AU BANGLADESH PRES DE 200 MORTS DANS DES MANIFESTATIONS ETUDIANTES
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Les autorités du Bangladesh ont arrêté plus de 2.500 personnes ces derniers jours, suite aux violences liées aux manifestations d’étudiants demandant la suppression des quotas pour le recrutement dans la fonction publique. Selon le dernier bilan publié ce mardi, au moins 174 personnes ont perdu la vie. Un système jugé inéquitable.
Aboli en 2018 après plusieurs semaines de manifestations, puis rétabli en juin dernier par la Haute Cour de Dacca, le système des quotas, fondé sur le "mérite", est au centre de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre au Bangladesh depuis début juillet.
Le dernier bilan en date de ce mardi faisait état de 174 morts, parmi lesquels figuraient plusieurs policiers. Les autorités ont également instauré un couvre-feu, déployé des soldats dans tout le pays, et coupé l’accès à Internet à l’échelle nationale, ce qui a considérablement restreint la circulation des informations.
Le mouvement étudiant à l'origine de ces manifestations a suspendu ses protestations lundi pour une durée de 48 heures. Son chef a déclaré qu'il ne voulait pas de réformes "au prix de tant de sang".
Une Première ministre en mauvaise posture
Cette situation dramatique découle du rétablissement fin juin du système de quotas, qui réserve plus de la moitié des postes de fonctionnaires, très recherchés et bien rémunérés, à certaines catégories de la population. Les étudiants considèrent ce système comme discriminatoire.
Environ 30% de ces postes sont attribués aux enfants de ceux qui se sont battus pour l'indépendance du Bangladesh en 1971, 10% aux femmes, et 10% à certains districts spécifiques.
Les critiques de ce système affirment que les autorités cherchent à favoriser les enfants des partisans de la Première ministre Sheikh Hasina, qui dirige le pays depuis 2009. Le père de Sheikh Hasina, Sheikh Mujibur Rahman, est le leader fondateur du Bangladesh.
Agée de 76 ans, Sheikh Hasina a remporté sa quatrième élection consécutive en janvier, lors d’un scrutin sans véritable opposition. Les violences récentes ont soulevé des questions sur son avenir politique, mais lundi, devant des hommes d’affaires, elle a réaffirmé sa détermination à rester au pouvoir en déclarant : "Sheikh Hasina ne fuit jamais". |
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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POUR DES ONGLES DE TOUTE BEAUTE TENDANCE !
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En premier se faire une manucure pour cela soit vous allez dans un bar à ongles soit à la maison.
Rappelez- vous les recettes de grand-mère :
elles sont efficaces et remarquables .
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Effet garantit. Vos ongles cassent ?
ALORS trempez- les dans de l'huile d'olive sinon achetez du durcisseur qu'on trouve au supermarché ou en pharmacie (le best est le durcisseur de chez Mavala). Ah vous vous rongez les ongles ?!
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Et pensez aux photos de notre article avec tous ses jolis ongles que vous aimeriez tant avoir.Sinon dans les bars à ongles que vous trouvez un peu de partout vous avez même une manucure pour un effet bluff pour trente euro.
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Phénomène copié d'un fameux soulier Louboutin.
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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JO 2024 JEUX "LES PLUS DANGEREUX" SELON CERTAINS MEDIAS DU MONDE
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A quelques jours du coup d’envoi, la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris aura lieu vendredi 26 juillet 2024 sous les yeux des médias du monde entier. Alors que 15 millions de visiteurs sont attendus pour cette compétition mondiale, de nombreux observateurs étrangers sont plus inquiets. Notre média américain *Bloomberg* résume le contexte géopolitique tendu des Jeux olympiques : "Quelque 88 athlètes israéliens et huit Palestiniens participent aux Jeux, alors que la guerre entre Israël et le Hamas fait rage et que la France connaît une augmentation alarmante des crimes de haine antisémites. Au moins un complot terroriste a déjà été déjoué. Plus de la moitié des athlètes russes et biélorusses autorisés à concourir ont des liens avec des agences militaires ou ont manifesté leur soutien à la guerre en Ukraine." En avril 2024, *Politico* parlait déjà du "cauchemar terroriste de Macron aux Jeux olympiques". En janvier dernier, l’hebdomadaire italien *Il Venerdì* titrait "Attention : jeux dangereux". Le quotidien italien *La Repubblica* s'inquiète aujourd'hui d'une compétition qui "se déroulera au milieu des guerres, des attentats et de la folie".
Le journal espagnol *El Pais* pointe par exemple des Parisiens maussades, tandis que certains s’interrogent sur la propreté de la Seine, dont le programme de dépollution a coûté 1,4 milliard d’euros. "La qualité de l’eau de la Seine est loin d’être irréprochable, comme l'ont montré les nombreuses analyses conduites en vue de ces 33e Olympiades", critique la chaîne américaine *ABC News*, reprise par *Courrier International*. Plus prosaïquement, le quotidien australien *The Age* titrait : "La Seine qui pue : là où les poissons vont mourir et où naissent les manifestations d’excréments contre les Jeux olympiques", en référence aux internautes ayant appelé à déféquer dans la Seine avant qu’Anne Hidalgo s’y baigne.
Parmi les craintes partagées par la presse étrangère, la sécurité est en tête. "Les questions de sécurité inquiètent, d’autant plus qu’on assiste à une recrudescence des attaques d’islamistes radicaux", juge l’hebdomadaire américain *Time*. La majeure partie de la compétition ayant lieu au cœur de la capitale, le journaliste Kow Ewe parle d’une "rupture ambitieuse avec la tradition [NDLR : qui veut que les infrastructures se situent plutôt en dehors des villes] […], mais aussi potentiellement la plus dangereuse". La ville de Paris a, pour la première fois dans l’histoire des Jeux olympiques, préparé une cérémonie d’ouverture hors d’un stade, ce qui constitue un défi supplémentaire en termes de sécurité.
Le magazine américain évoque des "problèmes de sécurité" qui se seraient "accrus" ces derniers mois, citant l’arrestation en mai dernier d’un jeune homme de 18 ans ayant planifié une attaque djihadiste visant les épreuves olympiques de football. Le *New York Times* renchérit et ajoute que la France "s’est malheureusement habituée aux menaces terroristes et aux soldats patrouillant sur ses places et ses gares bondées, les doigts près de la gâchette des mitrailleuses". En Allemagne, le *Zeit online* rappelle que "la ville de Paris avait maintenu sa candidature, alors qu’elle était frappée par une vague d’attentats islamistes en 2015, année où elle a postulé."
Étant souvent à la une des journaux pour des attaques terroristes, la France a adopté des mesures draconiennes : espace aérien fermé, taille de la foule réduite et renforcement des forces de l’ordre. Au total, 35 000 policiers et gendarmes et 18 000 militaires français seront mobilisés pendant les JO. Ces derniers seront épaulés par des agents étrangers. "Plus de 80 pays nous aident, en envoyant des policiers, des gendarmes, des démineurs pour que ces Jeux olympiques soient les plus beaux", a affirmé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, lundi 15 juillet. Pour assurer la sécurité du public et des athlètes, 44 000 barrières seront déployées lors des épreuves sur route et de la cérémonie d’ouverture.
Le quotidien *The Times of Israel* rapporte que des athlètes israéliens ont reçu des menaces par courrier électronique, craignant une répétition des événements de Munich 1972, où le groupe terroriste Septembre Noir avait pris en otage des athlètes israéliens, tuant finalement 11 personnes ainsi qu’un policier allemand. Un journaliste souligne que la délégation italienne défilera avec celle d’Israël, "l’une des nations les plus contrôlées et les plus à risque, également suivie lors d’événements sportifs par des agents du Mossad."
Malgré ces appréhensions, le ton des médias étrangers est moins alarmiste qu’il y a quelques mois. À quelques jours du lancement de la compétition, les craintes s’estompent sans pour autant disparaître.Les plus optimistes, comme le quotidien allemand *Süddeutsche Zeitung*, espèrent voir une "vaste fête urbaine capable d’affirmer le sentiment national"..... |
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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TENTATIVE D'ASSASSINAT DE DONALD TRUMPLA DIRECTRICE DES SERVICES SECRETS DEMISSIONNE
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Depuis le 13 juillet 2024, date marquée par une tentative d'assassinat contre l'ancien président des États-Unis Donald Trump, la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, fait l'objet de vives critiques. Selon *Le New York Times*, elle a annoncé sa démission.
Cette décision survient après l'attentat contre Donald Trump lors d'un meeting de campagne, événement qui a mis en lumière des défaillances potentielles du Secret Service. Kimberly Cheatle a reconnu publiquement que l'agence avait "échoué" dans sa mission de protection :
«La mission solennelle du Secret Service est de protéger les dirigeants de notre nation.
Le 13 juillet 2024, nous avons échoué. En tant que directrice du Secret Service des États-Unis, j'assume l'entière responsabilité de toute faille de sécurité de notre agence», a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté : «La tentative d’assassinat de l’ancien président Donald Trump le 13 juillet est l’échec opérationnel le plus important du Secret Service depuis des décennies, et je garde lui et sa famille dans mes pensées.»
