DES ELECTIONS LEGISLATIVES HORS NORMES EN INDE
|
A partir du 19 avril, près d'un milliard de personnes ont été appelées aux urnes, en Inde, pour les élections législatives. Un défi logistique pour le pays surnommé "la plus grande démocratie du monde". Au total, 968 millions d'Indiens sur les 1,4 milliard d'habitants, sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse, soit plus que la population totale des États-Unis, de l'UE et de la Russie réunis. Les bulletins de vote de tout le pays seront dépouillés le 4 juin. Les résultats sont généralement annoncés le même jour.
Plus de six semaines de scrutin
Le scrutin s'étalera donc sur 44 jours, soit plus de six semaines. Il a démarré le 19 avril et terminera le 1er juin, a annoncé la commission électorale indienne lors d'une conférence de presse le 16 mars. Tout au long de cette période, les électeurs seront appelés à voter par étapes, selon l'État ou le territoire où ils habitent. Au total, il y aura sept phases de vote : le 19 avril, le 26 avril, le 7 mai, le 13 mai, le 20 mai, le 25 mai et le 1er juin. Et pour ajouter en complexité, si certains des 29 Etats et sept territoires qui composent la fédération voteront en un jour, d'autres, notamment l'Uttar Pradesh, voteront en plusieurs.
Le même système électoral s'applique cependant partout : un scrutin uninominal à un tour. Chaque votant choisit un candidat parmi tous ceux qui lui sont proposés et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré élu.
Au total, 543 sièges de la Lok Sabha, la chambre basse du parlement indien, sont mis en jeu pour un mandat de cinq ans. À cela s'ajoutent deux sièges réservés à la communauté anglo-indienne, dont les membres sont nommés par le président indien.
Dans un pays longtemps dominé par le système des castes, 84 des 543 sièges sont réservés aux candidats des castes répertoriées - c'est-à-dire les dalits (ou Intouchables), afin d'assurer leur représentativité.
En revanche, si le gouvernement indien a fait adopter en septembre un projet de loi visant à réserver un tiers des sièges aux femmes, il faudra plusieurs années avant que cette mesure ne se concrétise. Actuellement, les députées ne représentent que 15 % du Parlement.
Une démocratie multipartite mais deux partis dominants
Démocratie multipartite, l'Inde compte environ 2 660 partis politiques enregistrés. C'est ainsi plus de 8 000 candidats qui vont tenter de briguer un mandat parlementaire sous les étiquettes de ces multiples groupes. En 2019, seuls 36 partis avaient réussi à envoyer au moins un représentant à la Lok Sabha.
Mais en réalité, deux partis dominent la vie politique indienne : le nationaliste BJP de Narendra Modi, et le Parti du Congrès, principal parti d'opposition longtemps mené par la famille de Nehru Gandhi. Il prône le "sécuralisme", c'est-à-dire à la bienveillance de l'État à l'égard de toutes les religions. Pour asseoir leur influence au Parlement, chacun est à la tête de coalitions. Le BJP est ainsi la principale composante de l'Alliance Démocratique Nationale, une formation classée à droite et au centre droit, et Le Congrès est pour sa part à la tête de l'Alliance Progressiste Unie, classée au centre gauche.
Le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi est presque assuré – face à une opposition à la peine – d'emporter ces élections étendues sur six semaines. Il est encore très populaire après deux mandats au cours desquels l'Inde a accru son influence diplomatique et son poids économique.En 2019, le BJP avait remporté une victoire écrasante avec 303 sièges et sa coalition, 353. Le parti du Congrès, lui, avait obtenu 52 sièges, et 91 avec ses alliés.
Si le Premier ministre Narendra Modi, 73 ans, remporte ce nouveau scrutin, il signera donc pour quinze ans à la tête de l'Inde. Or, après une décennie au pouvoir, il bénéficiait d'une opinion favorable de 80 %, selon une enquête Pew publiée l'an dernier.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
LES ETATS-UNIS A LA RESCOUSSE DE L'UKRAINE AVEC 61 MILLIARDS D'AIDE
|
Après de longues et laborieuses tractations, la Chambre américaine des représentants a adopté samedi 20 avril 2024 un énorme plan d’aide crucial pour l’Ukraine, soutenu par des élus des deux bords.
Elle était bloquée au Congrès américain depuis plusieurs mois, l’aide de 61 milliards de dollars, soit 57 milliards d’euros.
Après le vote favorable de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, le président américain, Joe Biden, peut compter sur le soutien du Sénat, où les démocrates sont majoritaires, pour, enfin, débloquer l’aide financière de 60,8 milliards de dollars (56 milliards d’euros) promise à l’Ukraine.
"Churchill ou Chamberlain"
Le locataire de la Maison-Blanche doit cette issue au revirement du speaker républicain du Congrès, Mike Johnson. Ce conservateur trumpiste, chrétien évangéliste, a considéré que la guerre en Ukraine ne pouvait donner lieu à un jeu de calculs politiques. Aussi, sans craindre d’affronter la colère d’une partie de son camp qui avait coûté la place à son prédécesseur, Mike Johnson avait invité les membres de la Chambre à " voter en conscience ", selon leur volonté. Le résultat a été sans équivoque. Le plan d’aide a été validé par 311 voix contre 112.
"Pour le dire franchement: je préfère envoyer des munitions à l'Ukraine qu'envoyer nos garçons se battre", a-t-il plaidé. Avant de mentionner, non sans une certaine émotion, le cas de son fils, qui s'apprête à entrer à l'Académie navale. "C'est un test grandeur nature pour moi, comme pour tant de familles américaines", a-t-il confié.
Le président Volodymyr Zelensky a rapidement félicité cette décision en assurant que cela "empêchera la guerre de se propager" et "sauvera des milliers et des milliers de vies". Le texte va arriver très rapidement au Sénat, où il devrait être adopté sans problème.
Une aide massive ...
Cette aide massive qu’attendaient avec impatience les Ukrainiens comprend majoritairement de l’assistance militaire et économique. Une partie de cette aide correspond en réalité à des achats sur le sol américain à des industriels américains pour l’armée américaine, qui va pouvoir reconstituer ses stocks et se défaire de matériel plus ancien.
Dans ce plan d’aide : 27 milliards de dollars financeront l’achat d’armes pour l’armée ukrainienne et la formation de troupes. 23 milliards seront utilisés pour racheter les armes et munitions des stocks américains envoyées à Kiev. La liste des équipements n’est pas encore connue.
Environ 10 milliards seront dédiés à de l’assistance économique pour les secteurs de l’énergie et des infrastructures. Cette aide non militaire est envoyée sous la forme d’un prêt .
Ce vote du Congrès américain autorise également le président Joe Biden à confisquer et à vendre des actifs russes afin qu’ils financent la reconstruction de l’Ukraine.
...Mais tardive
Cette aide arrive à point nommé pour les Ukrainiens en manque de munitions . Le directeur de la CIA affirmait que sans aide, l’Ukraine "pourrait perdre sur le champ de bataille d’ici fin 2024". Les Russes grignotent en effet du terrain, bénéficiant d’un rapport de force déséquilibré en termes de munitions. L’armée de Poutine tire cinq fois plus d’obus que celle de Kiev.
Il n’est pas certain cependant que cela suffira pour inverser le cours d’un conflit dans lequel la Russie a pris l’ascendant.. Les Russes étant également dans l’avancée dans certaines zones de la ligne de front.
Une victoire à la Pyrrhus de Joe Biden qui s’inscrit également dans une prise de conscience d’une partie des conservateurs d’une alliance de fait réunissant la Russie, la Chine et l’Iran, nouvel « axe du mal » qui sévit en Ukraine mais aussi au Moyen-Orient et jusqu’en Asie .
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
INDONESIE EN ALERTE RISQUE TSUNAMI APRES ERUPTION DU VOLCAN RUANG
|
Le volcan Ruang, situé sur une petite île du nord de l'Indonésie du même nom, a connu cinq éruptions depuis mardi. Confronté à un risque de tsunami et à la paralysie du trafic aérien, le pays est en alerte maximale et procède à l'évacuation de milliers de personnes.
Le volcan a projeté un nuage de cendres à plus d'un kilomètre de hauteur dans le ciel, ce qui pourrait «compromettre la sécurité des vols». L'aéroport international de Manado, pourtant situé à plus de 100 kilomètres de l'éruption, a donc été fermé mercredi soir pour 24h. Le cratère du volcan s'est embrasé et a craché de la lave durant la nuit de mercredi à jeudi et, ce matin, il dégageait encore une colonne de fumée.
Les autorités, qui ont relevé le niveau d'alerte au plus haut sur une échelle de quatre, ont annoncé l'évacuation de 11.000 personnes dans la zone la plus proche de Ruang. Cela concerne notamment l'île de Tagulandang, qui compte environ 20.000 habitants et sur laquelle plus de 800 personnes vivant sur l'île volcanique voisine avaient été déplacés après la première éruption. La consigne est de garder une distance d'au moins six kilomètres avec le volcan. Une prudence qui n'apaise pas toutes les craintes, puisque la menace d'un tsunami inquiète désormais les autorités.
Mercredi, le directeur de l'agence indonésienne de volcanologie, Hendra Gunawan, a expliqué que «les habitants de l'île de Tagulandang, en particulier ceux qui résident près de la plage, doivent être en alerte face au risque de projections de roches incandescentes, de nuages ardents et de tsunami provoqué par l'effondrement de la masse du volcan dans la mer».
En 2018, l'effondrement partiel du cratère du volcan Anak Krakatoa, situé entre les îles de Java et de Sumatra, avait déclenché un tsunami et entraîné la mort de 400 personnes.
|
|
|
|
Boby Dean pour DayNewsWorld |
|
COMPRENDRE LES DIVERGENCES ENTRE LES ETATS-UNIS ET ISRAEL APRES L'ATTAQUE IRANIENNE
|
Israël a promis «une riposte» à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient, déjà ébranlé par la guerre dans la bande de Gaza.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a une nouvelle fois prévenu mardi que «la moindre action» d’Israël contre «les intérêts de l’Iran» provoquerait «une réponse sévère, étendue et douloureuse» de son pays.
Ce développement suscite des inquiétudes quant à une possible détérioration de la situation, avec un risque significatif d'escalade régionale si Israël décide de riposter conformément aux souhaits du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Et le Premier ministre israélien a sollicité l'unité de la communauté internationale face à ce qu'il qualifie d'«agression iranienne menaçant la paix mondiale». Pourtant les États-Unis, qui ont joué un rôle actif dans la défense du territoire israélien attaqué pour la première fois depuis 1973 par une puissance étatique régionale, ont déclaré leur opposition à toute escalade ou guerre élargie avec l'Iran. Ils ont averti qu'ils ne participeraient pas à une action de représailles tout en affirmant leur soutien indéfectible à Israël.
Une évolutionde la position américaine ?
Ces nouvelles déclarations officielles semblent indiquer une évolution dans la position américaine à l’égard du conflit en cours.
En effet, depuis plusieurs semaines, les divergences s’accentuent entre l’administration américaine et le gouvernement de Nétanyahou. Le 25 mars dernier, les États-Unis se sont pour la première fois abstenus lors du vote, par le Conseil de sécurité des Nations unies, d’une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas ainsi que la libération de tous les otages. Une position commentée par le premier ministre israélien qui l’a qualifié de « net recul » nuisant aux efforts de guerre.
Plus récemment, lors d’un échange téléphonique, Joe Biden aurait menacé de conditionner l’aide à Israël à des mesures « tangibles » si Israël ne changeait pas sa façon de conduire la guerre à Gaza.
Comment expliquer cette évolution de la posture des États-Unis de Joe Biden ?
D'une part les pertes humaines et matérielles très élevées à Gaza provoquent une désapprobation croissante de l’opinion publique au sein même des pays occidentaux.
D'autre part, les objectifs militaires poursuivis par Israël suscitent de plus en plus d’interrogations et de réserves.
En effet parmi les buts de guerre israéliens, celui d’éradiquer le Hamas présenté comme une évidence indiscutable est jugé irréaliste par les alliés même d’Israël. Les responsables militaires à Washington considéreraient que l’objectif maximaliste posé par les Israéliens n’est pas atteignable en tant que tel.
En outre dans un contexte de campagne électorale américaine Joe Biden a tout à perdre à montrer dans ses discours un soutien inébranlable à Israël. Une partie de son électorat lui reproche le « deux poids, deux mesures » qui a également cimenté un discours politique anti-occidental.
Il est clair que la décision de l’administration Biden d’augmenter l’aide humanitaire tout en continuant à fournir le soutien financier et matériel nécessaire à l’effort de guerre crée une incompréhension et de la frustration pour une partie de l’opinion publique aux États-Unis notamment au sein du camp démocrate. Biden ne peut pas totalement l’ignorer et perdre une partie de son électorat. Les Etats-Unis restent toutefois les meilleurs alliés d'Israel depuis sa création.
|
|
|
|
Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
|
RETOUR SUR LE SALON DE L'AUTOMOBILE ANCIENNE D'AVIGNON 2024
UN VOYAGE DANS LE TEMPS AUTOMOBILE
|
Au cœur de la ville empreinte d'histoire qu'est Avignon, se déroule chaque année un événement qui ravive les souvenirs d'une époque où les voitures étaient de véritables bijoux mécaniques. Le Salon de l'Automobile Ancienne d'Avignon, un rendez-vous incontournable pour les passionnés d'automobile et les curieux avides de découvertes, a encore une fois brillé de mille feux cette année.
Malgré les défis logistiques rencontrés pour localiser l'acceuil, les visiteurs ont été récompensés par la richesse et la diversité de ce salon hors du commun. Des échanges incessants animaient les allées, mettant en lumière l'intérêt constant pour les pièces d'origine, témoins authentiques de l'histoire automobile.
Dans un contexte économique délicat, la présence affirmée tant des vendeurs que des acheteurs, grandes enseignes comme passionnés indépendants, témoigne de la vitalité de cet univers. L'esprit de partage et de passion était palpable, créant une atmosphère chaleureuse et conviviale tout au long de l'événement.
Les organisateurs ont su diviser habilement les différentes sections du salon, offrant aux visiteurs une expérience riche et variée. Des miniatures aux pièces détachées, chaque stand était une invitation à explorer les trésors de l'automobile ancienne, suscitant l'intérêt des connaisseurs comme des novices.
Les véhicules exposés, sélectionnés avec soin, formaient un véritable musée roulant, où les marques emblématiques se côtoyaient harmonieusement. De la prestigieuse Facel Vega à la mythique MG, en passant par les élégantes Jaguar et les robustes Panhard Levassor, chaque modèle racontait une histoire unique, témoignant du génie créatif de leurs concepteurs.
Les marques françaises étaient également à l'honneur, avec des représentants tels que Peugeot, Citroën et leur légendaire C4 et B14. Les amateurs de voitures britanniques ne furent pas en reste, avec une profusion de modèles Anglaises qui attiraient les regards admiratifs.
Le stand Renault, mettant en vedette les emblématiques R15 et R17 dans un état impeccable, ainsi que celui de Lancia, exhibant des modèles d'une élégance intemporelle, ont été des points forts de l'exposition.
Mais le Salon de l'Automobile Ancienne d'Avignon ne se limite pas à l'exposition de voitures. Des activités diverses ont rythmé l'événement, transportant les visiteurs dans l'ambiance rétro des années passées. Un groupe de chanteurs vintage et des danseuses des années 60 ont enflammé les scènes, créant un véritable buzz parmi les spectateurs émerveillés.
L'ambiance festive était également accompagnée par les mélodies envoûtantes d'un orgue de Barbarie, dont les notes résonnaient dans l'atmosphère chargée d'émotion. Installé dans un camion Renault Goélette d'une restauration remarquable, cet instrument itinérant incarnait à lui seul l'esprit de cet événement hors du commun.
Les applaudissements vont sans conteste à l'organisateur, Monsieur Camille Bourge, et son équipe, dont le dévouement et le talent ont permis de créer une expérience inoubliable pour tous les passionnés d'automobile ancienne. Le Salon de l'Automobile Ancienne d'Avignon demeure ainsi un véritable voyage dans le temps, où le passé se conjugue au présent avec élégance et passion.
|
|
|
|
Patrick Mourreau et Sandra Stac pour DayNewsWorld |
|
DES TARDIGRADES COLONISERAIENT-ILS LA LUNE ?
|
Le 22 février 2019, une sonde spatiale, c’est-à-dire sans équipage, était mise en orbite autour de la Lune avec comme objectif d’alunir. C’était une première car jamais un engin privé ne s’était posé sur le sol lunaire. De plus, la sonde transportait des tardigrades sous forme déshydratée et inactive, mais viable.
Tout se déroulait comme prévu quand soudain le 11 avril, la sonde connut un problème avec la propulsion en amorçant sa descente. La vitesse était trop grande pour être suffisamment ralentie de sorte qu’elle s’écrasa à plus de 3 000 km/h sur notre satellite
Que sont devenus les tardigrades après le crash ? Certains sont-ils toujours viables, ensevelis sous le régolithe, la poussière lunaire dont la profondeur varie de quelques mètres à quelques dizaines de mètres ?
Des animaux à l'épreuve de presque tout
Les tardigrades, ces minuscules créatures, occupent une place singulière dans le règne animal. Leur taille inférieure à un millimètre ne reflète en rien leur remarquable complexité. Dotés de deux yeux et d'une structure neuronale, ils arborent également un orifice buccal au bout d'une trompe rétractile, un intestin hébergeant un microbiote, et quatre paires de pattes dépourvues d'articulations mais pourvues de griffes acérées. Leur parenté avec les arthropodes, tels que les insectes et les arachnides, est indéniable, témoignant d'un passé évolutif commun. Bien que la plupart des tardigrades évoluent dans des milieux aquatiques, leur présence se fait sentir dans tous les environnements, y compris les plus inhospitaliers des zones urbaines. Ces êtres fascinent principalement en raison de leur incroyable capacité à résister à des conditions extrêmes, surpassant de loin celles rencontrées sur Terre ou sur la Lune. Ils peuvent suspendre leur métabolisme, perdant jusqu'à 95 % de leur eau corporelle sans dommage apparent. Certains produisent du tréhalose, un sucre antigel, tandis que d'autres synthétisent des protéines qui transforment les constituants cellulaires en une matrice vitreuse, procurant ainsi une protection vitale. La déshydratation entraîne une réduction spectaculaire de leur taille, parfois jusqu'à la moitié, les pattes disparaissant pour laisser place uniquement à des griffes. Dans cet état, nommé cryptobiose, ils attendent patiemment des conditions plus clémentes pour revenir à la vie. Cependant, les spécimens varient dans leur capacité à supporter cette dessiccation, et tous ne sont pas capables de se réanimer. Les tardigrades adultes peuvent survivre plusieurs minutes à des températures extrêmes, atteignant jusqu'à – 272 °C ou 150 °C, et résistent sur le long terme à des doses de rayons gamma allant jusqu'à 1 000 ou 4 400 Gray (Gy), selon l'espèce. Cette capacité de survie inégalée défie les limites de la biologie et continue d'étonner les scientifiques à ce jour.
Mais des difficultés...à survivre
Tout d’abord, il faut qu’ils aient survécu à l’impact. Des tests au laboratoire ont montré que des spécimens congelés de l’espèce Hypsibius dujardini étaient intacts après un choc à 2600 km/h sous vide sur du sable mais étaient mutilés au-delà de 3000 km/h.
Ils doivent ensuite résister à l’absence d’eau et supporter un froid de – 170 à -190 °C durant la nuit lunaire et une chaleur de 100 à 120 °C durant le jour. Un jour ou une nuit lunaire dure longtemps, soit un peu moins de 15 jours terrestres. Même la sonde n’était pas prévue pour résister à de telles amplitudes et devait cesser toute activité après seulement quelques jours terrestres.
Enfin, la surface de la Lune n’est pas protégée vis-à-vis des particules solaires et des rayons cosmiques, notamment gamma. Mais là les tardigrades seraient capables de résister. En effet, Robert Wimmer-Schweingruber, Professeur à l’Université de Kiel en Allemagne, et son équipe ont montré que les doses de rayons gamma frappant la surface lunaire étaient permanentes mais faibles par rapport aux doses citées précédemment. Selon lui, 10 années d’exposition aux rayons gamma correspondraient à une dose totale d’environ 1 Gy.
Quoi qu’il en soit, sans eau ni oxygène ni microalgues, les tardigrades ne pourront jamais se réactiver. Ainsi la colonisation de la Lune par ces animaux est impossible. Mais des spécimens sont sur le sol lunaire et leur présence pose des questions éthiques comme le souligne Matthew Silk écologue à l’université d’Édimbourg. Parmi ces questions, il en est une sur le plan scientifique.
A l’heure où l’exploration spatiale repart tous azimuts, contaminer d’autres planètes nous fera-t-il perdre la possibilité de chercher la vie extraterrestre ?
|
|
|
|
Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
|
DEUX MILLIARDS D'EUROS POUR LE SOUDAN EN PROIE A UNE GRAVE CRISE HUMANITAIRE
|
La communauté internationale, réunie lundi à Paris lors d’une conférence humanitaire pour le Soudan, a promis de fournir une aide de plus de 2 milliards d’euros, a annoncé le président français. Le pays est déchiré depuis un an par la guerre.
“Au total, nous pouvons annoncer que plus de 2 milliards d’euros seront mobilisés”, a déclaré le président français Emmanuel Macron. Il a précisé qu’avant la réunion de lundi, seuls 190 millions d’engagements avaient été enregistrés.
Sur les 2 milliards, les pays membres de l’Union européenne participeront à hauteur de 900 millions d’euros dont 110 millions par la France. La Suisse a mis à disposition 19 millions de francs pour le Soudan pour 2024.
La conférence s’est terminée sur une déclaration commune appelant “tous les acteurs étrangers” à cesser d’apporter leur soutien armé aux belligérants au Soudan.
Une guerre civile sanglante
Cela fait en effet un an que le Soudan est en proie à une guerre civile sanglante dans laquelle s’affrontent l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide, un groupe de paramilitaires. Les combats ont fait des dizaines de milliers de victimes et quelque six millions de personnes ont été déplacées, une majorité d’entre elles à l’intérieur du pays. Le Soudan est ainsi devenu l’une des plus grandes crises humanitaires dans le monde. Un an après le début de la guerre, un Soudanais sur deux a besoin d’aide humanitaire.
Des affrontements meurtriers ont éclaté samedi 15 avril 2023 au Soudan entre les Forces armées soudanaises dirigées par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, une milice paramilitaire dirigée par le général Hemetti..
"Pour l'Aïd, notre pays saigne: la destruction, la désolation et le bruit des balles ont pris le pas sur la joie", a déclaré le général Burhane aux 45 millions de Soudanais.
Ces violences ne sont pas une surprise. C’est l’aboutissement de plusieurs mois de tension entre les deux groupes et surtout leurs deux chefs. À l'origine de cette situation, une lutte de pouvoir entre les deux généraux les plus puissants du Soudan. D'un côté, le chef de l'armée, Abdel Fattah al-Burhan, qui dirige de facto le pays. De l'autre, son numéro deux, le général Mohamed Hamdane Daglo, surnommé « Hemetti », à la tête des Forces de soutien rapide (RSF, en anglais), une puissante force paramilitaire.
Pour comprendre cette rivalité, il faut remonter au 11 avril 2019. Ce jour-là, le dictateur Omar el-Béchir est renversé par un coup d’État militaire. Al Burhan et sa junte prennent le pouvoir. Hemetti est numéro deux du régime. Le Soudan se dirige vers un transfert du pouvoir aux civils, mais en octobre 2021, les militaires font un nouveau putsch. Al Burhan et Hemetti sont à la manœuvre pour faire échouer la transition démocratique.
Comment en est-on arrivé là ?
En octobre 2021, les deux généraux ont donc fait front commun pour évincer les civils avec lesquels ils partageaient le pouvoir depuis la chute du dictateur Omar el-Béchir en 2019.
« Un mariage de raison » pour le putsch, explique le chercheur Hamid Khalafallah. « Ils n’ont jamais eu de partenariat sincère mais des intérêts communs face aux civils ».
Et les brèches de l’union sacrée sont rapidement apparues au grand jour : Le chef des Forces de soutien rapide (FSR), Hemedti, a plusieurs fois dénoncé l’« échec » d’un putsch qui a réinstauré « l’ancien régime » de Béchir, selon lui. Puis le conflit s’est intensifié quand il a fallu signer les conditions d’intégration de ses hommes aux troupes régulières, dans le cadre de l’accord avec les civils qui devait relancer la transition démocratique.
Pour les experts, cet accord a ouvert la boîte de Pandore : en laissant les militaires négocier entre eux, « Hemedti est passé du statut de second à celui d’égal de Burhane », affirme Kholood Khair, qui a fondé le centre de recherche Confluence Advisory à Khartoum. Se sentant « plus autonome face à l’armée », Hemedti a vu une opportunité de réaliser « ses très grandes ambitions politiques », abonde Alan Boswell, en charge de la Corne de l’Afrique à l’International Crisis Group.
La question épineuse restait à régler : comment intégrer les Forces de soutien rapides de Hemetti au sein de l’armée régulière. Et puis qui pour contrôler les soldats ? Qui pour contrôler les armes ?
Autre pomme de discorde, la présence depuis le règne d'Omar el-Béchir de nombreux officiers islamistes dans l'armée soudanaise, que le général Hemedti souhaitaient purger. Depuis le coup d’État d’octobre 2021, le courant islamiste, qui bénéficiait déjà d’importants soutiens au sein de l’armée, s’est renforcé avec la bénédiction du général al-Burhan. C’était l’un des principaux points de crispation avec le général Hemedti.
Les deux généraux ont des positions opposées.
L'armée voulait une intégration très rapide, dans une échéance d’un ou deux ans. Le général Al-Burhan, soutenu par l’Égypte, et sous pression de certains cadres islamistes de l’armée, conditionnait la signature de l’accord à l’intégration des RSF dans les rangs de l’armée, sous son commandement.
Les RSF voulaient garder une autonomie jusqu'à une dizaine d'années. Hemetti refusait catégoriquement de laisser son rival commander ses hommes et acceptait de placer ses forces seulement sous l’autorité d’un chef d’État civil, et à condition que l’armée soit purgée de ses éléments islamistes. Cette réforme de la sécurité, enjeu central du transfert de pouvoir vers les civils, a donc mis le feu aux poudres.
Ancienne rivalité de puissance économique
Mais la rivalité entre les deux hommes est plus ancienne. Depuis des années, les Forces de soutien rapide du général Hemetti n’ont cessé de monter en puissance. Constituée de 80 à 120 000 hommes, bien équipés, bien entraînés, cette force en forme d’électron libre, qui ne répondait pas au pouvoir central, a suscité un mécontentement dans l’état-major de l’armée régulière. Avec l’envoi de mercenaires au Yémen et la manne financière de la contrebande d’or pour le compte des Émirats arabes unis, Hemetti est aussi devenu l’un des hommes les plus riches et puissants du pays.
La rivalité entre Al-Burhan et Hemetti est également personnelle. Les deux officiers se connaissent bien, ils ont tous les deux opéré au Darfour pendant la guerre civile dans les années 2000 puis durant la guerre du Yémen. Et ils sont en concurrence depuis plusieurs années pour récupérer un certain nombre de réseaux de ressources depuis la révolution de 2019.
Tout cela n’a fait qu’envenimer les choses au fil des mois. Avec une accélération durant les négociations politiques. Chaque camp a recruté massivement, notamment parmi la jeunesse du Darfour, la grande région de l’Ouest. Et les affrontements pouvaient éclater.
Un an après le début de la guerre, un Soudanais sur deux a besoin d’aide humanitaire. Le Soudan est ainsi devenu l’une des plus grandes crises humanitaires dans le monde.
|
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
CRUMBLE POIRE CHOCOLAT
|
Aujourd'hui, je vous propose une recette simple et super gourmande de crumble à la poire et au chocolat ! À la fois très facile et rapide à réaliser chez vous, elle vous garantira un succès indéniable auprès de tous les gourmands que vous inviterez à votre table.
Ingrédients :
8 poires
150 g de chocolat noir
20 g de beurre
1 c. à café de cannelle en poudre
Pour la pâte :
100 g de farine
80 g de sucre roux
80 g de beurre
Préparation :
Préparation 20 min
Cuisson 40 min
1 Avant de commencer à préparer ce crumble aux fruits et au chocolat, pensez à préchauffer le four th.7 (210°C). Ensuite, démarrez la recette avec la fameuse pâte à biscuit : mettez la farine, le beurre (en morceaux) et la cassonade (sucre roux ou vergeoise) dans un saladier, puis travaillez-les du bout des doigts jusqu'à l'obtention d’une pâte sableuse.
2 Poursuivez avec les poires : épluchez-les, tranchez-les en quartiers puis coupez la chair en petits dés, et faites revenir ces derniers à la poêle, quelques min à feu moyen, avec le beurre et la cannelle, tout en les remuant régulièrement. Et terminez par le chocolat : râpez-le au couteau ou avec une grosse râpe.
3 Pour dresser votre crumble, utilisez un plat à gratin de taille moyenne, ou 6 ramequins individuels. Disposez d'abord les poires dans le fond, puis parsemez-les de chocolat râpé et recouvrez le tout de pâte. Enfournez le tout, baissez le four th.6 (180°C), puis faites cuire environ 35 min, jusqu'à ce que la pâte à crumble soit bien dorée.
4 Laissez le crumble tiédir avant de le servir accompagné de crème bien froide, ou d'une boule de glace vanille.
Astuces
Pour gagner du temps, vous pouvez utiliser des poires au sirop, que vous n'aurez pas à cuire, mais juste à égoutter, à trancher en cubes, et à saupoudrer de cannelle.
Et si vous voulez apporter davantage de gout et de croquant à votre pâte à crumble, vous pouvez lui incorporer quelques spéculoos réduits en grosses miettes.
|
|
|
|
Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
|
ATTAQUE DE L'IRAN SUR ISRAEL VERS UN EMBRASEMENT REGIONAL ?
|
Pour la première fois, l’Iran a directement mené une attaque massive contre Israël dans la nuit du samedi 13 avril 2024 au dimanche 14 avril. Téhéran a déclaré que l’opération, baptisée "Promesse honnête", répondait à la frappe qui a détruit son consulat à Damas le 1er avril, qu’elle attribue à l’Etat hébreu Le consulat iranien à Damas le 1er avril 2024 a décapité le haut commandement de la force Al-Qods, la branche des gardiens de la révolution chargée des opérations extérieures, en Syrie et au Liban.
Dans le même temps, les alliés de l’Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant deux salves de roquettes en quelques heures sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.
L’armée israélienne a affirmé avoir " déjoué " l’attaque, en interceptant " 99 % des tirs " grâce à son système de défense et l’aide de ses alliés. Selon son porte-parole, trois cents projectiles ont été lancés contre l’Etat hébreu (cent soixante-dix drones, trente missiles de croisière et cent dix missiles balistiques), dont " quelques-uns seulement sont tombés sur le territoire israélien ", notamment dans la base aérienne de Nevatim, dans le Néguev. L’armée israélienne a pour l’instant signalé une seule blessée grave, une fillette de 7 ans, touchée à la tête par un éclat d’obus lancé pour intercepter un projectile iranien.
L’Iran a estimé, dimanche matin, que l’attaque menée dans la nuit contre Israël avait " atteint tous ses objectifs ", par la voix de son chef des forces armées. " Nous n’avons aucune intention de poursuivre cette opération, mais si le régime sioniste entreprend une action contre la République islamique d’Iran, que ce soit sur notre sol ou dans les centres nous appartenant en Syrie ou ailleurs, notre prochaine opération sera bien plus importante que celle-ci ", a prévenu le général Mohammad Bagheri.
Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a déclaré que les forces américaines avaient contribué à abattre " presque tous " les drones et missiles tirés par l’Iran sur Israël. Téhéran a " envoyé un message aux Etats-Unis avertissant que leurs bases ne seraient pas sûres s’ils coopéraient avec Is2raël pour les prochaines actions éventuelles [iraniennes] ".
Israël a annoncé avoir intercepté, avec l’aide des Etats-Unis et d’autres pays alliés dont la France et le Royaume-Uni, mais aussi la Jordanie et l’Arabie saoudite, la quasi-totalité des 350 drones et missiles lancés par l’Iran contre son territoire. L’opération défensive a été baptisée «Bouclier de fer».
La région en état d'alerte
La Jordanie et le Liban, voisins d'Israël, ont annoncé la fermeture de leur espace aérien, de même que l'Irak, frontalier de l'Iran. Egalement voisine d'Israël, l'Egypte a annoncé la mise en état d'alerte maximal de ses défenses aériennes et mis en garde contre un " risque d'expansion régionale du conflit ". L'Arabie Saoudite a pour sa part appelé toutes les parties à « la plus grande retenue »
Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies doit avoir lieu dimanche, à la demande d’Israël. Le chef de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres, a condamné dès samedi l’attaque iranienne contre l’Etat hébreu et dénoncé " une grave escalade ". C’est en effet la première fois depuis 1979 que le régime des mollahs mène une attaque directe contre son ennemi israélien. Cette attaque militaire aéroportée de l’Iran contre Israël, lancée dans la nuit de samedi à dimanche, pourrait transformer la crise de Gaza en une guerre à grande échelle au Moyen-Orient. “La guerre israélo-iranienne sort officiellement de l’ombre sans que l’on sache pour l’instant avec quelle intensité elle sera menée à visage découvert”, décrypte L’Orient-Le Jour.
Le risque d’embrasement régional "à son paroxysme" ?
pour Téhéran “L’attaque était une mesure défensive légitime suite à l’action israélienne à Damas et désormais ‘l’affaire peut-être considérée comme close’, a déclaré la mission iranienne auprès des Nations unies”. En lançant une opération massive, qui n'a pas fait de victime, contre le territoire israélien, Téhéran espère avoir rétabli sa dissuasion sans provoquer de riposte israélienne.
Pour Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne cette « attaque directe lancée depuis le sol iranien » est une « escalade dangereuse » . Le cabinet de guerre réuni autour de Benyamin Nétanyahou étudierait différentes options comme des frappes aériennes ou le lancement de drones sur l’Iran, éventuellement sur des bases militaires ou des installations nucléaires mais plus vraisemblablement sur le Hezbollah au Liban.
Il semble en tous cas acté que la riposte israélienne se fera après concertation avec les États-Unis, qui ont pour ce dimanche appelé à une réunion du G7.
Cette réunion des dirigeants du G7 devrait remettre la pression sur l'Iran qui continue à développer son programme nucléaire. |
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
CENSURE SUR LA MUSIQUE EN TCHECHENIE
|
Une nouvelle forme de censure : le régime autoritaire de Ramzan Kadyrov, en Tchétchénie, va interdire la musique qu’elle juge trop rapide ou trop lente, afin de coller à « la mentalité et le rythme musical » de cette république de Russie, a annoncé le ministre de la Culture Musa Dadayev. Le ministre de la Culture a déclaré la limitation de "toutes les compositions musicales, vocales et chorégraphiques à un tempo allant de 80 à 116 battements par minute (BPM)", rapporte l’agence de presse russe TASS. L’objectif ? Protéger la musique nationale et éliminer une "pollution" de l’Ouest pour sa population majoritairement musulmane : "il est inadmissible d’emprunter la culture musicale à d’autres peuples", a ajouté le ministre de la Culture.
Les nouvelles créations musicales tchétchènes doivent ainsi correspondre à " la mentalité et le rythme musical tchétchènes ", pour transmettre " au peuple et à nos enfants l’avenir de l’héritage culturel du peuple tchétchène ", a expliqué Musa Dadayev, cité par CNN. Les artistes ont jusqu’au 1er juin pour modifier les musiques qui ne correspondraient pas à ces nouveaux critères.
Retirer la décadence de l'Occident
Avec cette interdiction, la Tchétchénie vise entre autres, de nombreux styles de musique occidentaux allant de la pop à la techno. Une grande partie des communautés homosexuelles de Tchétchénie s'identifie aux styles des musiques électroniques, house, trance ou encore techno. Or, elles sont victimes de la pire des répressions depuis 2017. Une plainte pour "génocide" a même été déposée par des associations devant la Cour pénale internationale.
Ramzan Kadyrov, à la tête du parti depuis 2007, a utilisé son mandat pour étouffer toute forme de dissidence.
|
|
|
|
Emily Jackson pour DayNewsWorld |
|
DIGNITAS INFINITA LE VATICAN DEFINIT LA CONCEPTION DE LA DIGNITE HUMAINE
|
Dans un nouveau texte publié ce lundi 8 avril, le Vatican liste une quinzaine de "violations concrètes et graves" de la "dignité humaine", dont l'avortement, la GPA, l'euthanasie, tout en se dressant contre la criminalisation de l'homosexualité.
Baptisé "Dignitas infinita" ("Une infinie dignité"), ce document officiel d'une vingtaine de pages approuvé en mars par le pape François peut être lu comme une manière de colmater les divisions internes au sein de l'Église, après les critiques accusant le pape François de trahir la doctrine catholique, notamment sur les questions LGBT+.
On y retrouve les thèmes clés du pontificat de Jorge Bergoglio, comme la guerre, les droits des migrants, la pauvreté, l'écologie ou la justice sociale, associés entre autres aux questions bioéthiques ou liées aux violences numériques.
Une quinzaine de "violations concrètes et graves"
Fruit de cinq ans de travail, la déclaration publiée par le Dicastère pour la Doctrine de la foi, le puissant organe du Saint-Siège chargé du dogme, réaffirme la ligne traditionnelle de l'Église en listant une quinzaine de "violations concrètes et graves" de la dignité, notamment l'avortement et la gestation pour autrui (GPA).
Sur la fin de vie, l'Église redit sa ferme opposition à l'euthanasie et au suicide assisté alors qu'un projet de loi sur la fin de vie ouvrant le droit à une "aide à mourir" doit être présenté ce mercredi en Conseil des ministres en France.
Le Vatican dénonce également avec force la "théorie du genre", selon laquelle l'identité sexuelle serait déterminée par l'éducation et l'environnement, et non par des différences génétiques.
"Toute intervention de changement de sexe risque, en règle générale, de menacer la dignité unique qu'une personne a reçue dès le moment de la conception", affirme le texte en insistant sur "la nécessité de respecter l'ordre naturel".
Contre la criminalisation de l'homosexualité
Dans le même temps, l'Église se dresse contre la criminalisation de l'homosexualité - toujours en vigueur dont de nombreux pays, notamment en Afrique - et dénonce "le fait que, dans certains endroits, de nombreuses personnes soient emprisonnées, torturées, et même privées du bien de la vie uniquement en raison de leur orientation sexuelle".
