENTE

Dans un monde où l'impôt pèse de plus en plus lourdement sur les citoyens et les entreprises, les paradis fiscaux sont devenus des refuges attrayants. Ils offrent des avantages fiscaux considérables et sont le fruit d'une concurrence fiscale intense entre les États. Cependant, pour parvenir à une solution équitable, il est essentiel de repenser le rôle des paradis fiscaux tout en responsabilisant les États qui cherchent à attirer les contribuables fortunés et les entreprises, et d'instaurer un taux d'imposition fixe de 5% partout.

Les problèmes liés à la concurrence fiscale : 

La concurrence fiscale exacerbée entre les États alimente la prolifération des paradis fiscaux, créant ainsi des disparités importantes en matière d'imposition. Certains États offrent des conditions fiscales très favorables pour attirer les investisseurs, ce qui a pour conséquence de priver les États de ressources fiscales légitimes et d'aggraver les inégalités.

Une réflexion approfondie sur la gestion de cette concurrence est nécessaire pour établir un équilibre entre les besoins des États et la nécessité d'une imposition juste.

Responsabiliser les États et rendre compte de chaque centime :

Les États, qu'ils soient considérés comme des paradis fiscaux ou non, doivent être tenus responsables de leurs politiques fiscales. Il est impératif d'exiger une transparence totale de leur part, ainsi qu'une reddition de comptes rigoureuse concernant l'utilisation des recettes fiscales. 

Les dirigeants des États à forte fiscalité doivent rendre compte de chaque centime dépensé et garantir que les fonds publics sont utilisés de manière responsable et efficace. Les abus et le gaspillage de l'argent public doivent être sévèrement condamnés, et des mécanismes de contrôle indépendants doivent être mis en place pour assurer une gestion financière transparente.

Repenser les paradis fiscaux vers une réforme équilibrée : 

Plutôt que de condamner systématiquement les paradis fiscaux, il est nécessaire de repenser leur rôle dans le système fiscal mondial. Une réforme fiscale équitable doit viser à réduire les écarts entre les États en matière d'imposition, en garantissant que tous contribuent de manière équitable au financement des services publics. Une proposition pourrait consister à instaurer un taux d'imposition fixe de 5% partout, assurant ainsi un niveau d'imposition équitable et prévisible pour les citoyens et les entreprises.

Le paradis fiscal pour tous : repenser les enfers fiscaux

Dans le débat sur les paradis fiscaux, il est essentiel de reconnaître que de nombreux pays sont devenus de véritables enfers fiscaux pour les citoyens et les entreprises. Les contribuables sont confrontés à une pression fiscale écrasante, à des réglementations complexes et à une bureaucratie excessive. Il n'est donc pas surprenant que de nombreuses personnes cherchent des alternatives pour alléger leur fardeau fiscal.

Face à cette réalité, il est légitime de se demander pourquoi les citoyens et les entreprises ne mériteraient pas un véritable paradis fiscal. 

Après tout, si les États peuvent créer des environnements fiscaux oppressants, il devrait également y avoir des raisons justes pour lesquelles les contribuables devraient bénéficier de conditions fiscales favorables.

La recherche d'un paradis fiscal pour tous ne signifie pas d'échapper à l'impôt, mais plutôt de trouver un équilibre raisonnable entre la contribution fiscale et la stimulation de l'économie. 

Un environnement fiscal favorable peut encourager les investissements, favoriser la création d'emplois, attirer les talents et stimuler la croissance économique. 

Cela profiterait à la fois aux citoyens et aux entreprises, créant ainsi une prospérité partagée.

Cependant, il est crucial de souligner que la recherche d'un paradis fiscal pour tous ne doit pas se faire au détriment de la justice fiscale et de l'équité sociale.

Les règles et les réglementations fiscales doivent être transparentes, équitables et applicables à tous les acteurs. 

Il est essentiel d'éviter les abus, l'évasion fiscale et les pratiques frauduleuses qui affaiblissent les finances publiques et alimentent les inégalités.

La création d'un paradis fiscal pour tous exige une réforme fiscale profonde, basée sur des principes de transparence, de responsabilité et d'équité. Les États doivent reconnaître que des conditions fiscales favorables peuvent être un moteur économique puissant, attirant les investissements et favorisant la prospérité. 

Cependant, cela doit être accompagné de mécanismes de contrôle rigoureux pour s'assurer que les avantages fiscaux profitent réellement à l'économie et à la société dans son ensemble.

La discussion sur les paradis fiscaux doit être élargie pour inclure une réflexion sur les enfers fiscaux auxquels de nombreux contribuables sont confrontés. 

Il est temps de repenser les systèmes fiscaux, en visant à créer un véritable paradis fiscal pour tous, où la contribution fiscale est juste, l'environnement est favorable aux entreprises et à l'économie, et où la prospérité est partagée de manière équitable. Une réforme fiscale équilibrée et transparente est la clé pour réaliser cet objectif ambitieux.

Pour parvenir à une solution durable et équitable, il est essentiel de responsabiliser les États, de repenser le rôle des paradis fiscaux et d'instaurer un taux d'imposition fixe de 5% partout. Cela favorisera une concurrence fiscale plus équilibrée, réduira les inégalités et garantira que tous les contribuables participent de manière équitable au financement des besoins de la société.

De plus, il est impératif de promouvoir la transparence, la responsabilité et l'utilisation responsable des fonds publics afin de restaurer la confiance des citoyens envers l'impôt.

Seule une réforme fiscale équitable et transparente peut assurer un système fiscal juste et efficace pour tous...




Tom Morgan pour DayNewsWorld

LE DEBUT OU LA FIN DES PARADIS FISCAUX ?

La classe politique dans son ensemble, de la gauche à la droite en passant par le centre, vous parle à longueur d'année des paradis fiscaux.

Si les mots ont encore un sens alors étudions un peu de prés ceux ci !

La notion de Paradis est une notion commune à la plupart des religions et elle a comme opposé l'enfer.

La conclusion évidente c'est que tout un chacun vit dans un enfer fiscal et que l'on veut éliminer définitivement le paradis.

Quand les citoyens sortent de leurs villes ils peuvent observer dans les campagnes des bergers qui mènent des troupeaux.

Mais avez-vous vu beaucoup de troupeau de loups conduits par un berger ? 

Non il est plus courant de voir des moutons, en effet un troupeau de moutons c'est plus facile à conduire, le risque de se faire mordre ou de se faire dévorer est quasiment nul.

Les moutons sont dociles et plus faciles à conduire jusqu'à l'abattoir !

Les États et la classe politique sont des Bergers, et les citoyens sont les moutons !

Autre évidence de taille il est plus facile de construire un enfer qu'un paradis.

L'enfer fiscal conduit à la pauvreté, à la dépendance des citoyens qui, pour ne pas subir de châtiments complémentaires, obéissent aveuglément aux directives qui leur sont données.

Pour les Etats si nombreux, qui ont mis un enfer fiscal en place, les paradis fiscaux sont la preuve qu'on peut faire autrement c'est pourquoi ils sont l'ennemi juré que l'on doit à tout prix détruire.