Chargée de la protection des hautes personnalités américaines, Kimberly Cheatle avait déjà admis plusieurs failles dans les services sous sa direction, ce qui avait conduit à des appels répétés à sa démission.
L'auteur de l'attaque, Thomas Matthew Crooks, a été abattu par le Secret Service et identifié par le FBI. Depuis un toit proche du lieu où se tenait le meeting de Donald Trump, il a eu le temps de tirer plusieurs fois.
L'ancien président a été blessé à l'oreille, un homme est décédé, et deux autres personnes ont été blessées. Une chronologie établie par les autorités a révélé que la tentative d’assassinat aurait pu être déjouée jusqu’à six minutes avant les tirs.
Lors d'une conférence de presse, le FBI a évoqué la possibilité d'un "potentiel acte de terrorisme intérieur", bien que les motivations idéologiques de Thomas Matthew Crooks n'aient pas encore été déterminées.
Avant cette audition, trois enquêtes ont été ouvertes par le Bureau de l’inspecteur général du Département de la sécurité intérieure concernant les mesures de sécurité mises en place lors de ce meeting. |
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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JOE BIDEN RETIRE SA CANDIDATURE A L'ELECTION PRESIDENTIELLE
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L'actuel président démocrate des États-Unis annonce ce dimanche 21 juillet 2024 qu'il retire sa candidature à la Maison Blanche, à quelques mois du scrutin. Depuis plusieurs semaines, les voix s'élevaient au sein du Parti démocrate pour que Joe Biden, 81 ans, "passe le flambeau".
«Ce fut le plus grand honneur de ma vie de vous servir en tant que président. Et bien que j'aie eu l'intention de me représenter, je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l'accomplissement de mes devoirs de président jusqu'à la fin de mon mandat», écrit le président démocrate, qui s’adressera à ses compatriotes «dans le courant de la semaine pour expliquer plus en détail [sa] décision». Chuck Schumer, chef de la majorité sénatoriale salue l’action de Joe Biden
A 81 ans, Joe Biden rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.
Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump, le 13 juillet.
Le sénateur Chuck Schumer de New York, chef de la majorité, déclare dans un communiqué :
"Joe Biden n’a pas seulement été un grand président et un grand leader législatif, c’est aussi un être humain vraiment exceptionnel. Sa décision n’a évidemment pas été facile à prendre, mais il a une fois de plus fait passer son pays, son parti et notre avenir en premier. Joe, aujourd’hui tu montres que tu es un vrai patriote et un grand Américain."
Cette annonce survient à moins de quatre mois du scrutin, prévu le 5 novembre prochain. Un nouveau candidat du Parti démocrate doit le remplacer pour affronter son rival républicain.
Qui pour remplacer Joe Biden dans la course à la Maison Blanche ?
Il faut maintenant trouver un ou une remplaçante à Joe Biden, qui était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago. Dans un post sur X, le président américain apporte son soutien à Kamala Harris :
« Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de s’unir et de battre Trump. »
Sa vice-présidente Kamala Harris serait un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates. Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3 900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.
Un candidat sous pression depuis plusieurs semaines
Ce retrait intervient alors que de plus en plus de doutes se faisaient entendre concernant la capacité de Joe Biden, âgé de 81 ans, à assurer la présidence des États-Unis pour quatre ans de plus.
D'abord discrètes quand le président démocrate multipliait les lapsus, les critiques se sont faites plus nombreuses après un débat catastrophique face à Donald Trump. Devant des millions d'Américains, l'octogénaire est apparu en difficulté constante, ayant du mal à s'exprimer quand son opposant alignait les arguments clairement les uns après les autres. Les Américains sont alors furieux, ayant le sentiment d’avoir été bernés par la Maison Blanche et les médias. Le milliardaire Bill Ackman, suivi par 1,3 million d’internautes, sonne l’hallali et accuse les médias de complaisance : « “60 minutes” [émission sur la chaîne CBS] savait ; CNN savait ; MSNBC savait, les médias de gauche avaient un accès complet au président, ses équipes et son administration. Ils savaient tous, mais ils vous ont dit le contraire. Ils vous ont menti éhontément. » Le New York Times doit s’expliquer.
Des représentants à la Chambre, quelques sénateurs…. et même George Clooney ou le bureau éditorial du New York Times: soutiens de Biden en début d'année, tous lui demandaient après le jeudi 27 juin de "passer le flambeau".
Les figures historiques du Parti démocrate, Nancy Pelosi et Chuck Schumer, ont aussi fini par céder. L'ancienne Speaker de la Chambre des représentants et le chef actuel de la majorité démocrate au Sénat ont compris qu'une défaite de Joe Bien pouvait signifier une "vague rouge" au Congrès en novembre, les Américains se rendant aux urnes le même jour pour élire leur président, leurs députés et leurs sénateurs.
De l'obstination malgré une myriade de gaffes Au début du mois pourtant, l'octogénaire assurait qu'il pourrait abandonner si et seulement "si le Seigneur tout-puissant descendait et disait 'Joe, retire-toi de la course'".
Mais le jeudi 11 juillet, signe de la fin, Joe Biden faisait la gaffe la plus monumentale de son mandat en appelant Volodoymyr Zelensky "président Poutine" lors du sommet de l'Otan à Washington. Deux heures plus tard, en conférence de presse diffusée en direct et en prime-time, il évoquait son "vice-président Trump" au lieu de Kamala Harris.
Tout s'est accéléré après la tentative d'assassinat contre Donald Trump samedi 13 juillet, en Pennsylvanie. Quand l'ex-locataire de la Maison Blanche était accueilli en héros à la convention républicaine à Milwaukee, Joe Biden était testé positif au Covid-19. Dans une interview diffusée deux heures après avant la suspension de sa campagne et le début de sa période d'isolement, le démocrate disait qu'il réévaluerait sa candidature… si on lui diagnostiquait un problème médical.
Dans un sondage, paru le mercredi le 17 juillet, près de deux tiers des électeurs démocrates se disaient favorables à un retrait de la candidature de Joe Biden au profit d'un autre candidat.
Ce retrait ouvre une période d’incertitude pour son camp, à un mois de la convention, qui devra confirmer un autre candidat. Mais il met également un terme, au moins provisoire, à une spirale qui menaçait d’emporter le Parti démocrate dans une déroute électorale.
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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JO ET BAIGNADE DANS LA SEINELE PLONGEON D'ANNE HIDALGO
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A l'approche des Jeux Olympiques de 2024, une promesse est devenue un compte à rebours médiatique : celle de permettre la baignade dans la Seine, d'abord pour des compétitions sportives, puis pour le grand public. A quelques jours des épreuves de nage en eau libre pour les Jeux olympiques la maire de Paris Anne Hidalgo s’est baignée dans la Seine mercredi 17 juillet 2024. Etat et collectivités franciliennes ont investi 1,4 milliard d’euros depuis 2016 pour que la Seine et son principal affluent la Marne soit baignables. Avec la promesse de créer trois zones de baignades dans Paris en 2025. Alors que les candidatures des villes pour les Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) perdent en popularité en raison des coûts exorbitants et des bénéfices contestables pour les habitants locaux, la possibilité pour les Parisiens de se baigner dans la Seine après les JOP est mise en avant.
Cependant, ce discours médiatique a parfois masqué certaines réalités historiques et actuelles. En effet, la baignade dans la Seine a été pratiquée au cours des siècles et persiste de manière clandestine malgré les interdictions.
De plus, cette pratique n'est pas seulement récréative ou sportive, mais également liée aux enjeux climatiques, alors que la hausse des températures complique la réalisation des objectifs de l'accord de Paris.
Une tradition ancienne de la baignade
La baignade dans la Seine en 2024 est souvent présentée comme une nouveauté, alors qu'il s'agit en réalité d'une pratique ancienne à Paris.
Des traces d'étuves existent dès le XIIIe siècle, bien que cette pratique soit peu documentée en l'absence d'aménagements significatifs.
Au fil des siècles, la baignade pour l'hygiène, la détente et les loisirs a continué, s'étendant progressivement au-delà de Paris.
Au XVIIe siècle, on observe un essor des baignades en Seine avec les premières interdictions et les premiers aménagements pour les bains de rivière.
Ces installations visaient à sécuriser les baigneurs contre le courant et à protéger leur nudité.
A partir de la fin du XVIIIe siècle, les aménagements se sophistiquent avec des services supplémentaires et l'apparition des premières écoles de natation.
A la fin du XIXe siècle, les bains flottants se multiplient en Seine et en Marne, tandis que les premières piscines chauffées sont construites à Paris.
Des interdictions récurrentes mais inefficaces
Bien que la baignade ne soit pas récente, les interdictions de nager dans la Seine se sont succédé sans réussir à éradiquer la pratique.
Les historiens ont retrouvé des restrictions dès le XVIIe siècle, motivées par la visibilité de la nudité.
Un autre motif, la gêne à la navigation, apparaît en 1840....
Le partage de l’espace public se fait au bénéfice de la navigation. A la fin du 19è siècle, les bateaux-mouches apparaissent et le trafic fluvial des péniches se développe.