" On parle peu de cette violation des droits humains [...] et il est douloureux que certains catholiques défendent ces lois injustes ", a déploré lors d'une conférence de presse le préfet du dicastère, le cardinal argentin Victor Manuel Fernandez, proche du pape et signataire du texte.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
TURQUIE UN CINGLANT REVERS POUR ERDOGAN LORS DES MUNICIPALES
|
Moins d’un an après sa réélection ,en mai 2023, à la tête de la Turquie contre un candidat désigné par six partis d’opposition, le président Recep Tayyip Erdogan a subi dimanche 31 mars, à la faveur d’élections municipales, le pire revers politique qui lui ait été infligé depuis son arrivée au pouvoir en 2002.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a concédé dimanche la victoire historique de l'opposition aux élections municipales, qui constituent selon lui un "tournant" pour son camp, au pouvoir depuis 2002. Le dépouillement de près de 99 % des urnes à l'échelle nationale confirme que l'opposition turque a infligé au parti AKP (islamo-conservateur) du chef de l'Etat sa pire débâcle électorale en deux décennies.
"Nous n'avons pas obtenu les résultats que nous souhaitions." Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a concédé "un tournant" pour son camp, dimanche 31 mars, après la victoire historique de l'opposition aux élections municipales.
Le premier parti d’opposition, le Parti républicain du peuple (CHP), une formation laïque, a devancé le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, en nombre de voix, totalisant 37,7 % des suffrages exprimés, contre 35,5 % pour l’AKP. Non seulement l’opposition conserve les mairies d’Istanbul et d’Ankara, mais elle s’est imposée dans un grand nombre d’autres villes et villages qu’elle n’avait pas réussi à conquérir jusque-là, y compris des bastions de l’AKP.
Pour nombre d'observateurs, le maire d'Istanbul, Ekrem Imamoglu, très populaire, dispose désormais d'un boulevard vers la présidentielle 2028. Le CHP, formation sociale-démocrate, a raflé de nombreuses autres mairies, comme à Bursa, une importante cité industrielle du nord-ouest du pays, qui était acquise à l'AKP depuis 2004. Outre Izmir, troisième ville du pays et fief du CHP dans l'Ouest, et Antalya, dans le Sud, le premier mouvement d'opposition a réalisé une percée spectaculaire en Anatolie. Il fait la course en tête dans des chefs-lieux de provinces longtemps tenus par l'AKP.
"Les électeurs ont choisi de changer le visage de la Turquie", s'est félicité le chef du CHP, Ozgür Ozel. "Ceux qui ont été ignorés ont envoyé un message clair à ceux qui dirigent ce pays", a abondé le maire CHP d'Ankara, Mansur Yavas.
Le parti pro-kurde DEM s'est, lui, assuré une confortable avance dans plusieurs grandes villes du Sud-Est à majorité kurde, dont Diyarbakir, la capitale informelle des Kurdes de Turquie.
Erdogan promet de "respecter la décision de la nation"
Depuis le siège de son parti à Ankara, devant une foule abattue et inhabituellement silencieuse, le président turc a promis de "respecter la décision de la nation". Résigné, il a évoqué les "quatre années de travail (...) à ne pas gaspiller" d'ici 2028, une manière d'écarter l'éventualité d'une élection anticipée qui lui permettrait de se représenter une nouvelle fois.
La très mauvaise situation économique du pays, l’inflation, dont le taux a atteint 80 % fin 2022 et se maintenait encore à 67 % en février, et la hausse du coût de la vie qui en a résulté expliquent en bonne partie le verdict des électeurs. Ces facteurs ont sans doute incité les électeurs mécontents de l’AKP à rester chez eux .
|
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
LA VETUSTE DES INFRASTRUCTURES AUX ETATS-UNIS L'EFFONDREMENT DU PONT DE BALTIMORE PERCUTE PAR UN CARGO
|
L’effondrement du pont de Baltimore pourrait coûter plusieurs milliards de dollars aux réassureurs, a déclaré jeudi Bruce Carnegie-Brown, le président du Lloyd’s of London, le marché d’assurance et de réassurance londonien. Le Dali, un porte-conteneurs battant pavillon singapourien, quittait le port de Baltimore dans le Maryland lorsqu’il a heurté la pile d’un pont. L’impact a entraîné la chute de la majeure partie du pont dans le fleuve Patapsco, bloquant les voies de navigation et forçant la fermeture pour une durée indéterminée du port de Baltimore, l’un des plus actifs de la côte est des États-Unis.
La plus grande perte d’assurance maritime
Cette "tragédie a la capacité de devenir la plus grande perte d’assurance maritime jamais enregistrée". Le précédent record revenait à la catastrophe du paquebot de croisière de luxe Costa Concordia en 2012. Selon les analystes de Morningstar DBRS, la tragédie pourrait entraîner jusqu’à 4 milliards de dollars (3,71 milliards d’euros) de réclamations d’assurance
Le Lloyd’s, qui compte plus de 50 sociétés membres, est active sur les marchés de l’assurance maritime et de l’assurance des biens. Elle a enregistré en 2022 des primes brutes de plus de 6 milliards de livres (7,01 milliards d’euros) en assurance et réassurance maritime, aérienne et de transport. L’Amérique du Nord est son plus grand marché. Bruce Carnegie-Brown a également ajouté que l’assureur avait mis de côté 1,6 milliard de livres de réserves au cours des deux dernières années pour les avions bloqués en Russie à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Plus tôt dans la journée, le Lloyd’s a fait état d’un bénéfice avant impôt de 10,7 milliards de livres pour 2023.
La vétusté des infrastructures américaines en question
Baptisé le "Dali", le bateau avait entamé un voyage de 27 jours, interrompu après une demi-heure. Il mesure quelque 300 mètres de long – l’équivalent de trois terrains de football – et 48 mètres de large, avec un tirant d’eau d’environ 14 mètres. Sa charge maximale est de 116 000 tonnes. Or le cargo a percuté une pile de la structure du Francis Scott Key Bridge de Baltimore, situé dans l’État du Maryland aux États-Unis long de 3 km, et a provoqué son effondrement. Celui-ci a été édifié en 1977 et n’a pas été spécialement conçu pour résister à ce type d’accident, alors que le chenal ne comportait pas de protections. Avec une travée principale de 400 mètres, c’était le deuxième plus long pont à treillis continu des Etats-Unis. L’accident, qui a fait six disparus, désormais présumés décédés, relance un débat ancien sur la vétusté des infrastructures américaines, en particulier celle des ponts, même si on voit mal comment n’importe quel ouvrage en acier aurait pu résister à un tel choc.
La collision entre le porte-conteneurs Dali et le plus grand pont de la métropole du Maryland met à l’arrêt un point d’accès majeur du commerce international sur la Côte est, carrefour stratégique pour les automobiles, le charbon et le sucre. |
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
L' HIVER FINI LA BEAUTE DU PRINTEMPS
|
Pour affronter cette saison et arriver à l'été radieuse quelques étapes sont essentielles.
Pendant l'hiver la peau s'est épaissie d’où vous devez chasser les toxines en douceur.
Déjà on va faire le nettoyage de printemps de l'intérieur.
1° Prendre chaque matin un verre d'eau chaud avec un jus de citron.
2° On va enlever ce voile du teint terne en faisant un nettoyage de peau qui va revitaliser vos cellules et votre circulation sanguine . Vous en avez un trait efficace ''Argile Pure Gel Nettoyant Purifiant De L'Oréal''. En le posant on essaye de se drainer manuellement. Sachez que votre kinésithérapeute peut aussi vous drainer le visage grâce à sa machine Cellule M6.Votre circulation va se remettre en forme.
3°.Pauser un masque hydratant vous en trouvez des très bien chez Marionnaud ou Sephora . Une autre solution est de se faire un masque maison: mélanger une moitié d'avocat très mûr avec une cuillère à café de miel. Laisser poser pendant 10 minutes.
4° Pour votre crème de jour utiliser un fluide léger anti uva( en pharmacie La Roche-Posay Anhelios )(la crème DayWear D'Estée Lauder) et petit secret y rajouter un peu d'autobronzant.
5° Le soir prendre des crèmes plus riches pour bien hydrater comme la traditionnel boite bleu Nivéa.
Enfin si vous voulez vraiment vraiment avoir un visage éclatant allez chez votre dermatologue et demandez -lui deux trois piqûres acide hyaluroniques au coin des lèvres des yeux puis si la fatigue se fait ressentir au front une piqûre de botox.
Il faut souffrir pour être belle.
|
|
|
|
Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
|
L'ETAT ISLAMIQUE AU KHORASSAN UN DANGER POUR LA RUSSIE ET L'EUROPE
|
Quelques jours seulement après le drame moscovite et d’un conseil de défense tenu dimanche soir pour la France rebascule dans le plan vigipirate urgence attentat. Ce lundi, le Président et le Premier ministre ont multiplié les annonces pour justifier la mesure et assurer leur détermination face à la menace djihadiste apparemment de retour en force. Deux éléments de contexte permettent de comprendre cette décision du gouvernement. L’arrivée des Jeux Olympiques fait d’abord peser une importante menace d’attentat djihadiste. Les menaces formulées contre des établissements scolaires de façon répétée depuis une semaine nous le rappellent aussi.
L’autre facteur reste évidemment l'attentat de Moscou qui révèle plus largement le regain d'activité chez Daesh au Khorassan (EI-K), que l’on pourrait aussi qualifier de Daesh en Afghanistan.
L’Etat islamique au Khorassan (EI-K)
L’EIK opère principalement dans la zone Afghanistan-Pakistan, mais est présent dans tout le « Khorassan » historique – une région qui s’étend sur des parties de l’Afghanistan et du Pakistan mais aussi de l’Iran et d’autres pays d’Asie centrale. L’État islamique du Khorasan, “EI-K” est considéré comme le “plus sanguinaire d’Afghanistan”, selon une note publiée en 2021 par l’Institut français des relations internationales (IFRI).
Créé en 2015, l’EIK vise à établir un « califat » – un système de gouvernance soumis à la plus stricte application de la charia et placé sous l’autorité de responsables religieux – dans cette région à cheval sur l’Asie du Sud et l’Asie centrale.
L’EIK partage l’idéologie de son organisation mère, le groupe État islamique, qui promeut une interprétation extrême de l’islam et considère les gouvernements laïques, ainsi que les populations civiles non musulmanes mais aussi les groupes et individus musulmans ne partageant pas sa vision de l’islam comme des cibles légitimes.
Après le retrait des États-Unis d’Afghanistan en 2021, les principaux objectifs de l’EIK ont été de remettre en cause la légitimité des talibans actuellement au pouvoir dans ce pays ravagé par la guerre, de s’affirmer comme le leader légitime de la communauté musulmane dans sa zone et d’apparaître comme le principal adversaire régional des régimes existants.
La Russie cible de l’EIK
La Russie est sa principale cible. “L’EI-K fait une fixation sur la Russie depuis deux ans, critiquant fréquemment le président Vladimir Poutine dans sa propagande”, déclare au média américain Colin P. Clarke, un analyste antiterroriste au Soufan Group, société de conseil en sécurité basée à New York. Le groupe terroriste considère que “le Kremlin a du sang musulman sur les mains” depuis les interventions russes en Afghanistan, en Tchétchénie et en Syrie.
En septembre 2022, le groupe terroriste avait revendiqué l’attentat suicide contre l’ambassade de Russie à Kaboul.
.De plus, les alliances de Moscou avec des régimes opposés au groupe État islamique, notamment la Syrie et l’Iran, ont fait de la Russie un adversaire majeur aux yeux de l’organisation terroriste et de ses affiliés. En particulier, la Russie est un allié clé du président syrien Bachar Al-Assad depuis le début de la guerre civile en Syrie en 2011, et lui fournit un soutien militaire pour lui permettre de combattre divers groupes qui cherchent à le renverser, y compris l’État islamique.
L'Europe également en ligne de mire
En frappant des cibles russes, l’EIK cherche en partie à dissuader la Russie de s’impliquer davantage au Moyen-Orient. Mais ces attentats font également une grande publicité à sa cause et visent à inspirer ses partisans dans le monde entier.
L’attaque de Moscou, qui fait suite à celle de janvier en Iran, suggère que l’EIK intensifie ses efforts pour exporter son combat idéologique directement sur les territoires de nations souveraines. Il s’agit d’une stratégie soigneusement calculée et susceptible de semer l’effroi dans de nombreuses capitales avec de « nouvelles actions projetées » de la Russie à l' Europe.
La menace de l’EI-K sur l’Europe est réelle. Des groupes djihadistes se sont recomposés en Afghanistan, certains d'ailleurs liés au califat en Syrie ou en Irak tombé en 2020, et rassemblent plusieurs tendances djihadistes qui, historiquement, ont toujours cherché à déstabiliser l'Asie centrale et l'Europe. On y retrouve notamment des groupes tadjiks qui se sont montrés très actifs ces dernières années, projetant des attentats sur le continent grâce à des réseaux proches tchétchènes ou ingouches.
Pas plus tard que mardi dernier en Allemagne, deux djihadistes afghans ont été arrêtés, soupçonnés de préparer un attentat au Parlement suédois. L’un d’eux serait membre de l’EI-K. Le groupe n’est donc pas moins dans le viseur des autorités occidentales.
Selon le spécialiste Hugo Micheron : " le djihadisme européen s'est structuré depuis 30 ans environ. [...] et si l'on veut comprendre, schématiquement, la façon dont a fonctionné le développement du djihadisme, il faut s'intéresser à un mouvement qui serait pendulaire, comme celui des marées, avec des périodes de marée basse, périodes de recomposition idéologique, et des périodes de marée haute. […]
La dernière, étant la période d'attentats entre 2014 et 2018, à peu près, quand Daech était très structuré et organisé en Syrie et en Irak, et avait des capacités logistiques pour projeter des réseaux de terroristes vers l'Europe ". La suivante semble arriver...
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
ATTENTAT ISLAMISTE A MOSCOU139 MORTS ET LE "EI.K"
|
La Russie compte ses morts. Vers 20h vendredi soir, une fusillade a eu lieu dans une salle de concert dans la banlieue de Moscou. L’attaque, qui a fait 115 morts à ce stade, a directement été revendiquée par la branche afghane de l’État islamique.
Ce samedi matin, le Kremlin a annoncé avoir arrêté 4 assaillants présumés, qu’ils accusent d’être “en contact avec l’Ukraine”. L'Ukraine a à nouveau démenti être lié à l'attaque qui a fait 115 morts à Moscou. Le bilan de l'attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) contre une salle de concert de la banlieue de Moscou vendredi s'est alourdi à 115 morts et devrait encore "augmenter", a annoncé samedi le Comité d'enquête russe.
Les enquêteurs avaient précédemment indiqué que les auteurs présumés de l'attaque ont utilisé "un liquide inflammable" pour mettre le feu à la salle de concert. Les enquêteurs indiquent avoir saisi des "armes automatiques" lors de cet assaut.
L’État islamique du Khorasan ?
On ne sait pas encore si les auteurs appartiennent au groupe terroriste de l’État islamique du Khorasan, “EI-K”, considéré comme le “plus sanguinaire d’Afghanistan”, selon une note publiée en 2021 par l’Institut français des relations internationales (IFRI). Le Khorasan signifie en persan “là d’où vient le soleil”. C’est le nom médiéval de l’Afghanistan, qui a l’époque comprenait une partie du Turkménistan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan.
La Russie est sa principale cible. “L’EI-K fait une fixation sur la Russie depuis deux ans, critiquant fréquemment le président Vladimir Poutine dans sa propagande”, déclare au média américain Colin P. Clarke, un analyste antiterroriste au Soufan Group, société de conseil en sécurité basée à New York. Le groupe terroriste considère que “le Kremlin a du sang musulman sur les mains” depuis les interventions russes en Afghanistan, en Tchétchénie et en Syrie.
En septembre 2022, le groupe terroriste avait revendiqué l’attentat suicide contre l’ambassade de Russie à Kaboul. Ils sont aussi à l’origine d’un attentat qui a fait 84 morts en Iran en janvier dernier.
Mardi dernier en Allemagne, deux djihadistes afghans présumés ont été arrêtés, soupçonnés de préparer un attentat au Parlement suédois. L’un d’eux serait membre de l’EI-K. Le groupe n’est donc pas moins dans le viseur des autorités occidentales. Les États-Unis avaient d’ailleurs prévenu la Russie d’un possible attentat.
Le Kremlin a quant à lui annoncé l'arrestation de onze personnes, dont les "quatre" assaillants. "Le directeur du FSB M. (Alexandre) Bortnikov, a informé M. Poutine de l'arrestation de 11 personnes, dont les quatre terroristes directement impliqués dans l'attentat", a indiqué la présidence aux agences de presse russes. Par ailleurs, selon des médias russes et le député Alexandre Khinstein, certains des suspects arrêtés seraient originaires du Tadjikistan. Les autorités de ce pays d’Asie Centrale ont affirmé n’avoir " pas reçu de confirmation des autorités russes concernant les fausses informations qui circulent actuellement sur l’implication de citoyens tadjiks " Un jour de deuil national, Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé que le dimanche 24 mars serait un jour de deuil national, dans un discours à la télévision retransmis au lendemain de l’attaque, qu’il a qualifiée d’« acte terroriste sanglant et barbare », qui a fait 115 morts près de Moscou, « des personnes pacifiques et innocentes, (…) parmi lesquels des enfants, des adolescents, de femmes ». « J’exprime mes plus sincères et profondes condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches », a-t-il dit.
Le dirigeant russe ne s’était pas encore exprimé publiquement sur l’attaque terroriste contre le Crocus City Hall – une immense salle de concert située à Krasnogorsk, en banlieue proche de Moscou –, la plus meurtrière dans le pays depuis une vingtaine d’années.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
COMMENT FAIRE TENIR
SON PARFUM TOUTE LA JOURNEE ?
|
Mais au fait, pourquoi certaines peaux ne retiennent pas le parfum et d’autres oui ?
Vous n'y avez peut-être jamais calculé mais la peau est vivante, elle respire, elle transpire, elle est même acide parfois.
C’est ce qui nous pousse à dire "ce parfum vous va mieux qu’à moi".
La senteur finale n’est pas la même que sur la bandelette de papier de la parfumerie ou sur ta meilleure amie.
Les plus chanceuses ont une peau qui fait durer le parfum alors que d’autres ont un épiderme qui ne le retient pas.
Comment sentir bon toute la journée ?
Votre peau ne retient pas le parfum ?
Parfumez-vous ailleurs sur le corps. Avez-vous remarqué à quel point les cheveux sentent le tabac froid un lendemain de soirée ?
C’est parce qu’ils absorbent et conservent parfaitement les odeurs.
Son conditionnement et sa composition lui permettent de tenir beaucoup plus longtemps sur la peau.
Un ou deux pschitt de parfum dans vos cheveux et vous voilà assurée de sentir bon toute la journée. Attention à ne pas utiliser de produits pour cheveux parfumés avant de vaporiser.
Méfiez-vous de ne pas vaporiser de parfum les vêtements clairs sous peine de les tâcher.
Et si vous passiez au parfum solide ?
Un parfum très concentré présenté sous la forme d’une cire.
Pour vous parfumer, réchauffez une noisette de produit dans vos mains et appliquez-le.
Le désavantage ?
Son prix souvent excessif.
|
|
Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
|
RITUEL BEAUTE
|
Le confinement nous permet de rajeunir. Et oui merci le télétravail !
Bon nous grossissons un peu certes car notre meilleure amie est le réfrigérateur et les placards à gâteaux.
Mais pas de panique les cliniques chirurgicales sont restées ouvertes.
D’où une petite liposuccion par là par ici et le tour est joué. Vous pouvez aussi vous faire faire un lifting ou vous faire opérer les paupières.
Plus simple des petites piqures au front du botox ou de l'acide hyaluronique.
Mais sinon voici la nouvelle lubie pour enlever vos rides voici the secret.
Ce rituel est à faire au moins pendant un mois soit le matin soit le soir ou quand vous en avez le courage.
En premier avec un coton imbibé d'huile d'olive se démaquiller. Puis se rincer à l'eau chaude le visage le sécher,enfin se démaquiller avec de l'eau micélaire.
Puis de nouveau rincer son visage à l'eau glacée.Puis sérum crème de jour et crème nuit et le rituel est fini.
Avec ces gestes votre visage va être plus lisse et vous allez gagner cinq ans .
Direction salle de bain je vais commencer mon rituel.
|
|
|
|
Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
|
KATE MIDDLETON ATTEINTE D'UN CANCER
|
Kate Middleton sort du silence. Des rumeurs concernant son état de santé circulaient depuis plusieurs mois. La princesse de Galles s'est donc exprimée ce vendredi 22 mars 2024, après avoir renoncé à tous ses engagements depuis son opération mi-janvier. "Ça a été des mois très durs pour toute notre famille", commence la princesse dans une vidéo publiée sur Instagram.
"En janvier, j'ai subi une importante opération chirurgicale de l'abdomen à Londres. À cette époque, on pensait que mes lésions étaient non cancéreuses. L'intervention s'est bien passée, mais lors des tests qui ont suivi cette opération, on a découvert un cancer", annonce-t-elle solennellement, précisant qu'une chimiothérapie préventive lui a été conseillée par son équipe médicale.
"Nous faisons tout, William et moi, pour affronter la nouvelle de la meilleure manière possible pour notre jeune famille", poursuit-elle, ajoutant avoir pris le temps d'expliquer ce qu'elle traversait à ses enfants, George, Louis et Charlotte. "Cela prend du temps de me remettre de cette énorme chirurgie, mais le plus important, c'est de tout expliquer aux enfants, d'une manière appropriée à leur âge, et de les rassurer", abonde-t-elle.
"Comme je le leur ai dit, je vais bien, et je suis plus forte chaque jour […]. Avoir William à mes côtés est une grande source de soutien", tient-elle à rassurer.
Les rumeurs sur l'état de santé se multipliaient depuis le 16 janvier 2024 après l'hospitalisation de la princesse de Galles pour une opération abdominale programmée. Kate Middleton était sortie de la London Clinic une dizaine de jours plus tard, le 29 janvier, pour poursuivre une longue convalescence à Windsor.
Le Premier ministre britannique Rishi Sunak a souhaité à la princesse un rétablissement "complet et rapide", disant dans un communiqué avoir "hâte de la voir de retour quand elle sera prête".
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
COMMENT FINANCER UNE INDUSTRIE DE LA DEFENSE EUROPEENNE ?
|
Les hauts responsables européens, qui se réunissent à Bruxelles le jeudi 21 mars 2024 lors d'un Conseil européen, vont discuter des moyens de financer l'industrie de la défense européenne afin de répondre aux besoins de l'Ukraine et de renforcer l'autonomie stratégique du continent. L'idée, selon le président du Conseil européen Charles Michel, est de mettre l'économie européenne "sur le pied de guerre". Trouver 100 milliards d'euros Les chefs d'État et de gouvernement se réunissant jeudi pour le premier jour de leur sommet sont unanimes sur le principe : des ressources supplémentaires doivent être allouées à l'industrie de la défense. Le Programme européen pour l'Industrie de la Défense (EDIP) est considéré comme un point de départ approprié dans cette optique. Cependant, le financement actuel de l'EDIP est estimé à seulement 1,5 milliard d'euros, ce qui est jugé insuffisant par certains. Selon le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, ainsi que l'Estonie, l'Union européenne aurait besoin d'environ 100 milliards d'euros pour avoir un impact significatif. Le Premier ministre finlandais Petteri Orpo, connu pour son orthodoxie budgétaire, a souligné la nécessité de financer la défense pour renforcer l'industrie européenne et soutenir l'Ukraine.
Les discussions portent sur la recherche de nouvelles sources de financement en dehors du budget de l'UE, avec l'exploration de solutions innovantes, comme un emprunt européen sur les marchés financiers, l'incitation des grandes banques à financer la production de défense, ou encore l'utilisation des actifs russes gelés en Europe. L'implication accrue de la Banque européenne d'investissement (BEI) dans le secteur de la défense gagne également en popularité. Quelles sources de financement ?
Actuellement, la Banque peut uniquement financer des équipements et produits à double usage — applicables autant dans le civil que le militaire — dont la majorité des revenus provient du secteur civil et non du secteur militaire. Et si 14 dirigeants ont demandé que la Banque aille au-delà de son mandat actuel, tous les États membres de l’UE ne partagent pas ce point de vue.La Banque européenne d’investissement pourrait étendre ses critères de prêt à la défense La BEI pourrait commencer à assouplir ses critères de prêt dès jeudi, si elle reçoit le feu vert final de la part des 27 États membres pour débloquer davantage d’investissements directs dans la défense. Certains États membres envisagent d'utiliser les bénéfices des actifs russes gelés pour soutenir la défense ukrainienne, conformément au programme EDIP, et possiblement pour fournir une assistance militaire directe à l'Ukraine, comme le propose la Commission européenne.L'UE a bloqué au début de la guerre environ 210 milliards d'euros d'avoirs de la Banque centrale russe. Les intérêts de ces produits permettraient d'apporter une aide financière à l'Ukraine de 3 milliards d'euros par an. L'idée d'émettre des eurobonds pour un financement commun rencontre des résistances, notamment de la part d'États membres prudents sur le plan budgétaire, tels que l'Allemagne, le Danemark, la Suède et d'autres. Ils soulignent les incertitudes juridiques et préfèrent exploiter les instruments financiers déjà existants, tels que la BEI ou le budget de l'UE. Le Premier ministre finlandais s’est donc montré tout à fait prudent : « Nous devons trouver des moyens d’utiliser les instruments dont nous disposons déjà, comme la BEI ou le budget de l’UE », a déclaré M. Orpo, après avoir affirmé que « nous n’avons pas encore décidé de l’utilisation des euro-obligations ». Les discussions sur le financement de la sécurité englobent non seulement la défense mais aussi d'autres aspects de la sécurité du continent, avec une volonté de renforcer la préparation et la réponse aux crises à l'échelle de l'UE.
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
LA FINLANDE PAYS DU BONHEUR PAR EXCELLENCE
|
La Finlande maintient sa position de leader en termes de bonheur mondial, ce titre étant solidifié pour la septième année consécutive, d'après un rapport publié par l’ONU ce mercredi . Les pays nordiques dominent les dix premières places du classement, avec le Danemark, l’Islande et la Suède suivant de près la Finlande, tandis que la France se classe en 27e position.
En revanche, l’Afghanistan, en proie à une crise humanitaire depuis le retour des talibans en 2020, occupe la dernière place parmi les 143 pays évalués. Pour la première fois en plus de 10 ans, les États-Unis et l’Allemagne ne figurent pas dans les 20 nations les plus heureuses, se classant respectivement 23e et 24e. Le Costa Rica et le Koweit font leur entrée dans le top-20, se positionnant en douzième et treizième place. Aucun des pays les plus peuplés au monde ne se retrouve parmi les vingt premiers du classement. Selon le rapport, seuls les Pays-Bas et l’Australie parmi les dix premiers, ainsi que le Canada et le Royaume-Uni parmi les vingt premiers, comptent plus de 15 ou 30 millions d’habitants respectivement. Les plus forts reculs dans l’indice de bonheur depuis la période 2006-10 concernent l’Afghanistan, le Liban et la Jordanie tandis que la Serbie, la Bulgarie et la Lettonie affichent les plus fortes progressions.
Quels sont les six facteurs clés ?
Le Rapport mondial sur le bonheur, publié chaque année depuis 2012 par le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations unies, est basé sur une évaluation du bonheur des individus ainsi que sur des données économiques et sociales. Six facteurs clés sont pris en compte : le soutien social, le revenu, la santé, la liberté, la générosité et l’absence de corruption.
Selon Jennifer De Paola, chercheuse spécialisée dans le sujet à l’Université d’Helsinki, la proximité avec la nature et un bon équilibre entre travail et vie personnelle sont des éléments cruciaux pour la satisfaction des Finlandais. De plus, la confiance dans les institutions, la faible corruption et l’accès gratuit aux soins et à l’éducation sont également des facteurs déterminants pour le bonheur dans ce pays.
Le rapport annuel souligne également un niveau de bonheur plus élevé chez les jeunes générations que chez les plus âgées dans la plupart des régions, bien que des exceptions existent. Par exemple, l'indice de bonheur a fortement diminué chez les moins de 30 ans en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande depuis 2006-2010, et est désormais inférieur à celui des générations plus âgées dans ces régions. En revanche, il a progressé dans toutes les tranches d'âge en Europe de l’Est sur la même période.
L’écart entre les générations s'est accru partout dans le monde, à l’exception de l’Europe, ce qui préoccupe les auteurs du rapport. |
|
|
|
Boby Dean pour DayNewsWorld |
|
PRESIDENTIELLE VLADIMIR POUTINE PLEBISCITE POUR UN CINQUIEME MANDAT
|
Vladimir Poutine, le maître du Kremlin, au pouvoir depuis près d’un quart de siècle, a été réélu à la présidentielle dimanche avec plus de 87 % des suffrages.Des résultats dignes d’un plébiscite.
Un record pour celui qui avait toujours recueilli entre 64 et 68% des suffrages aux scrutins précédents.
Les autorités russes n’ont pas laissé de place aux contradicteurs du pouvoir : les trois autres candidats sélectionnés étaient tous dans la ligne du Kremlin, qu’il s’agisse de l’Ukraine ou de la répression qui a culminé avec la mort d’Alexeï Navalny dans une prison de l’Arctique en février.
Au préalable, le pouvoir avait martelé que le peuple russe devait être "uni" derrière son leader, présentant le conflit ukrainien comme ourdi par les Occidentaux pour détruire la Russie. L'assaut de l'Ukraine, déclenché par le maître du Kremlin en février 2022 , était quant à lui en toile de fond du vote, d'autant que les attaques sur le territoire russe se sont multipliées cette semaine. S'adressant aux Russes en fin de soirée, Vladimir Poutine a remercié ceux qui sont allés voter et qui ont permis de créer les conditions d'une "consolidation politique interne". "Je tiens à vous remercier tous, ainsi que tous les citoyens du pays, pour votre soutien et votre confiance", a-t-il lancé devant son équipe de campagne, avant de promettre que la Russie tiendra tête à tous ses adversaires.
"Peu importe qui veut nous intimider ou à quel point, peu importe qui veut nous écraser ou à quel point, notre volonté ou notre conscience. Personne n'a jamais réussi à faire quelque chose de semblable dans l'histoire. Cela n'a pas fonctionné aujourd'hui et ne fonctionnera pas à l'avenir", a lancé le président, âgé de 71 ans.
De quoi, selon Vladimir Poutine, créer les conditions d’une « consolidation politique interne », deux ans après le début de l’assaut contre l’Ukraine et de l’adoption de sanctions sans précédent par les Occidentaux.
Dans son discours, Vladimir Poutine, qui pourra se représenter après ce nouveau mandat pour se maintenir potentiellement au pouvoir jusqu’en 2036, est revenu sur la guerre en Ukraine en saluant les soldats combattants qui « risquent leur vie » pour « protéger les territoires historiques de la Russie ». Il a estimé que les forces russes, à l’offensive depuis la prise d’Avdiivka mi-février face à une armée ukrainienne en manque d’hommes et de munitions, avaient « entièrement l’initiative » sur le front.
Le chef du Kremlin s’en est aussi pris à l’OTAN et plus précisément à la France dans une conférence de presse ayant suivi l’élection, laissant planer la possibilité d’un élargissement de la guerre. « Il est clair pour tout le monde que ce conflit entre la Russie et l’Otan ne sera qu’un pas vers une troisième guerre mondiale à grande échelle. Je ne pense pas que cela intéresse qui que ce soit », a-t-il lancé, déclarant que des « militaires de l’Otan sont présents en Ukraine, nous le savons (…) ils se font tuer et en grand nombre ».
Après des déclarations du président de la République Emmanuel Macron, ouvrant la voie à l’envoi possible de troupes en Ukraine, Vladimir Poutine a adressé un message à la France « qui ne fait qu’aggraver le conflit ». Il souhaite « qu’elle fasse plutôt quelque chose pour trouver des solutions pacifiques. La France pourrait jouer ce rôle, tout n’est pas encore perdu. »
|
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
EN HAITI, THEATRE DE VIOLENCE ENTRE GANGS, UN PONT AERIEN POUR L'AIDE HUMANITAIRE EST MIS EN PLACE
|
Les Nations unies vont mettre en place un "pont aérien" entre Haïti et la République dominicaine voisine pour permettre "la fluidité de l'aide humanitaire" vers le pays en crise, a annoncé la mission de l'ONU en Haïti sur X, mercredi 13 mars.
La mission des Nations unies a également spécifié qu'une fraction du personnel serait temporairement réinstallée "à l'extérieur" du territoire, tandis que l'arrivée d'autres membres du personnel "de crise" était attendue. Cette décision n'est pas unique : l'Union européenne a annoncé lundi avoir évacué tout son personnel d'Haïti. Le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a également déclaré que "les personnels non essentiels" de la France avaient été évacués de la capitale Port-au-Prince mardi matin.
De plus, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a exprimé mercredi l'espoir que le nouveau conseil de transition haïtien puisse être constitué "dans les jours à venir", ce qui permettrait le déploiement d'une force de sécurité dans le pays en proie aux gangs.
Un pays en proie aux gangs En effet, depuis la fin du mois de février, la capitale Port-au-Prince est le théâtre de violences. Des milices prennent pour cibles des sites stratégiques tels que le palais présidentiel, des commissariats et des prisons. Les administrations et les écoles de la capitale haïtienne sont fermées en raison des affrontements entre les forces de l'ordre et les bandes armées, qui ont connu une recrudescence pendant le week-end du 9 mars. Des milices ont assailli des hôpitaux, obligeant les équipes médicales à fuir avec les patients - y compris des nouveau-nés - selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Depuis le 29 février, plus de 160 000 civils ont été déplacés dans la région de Port-au-Prince. Yanick Lahens, lauréate du prix Femina 2014 pour son roman "Bain de Lune", n'a "jamais connu une telle violence" dans son pays, qui traverse une crise politique et sécuritaire aiguë.
Le départ d'Ariel Henry, le Premier ministre, constituait l'une des priorités majeures des factions armées. En l'absence de président et de Parlement - le dernier chef d'État, Jovenel Moïse, ayant été assassiné en 2021 - Haïti n'a pas organisé d'élections depuis 2016. Ariel Henry, accusé par le parquet de Port-au-Prince du meurtre de Jovenel Moïse, aurait dû quitter ses fonctions au début du mois de février. Le 28 février, il avait consenti à "partager le pouvoir" avec l'opposition, dans le cadre d'un accord stipulant des élections dans un délai d'un an. Cependant, cette concession n'a pas été jugée suffisante : Jimmy Chérizier, un chef de gang influent surnommé "Barbecue", avait proféré des menaces le mardi 5 mars, évoquant une "guerre civile conduisant à un génocide" si Ariel Henry demeurait au pouvoir.
Finalement, le chef du gouvernement haïtien, qui était bloqué sur le territoire américain de Porto Rico, a cédé à la pression exercée par les partenaires régionaux. Son départ a été annoncé lors d'une réunion d'urgence rassemblant les membres de la Caricom et des représentants de l'ONU en Jamaïque. "Le gouvernement que je dirige ne peut rester indifférent à cette situation. Comme je l'ai toujours affirmé, aucun sacrifice n'est trop grand pour notre patrie, Haïti", a déclaré Ariel Henry.
Un accord de gouvernance transitoire Après l'annonce de la démission d'Ariel Henry, le président du Guyana et de la Caricom, Mohamed Irfaan Ali, s'est dit "heureux" d'annoncer "un accord de gouvernance transitoire ouvrant la voie à une transition pacifique du pouvoir". Ce dénouement doit déboucher selon lui sur "un plan d'action à court terme en matière de sécurité" et "des élections libres et équitables".
Selon l'écrivaine haïtienne Yanick Lahens,les gangs "ont des commanditaires nationaux et surtout internationaux". En effet, de par sa position géographique, Haïti est un lieu de passage idéal pour tous les trafics. "Moins les institutions fonctionnent, plus ça fait l'affaire de ces personnes-là", avance-t-elle. Elle dénonce aussi "une collusion entre une partie de la classe politique" et les gangs.
Il reste toutefois de "l'espoir", selon elle qui se trouve "en dehors de Port-au-Prince, qui est un monstre qui dévore et cache le reste du pays". Il y a "un autre pays dans lequel il y a très peu de policiers" voire "pas de policiers du tout, et où les choses fonctionnent". |
|
|
|
Carl Delsey pour DayNewsWorld |
|
PORTUGAL UNE FULGURANTE PERCEE DE L'EXTREME-DROITE
|
Récemment ont eu lieu, au Portugal, des élections législatives anticipées qui ont vu Chega ! (« Assez ! », CH) améliorer considérablement ses résultats en obtenant pas moins de 18,06 % des voix, ce qui a quadruplé le nombre de ses députés au Parlement, passant ainsi de 12 à 48. Depuis ce10 mars 2024 CH représente donc la troisième force politique au Portugal, se positionnant derrière les deux principaux partis de centre droit (79 sièges) et de centre gauche (77).
Depuis sa fondation le 19 avril 2019, le parti Chega ! continue de progresser : il a obtenu son premier siège au Parlement avec son leader André Ventura lors des élections législatives d'octobre 2019 ; puis 2 sièges à l'Assemblée législative de la Région autonome des Açores en octobre 2020 ; et enfin, 12 sièges au Parlement national lors des élections législatives de 2022, avec près de 7,38 % des voix. Un salazarisme décomplexé ? André Ventura présentait sa formation politique en 2019 comme un groupe de personnes ordinaires, non une élite, des individus qui subissent les conséquences du système actuel. Il affirme que l'objectif de Chega n'est pas de restaurer le salazarisme, mais plutôt de s'inscrire dans la tendance populiste de droite qui, depuis plusieurs années, profite à de nombreuses formations politiques en Europe. À propos de Salazar, il a déclaré : « La plupart du temps, Salazar n’a pas résolu les problèmes du pays et nous a fait prendre beaucoup de retard à maints égards. Il ne nous a pas permis d’avoir le développement que nous aurions pu avoir, surtout après la Seconde Guerre mondiale. » Il ajoute : « Pas besoin d’un Salazar à chaque coin de rue, il faut un André Ventura à chaque coin de rue. » Et pourtant il existe une certaine similarité entre André Ventura (né en 1983) et António de Oliveira Salazar (1889-1975), qui a dirigé le Portugal d'une main de fer de 1932 à 1968.Dans une vision du monde formulée dans le slogan « Dieu, patrie, famille », Ventura ajoute le mot « travail ». En outre Ventura cherche à séduire une partie de l'électorat nostalgique de l'État nouveau. Chaque fois qu'il le peut, il présente le 25 avril 1974, jour de la Révolution des Œillets dont le cinquantième anniversaire approche, comme l'origine des problèmes de la société portugaise. Lors d'un de ses discours au Parlement en 2022, il défend les forces de sécurité, qu'il estime déconsidérées et réduites au silence depuis cette date, et les qualifie de « héros ». Il se présente également comme défenseur du peuple, souhaitant restaurer sa « dignité » ; il envisage notamment de mettre en avant les travailleurs nationaux et encourage le retour des jeunes expatriés. Certains analystes soulignent que bien que Ventura ne soit pas strictement "salazariste", il n'hésite pas à invoquer les principes du salazarisme. En effet, il adopte les fondements idéologiques de l'État nouveau : mettant en avant la famille comme socle de la société et affichant publiquement sa foi catholique dès 2020 - un autre aspect clé du salazarisme - en se montrant à l'église aux côtés de son épouse Dina. Après son ascension au Portugal, des ambitions européennes se dessinent-t-elles pour Chega ?