Quand on observe le top 10 des pays dans lequel la fiscalité est la plus élevée au monde, force de constater qu'ils sont en général endettés d'un montant supérieur à leurs PIB !

Pour ces enfers fiscaux il n'y a jamais assez d'argent, on pourrait doubler, tripler le montant des impôts qu'ils resteraient toujours endettés !

Ces États se comportent comme des joueurs compulsifs, comme des alcooliques, encore et toujours plus !

Par définition l'enfer est la punition et le paradis la récompense alors pourquoi les citoyens doivent-ils majoritairement être puni, quelle  faute originelle ont-ils commis pour subir l'enfer ?

Toutes les manœuvres des Etats de nombreuses nations qui ont pour but de détruire les paradis fiscaux en mettant en place des mesures de plus en plus guerrières  espèrent qu'ils vont mettre fin aux paradis.

Nous voilà donc face à l'Éternel combat du mal contre le bien.

Le mal doit-il à tout prix gagner, l'enfer doit-il devenir la norme ?

Les citoyens doivent faire leur examen de conscience, ils oublient trop souvent qu'il leur reste encore une arme de choix contre les politiciens qui gèrent les Etats, c'est le vote durant les élections.

Oui par le vote les citoyens peuvent renverser la table et faire du paradis fiscal la nouvelle norme, le paradis et la richesse pour tous, comme une réalité qui s'impose sur toute la planète !

Malgré toutes les mesures coercitives pour détruire les paradis, les règlements de plus en plus scélérats, la guerre menée par une bataille féroce ( Common Reporting Standard « CRS », Foreign Account Tax Compliance Act « FATCA »...) et une communication, toujours de plus en plus agressive et à charge, les paradis fiscaux résistent et s'organisent, et même oh surprise certains nouveaux paradis apparaissent, plus discrets et plus raffinés.

Dans le concert des Etats on est face à une hypocrisie : 

la plupart des États se font en effet une guerre fiscale sans merci les uns envers les autres !.

Pour preuve il suffit d'observer les différents taux d'imposition dans chaque pays par exemple dans l'Union européenne (Is France 27,31%, Is Allemagne 15%, Is Luxembourg 15%, Is Irlande 12,5%, Is Pologne 9%, etc...) et même parfois au sein d'un même pays, comme par exemple dans les différents Etats qui constituent les Etats-Unis.

Et si on faisait de l'ensemble des pays de cette planète un paradis fiscal en appliquant un taux d'imposition de 2 % à l'échelle planétaire ?

Oui bien sûr les États dispendieux devraient se mettre fortement au régime découvrant ainsi les vertus des économies et de la rigueur budgétaire.

Pas possible !, impossible !! , c'est ce que vous allez sûrement entendre de toute part, mais....

Tout le monde savait que c'était impossible, mais vint un jour où un «  imbécile », qui ignorait que ce n'était pas possible, il a essayé de réaliser cette chose impossible, et il a réussi à le faire !!

L'avenir ne sera fait de ce que nous en ferons. Préférer le paradis à l'enfer, on vous dit impossible !?

Personnellement j'aime à penser qu'un jour viendra où un « imbécile » transformera définitivement l'enfer, qui s'est que trop généralisé, en « Paradis pour tous » !!!




Tom Morgan pour DayNewsWorld

L’AGRESSEUR D'YVAN COLONNA EST UN DJIHADISTE

Le détenu qui s’est sauvagement attaqué à Yvan Colonna mercredi soutient que ce dernier aurait « mal parlé du Prophète ». En Corse, la tension est palpable.

« Un blasphème », c’est le motif avancé par Franck Elong Abé lors de sa garde à vue pour expliquer la très violente agression d’Yvan Colonna mercredi matin dans la salle de sport de la maison centrale d’Arles (Bouches-du-Rhône).

Selon le djihadiste, condamné à neuf ans de prison pour association de malfaiteurs terroriste, Yvan Colonna aurait « mal parlé du Prophète ». 

L’agression, extrêmement violente, a été filmée par les caméras de surveillance et, selon un proche de l’enquête, aucun mot ne semble pourtant avoir été échangé entre les deux hommes. Franck Elong Abé se serait jeté sur Yvan Colonna, qui faisait des pompes, sans aucune raison apparente, à peine la porte refermée derrière lui par les surveillants. Selon les déclarations de l’agresseur, Colonna aurait insulté Dieu auparavant.

L’enquête devra vérifier la version avancée par le djihadiste. Ce qui est sûr, c’est que les deux hommes se connaissaient, puisqu’ils étaient tous deux affectés à la même aile de la prison, et qu’ils se côtoyaient lors d’activités comme la musculation.

Interrogations et accusations

Le militant indépendantiste, condamné à perpétuité pour l’assassinat du préfet Érignac, se trouvait toujours jeudi au soir dans un coma post-anoxique, dans un état stable mais critique à l’hôpital Nord de Marseille. Son avocat, M e Patrice Spinosi, a tenu à préciser qu’il ne se trouvait pas en état de mort cérébrale contrairement à ce qui avait été annoncé précédemment.

Au vu du profil de l'agresseur, le Parquet national antiterroriste s’est saisi de l’enquête. La garde à vue du djihadiste de 36 ans se poursuit donc pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste ».

Jeudi, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a assuré que tout serait mis en œuvre pour que « la vérité soit faite », mais ces déclarations n’ont pas convaincu en Corse, où interrogations et accusations se font de plus en plus nombreuses. Dans la nuit de mercredi à jeudi, des tags sont apparus sur les murs du palais de justice de Bastia. On pouvait lire « statu francese assassinu » et « gloria a te Yvan » (« État français assassin » et « gloire à toi Yvan »). À la prison de Borgo, près de Bastia, les détenus ont entamé une grève des plateaux et accroché des drapeaux corses au grillage.

Dans le centre de l’île, les étudiants ont bloqué la faculté de Corte. Une grande assemblée générale a réuni syndicats étudiants et partis politiques nationalistes jeudi après-midi. Il a été décidé d’organiser dimanche une grande manifestation régionale à Corte à 14 h 30.

Des rassemblements de soutien ont eu lieu dans plusieurs villes dès mercredi soir, dans le calme, mais les autorités craignent des violences et redoutent des représailles envers la communauté musulmane. Des renforts ont d’ailleurs été envoyés sur l’île.




Carl Delsey pour DayNewsWorld

PASS VACCINAL LE SENAT VALIDE LE PROJET DE LOI MAIS AVEC DES RESTRICTIONS

Le Sénat dominé par l'opposition de droite a voté, dans la nuit de ce mercredi à ce jeudi 14 janvier, en première lecture, après l'avoir sensiblement modifié, le projet de loi renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire, qui instaure le pass vaccinal.

Le vote de l'ensemble du texte a été acquis par 249 voix pour et 63 contre, sous la présidence de Gérard Larcher (LR), au terme de deux longues journées de débats apaisés, contrastant avec le climat agité qui avait entouré son adoption la semaine dernière à l'Assemblée nationale.