Malgré la concurrence du rail, la navigation sur la Seine se poursuit. Avec la loi du 19 juillet 1837 pour l’amélioration de la navigation sur la Seine, de gros travaux sont entrepris pour alimenter Paris en eau, et on creuse le lit de la Seine.Ces restrictions aboutissent à l'arrêté préfectoral de 1923, toujours en vigueur, interdisant la baignade dans les rivières et canaux de l'ancien département de la Seine.
En 1970,
l'interdiction de la baignade en Marne invoque pour la première fois la qualité de
l'eau. Cependant, même après 1923, des établissements de bains ont
continué à fonctionner, connaissant un essor pendant
l'Entre-deux-guerres, notamment en banlieue. Les baignades ont persisté,
particulièrement lors des vagues de chaleur.Différentes autorités ont en effet restreint la baignade dans la Seine depuis le XVIIIe siècle sans que l’enjeu sanitaire soit le principal motif avant les années 1970. Les baignades sont autorisées sur dérogation pour raison médicale jusqu’en 1867, avec l’idée qu’il était bon de se baigner et que cela permettait de soigner certaines maladies. La baignade est aussi autorisée dans certains établissements de bain comme la fameuse piscine Deligny située au pied du Musée d’Orsay qui était remplie d’eau de Seine non filtrée, exposant les baigneurs à une contamination bactériologique. En outre, des baignades en rivière étaient autorisées à Asnières, Gennevilliers, Epinay, soit en aval du lieu de rejets des égouts de Paris à Clichy. Si l’on superpose la carte des baignades et des rejets d’égouts de Paris, on voit que les baignades autorisées jusqu’en 1923 se trouvent en aval des points de rejets de ces égouts. Cela apporte la preuve que la qualité de l’eau n’était pas la raison de la réglementation de la baignade à l’époque. Après la deuxième guerre mondiale la montée en puissance des questions sanitaires conduit la préfecture de police à interdire la baignade en rivière de façon ponctuelle mais autorise exceptionnellement des évènements sportifs dans la Seine. Des photos font notamment état de baignades assez nombreuses lors de pics de chaleur. Des baigneurs contemporains
Aujourd'hui, des nageurs occasionnels, militants ou réguliers, continuent de se baigner dans les cours d'eau parisiens. Des compétitions sportives, comme le triathlon de Paris en 2012, ont vu des athlètes nager dans la Seine. Des nageurs amateurs en eau froide se sont aussi exercés dans les canaux malgré les interdictions, avec leurs propres règles de sécurité.
Des baignades militantes ont eu lieu pour attirer l'attention sur la pollution de l'eau, comme celle organisée par des membres des Verts en 2005. L'ONG European River Network a popularisé les Big Jump, des baignades collectives réclamant une meilleure qualité de l'eau. Le syndicat Marne Vive organise également des Big Jump depuis le début des années 2000 pour rendre la rivière baignable et protéger sa faune et sa flore.
La baignade urbaine en Europe
Dans d'autres villes européennes comme Bâle, Zurich, Berne, Copenhague, Vienne, Amsterdam, Bruges, et Munich, la baignade urbaine est courante. Ces villes ont souvent atteint cet objectif grâce à des politiques d'assainissement des eaux. Copenhague, par exemple, a réhabilité son système d'assainissement dans les années 1990, améliorant progressivement la qualité de ses eaux jusqu'à inaugurer la zone de baignade "Harbour Bath" au début des années 2000.
Avec le réchauffement climatique et les canicules de plus en plus fréquentes, l'accès à des zones de baignade devient crucial. Paris, vulnérable en raison de son urbanisation dense et minérale, souffre de forts îlots de chaleur. Des baignades temporaires sont organisées par la Ville de Paris, comme celles du bassin de la Villette intégrées au plan Canicule et Parcours Fraîcheur.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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LES RENDEZ-VOUS MECANIQUES DE SAINT PIERRE LA PALUD
UNE ODE A LA PASSION AUTOMOBILE
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Les Rendez-Vous Mécaniques incarnent un rassemblement atypique et fascinant, où la passion pour les automobiles se mêle à une convivialité exceptionnelle.
Les Rendez-Vous Mécaniques est une association culturelle et de loisirs basée au 813 r 8 Mai 1945, 69210 Saint Pierre la Palud en France.
C’est un événement où les amateurs et les passionnés de belles mécaniques trouvent un terrain commun pour célébrer leur amour partagé des voitures.
En alternant les expositions de voitures anciennes et de voitures de sport, tant anciennes que récentes, ces rendez-vous offrent une expérience unique et enrichissante pour tous les visiteurs.
Chaque édition des Rendez-Vous Mécaniques se transforme en une véritable grande messe dédiée à la gloire des belles mécaniques.
Les voitures anciennes, avec leur charme intemporel et leur histoire riche, côtoient les voitures de sport modernes, symboles de performance et d'innovation technologique.
Cette alternance permet non seulement d'apprécier l'évolution de l'automobile à travers les décennies, mais aussi de créer un pont entre les générations, unissant jeunes et moins jeunes autour d'une passion commune. Le cadre de ces rassemblements contribue largement à leur succès.
L'atmosphère y est toujours chaleureuse et accueillante, propice aux échanges et aux rencontres.
Un buffet présent lors des rassemblements de mécaniques anciennes propose des repas savoureux à des prix raisonnables, garantissant une excellente qualité à chaque édition.
Les visiteurs peuvent profiter d'une variété de plats soigneusement préparés, répondant à tous les goûts et préférences.
La buvette, quant à elle, offre une sélection de boissons rafraîchissantes, parfaites pour accompagner les repas ou se désaltérer tout au long de la journée.
Ce service de restauration convivial contribue à l'ambiance chaleureuse et détendue de l'événement, permettant aux participants de se restaurer tout en admirant les belles mécaniques.
Le rassemblement de mécaniques anciennes est souvent animé par des groupes de musique qui se produisent en direct, ajoutant une dimension festive à l'événement.
Ces performances musicales enrichissent l'expérience des visiteurs, créant une atmosphère vibrante et joyeuse.
La musique live, s'accorde parfaitement avec la passion pour les belles mécaniques, offrant un cadre sonore agréable et entraînant.
Ces représentations musicales contribuent à faire du rassemblement un événement encore plus mémorable et agréable pour tous les participants.
Les participants, qu'ils soient collectionneurs chevronnés, pilotes amateurs ou simples curieux, partagent leurs anecdotes, leurs connaissances et leurs expériences dans un esprit de camaraderie et de partage.
Les Rendez-Vous Mécaniques ne sont pas seulement une exposition de véhicules ; ils sont une célébration vivante de la culture automobile.
Chaque voiture présentée raconte une histoire.
Les voitures anciennes évoquent la nostalgie des époques révolues, des routes parcourues et des souvenirs partagés.
Elles sont le témoignage d'un savoir-faire artisanal et d'une époque où chaque détail était soigneusement travaillé.
Les voitures de sport, quant à elles, illustrent les progrès techniques et l'esprit de compétition, avec des lignes aérodynamiques et des moteurs puissants qui font rêver les amateurs de vitesse et de performance.
Au-delà de l'exposition, Les Rendez-Vous Mécaniques proposent souvent des animations variées, des démonstrations et parfois même des courses ou des parades, ajoutant une dimension dynamique à l'événement.
Ces activités permettent aux visiteurs de voir les voitures en action, de ressentir la puissance des moteurs et d'apprécier pleinement les prouesses techniques des véhicules exposés.
En conclusion, Les Rendez-Vous Mécaniques de Saint Pierre La Palud sont bien plus qu'un simple rassemblement de voitures.
Ils sont un véritable festival de l'automobile, un hommage vibrant à l'ingéniosité mécanique et à l'esthétique des voitures, qu'elles soient anciennes ou modernes.
C'est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui voient dans l'automobile plus qu'un simple moyen de transport, mais une véritable œuvre d'art et un vecteur d'émotion. |
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Paul Emison et Patrick Mourreau pour DayNewsWorld |
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A LA CONVENTION REPUBLICAINE LE BANDAGE A L'OREILLE EN SIGNE DE RALLIEMENT A DONALD TRUMP
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Lors du troisième jour de la convention républicaine, les partisans de Donald Trump ont surpris en arborant un nouveau symbole de soutien : un faux bandage à l'oreille droite, en hommage direct à celui que porte Trump depuis l'attaque du 13 juillet 2024. Ce week-end, lors d'un meeting en Pennsylvanie, Trump a été la cible d'une tentative d'assassinat. Un jeune homme de 20 ans a ouvert le feu, causant la mort d'une personne et blessant plusieurs autres. Trump, touché à l'oreille, s'est relevé après avoir été protégé par les agents du Secret Service, saignant mais déterminé, le poing levé. Son message était sans équivoque : même face au danger, Donald Trump reste inébranlable. La Chaussure Manquante de Donald Trump "Donnez-moi ma chaussure", a insisté Donald Trump, l'oreille ensanglantée, aux agents du Secret Service après les tirs.