Des ambitions européennes Le parti Chega embrasse les thèmes de l'immigration et de l'insécurité, des sujets centraux dans les programmes de plusieurs de ses alliés européens. Dès 2020, la formation portugaise a rejoint au Parlement européen le groupe Identité et Démocratie (ID), où siègent notamment la Lega italienne, le Rassemblement national français et l'AfD allemande. Chega aspire à jouer le rôle d'un "pont" pour l'union des droites, visant à long terme à rassembler tous les patriotes au sein d'un même groupe. Ventura concentre ses critiques sur l'immigration musulmane et sur ce qu'il appelle "l'idéologie du genre", bien qu'il les adapte à la situation portugaise. Le Portugal connaît dernièrement une forte immigration (121 000 immigrants en 2022, 118 000 en 2023) ; un tiers des nouveaux arrivants proviennent du Brésil mais la plupart des autres arrivent d’autres pays hors UE, notamment d’Inde..
Ventura s'est positionné en faveur d'un contrôle plus strict de l'immigration, proposant de créer un délit de "séjour illégal sur le sol portugais" et d'imposer des quotas annuels d'entrée d'étrangers en fonction de leurs qualifications et des besoins du marché portugais.
Reste à savoir si le chef de file de la droite, Luis Montenegro, qui a remporté les législatives, devra travailler avec Chega pour gouverner.
|
|
|
|
Larry Ricky pour DayNewsWorld |
|
CHINE UNE HAUSSE DU BUDGET MILITAIRE CONTINUE DANS UN CONTEXTE GEOPOLITIQUE HOSTILE
|
Au cours des réunions annuelles simultanées du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois et de l'Assemblée nationale populaire, la Chine a révélé le 5 mars 2024 une augmentation de son budget militaire, le classant ainsi au deuxième rang mondial derrière les États-Unis, avec une croissance de 7,2 % en 2024, identique à celle de l'année précédente. Cette augmentation a été divulguée dans le rapport d'activité du gouvernement, diffusé en marge des travaux de ces deux organes liés au pouvoir central.
Pékin prévoit d'allouer 1 665,5 milliards de yuans (231,4 milliards de dollars) à des fins de défense, ce qui représente trois fois moins que les dépenses militaires de Washington. La nation asiatique maintient une politique de "croissance raisonnable" de son budget militaire afin de "protéger sa souveraineté, sa sécurité et ses intérêts de développement", a déclaré Lou Qinjian, porte-parole de la session de l'ANP. En comparaison, les États-Unis conservent le titre de plus gros dépensier en matière de défense, avec 877 milliards de dollars en 2022, selon les données les plus récentes. La Chine (292 milliards de dollars), la Russie (86,4 milliards de dollars), l'Inde (81,4 milliards de dollars), l'Arabie saoudite (75 milliards de dollars), le Royaume-Uni (68,5 milliards de dollars), l'Allemagne (55,8 milliards de dollars), la France (53,6 milliards de dollars), la Corée du Sud (46,4 milliards de dollars) et le Japon (46 milliards de dollars) suivent respectivement.
Dans son projet de budget militaire, le ministère chinois des Finances a souligné la nécessité de concentrer les ressources sur des "domaines clés" considérés comme des "priorités" pour stimuler les avancées technologiques. Cette augmentation s'inscrit dans le cadre de "la mise en œuvre complète de la pensée de Xi Jinping sur le renforcement militaire", précise le document, ajoutant que Pékin prévoit de fournir "des garanties financières plus solides pour moderniser la défense nationale et les forces armées dans tous les domaines, et pour consolider l'intégration des stratégies nationales ainsi que les capacités stratégiques".
Les dépenses militaires chinoises augmentent depuis plusieurs décennies, suivant globalement le rythme de la croissance économique. Cependant, cette augmentation du budget de la défense est en contraste avec une crise économique sans précédent qui secoue la Chine depuis quelques années, soulignant ainsi la détermination du Parti communiste chinois (PCC) à poursuivre ses efforts militaires à tout prix. De plus, le montant officiel des dépenses militaires du pays est largement inférieur aux dépenses réelles, une pratique traditionnelle de l'opacité en Chine communiste, bien que cela ne trompe guère les observateurs. En septembre dernier, le sénateur américain Dan Sullivan, membre de la Commission militaire du Sénat à Washington, avait déclaré que le budget militaire "réel" de la Chine approchait en réalité les 700 milliards de dollars, selon les analyses des services de renseignement américains, soit plus de trois fois le montant officiel annoncé par Pékin.
Les dépenses militaires représentent le principal poste du budget chinois, absorbant environ 40 % des dépenses totales du gouvernement central. Ces dépenses sont dix fois supérieures à celles consacrées à l'éducation et près de cinq fois supérieures à celles allouées aux sciences et technologies. Le gouvernement chinois a souligné que les dépenses militaires étaient "une priorité", tandis que celles des autres secteurs sont toutes réduites "en conformité avec les nécessités d'économies" budgétaires.
Cet effort militaire survient dans un contexte de tensions croissantes entre la Chine et les États-Unis depuis l'entrée en fonction du président Joe Biden à la Maison Blanche en janvier 2022, ainsi que des tensions également vives avec le Japon et d'autres pays d'Asie de l'Est. Cette tendance est regardée avec suspicion par les États-Unis, l'Australie, l'Inde et les Philippines, qui sont en litige avec la Chine pour le contrôle d'îlots et de récifs en mer de Chine méridionale. Elle suscite également des inquiétudes à Taïwan, une île de 23 millions d'habitants revendiquée par la Chine, qui espère "réunifier" ce territoire insulaire avec le reste du pays, par la force si nécessaire.
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
LA CAMPAGNE PRESIDENTIELLE RUSSE PASSE SOUS SILENCE LA GUERRE EN UKRAINE
|
Le 26 février 2024 marquait le coup d'envoi du premier débat officiel de la campagne présidentielle russe, diffusé sur les ondes de la télévision d’État. Une date cruciale, alors que le président sortant Vladimir Poutine, candidat à sa réélection, avait annoncé, fidèle à ses habitudes lors des précédents scrutins, qu'il se tiendrait en marge des débats.
Cette campagne électorale de 2024 se déploie dans un contexte sans précédent : la Russie est plongée depuis deux ans dans une guerre de haute intensité contre l’Ukraine ; l'économie russe souffre sous le poids de lourdes sanctions imposées par les nations occidentales ; plusieurs centaines de milliers de citoyens russes ont fui le pays ; et le front a englouti la vie d'au moins 75 000 soldats russes.
Face à de telles circonstances, il aurait été naturel de s'attendre à ce que le thème de la guerre domine les échanges de la campagne électorale. Si l'un des débats a effectivement été consacré à cette "opération militaire spéciale", permettant aux trois candidats d'exposer leur vision quant à cette crise, avec d'un côté un attachement à une victoire totale pour les candidats communiste (Nikolaï Kharitonov) et nationaliste (Léonid Sloutski), et de l'autre une volonté de lancer des négociations pour le candidat se présentant comme libéral (Vladislav Davankov), les contours et les conditions de ces négociations sont restés flous.
Les débats ont pris une tangente inattendue, se focalisant sur une palette de sujets divers : l'éducation, la culture, l'économie, l'agriculture, la démographie, le logement... Les candidats eux-mêmes n'étaient pas toujours présents en personne, se faisant représenter par des membres de leur parti politique.
Les mères de soldats et la critique de la guerre
De l'autre côté du prisme médiatique, la guerre revêt une toute autre réalité. Au sein de la chaîne Telegram "Le Chemin du Retour", regroupant les membres des familles des combattants mobilisés et comptant plus de 70 000 abonnés, le deuxième anniversaire de la guerre n'est point une occasion d'auto-félicitations, mais plutôt une journée de commémoration.
"Deux ans déjà que cette opération militaire spéciale déchire impitoyablement nos cœurs. Elle détruit nos familles, engendre des veuves, des orphelins, et laisse nos aînés dans l'isolement", peut-on lire dans les lignes poignantes.
"Il y a deux ans, toute la Russie sombrait dans le chaos et l'horreur. Plus aucun espoir d'un futur serein. [...] Nous avons tous été plongés en enfer. Nos familles ont été les premières à être écrasées par la machine étatique, et vos propres familles et amis risquent de subir le même sort après notre anéantissement."
C'est entre septembre et octobre 2022, lors du déclenchement de la mobilisation militaire ayant contraint l'État russe à enrôler de force et à envoyer sur le front ukrainien près de 300 000 civils, souvent peu préparés au combat, que les premiers collectifs de familles de soldats ont vu le jour. Se rassemblant devant les administrations locales et partageant des vidéos en ligne, ces femmes n'étaient pas opposées au principe de la mobilisation, mais critiquaient vivement sa mise en œuvre chaotique.
Les autorités centrales avaient alors enjoint aux autorités locales de prendre en compte les demandes de ces familles et de s'efforcer de résoudre les problèmes qu'elles soulevaient. Après plusieurs mois de silence, le mouvement a retrouvé de la vigueur à l'approche du premier anniversaire de la mobilisation, à la fin de l'été 2023.
Cet anniversaire inaugural ne constituait pas uniquement un moment symbolique : il était également porteur d'une attente de démobilisation. Initialement loyale et en faveur d'une nouvelle vague de mobilisation pour remplacer la première, la chaîne Telegram "Le Chemin du Retour" a graduellement évolué vers une radicalisation face au refus des autorités d'écouter les appels à la démobilisation.
À l'approche de la campagne présidentielle, les activistes des groupes de femmes ont tenté d'entrer en contact avec les candidats pour leur faire part de leurs revendications. Seul Boris Nadejdine, opposé à la guerre, leur avait réservé un accueil favorable, mais a rapidement été empêché de se présenter. Lors du débat télévisé sur l'"opération militaire spéciale", le candidat Davankov avait mentionné le souhait des familles de voir la fin de la guerre, sans toutefois aller plus loin. Quant à Vladimir Poutine, il n'a pas abordé le sujet lors de son discours annuel à la nation : la démobilisation des combattants ne figurait pas vraiment à l'ordre du jour de cette campagne.
Cette mobilisation des femmes de mobilisés rappelle inévitablement les mouvements des mères de soldats, nés à la fin de la guerre en Afghanistan : elles ont été des opposantes actives et influentes aux deux guerres menées par l'État russe en Tchétchénie, en 1994-1996 puis en 1999-2004. En dehors des périodes de conflit, elles ont également sauvé des milliers de conscrits des mauvais traitements, violences et dangers mortels au sein de l'armée russe.
Les Mères de soldats ont été l'un des mouvements sociaux les plus puissants en Russie dans les années 1990 et 2000.
Les épouses de mobilisés reprennent-elles leur flambeau, et peuvent-elles influencer la perception de la guerre dans la société russe ?
L'impossible dénonciation publique de la guerre
Si les premières années suivant la chute de l'Union soviétique ont été marquées par l'émergence des mouvements des Mères de soldats, une période de chaos et de pauvreté, elles se sont également distinguées par un pluralisme politique et une véritable liberté d'expression. Les activistes ne craignaient pas de représailles en exprimant leur opposition, et leurs revendications étaient largement diffusées par les médias et soutenues par des acteurs politiques Cependant, peu de ces éléments caractéristiques se retrouvent dans la Russie de 2024. Bien que les mouvements des mères de soldats existent toujours, leurs leaders ne peuvent plus critiquer ouvertement la guerre. Toute forme de critique est sévèrement réprimandé. L'espace médiatique étant strictement contrôlé, les activistes peinent à se faire entendre en dehors des réseaux sociaux. La marge de manœuvre dans les discussions avec les autorités militaires est également très limitée, car l'action de l'armée est elle-même restreinte par le contexte répressif et les exigences voraces d'une guerre coûteuse en ressources. En outre, les promesses de soutien financier aux combattants et à leurs familles entravent paradoxalement le mouvement des femmes des mobilisé.
L'attention du pouvoir Le dilemme s'avère tout aussi épineux pour le pouvoir russe, qui hésite à adopter une répression ouverte à l'encontre des femmes des mobilisés. Les combattants sur le front représentent non seulement l'un des piliers du récit héroïque de la guerre, mais également un groupe sensible et potentiellement dangereux. Tout comme le Kremlin a jusqu'à présent évité d'envoyer au combat des conscrits âgés de 18 ans pour éviter de provoquer la colère des mères de soldats, il ménage actuellement les femmes des mobilisés.
Il est impératif que le récit de la guerre demeure inchangé durant la campagne présidentielle.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
OSCARS 2024 LE SACRE DU FILM OPPENHEIMER ET DE CILLIAN MURPHY
|
La déflagration annoncée a bien eu lieu: "Oppenheimer" a remporté dimanche l'Oscar du meilleur film ainsi que six autres statuettes, au cours d'une soirée qui a aussi largement récompensé le film "Pauvres créatures" de Yorgos Lanthimos. Quant au film français "Anatomie d'une chute", il est reparti avec l'Oscar du meilleur scénario original.
Acclamé par les critiques et doté d'un casting remarquable, le portrait du père de la bombe atomique, présenté par Christopher Nolan, a dominé la soirée. "Je tiens à souligner l'extraordinaire équipe que nous avons rassemblée pour ce film", a réagi le réalisateur, exprimant sa gratitude en remportant le prix du meilleur réalisateur et remerciant l'ensemble des acteurs.
Avec des dizaines de rôles secondaires, des costumes impeccablement ajustés et des personnages conçus sur mesure pour un homme de cinéma dont l'intensité de jeu égale le charisme magnétique, Cillian Murphy a été nommé meilleur acteur pour son interprétation de Robert Oppenheimer dans le film éponyme de Christopher Nolan.
Entre l'acteur et le réalisateur, une collaboration de vingt ans s'est nouée, débutant en 2005 avec "Batman Begins" et se poursuivant avec une série de succès cinématographiques, dont "Inception" et "Dunkerque". Une Palme d'or, aussi, en 2006, pour Le Vent se lève de Ken Loach, hommage à l'Irlande de ses racines. Sans parler d'une série culte nommée Peaky Blinders, dont il tient le rôle principal. Un béret, une clope et un regard d'acier ont suffi à faire du personnage de Thomas Shelby une figure phare du petit écran. Avec "Oppenheimer", Nolan offre enfin à son acteur fétiche un rôle principal d'envergure. "Nous avons réalisé un film sur l'homme qui a inventé la bombe [...] donc je souhaite dédier ce prix aux artisans de la paix du monde entier", a déclaré Murphy, manifestant sa fierté d'Irlandais. Robert Downey Jr, son antagoniste à l'écran, qui campe un bureaucrate conservateur orchestrant l'humiliation publique du scientifique, a raflé le prix du meilleur second rôle masculin.
Le triomphe du film s'est également traduit par d'autres récompenses techniques celle de Jennifer Lame, la monteuse du film, qui a aidé à gérer l'intrigue extraordinairement complexe du film, du directeur de la photographie Hoyte van Hoytema, précédemment nommé pour son travail sur Dunkerque du même Christopher Nolan et du compositeur Ludwig Göransson pour la meilleure musique originale.
Un triomphe complet.
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
L'OSCAR DE LA MEILLEURE ACTRICE POUR EMMA STONE DANS PAUVRES CREATURES
|
Emma Stone pensait ne pas pouvoir être à la hauteur de son personnage : "Je pense que parce que j'avais vécu avec elle dans mon esprit pendant si longtemps et que j'étais si profondément amoureuse de Bella, j'étais terrifiée à l'idée de ne pas être à la hauteur du personnage.", confie-t-elle dans un interview à Variety. Il est vrai que l'actrice a livré une performance peu commune dans le dernier film Pauvres Créatures de Yorgos Lanthimos. La sexualité débridée de Bella Baxter était déjà un défi en soi pour l' actrice de 35 ans. Et pourtant l'interprète de Mia dans La La Land (2016) a assuré que " d'une certaine manière, c'était la partie la plus facile parce que c'était chorégraphié. ". Et d'ajouter " Ces scènes ont été rapides. Nous savions exactement ce que nous faisions. en était un autre aspect, ainsi que la façon dont elle allait être filmée, avec notre incroyable coordinateur de l'intimité, nos équipes réduites et tout le reste."
Mais ce qui lui a paru infiniment plus difficile à tourner c'était notamment ses habitudes alimentaires qui lui donnaient carrément la nausée " Apprendre à marcher ou manger 60 tartelettes à la crème portugaises, dont la première bouchée est délicieuse, mais à la fin, on a vraiment envie de vomir ", a-t-elle déclaré.
Une interprétation qui lui a valu l'Oscar de la meilleure actrice.
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
LES CINQUANTE ANS DU GIGN UNITE D'ELITE DE LA GENDARMERIE NATIONALE
|
"Sauver des vies au péril de la sienne". En ce vendredi 1er mars, le GIGN fête ses 50 ans. Spécialisée dans les opérations à risque, l'unité d'élite de la gendarmerie nationale a construit sa renommée autour d'interventions spectaculaires souvent liées à des prises d'otage, parfois de nature terroriste. Mais le GIGN dispose de prérogatives bien plus larges.
Création du GIGN en 1974
Si le GIGN a vu le jour en 1974, peu de temps après l'attentat de Munich en septembre 1972, il ne s'agit pas de la seule affaire qui a poussé la Gendarmerie française à réfléchir à la création d'une force spéciale.
Deux affaires emblématiques et douloureuses, qui s’étaient déroulées une en 1969 et une en 1971, ont poussé à se rendre compte que des opérations avec des gens pas entraînés pour cela conduisaient à des drames.
La première de ces affaires est celle de Cestas qui a eu lieu en février 1969 ; Un père ayant perdu la garde de ses deux enfants met ses menaces à exécution et les tue .
L'autre affaire, elle aussi largement médiatisée, s'est déroulée en septembre 1971 dans la maison d'arrêt de Clairvaux. Deux détenus, Claude Buffet et Roger Bontems, prennent en otage l'infirmière et un gardien. Et les égorgent froidement.
Ces deux drames ont douloureusement impacté, «la Gendarmerie dans son ensemble mais aussi au niveau de l'opinion publique où on acceptait de plus en plus mal que la Gendarmerie n'ait pas les moyens pour intervenir.», selon le fondateur du GIGN Christian Prouteau SUR Cnew. "C'est malgré tout, c'est Munich qui a forcé la décision" de la création du GIGN.
Face à cette multiplication des drames, des prises d'otage et des détournements d'avions (80 pour la seule année 1969), l'idée d'une force d'intervention spéciale prend de l'ampleur.
Unité d'élite de la gendarmerie nationale
Cette unité d'élite de la gendarmerie nationale, spécialisée dans les missions périlleuses et les gestions de crise a mené plusieurs interventions marquantes, de Loyada à Djibouti en 1976, avec la prise d'otages d'un bus d'élèves , à Ouvéa en 1988, en passant par l'aéroport de Marignane en 1994. Plus récemment, le GIGN a notamment prêté main forte au RAID, lors de l'assaut de Dammartin-en-Goële en 2015, destiné à neutraliser les frères Kouachi, coupables de l'attentat contre Charlie Hebdo le 9 janvier de cette année. C'est également le GIGN qui fut aux manettes lors des négociations avec Radouane Lakdim, le meurtrier d'Arnaud Beltrame à Trèbes en 2018, finalement abattu.
Avant d'intervenir, le GIGN doit d'abord être alerté par ce que l'on appelle un "primo-intervenant".
Des missions de gestion de crise
Les missions du GIGN sont multiples : prise d’otages, intervention dans les trains, les sites sensibles comme les centrales nucléaires, protection rapprochée, surveillance d’individus dangereux, opérations de flagrant délit, extorsions de fonds… Des actions qui s’inscrivent dans tous les domaines comme le contre-terrorisme aérien, maritime… Depuis l’origine, les hommes du GIGN ont mené des opérations célèbres et sur des zones de crise multiples en France comme à l’étranger, libérant ou évacuant plus de 600 otages et 700 ressortissants français et étrangers menacés.
L'unité est également impliquée dans la protection du président de la République à travers le GSPR (Groupe de sécurité de la présidence de la République).
De façon plus discrète, le GIGN dispose d'une partie renseignement et dispose de moyens spécifiques pour mener à bien ces missions.
Enfin, l'action du GIGN s'étend à l'étranger où il participe à des formations et partage l'expertise de la gendarmerie nationale sur des terrains de guerre. Le GIGN assure, par ailleurs, la sécurité de l'ensemble des ambassades de France à travers le monde. Les militaires disposent même d'une capacité d'intervention dans le cas où il s'y passerait quelque chose. Une prérogative rendue possible par l'extraterritorialité de ces ambassades. |
|
|
|
Jenny Chase pour DayNewsWorld |
|
LE SUPER TUESDAY
VERS UN DUEL TRUMP/ BIDEN
|
La campagne pour l'élection présidentielle de novembre aux Etats-Unis s'accélère aujourd'hui, à l'occasion du "Super Tuesday". Une journée cruciale lors de laquelle 15 Etats et un territoire américain organisent simultanément des primaires démocrates et républicaines.
Et nul doute que l'on s'achemine vers un duel Trump/Biden.
En effet La Cour suprême a tranché lundi 4 mars en annulant un jugement l'excluant du scrutin dans le Colorado. La décision, rendue publique ce lundi, annule ainsi celle du Colorado qui, en décembre dernier, avait reconnu l’ex-président inéligible à la présidence en raison de sa participation à une « insurrection » le 6 janvier 2021.Les Etats américains ne peuvent empêcher Donald Trump de se présenter à la Maison Blanche.
"GRANDE VICTOIRE POUR L'AMÉRIQUE!!!", a écrit Donald Trump sur son réseau social juste après l'annonce de la décision de la Cour suprême.
Sans statuer sur son implication dans l’assaut du Capitole, les juges ont convenu que seul le Congrès avait le pouvoir de faire appliquer l’article trois du Quatorzième amendement. Selon eux, « il serait incongru de lire cet amendement spécifique comme accordant aux Etats le pouvoir de disqualifier un candidat à un poste fédéral ».
La Cour suprême a également justifié sa décision en alertant sur le risque d’un « patchwork chaotique selon les Etats, en contradiction avec les principes du fédéralisme de notre nation ». Le Maine et l’Illinois avaient, comme le Colorado, déclaré inéligible Donald Trump. Les juges invalident donc également les décisions de ces deux Etats.
Parmi les 15 Etats qui votent aujourd'hui, il y a deux mastodontes démographiques : le Texas et la Californie. |
|
|
|
Britney Delsey pour DayNewsWorld |
|
GUERRE EN UKRAINE
FUITE D'UNE CONVERSATION SECRETE ENTRE OFFICIERS ALLEMANDS
|
Samedi 2 mars 2024, le chancelier Olaf Scholz a annoncé que l’Allemagne enquêtait sur la fuite d’un enregistrement audio provenant d’une discussion entre officiers de l’armée à propos de la guerre en Ukraine.
Le chancelier allemand Olaf Scholz, qui était à Rome samedi, a qualifié cette affaire de "très grave" et a déclaré que les autorités allemandes travaillaient pour clarifier la question "avec beaucoup de soin, de manière très intensive et très rapidement". Ses commentaires ont été repris par l'agence de presse allemande DPA. L’armée allemande quant à elle annonce des soupçons d’écoutes illégales d’échanges au contenu très embarrassant, diffusés sur des réseaux sociaux en Russie. Le Wall Street Journal a récemment eu accès à cet enregistrement.
Dans cet enregistrement de 38 minutes, des officiers militaires allemands semblent discuter de la manière dont les missiles de croisière à longue portée Taurus pourraient être utilisés par l'Ukraine. Un débat a lieu en Allemagne sur l'opportunité de fournir ces missiles, alors que l'Ukraine fait face à des revers sur le champ de bataille après deux ans de guerre et que l'aide militaire des États-Unis est bloquée au Congrès.
Une livraison très demandée par l'Ukraine, mais refusée jusqu'à présent, pour éviter une escalade du conflit. À en croire l'enregistrement audio, le ministre de la Défense Boris Pistorius envisage d’étudier attentivement la question.
La destruction du pont de Kertch comme objectif
Selon le média américain, la véritable question entourant ces missiles concerne la destruction du pont de Kertch, qui sépare l'Ukraine de la Crimée, un objectif que Kiev peine à atteindre. Des informations indiquent qu'une douzaine de missiles Taurus pourraient suffire à anéantir cette structure. Avec 500 missiles opérationnels à disposition, l'Allemagne envisage d'en fournir une centaine à l'Ukraine.
Les limites fixées par le gouvernement allemand
"Cependant, cela ne changera pas fondamentalement le cours de la guerre, nous devons être francs à ce sujet", explique le général Gerhartz dans une fuite audio. Même si ces missiles étaient livrés, ils ne seraient pas prêts à être utilisés avant huit mois. Selon lui, la destruction de ce pont revêt une importance stratégique, mais l'Ukraine ne dispose pas des capacités nécessaires pour lancer une offensive terrestre ou pour maintenir ses positions. Le général Gerhartz déplore également les rumeurs extravagantes qui circulent à propos de ces missiles, dénonçant la diffusion de "sottises". Les officiers estiment en outre que cela constituerait un dépassement des limites fixées par le gouvernement allemand. "Tout missile lancé devra être utilisé sans implication directe des forces armées de Berlin", explique le général Gerhartz. Selon lui, le personnel militaire américain en Ukraine pourrait contribuer à former les troupes locales à l'utilisation du Taurus. "Il y a beaucoup de gens parlant avec un accent américain qui se déplacent en civil en Ukraine", ironise-t-il. |
|
|
|
Emily Jackson pour DayNewsWorld |
|
LES ELEPHANTS D'ASIE ENTERRENT LEURS PETITS MORTS ET LES PLEURENT
|
A la mort d'un petit, les éléphants d'Asie l'enterrent et le pleurent en barrissant autour de sa dépouille, montre une étude parue dans le Journal of Threatened Taxa. Les recherches ont été menées dans le nord du Bengale en Inde.
Les chercheurs, de deux universités indiennes, ont identifié cinq sites où des éléphanteaux, âgés entre trois mois et un an et décédés d'une défaillance d'organe, ont été enterrés par leur troupeau. Les adultes transportent le petit par le tronc et les pattes et le couchent sur le dos, dans les canaux d'irrigation de plantations de thé, à quelques centaines de mètres d'établissements humains
Le troupeau ne revient pas sur le lieu de l'enterrement
"Grâce à des observations opportunes, des photographies numériques, des notes de terrain et des rapports d'autopsie, nous suggérons que les dépouilles ont été enterrées à la manière étrange d'un gisant, quelle que soit la raison de la mort du petit", indique l'étude.
Dans un cas, le troupeau a été observé en train de barrir autour du petit enterré. À chaque fois, les éléphants ont quitté les lieux "dans les 40 minutes suivant l'enterrement" et ont évité de revenir au même endroit. Seuls les petits sont enterrés de cette manière, le transport des adultes n'étant pas réalisable. En revanche, on savait déjà que les éléphants visitent les dépouilles de leurs congénères à différents stades de décomposition.
Les auteurs Parveen Kaswan et Akashdeep Roy ont précisé que leurs recherches n’avaient révélé « aucune intervention humaine directe » dans l’enterrement de chacun des cinq éléphanteaux.
Des empreintes claires de 15 à 20 éléphants ont été observées autour des lieux de sépulture et sur la terre sous laquelle les dépouilles étaient ensevelies.
Les éléphants sont connus pour leur comportement social et coopératif, mais l’enterrement de petits n’avait été que « brièvement étudié » parmi les éléphants d’Afrique. Le phénomène était encore inexploré parmi leurs cousins asiatiques, selon l’étude.
On sait que les éléphants sauvages d’Afrique et d’Asie visitent les dépouilles de leurs congénères adultes à différents stades de décomposition, mais cette étude a révélé des comportements différents. Dans les cinq cas, le troupeau « a fui le site dans les 40 minutes suivant l’enterrement » et a ensuite évité de retourner dans la zone, empruntant plutôt des routes de migration parallèles.
Les éléphants d’Asie figurent sur la liste des espèces en voie de disparition dressée par l’Union internationale pour la conservation de la nature. On estime que 26 000 d’entre eux vivent à l’état sauvage, principalement en Inde mais il en demeure aussi quelques-uns en Asie du Sud-Est. Hors captivité, ils vivent en moyenne de 60 à 70 ans.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
LA GUERRE MEDIATIQUE MENEE PAR LE HAMAS CONTRE ISRAEL
|
La République islamique est engagée dans une guerre par procuration contre Israël ; un pays dont elle va jusqu'à nier le droit même à exister. Si l'Iran se garde de mener des actions militaires directes en territoire israélien, il finance un réseau d'organisations armées à l'extérieur de ses frontières qu'il surnomme " l'axe de résistance" contre Israël. Et juste après l’Iran et son programme nucléaire, deux organisations figurent sur le podium des menaces, considéré depuis Tel-Aviv : le Hamas palestinien et le Hezbollah libanais, qui disposerait de "100.000 fusées" prêtes à être lancer contre l’Etat hébreu.
Le Hamas avec les atrocités commises en Israël du 7 octobre 2023 n'a pas démérité de sa réputation. Et il a su utiliser les médias pour propager l'horreur de leurs actes.
" Nous livrons une bataille, et que plus de la moitié de cette bataille se déroule sur la scène médiatique. Nous sommes donc engagés dans une bataille médiatique pour gagner les cœurs et les esprits des membres de notre communauté. " , clamait déjà en 2004 Ayman al-Zawahiri, autrefois numéro deux d'Al-Qaida et ensuite leader après l'élimination d'Oussama Ben Laden en 2011, sur le rôle crucial de la sphère médiatique en tant que champ de bataille autonome.
Le message d'Al-Zawahiri en 2004, encourageait pour Irak à mobiliser l'ensemble des musulmans dans un djihad global contre ce qu'il percevait comme une nouvelle "croisade" américaine contre l'islam. Al-Zawahiri soulignait la nécessité de déplacer les sanctuaires d'Al-Qaida des zones rurales vers les centres urbains pour exploiter le potentiel médiatique des conflits urbains.
Un usage médiatique des civils
Ce basculement géographique reposait sur un constat stratégique : la ville, dans les conflits contemporains asymétriques, est devenue un véritable catalyseur capable d’alimenter la « guerre médiatique ». Les destructions qui y sont commises par l’ennemi sont plus spectaculaires qu’en zone rurale, la présence de milliers de civils peut faire hésiter l’assaillant au moment de lancer ses attaques, le nombre de victimes collatérales plus élevé, la quantité de photos et de vidéos qui y sont prises est plus importante – autant d’éléments qui permettent de mieux mobiliser les publics lointains contre l’armée qui mène l’offensive.
Il est difficile de ne pas voir dans les modes opératoires du Hamas mis en œuvre actuellement à Gaza une logique similaire à celle utilisée par Al-Qaida en Irak à Falloujah (quelque 300 000 habitants) en 2004. De plus en concentrant les bastions défensifs soit autour d’une mosquée stratégique soit autour de l’hôpital de Falloujah les terroristes bénéficient non seulement de la protection de boucliers humains mais transforme aussi l’opération en une véritable profanation aux yeux des populations musulmanes, la mosquée revêtant un caractère sacré. L'objectif recherché : réveiller chez l’Oumma le « réflexe » du djihad dit « défensif ». Cette approche stratégique persiste dans les tactiques actuelles du Hamas à Gaza, mettant en œuvre des méthodes similaires à celles employées par Al-Qaida en Irak, telles que l'utilisation de boucliers humains et la concentration des opérations dans des zones urbaines densément peuplées.Les objectifs consistent à maximiser les pertes civiles en cas de frappe, provoquant ainsi une réaction émotionnelle et un soutien accru de la population locale. Soulever "la rue arabe" et fragiliser les régimes arabes partenaires d’Israël
A la différence d’Al-Qaida, le Hamas ne cherche pas a priori à susciter des vocations djihadistes, mais plutôt à soulever "la rue arabe", à la radicaliser afin de fragiliser les régimes arabes partenaires d’Israël et d’isoler un État hébreu soucieux de normaliser ses relations avec ses voisins. Les stratèges d’Al-Qaida ont d’ailleurs théorisé la vocation du djihad palestinien à saper la légitimité des régimes arabes en paix avec Israël .
Après les deux ans de la signature des accords d'Abraham qui, ont contribué à détendre les relations avec d'autres pays arabes - l’Egypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et les pays du Golfe- à l' exception près du Qatar qui soutient les Frères musulmans et le Hamas palestinien, qui en est une émanation- la riposte d’Israël contre Gaza aux attaques du Hamas a mis a fortement mis à mal les efforts de part et d'autres... La filiation idéologique et stratégique entre Al-Qaida et le Hamas éclaire le conflit en cours à Gaza, soulignant l'importance du champ de bataille médiatique et la manipulation des médias pour influencer l'opinion publique.
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
MACRON DESAVOUE PAR SES ALLIES DE L'OTAN SUR L'ENVOI DE TROUPES OCCIDENTALES EN UKRAINE
|
Que veut vraiment Emmanuel Macron ? Entraîner la France, et avec elle l’Alliance atlantique, dans une escalade militaire, donc potentiellement nucléaire, avec la Russie ?
Les déclarations du président de la République à l’occasion du sommet impromptu sur l’Ukraine du 27 février 2023 à Paris ont eu de quoi surprendre lui qui, dorénavant, n’exclue pas d’envoyer des troupes au sol en Ukraine.
Coup de com', amateurisme diront certains...
Emmanuel Macron a surpris, heurté et inquiété en évoquant la possibilité d'envoyer des "troupes au sol" pour aider l'Ukraine a faire face à la Russie. Le porte-parole de l'ambassade de Russie en France, Alexander Makogonov, a estimé que l'envoi de troupes occidentales sera la ligne rouge parce que ça peut déclencher la Troisième Guerre mondiale, et ça sera la guerre entre les puissances nucléaires".
La réaction du gouvernement allemand ne s’est d'ailleurs pas fait attendre. Ses représentants, comme ceux de la plupart des autres pays européen, ont nié qu’un envoi de troupes soit à l’ordre du jour. Et le vice-chancelier, le Vert Robert Habeck, a contre-attaqué en enjoignant à la France d’augmenter son aide à l’Ukraine à la hauteur de ce que fait l’Allemagne depuis le début du conflit.
Les Européens ont laissé Jo Biden prendre le leadership avec l’Otan de la politique ukrainienne. Washington a également fermement balayé mardi une hypothèse évoquée la veille par Emmanuel Macron. Les Etats-Unis ont en effet écarté toute idée d’envoyer des troupes en Ukraine.
"Joe Biden a été clair sur le fait que les Etats-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine", a déclaré Adrienne Watson, porte-parole adjointe du Conseil de sécurité nationale (NSC). Le président américain estime que « le chemin de la victoire » passera par une aide militaire pour l’instant bloquée par le Congrès, a-t-elle ajouté.
Emmanuel Macron a-t-il voulu briser un tabou, qui veut depuis le début de l’offensive russe, que l’on peut fournir des armes à l’Ukraine, mais qu’elles ne peuvent lui servir qu’à se défendre sur son territoire ? Le chancelier allemand, Olaf Scholz, s'oppose toujours à la livraison à l’armée ukrainienne de missiles balistiques à longue portée Taurus, l’équivalent des scalps franco-britanniques, pour ne pas risquer de se trouver impliqué directement dans le conflit si les Ukrainiens les utilisaient contre des cibles en Russie.
Ou alors animé par un sentiment de frustration face à l'incapacité des Européens à fournir suffisamment d'armes aux Ukrainiens et le blocage au Congrès de l’aide américaine promise par le président Biden, les paroles du Président français auraient-elle dépassé sa pensée ? Difficile de suivre...
Macron excelle en formules déplacées dans le cadre de relations entre Etats européens. Qui ne se souvient pas de sa proposition d’utiliser la coalition internationale contre Daesh, l’Etat islamique, contre le Hamas à Gaza ?
Une question stratégique
Mais cette fois il lui a fallu envoyer manu militari son ministre des Armées Sébastien Lecornu, en opération déminage
Mardi, lors d'une audition par la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale, Sébastien Lecornu a apporté des éclaircissements sur cette proposition du chef de l'Etat.
Rappelant que "nous ne sommes par en guerre avec le peuple russe ou la Fédération de Russie", il rejeté l'intention de la France de déployer des unités de combat terrestre. Il s'agirait plutôt de conseillers, de démineurs, de formateurs, d'experts cyber ou de techniciens spécialisés en maintenance de matériels militaires.
"Un certain nombre de pays (...) ont mis sur la table un certain nombre d'idées, notamment, autour du déminage et autour de la formation - non pas la formation sur le territoire polonais comme nous le faisons aujourd'hui, mais sur la formation sur le territoire ukrainien à l'arrière des lignes", explique Sébastien Lecornu. " En faisant cette proposition, Emmanuel Macron soulève une question stratégique a noté Sébastien Lecornu.
"Comment faire mieux et différemment [pour aider l'Ukraine] et faire en sorte que la Russie ne gagne pas?".
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
PRESIDENTIELLE AMERICAINE NOUVELLE VICTOIRE ECRASANTE DE TRUMP EN CAROLINE DU SUD
|
Plus rien ne semble pouvoir empêcher l'ancien Plus rien ne semble pouvoir empêcher l'ancien chef d'État d’être candidat à la présidentielle.
La victoire de Donald Trump a été projetée par les médias américains une poignée de secondes seulement après la fermeture des bureaux de vote. Samedi 24 février, le milliardaire septuagénaire a infligé une défaite cinglante à sa dernière rivale républicaine, Nikki Haley, lors de la primaire de Caroline du Sud. Avec la quasi-totalité des bulletins dépouillés à 7 H 00 locales (12 H 00 GMT) dimanche, les principaux médias américains donnaient l'ancien magnat de l'immobilier largement en tête, avec environ un peu moins de 60% des voix. Dans ses premières déclarations victorieuses après le scrutin de Caroline du Sud, il a ainsi tout simplement ignorée Nikki Haley, préférant désigner l'actuel locataire de la Maison blanche comme son principal adversaire. «Joe (Biden), tu es viré !» a-t-il lancé depuis Columbia.
Gouverneure de la Caroline du Sud pendant six ans, Nikki Haley jouait pourtant en quelque sorte à domicile pour la primaire républicaine organisée dans cet Etat, ce dimanche 25 février aux Etats-Unis.
Pour autant, Nikki Haley, 52 ans, s'accroche, refusant pour l'instant de quitter la course à l'investiture républicaine. "Le combat continue. Rendez-vous dans le Michigan", a posté la candidate sur X (anciennement Twitter) peu après sa défaite. Nikki Haley, qui incarne une aile plus modérée du parti, est la dernière rivale républicaine de Donald Trump.
Lors d'un meeting à Charleston, elle a promis de continuer à «se battre pour l'Amérique». «Nous ne survivrons pas à quatre ans de plus du chaos de Trump, a-t-elle assuré. Je n'abandonne pas ce combat».