Le texte a été voté par une majorité de sénateurs des groupes LR, centriste, PS, RDPI à majorité En Marche, RDSE à majorité radicale et l'ensemble du groupe Indépendants. Une vingtaine de sénateurs LR a voté contre et une autre vingtaine s'est abstenue.

Députés et sénateurs se réuniront, ce jeudi en début d'après-midi, au Palais Bourbon, pour tenter de s'accorder sur une version commune du texte en commission mixte paritaire (CMP). En cas d'accord, il sera soumis pour adoption définitive une dernière fois au vote du Sénat jeudi puis de l'Assemblée vendredi.

Plusieurs modifications du texte de loi

Si la CMP échoue, le projet de loi repartira en nouvelle lecture dans les deux chambres, l'Assemblée ayant le dernier mot. Le Sénat a apporté au texte plusieurs modifications qui ne sont pas du goût du gouvernement.

Le pass vaccinal ne pourrait ainsi être imposé que lorsque le nombre d'hospitalisations liées au Covid-19 serait supérieur à 10 000 patients au plan national, et disparaîtrait automatiquement en deçà de ce seuil. Le nombre de patients hospitalisés est aujourd'hui de près de 24 000, selon les chiffres des autorités sanitaires.

Les sénateurs ont encore limité la possibilité d'imposer la présentation d'un pass vaccinal aux personnes de plus de 18 ans. Les mineurs âgés de 12 à 17 ans resteraient soumis à l'obligation de présenter un simple pass sanitaire.

« Un texte significativement amélioré »

Ils ont supprimé la possibilité, pour les patrons de bars, cafés et restaurants, de vérifier l'identité du détenteur du pass, afin d'éviter les fraudes. Ils se sont enfin opposés aux sanctions administratives contre les entreprises ne jouant pas le jeu du télétravail ou n'appliquant pas les protocoles, dans le cadre de l'épidémie de Covid-19.

Vantant « un texte significativement amélioré », le chef de file des sénateurs LR Bruno Retailleau a affirmé que « balayer d'un revers de main » en CMP les apports du Sénat « serait un mauvais choix ». « Nous tendons la main, mais nous ne le ferons pas à n'importe quel prix », a-t-il ajouté.

 « Nous voulons la responsabilité, mais nous voulons aussi la proportionnalité », avait-il déclaré un peu plus tôt.




Alize Marion pour DayNewsWorld


OUI !! AUX PARADIS FISCAUX

CONTRE

LES ETATS GLOUTONS


Jamais les paradis fiscaux ne se sont aussi bien portés malgré la croisade lancée en 2009 par les dirigeants des pays développés.

Si l'on regarde l'origine géographique des investissements directs en France ou dans d'autres pays avancés, le rôle de plaque tournante des paradis saute aux yeux :

49 % des investissements en France sont détenus par des entités localisées au Pays-Bas, au Luxembourg, au Royaume-Uni, et en Suisse. Et 47% du stock des investissements étrangers en France sont détenus par des investisseurs situés dans des paradis fiscaux, les Pays-Bas, toujours eux, représentant un tiers du total, suivis par le Royaume-Uni, le Luxembourg et la Suisse.

L'Union européenne est son propre paradis fiscal.Les paradis fiscaux constituent aujourd'hui un rouage essentiel de notre économie. L'avocat fiscaliste Edouard Chambost, spécialiste du sujet donne des chiffres éloquents :

« 55 % du commerce international ou 35 % des flux financiers transitent par ces derniers ».

Pourquoi suscitent-ils un tel attrait ?

Il faut déjà connaître les quelques caractéristiques des paradis fiscaux même si l'OCDE indique qu'il est malaisé de les définir.et que le Code général des impôts français emploie pour ce faire un doux euphémisme,celui de « pays à régime fiscal privilégié »:. Ces derniers offrent sans conteste une stabilité économique et surtout fiscale avec un très faible niveau d'imposition et une liberté des changes.dans un secteur financier très développé et performant. L'île de Man emploie presque un tiers des salariés dans la finance. Le secret bancaire et commercial est inébranlable . Et dans une concurrence mondialisée les paradis fiscaux rivalisent entre eux au moins-fiscal . Exemple :

La région de centres offshore comme l’île Maurice, offre un niveau d’imposition de 1,5 % La course vers le zéro impôt est lancée – Jersey en offre déjà la possibilité. Certains pays pratiquent même comme un «  impôt négatif » pour attirer les investisseurs étrangers.

Comment la France peut-elle rivaliser ?

Elle a perdu d'avance et est devenue la risée du monde entier. Souvenons-nous du tapis rouge déroulé par le premier ministre du Royaume Uni , de la sortie fracassante de Gérard Depardieu. Pas à tort .

La France est désormais le pays où la fiscalité et les prélèvements sociaux des entreprises sont les plus lourds . Pour ne citer que l'impôt sur les sociétés

sur les bénéfices mis en réserve de 33,33% et les charges sur les salaires avec 1/3 à la charge des salariés et 2/3 pour les employeurs. Il n 'y a pas de retenues à la source pour l' impôt sur le revenu.! Un enfer fiscal pour un État glouton et mauvais gestionnaire .

L’État confiscatoire préfère retourner les poches de ses citoyens et laisser filer les grandes fortunes . Il préfère laisser les entreprises du CAC40 bénéficier de ces places off-shore avec un manque à gagner de 10 Milliards d'Euros et tuer nos P.M.E.. Tout cela au nom d'une hypocrite idéologie, la lutte des pauvres contre les riches.

L'aveuglement idéologique conduit nos dirigeants à ignorer même ce qui se passe à nos portes en Europe même. Nul besoin de rejoindre les dix territoires d’outre-mer ou dépendances de la Couronne britannique, qui constituent un cinquième des paradis fiscaux dans le monde comme les Bermudes, les îles Vierges britanniques, les îles Caïmans, Gibraltar, Anguilla, Montserrat, les îles Turques-et-Caïques, Jersey, Guernesey et l’île de Man . Dans l'union européenne nombre d'Etats ont adopté des fiscalités très douces, à base de Flat Tax,et parfois avec des législations très strictes sur le secret bancaire. Ainsi de l'Estonie et de ses voisins baltes, la république tchèque, la Slovaquie et la Slovénie.

Les paradis fiscaux servent actuellement d'aiguillon dans l'économie mondiale.

En effet les fonds déposés dans les paradis fiscaux , pays n'ayant pas assez d'actifs pour placer ces derniers, reviennent s'investir dans l'économie réelle des pays fiscalement gloutons par des jeux d'écritures électroniques savamment orchestrés dans des montages financiers. Les travaux du chercheur Desai de Haward montre que la présence de paradis fiscaux faciles d'accès à proximité des États gloutons, favorisent les décisions d'investissement dans ces pays en augmentant la rentabilité du capital investi pour les investisseurs .

Si les pays de la vieille Europe et particulièrement la France ne s’arque-boutaient pas sur ces principes dépassés d’État Providence gaspilleur, les investisseurs ne s’enfuiraient plus les jambes à leur cou .