Depuis cet événement, Trump utilise cet acte de violence pour galvaniser ses partisans. À la convention républicaine, bandage à l'oreille et sourire aux lèvres, il a été accueilli avec une ovation. Ses partisans, toujours fervents, ont immédiatement adopté ce nouveau look. Connu pour leur enthousiasme à arborer des slogans MAGA, des pins, chaussettes et autres accessoires à l’effigie de Trump, cette fois, ils ont choisi le bandage comme nouvel emblème de solidarité. Rendre Hommage à Trump La tendance a gagné même les élus : Joe Neglia, délégué de l'Arizona, a fièrement affiché son propre bandage. Il a expliqué à Fox News : "Quand [Donald Trump] est entré et que la salle a explosé d'amour, je me suis demandé ce que je pouvais faire pour honorer la vérité et lui montrer mon soutien. J'ai vu son bandage et j'ai décidé de faire pareil pour lui rendre hommage."
Fidèle à ses convictions conservatrices, Neglia a précisé : "Il y a une version masculine et une version féminine car il n'y a que deux genres !" Convaincu de l'impact de ce geste, il a affirmé à CBS News que c'était "la nouvelle mode" et que "tout le monde allait bientôt en porter, partout".
Sa collègue, Stacey Goodman, déléguée de l'Arizona, a également été vue avec un bandage blanc à l'oreille droite.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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TENTATIVE D'ASSASSINAT CONTRE DONALD TRUMP EN PLEIN MEETING
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Des images saisissantes et une photo qui fait le tour du monde: Donald Trump blessé à l'oreille le poing en l'air L'ex-président américain Donald Trump a été blessé à l'oreille après avoir été la cible de coups de feu ce samedi 13 juillet 2024 lors d'un meeting de campagne dans la ville de Butler en Pennsylvanie, à l'est des États-Unis. Un spectateur est mort et deux autres blessés. L'assaillant, lui, a été neutralisé par les forces de l'ordre.
Une attaque en plein meeting de campagne
Quelques jours avant la convention républicaine qui commence le lundi 15 juillet 2024, Donald Trump a été évacué en urgence de son meeting de campagne alors qu'il venait de commencer son discours. Il a été atteint par plusieurs balles, blessant son oreille droite
Des bruits de détonation ont semé la panique parmi la foule, et Trump a immédiatement été mis à terre par les agents du Secret Service, chargés de la sécurité des présidents et ex-présidents
Peu après, il s'est relevé, les cheveux en désordre et sans sa célèbre casquette rouge, entouré par ses agents. On a pu l'entendre dire "Laissez-moi prendre mes chaussures" alors que son visage était ensanglanté. Escorté de l'estrade jusqu'à sa voiture, il a levé le poing en signe de défi à plusieurs reprises, acclamé par ses partisans.
Un spectateur tué et deux autres gravement blessés
Le Secret Service a confirmé qu'un spectateur a été tué et deux autres grièvement blessés pendant ce meeting. Leur identité reste inconnue pour le moment. Selon un témoin interrogé par NBC News, le spectateur tué a "instantanément" succombé après avoir été touché à la tête. La victime se trouvait "sur la trajectoire des tirs" entre le tireur et l'ex-président.
Le tireur, abattu, était posté sur un toit
Les coups de feu ont retenti à 18h15, le tireur ayant "tiré à plusieurs reprises depuis une position élevée", selon le communiqué du Secret Service. L'assaillant était à l'extérieur de l'enceinte où se tenait le meeting, a précisé le procureur du comté de Butler, Richard Goldinger, sur CNN, sans fournir de détails sur son identité. "Nous n'avons aucune information sur le tireur, qui est décédé", a également déclaré Donald Trump sur son réseau social The Social Truth Lors d'une conférence de presse, le FBI a annoncé être "proche d'une identification" du tireur.
Le FBI confirme une "tentative d'assassinat"
Le FBI a confirmé que les tirs visant l'ex-président constituaient une "tentative d'assassinat". Kevin Rojek, un responsable du FBI, a déclaré lors d'une conférence de presse : "Ce soir, nous avons assisté à ce que nous appelons une tentative d'assassinat contre notre ancien président Donald Trump" La police de Pennsylvanie a assuré qu'il n'y avait "aucune raison" de craindre une autre menace. Donald Trump dénonce "une violence inacceptable"
Sur son réseau social, Donald Trump a réagi en précisant qu'une balle avait transpercé le haut de son oreille droite. "Il est incroyable qu'un tel acte puisse se produire dans notre pays", a-t-il écrit, ajoutant qu'il se rendrait malgré tout à la convention républicaine lundi. Il a affirmé à ses partisans dans un email : "Je ne me rendrai jamais Donald Trump appelle à l'unité. Sur son réseau social Truth Social, l'ancien président a assuré prier "pour le rétablissement de ceux qui ont été blessés". "Nous gardons dans nos cœurs la mémoire du citoyen qui a été si horriblement tué", a-t-il ajouté. "Je me réjouis de m'adresser à notre grande nation cette semaine depuis le Wisconsin", a écrit le candidat républicain Il est plus important que jamais que nous soyons unis et montrions notre véritable caractère en tant qu’Américains", écrit Donald Trump, sur le réseau social Truth Social, quelques heures après avoir été blessé lors d'une tentative d'assassinat durant un meeting de campagne en Pennsylvanie Le président Joe Biden, qui doit affronter Trump lors de l'élection de novembre, a exprimé son soulagement en apprenant que son adversaire était en bonne santé. "Tout le monde doit condamner" de telles violences, a-t-il affirmé dans une allocution télévisé . Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, s'est déclaré "horrifié" "Pas de place pour la violence politique dans notre démocratie", a réagi l'ex-président démocrate Barack Obama. L'ancien préident Bill Clintona exprimé son soulagement de savoir Donald Trump sain et sauf, tout comme l'ancien président américain George W. Bush qui a déploré une "attaque lâche contre sa vie"
Quelques heures plus tard, le président Biden a pu parler avec Trump et a annoncé qu'il rentrait à la Maison Blanche plus tôt que prévu. |
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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LEGISLATIVES CHOISIR UN PREMIER MINISTRE DANS LES AUTRES PAYS EUROPEENS
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Depuis le 7 juillet 2024, la Ve République connaît une situation inédite : aucun parti ou coalition ne peut, au soir des élections, prétendre à l’exercice du pouvoir : le Nouveau Front populaire compte 182 sièges, la coalition Ensemble en totalise 168, le RN et ses alliés 143, et LR 46 . Or dans la pratique politique de la Ve république il existe une logique majoritaire marquée par le rôle d’un président de la République élu au suffrage universel et d’habitude capable d’entraîner la victoire de son camp lors des législatives, un mécanisme amplifié par la réforme constitutionnelle de 2000.
Une situation inédite donc pour Emmanuel Macron .
C'est pourquoi Emmanuel Macron à travers sa lettre aux Français du 10 juillet 2024 tente de réaffirmer son rôle central, alors que les élections ne lui ont pas permis de conserver sa majorité, déjà relative, à l’Assemblée.
Sans doute mènera-t-il les consultations d’usage, lui qui s’est déjà entretenu avec le président du Sénat, le président de l’Assemblée ne devant être désigné que le 18 juillet.
Cette élection du président de l'Assemblée devait permettre au président d’en savoir plus sur l’état de la large coalition républicaine qu’il appelle de ses vœux. Elle permettra peut-être également à l’Assemblée de reprendre la main alors que la Constitution écrite ne lui est d’aucun secours et que les procédures étrangères, qui consacrent un chef d’État effacé, sont inadaptées aux institutions françaises.
Celles-ci font en effet du président le maître des horloges et du jeu institutionnel. Plus encore face à une assemblée divisée. Ce dont il a bien pris la mesure lorsqu’il affirme dans sa lettre du 10 juillet : « C’est à la lumière de ces principes que je déciderai de la nomination du premier ministre ».
Mais comment la constitution d’un gouvernement se passe-t-elle dans d'autres pays européens lorsqu’ aucune majorité claire ne se dessine à l’Assemblée ? Ce qui est très fréquents dans grands nombres de pays.
Le modèle du consensus allemand
En Allemagne, le mode de scrutin rend presque impossible l'obtention d'une majorité absolue. Cela favorise une culture du compromis et des alliances politiques dépassant les simples divisions gauche-droite, comme en 2005 avec la « grande coalition » réunissant la CDU (droite), le SPD (centre-gauche) et le FDP (libéraux), ou en 2013 avec la coalition CDU-SPD, reconduite en 2017.
Après les élections, les partis de la nouvelle majorité négocient un contrat de coalition, engageant chacun à soutenir les textes traduisant cet accord programmatique. Ainsi, en 2017, les négociations ont duré 171 jours, comparé à 3 mois en 2013 et 2 mois en 2021 pour un gouvernement dirigé cette fois par le SPD avec les Verts et le FDP comme alliés.
Ces accords, bien qu'extraconstitutionnels, sont essentiels au fonctionnement des institutions. L’article 63 de la Constitution stipule que le président fédéral propose un candidat à la chancellerie au Bundestag, qui doit l'élire à la majorité absolue. En cas d'échec, un délai de 14 jours s'ouvre, après lequel, si aucun candidat n'obtient cette majorité, le président peut nommer un chancelier minoritaire ou dissoudre le Bundestag pour clarifier la majorité par de nouvelles élections.
Ainsi, les partis doivent s'entendre à l'avance pour présenter un candidat capable de rassembler la majorité absolue des députés, faute de quoi ils risquent la dissolution. Le président, respectant les règles non écrites du régime parlementaire, attend toujours cette proposition.