Mardi, les deux rivaux devraient donc s'affronter dans le Michigan. Les républicains de l'Idaho, du Missouri et du Dakota du Nord voteront ensuite chacun leur tour, un ballet bien orchestré qui mènera les candidats jusqu'à l'un des plus grands rendez-vous politique de l'année : le Super Tuesday. Le 5 mars, une quinzaine d'Etats, dont le Texas, la Californie, le Colorado et la Virginie organiseront simultanément leurs scrutins lors de cette grande journée électorale.
Si la quinquagénaire reste dans la course, c'est sans doute parce qu'elle estime que son adversaire pourrait être mis hors jeu par une décision de justice... |
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
UNE POSSIBLE TREVE AU MOYEN-ORIENT SELON JOE BIDEN
|
Après bientôt cinq mois de guerre, une accalmie pourrait se profiler au Moyen-Orient. Le président américain Joe Biden a affirmé lundi qu’Israël était prêt à cesser ses opérations militaires à Gaza pendant le ramadan, pour permettre la libération de tous les otages « Le ramadan arrive et il y a eu un accord des Israéliens selon lequel ils ne s’engageraient pas dans des opérations durant le ramadan, afin de nous donner le temps de faire sortir tous les otages » toujours sur place, a-t-il affirmé , interrogé lundi sur la chaîne de télévision américaine NBC.
En coulisses, les négociations lancées depuis plusieurs semaines se poursuivent sous la houlette des États-Unis , mais aussi de l’Égypte et du Qatar, alors que l’offensive israélienne lancée en représailles de l’attaque meurtrière du 7 octobre approcherait les 30 000 morts dans l’enclave palestinienne, selon le ministère de la Santé du groupe islamiste.Mais les deux camp semblent encore réticents à mettre en place un accord.
Selon Israël, 130 otages sont encore retenus par le Hamas à Gaza, dont 31 seraient morts, après la libération de 105 otages et de 240 Palestiniens détenus par l’État hébreu lors d’une précédente trêve fin novembre, la seule qui a eu lieu depuis le début du conflit.
Les médiateurs espèrent en effet obtenir une pause dans les combats avant le début du ramadan, le mois de jeûne des musulmans, qui doit commencer cette année le 10 ou 11 mars. Des délégués égyptiens, qataris, et américains, ainsi que des représentants d'Israël et du Hamas, se sont rassemblés dimanche à Doha pour reprendre les discussions, qui, selon AlQahera News, seront suivies de réunions au Caire.
Ces pourparlers visent à suivre les avancées réalisées lors des précédentes discussions tenues à Paris, où le chef du Mossad, l'agence de renseignement israélienne, David Barnea, s'est rendu vendredi dernier.
L’émir du Qatar à Paris
Les pourparlers se poursuivent dans la capitale française en ce début de semaine, marqués par l'arrivée ce mardi de l'émir du Qatar, un acteur central dans les négociations depuis le début du conflit. Tamim ben Hamad Al-Thani est prévu pour un dîner ce soir avec Emmanuel Macron à l'Élysée. Selon l'agence de presse officielle du Qatar, l'émir a récemment rencontré à Doha le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, afin de discuter des efforts déployés en vue d'obtenir un accord de cessez-le-feu immédiat et permanent.
Les deux camps loin d'un accord
Les récentes déclarations du Premier ministre Benyamin Netanyahou pourraient tempérer les espoirs. Il maintient notamment son projet d'offensive terrestre sur la ville densément peuplée de Rafah, dans le sud de Gaza, où selon l'ONU, près d'un million et demi de Palestiniens ont trouvé refuge. Malgré les préoccupations de la communauté internationale, il a affirmé avec certitude que cette opération visant le "dernier bastion" du Hamas aboutirait à une "victoire totale" sur l'organisation en "quelques semaines". Il a souligné dimanche que toute trêve ne ferait qu'"ajourner" cette offensive, soulignant la possibilité d'une évacuation des civils vers le "nord de Rafah", hors des zones de conflit.
De son côté, le Hamas n’a pas encore commenté officiellement la proposition de trêve.
Abdel-Hadi accuse Reuters de la fuite sur la question des négociations, estimant que les propos de Biden relèvent d’une forme de " guerre psychologique " de la part des États-Unis.
|
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
RACHIDA DATI DEMANDE LE CLASSEMENT DE LA TOUR EIFFEL AUX MONUMENTS HISTORIQUES
|
Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, a profité d'une actualité brûlante autour de la Tour Eiffel pour attaquer son adversaire de toujours, Anne Hidalgo. La célèbre Dame de fer est fermée depuis le lundi 19 février pour cause de grève, les salariés et syndicats reprochant à la mairie de Paris une mauvaise gestion financière du monument Aussi la ministre a-elle écrit jeudi, sur Twitter, qu’il serait nécessaire de demander le classement de la tour Eiffel aux monuments historiques, assurant ne pas comprendre pourquoi la maire de Paris ne prenait pas cette initiative.
Une classification qui paraît urgente au vu de l’état actuel de délabrement de la tour Eiffel.
La tour Eiffel est inscrite aux monuments historiques depuis le 24 juin 1964.
Les monuments historiques sont nés vers 1830, quand l' Etat commence à préserver le grand patrimoine de la France. La première liste des monuments historiques est publiée en 1840. N'y apparaissent que des monuments préhistoriques, des bâtiments antiques et médiévaux. La définition va évoluer au cours des siècles pour s'étendre.
En 1925, une deuxième catégorie est créée : l'inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, que l'on ouvre à du patrimoine plus récent. La tour Eiffel est donc inscrite à cet inventaire en 1964, alors qu'elle n'a alors que 75 ans.
Cependant, elle n'est pas classée et les édifices qui le sont bénéficient d’avantages fiscaux, de subventions pour les travaux de préservation, et peuvent être soumis à des obligations de conservation strictes pour assurer la protection du patrimoine. Pour être éligible à cette classification, il faut présenter un intérêt public sur le plan historique et artistique. La tour de Gustave Eiffel correspond parfaitement à ces critères.Aujourd'hui elle est simplement inscrite à l'inventaire.
Une occasion pour la future candidate à la mairie de Paris en 2026 de pointer une énième fois l'incompétence de sa rivale Anne Hidalgo.
|
|
|
|
Emily Jackson pour DayNewsWorld |
|
UE LES DIAMANTS RUSSES DEVIENNENT " DIAMANTS DE SANG"
|
Le marché du diamant made in Russia génère pas moins de 4,5 milliards de dollars de revenus par an.
Or l'UE a ajouté le plus gros producteur de diamants du monde, Alrosa, à sa liste noire des personnalités sous le coup de sanctions personnelles (gel des avoirs et interdiction de séjour dans l'Union Européenne). Pavel Alekseevich Marinychev, le patron, produit 90% des diamants russes. Anton Siluanov, le ministre des Finances russes, préside le conseil de surveillance d'Alrosa. La société, qui appartient à l'État, finance aussi un sous-marin militaire qui porte son nom, en mer Noire. En sanctionnant la plus grande société d'extraction de diamants du monde, le Conseil Européen espère mettre un coup aux finances de la guerre. "L’entreprise constitue une part importante d’un secteur économique qui fournit des revenus substantiels au gouvernement de la fédération de Russie ", précise le Conseil dans un communiqué.
Mais cette décision pourrait être un coup d'épée dans l'eau dans la mesure où la Russie peut toujours compter sur la clientèle asiatique très demandeuse de pierres russes et que la plupart des diamants russes sont taillés et polis en Inde et donc, considérés comme indiens.
Force est de constater que le système de Kimberley, mis en place en 2003 par l'ONU pour éliminer le commerce des " diamants de sang" extraits dans des zones de guerre, sont plus facilement applicables aux groupes rebelles qui se financent grâce à cette industrie qu'aux gouvernements. |
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
L'EUROPE A LA RECHERCHE D'OBUS POUR LA GUERRE EN UKRAINE
|
Alors que les forces ukrainiennes se sont retirées de la ville stratégique d’Avdiïvka, dans l’est du pays, au cours du week-end , l’Ukraine manque cruellement de munitions d’artillerie pour repousser les forces russes. L’Union européenne a récemment reconnu qu’elle ne parviendrait pas à fournir à l’Ukraine le million d’obus d’artillerie qu’elle lui avait promis d’ici mars. Environ 524 000 obus seront livrés à l’Ukraine à la date prévue, ce qui représente à peu près 52 % de l’objectif fixé, a déclaré à la presse le mois dernier le chef de la diplomatie de l’UE, Josep Borrell.
D'autres stratégies se mettent en place.
Ainsi le Danemark va envoyer l’intégralité de son stock de munitions à Kiev, a annoncé la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, devenant ainsi le premier pays à le faire et appelant les autres nations européennes à faire davantage pour aider l’Ukraine.
Selon la Première ministre danoise, les dirigeants européens évoquent souvent les problèmes de production comme autant d’obstacles à l’augmentation des approvisionnements.
« Il ne s’agit pas seulement d’une question de production, car nous avons des armes, des munitions, des systèmes de défense aérienne que nous n’avons pas besoin d’utiliser nous-mêmes pour le moment et qui doivent être fournis à l’Ukraine », a-t-elle argué.
« Ils [les Ukrainiens] nous demandent des munitions maintenant. De l’artillerie maintenant. En ce qui concerne le Danemark, nous avons décidé de faire don de l’intégralité de notre artillerie », a déclaré dimanche (18 février) Mme Frederiksen lors de la Conférence de Munich sur la sécurité.
« Je suis désolée de vous annoncer, chers amis, qu’il y a encore du matériel militaire en stock en Europe », a-t-elle déclaré. Copenhague a promis jusqu’à présent une aide militaire de 8,4 milliards d’euros.
Acheter des munitions en dehors de l’UE Le ministère tchèque de la Défense de son côté a identifié 800 000 unités de munitions disponibles qui pourraient être livrées à l’Ukraine dans les semaines à venir, a annoncé samedi (17 février) le président tchèque Petr Pavel.
La République tchèque étudie donc la possibilité d’acheter des munitions en dehors de l’UE.
« Notre ministère de la Défense et nos entreprises actives dans le secteur de la défense disposent, grâce à leurs contacts, d’une vue d’ensemble des endroits où des équipements et des munitions sont disponibles », a déclaré M. Pavel lors d’une conférence de presse à Munich après avoir assisté à une conférence de presse sur la sécurité.
Selon M. Pavel, les autorités tchèques ont identifié une quantité importante d’obus d’artillerie de 155 mm, conformes aux normes de l’OTAN, et d’obus de 122 mm, souvent utilisés dans l’ex-Union soviétique.
« Pour autant que je sache, nos entreprises ont identifié, à divers endroits du monde, jusqu’à 500 000 obus de 155 mm de l’OTAN et jusqu’à 300 000 obus de 122 mm », a déclaré M. Pavel.
« En coopération avec nos partenaires, principalement le Danemark, les Pays-Bas et le Canada, nous réunissons les ressources financières nécessaires pour couvrir la transaction. Ensuite, nous transporterons l’équipement et les munitions en Ukraine grâce à nos propres ressources », a-t-il ajouté.
Cette information a été confirmée plus tard par qui a ajouté que la République tchèque pourrait assurer la livraison de munitions à l’Ukraine si le financement était assuré. La ministre a déclaré que la question avait déjà été discutée lors de la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN qui s’est tenue la semaine dernière.
M. Pavel et la ministre tchèque de la Défense, Jana Černochová ont toutefois refusé de révéler auprès de quels pays les munitions pourraient être achetées en vrac.
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
L'UKRAINE"QUESTION DE VIE OU DE MORT" SELON PUTINE
|
Le président russe a assuré que "ce qui se passe" en Ukraine est une "question de vie ou de mort" pour la Russie, alors qu'il ne s'agit pour l'Occident que "d'améliorer (sa) position tactique", dans une interview diffusée dimanche.
Vladimir Poutine a estimé qu'il était "important" pour les Russes comme les étrangers "de comprendre notre état d'esprit, de comprendre à quel point ce qui se passe autour de l'Ukraine est sensible et important pour notre pays".
"Pour (l'Occident), il s'agit d'une amélioration de leur position tactique. Mais pour nous, c'est notre destin, c'est une question de vie ou de mort", a-t-il dit lors d'un entretien avec le journaliste Pavel Zaroubine, publié sur les réseaux sociaux. .
En outre samedi dans la soirée, la Russie a revendiqué le "contrôle total" d'Avdiïvka, dans l'est de l'Ukraine, après le retrait de Kiev faute de moyens militaires suffisants.
La Maison Blanche a d'ailleurs établi un lien entre ce succès symbolique concédé à la Russie par les Ukrainiens et le blocage - par les républicains - d'une aide militaire supplémentaire à Kiev par le Congrès américain. "J'ai parlé à Zelensky cet après-midi pour qu'il sache que j'étais confiant dans le fait que nous allons avoir cet argent", a toutefois tenu à rassurer le président des Etats-Unis Joe Bien samedi soir. "Je vais me battre pour qu'ils (les Ukrainiens) aient les munitions dont ils ont besoin", a-t-il assuré. |
|
|
|
Boby Dean pour DayNewsWorld |
|
L'ANCIEN PATRON DE FRONTEX AUX COULEURS DU RASSEMBLEMENT NATIONAL POUR LES EUROPEENNES
|
Une véritable prise de guerre pour le RN : Fabrice Leggeri, ancien patron de Frontex rejoint Jordan Bardella pour les européennes .Fabrice Leggeri, ancien directeur de Frontex, l'agence de l'UE chargée du contrôle des frontières, a annoncé samedi 17 février dans un entretien accordé au JDD qu'il rejoignait le Rassemblement national pour les élections européennes de juin. Il figurera en troisième position sur la liste de Jordan Bardella.
"Les élections européennes du 9 juin représentent une opportunité unique de remettre la France et l'Europe sur le droit chemin", a-t-il déclaré. Dans son interview, le haut fonctionnaire français de 55 ans explicite son choix. Selon lui, "le RN possède un plan concret et la capacité de le réaliser. Nous sommes déterminés à combattre la submersion migratoire, que la Commission européenne et les eurocrates ne considèrent pas comme un problème, mais plutôt comme un projet", estime-t-il.
Nommé en 2015 sur proposition de Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’Intérieur, il a transformé Frontex en profondeur, d’une petite structure humanitaire en une police des frontières. Mais à la suite d'une enquête disciplinaire, ce haut-fonctionnaire a démissionné. Il était visé par l'Office européen de lutte antifraude. L'organisme lui reprochait de "ne pas avoir respecté les procédures, de s'être démontré déloyal vis-à-vis de l'Union européenne" et d'être responsable d'un "mauvais management personnel".
"Concernant ces accusations, il est important de noter que ni le Parlement européen ni le conseil d'administration de Frontex n'ont trouvé de preuves concrètes les étayant", affirme Fabrice Leggeri dans le JDD. Il ajoute lors de l'entretien qu'en : "réalité, pour avoir voulu contrôler l'immigration, j'ai subi des pressions et j'ai ressenti un abandon général. Le gouvernement français m'a pressé de démissionner. L'Allemagne n'était pas encline à me soutenir. La Commission européenne, manifestement hostile à mon égard, souhaitait mon départ
Placé en troisième position sur la liste, cet ancien haut fonctionnaire est un atout de plus pour la crédibilité du mouvement sur l’immigration.
Jordan Bardella, président du RN, caracole en tête des intentions de vote autour des 30% pour ce scrutin européen. Il a pour le moment une dizaine de points d'avance sur la majorité macroniste.
|
|
|
|
Britney Delsey pour DayNewsWorld |
|
POUR DES ONGLES DE TOUTE BEAUTE TENDANCE !
|
En premier se faire une manucure pour cela soit vous allez dans un bar à ongles soit à la maison.
Rappelez- vous les recettes de grand-mère :
elles sont efficaces et remarquables .
Pour des ongles jaunes rien de mieux que de tremper ces derniers débarrassés du vernis dans un bol d'eau chaude bien citronnée pendant 10 bonnes minutes.
Effet garantit. Vos ongles cassent ?
ALORS trempez- les dans de l'huile d'olive sinon achetez du durcisseur qu'on trouve au supermarché ou en pharmacie (le best est le durcisseur de chez Mavala). Ah vous vous rongez les ongles ?!
Alors rendez- vous en pharmacie où l'on trouve les best produits acidulés mais avant tout le mieux c'est de repérer les moments où vous les mordillez compulsivement et d'analyser la cause de cette vilaine habitude.
Et pensez aux photos de notre article avec tous ses jolis ongles que vous aimeriez tant avoir.Sinon dans les bars à ongles que vous trouvez un peu de partout vous avez même une manucure pour un effet bluff pour trente euro.
Déjà avec une longueur suffisante faites appliquer du vernis permanent, vous aurez des ongles impeccables pendant trois semaines. Ajout d'un dessin parfois. Le seul hic : il faut retourner chez eux pour l'enlever. Si vous manquez de longueurs on peut vous mettre des faux ongles qui sont des capsules ou le gel qui fait plus naturel.
Et là pour la saison printemps-été on peut se fait mettre aux nails bar des dessins sur les ongles french manucure. Grande nouveauté que l'on commence à remarquer sur les stars américaines. C'est la Flip Manucure : sur l'envers de vos ongles une couleur et une autre couleur sur le dessus. Comme par exemple bleu pailleté sur le dessus et rouge en dessous cela peut être sympa même pour la Saint-Valentin de Fevrier !
Phénomène copié d'un fameux soulier Louboutin.
|
|
|
|
|
|
Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
|
|
|
MORT EN PRISON DE L'OPPOSANT RUSSE ALEXEI NAVALNY
|
Ce vendredi 16 février 2024, les médias russes ont annoncé le décès de l'opposant russe Alexeï Navalny , survenu dans la prison où il purgeait une peine de 19 ans.
"Le 16 février 2024, dans le centre pénitentiaire N°3, le prisonnier Navalny A.A. s'est senti mal après une promenade et a presque immédiatement perdu connaissance", ont précisé les services pénitentiaires (FSIN) de la région arctique de Iamal dans un communiqué "Tous les gestes de réanimation nécessaires ont été pratiqués mais n'ont pas donné de résultat positif. Les médecins urgentistes ont constaté la mort du patient. Les causes de la mort sont en train d'être établies", a ajouté le FSIN dans ce communiqué lapidaire. Le président russe aurait été informé de son décès, selon son porte-parole Dmitri Peskov. Alexeï Navalny, âgé de 47 ans, était en train de purger une peine de 19 ans de prison pour "extrémisme" dans une colonie pénitentiaire reculée de l'Arctique, où les conditions de détention étaient notoirement difficiles. Son calvaire avait commencé après avoir été empoisonné en janvier 2021 à son retour en Russie d'une convalescence en Allemagne, un acte qu'il attribuait au Kremlin. Les multiples procès auxquels il avait été confronté étaient largement considérés comme politiquement motivés.
Durant ses différentes comparutions vidéo lors de ses procès ces derniers mois, Navalny apparaissait affaibli et vieilli. Sa santé avait été sérieusement affectée par une grève de la faim et l'empoisonnement auquel il avait miraculeusement survécu en 2020. La colonie reculée de l'Arctique surnommée "Loup polaire" où il avait été récemment transféré , est un établissement héritier du goulag soviétique. Les détenus y travaillent notamment au tannage et à la couture de peaux de rennes, utilisées par les populations autochtones locales. Ivan Jdanov, l'un de ses proches collaborateurs, a accusé les autorités russes de chercher à l'isoler à l'approche de l'élection présidentielle. Selon lui, Navalny était détenu dans l'une des colonies les plus septentrionales et isolées de Russie aux conditions particulièrement difficiles. Le mouvement d'Alexeï Navalny avait été systématiquement réprimé par le pouvoir ces dernières années, entraînant l'exil ou la détention de ses collaborateurs et alliés.
Le 1er février, dans un message diffusé par son équipe sur les réseaux sociaux, Alexeï Navalny avait appelé à des manifestations à travers toute la Russie lors de l'élection présidentielle prévue du 15 au 17 mars. Une réélection du président russe qui semble assurée dans le contexte actuel. De nombreux opposants russes, dont Ioulia Navalnaïa, l’épouse d’Alexeï Navalny, ont directement accusé le Kremlin. Les Etats-Unis, par la voix de sa vice-présidente, Kamala Harris, ont dénoncé « un nouveau signe de la brutalité » de Moscou.
" Dans la Russie d’aujourd’hui, on met les esprits libres au goulag ", a dit le chef de l’Etat français, après l’annonce de la mort du principal adversaire politique de Vladimir Poutine.
|
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
MAIS QUI POUR SAUVER LA MACRONIE AUX EUROPEENNES
|
Tous les partis politiques ont leur tête de listes pour les européennes et ont déjà attaqué leur campagne. François-Xavier Bellamy (LR), Manon Aubry (LFI), Raphaël Glucksmann (Place publique, PS), Marie Toussaint (ELLV) ou encore Marion Maréchal (Reconquête!) sillonnent la France. Jordan Bardella , lui, caracole en tête des sondages depuis sa désignation le 3 septembre dernier. Le président du RN creuse même l’écart avec la liste de la majorité présidentielle, la devançant de plus de 10 % dans une enquête de l’Ifop du 11 février récoltant 29 % contre 19 pour une majorité présidentielle sans tête. Mais qui pour porter le drapeau de Renew, le groupe politique de Renaissance aux élections européennes du 9 juin prochain ?
Cette stratégie d’annonce tardive de tête de liste de Renaissance serait voulue selon un député Renew : "Dès lors qu’on n’a pas de figure, elle évite les critiques". Avec le risque de laisser les opposants prendre la lumière, à l’instar de Raphaël Glucksmann, qui peut récupérer les votes de l’aile gauche Renaissance, déçue du virage à droite du nouveau gouvernement Macron
Mais la vérité semblerait moins reluisante pour la Macronie .
Des personnalités connues ont refusé l'offre. Thierry Breton commissaire européen, Julien Denormandie, ex-ministre de l’Agriculture, ont déjà dit non et les anciens ministres Olivier Véran et Clément Beaune semblent distancés. Selon l’Ifop, le meilleur rempart contre Jordan Bardella serait l’eurodéputée Valérie Hayer, nouvelle présidente du groupe Renew au Parlement européen et fille... d’agriculteur. Hier matin, c’est l’ex-journaliste et eurodéputé Renaissance Bernard Guetta qui a fait acte de candidature.
Un choix par défaut que devra acté en dernier ressort le Président d'un parti de marionnettes.
|
|
|
|
Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
|
KANSAS CITY LA PARADE DU SUPER BOWL
FUSILLADE MORTELLE
|
Une fusillade a éclaté à Kansas City, Missouri, ce mercredi 14 février 2024, lors de la parade célébrant la victoire des Chiefs au Super Bowl.
La fusillade a éclaté à la fin de la parade des Chiefs de Kansas City (vainqueurs du Super Bowl), dans cette ville du Missouri située au centre des États-Unis.
Une personne est décédée à la suite de cette attaque et au moins 21 autres ont été blessées, selon un bilan provisoire communiqué par les services de secours.
Huit patients dont la vie était en danger ont été transportés à l'hôpital dans les 10 minutes suivant les tirs, a indiqué le chef Ross Grundyson lors d'une conférence de presse.
Stacey Graves, la cheffe de la police de Kansas City, a précisé que trois personnes en tout avaient été interpellées en lien avec ces tirs.
L'hôpital pédiatrique Children's Mercy a indiqué qu'il venait de traiter 12 blessés venant du rassemblement, dont 11 enfants.
"Neuf ont des blessures causées par arme à feu", a détaillé une porte-parole de l'établissement.
Des dizaines de milliers de personnes célébraient les Chiefs, qui ont défilé dans les rues de Kansas City pour fêter leur victoire dimanche au Super Bowl, la grand-messe annuelle du football américain.
Le traditionnel convoi d'autobus à impériale a remonté le Grand Boulevard vers la gare de Union Station. Les tirs ont eu lieu près du parking de la gare Union Station alors que la parade touchait à sa fin.
"Je pensais que c'étaient des feux d'artifice", a témoigné John O'Connor auprès de notre confrère du quotidien The Kansas City Star, expliquant avoir entendu "entre 15 et 20 tirs dans un bref laps de temps".
Les forces de l’ordre ont indiqué quelques minutes après sur le réseau social X qu'il était conseillé de quitter les lieux.
La police était parvenue à arrêter deux personnes armées "pour une enquête plus approfondie", ont précisé pour le moment sans plus de détail.
La police a également indiqué que "Toute personne se trouvant à proximité doit quitter la zone aussi rapidement que possible et ce en toute sécurité", afin de faciliter le traitement des victimes par balles, conseillant aussi d’éviter le parking de la gare Union pour permettre aux premiers intervenants de passer.
Dans un communiqué, les Kansas City Chiefs se sont dits "attristés" et ont condamné un "acte de violence insensé", précisant que tous leurs joueurs, entraîneurs et membres du personnel, ainsi que leurs familles étaient en sécurité.
Patrick Mahomes, le quarterback star des Chiefs, a dit "prier pour Kansas City" dans une publication sur X.
Selon le maire de Kansas City, Quinton Lucas, les autorités ont été en contact avec la Maison Blanche, qui a offert l'aide de l'État fédéral.
Cette dernière a précisé que le président Joe Biden avait été informé de la situation.
Le maire de Kansas City, qui était présent avec sa famille lors de la parade, a dit être "en colère".
Une parade pour célébrer une victoire au Super Bowl, "c'est un jour dont beaucoup de gens espèrent se souvenir pour le reste de leur vie; et ce dont ils ne devraient pas avoir à se souvenir, c'est de la menace posée par la violence par arme à feu", a déclaré Quinton Lucas lors d'une conférence de presse.
Environ 49 000 personnes sont mortes par balles en 2021, contre 45 000 en 2020, qui était déjà une année record.
Cela représente plus de 130 décès par jour, dont plus de la moitié sont des suicides. Ce sont toutefois les fusillades à nombreuses victimes qui marquent le plus les esprits.
Pourtant, ne nous arrêtons pas aux seules armes à feu !.
Pour preuve, une simple camionnette qui s'élance dans une voie piétonne lors d'une manifestation festive et cela devient une horreur, un massacre avec de multiples morts, comme par exemple l'affaire de Nice en France le 14 juillet 2016, 86 morts et des centaines de blessés, le tout sans armes à feu !!.
Cependant, tout cela ne doit pas faire oublier que ces actes criminels sont le fait d'une poignée de personnes à la santé mentale et morale défaillante, mais aussi le résultat de la perte de repères, souvent causée par un mal-être qui prend racine au cœur d'une population de plus en plus souffrante.
Il serait donc urgent de mettre en place un plan d'action pour une réelle amélioration, car il ne faut jamais oublier que les crimes, et en particulier les meurtres de masse, sont le fait d'êtres humains ; les armes, quelles qu'en soient la nature, ne sont que les outils pour réaliser un massacre. |
|
|
|
Pamela Newton pour DayNewsWorld |
|
LA SANTE MENTALE DU PRESIDENT JOE BIDEN DEVIENT UN SERIEUX HANCICAP POUR LA PRESIDENTIELLE
|
Jeudi, le président américain Joe Biden a assuré disposer d’une « très bonne mémoire ». Cette prise de parole est intervenue peu de temps après la sortie d’une synthèse de 388 pages dans laquelle l’avocat spécial Robert Hur a souligné la détérioration de la santé mentale du locataire de la Maison-Blanche, tout en recommandant de ne pas engager de poursuites dans l’affaire des documents classés confidentiels. Pour l’enquêteur Robert Hur, Joe Biden se révèle être « un homme âgé, sympathique, bien intentionné mais doté d’une mauvaise mémoire ».
Le rapport a également rappelé l’oubli de la date du décès de son fils, Beau. « Comment diable ose-t-il ? », a fustigé le chef de l’État, avant de s’engluer dans une séquence embarrassante. Interrogé sur le couloir humanitaire séparant la bande de Gaza et l’Égypte, Joe Biden a mentionné le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi comme le « président du Mexique ».
Joe Biden a également confondu récemment Emmanuel Macron avec « Mitterrand d’Allemagne » lors d’un meeting.
Les oublis et gaffes à répétition du plus vieux président américain de l’histoire nourrissent les critiques et porte un coup sérieux à l’image du président, candidat à sa propre réélection.
L’âge de Biden, à 81 ans le plus vieux président américain de l’histoire, est une préoccupation pour plus des trois quarts des électeurs, dont la moitié des démocrates, et un angle d’attaque favori des républicains, qui le présentent comme un vieillard sénile.
Un duel avec Donald Trump en perspective
Le Parti démocrate est dramatiquement inquiet. Joe Biden est le seul véritable candidat démocrate, les deux candidats étant de parfaits inconnus pour les électeurs. Traditionnellement, c'est toujours un avantage d'avoir le président sortant qui se représente parce qu'il n'est pas exposé à de vraies primaires et qu'il fait campagne en même temps qu'il gouverne.
À quelques mois du scrutin présidentiel, il apparaît pourtant comme le seul à pouvoir barrer la route de l’ancien président, Donald Trump. Largement en tête des primaires des républicains, le magnat de l’immobilier dispose d’une popularité intacte, malgré ses ennuis judiciaires, notamment liés à l’assaut du Capitole, en 2021.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
UNE SITUATION EN UKRAINE"EXTREMEMENT COMPLEXE ET TENDUE" SELON SON COMMANDANT EN CHEF
|
L’armée ukrainienne a un nouveau commandant en chef. Général le plus expérimenté d’Ukraine » selon Volodymyr Zelensky ou coup d’épée dans l’eau aux yeux de Moscou, la nomination d’Oleksandre Syrsky, ex-chef de l’armée de terre, au poste de commandant en chef des forces ukrainiennes, devrait apporter du changement et des actes dans un conflit qui s’enlise. C’est du moins ce qu'espère le président ukrainien.Selon plusieurs sources parmi les haut gradés, le président Zelensky commençait à s’impatienter devant le manque d’avancées sur le front.
La nouvelle tête d’affiche de l’armée ukrainienne a déjà quelques beaux exploits à son palmarès : la défense de Kiev au début de l’invasion russe il y a quasiment deux ans, et la contre-offensive de l’automne 2022 qui avait libéré la région de Kharkiv. Et pourtant des défis encore plus grands l’attendent comme il en témoigne lui-même ce mercredi 14 février 2024, après s'être rendu dans les zones les plus chaudes du front Est avec le ministre de la Défense, Roustem Oumerov : la situation sur le terrain « extrêmement complexe et tendue ».
Les occupants russes continuent d'augmenter leurs efforts et dépassent en nombre » les forces ukrainiennes, a déclaré Oleksandr Syrsky sur Telegram, alors que l'Ukraine peine à regarnir les rangs de son armée .L’armée a perdu, selon des estimations américaines, 70.000 hommes tués et 120.000 blessés en deux ans. Valery Zaloujny avait demandé au gouvernement de mobiliser 500.000 personnes, mais la décision avait été jugée trop impopulaire par les dirigeants ukrainiens. Un projet de loi visant à élargir la mobilisation, sujet de nombreuses critiques, est actuellement examiné au Parlement.
En outre l'aide militaire américaine dont le pays a besoin pour faire face aux Russes reste bloquée. « Nous faisons tout notre possible pour empêcher l'ennemi d'avancer sur notre territoire et pour tenir nos positions », a souligné le nouveau commandant en chef des armées ukrainiennes. Une tâche titanesque, la ligne de front étant longue d’environ 1.000 kilomètres et en permanence sous le feu russe, en particulier dans l’Est, à Avdiïvka et Koupiansk.
Enfin, le contrôle du ciel est un autre défi, aussi complexe que vital pour la suite du conflit.
"Seuls le changement et le perfectionnement continu des moyens et méthodes de guerre nous permettront de réussir", a affirmé sur Telegram le général Syrsky dans sa première prise de parole publique en tant que commandant en chef.
Un défi que devra relever Oleksandre Syrsky pour la victoire de son pays. |
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
PAYS-BAS EUTHANASIE EN DUO D'UN ANCIEN PREMIER MINISTRE ET DE SA FEMME
|
L’ancien Premier ministre des Pays-Bas Dries van Agt est décédé lundi 5 février à Nimègue (Pays-Bas) en même temps que son épouse Eugénie van Agt-Krekelberg dans le cadre d’une procédure de suicide assisté, rapporte le quotidien néerlandais De Telegraaf.
Premier ministre entre 1977 et 1982 et premier dirigeant de son parti politique, le Parti populaire catholique (KVP), devenu depuis l’Appel chrétien-démocrate (CDA), Dries van Agt a été ambassadeur de l’Union Européenne au Japon et aux États-Unis dans les années 1980. Avocat de formation, il avait exercé à Eindhoven, avant de devenir professeur de droit à l’université catholique de Nimègue de 1968 à 1971. Il avait quitté son poste d’enseignant pour entrer au gouvernement.
Il avait été victime d’une hémorragie cérébrale en 2019 et était depuis très affaibli.
L’annonce de l’euthanasie « en duo » du couple Agt a été faite par le Rights Forum, centre de recherche sur Israël et les Palestiniens, que l’ancien premier ministre catholique néerlandais avait fondé. Le Rights Forum a précisé que Dries van Agt était parti « main dans la main avec son épouse », à Nimègue. Leurs funérailles ont été organisées dans l’intimité familiale, sans que ne soient communiqués davantage de détails sur leur décès. Le suicide assisté est légal depuis 2002 aux Pays-Bas.
Ils « ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre »
Interrogé par la chaîne de télévision néerlandaise NOS, le directeur du Rights Forum, Gerard Jonkman, a indiqué que Dries et Eugénie van Agt, 93 ans chacun, étaient très malades mais « ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre » après avoir vécu ensemble durant soixante-dix ans.
Le Premier ministre sortant Mark Rutte s’est déclaré attristé par le décès de celui qu’il surnommait son « arrière-arrière-grand-père en exercice ». « La mort de Dries van Agt et de son inséparable Eugénie, avec qui il fut uni amoureux jusqu’au bout, est triste. Dries van Agt est resté totalement authentique tout au long de sa vie », a réagi le chef de gouvernement néerlandais. |
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
FACE A L'AFFLUX DE CLANDESTINS ET UNE DELINQUANCE HORS NORME LA FIN DU DROIT DU SOL A MAYOTTE
|
La dernière annonce suffira-t-elle à rétablir un sentiment de sécurité aux habitants de Mayotte ? Arrivé ce dimanche à Mayotte, Gérald Darmanin y annonce sa volonté de mettre "fin au droit du sol" sur l'île confrontée à une importante crise migratoire. "Il ne sera plus possible de devenir français si on n'est pas enfant de parents français, nous couperons l'attractivité qu'il y a dans l'archipel", a explicité le ministre de l'Intérieur.
"Nous allons prendre une décision radicale, qui est l'inscription de la fin du droit du sol à Mayotte dans une révision constitutionnelle que choisira le président de la République [...] C'est une mesure extrêmement forte, nette, radicale, qui évidemment sera circonscrite à l'archipel de Mayotte", a-t-il indiqué.En outre, a-t-il précisé, la suppression du droit du sol à Mayotte permettra de "mettre fin au visa territorialisé", un dispositif qui empêche les détenteurs d'un titre de séjour à Mayotte de venir dans l'Hexagone et dont la suppression est une des revendications des "collectifs citoyens", qui paralysent depuis trois semaines l'île avec des barrages routiers installés pour protester contre l'insécurité et l'immigration incontrôlée. Selon le ministre, la suppression des titres de séjour territorialisés doit être actée dans un projet de loi Mayotte qui sera étudié à l'Assemblée nationale "dans les semaines qui viennent".
Plus de 150 000 clandestins
La mesure exceptionnelle annoncée par Gérald Darmanin entend calmer la colère d’une partie des habitants de l’île qui bloquent depuis le 22 janvier la circulation de grands axes routiers. Le collectif des « Forces vives de Mayotte » maintient des barrages aux quatre coins de Mayotte, sur les routes et sur le port, paralysant la circulation et perturbant la vie économique du département.
Ils se dressent contre l’insécurité et la délinquance, en lien avec une immigration clandestine qu’ils jugent incontrôlée. Plus précisément, ils demandent l’expulsion de réfugiés originaires d’Afrique des Grands lacs, installés dans un camp de fortune autour du stade de Cavani, à Mamoudzou, et réclament la fin des actes de délinquance et des affrontements. Cette colère montre aussi l'échec de l'opération Wuambushu lancée au printemps 2023, pendant laquelle des centaines de policiers et gendarmes supplémentaires avaient été déployés à Mayotte pour tarir le flux d'arrivées de migrants des Comores et combattre la délinquance et l'habitat insalubre.
Mayotte, devenu le 101e département français en 2011, attire chaque année des milliers de migrants, arrivés par la mer en "kwassa kwassa", des embarcations de fortune, de l'île comorienne voisine d'Anjouan, mais également de l'Afrique des Grands Lacs et de plus en plus de Madagascar.
Près de la moitié des 350 000 habitants estimés de Mayotte ne possèdent pas la nationalité française, selon l'Insee, mais un tiers des étrangers sont nés sur l'île. Dans son rapport de février 2019, l’Insee indiquait qu’entre "l’immigration importante depuis les Comores" et les départs de "natifs de Mayotte vers l’extérieur", 48 % de la population du département était étrangère en 2017, chiffre en hausse de 8 % par rapport à 2012 .Et depuis la situation n'a fait que se détériorer. Les gouvernements comoriens instrumentalisent leurs migrants dont les transferts de fonds représentent officiellement 20,5 % du PIB. Les Comores sont le quatrième pays au monde le plus fortement dépendant de ces transferts.
Insécurité et délinquance "hors normes"
Ces migrants clandestins, installés dans des quartiers particulièrement insalubres, des "bangas" , sont en proie à la violence et aux trafics.
Dans son rapport "Cadre de vie et sécurité à Mayotte" de novembre 2021, l’Insee décrit en effet une "délinquance hors norme". Sur la période 2018-2019, dans chaque domaine – cambriolages, vols, violences physiques ou sexuelles… – la délinquance mahoraise dépasse très nettement les chiffres de la France métropolitaine.
Cette année, les attaques à la personne ont augmenté de 50%.
"Les habitants de Mayotte sont personnellement trois fois plus victimes de vols avec ou sans violences", indique l’Insee, et le sentiment d’insécurité "dépasse de loin tous les standards de la métropole ou des autres Drom (Départements et régions d’Outre-mer)". 48 % des Mahorais se sentent en insécurité à leur domicile (52 % dans leur quartier), soit cinq à six fois plus que dans l’Hexagone. Tous ces chiffres augmentent année après année.
Depuis six mois, l’île souffre par ailleurs d’une terrible sécheresse qui oblige les autorités à mettre en place des restrictions d’eau. Grâce à une récente amélioration de la situation météorologique, et donc à des précipitations, les coupures d’eau ont été allégées mi-janvier, ramenées à un jour sur deux. Depuis fin août 2023, l’eau courante était en effet disponible seulement un jour sur trois à Mayotte en raison d’une sécheresse historique, couplée à un manque d’infrastructure et d’investissements.