Que la France adopte à son tour une fiscalité douce proche de la Flat Tax et nos fleurons, nos banques resteraient fiscalement en France dans l'intérêt bien compris de tous .Gageons alors que BNP Paribas -dont l’État est le 1er actionnaire, avec 17% - du capital n'aurait plus 189 filiales offshore dans des paradis fiscaux, les Banques Populaires 90, le Crédit Agricole 115, LVMH 140 (dont 33 à Guernesey), groupe Schneider 131...

L'impact économique d'une telle réforme serait très positif. Allons même plus loin : pourquoi ne pas trouver une harmonisation dans ce sens au sein de l'Union européenne au lieu de vouloir adopter des mesures de rétorsion contre ces paradis fiscaux ?

L'Irlande n'a-t-elle pas déjà en partie basée son développement sur cette concurrence fiscale en baissant son taux d’imposition sur les sociétés à 12,5% pour attirer les grandes entreprises ?

Allons un peu de courage Messieurs et Mesdames les politiques !!!












Joanne Courbet pour DayNewsWorld


ENFIN DES MASQUES DE CHINE

Le plus gros avion-cargo du monde, l'Antonov An-225 Mriya, s'est posé dimanche à l'aéroport de Paris-Vatry (Marne) : à son bord quelque huit millions de masques médicaux !

Cet avion, en provenance de Tianjin (Chine), s'est posé aux alentours de 11H00 avec à son bord « 150 tonnes de fret (masques, gants, charlottes, blouses...) », a affirmé un porte-parole de l'aéroport.

Ce vol n'entre pas dans le cadre du « pont aérien » lancé entre la Chine et la France pour faire face à l'épidémie de Covid-19, a précisé ce porte-parole. C'est à l'instar d'une initiative privée.

« Il ne s'agit pas d'une commande du gouvernement, c'est une demande d'une société privée française », a-t-il indiqué, sans donner le nom de cette entreprise. Cet investissement privé s’appuie sans aucun doute sur la position de l’Académie de médecine qui prône le port obligatoire du masque lors du déconfinement.

Les initiatives privées sont en effet légions. Ainsi au maire LR Christian Estrosi de Nice de livrer, à partir du 17 avril, des masques « alternatifs » aux habitants de la métropole Nice Côte-d’Azur. Actuellement en cours de fabrication chez trois industriels, 800 000 masques en tissu seront fournis gracieusement.

Mais l'Etat, lui, a été «pris de court», et n'a doté de masques médicaux et de matériel de protection – blouses, visières, gants, combinaisons –que les hôpitaux, les Ehpad, les personnels soignants de ville et tous les agents municipaux en contact avec le public. Et l'on reste confinés faute de masques et de tests ...

Depuis le 30 mars et l'arrivée d'un avion cargo transportant 8,5 millions de masques médicaux, entre un et trois avions de fret se posent chaque jour sur le tarmac de cet aéroport pour divers clients, a précisé l'aéroport dans son communiqué. Ces vols proviennent intégralement de Chine.

Espérons que l'Etat et les collectivités locales en fassent partie !




Jaimie Potts pour DayNewsWorld

CORONAVIRUS SUSPENSION DE TOUS LES VOYAGES DEPUIS L'EUROPE VERS LES ETATS-UNIS

Les Bourses ont à nouveau plongé jeudi après l’annonce surprise par Donald Trump d’une suspension pour trente jours de l’entrée aux États-Unis des voyageurs ayant récemment séjourné en Europe, à l’exception des citoyens américains, une mesure censée endiguer la pandémie de coronavirus dont l’UE va « évaluer » en urgence les retombées économiques.

«L'épicentre du coronavirus est désormais en Europe»

Les prix du pétrole chutaient de plus de 6 % jeudi matin en Asie après le discours du président américain, et les Bourses de Tokyo et de Hong Kong dégringolaient elles aussi lourdement, poursuivant une descente aux enfers entamée il y a plusieurs jours. La Bourse australienne a connu sa pire journée (-7,4 %) depuis la crise de 2008.

« J’ai décidé de prendre des actions fortes, mais nécessaires pour protéger la santé et le bien-être de tous les Américains », a annoncé M. Trump lors d’une allocution solennelle le jeudi 12/03/2020 depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche.

Pour empêcher de nouveaux cas de pénétrer dans notre pays, je vais suspendre tous les voyages en provenance d’Europe vers les États-Unis pour les 30 prochains jours », a-t-il ajouté, déplorant que l’Union européenne n’ait pas pris « les mêmes précautions ». 

Cette mesure, qui entrera en vigueur vendredi à minuit heure de Washington (4 h GMT samedi), ne concernera pas le Royaume-Uni, a précisé le milliardaire républicain.

Elle s’appliquera à toute personne ayant séjourné dans l’espace Schengen au cours des 14 jours précédant leur arrivée prévue aux États-Unis, à l’exception des Américains et des résidents permanents.

Fait sans précédent, le département d’État a exhorté dans la foulée les Américains à éviter tout voyage à l’étranger. «L'épicentre du coronavirus est désormais en Europe», a déclaré le vice-président américain, Mike Pence, jeudi.

« Virus étranger »

Au cours de son allocution de dix minutes, le président de la première puissance mondiale a par ailleurs qualifié le nouveau coronavirus de « virus étranger ». Il y a quelques jours, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo avait provoqué une polémique, et l’ire de Pékin, en parlant lui de « virus de Wuhan ».

Donald Trump a été accusé par nombre d’élus et de scientifiques de vouloir minimiser la crise et d’envoyer des messages incohérents, parfois en contradiction avec ceux des autorités sanitaires.

L’Union européenne va « évaluer » dès jeudi la situation, a réagi dans un tweet le président du Coneil européen Charles Michel. « La perturbation économique doit être évitée », a-t-il ajouté, quelques

Plus de 20 000 personnes (22 307) ont été contaminées en Europe, et 930 en sont mortes. Dans le monde, 124 101 cas d’infection ont été recensés dans 113 pays et territoires, causant la mort de 4566 personnes. Les États-Unis sont loin d’être épargnés avec plus de 900 cas recensés et au moins 28 morts.

Désormais qualifiée de pandémie par l’Organisation mondiale de la santé, la COVID-19 perturbe chaque jour davantage la vie quotidienne des populations affectées, de la limitation des déplacements aux fermetures en cascade de lieux publics.

Les 60 millions d’Italiens sont de plus en plus cloîtrés à la maison. Mercredi soir, le gouvernement a décrété la fermeture de tous les commerces, sauf pour l’alimentation et la santé. L’Italie compte désormais plus de 12 000 cas, dont 827 morts.

Aggravation aussi en Espagne, où les cas ont presque quadruplé depuis dimanche. Les écoles de la région de Madrid ont été fermées.

En France, elle aussi durement touchée, le président Emmanuel Macron devait s’adresser à la nation dans la soirée.