La Constitution française est plus succincte : « Le Président de la République nomme le Premier ministre. » En confiant la nomination du chef de gouvernement exclusivement au président, la Constitution renforce ses pouvoirs au-delà du simple rôle d'arbitre prévu par d'autres Constitutions, qui cherchent à limiter ses prérogatives.
En Pologne, le président a récemment échoué à imposer sa volonté à l'Assemblée.
La Constitution polonaise établit une procédure stricte avec des délais imposés au président. Selon l'article 54, celui-ci doit nommer un chef de gouvernement dans les 14 jours suivant l'élection de la nouvelle Diète ou la démission du précédent gouvernement. Cependant, le gouvernement nommé doit obtenir la confiance de la Diète dans les 14 jours suivants pour pouvoir gouverner.
Les règles implicites exigent que le président consulte l'Assemblée afin de choisir un chef de gouvernement susceptible de recevoir l'approbation de la Diète. Si le candidat proposé par le président est rejeté, l'Assemblée peut, dans le même délai de 14 jours, élire son propre candidat. Cette élection requiert une majorité absolue, avec la présence d'au moins la moitié des députés pour valider le vote. En cas de nouvel échec, le président reprend l'initiative, mais sans pouvoir imposer son candidat, car la Diète peut encore refuser de lui accorder sa confiance.
Dans une telle situation, le président peut, comme en Allemagne, dissoudre l'Assemblée. La Constitution polonaise, reconnaissant que le mode de scrutin ne garantit pas toujours une majorité claire, offre plusieurs solutions. Le président doit donc consulter les présidents des Chambres et les chefs de groupes parlementaires pour désigner un chef de gouvernement acceptable par la majorité. Si le président se trompe dans son choix, la Constitution permet à la Diète de rejeter le gouvernement proposé et de désigner son propre candidat.
C'est ce qui s'est produit en 2023. Le président conservateur Andrzej Duda a nommé le chef du PiS, le groupe le plus important de la Diète, mais qui n'était pas soutenu par la coalition victorieuse. La Diète a alors refusé de lui accorder sa confiance et a élu Donald Tusk. Le président n'a pas pu s'opposer à la nomination de ce dernier, malgré des divergences politiques. En France, bien que la Constitution prévoit des mécanismes pour que le gouvernement cherche la confiance de l'Assemblée, elle n'autorise pas cette dernière à imposer son choix au président, qui reste le seul à pouvoir nommer le Premier ministre. Contrairement à d'autres systèmes, la France ne connaît pas la motion de censure constructive, qui permettrait à l'Assemblée d'imposer son propre chef de gouvernement en cas de renversement de l'exécutif en place.La Constitution polonaise inclut également des délais contraignants pour le président.
Les monarchies parlementaires
En Suède , au contraire, le pouvoir de désigner le chef du gouvernement est conféré à l'Assemblée (Riksdag). La Constitution suédoise attribue cette responsabilité au président du Riksdag, qui doit consulter les groupes parlementaires et les vice-présidents de l'Assemblée avant de proposer un candidat au poste de premier ministre. Ce candidat est alors nommé s'il ne reçoit pas un vote négatif de la moitié des députés. Par conséquent, le chef de l'État, qui est héréditaire, n'a aucun rôle dans la procédure de nomination du chef de gouvernement.
D'autres exemples montrent également la limitation des pouvoirs du chef d'un État monarchique dans la désignation du premier ministre. En Belgique, par exemple, le processus peut durer plus d'un an, comme après les élections de 2010 où il a fallu 541 jours pour former un gouvernement. Après des élections, souvent sans majorité claire, le roi nomme un informateur chargé de sonder la Chambre pour identifier les partis capables de former une coalition. Les partis politiques doivent alors composer une majorité capable de soutenir un gouvernement, ou au moins de ne pas le destituer. Cela a conduit à une crise politique en Belgique de 2010 à 2011, où il était impossible de former un gouvernement, obligeant l'exécutif sortant à gérer les affaires courantes. Une situation semblable s'est produite en Irlande du Nord entre 2017 et 2018.
Vers un gouvernement technique comme en Italie en temps de crise ? En Italie dans les périodes de crise, le chef de l’État italien, président de la République, exerce en effet un rôle spécifique à savoir un remarquable pouvoir d’initiative alors qu’en temps « normal » sa fonction de garant se traduit par un profil relativement effacé .
Lors des périodes de crise politique pour constituer un gouvernement en Italie, le président de la République mène des consultations approfondies avec tous les groupes parlementaires. Chaque parti peut alors exprimer ses préférences pour la nomination d’un chef de gouvernement. Une fois ces consultations achevées et après avoir pris en compte les avis de toutes les formations politiques, y compris les plus petites, le président de la République charge une personnalité de former un gouvernement. Cette personnalité reçoit un mandat exploratoire pour évaluer la possibilité de constituer une équipe gouvernementale et obtenir le soutien nécessaire du Parlement. Si les conditions sont réunies, cette personne présente alors le nouvel exécutif aux chambres pour obtenir un vote de confiance.
Le concept de gouvernement technique est apparu en 1993 avec Carlo Azeglio Ciampi, ancien gouverneur de la Banque d’Italie, à la tête de l’exécutif. Ce modèle a été réutilisé en 1995 avec Lamberto Dini, ancien directeur général de la Banque d’Italie, puis en 2011 avec Mario Monti, et enfin en 2021 avec Mario Draghi.
Les gouvernements techniques en Italie sont souvent une réponse aux blocages politiques, notamment lorsqu'il n'y a pas de majorité parlementaire capable de soutenir une coalition partisane. Dans ces situations de crise, un chef du gouvernement – le président du Conseil des ministres en Italie – est nommé pour former un cabinet soutenu par une majorité, voire par toutes les forces politiques, dans un esprit d’union nationale. Ces gouvernements techniques sont perçus comme des périodes transitoires qui assurent la continuité institutionnelle et préparent le retour à un cycle politique basé sur des élections.
Leur composition est généralement mixte, incluant des ministres techniques – des experts reconnus dans leurs domaines, sans expérience politique antérieure – et des personnalités ayant une carrière politique sans affiliation partisane marquée. L’agenda de ces gouvernements techniques se concentre sur deux aspects : la stabilisation économique et financière pour maintenir la position du pays sur la scène internationale, et la mise en œuvre de réformes difficiles à faire passer dans un cadre de majorités partisanes.
La question de savoir si le compromis à l’italienne est possible en France se pose. Les conditions de crise politique et d’impossibilité de trouver une majorité pourraient y conduire, le président de la République se trouvant, après le 7 juillet, dans une posture de cohabitation, c’est-à-dire dans l’obligation de laisser à un gouvernement et à son chef la marge de pouvoir prévue par la Constitution dans la conduite de la politique...
Toutefois, l'hyperprésidence d’Emmanuel Macron pose un réel défi en termes de culture de compromis et de négociation.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS QUI ETAIT LE SNIPER T. M. CROOKS ?
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Dimanche matin, le FBI a confirmé l'identité de l'assaillant qui a tiré sur Donald Trump lors d'un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, samedi. L'attaquant, Thomas Matthew Crooks, un jeune homme de 20 ans, a été abattu par le Secret Service sur le toit d'un hangar après avoir tiré à plusieurs reprises. L'ancien président a été blessé à l'oreille droite, un supporteur a été tué, et deux autres spectateurs ont été grièvement blessés.
"L'enquête est en cours", a indiqué l'agence fédérale dans un communiqué. Crooks ne portait pas de documents d'identité, mais a été identifié grâce à son ADN et des photos. Selon les registres électoraux de Pennsylvanie, il était inscrit comme républicain, mais en janvier 2021, il avait fait une donation de 15 dollars au Progressive Turnout Project, un groupe libéral luttant contre l'abstention, via la plateforme ActBlue, rapporte le New York Times.
Originaire de Bethel Park
Originaire de Bethel Park, un village situé à environ 65 kilomètres au sud de Butler, Thomas Matthew Crooks a été identifié comme l'auteur de la tentative d'assassinat. Dimanche matin, la police avait bouclé les routes menant à son domicile familial. Selon le New York Post, il se trouvait sur le toit d'un hangar d'une entreprise, à plus de 120 mètres du podium où Donald Trump prononçait son discours, en dehors du périmètre de sécurité du meeting. Après avoir tiré, il a été abattu par des snipers du Secret Service, qui ont récupéré un fusil semi-automatique de type AR-15 près de son corps.
Une vidéo diffusée par le média américain TMZ montre le tireur allongé sur le ventre sur le toit, tenant un fusil. "L'homme a de longs cheveux bruns et porte une chemise grise et un pantalon kaki. Il semble viser soigneusement une cible avant de tirer", précise TMZ. Un témoin a raconté à la BBC avoir signalé aux forces de sécurité un homme blanc allongé sur un toit peu après l'attentat.