L’archipel de Mayotte est le département où le Rassemblement national a signé son plus gros score au premier tour de la présidentielle. Marine Le Pen y a recueilli 59,10% des suffrages, loin devant les autres candidats, mais aussi très loin de son score de 2017. Dans un département miné par l’insécurité et l’immigration clandestine, le RN séduit.
|
|
|
|
Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
|
SUPERBOWL UN RECORD DE SPECTATEURS AVEC LA ROMANCE TAYLOR SWIFT-TRAVIS KELCE
|
Que se passe-t-il lorsque l’on réunit la plus grande pop star du monde et un double champion du Super Bowl ? Beaucoup d’excitation, comme l’a montré la romance entre Taylor Swift et Travis Kelce.
L'effet Taylor Swift se mesure en effet partout, jusqu’au Super Bowl. 123,4 millions de téléspectateurs aux Etats-Unis ont regardé dimanche, sur leur télévision ou en streaming, les Kansas City Chiefs remporter le Super Bowl, avec la popstar Taylor Swift en tribunes, a annoncé le réseau CBS qui revendique la plus grosse audience jamais atteinte par un seul réseau.
« La couverture par CBS Sports du 58e Super Bowl a été la plus regardée de l’histoire avec une audience totale de 123,4 millions de téléspectateurs sur toutes les plateformes, incluant CBS Television Network, Paramount +, Nickelodeon, Univision, et CBS Sports, Univision et les propriétés numériques de la NFL, dont NFL + », a indiqué dans un communiqué CBS Sports, en disant se baser sur les mesures d’audience de la société Nielsen.
La victoire des Chiefs cette nuit pour accéder au superbowl a été suivie mondialement, non pas que le football américain est percé à travers les frontières, juste que la communauté des « Swifties » veille
Dans la nuit de dimanche à lundi, les Chiefs de Kansas City l’ont emporté sur les Ravens de Baltimore et se sont qualifiés pour le Superbowl, la grande finale de football américain. D’habitude, ce sport enflamme seulement les Etats-Unis et peine à faire lever un sourcil d’intérêt à un Européen. Mais cette victoire des Chiefs a, cette fois, largement dépassé les frontières américaines, célébrée à l’échelle de la planète par les « Swifties », les fans de la chanteuse Taylor Swift.
Taylor Swift a donné à la NFL une occasion unique d’étendre son attrait à un groupe démographique – les jeunes femmes – qui ne s’intéressait peut-être pas au football américain auparavant. Les " Swifties ", comme on appelle les fans de la chanteuse, trépignent à l’idée de voir l’icône de la pop tomber amoureuse. Ainsi, chaque fois qu’elle se rend dans un stade pour encourager son nouvel amant, le star des Kansas City Chiefs qui évolue au poste de tight end, ce qu’elle a fait quatre fois au cours des deux derniers mois et qu’elle pourrait bien refaire bientôt, les médias s’en donnent à cœur joie. Sa romance avec Travis Kelce a porté l’attention des " Swifties " vers ce sport - et cette équipe en particulier. D’autant que Travis Kelce est très apprécié et validé par les ''Swifties.
Mais au milieu de toutes les acclamations et de tous les partages Instagram, la situation donne des indications utiles en matière de marketing et de gain faramineux. En un claquement de doigts Taylor Swift touché au moins 75 millions de dollars pour les droits de diffusion du film Taylor Swift : The Eras Tour, la captation intégrale de sa dernière tournée qui a fait récemment un carton dans les cinémas avec 260 millions récoltés au box-office mondial.. De qui faire rêver bien des " Swifties ".
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
RUSSIE LA CANDIDATURE DE BORIS NADEJDINE A LA PRESIDENTIELLE REJETEE
|
Boris Nadejdine, candidat antiguerre et opposant à Vladimir Poutine, a annoncé jeudi qu'il n' est pas autorisé par la commission électorale centrale (CEC) à être candidat à l'élection présidentielle de mars prochain en Russie et qu'il contesterait cette décision devant la justice Il devait se prévaloir de la signature de 100.000 citoyens pour voir sa candidature validée, mais la Commission en a rejeté suffisamment, sur les 105.000 déposés, sous divers prétextes allant du formulaire mal rempli aux erreurs dans les adresses des signataires.
Selon Tass, l'agence de presse officielle du régime, la Commission électorale a rejeté près de 10.000 parrainages. Ainsi, elle considère "comme authentiques 95.587 signatures sur près de 105.000 en faveur du candidat du parti Initiative civile, Boris Nadejdine". "Ceci ne lui permet pas d'être enregistré comme candidat", précise encore Tass qui rappelle que la limite est de 5% de parrainages rejetés.
Un peu plus tôt, la Commission électorale centrale (CEC) avait déjà rejeté la candidature du chef des Communistes de Russie, Sergueï Malinkovitch, "en raison du pourcentage élevé de défauts dans les signatures des électeurs qu'il a recueillies pour son soutien". Peu d'analystes politiques croiront que ces décisions ont été prises sans instruction du Kremlin.
Né en 1963, Boris Nadejdine est physicien de formation et a commencé à s’intéresser aux problématiques de son pays à 17 ans, avant de se lancer dans la politique. Inconnu du grand public, le candidat est pourtant bien rodé. Il a commencé sa carrière au conseil municipal de Dolgoprudny, un oblast de la ville de Moscou, en 1990. Après un premier échec pour être élu à la Douma - l’Assemblée fédérale russe - il devient conseiller du vice-Premier ministre Boris Nemtsov - assassiné en 2015 - avant de finalement obtenir un siège à la Douma en 1999. Il y intégrera le groupe Union des forces de droite.
Programme d'opposition
C’est par sa prise de position sur la guerre en Ukraine que s’illustre Boris Nadejdine. Fermement opposée à " l’opération militaire spéciale " lancée par Vladimir Poutine en février 2022, sa position détonne.
Au-delà de son discours anti-guerre, Boris Nadejdine veut se recentrer sur les problématiques internes du pays et promet l’amnistie aux prisonniers politiques. Le candidat voudrait par ailleurs instaurer un suffrage direct pour les représentants locaux .
Il a critiqué le rapprochement sino-russe initié par Vladimir Poutine, tout en prônant un renforcement des liens avec l'Europe occidentale. Sur les sujets sociétaux, Boris Nadejdine a qualifié la loi anti-LGBT de "retour au Moyen-Âge", s'est prononcé pour un assouplissement des règles sur l'avortement.
Des prises de position qui lui ont valu le soutien d'opposants au président russe de premier plan. Le collectif de lutte contre la corruption fondé par Alexeï Navalny, le farouche détracteur du pouvoir russe actuellement en prison, lui est favorable. Mikhaïl Khodorkovski, le milliardaire anti-Poutine en exil, s'est aussi exprimé en sa faveur. Tout comme Ekaterina Dountsova, journaliste et opposante à Vladimir Poutine, qui vient de voir sa propre candidature à l'élection présidentielle retoquée pour "vice de forme" par la commission électorale.
Le Kremlin à la manœuvre ?
Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, avait déclaré mercredi 24 janvier : ce candidat "ne nous fait pas peur". Une partie des opposants au maître du Kremlin trouvent d'ailleurs le nouveau champion de leur cause trop parfait pour être honnête s'étonnant qu'il ait pu s'exprimer aussi librement pour critiquer Vladimir Poutine sans être inquiété et jouant l' idiot utile du Kremlin. D’autres avant lui sont allés en prison pour de tels propos.
Pour le pouvoir laisser concourir Boris Nadejdine permettait de se prévaloir d'un jeu politique ouvert, même par temps de crise.Mais il pouvait craindre aussi que cet opposant ne se montre un peu convaincant dans sa critique du principe même de l'opération spéciale en Ukraine.
Suite à cette éviction, l'élection présidentielle du 7 mars prochain s'annonce comme étant la plus étroitement contrôlée de l'histoire du pays depuis la chute de l'URSS.
Seuls 3 ou 4 candidats issus des partis d'opposition « accrédités » - le parti communiste et deux partis nationalistes - sont autorisés à concourir, ces partis critiquant le pouvoir de manière mesurée et ne s'opposant pas à l'opération militaire en cours .
|
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
PRESIDENTIELLE AMERICAINE VERS UN DUEL BIDEN-TRUMP
|
La longue saison des primaires, où républicains et démocrates choisissent leur champion pour la présidentielle de novembre, vient à peine de débuter aux États-Unis. Cependant, après le scrutin du New Hampshire mardi, elle semble avoir perdu tout son piquant, faute de suspense. Au lendemain des primaires du New Hampshire, l'écart entre Donald Trump et Joe Biden creuse déjà l'écart. Il semble de plus en plus certain qu'ils décrocheront l'investiture de leur parti respectif cet été, se préparant ainsi à s'affronter de nouveau le 5 novembre.
Donald Trump, âgé de 77 ans, a confirmé sa victoire écrasante de la semaine précédente dans les caucus de l'Iowa en reléguant la seule concurrente de poids encore en lice, Nikki Haley, à une distance significative. Dans cet État de la côte atlantique, où les électeurs non affiliés à un parti pouvaient participer à la primaire, il a remporté une victoire écrasante avec 54,6 % des suffrages contre 43,2 % pour Haley. Le particularisme de cet État a permis à Haley, âgée de 51 ans, que l'extrémisme du milliardaire populiste qualifie de modérée, de réaliser un score respectable. Cependant, cela s'est avéré largement insuffisant pour inquiéter Trump, qui confirme son statut de "patron" du Parti républicain grâce au soutien inébranlable de la faction populiste connue sous le nom de "Maga" (Make America Great Again). Battue pour la seconde fois en huit jours, la challenger de Donald Trump, Nikki Haley, soutient cependant que "la course à l'investiture du Parti républicain est loin d'être terminée".
"La compétition est loin d'être close", a affirmé avec assurance l'ancienne gouverneure de Caroline du Sud, suite à l'annonce des résultats du New Hampshire. Cependant, dans son propre État, où les élections auront lieu le mois prochain, elle est présumée perdante, les élites politiques locales ayant déjà rallié le camp de Trump.
L'ancien Président a exprimé son agacement face au refus de Haley de se retirer, déclarant devant ses partisans réunis à Nashua : "Quelle honte !" Avant de la qualifier, avec sa grossièreté habituelle, de "cerveau d'oiseau" sur les réseaux sociaux.
Du côté démocrate, Joe Biden, âgé de 81 ans, a remporté une victoire facile face au représentant du Minnesota, Dean Phillips (51,6 % contre 19,7 %), et à l'écrivaine Marianne Williamson (4,7 %), même si son nom ne figurait pas sur les bulletins en raison d'un différend entre le Parti et sa branche locale. Ses partisans ont dû l'inscrire "manuellement". Le Président sortant s'apprête seulement à entrer en campagne et a l'intention de "tuer" le semblant de compétition le 3 février lors de la primaire démocrate en Caroline du Sud, où il avait pris une avance significative lors des primaires de 2020.
La conclusion des primaires pourrait-elle signifier que l'affiche du 5 novembre, marquant la réédition du duel Biden-Trump de 2020, est déjà établie ?
Des incertitudes cependant Dans chaque État, les candidats accumulent des délégués qui exerceront leur influence lors des conventions de chaque parti, prévues cet été. À ce stade, Trump en a acquis 62, tandis que Haley en compte 17. L'ancien Président, s'il réussit à remporter tous les délégués, pourrait réunir les 1215 nécessaires sur les 2429 dès mars, après le Super Tuesday, où des primaires simultanées auront lieu dans 16 États. La même opportunité se présente pour Biden.
Sur le plan politique, l'issue semble prévisible : presque personne ne conteste désormais la victoire des deux favoris. "Nous devons désormais nous concentrer sur Joe Biden, plus sur Nikki Haley", a affirmé Tim Scott, sénateur de Caroline du Sud et ancien candidat brièvement rallié à Trump. Réagissant par communiqué aux résultats du New Hampshire, Joe Biden semble lui aussi avoir tourné la page des primaires : "Il est maintenant clair que Donald Trump sera le candidat des républicains. Notre démocratie, nos libertés individuelles, notre économie... Tout est en jeu."
Cependant, d'autres types d' incertitudes extra-politiques persistent. L'hypothèse d'un problème de santé ou de l'incapacité de l'un des candidats semble de plus en plus plausible, compte tenu du fait que Trump et Biden, les deux candidats les plus âgés de l'histoire américaine, ont parfois montré des signes de confusion sans prompteur.
Moins théoriques, les déboires judiciaires de Donald Trump, confronté à quatre affaires distinctes (fraude bancaire, vol de documents secrets, tentative de subversion de la présidentielle de 2020 et incitation à l'émeute du Capitole), pourraient perturber le jeu.
Sa candidature, contestée dans plusieurs États en vertu du 14e amendement à la Constitution, doit encore être validée par la Cour suprême, probablement d'ici mars.
|
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
LE ROI CHARLES III ATTEINT D'UN CANCER
|
Le roi Charles III, âgé de 75 ans, est atteint d’une « forme de cancer », a annoncé lundi 5 février Buckingham Palace dans un communiqué de presse. Le palais n'a pas précisé de quel cancer il s'agit, se contentant d'indiquer ce n'était pas un cancer de la prostate. Le souverain a été hospitalisé durant trois jours dans une clinique londonienne privée pour une opération de la prostate, puis en est sorti le 29 janvier.
"Au cours de la récente intervention hospitalière du roi pour une hypertrophie bénigne de la prostate, un problème distinct a été constaté » et des « tests ultérieurs ont permis d’identifier une forme de cancer », a expliqué le palais dans son communiqué. Selon Buckingham Palace, le roi « reste totalement positif quant à son traitement et espère reprendre pleinement ses fonctions publiques dès que possible".
Le roi a "choisi de partager son diagnostic pour éviter les spéculations et dans l’espoir que cela puisse aider le public à comprendre tous ceux qui, dans le monde, sont touchés par le cancer", précise également Buckingham Palace.
Le roi d'Angleterre dit avoir informé ses proches, dont son fils cadet, Harry, qui va revenir en Angleterre quelques jours pour rendre visite à son père. Dans la foulée du communiqué annonçant le cancer de Charles III, le premier ministre britannique a souhaité, sur son compte X, un « prompt et complet rétablissement » au souverain.
Le roi Charles, âgé de 75 ans, a débuté aujourd'hui les traitements et suspendra ses apparitions publiques , a précisé le Palais.
Pendant cette période, il continuera de remplir ses fonctions de chef d'Etat et de recevoir la fameuse « boîte rouge » contenant tous les documents officiels. Ses audiences hebdomadaires avec le Premier ministre sont également maintenues. Selon Buckingham, il est encore trop tôt pour savoir quand il reprendra pleinement ses engagements publics.
Son fils aîné, le prince de Galles, William, 41 ans, devrait remplacer le roi pour nombre de ses engagements. La reine Camilla et la princesse Anne, âgées respectivement de76 et73 ans, continueront leurs engagements. Elles ne pourront cependant pas être épaulée dans l'immédiat par Kate, la princesse de Galles venant de subir une sérieuse opération de l’abdomen fin de janvier. Buckingham Palace n’a pas prévu qu’elle apparaisse en public dans les semaines qui viennent – pas avant Pâques. Un prompt rétablissement au roi Charles III .
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
GRAMMY AWARDS LE TRIOMPHE ABSOLU DE TAYLOR SWIFT ARTISTE LA PLUS RECOMPENSEE POUR SES ALBUMS
|
La chanteuse a triomphé lors de la 66e cérémonie des Grammy Awards en remportant deux prix dont celui, très prestigieux, du meilleur album de l'année pour Midnights. Taylor Swift entre ainsi dans l'histoire de l'industrie musicale : elle est la première artiste récompensée à quatre reprises dans cette catégorie . Devant Frank Sinatra, Stevie Wonder et Paul Simon. .
Pour lui remettre ce nouveau trophée, Céline Dion a fait une apparition surprise, un événement tant la chanteuse canadienne se fait rare depuis l'annonce de sa maladie, en 2022.
Sur la scène de la Crypto.com Arena, elle n'a pas caché son émotion « J’aimerais vous dire que c’est le meilleur moment de ma vie, mais je me sens aussi heureuse quand je termine une chanson, quand je déchiffre le code d'un bridge que j'aime, quand je tourne un clip, quand je répète avec mon équipe ou quand je me prépare à aller à Tokyo pour un concert. […] Merci beaucoup de m’avoir donné l’occasion de faire ce que j’aime tant, je suis époustouflée ! » Avant Midnights, les albums Fearless, 1989 et Folklore de Taylor Swift avaient déjà été récompensés.
Taylor Swift a aussi été récompensée en début de soirée par le prix du meilleur album pop avec Midnights, et en a alors profité pour réaliser un grand coup marketing, en annonçant la sortie d’un nouvel album le 19 avril, intitulé The Tortured Poets Department. « Il s'appelle The Tortured Poets Department. Je vais aller poster la couverture tout de suite en coulisses ! » Aussitôt dit, aussitôt fait.
Joli coup marketing pour la sortie d’un nouvel album
La pochette de The Tortured Poets Department a immédiatement été postée sur les réseaux sociaux de la star, légendée par quelques vers qui semblent former les paroles d'une chanson : « And so I enter into evidence / My tarnished coat of arms / My muses, acquired like bruises / My talismans and charms / The tick, tick, tick of love bombs / My veins of pitch black ink / All’s fair in love and poetry… » Le tout, conclu par une signature énigmatique : « Sincerely, The Chairman of the Tortured Poets Department. »
La chanteuse de 34 ans s’est imposée face à d’autres stars de la pop comme Lana Del Rey ou Olivia Rodrigo.
La chanteuse poursuit son extraordinaire trajectoire : saluée comme la personnalité de l'année 2023 par le prestigieux magazine Time, elle séduit un public mondial avec sa tournée époustouflante intitulée « The Eras Tour ». Son triomphe financier est tout aussi impressionnant, générant des recettes qui dépassent le seuil astronomique du milliard de dollars au cours de soixante représentations l'année dernière. Un exploit financier inégalé dans l'histoire de l'industrie musicale.
La gente féminine à l'honneur La 66ᵉ édition des Grammy Awards a également mis en lumière l'influence omniprésente des femmes dans le paysage musical américain, marquant une cérémonie résolument féminine
Billie Eilish a ajouté une nouvelle distinction à sa collection déjà impressionnante, remportant le Grammy de la Chanson de l'année pour sa ballade mélancolique intitulée "What Was I Made For?", une composition captivante créée pour la bande originale du film Barbie. Le projet cinématographique de Greta Gerwig, qui a été l'un des protagonistes de la soirée, a décroché onze nominations, principalement pour sa remarquable bande originale.
La soirée a été marquée par des victoires significatives pour les artistes féminines, dont Miley Cyrus, lauréate du prix de la meilleure performance pop solo pour son tube "Flowers", qu'elle a interprété avec passion sur scène. Le groupe entièrement féminin Boygenius a également brillé en remportant trois trophées dans les catégories rock lors de la précérémonie, qui a vu la remise de la plupart des plus de quatre-vingt-dix Grammys.
Tracy Chapman a été chaleureusement acclamée avec une standing ovation lors de sa rare apparition sur scène, où elle a interprété son tube emblématique "Fast Car" en duo avec Luke Combs. Ce moment poignant a marqué le début de la soirée, et la chanteuse de country a également obtenu une nomination cette année pour cette reprise de 1988. Les Grammy Awards ont également rendu hommage à Joni Mitchell, figure emblématique de la génération Woodstock. À 80 ans, la Canadienne a fait ses débuts sur la scène de la cérémonie, remportant le prix du meilleur album folk, une reconnaissance bien méritée pour sa contribution exceptionnelle à l'industrie musicale. Le palmarès des Grammy Awards 2024
Album de l’année : Midnights, de Taylor Swift
Enregistrement de l’année, attribué pour la performance globale d’un titre : « Flowers », de Miley Cyrus
Chanson de l’année, attribué aux auteurs et compositeurs : « What Was I Made For ? » (du film Barbie), de Billie Eilish & Finneas O’Connell, auteurs
Révélation de l’année : Victoria Monét
Meilleur album de rap : Michael, de Killer Mike
Meilleur album de rock : This is Why, de Paramore
Meilleur album pop : Midnights, de Taylor Swift
Meilleur album de R’n’B : Jaguar II, de Victoria Monét
Meilleur album country : Bell Bottom Country, de Lainey Wilson
Meilleur album de musique alternative : The Record, de Boygenius
Meilleur album de musique du monde : This Moment, de Shakti
Meilleure chanson R’n’B : « Snooze », de SZA
Meilleure chanson rap : « Scientists and Engineers », de Killer Mike
Meilleure prestation pop solo : Miley Cyrus, pour « Flowers »
Meilleur duo ou performance collective pop : « Ghost in the Machine », de SZA et Phoebe Bridgers
Meilleur clip vidéo : « I’m Only Sleeping », des Beatles
Producteur de l’année : Jack Antonoff Encore bravo à la belle Taylor Swift.
|
|
|
|
Boby Dean pour DayNewsWorld |
|
SALVADOR NAYIB BUKELE LE DICTATEUR COOL RECONDUIT PRESIDENT
|
Nayib Bukele a remporté de manière écrasante l'élection présidentielle au Salvador le dimanche 4 février 2024, obtenant selon un sondage CID-Gallup réalisé à la sortie des urnes, un impressionnant soutien de 87% des voix. Nuevas Ideas, son parti, est assuré d'une large majorité au Parlement.
Le jeune président réélu de 42 ans a exprimé sa conviction que le Salvador connaît désormais une véritable démocratie. " C'est la première fois qu'il y a la démocratie dans le pays ", a déclaré Nayib Bukele. " Il n'y a pas de dictature, les gens votent en démocratie. Le peuple dit : je ne suis pas opprimé, je suis heureux. "
Une politique sécuritaire implacable La popularité indiscutable de ce leader souvent qualifié de " dictateur cool " est attribuable à sa politique sécuritaire implacable mise en place au cours de son premier mandat. Cette lutte sans merci, engagée il y a deux ans, a transformé la capitale, autrefois classée parmi les plus dangereuses du monde, en l'une des plus sécurisées en l'espace de quelques mois. La politique de Nayib Bukele a réussi à réduire de 70% le nombre d'homicides dans le pays. 75 000 arrestations
Le président Nayib Bukele a adopté une approche résolument radicale pour remédier à la situation au Salvador : en mars 2022, il a instauré l'état d'urgence, autorisant ainsi le déploiement de l'armée dans les rues salvadoriennes et permettant des arrestations sans mandat. Depuis lors, pas moins de 75 000 personnes ont été arrêtées, une mesure sans précédent pour une population de 6,5 millions d'habitants. De plus, le chef d'État a supervisé la construction d'une méga prison qu'il a nommée « centre de confinement du terrorisme », où aucun avocat n'est autorisé à entrer et où tout contact avec l'extérieur est prohibé.
Pendant des années, le Salvador avait été ravagé par les deux principales maras (gangs), la Salvatrucha et Barrio 18, qui semaient la terreur dans toutes les rues du pays. Leurs membres, arborant souvent des tatouages jusqu'au visage pour se reconnaître, contrôlaient une grande partie du territoire, pratiquant le racket, l'assassinat, et instaurant un climat de violence extrême. Les règlements de compte se concluaient souvent par le démembrement ou la décapitation des adversaires. Se déplacer dans les rues de San Salvador nécessitait parfois d'importants détours si le chauffeur de taxi n'avait pas versé la somme requise aux personnes appropriées. Sortir dans les rues la nuit était impensable sans la protection d'un des gangs. Nayib Bukele a comparé la situation précédente du Salvador à un cancer généralisé. " Le Salvador avait un cancer avec des métastases. 85% du territoire était dominé par les bandes ", rappelle-t-il. " Nous avons pratiqué une chirurgie, une chimio, une radiothérapie et nous allons en sortir guéris, sans le cancer des bandes. Nous avons éliminé ce qui nous tuait. Ce qui attend maintenant le Salvador est une période de prospérité. "
Une économie en panne
Ce 4 février, Nayib Bukele a promis une ère de prospérité "car il n'y a plus de frein à la création d'entreprise, plus de frein aux études, plus de frein au travail, plus de frein au tourisme". Selon le président, la victoire sur l'insécurité permettra au pays de déployer son potentiel économique, une nécessité impérieuse étant donné que 70% des emplois se situent dans le secteur informel, privant ainsi les travailleurs des avantages en matière de santé et de retraite. La Commission économique des Nations unies pour l'Amérique latine et les Caraïbes (Cepal) estime que 30% de la population salvadorienne vit dans la pauvreté. La réalité économique du pays repose largement sur les remesas, ces envois d'argent effectués par les expatriés, qui génèrent 21% du PIB. Dans cette économie dollarisée, Nayib Bukele a tenté de faire du bitcoin la monnaie officielle en 2021, une décision critiquée par le FMI en raison de la forte volatilité de cette cryptomonnaie.
La politique de sécurité de Nayib Bukele et ses succès suscitent un vif intérêt dans d'autres pays d'Amérique latine gangrenés par l'insécurité, aussi bien de la part du nouveau président équatorien, Daniel Noboa que de son homologue argentin, Javier Milei. |
|
|
|
Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
|
BORIS NADEJDINE CANDIDAT CONTRE VLADIMIR POUTINE AU KREMLIN
|
Ce mercredi 31 janvier 2024, Boris Nadejdine a officialisé sa candidature à la présidentielle russe contre Vladimir Poutine après avoir réuni, les 100 000 signatures nécessaires. Fermement opposé à la guerre en Ukraine, il risque la prison pour ses positions et sa place de candidat "Je me présente aux élections en tant qu’opposant de principe à la politique du président actuel".
Peu connu du grand public, ce vétéran de la vie politique russe, qui prône la "fin" de l'assaut en Ukraine et dénonce la dérive autoritaire de Vladimir Poutine, a suscité un engouement inattendu ces derniers jours, des dizaines de milliers de Russes se mobilisant pour soutenir sa candidature."Merci beaucoup à ceux qui ont cru en nous", a déclaré cet ex-député libéral face à la presse.
"Tout s'est bien passé", a-t-il souligné au sujet de la collecte des signatures de plus de 100 000 électeurs le soutenant, le seuil nécessaire pour voir sa candidature validée par les autorités.
Boris Nadejdine, opposant de Vladimir Poutine, a officiellement déposé sa candidature ce 31 janvier. Entre les 15 et 17 mars prochains, il tentera de prendre la place du chef d’État installé au Kremlin depuis 24 ans.
Un physicien devenu député
Né en 1963, Boris Nadejdine est physicien de formation et a commencé à s’intéresser aux problématiques de son pays à 17 ans, avant de se lancer dans la politique. Inconnu du grand public, le candidat est pourtant bien rodé. Il a commencé sa carrière au conseil municipal de Dolgoprudny, un oblast de la ville de Moscou, en 1990.
Après un premier échec pour être élu à la Douma - l’Assemblée fédérale russe - il devient conseiller du vice-Premier ministre Boris Nemtsov - assassiné en 2015 - avant de finalement obtenir un siège à la Douma en 1999. Il y intégrera le groupe Union des forces de droite.
Il s’est notamment fait connaître pour avoir défendu un projet de loi visant à rendre les revenus et biens des fonctionnaires accessibles au public ou pour la loi sur les élections et référendums, qui oblige chaque bureau de vote à publier ses résultats sur Internet.
Programme d'opposition
C’est par sa prise de position sur la guerre en Ukraine que s’illustre Boris Nadejdine. Fermement opposée à " l’opération militaire spéciale " lancée par Vladimir Poutine en février 2022, sa position détonne.
Le candidat a finalement obtenu les 100 000 signatures nécessaires pour se présenter officiellement face à Vladimir Poutine en faisant le tour du pays et en s’affichant régulièrement avec des soldats russes mutilés au front ou leurs familles endeuillées. Dans son manifeste de campagne, il s’engage à " ramener tout le monde à la maison ".
Au-delà de son discours anti-guerre, Boris Nadejdine veut se recentrer sur les problématiques internes du pays et promet l’amnistie aux prisonniers politiques. Le candidat voudrait par ailleurs instaurer un suffrage direct pour les représentants locaux . Il a critiqué le rapprochement sino-russe initié par Vladimir Poutine, tout en prônant un renforcement des liens avec l'Europe occidentale. Sur les sujets sociétaux, Boris Nadejdine a qualifié la loi anti-LGBT de "retour au Moyen-Âge", s'est prononcé pour un assouplissement des règles sur l'avortement.
Des prises de position qui lui ont valu le soutien d'opposants au président russe de premier plan. Le collectif de lutte contre la corruption fondé par Alexeï Navalny, le farouche détracteur du pouvoir russe actuellement en prison, lui est favorable. Mikhaïl Khodorkovski, le milliardaire anti-Poutine en exil, s'est aussi exprimé en sa faveur. Tout comme Ekaterina Dountsova, journaliste et opposante à Vladimir Poutine, qui vient de voir sa propre candidature à l'élection présidentielle retoquée pour "vice de forme" par la commission électorale.
Le Kremlin à la manœuvre ?
De quoi inquiéter Vladimir Poutine ? Pas forcément, et Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin, a déclaré mercredi 24 janvier : ce candidat "ne nous fait pas peur". Une partie des opposants au maître du Kremlin trouvent d'ailleurs le nouveau champion de leur cause trop parfait pour être honnête. Ils s'étonnent qu'il ait pu s'exprimer aussi librement pour critiquer Vladimir Poutine sans être inquiété. D’autres avant lui sont allés en prison pour de tels propos. Pourquoi est-il épargné ? Peut-être, que le chef du Kremlin " ne me considère pas comme une terrible menace ", admet l’opposant. Une hypothèse que Moscou ne manque pas de confirmer, arguant ne pas le " considérer comme un concurrent ".
Malgré ses soutiens prestigieux et ses prises de position, Boris Nadejdine a "trop de handicaps pour représenter un réel danger pour le régime", estime Jeff Hawn, spécialiste de la Russie à la London School of Economics. Ce politicien "incarne toutes les valeurs défendues par les hommes au pouvoir en Russie dans les années 1990, et il est l'héritier de cette génération largement discréditée aux yeux d'une majorité de la population russe", résume Jeff Hawn. Pour lui, c'est un candidat qui fera plaisir à l'intelligentsia des grandes villes et à la diaspora, mais le commun des Russes garde de très mauvais souvenirs des réformes économiques à marches forcées des années 1990.
A 60 ans, l'intéressé lui-même ne se fait toutefois guère d'illusions sur le résultat du scrutin présidentiel, tant la réélection de Vladimir Poutine, au pouvoir depuis 2000, semble évidente. "Mais j'espère que le 17 mars marquera peut-être la fin, le début de la fin de l'époque Poutine", confiait-il dans un entretien il y a quelques jours.
|
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
LA LIBERATION D'UN PIGEON VOYAGEUR SOUPCONNE D'ESPIONNAGE
|
Mardi, l'Inde a relâché un pigeon qui avait été incarcéré durant huit mois à Mumbai. L'oiseau soupçonné d'espionnage a finalement été blanchi, a-t-on appris vendredi auprès de l'organisation de défense des animaux Peta.
L'oiseau avait été intercepté en mai porteur d'un "message illisible" et placé en détention dans une clinique vétérinaire de Bombay (ouest), avant d'être relâché le 30 janvier 2024 par la police, a précisé cette source. Selon le quotidien Times of India, le message était rédigé en chinois, ce qui avait alarmé les enquêteurs. "La police avait ouvert une procédure pour espionnage à l'encontre de l'oiseau, mais a clos le dossier au terme de son enquête", affirme le journal.
L'enquête a finalement révélé que l'animal s'était égaré après avoir participé à une course à Taïwan.
Les arrestations de pigeons voyageurs pour espionnage ne sont pas rares en Inde. En 2020, la police du Cachemire avait arrêté puis relâché un volatile appartenant à un pêcheur pakistanais, rappelle l'agence de presse APNews. En 2016, un autre oiseau avait été incarcéré après avoir été intercepté près de la frontière pakistanaise, porteur d'un message menaçant à l'endroit du Premier ministre Narendra Modi. L'espionnage a de beaux jours devant lui !
|
|
|
|
Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
|
COMMENT VA REAGIR TAYLOR SWIFT VICTIME DE DEEPFAKES PORNOGRAPHIQUESSUR LES RESEAUX SOCIAUX ?
|
La semaine dernière, la chanteuse Taylor Swift a été victime de deepfakes à caractère pornographique, des montages photo et vidéo de synthèse ultraréalistes générés par l'IA et diffusés sur les réseaux sociaux. Ces contenus proviendraient d'un groupe Telegram spécialisé dans la création de montages sexuels impliquant des femmes.
Une des images mettant en scène la célèbre artiste américaine a été visionnée près de 50 millions de fois sur X, où elle est restée accessible pendant quasiment 24 heures avant d'être retirée, suscitant l'indignation parmi les millions de fans de l'artiste, élue la plus écoutée au monde en 2023.
Cet incident a incité les "swifties" à se mobiliser afin de contrer la prolifération de ces deepfakes. Les fans ont massivement publié le message "PROTECT TAYLOR SWIFT" en lettres majuscules, accompagné d'extraits de concerts de l'artiste pour submerger les contenus explicites.Plus de 200 000 messages de soutien ont été enregistrés pendant le week-end, marquant un mouvement de protestation général contre les deepfakes à caractère pornographique impliquant des femmes.
Face à la polémique, X, le réseau d'Elon Musk, a fini par retirer les images controversées, de fermer les comptes impliqués dans leur diffusion et de bloquer toutes les recherches liées au nom de la chanteuse. "Une mesure temporaire, prise avec énormément de prudence, car nous accordons la priorité à la sécurité", selon la plateforme, qui n'a pas précisé combien de temps elle allait durer.
Les femmes: les plus premières victimes des deepfakes
Cette décision du réseau social intervient quelques heures après une intervention de la Maison Blanche sur le sujet. "Nous sommes alarmés par les informations faisant état de la circulation de ces fausses images", a déclaré devant la presse Karine Jean-Pierre, la porte-parole de l'exécutif américain .
La Maison-Blanche veut pousser le Congrès à adopter une loi fédérale contre les deepfakes porno générées par l'IA. Pour l'heure, une dizaine d'Etats américains ont déjà pris des mesures en ce sens mais aucune loi fédérale ne criminalise la diffusion de deepfakes. Les plateformes ont également été sommées d'agir plus vite pour lutter contre la diffusion de ces images.
"Une politique de tolérance zéro"
Elle pourrait marquer une prise de conscience contre un fléau qui vise quasi-exclusivement les femmes.
L'utilisation répandue de la technologie pour générer des vidéos à caractère sexuel sans le consentement des femmes, qu'elles soient célèbres ou anonymes, est devenue une problématique majeure. Selon une enquête menée par la société de cybersécurité Home Security Heroes, les deepfakes pornographiques représentaient l'année dernière 98% de la production mondiale dans cette catégorie. Le magazine Wired rapporte que pas moins de 113 000 vidéos de ce type ont été mises en ligne sur des plateformes pornographiques au cours de la dernière année. Avec les avancées de l'intelligence artificielle, des forums spécialisés diffusent désormais des conseils permettant à n'importe qui de créer des contenus déshabillant une personne de son choix en quelques clics, à partir d'une simple photo.
L'icône mondiale Taylor Swift, désignée personnalité de l'année 2023 par le magazine Time, connue pour avoir influencé les politiques d'entreprises telles qu'Apple en matière de droits d'auteur et avoir révélé les pratiques discutables de Live Nation dans l'industrie des concerts, pourrait jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le Deepfake Porn. Attendons sa prochaine prise de parole sur ce sujet brûlant.
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
COMPRENDRE LA COLERE DES AGRICULTEURS EUROPEENS
|
La colère se propage à travers l'ensemble du secteur agricole de l'Union européenne. Les agriculteurs espagnols viennent d'annoncer ce mardi 30 janvier 2024 annoncent rejoindre le mouvement de grogne européen. Les trois principaux syndicats agricoles espagnols ont annoncé mardi rejoindre le mouvement de colère des agriculteurs européens, avec une série de"mobilisations" dans l'ensemble du pays au cours des "prochaines semaines". "Le secteur agricole en Europe et en Espagne est confronté à une frustration et un malaise croissants", en raison notamment "de la bureaucratie étouffante générées par les réglementations européennes", ont expliqué dans un communiqué commun l'Asaja, l'UPA et la Coag.
Producteurs et éleveurs expriment leur mécontentement dans de nombreux États membres, dénonçant la rémunération insuffisante de leurs efforts, critiquant les normes environnementales imposées par l'UE et exprimant des inquiétudes quant aux accords commerciaux conclus par les 27 avec divers partenaires. Barricades, opérations escargots, manifestations : le secteur s'efforce de faire entendre sa voix.
Colère en France
Le principal syndicat agricole français, la FNSEA, a déclaré que les manifestations se poursuivraient "cette semaine et aussi longtemps que nécessaire", envisageant des actions à l'échelle nationale au fur et à mesure que le mouvement prend de l'ampleur. Ce mécontentement n'est pas limité à la France. Les agriculteurs européens, déjà confrontés à des pertes économiques liées à la crise climatique, protestent contre des politiques vertes qu'ils estiment contradictoires, injustes et préoccupantes pour leur avenir. Pourquoi les agriculteurs français sont-ils en colère ? La colère des agriculteurs français découle d'une combinaison complexe de politiques variées et de réductions de financement. La hausse du coût du diesel agricole, suite à la suppression des subventions, ainsi que les coûts supplémentaires de 47 millions d'euros par an liés à la consommation d'eau suscitent leur mécontentement. De plus, la complexité des réglementations les laisse perplexes quant à ce qu'ils peuvent ou ne peuvent pas faire.
Ils s'opposent aux interdictions de pesticides et d'herbicides imposées par le "Green Deal" de l'UE, ainsi qu'à un nouveau traité européen qui pourrait faciliter l'importation de bœuf brésilien et argentin. Les agriculteurs estiment qu'il est difficile de rivaliser avec ces pays, qui ne sont pas soumis à des normes strictes en matière de bien-être animal.
Face à des politiques contradictoires, le secteur agricole tente de concilier la réduction de l'impact environnemental de l'agriculture avec l'augmentation de la production alimentaire. La diminution du nombre de personnes travaillant dans la production alimentaire suscite des inquiétudes quant à l'avenir.
Bien que certaines revendications aient été entendues en décembre, avec des annulations de projets d'augmentation des droits d'autorisation et des propositions de restrictions, la tension persiste. Après une réunion avec le nouveau Premier ministre français, Gabriel Attal, et le ministre de l'Agriculture, Marc Fesneau, le président du syndicat Arnaud Rousseau a déclaré qu'il n'y aurait "pas de levée des actions tant qu'il n'y aura pas de décisions concrètes". Le gouvernement français a répondu en affirmant avoir "entendu leur appel" et a promis des annonces dans les jours à venir.
Protestations également aux Pays-Bas et en Allemagne
Les agriculteurs allemands et néerlandais partagent les mêmes inquiétudes quant aux décisions qu'ils estiment injustes et imprévisibles des gouvernements en matière d'agriculture.
L'année dernière, les agriculteurs néerlandais ont bloqué des routes, déversé du fumier dans les rues et protesté devant les maisons des hommes politiques contre les réglementations visant à réduire les émissions d'azote.