Confrontés aux craintes d’une crise économique majeure, les grands argentiers de la planète ont annoncé des aides souvent massives, l’Allemagne se disant par exemple pour la première fois prête à renoncer à la sacro-sainte règle du zéro déficit budgétaire. La Banque centrale européenne (BCE) doit dévoiler un train de mesures jeudi. L’Australie, craignant une récession, a annoncé un plan de relance de plus de 10 milliards d’euros.

De son côté, l’acteur américain Tom Hanks a annoncé qu’il avait été testé positif au nouveau coronavirus, de même que son épouse Rita Wilson, avec laquelle il se trouve actuellement en Australie.
La ville de New York a même reporté sa traditionnelle parade de la St Patrick’s Day du 17 mars, événement festif qui rassemble chaque année quelque deux millions de personnes. Du jamais vu !

Conscient de la gravité de la situation, Donald Trump a immédiatement voulu rassurer les acteurs économiques : le commerce n’est pas touché par ces restrictions.

Le président américain a précisé dans un message posté sur Twitter qu’il était «très important pour tous les pays et toutes les entreprises de savoir que le commerce ne sera en aucun cas affecté par la restriction». Celle-ci concernera donc «les gens et non les marchandises», a-t-il ajouté.




Boby Dean pour DayNewsWorld


PANAMA PAPERS OU 1,06 MILLIARDS RECOLTES

QUAND LES FRANCAIS SONT PRETS

A METTRE LEUR ARGENT DANS LES PARADIS FISCAUX



L’enquête mondiale sur les « Panama Papers » a permis aux Etats de récupérer plus d’un milliard d’euros recouvrés par 22 pays grâce aux Panama Paper. La mise au jour par la presse internationale du scandale des Panama Papers, un vaste système d’évasion fiscale orchestré par un cabinet d'avocats.

Trois ans après le scandale des Panama Papers, les 22 États concernés par ce tentaculaire scandale d’évasion fiscale ont à ce jour réussi à recouvrer 1,2 milliard de dollars, a annoncé mercredi le consortium d’enquête à l’origine des révélations.

Cette vaste enquête sur l’évasion fiscale avait été menée il y a trois ans par 100 rédactions sous la houlette du Consortium des journalistes d’investigation. Plus d’un milliard d’euros ont été récupérés par les Etats du monde entier auprès de fraudeurs fiscaux, sur la base des révélations des « Panama Papers » parus en avril 2016, dont 120 millions d’euros par le fisc français, ont appris le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses médias partenaires, dont Le Monde en France.

Trois ans après l’ICIJ a entrepris d’effectuer un bilan de l’argent récupéré à ce stade par les différentes administrations fiscales. Pour ce faire , il a sollicité pour cela ses médias partenaires, dont Le Monde et le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, pour récupérer les données des « Panama Papers ».

Un chiffre tout compte fait qui paraît assez faible: 1,06 milliard d’euros récupérés par les administrations fiscales en impôts dus et en pénalités en regard des centaines de milliards d’euros perdus chaque année par la communauté internationale, du fait de la fraude fiscale et de paravents offerts aux fraudeurs par les paradis fiscaux (comptes bancaires rattachés à des sociétés-écrans, hommes de paille, trusts, fondations, etc.), c'est peu il est vrai.

Cependant, cette investigation ne traduit-elle pas la volonté des Etats d’y porter un coup d’arrêt ?

Dans ce jeu de piste international pour débusquer les fraudeurs, la France a déclenché plus de 500 contrôles fiscaux sur la base des « Panama Papers » dès août 2016, et identifié alors 415 fraudeurs potentiels.

Tandis que l'hexagone a récolté près de 120 millions d’euros de redressement, en « droits et pénalités », le fisc britannique a collecté auprès des fraudeurs 252 millions de dollars, l’Australie 92 millions. Les enquêteurs allemands ont pour leur part rapatrié 183 millions de dollars dans les caisses du fisc.

Le journal allemand Süddeutsche Zeitung, qui a le premier rendu public les résultats de cette enquête, souligne que « Les Panama Papers n’auront pas seulement permis aux gouvernements de retrouver des fonds cachés […], ils auront également permis, à plus long terme, de modifier les comportements et l’attitude des citoyens », se félicite le consortium dans ce bilan d’étape.

Et pourtant près de 20% de nos compatriotes affirment tout de même qu'ils rejoindraient volontiers les rangs des évadés fiscaux si leur situation financière le permettait. C'est en tout cas la conclusion d'un sondage Odoxa réalisé dans la foulée du scandale des Panama Papers.

Pour preuve les effets d'un État- Glouton à la Hollande.

Un fondateurs de Mossack Fonseca.

« C’est une attaque contre Panama car plusieurs pays n’apprécient pas que nous soyons très compétitifs pour attirer les entreprises ».

« Il y a deux manières de voir le monde: la première est d’être compétitif et la seconde de créer des impôts » a-t-il déclaré, ajoutant qu’ « il y a une guerre entre les pays ouverts, comme le Panama, et les pays qui taxent de plus en plus leurs entreprises et leurs citoyens ».

Messieurs les Présidents cela mériterait une réflexion !

Dans une France à bout de souffle !



Joanne Courbet pour DayNewsWorld.


LES SACKLER UNE DYNASTIE LIEE

AU SCANDALE DES OPIOIDES

Ils sont plus riches que les Rockefeller, mais très discrets. Et pourtant les Sackler financent de nombreux musées dans le monde, dont le MET et le Louvre. Et pourtant depuis quelques jours, plusieurs institutions refusent les dons de cette famille de mécènes ...

Dans plusieurs régions des États-Unis, les Sackler sont dorénavant considérés comme des criminels alors qu' en Europe ils ont toujours été accueillis comme des princes. Mais le règne des Sackler semble toucher à sa fin. La richissime famille s'est vu refuser ses dons le 21 mars par la prestigieuse National Portrait Gallery de Londres suivie du Tate Modern et du Guggenheim de New York.

Le Prince Charles lundi 25 mars a annoncé que sa fondation pour l’éducation, The Prince’s Trust, n’accepterait plus ses dons. Plusieurs autres bénéficiaires pourraient suivre le mouvement, à l’instar du MET à New York, du Victoria and Albert Museum à Londres, aussi du Louvre à Paris .

Mais pourquoi ?

L’artiste Nan Goldin , à la tête de l’organisation P.A.I.N., est à l'origine de ce mouvement. Elle a demandé à « tous les musées, universités et institutions éducatives à travers le monde » de retirer leurs affichages en l’honneur de cette famille mais aussi de refuser publiquement « les futurs fonds qu’elle pourrait proposer. ». Pour convaincre la National Portrait Gallery de s’engager dans ce combat – et ainsi de refuser un nouveau don d’un million d’euros –, la photographe a menacé d’annuler sa grande exposition qui y sera programmée prochainement !! Selon elle cet argent ne peut plus être accepté, tout simplement parce qu’il est couvert de sang...

Car oui la famille Sackler a vécu le rêve américain. Sa saga, c'est le rêve américain incarné par trois frères nés à Brooklyn d'immigrés juifs arrivés à New York depuis l'Europe après la Première Guerre mondiale.