Identification et antécédents
Le Bureau fédéral de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs a utilisé sa base de données nationale sur les achats d'armes à feu pour une recherche d'urgence, ce qui a aidé à identifier définitivement le tireur. Crooks n'était pas connu de la justice, et aucune information sur ses motivations n'a été communiquée à ce stade. Thomas
Matthew Crooks avait terminé sa scolarité en 2022 à Bethel Park High
School, une école de 1400 élèves, et avait reçu un "prix d'excellence"
de 500 dollars pour une initiative en mathématiques et sciences, selon
le journal The Tribune-Review.Depuis, les enquêteurs et les médias tentent d’en savoir davantage sur ses motivations. Mais celui qui travaillait dans une maison de retraite et était “membre d’un club de tir local”, ainsi que l’indique NBC News, n’a laissé aucune revendication. Les autorités n’ont quant à elles “identifié aucune idéologie” pouvant expliquer son geste, a déclaré Kevin Rojek, agent spécial du FBI, cité par The Washington Post.
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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PANIQUE CHEZ LES DEMOCRATES A PROPOS DES CAPACITES DE JOE BIDEN POUR LA PRESIDENTIELLE
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Joe Biden a appelé lundi les membres divisés du Parti démocrate à "s'unir" autour de sa candidature, défiant les sceptiques de le confronter lors de la convention d'investiture d'août, malgré les appels croissants à son retrait. "Je suis fermement décidé à rester en course", a affirmé le président américain dans une lettre adressée aux parlementaires démocrates, de retour à Washington après la pause du 4 juillet. "Il est temps de se rassembler", a déclaré le démocrate de 81 ans.
Sa porte-parole a tenté de calmer une vague de spéculations déclenchée par un article du "New York Times" révélant qu'un spécialiste de la maladie de Parkinson avait visité la Maison Blanche à huit reprises entre l'été 2023 et le printemps dernier.
Depuis le débat raté de Joe Biden, une panique croissante agite le camp démocrate, renforçant les spéculations sur un éventuel remplacement du président américain. En meeting en Caroline du Nord, Joe Biden concède dès le lendemain qu’il ne « débat pas aussi bien qu’autrefois ». Mais, rassure-t-il, « je peux faire le boulot ».
Lorsqu'on lui a demandé si Joe Biden était traité pour la maladie de Parkinson, Karine Jean-Pierre a répondu : "Non. Prend-il des médicaments contre la maladie de Parkinson ? Non", sans préciser l'identité du spécialiste ni le motif de ses visites, invoquant la "confidentialité".
Joe Biden cherche à rassurer sur son état de santé alors que deux sondages montrent une nette avance de Donald Trump dans les intentions de vote à l'échelle nationale. Karine Jean-Pierre a également précisé que Joe Biden avait consulté un neurologue à trois reprises lors de ses bilans de santé annuels, dont le dernier a été rendu public en février, et qu'il avait été testé négatif pour diverses maladies neurodégénératives.
Dans la soirée, l'administration américaine a publié une lettre du médecin du président, confirmant que Joe Biden n'a pas consulté de neurologue en dehors de ses bilans annuels. Biden déterminé malgré les critiques
Dix jours après son débat raté avec Donald Trump, Joe Biden ne montre aucune intention de se retirer. Au contraire, il redouble d'efforts. Il a déclaré aux parlementaires qu'il n'était "pas aveugle" aux "préoccupations" soulevées depuis le débat. Mais lors d'un appel diffusé pendant une émission de MSNBC, il a vivement critiqué les frondeurs de son parti. "Ces gars qui pensent que je ne devrais pas me présenter, qu’ils se présentent contre moi... Défiez-moi à la convention" démocrate d’août, a-t-il lancé avec colère.
Cette semaine, Joe Biden accueille le sommet de l’Otan à Washington. Une occasion pour les dirigeants alliés de juger l’état de forme du président américain, bien qu'un porte-parole de l'exécutif, John Kirby, ait affirmé ne pas avoir décelé de signes d'inquiétude parmi les membres de l’Otan. Joe Biden tiendra également une rare conférence de presse en solo jeudi.
La division au sein du Parti démocrate Pour montrer son dynamisme, le président de 81 ans a multiplié les apparitions publiques, comme ses discours et bains de foule en Pennsylvanie dimanche. Il a aussi annoncé de nouveaux déplacements, notamment dans le Michigan vendredi, puis au Texas et au Nevada.
Pas assez pour convaincre les riches donateurs du Parti démocrate, chez qui le doute s’est installé : et si le Président n’était pas en mesure de diriger le pays ces quatre prochaines années ? Par le biais de tweets, certains d’entre eux réclament des gages concrets attestant de la vivacité du dirigeant, dont la Maison Blanche ne cesse de faire état. Retranché à Camp David, la résidence de campagne des Présidents américains, le clan Biden serre les rangs, espérant que l’orage passe.Cependant, plusieurs élus démocrates appellent ouvertement à son retrait.
Appel de démocrates à renoncer
Une première digue cède mardi. La ténor démocrate Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants et encore très influente au sein de son parti, estime qu’il est « légitime » de s’interroger sur l’état de santé de Joe Biden. Dans la foulée, un premier élu démocrate, le Texan Lloyd Doggett, appelle le Président à renoncer à briguer un second mandat, l’exhortant à ne pas « nous livrer à Trump en 2024 ». Un deuxième parlementaire lui emboîte le pas 24 heures plus tard, tandis qu’une poignée d’autres expriment, pour la première fois publiquement, de vives réserves sur l’âge du capitaine.
Adam Smith, un parlementaire influent, a déclaré sur CNN que Joe Biden devait "se retirer," estimant qu'il "n’est pas la bonne personne pour porter le message du Parti démocrate."
D'autres, comme Hakeem Jeffries, chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, lui ont réaffirmé leur soutien. "J’ai signifié clairement et publiquement le lendemain du débat que je soutenais le président Joe Biden... Ma position n’a pas changé," a-t-il affirmé à CNN.
Malgré les divisions, une contestation va-t-elle se cristalliser et déboucher sur une offensive coordonnée pour pousser Joe Biden à se retirer ? Une telle décision serait lourde de conséquences dans un calendrier très serré. Et rien ne garantit que le président américain accepterait de céder sa place.
"Personne n’est plus qualifié que moi" pour "gagner" l'élection, a déclaré Joe Biden vendredi soir lors d’une interview de vingt minutes sur ABC.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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LANCEMENT REUSSI POUR LA FUSEE EUROPEENNE ARIANE 6
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Le nouveau lanceur européen Ariane 6 a connu son vol inaugural le 9 juillet 2024 , un jalon clé pour notre continent. À un moment où l’Union européenne monte considérablement en puissance dans le domaine spatial (programmes Copernicus d’observation de la Terre, Galileo de navigation par satellite, Iris2 de constellation de télécommunication), Ariane 6 est une constituante essentielle de la souveraineté européenne.
Après une dizaine d’années de développement (et quatre ans de retard), le lanceur de l’Agence spatiale européenne (ESA) a donc pris son envol, un an presque jour pour jour après le tout dernier lancement d’Ariane 5, le 5 juillet 2023, après 27 ans de service.Ses prédécesseurs Ariane 1/2/3/4 et Ariane 5 ayant chacune été exploitées pendant une vingtaine d’années, les actifs d’Ariane 6 ont été construits pour permettre la même durée d’exploitation.
Sa raison d’être est double : la réduction du coût de lancement par rapport à Ariane 5 et la flexibilité (version à 2 ou 4 boosters et rallumage de l’étage supérieur).
D’une hauteur de 56 mètres pour 5.4 de diamètre, capable d’embarquer 4.5 à 11.5 t de charge utile pour l’orbite de transfert géostationnaire (10.3 à 20.6 t pour l’orbite basse) en fonction de ses configurations (Ariane 62, équipée de deux boosters et Ariane 64, équipée de quatre boosters), Ariane 6 a été conçue pour être polyvalente, dans un contexte d’évolution du marché des satellites et des lanceurs, dont le partiellement réutilisable et très concurrentiel Falcon 9 de Space X. Faute de fusée européenne et en raison de la guerre en Ukraine qui prive l’ESA d’accès aux lanceurs russes Soyouz, le lanceur d’Elon Musk avait d’ailleurs été mobilisé pour le lancement de deux satellites pour le système de GPS européen Galileo, en avril dernier.
Les besoins du secteur spatial en évolution
Les besoins des satellites ont en effet considérablement évolué. En effet, à l’ère d’Ariane 4 et d’Ariane 5, la grande majorité des satellites visait l’orbite géostationnaire et demandait à être placée sur une trajectoire de transfert vers cette orbite. Ce type de mission était réalisé par injection directe après l’unique poussée du dernier étage de la fusée.
Les demandes de lancement sont maintenant bien plus variées et nécessitent le plus souvent une capacité de rallumage de l’étage supérieur. Ceci est dû à l’arrivée de la propulsion électrique des satellites (plus efficace mais qui nécessite une stratégie d’injection orbitale différente), mais aussi à celle des constellations de satellites en orbite basse, par exemple les constellations de télécommunications comme Kuiper, d’Amazon, ou Iris2, de l’Union européenne. Le rallumage de l’étage supérieur d’Ariane 6 permettra de proposer de meilleurs services pour les missions interplanétaires, en permettant des trajectoires qui n’étaient pas réalisables jusqu’à présent.
Cette capacité de rallumage sera également mise à profit pour désorbiter l’étage afin qu’il se désintègre dans l’atmosphère dès la fin de sa mission pour limiter la présence de déchets de l’industrie spatiale en orbite de la Terre.