L'agriculture, qui est l'un des principaux domaines d'exportations mondiaux, est responsable d'environ la moitié des émissions totales d'azote des Pays-Bas. En 2019, la plus haute juridiction administrative du pays a jugé que le système de permis d'azote n'empêchait pas ces émissions de nuire aux réserves naturelles spécialement protégées, connues sous le nom de réseau "Natura 2000".
Bien que la décision initiale n'ait pas fait les gros titres, le gouvernement a rapidement annoncé qu'il devait prendre des "mesures drastiques" pour remédier à la situation, notamment en rachetant et en fermant des exploitations d'élevage.
L'annonce soudaine de ces réductions a donné aux agriculteurs le sentiment de ne pas être traités équitablement. Ils ont déjà réduit considérablement les émissions d'azote au cours des 30 dernières années et le financement des zones rurales a été réduit au profit des investissements urbains.
Les politiques gouvernementales antérieures les avaient encouragés à s'étendre, alors qu'aujourd'hui, les agriculteurs criblés de dettes se voient signifier qu'ils doivent réduire la taille de leurs exploitations.
Les protestations ont conduit à la création du parti politique de droite, BoerBurgerBeweging (BBB), qui a promis aux agriculteurs d'avoir davantage leur mot à dire dans la politique agricole. En 2023, le BBB a remporté les élections provinciales et, après les élections sénatoriales, il est devenu le parti ayant le plus grand nombre de sièges au Sénat néerlandais.
En Allemagne, la frustration grandit face aux projets de suppression progressive des subventions aux carburants, représentant jusqu'à 3 000 euros par an pour une entreprise moyenne. Le mécontentement à long terme concernant l'application jugée injuste des politiques environnementales attise davantage les tensions. Depuis décembre, les agriculteurs allemands descendent dans la rue, et lundi à Berlin, ils ont été rejoints par des militants écologistes, formant un cortège de véhicules lourds le long des rues de la capitale. Ils affirment soutenir une agriculture verte et non génétiquement modifiée, mais exigent des subventions ou, à tout le moins, un prix équitable pour leurs produits alimentaires.
A l'est de UE aussi face à l'Ukraine L'exaspération s'étend également à l'est de l'UE, avec des manifestations en Pologne, en Roumanie, en Slovaquie, en Hongrie et en Bulgarie. Les agriculteurs de ces pays se plaignent de la concurrence déloyale des céréales à prix cassés en provenance d'Ukraine. Les passages frontaliers en Roumanie et en Bulgarie ont été encombrés par des tracteurs et des camions, exprimant leur désaccord. En avril dernier, le ministre de l'agriculture polonais a démissionné en raison de ce différend, bien que de nouvelles subventions aient partiellement apaisé la situation.
En Roumanie et en Bulgarie, les passages frontaliers ont été encombrés par des tracteurs et des camions, signe d'un mécontentement palpable. En avril dernier, la Pologne a été secouée par la démission de son ministre de l'agriculture en raison de ce différend, bien que de nouvelles subventions aient partiellement apaisé les tensions. Cependant, de nombreuses préoccupations persistent quant aux taxes élevées et aux réglementations de plus en plus strictes. Alors que les agriculteurs font face aux ravages des sécheresses, des inondations et des incendies de forêt, ils estiment que les politiques vertes les accablent davantage.
L'agriculture un enjeu majeur des élections européennes ? Les manifestations pourraient s'étendre encore plus largement dans les semaines à venir, avec l'Espagne et l'Italie prêtes à rejoindre le mouvement.
Jeudi, la Commission européenne entamera des discussions stratégiques avec les syndicats d'agriculteurs, les entreprises agricoles et les experts pour tenter d'apaiser les tensions. A mesure que les tensions s'intensifient, l'agriculture se profile comme un enjeu majeur à l'échelle de l'Union européenne, à l'approche des élections européennes prévues en juin.
|
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
L'ARMEE ISRAELIENNE INONDE LES TUNNELS DU HAMAS
|
L'armée israélienne a admis mardi envoyer "de gros volumes d'eau" dans des tunnels utilisés par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza pour les "neutraliser", assurant ne pas compromettre pour autant l'accès à l'eau potable de la population civile
"Divers outils ont été développés pour envoyer de larges volumes d'eau dans les tunnels (...)", a indiqué l'armée dans un communiqué.
"Cette capacité a été développée de façon professionnelle, y compris l'analyse des caractéristiques du sol et des canalisations" dans les zones concernées pour s'assurer qu'il n'y a aucun dégât sur les nappes phréatiques, a-t-elle précisé, évoquant une méthode utilisée uniquement dans les lieux où c'était "approprié".
L’eau de mer pompée en Méditerranée
Fin 2023, des médias locaux avaient cité des sources israéliennes indiquant que l’armée envisageait d’inonder les galeries avec de l’eau de mer pompée en Méditerranée, au large du petit territoire côtier.
Le chef de l’armée, Herzi Halevi, y avait vu « une bonne idée ». Mais certains scientifiques et responsables humanitaires avaient dit craindre une contamination des nappes.
La bande de Gaza fait entre six et 12 km de large, et la salinisation des nappes phréatiques y est déjà un fléau, aggravé par la montée du niveau des océans. S’y ajoutent un réseau d’évacuation des eaux usées chroniquement défaillant et un usage incontrôlé des pesticides et herbicides.
En novembre, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens avait expliqué craindre pour la qualité de l’eau y compris pour les « générations à venir ».
Un réseau de tunnels souterrains sophistiqués par le Hamas
Des centaines de galeries ont été creusées sous la frontière avec le Sinaï égyptien pour faire circuler personnes, marchandises, armes et munitions entre Gaza et le monde extérieur.
Après la guerre entre Israël et le Hamas en 2014, le Hamas a étendu le réseau, d'où peuvent surgir ses combattants pour tirer leurs roquettes vers le sol israélien. Dans une étude publiée le 17 octobre, l'Institut de la guerre moderne de l'académie militaire américaine West Point évoque 1.300 galeries sur 500 kilomètres.
La construction de ce réseau de tunnels souterrains sophistiqués par le Hamas a été un projet de longue haleine, s'étendant sur deux décennies. Dans le tunnel construit en étoile, tout sens de direction est aboli . Est-ce que l'on part en direction de Gaza ? Est-ce en direction de l’Égypte ? On perd tout point de repère. Ces tunnels ne sont pas construits de façon linéaire, ils sont en zigzag. Ils sont sur plusieurs niveaux. Avec des artères, des chambres, des salles,des portes, de l’électricité. une Une base militaire sous une population civile.
C’est une vraie base militaire. C’est une base militaire sous une population civile.
Ils permettent au Hamas d’opérer loin des yeux technologiques de l’État d’Israël et de l’armée israélienne qui est pourtant une des armées les plus performantes du monde.
La possibilité d'une influence extérieure, notamment de l'Iran, est envisagée. Bien que cela ne puisse pas être confirmé pour le moment, il existe des similitudes avec d'autres pays comme la Corée du Nord ou l'Iran, où des tunnels plus larges pourraient permettre le passage de motos ou même de camions. Il est également envisageable que certains endroits servent à la fabrication et au stockage d'armes.
Du point de vue stratégique, un tunnel peut servir à diverses fins, notamment pour des attaques, des embuscades, des enlèvements de civils ou de soldats, ou même pour le trafic. Tous les tunnels ne sont pas identiques, ce qui signifie que leur détection et leur élimination peuvent varier.
L'opération actuelle un défi considérable
La guerre souterraine elle-même est complexe, et la lutte contre les tunnels souterrains a toujours été un défi majeur pour les armées. Enfin s' ajoute à la situation une dimension humaine délicate, avec comme priorités la protection des otages, des civils innocents à Gaza, et la sécurité des militaires engagés dans ces opérations.
"Pour Israël, c’est une guerre existentielle." |
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
SANCTIONS CONTRE L'AGENCE DE L'ONU POUR LES PALESTINIENS FACE A L'IMPLICATION DE MEMBRES DANS LE 7 OCTOBRE
|
Une situation qui ne pouvait survenir à un moment plus délicat pour la population palestinienne de la bande de Gaza éprouvée par les bombardements. La viabilité financière de l'Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), essentielle en tant que seule source d'assistance d'urgence, est désormais sérieusement compromise.
Les États-Unis et l’Allemagne, les deux principaux contributeurs, ainsi que six autres pays - le Canada, l’Australie, l’Italie, le Royaume-Uni, la Finlande et les Pays-Bas - ont suspendu leur aide financière à la suite de l’implication d’au moins douze membres de l’agence sur les 30.000 employés à Gaza dans les massacres commis par le Hamas le 7 octobre dans le sud de la bande de Gaza, qui ont fait près de 1200 morts. La France, comme la Suisse, déclare ne pas prévoir de nouveau versement au premier trimestre 2024», mais «décidera le moment venu de la conduite à venir».
10% des employés de l'Unrwa auraient des liens avec le groupe terroriste
Les détails concernant cette affaire ont été dévoilés par les services de renseignements de l'armée israélienne avant d'être transmis aux Américains. Philippe Lazzarini, à la tête de l'UNRWA, a confirmé ces informations et révélé que l'agence avait résilié les contrats de certains de ses employés, lançant simultanément une enquête indépendante et transparente. Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, horrifié par ces révélations, a précisé que neuf employés ont été licenciés, un autre a perdu la vie, tandis que le sort des deux derniers demeure inconnu. Toutefois, les services israéliens estiment que le nombre d'employés impliqués dans des crimes de sang pourrait être plus élevé.
Après avoir exprimé des regrets, Philippe Lazzarini a qualifié de "choquante" la réaction des pays contributeurs, soulignant le rôle vital de l'UNRWA dans la survie de 2,2 millions de Palestiniens de la bande de Gaza, confrontés à une situation humanitaire catastrophique.
L'agence assume la responsabilité de l'éducation de plus d'un demi-million d'enfants, en plus de fournir une assistance alimentaire au compte-gouttes dans une enclave où 80 % de la population vivait déjà sous le seuil de pauvreté avant la guerre. Cette institution étend son action parmi les réfugiés en Jordanie, au Liban, en Syrie, en Cisjordanie. Établie en 1949 après l'expulsion ou la fuite de 700 000 Palestiniens consécutive à la guerre ayant conduit à la création de l'État d'Israël, elle demeure la plus importante agence de l'ONU. Une particularité notable réside dans le fait que seul le peuple palestinien bénéficie du statut de réfugié de génération en génération, portant actuellement à 6 millions le nombre de Palestiniens pris en charge par l'UNRWA.
Selon Israël, le maintien du statut de réfugié ne fait qu'exacerber le conflit. Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a appelé Philippe Lazzarini à démissionner, saluant l'arrêt des contributions internationales. Il estime que l'UNRWA n'aura aucun rôle après la guerre, accusant l'agence de perpétuer la question des réfugiés, de faire obstacle à la paix, et de servir d'armée civile au Hamas. En décembre, le précédent ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, avait dénoncé Antonio Guterres, l'accusant de mettre en danger la paix mondiale en critiquant sévèrement l'impact des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza sur la population civile.
|
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
ATTAQUE PAR LES HOUTHIS D'UN NAVIRE DE GUERRE AMERICAIN
EN MER ROUGE
|
La mer Rouge est le théâtre d'une nouvelle escalade alors que les rebelles houthis du Yémen ont lancé un missile vendredi sur un navire de guerre américain, en l'occurrence le destroyer USS Carney, patrouillant dans le golfe d'Aden. Cette attaque représente un tournant majeur dans la confrontation en mer, marquant la première fois que les Houthis ciblent directement un navire de guerre américain depuis le début de leurs attaques contre le transport maritime en octobre.
L'incident a contraint le navire de guerre américain à abattre le projectile, tandis que dans la nuit de vendredi à samedi, les tirs de missiles houthis ont également enflammé un autre navire commercial. Tôt samedi, les forces américaines ont répliqué en lançant une frappe contre un missile antinavire houthi dirigé vers la mer Rouge et prêt à être lancé, selon le commandement central de l'armée américaine.
Les frappes américaines ont eu lieu près de la ville portuaire de Hodeida, selon la chaîne d'information par satellite Al-Masirah des Houthis, qui n'a toutefois pas fourni d'évaluation des dommages causés. Le porte-parole militaire des Houthis, le général de brigade Yahya Saree, n'a pas reconnu l'attaque contre le Carney mais a revendiqué l'attaque au missile contre un navire commercial, identifié comme étant le pétrolier Marlin Luanda, battant pavillon des Îles Marshall.
Le service des opérations maritimes du Royaume-Uni, qui supervise les voies navigables du Moyen-Orient, a également confirmé qu'un navire avait été touché par un missile et était en feu dans le golfe d'Aden. Le commandement central a précisé en fin de journée vendredi que le Marlin Luanda avait été touché par un missile balistique antinavire tiré depuis le Yémen, et que le Carney ainsi que d'autres navires de la coalition ont porté assistance au navire en difficulté, sans faire état de blessés.Les dernières semaines, la mer Rouge a été le théâtre de plusieurs incidents de ce type. Au moins six navires commerciaux ont été pris pour cible, par des drones ou des missiles. L’attaque la plus spectaculaire remonte au 19 novembre quand un commando houthi s’est emparé d’un cargo qui appartient à un homme d’affaires israélien. Le groupe armé du Yémen a filmé l’opération et diffusé les images. Le bateau a été conduit dans un port du Yémen. Ses 25 membres d’équipage sont toujours séquestrés.
Leur soutien au Hamas
Les Houthis affirment attaquer des bateaux ayant des intérêts israéliens ou un point de départ ou d'arrivée en Israël, en soutien aux Palestiniens. Ils menacent tous les bateaux en mer Rouge, en route pour Israël et ce, tant que les populations de Gaza ne recevront pas une aide humanitaire d’urgence.
Ils se sont invités dans la guerre. Ils affichent leur soutien au Hamas et ont plusieurs fois visé directement Israël en envoyant des drones et des missiles contre son territoire, notamment contre la ville d’Eilat, dans le sud. Des engins presque tous interceptés par Israël.
L’axe de la résistance iranienne au Moyen-Orient
Difficile de ne pas y voir la main de l’Iran. Les Houthis appartiennent à ce qu’on appelle l’axe de la résistance iranienne au Moyen-Orient, aux côtés du Hamas, du Hezbollah au Liban, des milices chiites en Irak et en Syrie. Tous ces mouvements, ennemis d’Israël, sont des bras armés de Téhéran dans la région, même s’ils conservent une certaine autonomie.
Les Houthis disposent en effet d’armes très élaborées, des drones, des missiles de croisière, mais aussi des missiles balistiques capables de frapper des navires, donc des cibles mouvantes. L’Iran fournit aux Houthis un arsenal de premier plan. Reste que l'Iran, principal allié de ce groupe rebelle yéménite, la République islamique semble, pour l'heure,vouloir éviter une escalade régionale
Un obstacle au commerce international
En outre, la situation dans la mer Rouge a des répercussions significatives sur le trafic maritime, avec une hausse notable des frais d'assurance et des ajustements de plans de route pour plusieurs navires. Les Houthis, un groupe rebelle qui exerce son contrôle sur une partie du Yémen, notamment sur le détroit stratégique régulant l'accès à la mer Rouge, posent une menace sérieuse au commerce international et à la liberté de navigation dans cette région cruciale.
En effet, environ un dixième du trafic maritime mondial traverse cette zone. Le détroit de Bab-el-Mandeb, situé au sud de la mer Rouge entre le Yémen et Djibouti,est considéré comme le 4ème point de passage le plus important au monde pour les pétroliers.
Face à cette menace, les pays occidentaux appellent à une mobilisation internationale pour sécuriser cet axe commercial majeur. Cependant, les moyens d'influencer ce groupe rebelle sont limités. Parmi les options envisagées, l'option militaire est sur la table.
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
LE MYSTERE AUTOUR DE L'HOSPITALISATION DE LA PRINCESSE DE GALLES
|
Depuis une dizaine de jours, l'interrogation persiste chez les Anglais. Le palais de Kensington a surpris tout le monde le mercredi 17 janvier en annonçant l'hospitalisation de Kate Middleton. Selon le communiqué officiel, la princesse de Galles a été admise la veille à la London Clinic pour une «intervention chirurgicale abdominale programmée». Malgré cette annonce, les détails fournis par les officiels restent plutôt limités. On sait seulement que «l'opération s'est déroulée avec succès», et le communiqué précise que l'épouse du prince William demeurera à l'hôpital «pendant dix à quatorze jours», avec une absence totale d'engagements royaux jusqu'à Pâques, le 31 mars.
La question qui préoccupe les esprits concerne le mystère entourant la princesse de Galles. La différence de communication entre l'hospitalisation de Kate Middleton et celle du roi Charles III est palpable. Kate Middleton a clairement indiqué qu'elle ne souhaitait pas divulguer de détails sur son opération, bien que la durée de son séjour à l'hôpital soit significative, et qu'elle s'abstiendra d'assumer des obligations officielles jusqu'à Pâques. La famille royale a le droit à une certaine intimité en matière médicale, et Catherine a choisi d'exercer ce droit. Cependant, les Anglais sont particulièrement curieux, étant donné l'investissement de la princesse dans ses engagements royaux. Elle s'engage activement dans de nombreuses œuvres caritatives, principalement axées sur la petite enfance. Parallèlement, elle vit un mariage heureux avec le prince William et apprécie sa vie de famille. C'est cette combinaison d'éléments qui alimente la curiosité du public à leur égard.
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
SUCCES AUX NOMINATIONS DES CESAR 2024
|
On pourrait vivre un émouvant moment d’histoire le 23 février 2024. Cette année, trois femmes cinéastes sont nommées dans la catégorie Meilleure réalisation : Justine Triet avec Anatomie d’une chute, Catherine Breillat avec L’Été dernier et Jeanne Herry avec Je verrai toujours vos visages dominent la sélection aux côtés de Cédric Kahn (Le procès Goldman) et Thomas Cailley (Le Règne Animal).
La projection de "Little Girl Blue" avait scotché les spectateurs lors du 76e Festival de Cannes. Huit mois plus tard, la satisfaction s'installe en découvrant le film doublement nommé aux César 2024, dans les catégories du meilleur documentaire et de la meilleure actrice. Marion Cotillard incarne de manière bouleversante le rôle confié par Mona Achache, celui de prendre l'apparence et le langage de Carole Achache, sa mère décédée par suicide en 2016. La réalisatrice, animée par le désir de comprendre les raisons de cette mort prématurée, guide avec habileté le talent de Cotillard à travers les méandres d'une vie marquée par les agressions sexistes, les traumatismes d'enfance et les névroses qui en découlent. Marion Cotillard, au sommet de son art, dévoile avec minutie le processus d'incarnation de sa mère, balançant entre le documentaire et la fiction. La frontière entre les deux devient encore plus ténue lorsque la cinéaste expose les défis auxquels son actrice est confrontée. Dans ces moments, Cotillard, transcendée par le récit d'une intimité qui n'est pas la sienne, porte les failles et l'allure de Carole Achache le temps d'un film. Son visage s'endurcit lorsqu'elle évoque sa "vie de pute et de fille d'intellectuels", sa voix brisée par la violence misogyne. "Little Girl Blue", en tant qu'objet cinématographique singulier, mérite une reconnaissance pour sa force d'interprétation et sa vérité crue, saisissante (Valentine Servant-Ulgu).
Réjouissance aussi pour la nomination de trois réalisatrices pour le prix de la meilleure réalisation. Le 23 février 2024 pourrait être marqué par un moment historique, avec Justine Triet, Catherine Breillat et Jeanne Herry en lice. La dernière réalisatrice à remporter ce prix était Tonie Marshall en 2000. Triet continue de récolter des nominations, aux Oscars notamment, tandis que Breillat signe un retour critique réussi après plus de dix ans. Herry, saluée pour son film sur la justice restaurative, complète ce tableau prometteur (VSU).
Enfin, la raison de se réjouir se matérialise dans le sans-faute des actrices de "Je verrai toujours vos visages". Adèle Exarchopoulos, Miou Miou, Élodie Bouchez et Leïla Bekhti livrent des performances puissantes, chacune incarnant des personnages marqués par des traumas différents. |
|
|
|
Britney Delsey pour DayNewsWorld |
|
RISOTTO BUTTERNUT NOISETTES
|
Voici la version hivernale et surtout délicieuse du risotto pour 4 personnes.
Ingrédients
300 g de riz carnaroli
1 butternut
160 g de noisettes
1 gros oignon blanc
50 g de beurre
300 g de parmesan râpé
1 verre(s) de vin blanc
1,2 l de bouillon de champignons ou de légumes
1 cuillère(s) à soupe d'huile d'olive
poivre du moulin
Préparation
Taillez l’oignon en petits dés. Épluchez la courge butternut, évidez-la et taillez-la en petits cubes. Concassez les noisettes en petits morceaux avant de les torréfier à la poêle.
Faites fondre le beurre dans une casserole avec un peu d’huile d’olive. Faites-y blondir les oignons. Ajoutez la courge et faites revenir les dés pendant 5-6 mn à feu moyen.
Augmentez le feu puis ajoutez le riz. Mélangez. Il doit nacrer : devenir légèrement translucide. Versez le vin blanc et la première louche de bouillon après 5 mn de cuisson du riz. Ajoutez 5 louches de bouillon 5 mn plus tard. Vérifiez que le riz soit toujours imbibé, remuez constamment durant le temps de cuisson indiqué. Versez du bouillon dès que nécessaire.
Vérifiez la cuisson du riz, il doit être al dente. Retirez la casserole du feu et ajoutez 4 bonnes poignées de parmesan.
Dressez dans une assiette en terminant avec les noisettes torréfiées, du parmesan râpé et un tour de moulin à poivre.
|
|
|
|
Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
|
LE COUPERET DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL CONTRE LE PARLEMENT LA VOIX DES FRANCAIS LA LOI IMMIGRATION LARGEMENT CENSUREE
|
Le Conseil constitutionnel a annoncé ce jeudi après-midi que plus de 30 articles (sur 86) de la loi immigration étaient contraires à la Constitution ou n'avaient pas leur place dans le texte. Le resserrement du regroupement familial, l'allongement de la durée de résidence des non-Européens, les quotas migratoires annuels et la caution financière des étudiants étrangers font partie des principales dispositions censurées. Toutes ces dispositions introduites par le Sénat ont été censurées au titre de cavaliers législatifs, le législateur n'ayant pas le droit d'ajouter des dispositions sans lien avec le sujet traité par le projet de loi. Pour ces articles, le Conseil constitutionnel n'avait pas à prendre position au fond sur la constitutionnalité de ces mesures .Le texte amputé de 40% de son volume, a retrouvé sa taille initiale, avec quatre chapitres : la réforme du contentieux des étrangers, celle du droit d'asile, l'intégration des étrangers notamment par le travail et la question de l'éloignement des étrangers délinquants.
Il a largement censuré la loi en supprimant de nombreuses mesures obtenues par la droite.
LR réclame un nouveau texte
Après la censure du Conseil constitutionnel, le parti Les Républicains demande au gouvernement de reprendre les dispositions censurées dans un nouveau texte.
" Nous demandons au gouvernement de reprendre au plus vite dans un texte législatif spécifique l’ensemble des dispositions invalidées par le Conseil constitutionnel en tant que 'cavaliers législatifs' ", indique le parti dans un communiqué signé par son patron Eric Ciotti, ainsi que le président du groupe au Sénat Bruno Retailleau et son homologue de l'Assemblée nationale, Olivier Marleix.
Dans un communiqué, le député européen LR François-Xavier Bellamy dénonce " un coup de force contre une loi que les Français attendaient ". " En demandant au Conseil constitutionnel de vider de sa substance un texte voté par le Parlement et massivement soutenu par la société, le gouvernement prouve qu'il ne veut pas que notre pays puisse reprendre le contrôle de l'immigration. Cela confirme l'exigence portée par LR d'un référendum sur ce sujet crucial ", écrit-il. Bardella dénonce "un coup de force des juges, avec le soutien du président de la République"
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a dénoncé jeudi "un coup de force des juges, avec le soutien du président de la République lui-même", après que le Conseil constitutionnel a retoqué, totalement ou partiellement, 35 mesures de la loi immigration votée mi-décembre au Parlement. "Le Conseil constitutionnel censure les mesures de fermeté les plus approuvées par les Français: la loi immigration est mort-née. La seule solution, c'est le référendum sur l'immigration", a ajouté Jordan Bardella dans un message publié sur X. Et Marion Maréchal dans un message publié sur X. : "Ceux qui ont prétendu que cette loi réduirait l’immigration se sont bien moqués des Français.
Le 9 juin sera un référendum : chaque bulletin Reconquête sera un bulletin contre l’immigration."
Cette censure du Conseil constitutionnel est, au-delà du droit, une décision éminemment politique, au mépris de la volonté de la grande majorité des Français.
|
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
COMPRENDRE LA COLERE DES AGRICULTEURS FRANCAIS
|
La mobilisation des agriculteurs durera « le temps qu'il faudra pour que les réponses soient apportées », prévient Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA. A travers blocages et manifestations, la France des tracteurs connaît une poussée de fièvre éruptive, réclamant de nombreuses mesures d'urgences et des ajustements plus globaux. Face à leur malaise grandissant les agriculteurs ont décidé de se faire entendre. Sur les remorques et dans les bétaillères, des citernes, une construction modulaire, des groupes électrogènes et des tentes, les agriculteurs ont prévu de dresser le camp et d’occuper certaines autoroutes de France "Voulons-nous encore manger français ?", "agriculteurs = réalistes, administration = utopiste", ou encore : "Notre fin sera votre faim".
Les doléances pleuvent.
"Avec la hausse des charges, la trésorerie est de plus en plus tendue et même si les prix ont augmenté, on est loin du compte". "Concurrence déloyale par rapport aux produits importés", "normes qui étouffent", "collègues qui n’ont pas touché les aides de la PAC en temps et en heure" :
Les conducteurs ont tous les âges, mais un même ras-le-bol. Nos revendications ? Stop à l’excès de normes, et redégageons du revenu sur nos exploitations pour permettre aux jeunes de s’installer et de remplacer les 45 % d’agriculteurs qui partiront à la retraite d’ici 2030, synthétise Yannis Baltzer, président des JA du Bas-Rhin. Notons que l’endettement et la perte de compétitivité pousse, chaque jour, un agriculteur à mettre fin à sa vie… Un constat alarmant qui cristallise la situation agricole et qui met en péril notre souveraineté alimentaire.
Le modèle agricole français sous tutelle européenne
La baisse de l’emploi agricole, l’agrandissement des exploitations, la motorisation et l’utilisation des engrais et des produits phytosanitaires caractérisent les transformations majeures de l’agriculture française depuis les années 1950. En sortie de guerre et afin d’assurer le développer de la production agricole, l’agriculture française est ainsi passée sous la tutelle de l’Europe grâce à la création de la PAC, Politique Agricole Commune en 1962.
Pour stimuler l’agriculture, 3 outils ont ainsi été créés : les taxes à l’importation, la garantie des prix aux agriculteurs et les restitutions aux exportations. Les subventions allouées par la PAC sont réparties selon le modèle suivant : 70% des subventions sont dites "directes", autrement dit les agriculteurs reçoivent "un revenu de base", calculées en fonction de la surface d’exploitation, indépendamment de la manière dont la production est menée. Le reste des subventions, cofinancé par les états membres, porte sur le développement rural, c’est-à-dire un soutien complémentaire qui vise à soutenir les agriculteurs qui mettent en place des pratiques respectueuses de l’environnement, qui lancent leur activité ou qui souffrent de désavantage compétitif du fait de leur zone géographique.
De moins en moins d'agriculteurs, qui sont de plus en plus vieux
En incitant les agriculteurs à s’agrandir et gagner en compétitivité, c’est naturellement que depuis 60 ans, l’agriculture française a perdu 80% de ses exploitations et plus de cinq millions d’emplois agricoles. Aujourd’hui, la politique agricole française se base donc sur la productivité grâce à l’augmentation croissante des grosses exploitations. Et pour cause, en 2010, les très grandes exploitations représentaient 33% des exploitations françaises contre 67% en 2016. Selon le recensement agricole de 2020, on compte environ 389.800 exploitations en France métropolitaine. C'est 100.000 de moins qu'il y a 10 ans. En moyenne, elles s'étendent sur 14 hectares supplémentaires qu'en 2010.
La proportion d'agriculteurs exploitants en France a fortement diminué. S'ils représentaient 7,1 % de l'emploi total en 1982, ils ne pesaient plus que pour 1,5 % en 2019, soit 400.000 personnes.
Ils sont considérablement plus âgés que l'ensemble des personnes en emploi : 55 % d'entre eux ont 50 ans ou plus, contre 31 % pour le reste des travailleurs. Seul 1 % d'entre eux a moins de 25 ans. Ils déclarent également un temps de travail hebdomadaire bien au-dessus de l'ensemble des personnes en emploi : 55 heures par semaine en moyenne, contre 37 heures pour le deuxième groupe.
Depuis toujours l’agriculture est un secteur important même s’il tend à diminuer avec les années, jusqu’à représenter 1,6% du PIB national. Au niveau européen, la France est toujours le premier producteur agricole avec un chiffre d’affaires de 70,7 milliards d’euros en 2016, le second après l’Allemagne pour l’agroalimentaire avec 370 milliards d’euros. Un podium qui risque d’être chamboulé par une compétitivité toujours plus féroce et la venue d'autres pays dans l'Union. Les nouveaux accords de libre-échange [accords entre le Canada et l’Europe, la Nouvelle-Zélande, le Maroc ou l’Argentine] fracassent encore plus les paysans
La concurrence accrue de nos voisins européens a grandement fragilisé la situation agricole française.
L’agriculture d’aujourd’hui n’est plus la même qu’hier. Le monde paysan qui est devenu minoritaire, voire marginal en France, voit son modèle totalement bouleversé . La compétition croissante de nos voisins européens a considérablement fragilisé la situation agricole hexagonale.
A juste titre, une étude de l'INSEE depuis les années 2000 révèle que la part des importations alimentaires a doublé, faisant grimper à 20% la part des mets étrangers dans l'assiette d'un citoyen français. Les produits alimentaires, bien que provenant d'importations, sont indéniablement plus abordables.
Depuis plusieurs années, la France a adopté une politique axée sur le pouvoir d'achat du consommateur, le conditionnant à opter pour des achats à moindre coût. Lorsque l'on considère que le coût horaire en Pologne est quatre fois inférieur à celui en France, la compétition devient féroce malgré la légèreté de leurs normes environnementales et sanitaires. Par manque de rentabilité, la France a ainsi relégué une partie de ses cultures..
Face à cette concurrence, de nombreux agriculteurs français ont engagé une course à la rentabilité et à l'expansion, les obligeant à investir massivement dans des équipements répondant à leurs nouveaux besoins. Ces investissements colossaux ont entraîné la plupart des agriculteurs dans une spirale infernale d'endettement, d'où peu ont réussi à émerger. Un fardeau colossal, sachant qu'en 2017, près de 20% des agriculteurs n'ont pas perçu de revenu... Aujourd'hui, le monde agricole est en proie à une crise économique, mais aussi sociale. En plus de la pression financière due aux changements de production, les agriculteurs doivent faire face à une pression morale sans précédent. Les consommateurs remettent en question depuis plusieurs années l'agriculture conventionnelle issue de la pétrochimie, en faveur d'une agriculture biologique respectueuse de la vie. Le "bashing agricole", ou la dénigrement de l'agriculture traditionnelle, est devenu monnaie courante, ébranlant la confiance que nous accordons à nos agriculteurs.
|
|
|
|
Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
|
LE BHOUTAN ROYAUME DU BONHEUR NATIONAL BRUT
|
Dans la monarchie constitutionnelle du Bhoutan, célèbre pour son attachement au concept de “bonheur national brut” et son bilan carbone négatif, des élections viennent d'avoir lieu et c'est l'occasion de présenter ce petit pays singulier et hors du temps.
Dans le royaume du Bhoutan, les habitants étaient appelés récemment aux urnes. Ils ont finalement prolongé au pouvoir le parti de l’ancien Premier ministre - mais l’enjeu était mince : les deux partis en lice avaient des programmes proches.
Le Bhoutan, un pays pas comme les autres
Si ce pays a la taille de la Suisse, il est perché dans l’Himalaya avec une population dix fois moindre, et il est le seul pays au bilan carbone négatif. Il compte près de 70 % de forêts et quasiment pas d’industries. Cela fait partie de son image positive, avec un couple royal jeune et se présentant bien. Dans ce royaume bouddhiste de l’Himalaya, Le Bhoutan vit à un autre rythme : celui des saisons, de la Lune, des rituels religieux.
Cet État a mis en avant le concept original de Bonheur national brut (BNB), qui de manière statistique est fondé sur certains critères socio-économiques, écologiques ou psychologiques.
Le Bhoutan se mérite et cultive son originalité... En 1987, ce royaume himalayen décide de restreindre l'accès aux touristes pour préserver la religion et les traditions. Depuis 1972, la notion de produit intérieur brut (PIB) a été remplacée par celle de BNB : le bonheur national brut.
Dans la rue principale, sur Norzim Lam, à défaut de grands magasins, on y trouve des petites boutiques en particulier de tissus dans lesquelles est taillée la tenue nationale : les élégantes Kira de soie chatoyante que drapent les femmes et le Go, le manteau des hommes qui évoque à la fois un kimono et un kilt écossais. Fierté des bhoutanais qui portent le costume traditionnel et arborent un large sourire comme si chacun semblait jouir d’un bonheur simple et communicatif.
Un pays où le bonheur et le bien être spirituel sont inscrits au cœur de la constitution, depuis 2008… Cela fait dire à certains que Thimphu serait la capitale du "Shangri-La", ce lieu imaginé dans le roman Horizons perdus (1933), de James Hilton dans les années 30, lieu utopique, et de paix…
Une économie en berne
L'économie du Bhoutan est une des moins développées au monde ; elle est fondée sur l'agriculture, l'élevage, l'exploitation forestière, la vente à l'Inde d'électricité d'origine hydraulique et le tourisme.
Au nord du pays, au-delà de 3 500 mètres d'altitude (région du Grand Himalaya), l'élevage du yack prédomine mais perd en rentabilité pour les éleveurs. Cette activité, en 2010, ne représente plus que 3 % de la production du beurre, du fromage et de la viande du pays. Elle a, par contre, l'avantage d'être utilisée pour les fêtes traditionnelles et surtout d'être un attrait touristique.
L'agriculture est en grande partie vivrière et comprend l'élevage. Les montagnes dominent le territoire et rendent la construction de routes et de toute autre infrastructure difficile et chère. L'économie est étroitement alignée sur celle de l'Inde par de forts liens commerciaux et monétaires et dépend fortement de l'aide financière de ce pays. Le secteur, très délaissé, de la technologie industrielle n'est pas une priorité et la plupart des productions proviennent d'ateliers familiaux.
La majorité des projets de développement, tels que la construction de routes, est tributaire de la main-d'œuvre saisonnière indienne. Le potentiel de production hydro-électrique et l'activité touristique sont les ressources principales en capitaux du pays.
Le Bonheur national brut suffit-il ?
L’économie est néanmoins en berne au Bhoutan .Beaucoup de jeunes ont quitté le pays. Lors des dernières élections de janvier 2024 les deux partis qui étaient en lice pour ce second tour souhaitent relancer une économie qu’ils souhaitent aussi verte que possible, développer l’agriculture et créer une zone économique spéciale à la frontière indienne pour attirer les capitaux étrangers”. Ainsi, l’accent est davantage mis sur la relance économique que le bonheur national brut, qui n’apparaît plus comme la priorité.
|
|
|
|
Larry Ricky pour DayNewsWorld |
|
INQUIETUDE AUTOUR DE KATE MIDDLETON PRINCESSE DE GALLES
|
L'état de santé de Kate Middleton suscite des inquiétudes. La duchesse a été admise à la London Clinic, une clinique privée de Londres, pour une intervention abdominale réussie le mardi 16 janvier 2024. Selon l'annonce du Kensington mercredi 17 janvier, elle restera à l'hôpital pendant au moins 10 jours et ne reprendra ses activités qu'après les fêtes de Pâques.
Cette nouvelle a jeté une inquiétude générale même si le Palais a assuré que l'intervention s'était bien déroulée. Cependant, la prolongation de la convalescence de l'épouse du prince William a suscité des spéculations dans les médias. Pour dissiper toute rumeur, le « Guardian » a précisé que le Palais a catégoriquement nié tout lien avec un cancer, sans fournir d'autres détails. La décision a été prise de ne communiquer que lorsque des informations significatives seraient disponibles.
Entourée de ses proches, la princesse se remet avec le soutien de William, qui a annulé ses engagements pour être à ses côtés. Ses parents, Carole et Michael Middleton, ainsi que son frère et sa sœur, Pippa Matthews et James Middleton, l'assisteront dans sa récupération au domicile du couple royal à Windsor.
Dans un communiqué publié mercredi, le Palais a relayé les mots de la princesse, exprimant son impatience de reprendre son travail et présentant ses excuses pour les engagements annulés.
Depuis l'annonce surprise de l'hospitalisation de Kate Middleton, des messages de soutien affluent du monde entier. Sous la publication Instagram de Kensington Palace révélant l'intervention chirurgicale, plus de 25 000 personnes, anonymes ou célèbres, lui ont souhaité un " bon rétablissement ".
Cependant, le prince Harry et Meghan Markle n'ont pas pris la peine d'envoyer de message, que ce soit publiquement ou de manière plus personnelle, selon la presse anglaise. Peut-être trop occupés à vivre leur propre conte de fées ailleurs ! |
|
|
|
Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
|
REUNION D'URGENCE DES PAYS ANDINS FACE A LA CRISE SECURITAIRE ET LA TERREUR EN EQUATEUR
|
Le 9 janvier, un nouveau seuil de terreur a été franchi en Équateur avec l'assaut en direct à la télévision publique TC par des hommes lourdement armés et encagoulés. Ces assaillants ont brièvement pris en otage journalistes et employés de la chaîne avant que les forces de l'ordre n'interviennent, libérant les otages et arrêtant 13 assaillants. Huit jours plus tard, le procureur anti-mafia Cesar Suarez, chargé de l'enquête sur cette attaque spectaculaire, a été assassiné en plein jour dans le centre de Guayaquil. Une tentative d’assaut dans un hôpital : 68 interpellations Face à cette escalade de violence, le président Daniel Noboa a décrété l'état d'urgence et qualifié le pays de "guerre intérieure" contre les gangs, les qualifiant de "terroristes". Plus de 20 000 militaires ont été déployés sur le terrain. Dimanche, de nouveaux incidents violents ont éclaté à Guayas, dans le sud-ouest.
En réponse à cette situation critique, la police équatorienne a effectué 68 arrestations lors d'une tentative d'assaut dans un hôpital à Yaguachi, dans la province du Guayas. Ces membres présumés d'une organisation criminelle projetaient de prendre le contrôle des installations pour protéger l'un des leurs, blessé et hospitalisé dans la matinée. Les forces de l'ordre ont également saisi des armes à feu et de la drogue, découvrant un centre de rééducation clandestin où des membres de l'organisation se cachaient.