Les Sackler sont une famille d’immigrés juifs, qui s’installe à Brooklyn dans les années 20. Ils y ouvre une épicerie.. Leurs trois enfants, des garçons, – Arthur, Mortimer et Raymond –accèdent aux études à l’université de médecine et deviennent psychiatres, puis chercheurs pour une société spécialisée dans les laxatifs. En 1952, ils rachètent cette entreprise. Et voilà que Purdue Pharma devient un empire de l’industrie pharmaceutique. Les Sackler deviennent la seizième famille la plus riche d’Amérique selon Forbes.

Et les voilà grands mécènes courtisés. Leur influence est visible sur les frontons des universités américaines de Harvard, Cornell, Columbia, Yale, Tufts ou encore britannique d'Oxford. Une aile entière du Louvre à Paris et une autre au Metropolitan Museum of Art à New York portent leur nom.

Mais c’était sans compter avec la crise des opioïdes qui frappent de plein fouet les Etats-Unis. La dynastie est accusée d’être à l’origine de la crise des opioïdes qui fait des centaines de morts chaque jour aux États-Unis et dont Donald Trump a fait une urgence sanitaire nationale. C'est dire la gravité de la situation.

Ces puissants analgésiques, à base d'opiacés naturels ou de synthèse, sont devenus un fléau aux États-Unis, où ils font des milliers de victimes chaque année. Ces derniers tuent davantage que les armes à feu. Les personnes dépendantes meurent d’overdose ou basculent parfois vers des drogues plus dures, comme l’héroïne.

En 2017, 47.000 personnes sont mortes aux Etats-Unis d'une overdose liée à des opiacés (médicaments, héroïne et fentanyl) et, selon le Centre national des abus de drogue, 1,7 million de personnes souffraient d'addiction à des analgésiques comme l'OxyContin.

Le maire de New York, Bill de Blasio, entend poursuivre en justice les laboratoires qui ont commercialisé ces traitements dont le plus important est bien évidemment celui des frères Sackler. L’entreprise familiale aurait en effet gagné 35 milliards de dollars avec la commercialisation de l’OxyContin, l’antidouleur le plus consommé. L'entreprise a d'ailleurs écopé d'une amende de 634,5 millions de dollars infligée par les autorités fédérales...pour mensonges.

Car Purdue Pharma est surtout accusé d’avoir développé l’addiction aux opioïdes, en payant scientifiques, lobbyistes et commerciaux pour cacher les ravages de son médicament-phare. Et qu'on se le tienne pour dit Richard Sackler, fils de Raymond Sackler, essaie désormais de profiter de la crise engendrée par ses aïeux. Il vient en effet de faire breveter un médicament… anti-addictions. Quelle générosité !!!

Il est vrai qu'on se souvient de la tirade de Sackler fils. « Mon père nous a élevés, Jon et moi, en nous amenant à croire que la philanthropie est une part importante de la façon dont nous devons remplir nos vies », avait déclaré le discret Richard, lors de l'inauguration en 2010 d'une chaire Sackler à l'université de Yale. L'entreprise et la famille Sackler ont conclu mardi un accord à l'amiable avec l'Oklahoma (sud) en accepté de verser 270 millions de dollars pour mettre fin aux poursuites.

Fin du rêve américain.




Kate White pour DayNewsWorld

CREATION DE HUIT IMPOTS

DE PLUS SOUS MACRON...

Depuis son accession à l’Élysée il y a huit mois, le président Macron a déjà instauré huit taxes ou impôts.

C’est le résultat comptabilisé par le cabinet EY dans son baromètre annuel sur l’environnement budgétaire et fiscal que Le Figaro s’est procuré, samedi 20 janvier.

Depuis son élection, Macron joue aussi avec impôts et taxes :

huit nouveaux dévoilé par ont été Ernst&Young, le chef de l'Etat a instauré au moins un nouvel impôt ou taxe par mois depuis son élection !

Pour ce faire le cabinet d'audit Ernst&Young d'audits'est appuyé sur la loi de finances 2018 et les lois de finances rectificatives pour 2017 pour arriver à cette conclusion.

Dans la liste des nouveaux impôts figure celui sur la fortune immobilière, qui vient remplacer l'impôt sur la fortune (ISF).

On y retrouve également deux nouvelles :

"contributions exceptionnelles sur l'impôt sur les sociétés des très grandes entreprises".

Ces dernières devraient financer l'annulation de la taxe de 3% sur les dividendes.

Petit doute:la taxe d’habitation serait-elle remplacée par un autre impôt ??

En outre, cinq autres nouveaux prélèvements certains:

1° une taxe sur le tabac

2° une autre sur les plus-values de ventes de logements HLM,

3° un prélèvement "sur le développement des industries de fabrication de papier"

5° deux taxes "sur l'exploration d'hydrocarbures et de gîtes géothermiques".

Un gros doute demeure encore :

la taxe d’habitation sera-t-elle remplacée par un autre impôt comme on l'a entendue sitôt démentie. Trop prématurée peut-être pour bafouer un idée de campagne.

Espérons que le président Macron restera moins créatif à ce jeu là que son prédécesseur qui avait mis en place pas moins de 28 nouvelles taxes et impôts entre 2012 et 2013 !




Boby Dean pour DayNewsWorld

ALARMANTE ETUDE DE L'EVOLUTION

DES DEPENSES DE SANTE DE LEUR PROJECTION

ET DE LEUR FINANCEMENT

Une étude de l’Assurance maladie mesure l’impact des principales pathologies sur les dépenses de santé et projette leur évolution d’ici 2020.

L’Assurance maladie a donc présenté mercredi 31 mai sa cartographie des pathologies et des dépenses de santé en France en 2015. On passe au scanner les dépenses de santé des 57 millions de bénéficiaires du régime général.

Les soins de santé mentale pèsent toujours très lourds ; Une augmentation des dépenses liées aux cancer..7 à 8 millions d’assurés qui, a priori, ne dépensent rien…

Que signifie une telle "cartographie" ?

Pas de cartes à proprement parler dans ce bilan, mais de nombreux tableaux passant au crible les dépenses de santé des 57 millions de bénéficiaires du régime général.

"L’idée est de quantifier au mieux les pathologies ou les traitements les plus fréquents et les dépenses qui leur sont associées dans un contexte de tension persistante sur notre système de santé, explique Luc Barret, médecin conseil national. Ce ne sont pas des données médicales, mais on peut en tirer des informations médicales."

Pour la première fois depuis la création en 2012 de ce bilan annuel : une évolution des dépenses sur les quatre dernières années et des projections d’ici 2020.Et c'est surtout ce tout premier bilan qui intéresse le plus les gestionnaires!

Car ne perdons pas de vue que les enjeux de la santé publique et des coût qu'elle génèrent posent problème. Est-il besoin de rappeler le »trou » de la Sécurité sociale ,et surtout de la branche maladie ?

