COMMENT GERER LE DEFERLEMENT MIGRATOIIREA LAMPEDUSA ? |
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Confronté à un afflux massif de migrants, le maire de Lampedusa, Filippo Mannino, a déclaré l'état d'urgence sur l'île. Près du double comparé à 2022 L'afflux est considérable, avec environ 6 000 à 7 000 personnes arrivées sur l'île en l'espace de vingt-quatre heures, réparties sur 120 bateaux différents, selon diverses sources. La capacité du centre d'accueil de l'île, établie à 400 places, est largement dépassée De fait, des tensions ont éclaté. Alors que des centaines de migrants souhaitaient quitter les quais de l'île, la police a dû les charger dans une opération de maintien de l’ordre. Déjà, la situation a fait un mort : dans la nuit du mardi 12 au mercredi 13 septembre, une enfant de 5 mois est décédée après être tombée à l’eau. Cette opération planifiée ôte aux Européens le droit de décider qui s'installe sur leur sol. Tension au niveau européen De nouveau, la situation des routes migratoires crée une tension au niveau européen, alors que la réforme du pacte sur l’immigration et l’asile est toujours sur la table des négociations à Bruxelles. Mercredi 13 septembre, l’Allemagne a ainsi décidé de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, l’accueil volontaire de demandeurs d’asile (le « mécanisme volontaire de solidarité européen ») qui proviennent d’Italie. Cette décision, justifiée par la forte pression migratoire actuelle et les suspensions persistantes des transferts de "Dublin" par certains États membres, prend également une tournure politique, alors que l'extrême droite gagne du terrain en Allemagne en vue des prochaines élections européennes de 2024. En France le sujet est également à l'ordre du jour en cette rentrée. Alors que le projet de loi immigration devrait être présenté au Parlement français dans les prochaines semaines, selon une étude Odoxa Backbone consulting pour Le Figaro, 74 % des Français ont une « mauvaise opinion » de l’action du Gouvernement sur le sujet. Concernant les actions à appliquer sur l’immigration, les Français plébiscitent principalement les mesures plus répressives. Ainsi, 82 % des sondés se disent favorables à « l’inscription des étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées », devant la permission « au Parlement de se prononcer chaque année sur les quotas d’immigration » (81 %), et « fixer un délai maximal à l’administration pour accorder un rendez-vous en préfecture aux demandeurs d’asile » (81 %). Dispositif "No Way" ? Depuis l'île de Lampedusa en Italie, Marion Maréchal a vivement critiqué la politique migratoire, la qualifiant de " déraisonnable ", et a plaidé en faveur d'une approche responsable » en citant le modèle australien du célèbre " No Way ". Des affiches et des spots télévisés ont été diffusés dans les pays d'origine des migrants tels que l'Irak, l'Iran, l'Afghanistan et le Sri Lanka. Les pancartes martelaient le message clair : " Hors de question. Vous ne ferez pas de l'Australie votre maison ". Lampedusa signe cependant l'échec des solutions simplistes comme l'immigration zéro. |
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Garett Skyport pour DayNewsWorld | |