Cette intervention s'inscrit dans le contexte d'une récente insurrection générale de nombreux criminels du narcotrafic à la suite de l'évasion du principal chef de gang d'une prison équatorienne. Les autorités ont également fermé plusieurs centres clandestins de rééducation, présentés comme des hôpitaux, mais gérés par des gangs sans équipements médicaux adéquats. Dimanche, environ 10 tonnes de drogue ont été saisies près de la ville de Vinces, dans la province de Los Rios, par l'armée.
Saisie d’armes à feu et de drogue
En parallèle, la police a effectué une saisie d'armes à feu et de drogue, mettant au jour un "centre de rééducation" clandestin où des membres présumés de l'organisation se dissimulaient, selon les informations fournies par les autorités. Ces centres illégaux ont fait l'objet de fermetures récentes de la part des autorités, principalement des établissements présentés comme des hôpitaux clandestins gérés par des gangs. Selon les autorités, ces structures ne sont pas équipées des dispositifs médicaux nécessaires pour assurer des soins adéquats aux patients.
Par ailleurs, dimanche, dans la province de Los Rios, près de la ville de Vinces, l'armée a signalé la saisie d'environ 10 tonnes de drogue. Cette action renforce les efforts des autorités pour contrer le trafic de stupéfiants et démanteler les réseaux criminels opérant dans la région ouest de l'Équateur.
" Réseau andin de sécurité "
Le 21 janvier, une réunion d'urgence s'est tenue à Lima, la capitale du Pérou, rassemblant les pays membres de la Communauté andine des Nations (CAN), pour discuter de la situation critique en Équateur. Le pays est actuellement miné par des violences liées au narcotrafic, générant un chaos et une crise sécuritaire sans précédent. Les pays voisins membres de la Communauté andine ont exprimé leur préoccupation face à cette détérioration rapide de la situation en Équateur.
Ces nations, à savoir la Colombie, le Pérou, la Bolivie et l'Équateur, s'unissent pour définir des actions concertées contre la prolifération et l'expansion des gangs impliqués dans le trafic de drogue et le racket. Les ramifications internationales de ces groupes criminels ont mis en alerte les zones frontalières, nécessitant une réponse coordonnée.
Le chef du gouvernement péruvien, Alberto Otarola, souligne l'impératif d'une action concertée face à cette réalité, affirmant qu'aucun pays n'est véritablement sûr si son voisin est sous l'assaut insensé de ces groupes. La réunion, convoquée par la présidence tournante bolivienne, a été l'occasion de renforcer la coopération régionale pour contrer cette menace croissante.
À l'issue du sommet, les ministres des Affaires étrangères, de l'Intérieur et de la Défense de la Colombie, du Pérou, de la Bolivie et de l'Équateur ont annoncé la création du premier "réseau andin de sécurité" contre le crime organisé. Ce réseau fournira un service opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, permettant l'échange d'informations entre les pays membres sur l'activité des groupes criminels opérant à l'échelle transnationale.
Une vingtaine de gangs font la loi
L'expansion des gangs impliqués dans le trafic de drogue et le racket en Équateur a suscité une alerte aux frontières, incitant le Pérou et la Colombie à renforcer leurs contrôles, redoutant l'arrivée de criminels fuyant la répression grandissante en Équateur.
Malgré sa réputation de pays relativement sûr, l'Équateur connaît une escalade de la violence depuis cinq ans, accentuée par un ralentissement économique et une détérioration consécutive à la pandémie de Covid-19. Le taux d'homicides a explosé, passant de 6 à 46 pour 100 000 habitants en 2023.
Historiquement préservé des violences liées au narcotrafic, l'Équateur, situé entre la Colombie et le Pérou, les deux principaux producteurs mondiaux de cocaïne, est désormais un centre opérationnel et logistique pour l'expédition de cette drogue vers l'Europe. Une vingtaine de gangs, agissant parfois depuis les prisons, exercent un contrôle préoccupant sur la situation. Dans un rapport publié en 2022, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) avait souligné le "contrôle interne important" exercé par le chef de Los Choneros sur la prison. Elle notait par ailleurs que ce dernier, ainsi que Junior Roldan, un autre dirigeant du gang tué l'année dernière en Colombie, bénéficiaient d'un "traitement différencié et préférentiel de la part des autorités".
|
|
|
|
Jenny Chase pour DayNewsWorld |
|
POURQUOI L'OTAN LANCE
L'OPERATION "STEADFAST DEFENDER" LA PLUS IMPORTANTE DEPUIS LA GUERRE FROIDE
|
Et si l’Otan n’était plus en "mort cérébrale" comme l’avait jugé Emmanuel Macron ? Quelque 90 000 soldats de l’Otan vont participer pendant plusieurs mois à compter de la semaine prochaine au plus important exercice militaire organisé par l’Alliance atlantique depuis la guerre froide, sur fond de conflit en Ukraine. "Ce sera une démonstration claire de notre unité, de notre force et de notre détermination à nous protéger les uns les autres", a déclaré jeudi, 18 janvier, le commandant suprême des forces alliées en Europe (Saceur), le général américain Christopher Cavoli, au cours d’une conférence de presse à Bruxelles, où siège l’Otan. Une "nécessité" L'opération ne relève pas d'un luxe, mais constitue une "nécessité". Après deux jours de délibérations, le comité militaire de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan) a officiellement lancé, ce jeudi 18 janvier, le début de "Steadfast Defender". Décrite comme le plus grand exercice militaire de l'Alliance depuis la guerre froide, cette manœuvre s'étalera de la semaine prochaine jusqu'en mai.
Selon l'amiral Rob Bauer, à la tête du comité militaire de l'Otan, l'opération réunira environ 90 000 soldats issus de 31 pays alliés ainsi que de la Suède. Pas moins de 50 navires de guerre, 80 avions et 1 100 véhicules de combat participeront à ce gigantesque "jeu de guerre". Un chiffre "record" en termes de soldats, comme l'a souligné le chef du comité, rassemblant les chefs d'état-major des armées des 31 pays membres de l'organisation.
"Il s'agit d'un record en termes de nombre de soldats", a réitéré l'amiral néerlandais Rob Bauer lors de la conférence de presse, soulignant la nécessité de se préparer à toutes les éventualités dans une époque où "tout peut arriver à tout moment". Il a ajouté que "les plaques tectoniques du pouvoir se déplacent".
Ces manœuvres engloberont la zone de l'Atlantique jusqu'au flanc est de l'Otan, conformément à la même conférence de presse. Elles adopteront la forme d'un scénario de conflit contre un "adversaire de taille comparable", selon la terminologie de l'Alliance atlantique. À l'instar de l'année 2021, elles impliqueront le renforcement de troupes "venant d'Amérique du Nord" sur le continent européen.
L'objectif de cet exercice d'envergure, le plus imposant depuis l'opération Reforger de 1988 en pleine guerre froide, est décliné.
"L'environnement de sécurité est devenu exigeant",
L'exercice militaire conjoint de l'Otan vise à améliorer les capacités des Alliés "à se déplacer rapidement à travers l'Atlantique et l'Europe pour se protéger mutuellement en cas de besoin", explique l'amiral Rob Bauer. L'objectif est de garantir que les forces soient entraînées, aptes à collaborer et prêtes à répondre à toute menace, indépendamment de sa provenance.
Cette coalition revêt une importance cruciale à une époque où "l'environnement de sécurité est devenu exigeant", désignant implicitement la Russie et son intervention en Ukraine. Le conflit en Ukraine a démontré que, en matière de sécurité, "le local n'existe pas". "Toute la sécurité est connectée", souligne l'amiral Rob Bauer lors de la conférence de presse. Un message clair
Au-delà des aspects techniques, le comité militaire cherche à transmettre un message clair avec cette opération baptisée "Défenseur inébranlable". Le général américain Christopher Cavoli, chef des forces alliées en Europe, insiste sur le fait que l'exercice sera une démonstration claire de l'unité, de la force et de la détermination de l'Alliance à se protéger mutuellement. Grant Shapps a estimé que l’Otan faisait face à des défis "plus importants que jamais" de la part de la Russie, de la Chine, de l’Iran ou de la Corée du Nord, avertissant que les adversaires de l’Alliance étaient "plus connectés entre eux" que jamais.
Du côté britannique, 20 000 militaires participeront à cet exercice, soulignant l'ampleur de l'engagement des Alliés dans cette initiative visant à renforcer la cohésion et la préparation face aux défis contemporains.Des unités de la Royal Air Force, de la Royal Navy et de l’armée de terre seront envoyées dans toute l’Europe et au-delà pour cet exercice baptisé "Steadfast Defender" ("Défenseur inébranlable"), a expliqué Londres. Kiev réclame plus de moyens
Sur le terrain en Ukraine, l ’amiral néerlandais Rob Bauer, relève que la marine et l’aviation russes restaient des forces "considérables". "D’intenses combats" ont toujours lieu. « L’année dernière, le monde a peut-être été un peu trop optimiste et il est donc "important qu’en 2024 nous ne soyons pas trop pessimistes", a lâché ce haut responsable de l’Alliance.La ligne de front entre les armées russe et ukrainienne reste largement inchangée ces derniers mois, incitant Kiev à réclamer avec insistance des renforts en armes et en munitions pour envisager une percée significative. L'Ukraine exprime notamment le besoin accru de moyens de défense antiaérienne, alors que ses infrastructures et ses villes subissent des bombardements quotidiens. Cependant, une aide militaire américaine de plus de 60 milliards de dollars est bloquée au Congrès en raison de résistances d'élus républicains, tandis qu'une contribution financière européenne de 50 milliards d'euros sur quatre ans fait face au veto de la Hongrie. Un possible dénouement pourrait émerger lors du sommet des Vingt-Sept prévu le 1er février à Bruxelles.
Depuis le début de l'assaut russe en Ukraine en février 2022, l'Alliance atlantique a renforcé ses défenses sur le flanc oriental en déployant des milliers d'hommes. L'Otan cherche à transmettre un message de dissuasion, visant à convaincre le Kremlin que son engagement en Ukraine aura des conséquences significatives.
Cette tentative russe d'affaiblir l'Otan et l'UE a, au contraire, renforcé leur détermination. Pour les États baltes, l'Otan représente la seule garantie de protection, et leur adhésion est considérée comme leur meilleure assurance sécurité, selon le journal libéral The Economist. L'Otan a positionné des bataillons multinationaux dans les États baltes pour retarder toute progression agressive en cas d'invasion.
Jusqu'à présent, la Russie n'a pas osé défier l'Alliance, qui demeure plus vigilante que jamais depuis le début de la guerre en Ukraine.
|
|
|
|
Garett Skyport pour DayNewsWorld |
|
CONFLIT IRAN /PAKISTAN DANS
DANS LES ATTAQUES RECIPROQUES
|
La tension monte entre l'Iran et le Pakistan.
L'organisation terroriste Jaish al-Adl
Islamabad n’aura pas mis longtemps à répliquer. Moins de 48 heures après les bombardements iraniens dans sa province occidentale du Baloutchistan, le Pakistan a frappé ce 18 janvier au matin la région iranienne du Baloutchistan-et-Sistan, près de sa frontière. L’opération ressemble à celle conduite par Téhéran. L’Iran avait déclaré mardi avoir lancé des missiles contre des bases du Jaich al-Adl, un groupe armé sunnite qui se bat pour l’indépendance du Balouchistan mais entretient des liens avec le djihadisme international, et a commis plusieurs attentats sur son sol. En réponse, le ministère pakistanais des Affaires étrangères a indiqué que ses forces armées ont réalisé «une série de frappes militaires chirurgicales et coordonnées contre des caches terroristes" en Iran, qui ont fait neuf morts, selon la télévision publique iranienne.Une brusque aggravation des frictions entre les deux voisins, au moment où, un peu plus à l'ouest, la région est déjà sous forte tension en raison de la guerre entre Israël et le Hamas.
L'Iran intervient contre l'organisation terroriste Jaish al-Adl, dont le quartier général se situe au Pakistan. Par le passé, l'Iran a déjà attaqué des bases, et a même envoyé des commandos il y a quelques mois pour attraper des dirigeants.
Une délicate situation intérieure
Le Pakistan se trouve dans une délicate situation intérieure, avec des élections législatives cruciales anticipées prévues pour le 8 février. Une manœuvre politicienne au sein du Parlement a interdit à l'ancien Premier ministre Imran Khan, actuellement en détention, de participer à ces élections. Imran Khan, figure la plus populaire du Pakistan, se voit ainsi exclu du processus électoral. Face à cela, la coalition provisoirement au pouvoir, dirigée par le Premier ministre Anwaar-ul-Haq Kakar, a décidé qu'il était impératif de riposter. A moins d'un mois des élections la coalition aspirait à laver l'affront. Cette région frontalière entre l'Afghanistan, le Pakistan et l'Iran est notoirement difficile d'accès et caractérisée par une sécurité précaire. C'est un lieu de passage pour la contrebande, notamment les trafiquants de drogue, avec des affrontements déjà documentés par le passé, permettant à diverses organisations de s'implanter dans les villages.
L'Occident, la Chine et la Russie
Pour la première fois, l'Occident, la Chine et la Russie ont réagi. "Elles sont une source de vive inquiétude, car elles violent la souveraineté et l'intégrité territoriale des pays", s'est alarmé Peter Stano, porte-parole de la diplomatie européenne. La Russie a appelé les deux pays à "la plus grande retenue", tandis que la Chine dit "espérer que les deux parties pourront faire preuve de calme". La Chine a annoncé son intention de contribuer à une résolution de la situation. Forte de son influence au Pakistan, malgré la proximité de ce dernier avec les États-Unis, la Chine entretient également d'excellentes relations avec l'Iran.
Cette initiative représente une nouvelle dynamique, où des puissances mondiales s'impliquent pour apaiser les tensions dans une région complexe et volatile.
|
|
|
|
Jenny Chase pour DayNewsWorld |
|
AFFAIRE ALAIN DELON QUI EST LE MARI D'ANOUCHKA ?
|
Dans la saga épique qui oppose Anouchka, la redoutable belle-sœur, à ses beaux-frères, Julien Dereims se retrouve dans une bataille dont il préférerait être loin.
Pendant que les frères et sœurs se livrent à une guerre médiatique digne de Game of Thrones, les membres éloignés du clan Delon adoptent la politique du silence. Les filles d'Anthony, Liv et Loup, ainsi que leur mère Sophie Clerico, continuent néanmoins leurs visites régulières à Alain Delon dans son refuge de Douchy (dans le Loiret). De son côté, Julien Dereims, le mari d'Anouchka, est lui aussi un maître en abstention, évitant tout commentaire sur le spectacle burlesque opposant sa femme à ses beaux-frères.
Alain-Fabien Delon a pris la parole concernant son beau-frère et son comportement dans cette comédie familiale. Évoquant les visites éclair d'Anouchka à Douchy, le benjamin des Delon a révélé : « Elle a une maison entière sur la propriété, où son mari n'a jamais passé une nuit depuis le début de ce cirque. Elle fait juste des apparitions. » Alain-Fabien a ajouté avec un soupir dramatique : « Lundi matin, elle est arrivée, a traîné pendant cinq minutes, pendant que son mari attendait dans la voiture. Avant-hier, même scénario, et deux jours avant aussi. Elle vient, lance un "je t'aime, papa", puis retourne dans son château suisse. » Lorsqu'il parle de "château suisse", il fait allusion au fait qu'Anouchka vit en Suisse avec son mari et leur petit prince de 4 ans, Lino. La comédienne de 33 ans tente apparemment par tous les moyens de ramener son père en Suisse, terre où il a longtemps vécu et été soigné après son AVC en 2019.
Bien qu'il préfère rester en retrait, Julien Dereims a tout de même lâché une petite perle d'humour dans un commentaire bien senti à son beau-frère Anthony sur Instagram, le 5 janvier : « Et heureusement que tu as retiré à temps la chaux vive et la pelle de ton coffre !!!! Allez… #honteatoi », a-t-il écrit en légende d'une publication reprenant les accusations d'Anthony Delon contre Anouchka. Depuis, Julien Dereims a mystérieusement fermé son compte Instagram au public.
En parlant d'amour et de comédie, Anouchka et Julien célèbrent maintenant plus de dix ans de romance. Les deux acteurs se sont rencontrés en 2010 sur les bancs du cours Simon à Paris. Celui qui a grandi à Cannes a ensuite fait ses débuts sur les planches avec des pièces comme « Panik » (2012) et « Libres sont les papillons » (2017). Il a même partagé la scène avec son légendaire beau-père Alain Delon et son épouse dans la pièce « Une journée ordinaire » en 2011.
Julien Dereims a également fait des apparitions cinématographiques dans des films tels que « Au bout du conte » (2012), avec Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, « 3 Days to Kill » (2014), « Toute ressemblance » (2018, sous la direction de Michel Denisot), ou encore « Hi, how are you ? » en 2021. À la télévision, il a fait une brève apparition dans la série « Versailles » en 2015. Julien Dereims a construit la sienne avec Anouchka, leur fils Lino et leur fidèle corgi, qui les accompagne dans leurs aventures en Suisse, à New York, en Turquie, en Italie...
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
ELECTIONS EUROPEENNES UNE NETTE PROGRESSION DE L'EXTREME-DROITE
|
Les tendances politiques au sein de l'Union européenne (UE) dévoilent un redimensionnement des forces, avec les groupes de droite radicale Identité et Démocratie (ID) et Conservateurs et Réformistes européens (CRE) émergeant respectivement en troisième et quatrième position dans les intentions de vote. Cette dynamique s'installe malgré le recul du parti italien Frères d’Italie (CRE) dirigé par Giorgia Meloni, au profit de la gauche en Italie.
Les dernières projections consolident la position du groupe ID en tant que troisième force politique au sein des États membres de l’UE, avec 12,5 % des intentions de vote et 93 sièges. Notamment, le groupe ID domine en France avec le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen, aux Pays-Bas avec le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, et en Autriche avec le Parti de la liberté (FPÖ). Cette montée en puissance transforme le paysage politique de l'Union, déplaçant la Ligue italienne de sa position prééminente. Majorité de blocage La France, l'Allemagne et les Pays-Bas émergent désormais comme les plus grands partis nationaux, dépassant la Ligue italienne avec respectivement 27, 21 et 12 sièges, reléguant cette dernière à seulement 8 députés européens. Cette redistribution des sièges souligne la nécessité pour les groupes politiques de s'adapter à cette nouvelle réalité.
La possibilité d'une majorité de blocage à droite, regroupant ID, CRE, le Parti populaire européen (PPE) et le Fidesz de Viktor Orbán, pourrait atteindre plus de 367 sièges. Iratxe García Pérez, présidente du groupe des Socialistes & Démocrates (S&D) au Parlement européen, critique le PPE pour ce qu'elle qualifie de « normalisation » de l'extrême droite, soulignant les implications pour les citoyens de l’UE.
L'évolution des alliances politiques après les élections devient un élément clé, avec le secrétaire général du PPE, Thanasis Bakolass, envisageant une coalition pro-UE avec les socialistes, les Verts et les libéraux, mettant l'accent sur le besoin de politiques environnementales pragmatiques. Les socialistes se maintiennent Dans ce contexte, le groupe S&D maintient sa position en gagnant un siège supplémentaire, totalisant désormais 143 sièges. Les socialistes restent en tête en Suède, en Lituanie, en Roumanie et en Belgique. Les rumeurs entourant la possible nomination du commissaire européen Nicolas Schmit en tant que tête de liste des socialistes de l’UE suscitent des interrogations, pouvant avoir des répercussions sur des figures telles que Marc Angel.
Le PPE perd un siège Le PPE perd un siège, atteignant 178, mais conserve son leadership dans neuf États membres.: Grèce, Bulgarie, Lettonie, Finlande, Pologne, Allemagne, Slovénie, Croatie et Espagne. Le groupe de la Gauche voit sa représentation diminuer à 37 sièges, enregistrant des victoires notables à Chypre et en Irlande. Les Verts/ALE poursuivent leur déclin avec 50 sièges, une baisse de 24 par rapport à 2019, reflétant les changements dynamiques au sein de l'arène politique européenne. En France Jordan Bardella, jeune étoile montante de l'extrême droite "L'échéance des élections européennes s'annonce ardue pour la majorité présidentielle", a déclaré Jordan Bardella, président du Rassemblement national (Identité et démocratie, ID), lors de ses vœux à la presse le 15 janvier. Les récents sondages en France attribuent plus de 28 % d'intentions de vote au RN, reléguant la coalition Renaissance (Renew Europe) de la majorité présidentielle à environ 18 %.
La liste dirigée par Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen, affiche une crédibilité de 5 à 8 % des intentions de vote, un score significatif puisque 5 % suffisent à envoyer un candidat au Parlement européen. Le RN et ses alliés souverainistes, prônant une " Europe de coopération entre les nations ", s'opposent aux partisans d'une Europe plus intégrée parmi les libéraux, les socialistes, les écologistes et une partie du PPE.
Le programme du RN met l'accent sur le besoin de " redonner de la voix à la France en Europe ", face à ce qu'ils considèrent comme un " véritable coup d'État fédéraliste en cours de préparation ". Jordan Bardella se dit prêt à mener un " combat civilisationnel " dans cette perspective.
La nomination de M. Attal en tant que Premier ministre vise à insuffler un nouvel élan au second quinquennat de M. Macron, quelques mois seulement avant un scrutin européen qui devrait largement favoriser le Rassemblement national (RN), avec une avance de 10 points selon les derniers sondages par rapport à la coalition Renaissance. Le jeune premier ministre est salué comme"« télégénique, fluide et pugnace " face à Jordan Bardella, la jeune étoile montante de l'extrême droite politique française, précise M. Rahman. Face à la nette montée des intentions de vote pour l'extrême-droite, rien d'étonnant à ce qu'Emmanuel Macron a joué son joker Gabriel Attal pour contrer Jordan Bardella...
Bien que la nomination de M. Attal puisse temporairement influencer les sondages en faveur du gouvernement, M. Gallard prédit que cela est peu probable de durer jusqu'à la veille des élections, qui sont prévues du 6 au 9 juin 2024. |
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
LES CINQUANTE ANS DE KATE MOSS FETE DANS UN MOMENT INOUBLIABLE
|
La " brindille" Kate Moss fête ses 50 ans. Pour participer pleinement à cette célébration, la fille de Kate Moss, Lila, résidant à Londres, a pris un vol pour Paris afin d'accompagner sa mère. Dans la journée, elle lui avait laissé un message d'anniversaire chaleureux sur son compte Instagram. Également présent à son bras pour la soirée, son compagnon Nikolai Von Bismarck, âgé de 37 ans, avec qui elle partage sa vie. Le duo a été photographié à la sortie du célèbre hôtel parisien Ritz, se dirigeant vers le 8e arrondissement pour rejoindre le restaurant « Laurent », le lieu de la soirée. Outre son compagnon et sa fille, Kate Moss a pu compter sur la présence de ses amis Charlotte Tilbury et Stella McCartney.
Naomi Campbell, impatiente de célébrer l'anniversaire de Kate Moss, a partagé deux publications sur Instagram immortalisant certains moments de leur vie commune. Elle accompagne ce carrousel d'images d'une tendre déclaration : « Joyeux 50ème anniversaire, petit Wagon ! Je suis fier de t’accueillir dans la fabuleuse cinquantaine ! Tu es ma famille choisie et je chéris nos décennies de fraternité. Nous avons vécu plus de moments inoubliables que je ne m'en souviens, LOL ! (...) Profite de ta journée spéciale ! Et que Dieu t’accorde des tonnes de bénédictions. » Elle complète cette première publication par une autre photo : la couverture du magazine « Interview » partagée en décembre 2012.
Cette célébration grandiose, estimée à un coût de 130 000 euros, a pris place au restaurant étoilé Laurent, situé au 41 avenue Gabriel à Paris. Kate Moss est arrivée dans une robe transparente, au bras de son compagnon Nikolai Von Bismarck, avec qui elle entretient une relation depuis 2015. Les autres invités ont rapidement suivi, descendant un à un de leurs voitures. Parmi les conviés venus célébrer les 50 ans de la Brindille, on a pu apercevoir la créatrice Stella McCartney, le créateur Haider Ackermann, la magnat du maquillage Charlotte Tilbury, l'ancien rédacteur en chef du Vogue britannique Edward Enninful et bien sûr, la fille du mannequin, Lila Moss. Ils ont ensuite été rejoints par Venus Williams, arrivant tout droit du défilé Louis Vuitton Homme.
La soirée s'est ainsi transformée en un événement inoubliable où la mode, l'amitié et la famille se sont entremêlées pour célébrer la vie et la carrière exceptionnelles de Kate Moss.
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
ATTAQUES HOUTHIS EN MER ROUGE UN PROLONGEMENT DU CONFLIT ISRAELO - PALESTINIEN ?
|
Depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023 entre Israël et le Hamas, les Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen, multiplient les attaques en mer Rouge afin d’y freiner le trafic maritime international, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens de Gaza. Se proclamant solidaires du peuple palestinien, les Houthis ont lancé une série d’attaques contre des navires commerciaux en mer Rouge, dont le Yémen est riverain. L’attaque la plus spectaculaire a eu lieu le 19 novembre 2023, lorsque des combattants ont utilisé un hélicoptère pour enlever l’équipage d’un transporteur de voitures lié à un homme d’affaires israélien. L’attention médiatique se portera sur les Houthis qui, fort de leur succès, multiplieront les déclarations : leur porte-parole, Yahya Sarea, publiera de nombreux communiqués sur les réseaux sociaux mettant en garde les puissances « liées à l’entité sioniste » (sic) du risque qu’encourent désormais leurs navires croisant en mer Rouge
Bien que la plupart des attaques des Houthis sur la mer Rouge n’aient pas été couronnées de succès, elles ont forcé des milliers de navires à contourner cette route et à se diriger vers l’Afrique du Sud, ce qui a entraîné des coûts et des délais considérables pour le transport maritime.
Premier allié d’Israël, les Etats-Unis ont mis en place en décembre une coalition internationale pour protéger le trafic maritime, dans cette zone stratégique où transite 12 % du commerce mondial. Regroupés sous la bannière de l’opération « Prosperity Guardian » et sous commandement américain se trouvent le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la France, l’Italie, la Grèce, les Pays-Bas, la Norvège, l’Espagne, les Seychelles et Bahreïn [38]. A l’exception de ce dernier, les pays arabes, ou au moins les pays limitrophes de la mer Rouge comme l’Egypte et l’Arabie saoudite, figurent parmi les grands absents de cette coalition navale, témoignant de la réticence des pays de la région à prendre part à des opérations militaires américaines contre un allié de l’Iran, de surcroît dans le contexte d’affrontements initialement déclenchés en représailles aux opérations israéliennes dans la bande de Gaza .
Saisie de pièces de missiles de fabrication iranienne L’armée américaine a affirmé mardi avoir saisi des pièces de missiles de fabrication iranienne à destination des rebelles houthis sur un bateau en mer d’Arabie, la première saisie de ce type depuis le début des attaques des Houthis contre des navires commerciaux.
« Il s’agit de la première saisie d’armes conventionnelles avancées (ACW) létales fournies par l’Iran aux Houthis depuis le début des attaques des Houthis contre des navires marchands en novembre 2023 », a déclaré l’état-major de l’armée américaine dans un communiqué.
Cette opération, menée le 11 janvier, a permis de saisir des armes comprenant des « composants de missiles balistiques et de missiles de croisière », a précisé le communiqué.
Les pièces de missiles ont été saisies à bord d’un boutre, un voilier traditionnel arabe, manœuvré par un équipage de 14 personnes. L’embarcation a été coulée, a fait savoir l’état-major de l’armée américaine.
Ce texte indique également que deux militaires de la marine américaine, portés disparus au large des côtes somaliennes depuis jeudi soir, avaient pris part à l’opération. Il s’agit de deux membres des Navy Seals, une force commando d’élite. Des « recherches intensives » sont encore en cours pour les localiser, a indiqué Michael Kurilla, patron du commandement militaire américain pour le Moyen-Orient, l’Asie centrale et du Sud (Centcom).
Les deux marins étaient en mission au sein de la 5e flotte des Etats-Unis qui opère dans une vaste zone incluant le golfe Persique, la mer Rouge, le golfe d’Oman et certaines parties de l’océan Indien. Son quartier général est implanté à Manama au Bahreïn.
"La plus importante attaque " des rebelles déjouée cette nuit
L'armée américaine a annoncé que 18 drones et trois missiles tirés par les Houthis ont été abattus mardi soir, dans le cadre d’une attaque « complexe »
Il s’agit, selon les forces britannique et américaine, de « la plus importante attaque » des Houthis à ce jour. Ce serait aussi la 26e menée par les rebelles yéménites visant le trafic maritime commercial en mer Rouge depuis la mi-janvier.
« Pendant la nuit » de mardi à mercredi, le navire britannique HMS Diamond avec des navires de guerre américains « ont repoussé avec succès (…) les Houthis soutenus par l’Iran », a écrit le ministre Grant Shapps sur le réseau social X (ex-Twitter). L’armée américaine avait quelques heures plus tôt dit que 18 drones et trois missiles tirés par les Houthis avaient été abattus, dans le cadre d’une attaque "complexe". Plus tôt, le Commandement militaire américain au Moyen-Orient (Centcom) avait indiqué que les Houthis avaient "lancé dans le sud de la mer Rouge une attaque complexe de conception iranienne à l’aide de drones, de missiles de croisière antinavire et d’un missile balistique antinavire". Le ministre de la Défense britannique a annoncé mardi soir qu’une autre frégate, le HMS Richmond, était en route pour la mer Rouge afin d’y contrer les « attaques » des Houthis. Celle de mardi soir est intervenue alors que le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouve en Israël dans le cadre d’une tournée régionale visant entre autres à empêcher que la guerre entre Israël et le Hamas ne s’étende.
Qui sont les Houthis ?
Les Houthis, également connus sous le nom d’Ansar Allah (ou « partisans de Dieu »), sont un groupe militaire qui exerce actuellement un contrôle de facto sur la majeure partie du nord du Yémen. Formée dans les années 1990, la milice porte le nom de son fondateur, Hussein Badreddin al-Houthi, et suit la branche zaïdite de l’islam chiite, qui représente 20 à 30 % de la population du Yémen. Aujourd’hui ils contrôlent certaines parties du nord du Yémen.Le tournant décisif pour le mouvement houthi trouve probablement son origine dans l'invasion américaine de l'Irak en 2003. Inspirés par le succès des combattants du Hezbollah, basés au Liban et qui ont vaillamment affronté les forces occidentales en Irak, les Houthis ont puisé leur inspiration et ont obtenu le soutien du groupe libanais, ainsi que de l'Iran, bien que leurs responsables nient catégoriquement ces liens.
Mais comment les Houthis ont-ils réussi à prendre le pouvoir ? Ils figuraient parmi les principaux contestataires du gouvernement central du Yémen dirigé par le président A. Saleh. Face à leur montée en puissance, Saleh a lancé une campagne militaire en 2003, soutenu par l'Arabie saoudite. Malgré la réussite apparente des forces de Saleh, qui ont réussi à éliminer le chef des Houthis, Hussein al-Houthi, en 2004, ces derniers ont infligé à maintes reprises des revers à Saleh et à l'armée saoudienne, malgré les milliards de dollars dépensés par cette dernière.
La guerre civile yéménite, qui a débuté en 2014, a été le théâtre de batailles incessantes entre les Houthis et le gouvernement soutenu par la communauté internationale. Depuis la révolution de 2011, les Houthis ont lutté pour évincer Saleh du pouvoir, formant même une alliance avec lui en 2015. Cependant, lorsque cette alliance a volé en éclats, les Houthis ont émergé en tant que puissance dominante, aboutissant à l'assassinat de Saleh en décembre 2017.
Les Houthis ont également joué un rôle majeur dans la guerre civile en cours au Yémen, entraînant environ 377 000 décès, dont de nombreux civils. Bien que le gouvernement du sud soit internationalement reconnu, les Houthis ont conquis une grande partie du nord du pays depuis la prise de Sanaa en 2014. Leur emprise s'étend jusqu'au port stratégique de Hudeidah, source de revenus cruciale générant jusqu'à 1 milliard de dollars pour le gouvernement houthi.
L’accès à la mer Rouge ? Actuellement, les Houthis, comptant environ 20 000 combattants, sont dirigés principalement par le frère d'al-Houthi, Abdul-Malik al-Houthi. Celui-ci a clairement annoncé qu'il n'hésiterait pas à attaquer les États-Unis et leurs alliés. Depuis le début de la guerre à Gaza en octobre, les Houthis ont tenté d'exploiter le conflit pour démontrer leur puissance et rehausser leur statut international.
En réponse aux multiples attaques en mer Rouge, les États-Unis et le Royaume-Uni ont lancé leur plus grande offensive contre les Houthis depuis 2016. À cette époque, les États-Unis avaient frappé trois sites de missiles houthis en réaction à des attaques contre des navires de guerre américains et des navires commerciaux. Cette action avait temporairement stoppé les attaques houthies. Aujourd'hui, convaincus d'avoir triomphé contre les Saoudiens et l'Occident au Yémen, les rebelles semblent plus déterminés que jamais à défier ouvertement les États-Unis.
"L’efficacité de la coalition navale sous commandement américain et sa capacité à rester dans une posture purement défensive se montreront donc déterminantes tant dans sa réussite que dans le désamorçage d’une potentielle escalade sécuritaire régionale", selon un spécialiste.
|
|
|
|
Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
|
MISS AMERICA 2024MADISON MARSH HAVARD ET US AIR FORCE
|
Madison Marsh, 22 ans, sous-lieutenant dans l'armée de l'air américaine et étudiante à Harvard, a décroché le titre de Miss America 2024 ce dimanche, faisant ainsi de l'histoire en devenant la première officière en service actif de l'US Air Force à remporter la couronne de ce prestigieux concours.
La représentante du Colorado a partagé un message inspirant dans une interview sur Instagram, déclarant : " Vous pouvez tout réaliser. Il n'y a pas de limite, et la seule personne qui vous arrête, c'est vous".
Cette victoire marque un moment significatif pour Madison Marsh, qui succède à Grace Stanke du Wisconsin, Miss America 2023.
L'US Air Force a célébré cette réalisation exceptionnelle de la pilote, titulaire de son brevet à l'âge de 16 ans, avec un message enthousiaste sur X (anciennement Twitter).
En parallèle de ses engagements militaires, Madison Marsh poursuit ses études à Harvard, où elle vient de conclure des recherches novatrices sur l'utilisation de l'intelligence artificielle dans la détection des cancers du pancréas. Une démonstration impressionnante de ses compétences variées et de son engagement envers l'avancement de la science et de la société.
La beauté alliée à la compétence intellectuelle.
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
LE PARI DU NOUVEAU PRESIDENT LAI CHING PROTEGER LE STATU QUO A TAIWAN TOUT EN APPELANT AU DIALOGUE AVEC LA CHINE
|
Avec un peu plus de 40 % des suffrages exprimés, Lai Ching-te a remporté les élections présidentielles de Taïwan samedi dernier. Ce résultat marque sa victoire sur son adversaire principal, Hou Yu-ih, âgé de 66 ans, qui préconisait un rapprochement avec Pékin. Succédant ainsi à Tsai Ing-wen en mai, Lai Ching-te a occupé le poste de vice-président pendant plusieurs années sous son prédécesseur.
En tant que candidat du Parti démocrate progressiste (PDP), Lai Ching-te a exprimé sa gratitude envers ses électeurs pour avoir "résisté avec succès aux efforts des forces extérieures visant à influencer cette élection". Face à ses partisans jubilants arborant des drapeaux rouges et verts, il a souligné sa détermination à protéger Taïwan contre les menaces et les intimidations constantes émanant de la Chine.
Lai Ching-te a déclaré : "Nous choisissons d’être du côté de la démocratie." Cependant, malgré sa victoire, son score est nettement inférieur aux 57 % obtenus par sa prédécesseure, Tsai Ing-wen, quatre ans plus tôt. Par ailleurs, bien que le PDP conserve le pouvoir présidentiel, le parti perd sa majorité parlementaire avec seulement 51 sièges au yuan législatif, la chambre basse, comparé aux 52 sièges remportés par le Kouomintang, favorable à un rapprochement avec la Chine, et 8 sièges pour une troisième force politique, le Parti du Peuple de Taïwan.
La délicate question des relations avec la Chine communiste a constitué le point de départ de la carrière politique de Lai Ching-te. Son entrée en scène politique remonte à la troisième crise dans le détroit en 1995-1996, lorsque Pékin, démontrant sa puissance militaire en lançant des missiles, incite ce médecin et militant de Tainan, une ville située au sud-ouest de l'île, à se lancer dans la course électorale.
À cette époque, Taïwan se prépare à ses premières élections, et Lai Ching-te exprime son engagement envers la démocratie taïwanaise, déclarant dans une tribune parue l'an dernier dans le « Wall Street Journal » : « J'ai décidé que j'avais le devoir de participer à la démocratie taïwanaise et d'aider à protéger cette expérience naissante de ceux qui lui voulaient du mal. »
En faveur du statu quo Cet homme de 64 ans, diplômé de Harvard en médecine, fait son entrée en politique dans les années 1990, confronté aux pressions militaires chinoises, alors que Taïwan s'ouvre progressivement à la démocratie. Après avoir été député puis maire, il accède au poste de Premier ministre sous Tsai Ing-wen en 2016. À cette époque, il prononce des paroles devant le Parlement qui lui attirent l'antipathie de Pékin : « Je suis un travailleur pragmatique pour l’indépendance », affirme-t-il alors. Ces propos, loin d'être une maladresse, reflètent sa pensée profonde, une position dont il n'a jamais dévié : « Je ne dévierai jamais de cette position, quel que soit le poste que j’occupe. »
Bien que ses déclarations semblent avoir pris un ton plus modéré au fil du temps, Lai Ching-te a promis, pendant la campagne électorale, un soutien « inébranlable » au maintien du statu quo dans le détroit de Taïwan. En d'autres termes, ni indépendance ni rattachement à la Chine.
Ces affirmations traduisent « une position assez mesurée, promettant qu'il n'y aurait aucune mauvaise surprise », selon Mathieu Duchâtel, directeur du programme Asie à l'Institut Montaigne. Cependant, malgré ces assurances, des doutes persistants du côté de la Chine subsistent quant à ses véritables convictions, la percevant comme favorable à l'indépendance, souligne le chercheur.Bien que Lai Ching-te ait considérablement modéré ses positions et insisté sur sa volonté de maintenir le statu quo, ses déclarations passées continuent de hanter sa réputation, exploitées par la Chine pour dénoncer le prétendu "profond" danger que représente le président élu samedi à Taïwan.