Ne nous voilons pas la face, cette cartographie n'est pas sans efficacité. Quels enseignements tirer de cette étude? De quelles maladies ces 57 millions de Français souffrent-ils le plus ? Comment se répartissent les 133,6 milliards d’euros dépensés en 2015 ? Quelles évolutions entre 2012 et 2015 ? Quelles perspectives ? Et surtout que dérembourser?! Qui faire payer?

"L’idée est de quantifier au mieux les pathologies ou les traitements les plus fréquents et les dépenses qui leur sont associées dans un contexte de tension persistante sur notre système de santé »

On se répète mais avec un raisonnement à la clef.

20 millions de personnes soignées pour une pathologie au long cours. Les Français vivent plus longtemps mais ils souffrent aussi plus souvent de maladies chroniques qui pèsent lourd dans les comptes de la Sécu.

Diabète, cancers, maladies respiratoires chroniques, maladies cardiovasculaires… Ces pathologies, nécessitant une longue prise en charge, concernent aujourd’hui 20 millions de personnes, soit 35% des assurés. Si on ajoute les maternités, les hospitalisations ponctuelles et des traitements anti-inflammatoire chroniques, ce sont 26 millions de personnes qui sont suivies régulièrement.

On chiffre :

10 milliards de dépenses supplémentaires entre 2012 et 2015

Pendant cette période, ce sont les dépenses d’hospitalisation qui ont le plus augmenté (+ 2, 1 milliards), suivies par les dépenses liées aux cancers (+ 1, 5 milliard) et aux maladies cardioneurovasculaires (+1,2 milliard)

19,3 milliards d’euros de remboursements pour la santé mentale

Avec 19,3 milliards d’euros de remboursements en 2015, les maladies psychiatriques arrivent en deuxième position dans le top trois des pathologies entraînant le plus de dépenses alors même que le nombre de personnes soignées a diminué de 102.000 entre 2012 et 2015.

Seules les hospitalisations entraînent plus de dépenses (30,7 milliards), tandis que les cancers viennent en troisième position (14,1 milliards.)

"Lors de notre première étude, ce poids déjà élevé des dépenses de santé mentale nous avait surpris, détaille Luc Barret. Il reflète notamment les importantes prescriptions d’antidépresseurs dans notre pays. Ces prescriptions sont moins élevées dans d’autres pays qui, eux, remboursent davantage les psychothérapies."

De ces données hommes-femmes, il ressort que les pathologies varient avec l’âge mais aussi en fonction du sexe. Ainsi les femmes sont globalement moins diabétiques et un peu moins touchées par les maladies respiratoires chroniques. Et même si elles sont en augmentation chez elles par rapport au passé, les maladies cardiovasculaires les épargnent encore un peu plus.

12.035 euros, le coût moyen du traitement d’un cancer du sein

En 2012, ces dépenses s’élevaient en moyenne à 11.288 euros. Cette augmentation est due à l’arrivée sur le marché de nouveaux traitements plus coûteux. En moyenne, le traitement d’un cancer, en 2015, était de 11.000 euros par an et par patient.

Question:

7 à 8 millions d’assurés ne se sont fait rembourser aucun soin en 2015

Ont-ils eu recours à des traitements non remboursés ?

Négligent-ils leur santé ?

Ou sont-ils tout simplement en 5% des hommes de plus de 75 ans ont une maladie cardioneurovasculaire...

Cette étude permet de mesurer l’impact des principales pathologies et de projeter l’évolution des dépenses pour les trois prochaines années.

Premier constat, en quatre ans, les dépenses de santé ont augmenté de 10,2 milliards d'euros pour atteindre 133,6 milliards en 2015, selon cette étude qui passe en revue 56 pathologies.

Plus d’un bénéficiaire sur deux a recouru à un soin courant, le reste de la population, soit 26 millions d’assurés, ayant été concerné par des soins liés à des pathologies chroniques, des traitements médicamenteux spécifiques au long cours ou la maternité .

Hospitalisations ponctuelles plus nombreuses

Les grandes tendances observées depuis 2012 se confirment avec "un recours important et croissant" aux hospitalisations ponctuelles sans lien possible avec une pathologie spécifique (+335.000 personnes sur quatre ans). La hausse du nombre de ces hospitalisations s’explique par le vieillissement de la population, en fait le premier poste de dépenses (30,7 milliards d’euros).

Autre phénomène confirmé par l’étude, "le poids de la santé mentale" (traitement des maladies psychiatriques ou consommation de psychotropes) avec des dépenses versées à plus de 7 millions de personnes atteignant 19,3 milliards d’euros (soit +2,3% en moyenne chaque année entre 2012 et 2015).

"Grâce à ces données (…) nous sommes en train d’expérimenter des prises en charge psychothérapiques pour les épisodes dépressifs légers afin d’éviter le recours aux médicaments" explique l’Assurance maladie. La question est d’autant plus cruciale que le nombre de personnes atteintes de maladies psychiatriques devrait augmenter de 11% d’ici 2020 (soit 246.100 patients en plus)

Pour la première fois, l’Assurance maladie a présenté des projections à partir des prévisions démographiques de l’INSEE entre 2016 et 2020 et des évolutions épidémiologiques prévisibles. D’où il ressort que le nombre de malades chroniques ou nécessitant un traitement long (diabète, cancer) devrait augmenter fortement d’ici à 2020 – environ 580 000 personnes touchées de plus.

En effectifs, les malades cardiovasculaires seraient toujours les plus nombreux en 2020 (5.114.000 contre 4.510.000 en 2015) et en pourcentage, ce sont les maladies inflammatoires ou rares ou VIH ou sida qui devraient le plus augmenter (+20%). Dans le cas du diabète, le nombre de personnes concernées devrait augmenter de 12%, soit 450.000 patients supplémentaires pour un total de 4 millions de diabétiques en 2020.

Dépenses de santé: l’Assurance maladie face aux défis des maladies chroniques

L’Assurance maladie estime que d’ici à 2020, 548.000 personnes de plus qu’en 2015 devraient être atteintes d’au moins une pathologie chronique ou être concernées par un traitement au long cours. Selon les estimations, le nombre de personnes traitées pour du diabète augmenterait de 12% entre 2015 et 2020. En 2020, plus de 4 millions de malades seraient touchés.

Les maladies cardio-neuro-vasculaires devraient elles aussi concerner 604.000 personnes de plus, mais pour les deux tiers cette augmentation s’explique par un vieillissement de la population.

L'Assurance-maladie donne aussi des projections d'évolution des principaux postes de dépenses par pathologie de 2015 à 2020. Elle exposera ses pistes d'économie début juillet.

Chercher des gisements de productivité.

Car à n'en pas douter, il faudra encore chercher des gisements de productivité.

« La tension persiste sur le système de santé », a expliqué le professeur Luc Barret, médecin-conseil, lors de la présentation de ces chiffres. Les personnes touchées par les principales pathologies vont continuer à croître plus vite que la population et plus vite que le vieillissement

Le recours accru à des infirmiers en ville permet d'éviter des hospitalisations.

C'est peut-être la preuve de l'efficacité du « virage ambulatoire », avance la CNAM. A l'inverse, les médicaments innovants peuvent faire déraper la facture à court terme.