La flexibilité d’Ariane 6 s’exprime également par sa modularité. Sa version à deux propulseurs en fait un lanceur moyen, de la classe de la fusée Soyouz – qui a été lancée depuis la Guyane pour Arianespace jusqu’en 2021 – particulièrement adaptée à des missions de type observation de la terre de 3 à plus de 5 tonnes ou la constellation de géolocalisation européenne Galileo.
Sa version à quatre boosters en fait un lanceur lourd de type Ariane 5, qui permet d’envoyer des satellites de plus de 10 tonnes en orbite géostationnaire et environ 20 tonnes en orbite basse pour un véhicule de transfert vers la station spatiale internationale comme ATV, ou pour des constellations de télécommunications.
Un lancement réussi
Ariane 6 est parfaitement adaptée aux missions spatiales institutionnelles et commerciales. Ses deux versions A62 (2 propulseurs latéraux d’appoint) et A64 (4 propulseurs latéraux d’appoints), conjuguées à son moteur rallumable d’étage supérieur (celui d’Ariane 5 ne l’était pas), lui permettent donc de couvrir une large gamme de performances et ainsi de répondre de manière optimale à des demandes de mises en orbite très variées :
Orbite basse (< 2 000 km d’altitude) pour l’observation de la Terre ou les constellations de télécommunication ;
Orbite moyenne pour Galileo (aux alentours de 15 000-25 000 km d’altitude), le système européen de navigation par satellite ;
Orbite géostationnaire (36 000 km d’altitude), pour les satellites de télécommunication ou de météorologie ;
Orbites « exotiques » pour certaines missions scientifiques ;
Missions dans le système solaire.
Pour son vol inaugural, Ariane 6 était chargée de petits satellites, déployeurs et expériences, développés par des entreprises, des instituts de recherche, des universités, des jeunes professionnels et des agences. Parmi ces projets, le 3 Cat-4, un CubeSat (nanostallite cubique) d'observation de la Terre développé par l'Universitat Politècnica de Catalunya (Espagne), qui aura notamment pour mission d'extraire des informations sur des données océaniques telles que la couverture et l'épaisseur des glaces. Un autre CubeSat, Robusta-3A, développé par le Centre spatial universitaire de Montpellier, contribuera à une meilleure anticipation des épisodes cévenols, qui provoquent souvent pluies intenses et graves inondations, en aidant à quantifier l'accumulation de vapeur d'eau au-dessus de la mer Méditerranée.
La fin de mission du lanceur a cependant été marquée par une anomalie technique. Il faudra du temps pour comprendre en détail les raisons du dysfonctionnement.
Même si un maximum d’essais et de simulations a été réalisé durant le développement d’Ariane 6 pour limiter les risques, c’est lors de son vol inaugural qu’une fusée est confrontée pour la première fois aux conditions réelles, comme le vide spatial, les fortes accélérations et les séparations d’étage pour ne citer que quelques exemples.
Les acteurs principaux du développement d’Ariane 6
Le développement et la fabrication de la fusée Ariane 6 sont assurés par ArianeGroup. L’ESA (Agence spatiale européenne) est maître d’ouvrage mais aussi architecte du système de lancement, c’est-à-dire responsable de la cohérence entre les installations sol et la fusée.
Le CNES, de son côté, est responsable du développement des installations au sol au Centre Spatial Guyanais : c’est le neuvième pas de tir qu’il conçoit. Il est aussi responsable de la réalisation des « essais combinés », assiste l’ESA et assure la sécurité des biens, des personnes et de l’environnement au titre de la Loi française sur les opérations spatiales. ArianeGroup et le CNES s’appuient sur un ensemble d’industriels européens.
Enfin, c’est Arianespace qui commercialise Ariane 6.
À la fin de la mission dite commerciale, c’est-à-dire après la séparation des nanosatellites, ce lancement sera l’occasion de tester des manœuvres plus complexes, comme celles qui seraient nécessaires pour des missions interplanétaires.
Après le premier vol, les équipes analyseront les mesures retransmises au sol pour autoriser le vol suivant au plus tôt. En effet, la montée en cadence se doit d’être rapide pour répondre aux 27 lancements déjà commercialisés par Arianespace.
Une évolution d’Ariane 6 est même déjà en préparation avec une augmentation de sa capacité d’emport… sans augmenter ses coûts.
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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QUELS ENSEIGNEMENTS TIRER DES RESULTATS DES LEGISLATIVES EN FRANCE ?
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Le Nouveau Front populaire est en tête, suivi par Ensemble et le Rassemblement national. Toutes les formations étant loin de la majorité absolue, les négociations ont commencé.
Emmanuel Macron avait choisi de dissoudre l'Assemblée pour « redonner le choix » aux Français. Cependant, au lieu de la clarté souhaitée, le résultat a été une nouvelle majorité relative. D'après les résultats définitifs des législatives annoncés par le ministère de l'Intérieur, la coalition de gauche du Nouveau Front populaire a obtenu 178 sièges (182 avec les dissidents), devant Ensemble (156) et le Rassemblement national avec ses alliés (143 sièges).
Aucune des formations n'atteint la majorité absolue de 289 sièges, ce qui engendre une période d'incertitude et de tractations politiques. Gabriel Attal doit présenter sa démission à Emmanuel Macron lundi matin, mais il a exprimé sa volonté de rester Premier ministre aussi longtemps que nécessaire, notamment en vue des Jeux olympiques. Emmanuel Macron souhaitait une clarification, mais celle-ci n'a pas eu lieu, créant un risque de frustration chez les électeurs français et rendant improbable une alliance entre le Nouveau Front populaire et la majorité présidentielle.
La majorité présidentielle, avec 23,15 % des voix, a obtenu de bien meilleurs résultats qu'aux élections européennes, remportant une centaine de sièges pour Renaissance sur les 156 d'Ensemble. De son côté, Les Républicains, incluant divers élus de droite et certains indépendants comme Aurélien Pradié, ont obtenu 66 sièges. Cependant, le bloc central, avec ses 156 députés, a perdu presque 100 sièges en trois semaines.
La France Insoumise stagne, tandis que le Parti socialiste progresse
Les résultats révèlent l'existence de trois blocs de taille similaire. Emmanuel Macron avait dissous l'Assemblée pour obtenir une clarification, mais c'est l'inverse qui s'est produit. La gauche a réussi à s'unir rapidement, tandis que la formation d'Emmanuel Macron se maintient difficilement, s'effondrant par rapport à 2017. La droite républicaine résiste malgré un contexte difficile. C'est le paradoxe de cette dissolution : Emmanuel Macron pensait que la gauche allait imploser, mais c'est finalement la droite qui s'est fragmentée entre les anciens centristes alliés d'Emmanuel Macron, les Républicains ralliés comme Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, ceux ayant suivi Éric Ciotti dans l'alliance avec le RN, et les Républicains stricto sensu. Cette répartition des forces montre une polarisation du paysage politique en trois blocs presque équivalents en taille. La tentative d'Emmanuel Macron de clarifier les lignes politiques a finalement abouti à une situation encore plus complexe, avec une gauche unifiée, une majorité présidentielle affaiblie par rapport à 2017, et une droite républicaine divisée en plusieurs factions. « Le front républicain a totalement renversé le scénario de cette élection. » Au sein du Nouveau Front populaire (NFP), qui a recueilli 25,7 % des voix, La France insoumise (LFI) demeure le principal parti de la coalition, mais stagne autour de 75 députés. En revanche, le Parti socialiste (PS) voit presque doubler ses effectifs avec 59 sièges, contre 28 pour les Écologistes et 9 pour le Parti communiste français (PCF).
Malgré les incertitudes, le « front républicain » a réussi à empêcher l'extrême droite de progresser. Les électeurs du Nouveau Front populaire ont massivement voté contre le Rassemblement National (RN) : 70 % des électeurs du NFP au premier tour ont soutenu le candidat Les Républicains (LR) en cas de duel avec le RN, et 79 % ont choisi le candidat d'Ensemble.
Cependant, le transfert de voix a varié selon l'affiliation partisane lors des duels avec le RN : les électeurs du camp présidentiel ont voté à 54 % pour un candidat du PS, d'EELV ou du PCF, mais seulement à 43 % pour un candidat de LFI face au RN. Le RN change de dimension et devient une alternative crédible
Au second tour,e le RN et ses alliés restent cependant la première force en termes de suffrages (37 %, soit 10 millions de voix), même s' ils n'ont obtenu « que » 104 députés, auxquels s'ajoutent les 39 élus dès le premier tour. Marine Le Pen a dénoncé cet écart entre voix et sièges comme une « volonté populaire bafouée ». Néanmoins, le parti de Jordan Bardella est la seule force politique à progresser significativement à l'Assemblée nationale, passant de 88 à près de 150 députés, un score historique qui atténue l'amertume de leur défaite. De plus, le RN apparaît désormais comme une réelle alternative. Tout l'entre-deux-tours s'est focalisé sur ce parti et la question du front républicain, sans lequel le RN aurait probablement obtenu une majorité relative forte, voire une majorité absolue courte. Bien que le RN arrive en troisième position, il est néanmoins le premier parti de l'Assemblée nationale derrière deux coalitions réunissant plusieurs partis. C'est une première dans l'histoire de la Ve République qu'un groupe aussi important se retrouve dans l'opposition. Cela aura des répercussions sur le fonctionnement de l'Assemblée nationale, influençant le temps de parole, les questions au gouvernement, la composition des commissions, et l'ordre du jour. Le RN s'impose durablement dans le paysage parlementaire. Le Rassemblement National (RN) a radicalement changé de stature. Il est devenu un parti attrape-tout, similaire à ce qu'En Marche avait représenté en 2017. Désormais, le RN apparaît comme une véritable alternative politique. Tout l'entre-deux-tours s'est focalisé sur ce parti et sur la question du front républicain, sans lequel le RN aurait probablement obtenu une forte majorité relative, voire une courte majorité absolue.
