REUNION D'URGENCE DES PAYS ANDINSFACE A LA CRISE SECURITAIRE ET LA TERREUREN EQUATEUR |
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Le 9 janvier, un nouveau seuil de terreur a été franchi en Équateur avec l'assaut en direct à la télévision publique TC par des hommes lourdement armés et encagoulés. Ces assaillants ont brièvement pris en otage journalistes et employés de la chaîne avant que les forces de l'ordre n'interviennent, libérant les otages et arrêtant 13 assaillants. Huit jours plus tard, le procureur anti-mafia Cesar Suarez, chargé de l'enquête sur cette attaque spectaculaire, a été assassiné en plein jour dans le centre de Guayaquil. Une tentative d’assaut dans un hôpital : 68 interpellations Face à cette escalade de violence, le président Daniel Noboa a décrété l'état d'urgence et qualifié le pays de "guerre intérieure" contre les gangs, les qualifiant de "terroristes". Plus de 20 000 militaires ont été déployés sur le terrain. Dimanche, de nouveaux incidents violents ont éclaté à Guayas, dans le sud-ouest. Saisie d’armes à feu et de drogue En parallèle, la police a effectué une saisie d'armes à feu et de drogue, mettant au jour un "centre de rééducation" clandestin où des membres présumés de l'organisation se dissimulaient, selon les informations fournies par les autorités. Ces centres illégaux ont fait l'objet de fermetures récentes de la part des autorités, principalement des établissements présentés comme des hôpitaux clandestins gérés par des gangs. Selon les autorités, ces structures ne sont pas équipées des dispositifs médicaux nécessaires pour assurer des soins adéquats aux patients. " Réseau andin de sécurité " Le 21 janvier, une réunion d'urgence s'est tenue à Lima, la capitale du Pérou, rassemblant les pays membres de la Communauté andine des Nations (CAN), pour discuter de la situation critique en Équateur. Le pays est actuellement miné par des violences liées au narcotrafic, générant un chaos et une crise sécuritaire sans précédent. Les pays voisins membres de la Communauté andine ont exprimé leur préoccupation face à cette détérioration rapide de la situation en Équateur. Ces nations, à savoir la Colombie, le Pérou, la Bolivie et l'Équateur, s'unissent pour définir des actions concertées contre la prolifération et l'expansion des gangs impliqués dans le trafic de drogue et le racket. Les ramifications internationales de ces groupes criminels ont mis en alerte les zones frontalières, nécessitant une réponse coordonnée. Une vingtaine de gangs font la loi L'expansion des gangs impliqués dans le trafic de drogue et le racket en Équateur a suscité une alerte aux frontières, incitant le Pérou et la Colombie à renforcer leurs contrôles, redoutant l'arrivée de criminels fuyant la répression grandissante en Équateur. Une vingtaine de gangs, agissant parfois depuis les prisons, exercent un contrôle préoccupant sur la situation. Dans un rapport publié en 2022, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) avait souligné le "contrôle interne important" exercé par le chef de Los Choneros sur la prison. Elle notait par ailleurs que ce dernier, ainsi que Junior Roldan, un autre dirigeant du gang tué l'année dernière en Colombie, bénéficiaient d'un "traitement différencié et préférentiel de la part des autorités". |
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Jenny Chase pour DayNewsWorld | |