Mise en garde aux États-Unis
Jamais le régime chinois n’avait autant fait pression pour infléchir en sa faveur les résultats des élections dans cette démocratie du Sud Est asiatique : manœuvres navales et aériennes, satellite et ballons d’observation, campagnes massives de désinformation, menaces de sanctions économiques. Ces derniers jours , cinq ballons chinois avaient franchi jeudi la ligne médiane du détroit, selon le ministère taïwanais de la Défense, qui avait aussi repéré dix avions et six navires de guerre. La réunification est historiquement inévitable, assurait Xi Jinping lors de ses vœux du Nouvel An. L’Armée populaire de libération écrasera toute velléité d’indépendance, promettait hier encore un porte-parole du ministère chinois de la défense. Quelques heures après la publication des résultats de l'élection présidentielle taïwanaise, marquée par la victoire de Lai Ching-te, un candidat décrié par Pékin en raison de ses positions indépendantistes présumées, la réaction de la Chine ne t a été aussi cinglante qu'anticipée.
Le pays a clairement signifié qu'il ne tolérerait aucune "activité séparatiste" sur l'île, ajoutant que le vote ne changerait rien à la "tendance inévitable" d'une réunification avec la Chine, selon un porte-parole du bureau en charge des relations avec Taïwan. Ces déclarations correspondent au profond rejet que suscite cet homme au sein du Parti communiste chinois, pour lequel la "réunification", qu'elle se fasse par la négociation ou par la force, demeure un objectif fondamental.
De plus, la Chine a émis une mise en garde catégorique samedi, affirmant qu'elle s'opposerait "fermement" à toute "ingérence étrangère". Cette avertissement s'adresse clairement aux États-Unis, alliés de Taïwan, qui ont promis de la soutenir en cas d'invasion. |
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
L'EQUATEUR EN ETAT D'URGENCE APRES L'EVASION DE PRISON DU CHEF DE GANG FITO ENNEMI PUBLIC N° 1…
|
Depuis dimanche 7 janvier, le pays est secoué par de violentes révoltes dans les prisons et plusieurs localités du pays. Une situation de crise qui met en lumière de graves dysfonctionnements dans l’institution judiciaire de ce pays d’Amérique latine. La politique sécuritaire du nouveau président, approximative, est déjà fragilisée.
Le président Daniel Noboa a décrété l’état d’urgence pour l’ensemble du pays suite à l’évasion d’Adolfo Macias , surnommé « Fito ».
Qui est ce chef du plus grand gang criminel du pays surnommé « Fito » ?
C'est l'ennemi public numéro un en Équateur : "Fito", de son vrai nom Adolfo Macias, est le chef des "Choneros", le plus grand gang criminel du pays. Un groupe d'environ 12 000 hommes devenu le principal acteur du narcotrafic du pays.
Emprisonné depuis 2011 dans une prison de haute sécurité à Guayaquil (Sud-Ouest) où il purgeait une peine de 34 ans de détention pour crime organisé, trafic de drogues et meurtres, "Fito" manque à l'appel depuis ce dimanche 7 janvier. Adolfo Macias, plus connu sous le nom de « Fito », s’est évadé du pénitencier de cette ville portuaire du sud de l’Équateur dimanche, quelques heures avant une opération de contrôle menée dans la prison.
Une évasion qui a contraint le président Daniel Noboa à décréter l’état d’urgence pour l’ensemble du pays, y compris dans le système pénitentiaire, ce criminel étant l’ennemi public N° 1 et chef du plus grand gang criminel du pays, responsable de soulèvements dans des prisons.
Le criminel de 44 ans s'était déjà échappé pendant 3 mois en 2013 d'une prison de haute sécurité. Un "traitement différencié et préférentiel de la part des autorités",(CIDH) "Fito" avait aussi pris la tête du quartier du centre pénitentiaire de Guayaquil dans lequel il était incarcéré. Les murs y sont ornés de peintures à sa gloire et des vidéos le montrent en train de faire la fête à l'intérieur de l'établissement, avec des musiciens et des engins pyrotechniques. Il y a même enregistré le clip vidéo d'un "narcorroccido", une chanson populaire en l'honneur des narcotrafiquants : "El corrido del Leon". Dans cette séquence, "Fito" apparaît coiffé d'un large chapeau, dans la cour de la prison et aux côtés de quatre autres détenus. Il caresse un coq de combat et ri sur un air chanté notamment par sa fille, connue sous le nom de Queen Michelle.
Dans un rapport publié en 2022, la Commission interaméricaine des droits de l'Homme (CIDH) avait souligné le "contrôle interne important" exercé par le chef de Los Choneros sur la prison. Elle notait par ailleurs que ce dernier, ainsi que Junior Roldan, un autre dirigeant du gang tué l'année dernière en Colombie, bénéficiaient d'un "traitement différencié et préférentiel de la part des autorités".
Un candidat à la présidentielle exécuté
Ces derniers mois, «Fito», qui a obtenu son diplôme d'avocat en prison, a fait la une des journaux équatoriens après l'assassinat début août de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle. Fernando Villavicencio, ancien journaliste et parlementaire, a été abattu par un tueur à gages colombien. Peu avant son exécution, il avait dit être menacé de mort par le chef des Choneros Los Choneros,est un gang de narcotrafiquants apparu dans les années 1990 dans la province côtière de Manabi, stratégique pour l'exportation de la cocaïne vers les Etats-Unis et l'Europe.
Fito qui n'était qu'un modeste chauffeur de taxi dans une autre vie s'est hissé à la tête du gang après les décès successifs des chefs précédents. Ces changements ont dans le même temps entraîné une fragmentation du groupe composé de quelque 8.000 membres, entraînant des «luttes intestines» entre ses différentes ramifications, selon le centre de recherches Insight Crime.Par exemple, les Tiguerones et les Chone Killers se sont désolidarisés, devenant de puissants rivaux. Insight crime affirme que, dans cette situation, Los Choneros ont «progressivement perdu le pouvoir au profit d'une alliance menée par Los Lobos».Le chef de ces derniers, Fabricio Colon Pico, s'est d'ailleurs lui aussi échappé ce mardi de la prison dans laquelle il était incarcéré. Pour se renforcer, les Choneros ont donc établi des liens avec de puissantes organisations criminelles en Colombie, tel que le Clan del Golfo, et au Mexique, avec le Cartel de Sinaloa. L'Observatoire équatorien du crime organisé leur prête aussi des liens avec des réseaux des Balkans.
L'Equateur en "conflit armé interne" Ce mardi après-midi, un groupe d’hommes a terrorisé des journalistes, en débarquant armés et cagoulés sur le plateau d’une émission de télévision à Guayaquil, dans le sud-ouest du pays.
La scène retransmise en direct a choqué les téléspectateurs. Les journalistes et autres employés présents ont été pris en otage par les assaillants, forcés à se mettre au sol et menacés avec des pistolets, fusils à pompe et grenades.
Une situation qui vient s’ajouter au contexte particulièrement tendu du pays, qui a été déclaré en état de «conflit armé interne» par le président.La situation, devenant ingérable, a poussé le président à déclarer l’Équateur en état de "conflit armé interne" et a ordonné la "neutralisation" des groupes criminels impliqués, d’après un décret rendu public mardi.
Au moins quatre policiers ont également été enlevés dans la ville côtière de Machala, au sud-ouest du pays et à Quito, la capitale. Ces enlèvements surviennent dans un fort climat de tension qui a contraint le président Noboa à déclarer l'état d'urgence pour soixante jours dans l'ensemble du pays ainsi qu'un couvre-feu de 23 heures à 5 heures.
Daniel Noboa, le président équatorien de 36 ans, élu à l’automne dernier à l’issue d’une grave crise politique, affronte une situation sécuritaire à très hauts risques. Depuis dimanche 7 janvier et la fuite du " criminel le plus dangereux " du pays, les prises d’otages et séquestrations de surveillants se succèdent dans les prisons du pays. Le gouvernement a évoqué des " fuites d’informations " et la probable corruption de deux agents pénitentiaires dans cette évasion mystérieuse.
Le président équatorien s’est d'ailleurs exprimé dans la soirée du lundi 8 janvier sur Instagram, l’air grave et concentré, veste en cuir entrouverte, pour annoncer qu’il décrétait l’état d’urgence et un couvre-feu dans tout le pays. Les forces de sécurité "sont à pied d'œuvre pour retrouver cet individu extrêmement dangereux" qui aurait fui dimanche "quelques heures" avant une opération de contrôle menée dans la prison de Guayaquil. Le parquet a ouvert une enquête contre deux fonctionnaires pénitentiaires "qui auraient participé à l'évasion".
Des images publiées sur les réseaux sociaux, qui n'ont pu être vérifiées, ont montré des gardiens retenus sous la menace de couteaux par des hommes cagoulés, suppliant le gouvernement "d'agir avec prudence" et de "ne pas envoyer de troupes dans les prisons".
Pays ravagé par la violence des gangs et des narcotrafiquants
Le nom de "Fito" a fait la Une de la presse sud-américaine ces derniers mois, suite à l'assassinat début août de l'un des principaux candidats à l'élection présidentielle. La victime, ancien journaliste et parlementaire, avait fait état peu avant son exécution de menaces de mort de la part du chef des Choneros.
Pays devenu un centre logistique pour l'expédition de cocaïne vers l'Occident, l’Équateur est ravagé par la violence des gangs et des narcotrafiquants.
|
|
|
|
Jenny Chase pour DayNewsWorld |
|
DEBALLAGE MEDIATIQUE SORDIDE AUTOUR DE L'ECLATEMENT DU CLAN DELON FACE A LA SANTE DECLINANTE DU PATRIARCHE
|
Autour de la figure tutélaire du père, de la star Alain Delon, se disputent ses trois enfants, Anthony, 59 ans, Anouchka, 34 ans, et Alain-Fabien, 30 ans. Les héritiers d’Alain Delon se déchirent pour la garde du patriarche à la santé déclinante . Et ce jusqu'à se livrer une guerre judiciaire et médiatique autour de leur père. Fini le front commun des enfants Delon contre Hiromi Rollin, qualifiée de « dame de compagnie » du monument du cinéma français.
Dés juillet 2023 Alain-Fabien, Anthony et Anouchka Delon débattent de l'état de santé de leur père par SMS. Il y est notamment question d'arrêter le traitement de l'acteur, dont la santé s'est dégradée depuis son AVC en 2019.
« Ce que je pense : arrêter immédiatement le traitement de papa afin d'améliorer sa condition de vie et ce qui lui reste de santé », plaide Anthony Delon dans l'un de ces textos relayés par la chaîne d'information. « Je pense, à ce jour, qu'il en a marre de se battre. […] S'il décide de lâcher, rien ni personne n'y pourront rien », avance-t-il, avant de terminer son message par un « On se parle plus tard. Je vous embrasse ». Et Anthony Delon souhaite le retour d'Alain Delon dans sa demeure de Douchy (Loiret) « avec le max de confort et d'amour pour l'accompagner », écrit-il.
Une décision « difficile » à « prendre à trois »
Une proposition à laquelle Anouchka Delon s'est opposée et continue de le faire, à l'époque comme aujourd'hui. L'unique fille de l'acteur répond : « On n'est pas spécialistes. Alors, arrêter (le traitement), pourquoi pas, mais pas maintenant », écrit-elle, toujours selon la même source. Elle assure vouloir, comme ses frères, « garder papa encore quelque temps dans les meilleures conditions », mais juge que l'arrêt du traitement contre avis médical n'est pas « raisonnable ». Et elle met en garde « Il faut que nous soyons conscients que, s'il lui arrive quelque chose, ça sera de notre faute. Je vous embrasse. »
Depuis ces échanges à l'été dernier, et l'éclatement de l'affaire avec Hiromi Rollin, l'état de santé de l'acteur n'a cessé de fracturer la fratrie. Anthony et Alain-Fabien souhaitent que leur père soit soigné en France. Anouchka veut qu'il soit traité en Suisse. Le médecin suisse d'Alain Delon aurait par ailleurs alerté l'un des avocats de l'acteur, maître Christophe Aleya, d'un « danger de mort imminente » en cas d'arrêt du traitement.
Et c'est Anthony Delon qui met le feu aux poudres le 4 janvier dernier. Dans les colonnes de Paris Match, le fils aîné de l'acteur annonce avoir déposé une main courante contre Anouchka Delon le 7 novembre précédent. Selon lui, sa demi-sœur aurait dissimulé les résultats négatifs de tests cognitifs réalisés en Suisse sur leur père. Dans cette histoire aux contours classiques mais sordide dans la forme se mêlent chantage affectif, ressentiments refoulés, et manque d' amour filial. Sans oublier, bien sûr, l'argent. « L'angoisse d'Anouchka, avec son avocat, c'est que mon père soit redéfini citoyen français. Il y aurait un énorme impôt, une énorme taxe », expliquait-Anthony Delon sur CNews. L'origine de cette méfiance mutuelle, de ces non-dits étouffés, et de cette compétition féroce pour gagner le cœur de leur père malade, demeure énigmatique. Anthony et Alain-Fabien se sentent comme les parias du clan, confrontés à leur demi-sœur Anouchka qui a toujours bénéficié de la préférence paternelle. Elle avait été prise sous l'aile protectrice de son père dès l'âge de 12 ans, alors qu'ils tournaient ensemble le téléfilm "Le Lion", inspiré de l'œuvre de Joseph Kessel.
Et le grand déballage médiatique et judiciaire s'emballe...
Les héritiers d' Alain Delon ne font décidément pas partie de La race des Seigneurs
|
|
|
|
Kate White pour DayNewsWorld |
|
FRANCE REMANIEMENT ELISABETH BORNE DEMISSION
|
Elisabeth Borne, la première ministre, a remis la démission de son gouvernement au président de la République qui l’a acceptée.
Emmanuel Macron a remercié Elisabeth Borne "de tout cœur" pour son travail "exemplaire" au "service de la Nation", dixit le président.
Aurélien Rousseau, ancien ministre de la Santé et ancien directeur de cabinet d’Élisabeth Borne, a réagi sur X à la démission d'Elisabeth Borne et lui rend hommage.
"Difficile de mettre quelques mots sur une aventure humaine et politique aussi intense. Mais travailler auprès d'Élisabeth Borne fut un honneur. L'État chevillé au corps, autant que la bataille pour l'emploi et la volonté d'ouvrir à toutes et tous les chemins de l'émancipation".
Clément Beaune lui se dit " très fier d’avoir servi notre pays" au sein du gouvernement Borne.
Le ministre des Transports Clément Beaune a salué le "courage" et les "convictions" d’Elisabeth Borne, peu après l’annonce de sa démission. "Je suis très fier d’avoir servi notre pays au sein de votre gouvernement", a-t-il écrit sur X.
Bruno Le Maire dans une tentative de sauver sa place de ministre prône les "vertus" de la "stabilité" à Bercy, logique dans une France championne du monde des impôts, taxes, et prélèvement obligatoire.
Côté bilan vu d' ici (USA) le bilan d'Elisabeth Borne, premier ministre, n'est vraiment pas positif, même si elle est une championne du 49/3.
La France reste bien malade, et mériterait un vrai premier ministre qui réformerait l’Etat dépensier et gaspilleur de l'argent public, qui baisserait de façon notoire les impôts et taxes, qui mettrait de l'ordre dans sa gestion calamiteuse de l’immigration qui devrait être choisie et maîtrisée, avec de nombreux critères rigoureux, et bien sûr soumis à des quotas.
Enfin la France devrait mettre en place une démocratie participative comme celle de la Suisse, un modèle pour tous les pays qui veulent prétendre à être une vraie démocratie moderne et respectueuse de son peuple souverain.
Qui va remplacer Elisabeth Borne, avec quel programme ?
Même s' il est fort connu, le dicton "Trop d’impôt tue l’impôt" devrait être un mantra pour le futur ministre de l’économie et des finances de la France. |
|
Pamela Newton pour DayNewsWorld |
|
LE REPORT DE LA PUBLICATION DU RAPPORT IMMIGRATION DE LA COUR DES COMPTES "UN MANQUEMENT GRAVE A LA DEMOCRATIE"
|
Le report de la publication du rapport sur l'immigration suscite des critiques de la part des oppositions, qui y voient une tentative de ménager l'exécutif de la part de Pierre Moscovici. Toutefois, le premier président de la Cour des comptes se défend vigoureusement.
"C'est une décision que j'ai prise personnellement et que j'assume totalement". C'est ce qu'a déclaré Pierre Moscovici le vendredi 5 janvier 2024 lors de son intervention sur LCI. Il explique pourquoi il a choisi de décaler de plusieurs jours la sortie du rapport de la Cour des comptes sur l'immigration. Ce document, publié la veille, met en lumière l'absence de "stratégie globale" dans les politiques migratoires et l'inefficacité des Obligations de Quitter le Territoire Français (OQTF), dont seulement 12 % aboutissent réellement à des mesures d'éloignement.
La Cour des comptes estime que cette politique "déficiente" a un coût annuel de 1,8 milliard d'euros. Cependant, c'est le report de la publication décidé par Pierre Moscovici, pro-immigrationniste de la première heure, qui a déclenché une vague de réactions indignées le samedi 6 janvier. La raison de ce report ? La volonté du premier président de la Cour des comptes de ne pas attiser les débats enflammés sur la loi immigration qui agitaient le Parlement.
Sur LCI, Pierre Moscovici a précisé que la sortie du rapport était initialement prévue pour le 13 décembre. "Il se trouve que c'était le surlendemain du vote de la motion de rejet de la loi sur l'immigration. Je ne sais pas si vous imaginez un rapport qui sort à ce moment-là, et trois jours avant la Commission mixte paritaire, mais qu'est-ce qu'on aurait dit ? ", interroge l'ancien ministre de François Hollande. Selon lui, la "crise politique" engendrée par l'examen du texte aurait compromis la présentation sereine des travaux de la Cour des comptes.
L'opposition qualifie cela "d'aveu délirant". Pour le député LR Aurélien Pradié, Pierre Moscovici a délibérément dissimulé des informations cruciales pouvant éclairer le Parlement, qualifiant cela de faute injustifiable. Laurent Wauquiez, président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, va jusqu'à demander la démission du premier président de la Cour des comptes, considérant cela comme un manquement grave à la démocratie.
Le Rassemblement national et la France insoumise expriment également leur indignation, dénonçant un report "inacceptable" et des "magouilles d'un autre âge", respectivement. Pierre
Moscovici a commis une faute
L’article 47-2 de la Constitution donne du grain à moudre aux détracteurs de Pierre Moscovici . N’est-il pas inscrit que "la Cour des comptes assiste le Parlement dans le contrôle de l’action du Gouvernement" et qu’elle "assiste le Parlement et le Gouvernement dans le contrôle de l’exécution des lois de finances et de l’application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que dans l’évaluation des politiques publiques" ? |
|
|
|
Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
|
GUERRE AU PROCHE-ORIENT UN HAUT-CHEF MILITAIRE DU HEZBOLLAH ALLIE DU HAMAS TUE AU LIBAN ET LE RISQUE DE PROPAGATION DU CONFLIT AU LIBAN ?
|
Plus de trois mois après l'attaque meurtrière du Hamas contre Israël, le conflit persiste avec des frappes aériennes dévastatrices de l'aviation israélienne sur Gaza. L'État hébreu prépare également sa position post-Gaza, rejetant à la fois le Hamas et une "administration civile israélienne" dans le territoire palestinien après les combats. Antony Blinken, le secrétaire d'État américain, entame une nouvelle tournée au Proche-Orient ce lundi 8 janvier pour éviter une escalade régionale, alors qu'un haut commandant militaire du Hezbollah a été tué dans une frappe dans le sud du Liban.
Un haut responsable militaire du Hezbollah tué dans une frappe israélienne
La frappe israélienne du 08 janvier2024 a ciblé un haut responsable militaire du Hezbollah, Wissam Hassan Tawil, dans le sud du Liban, le tuant. Il jouait un rôle clé dans la direction des opérations militaires dans le Sud, d'où le Hezbollah lance des attaques quasi-quotidiennes contre Israël depuis trois mois. Dans un communiqué publié ce lundi, l’armée israélienne a affirmé avoir détruit un immeuble du Hezbollah au Liban. Cette attaque survient après la mort du numéro deux du Hamas, Saleh al-Arouri, et d'autres responsables dans une frappe attribuée à Israël le 2 janvier. En représailles, le Hezbollah a tiré 62 roquettes sur une base militaire dans le nord d'Israël.
Le commandant tué, Wissam al-Tawil, était également connu sous le nom de Jawad et dirigeait les opérations militaires dans le sud du Liban. Il a été tué par «dans une frappe israélienne qui a visé sa voiture dans le village de Kherbet Selem», à une dizaine de kilomètres de la frontière avec Israël. Il s’agit du plus haut responsable militaire du Hezbollah tué depuis que cette puissante formation a ouvert le front avec Israël afin de soutenir le Hamas.
De nombreuses inconnues sur la force Radwan
Wissam al-Tawil, connu sous le nom de Jawad, était notamment chargé de la direction des opérations militaires dans le sud du Liban, où le Hezbollah mène depuis trois mois des attaques quasi-quotidiennes contre Israël. Le mouvement a d’ailleurs rapporté qu’il s’agissait d’une perte douloureuse.
Selon plusieurs sources, l’homme était un commandant de la force Radwan, considérée comme l’unité d’élite du Hezbollah. Il avait été nommé quelques semaines plus tôt. Les informations sur cette unité sont peu nombreuses. En novembre, le Hezbollah, allié du Hamas et de l’Iran, assurait ne pas connaître le nombre de combattants de la force Radwan, là où Israël estimait leur nombre à 2 500.
Une propagation du conflit au Liban avec le Hezbollah ? Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, menace le Hezbollah de reproduire à Beyrouth ce qui se passe à Gaza. Il annonce le début de la troisième phase de la guerre dans la bande de Gaza, avec des opérations plus ciblées et avertit le Hezbollah que les opérations pourraient également s'étendre à Beyrouth. Yoav Gallant a mis en garde le Hezbollah, n’hésitant pas à menacer le mouvement chiite libanais. «Nous sommes prêts à faire des sacrifices. Le Hezbollah voit ce qui se passe à Gaza et il doit savoir que nous sommes prêts à répliquer ces opérations à Beyrouth», a-t-il lancé dans une interview accordée au Wall Street Journal. De son côté le
leader de l'opposition israélienne, Yair Lapid, appelle certains
ministres à quitter le gouvernement, affirmant que le gouvernement
actuel ne peut pas diriger le pays. Selon lui, il est possible d’établir
en peu de temps un «gouvernement large, raisonnable et bienveillant»
qui soutiendrait Tsahal et les soldats de réserve, allouerait le budget
au bénéfice des citoyens, ramènerait les déportés dans leurs foyers et
présenterait un plan de reconstruction sur la table.
Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, est en Israël pour tenter d'obtenir une désescalade et éviter une propagation du conflit au Liban.
|
|
|
|
Andrew Preston pour DayNewsWorld |
|
UN FROID GLACIAL SUR L'EUROPE EN RAISON DU VORTEX POLAIRE
|
Un froid glacial s'apprête à englober l'Europe sous l'influence du vortex polaire, une masse tourbillonnante d'air froid généralement confinée aux pôles, étendant ainsi son emprise sur la France. À partir de ce lundi 8 janvier, Météo France prévoit des températures maximales négatives dans le nord et d'importantes chutes de neige en montagne, annonçant une amplification de ce phénomène au cours des prochains jours, plongeant les températures dans des abysses glaciales.
Pour appréhender ce changement météorologique, il convient de se pencher sur le "vortex polaire", un terme peu usité dans le langage quotidien, principalement réservé au jargon des météorologues, désignant une masse tourbillonnante d'air froid, traditionnellement confinée aux pôles. Ce vortex renommé s'apprête à se déplacer vers des latitudes inhabituelles au cours des prochains jours, provoquant une chute spectaculaire des températures d'environ -10 °C à travers la France. Cette vague de froid exceptionnelle pourrait marquer la journée la plus glacialement intense depuis 2018, affectant des villes telles que Paris, Nantes et Lille.
Entre samedi et dimanche, les températures ont déjà décliné de 2 à 4 °C sur l'ensemble du territoire. Paris a notamment enregistré une perte de 4 degrés en 24 heures, incitant la préfecture de l'Île-de-France à déclencher le Plan Grand Froid. Ce phénomène n'épargnera pas uniquement le nord du pays.
Selon Météo France, ce déplacement du froid polaire vers la France est un phénomène rare mais naturel. Le vortex polaire, une dépression d'air froid située à environ 30 kilomètres d'altitude au-dessus des pôles, est traditionnellement maintenu par des vents circulaires très rapides, les "jets stratosphériques de la nuit polaire".
Ces vents puissants renforcent le jet-stream lorsqu'ils se déplacent d'ouest en est, et l'affaiblissent lorsqu'ils vont dans le sens inverse. En perturbant le jet-stream, ils propulsent l'air froid du vortex polaire vers des régions inhabituelles. Le courant, perturbé, oscille vers des latitudes moyennes, piégeant l'air froid dans la troposphère, la couche atmosphérique située entre 8 et 12 kilomètres d'altitude.
C'est précisément ce phénomène qui se déroulera dans les jours à venir en Europe, entraînant une diminution graduelle et rapide des températures.
Météo-France prévoit un pic de froid ce mardi avec des températures ressenties avoisinant les -10 degrés. Les maximales ne dépasseront guère les 10 degrés en Corse, et atteindront seulement 2 degrés pour des villes comme Bordeaux ou Tarbes. |
|
|
|
Boby Dean pour DayNewsWorld |
|
LA FRANCE CHAMPIONNE DU MONDE DES IMPOTS
|
Difficile de faire l'étonné, chaque citoyen français en est malheureusement de plus en plus conscient, la France est championne du monde pour les impôts.
En 2022 46,1 % du PIB Avec un montant de prélèvements obligatoires représentant en 2022 46,1 % du PIB, elle devance la Norvège et l’Autriche.
Selon l'édition 2023 des "Statistiques des recettes publiques" que vient de publier l'OCDE, la France est redevenue en 2022 championne du monde des impôts, avec un taux de prélèvements obligatoires (PO) représentant 46,1 % du PIB, contre 45,2 % en 2021. Elle a détrôné de sa première place le Danemark, où le niveau d'imposition a enregistré l'année dernière une baisse spectaculaire de 5 points de PIB, à 41,9 %, "essentiellement du fait de la contraction des recettes de l'impôt sur le revenu", explique l'OCDE. Le Danemark se trouve désormais relégué au septième rang mondial.
C'est la Norvège que l'on retrouve, derrière la France, à la deuxième place du classement 2022 des pays les plus imposés (44,3 % du PIB, + 1,8 point par rapport à 2021), en raison principalement d'un bond des recettes de l'impôt sur les sociétés (IS) provenant des bénéfices exceptionnels réalisés par les entreprises du secteur de l'énergie. Avec un ratio PO/PIB de 43,1 %, l'Autriche monte sur la troisième marche du podium, devançant la Finlande (43 %) et l'Italie (42,9 %).
Le Mexique le taux le plus bas des pays de l'OCDE
À l'autre bout de l'échelle, le Mexique est, parmi les 38 pays de l'OCDE, celui qui présente le niveau de prélèvements obligatoires le plus bas (16,9 % du PIB), suivi par la Colombie (19,7 %), la Turquie (20,8 %) et l'Irlande (20,9 %). En comparaison, ce ratio s'établit à 27,2 % en Suisse, 27,7 % aux États-Unis, 35,3 % au Royaume-Uni et 39,3 % en Allemagne.
En moyenne, le montant des impôts a représenté 34 % du PIB dans la zone OCDE en 2022, en recul de 0,2 point par rapport à 2021, notamment en raison principalement des réductions des taxes sur l'énergie décidées face à l'envolée des cours. La baisse constatée en 2022 a fait suite à deux années d'augmentation pendant la pandémie de Covid-19 (+ 0,2 point en 2020 et + 0,6 point en 2021).
Enfin sur le long terme, le ratio impôts/PIB s'inscrit en forte hausse dans les pays de l'OCDE, étant passé de 24,9 % en moyenne en 1965 à 34 % en 2022. Au cours de cette période, il a augmenté de près de 13 points en France (de 33,4 % à 46,1 %) mais d'un peu plus de quatre points seulement aux États-Unis (de 23,5 % à 27,7 %). Mais où va donc tout ce "pognon de dingue" qui tombe dans l'escarcelle de l'Etat alors que tous les services publics agonisent la bouche ouverte ?
|
|
|
|
Boby Dean pour DayNewsWorld |
|
QUATRE MEMBRES DU HAMAS SUSPECTES DE PROJETER DES ATTENTATS EN EUROPE
|
Quatre individus affiliés au Hamas palestinien, soupçonnés de planifier des attaques contre des institutions juives en Europe, ont été appréhendés en Allemagne et aux Pays-Bas, selon un communiqué du parquet fédéral allemand publié ce jeudi. Les autorités néerlandaises ont arrêté un citoyen néerlandais à Rotterdam, tandis que deux Libanais et un Égyptien ont été interpellés à Berlin, tous étant des membres de longue date du Hamas avec des liens étroits avec la branche armée du groupe islamiste.
Le parquet indique que l'un des Libanais, Abdelhamid Al A., avait pour mission, délivrée par les dirigeants du Hamas au Liban, de se procurer des armes en vue de les faire parvenir à Berlin en préparation d'éventuelles attaques contre des institutions juives.
Le ministre allemand de la Justice, Marco Buschmann, a réagi en soulignant l'augmentation des attaques contre la population israélienne et les Juifs dans le pays ces dernières semaines. Il a insisté sur la nécessité de prendre toutes les mesures possibles pour assurer la sécurité des Juifs en Allemagne."Nous devons donc faire tout notre possible pour garantir que les Juifs n'aient plus de nouveau à craindre pour leur sécurité dans notre pays", a-t-il ajouté.
De nombreux pays européens sont en état d'alerte contre un risque accru d'attentats de la part d'islamistes radicalisés par la guerre dans la bande de Gaza.
|
|
|
|
Alize Marion pour DayNewsWorld |
|
LE JUGEMENT DE LA RUSSIE SUR L'ADHESION DE L'UKRAINE ET DE LA MODALVIE A L'EU
|
La Russie juge qu’une adhésion de l’Ukraine et de la Moldavie « déstabiliserait » l’UE
Après l’annonce de l’ouverture des négociations d’adhésion à l’UE, pour l’Ukraine et la Moldavie, le porte-parole du Kremlin a estimé que ces deux pays ne remplissaient pas les critères européens.
Le Kremlin a estimé, vendredi 15 décembre 2023, qu’une entrée de l’Ukraine et de la Moldavie « déstabiliserait » l’Union européenne car ces pays n’en « remplissent pas les critères », au lendemain de l’ouverture des négociations d’adhésion.
Le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a également estimé que le feu vert donné à Kiev et Chisinau par l’UE, qui a également accordé le statut de candidat à la Géorgie, avait pour but de « nuire à la Russie ».
Viktor Orban bloque une aide adressée à l’Ukraine Volodymyr Zelensky a immédiatement réagi après l'annonce de l'ouverture des négociations d’adhésion à l’UE: "C’est une victoire pour l’Ukraine. Une victoire pour toute l’Europe. Une victoire qui motive, inspire et renforce.". Mais il s'est réjoui trop tôt.
Car dans le même temps, le Kremlin a salué la décision de la Hongrie de bloquer l’aide européenne de 50 milliards d’euros en faveur de l’Ukraine. " La Hongrie est un pays souverain, elle a ses intérêts. Et, contrairement à de nombreux pays européens, elle défend fermement ses intérêts, ce que nous apprécions ", a déclaré le porte-parole Dmitri Peskov. La veille c’est un Vladimir Poutine ragaillardi par les difficultés de Kiev qui à la télévision avait affiché sa confiance en la "victoire", répondant aux questions de la presse et de citoyens, un exercice traditionnel auquel il avait renoncé l’année dernière. "La victoire sera à nous", a-t-il clamé avant de rappeler que ses objectifs demeurent inchangés après deux ans de conflit : chasser le pouvoir actuel et détruire les capacités militaires de son voisin pro-occidental. Vladimir Poutine a également pour la première fois révélé combien de soldats russes étaient engagés sur le front ukrainien : 617.000, parmi lesquels 244.000 mobilisés.
Les dirigeants de l’Union européenne, réunis à Bruxelles, ont en effet échoué dans la nuit de jeudi à vendredi à convaincre la Hongrie de lever son veto. L’UE avait prévu d’accorder à l’Ukraine une aide de 50 milliards d’euros, 33 milliards de prêts et 17 milliards d’euros de dons, sur quatre ans à compter de l’an prochain.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a réclamé vendredi que soit versée à son pays " la totalité des fonds européens" dont des milliards d’euros restent bloqués à cause de différentes procédures, avant d’envisager éventuellement de changer d’avis. Alors que la contre-offensive ukrainienne est dans l’impasse, que les États-Unis se déchirent sur la poursuite de leur aide à Kiev, sur fond de conflit meurtrier entre Israël et le Hamas, ce blocage est un revers supplémentaire pour l’Ukraine Une décision d'adhésion prise en l'absence d'Orban ! Une décision prise à l’unanimité des État membres… mais en l’absence de l’un d’entre eux. Pour contourner la menace de veto brandie par le premier ministre hongrois sur l’ouverture des pourparlers avec Kiev, les dirigeants européens ont dû en effet une nouvelle fois redoubler de créativité.
Par une astuce improvisée par le chancelier allemand, Olaf Scholz, selon la version officielle, les représentants des États ont prié Viktor Orban de quitter la salle afin d’atteindre l’unanimité requise.
"Inédite" dans l’histoire de l’Union cette tactique a pourtant donné un peu de fil à retordre à certains participants du sommet ainsi qu’à des juristes, qui se demandent si l’absence physique du dirigeant hongrois pouvait invalider la décision. La guerre en Ukraine a relancé le processus d’élargissement de l’UE vers l’Est et les Balkans à un rythme effréné. Motivée par des raisons géopolitiques, à savoir endiguer la puissance russe sur le continent européen, cette expansion soulève pourtant d’immenses questions économiques et politiques. En intégrant en son sein des États pauvres, l’Union européenne encouragerait en effet une nouvelle vague de délocalisations et de dumping social et soumettrait les agriculteurs du continent à une terrible concurrence.
En outre, le seul moyen d’éviter des blocages politiques d’une Europe à 34 ou 35 serait de renforcer le fédéralisme, en rognant encore davantage les pouvoirs de décision des États-membres. Un scénario délétère poussé par les élites européennes en dehors de tout mandat démocratique.
|
|
|
|
Jenny Chase pour DayNewsWorld |
|
MENACE DE GUERRE NAVALE EN MER ROUGE "L'AXE DE LA RESISTANCE IRANIENNE"
DERRIERE LES ATTAQUES DES HOUTHIS
|
La tension monte d'un cran en mer Rouge : les rebelles houthistes du Yémen ont revendiqué hier l'attaque au drone contre la frégate française Languedoc en mer Rouge. L'engin a été abattu ce lundi dans cette zone cruciale pour le commerce maritime international. Celui-ci menaçait un pétrolier norvégien, qui avait déjà été touché par un missile de croisière tiré depuis les zones contrôlées par les rebelles sans faire de victime.C'était là le dernier incident en date visant des bateaux empruntant cette route par laquelle transite 40% du commerce mondial.
Les dernières semaines, la mer Rouge a été le théâtre de plusieurs incidents de ce type. Au moins six navires commerciaux ont été pris pour cible, par des drones ou des missiles. L’attaque la plus spectaculaire remonte au 19 novembre quand un commando houthi s’est emparé d’un cargo qui appartient à un homme d’affaires israélien. Le groupe armé du Yémen a filmé l’opération et diffusé les images. Le bateau a été conduit dans un port du Yémen. Ses 25 membres d’équipage sont toujours séquestrés.
Leur soutien au Hamas
Les Houthis affirment attaquer des bateaux ayant des intérêts israéliens ou un point de départ ou d'arrivée en Israël, en soutien aux Palestiniens. Ils menacent tous les bateaux en mer Rouge, en route pour Israël et ce, tant que les populations de Gaza ne recevront pas une aide humanitaire d’urgence.
Ils se sont invités dans la guerre. Ils affichent leur soutien au Hamas et ont plusieurs fois visé directement Israël en envoyant des drones et des missiles contre son territoire, notamment contre la ville d’Eilat, dans le sud. Des engins presque tous interceptés par Israël.
L’axe de la résistance iranienne au Moyen-Orient
Difficile de ne pas y voir la main de l’Iran. Les Houthis appartiennent à ce qu’on appelle l’axe de la résistance iranienne au Moyen-Orient, aux côtés du Hamas, du Hezbollah au Liban, des milices chiites en Irak et en Syrie. Tous ces mouvements, ennemis d’Israël, sont des bras armés de Téhéran dans la région, même s’ils conservent une certaine autonomie.
Les Houthis disposent en effet d’armes très élaborées, des drones, des missiles de croisière, mais aussi des missiles balistiques capables de frapper des navires, donc des cibles mouvantes. L’Iran fournit aux Houthis un arsenal de premier plan. Reste que l'Iran, principal allié de ce groupe rebelle yéménite, la République islamique semble, pour l'heure,vouloir éviter une escalade régionale
Un obstacle au commerce international
En outre, la situation dans la mer Rouge a des répercussions significatives sur le trafic maritime, avec une hausse notable des frais d'assurance et des ajustements de plans de route pour plusieurs navires. Les Houthis, un groupe rebelle qui exerce son contrôle sur une partie du Yémen, notamment sur le détroit stratégique régulant l'accès à la mer Rouge, posent une menace sérieuse au commerce international et à la liberté de navigation dans cette région cruciale.
En effet, environ un dixième du trafic maritime mondial traverse cette zone. Le détroit de Bab-el-Mandeb, situé au sud de la mer Rouge entre le Yémen et Djibouti,est considéré comme le 4ème point de passage le plus important au monde pour les pétroliers. Face à cette menace, les pays occidentaux appellent à une mobilisation internationale pour sécuriser cet axe commercial majeur. Cependant, les moyens d'influencer ce groupe rebelle sont limités. Parmi les options envisagées, l'option militaire est sur la table. Les attaques contre les navires commerciaux dans cette région ne sont pas nouvelles, et une force internationale est déjà présente depuis plus de deux décennies. Les États-Unis expriment le souhait de renforcer cette présence, envisageant d'accroître leur propre engagement en mer Rouge et de mobiliser d'autres nations, dont la Chine. Néanmoins, l'escorte de chaque navire longeant la côte ouest du Yémen, contrôlée par les Houthis, demeure une tâche impossible pour les forces navales.
Par conséquent, Washington explore également des options de représailles diplomatiques. Une possibilité serait la réintégration des Houthis dans la liste américaine des organisations terroristes, ce qui pourrait compromettre les transferts de fonds nécessaires dans le cadre des négociations en cours pour un accord de paix entre le Yémen et l'Arabie saoudite. Cependant, les pays occidentaux risquent de se retrouver isolés dans leurs sanctions, car il serait difficile pour les nations arabes de condamner les Houthis sans être perçues comme des partisans d'Israël.
Pour le général américain McMaster, ancien conseiller à la Sécurité nationale américaine, l'Iran, qui finance ces mouvements islamistes, doit être frappé au porte-monnaie. "Nous l’avons fait sous l’administration Trump. Et ça a marché ! De nombreuses études le prouvent", avance-t-il dans un entretien avec un confrère.
|
|
|
|
Britney Delsey pour DayNewsWorld |
|
|