Le recours aussi à l'augmentation de la CSG de 1,7% ne semble seulement qu'une petite entrée en matière ...

Et un système de santé à deux vitesses s'installe peu à peu.

Question :

Pourquoi ne pas s'attaquer tout d'abord aux causes de l'augmentation des pathologies dans notre vie quotidienne ? Pollution, OGN , pesticides, stress ...




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA CHINE DANS UNE NOUVELLE

TOURMENTE BOURSIERE

«QUAND LA CHINE VACILLE, LE MONDE TREMBLE ».

A TORT OU A RAISON ? 

POURQUOI LES MEDIAS OCCIDENTAUX S'ACHARNENT-ILS- SUR LE GEANT ASIATIQUE ?


Le poids croissant du secteur privé confirme l’orientation vers une économie de marché rendant le maintien d’un environnement économique stable impératif notamment en ce qui concerne les prix...En fait la bourse chinoise ne reflète guère l'économie  «  réelle » du pays.

Pourquoi parler de « krach » bousier de Shanghai dans les médias occidentaux ?

L’effondrement des marchés asiatiques des derniers jours d’août 2015 est qualifié par certains analystes de « krach ».
C'est juste techniquement puisqu'il s'agit, effectivement, d'une baisse soudaine et précipitée des actions (plus de 20 % en quelques jours) touchant une ou plusieurs places financières. La Bourse de Shanghai a perdu plus de 40% depuis mi-juin.

Les soubresauts de la bourse de Shanghai sont impressionnants: une chute de 30% en un mois qui n'est pas sans rappeler les krachs de 1929 ou 2008. Pas moins de 3500 milliards de dollars se sont évaporés.

Mais il faut néanmoins la mettre en perspective et se souvenir de la progression fulgurante des mois précédents. En effet, malgré cette correction, sur un an, l’indice de la bourse de Shanghai est quand même en progression de plus de 70% : il était à peine au-delà de 2000 points l'an dernier pour franchir la barre des 5000 points ce printemps. La hausse a donc été de 150% en moins d’un an, avant d’osciller entre 3373 et 4317 points en un mois. Rien d' inquiétant pour les économies occidentales!

Les autres places asiatiques se sont comportées à peu près normalement :Tokyo a rebondi par exemple de plus de 3% après six séances négatives alors que Hong Kong a terminé en baisse de 1,52. La répercussion le lundi sur les marchés européens et américains a été atténuée le lendemain. Le CAC 40 ayant notamment clôturé en hausse de 4,14 % !

Rien d' inquiétant finalement pour les économie occidentales !
Les crises d’angoisse dans bien des médias ne sont hélas pas bien rationnelles. Elles apportent leur nouveau lot de mauvaises nouvelles, de peurs théâtrales censées provoquer un effet de catharsis !

Qui est réellement concerné ?
Faut-il craindre un effet domino sur l’économie réelle ?

Les petits porteurs...chinois principalement le sont.

Les investisseurs institutionnels à la Bourse chinoise ont vocation à conserver leurs portefeuilles et n'ont donc pratiquement rien perdu.

Par contre de nombreux ménages chinois après avoir investi dans l’immobilier, se sont tournés ensuite vers la Bourse. Des petits joueurs ont «  acheté les yeux fermés en levier [un mécanisme permettant de jouer plus gros que la somme misée] et se sont fait liquider en panique à la moindre correction », explique brutalement Nicolas Chéron, stratégiste chez CMC Markets France.

Cette correction a eu lieu « après le plus que doublement de la valeur d’entreprises inscrites dans une conjoncture de moins en moins porteuse ». D’où les soubresauts de la bourse de Shanghai dernièrement puisqu'ils déterminent l’essentiel des mouvements de cours .
Mais ces petits porteurs( 15% de la classe moyenne) ont payé un très lourd tribut...
  Et qu'en est-il des pays occidentaux ?

L’économie française reste somme toute est épargnée

« Il faut rester vigilant pour les entreprises qui sont très exposées à la Chine », prévient Emmanuel Macron. On pense alors aux seuls domaines du luxe et de l’automobile...Mais la France et les autres pays occidentaux y gagnent pour leurs importations devenues moins chères. Alors la France n'a rien à craindre du géant chinois.

Le poids de la Chine est à relativiser pour les économies occidentales, comme le rappellent les économistes de Natixis et les raisons sont multiples :

- « On mesure le poids des économies dans le PIB mondial en parité de pouvoir d’achat (PPA) et, selon ce critère, la Chine est la première économie du monde.

Mais ce classement est un artifice. Il consiste à rapporter le PIB d’un pays au pouvoir d’achat intérieur. Comme le PIB contient des exportations, beaucoup pour un pays comme la Chine, et que le niveau de vie domestique dans les émergents est plus faible que dans la plupart des économies cibles de leurs exportations, le PIB PPA surestime le revenu produit par les émergents.

Mesurées en dollars courants, les richesses produites par les États-Unis (17 000 milliards de dollars) restent ainsi plus grandes que celles produites par la Chine (10 400 milliards de dollars).

Mesurée en PIB par habitant, la Chine reste donc derrière les pays développés. »

La France est peu dépendante de la Chine (6,5 % de ses exportations), l’Allemagne guère plus, à hauteur de 11%.

-Et surtout, nombreux sont les analystes à s'accorder sur le fait que la bourse de Shanghai ne reflète guère l'économie réelle de ce pays! En d'autre termes, de façon voilée, à nous signifier que les médias occidentaux font de la désinformation pour nous faire oublier notre sinistre situation économique...

En réalité, l’impact de la tourmente financière et du ralentissement de l’économie chinoise pour la France et les économies européennes ne devrait pas aller « au-delà de quelques dixièmes de points » de PIB, selon le ministre français de l'économie Emmanuel Macron.

Certes, de l'avis général, les assouplissements monétaires de la PBOC ne suffiront pas à l'activité économique, les investissements et la consommation.

On peut s'attendre à de fortes interventions supplémentaires du gouvernement chinois, notamment en termes de relance budgétaire et de dépenses publiques dans le prochains mois selon Bloomberg News.

Le «  krach » du « lundi noir » ne sonne donc pas le glas de l’économie chinoise non plus.


Si l'on peut craindre pour l'activité mondiale de la Chine, rassurons-nous.

La Chine compte pour plus de 13% de l'activité mondiale et reste à près de 8% de croissance. N'attaquons donc pas systématiquement le géant chinois à tort !

Après des décennies de croissance à deux chiffres, les analystes occidentaux doivent savoir que l'avenir de la Chine se fera par une hausse de l'activité plus modérée mais plus durable... soutenue par la consommation intérieure, plutôt que par les exportations.

La faute à qui ?

Essentiellement aux pays développés qui sont en grande récession , Europe et États-Unis en particulier, qui restreignent leurs importations devenues pourtant moins chères.

Et à quand une France à 8% de croissance alors qu'elle peine déjà à rester à 0% avant le grand plongeon dans l’abîme sans fond ? !




Joanne Courbet pour DayNewsWorld