La formation d'un gouvernement s'annonce dés lors complexe. Former un gouvernement dans ce contexte s'avère difficile. Des désaccords subsistent au sein du Nouveau Front populaire. Comment envisager une coalition allant de La France insoumise au centre-droit ?
D'un point de vue constitutionnel, il revient à Emmanuel Macron de choisir un Premier ministre en tenant compte des résultats du scrutin. Jean-Luc Mélenchon affirme que le chef de l'État n'a pas d'autre choix que de limoger Gabriel Attal et de faire appel au Nouveau Front populaire pour gouverner, en nommant un chef de gouvernement issu de cette coalition. Marine Tondelier et Olivier Faure partagent cette position.
Une coalition à géométrie variable
Jean-Luc Mélenchon insiste sur le fait que le Nouveau Front Populaire doit gouverner. Parallèlement, Raphaël Glucksmann semble plus enclin à reconnaître la complexité posée par la majorité relative et à envisager une coalition incluant le bloc central. « Nous sommes en tête, mais nous sommes dans une Assemblée divisée », a-t-il déclaré, appelant les responsables politiques, à l'exception du RN, à « se comporter en adultes ».
Cette divergence au sein même du bloc de gauche montre la difficulté pour Emmanuel Macron de construire quelque chose de solide, surtout quand la simple mention de La France insoumise (le groupe le plus important du NFP) provoque des réactions vives au sein de son propre camp. La question clé est la suivante : une coalition intégrant toute la gauche, y compris LFI, pourrait-elle résister à une motion de censure ? C'est peu probable, étant donné que la macronie a souvent mis dos à dos les « extrêmes ».
Un scénario où Macron tenterait de diviser le NFP en ignorant les insoumis semble improbable, étant donné la loyauté au programme commun exprimée par les socialistes et les écologistes. Une autre solution pour Macron serait de se tourner vers le bloc central, renforcé par les élus LR, qui sont environ soixante. Numériquement, une majorité relative pourrait émerger, mais ce scénario pose plusieurs problèmes.
Premièrement, les élus de droite se sont présentés comme opposants à Macron, et certains parmi eux, comme Olivier Marleix ou Laurent Wauquiez, nourrissent une aversion tenace envers le président. Deuxièmement, ce choix ignorerait le verdict des électeurs, puisque parmi les trois principaux blocs, c'est la gauche qui est arrivée en tête. Enfin, une telle coalition ne résoudrait pas le problème de la majorité relative, ramenant à la situation initiale.
Une coalition au-delà des blocs ?
Pour éviter le blocage et respecter le message des urnes, il faudra trouver une solution de coalition au-delà des blocs existants. Jean-Philippe Derosier, constitutionnaliste, estime qu'une personnalité de rassemblement doit diriger cette coalition, car aucune majorité claire ne se dégage.
Emmanuel Macron, patient, attend la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires. « Conformément à la tradition républicaine, il attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires », a annoncé l’Élysée après les résultats, précisant que le chef de l’État « veillera au respect du choix souverain des Français ». Gabriel Attal, démissionnaire, reste prêt à gérer les affaires courantes aussi longtemps que nécessaire.
Les résultats montrent l'existence de trois blocs de taille similaire. Macron espérait clarifier les lignes politiques par la dissolution de l'Assemblée, mais a obtenu le résultat inverse. La gauche s'est rapidement unifiée, tandis que la majorité présidentielle a faibli par rapport à 2017, et la droite républicaine résiste malgré les difficultés. La dissolution, pensée pour affaiblir la gauche, a finalement fragmenté la droite en plusieurs factions, compliquant encore plus la gouvernance.
En somme, ces résultats montrent une polarisation du paysage politique en trois blocs presque égaux. La tentative d'Emmanuel Macron de clarifier la situation a abouti à une configuration encore bien plus complexe...
Le pouvoir va-t-il passer de l’Élysée à Matignon ?
Le pouvoir semble sur le point de se déplacer de l’Élysée à Matignon, en passant surtout par le Palais Bourbon et sans oublier le palais du Luxembourg, où la droite républicaine détient la majorité au Sénat. Emmanuel Macron n'a plus toutes les cartes en main pour gouverner. Il devra davantage composer avec le parlement et les autres formations politiques. |
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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MACRON RESPONSABLE DE LA MONTEE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL
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Le premier tour des élections législatives, tenu le 30 juin 2024, après l'annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l'Assemblée nationale le 9 juin, a vu le Rassemblement National (RN) et ses alliés devancer les autres formations politiques avec 33,15 % des voix. Ils sont suivis par la coalition de gauche du Nouveau Front Populaire (NFP) avec 27,99 %, et le camp présidentiel avec 20,04 %. Le taux de participation a atteint 66,71 %, un record.
La crise politique d'aujourd'hui n'est pas sans précédent. Les crises sont inhérentes à la vie politique française contemporaine, marquée par une culture du conflit et de la radicalité depuis la Révolution française. L'instabilité institutionnelle a caractérisé la France entre 1815 et 1958 avec deux monarchies, un Empire, un régime autoritaire et quatre Républiques. La Ve République elle-même a émergé en 1958 dans un contexte de crise profonde, notamment dû à la guerre d'Algérie, et a fait face à des crises importantes dans ses premières années : tentative d'assassinat du président, dissolution de l'Assemblée nationale en 1962, et le mouvement de mai 68. Malgré tout, les institutions ont résisté à ces crises, aux alternances politiques et à la cohabitation, créant l'illusion d'une stabilité politique qui est remise en question depuis une dizaine d'années.
Le vote RN
Le succès du RN résulte d'une progression sur 40 ans, structurée en trois phases majeures :
1.Phase de progression rapide (1984-1988) : Le FN fait irruption sur la scène électorale en 1984 avec 10 % des voix aux élections européennes et Jean-Marie Le Pen obtient 14,5 % à la présidentielle de 1988. 2.Phase d'implantation (1988-milieu des années 2000) : Le FN maintient environ 15 % des voix, remporte des victoires symboliques (municipales de 1995, second tour de la présidentielle de 2002), et constitue un réseau de cadres et d'élus locaux, se transformant en un parti « normal ».
3. Phase de normalisation (à partir de 2011) : Après une stagnation à la fin des années 2000, le RN reprend sa progression, accélérant à partir de 2017 jusqu'à des sommets rarement égalés dans l'histoire électorale française.
Le principal ressort de la progression récente du RN est sa capacité à proposer une offre politique perçue comme nouvelle et à bénéficier d'un réflexe « dégagiste », semblable à celui dont avait profité Emmanuel Macron. Le RN s'adresse depuis longtemps à un électorat populaire délaissé par les autres partis, notamment la gauche, et offre des réponses apparemment simples à des demandes de protection en matière de sécurité, de problématiques sociales et de conditions de vie.:
Macron et la montée du RN
Emmanuel Macron restera comme le président qui aura potentiellement porté le Rassemblement national au pouvoir . C'est à la fois un paradoxe et un échec de sa présidence. Emmanuel Macron, qui se présentait en 2017 comme le meilleur rempart contre le RN, a contribué à sa progression et à sa prise de pouvoir. En cherchant à recomposer la vie politique autour de deux pôles - nationalistes conservateurs et progressistes -, il a fait du RN la principale force d'opposition. Depuis les législatives de 2022, en donnant l'impression que La France insoumise constitue la principale menace pour l'ordre républicain, la majorité présidentielle a contribué à banaliser le RN. La dissolution de l'Assemblée nationale, alors que le RN était à son apogée, a été un cadeau à son adversaire.
La mobilisation de la gauche contre l'extrême droite s'inscrit dans une tradition antifasciste, symbolisée par des manifestations pacifiques comme celles du Front populaire. L'extrême droite, quant à elle, a abandonné l'activisme de rue depuis les années 1980, se concentrant sur une stratégie électorale. Le RN, sous Marine Le Pen, a encore réduit son recours aux manifestations de rue, préférant capter le potentiel contestataire des mouvements comme celui des « gilets jaunes » pour déstabiliser le pouvoir en place.
La Pertinence du front républicain ?
La notion de " front républicain " ne fait plus consensus, bien qu'elle garde du sens pour une partie de l'électorat et des politiques. L’affaiblissement de la notion de " front républicain " est en effet lié à deux facteurs principaux. D’abord, la stratégie de banalisation du RN a payé, tout autant que la promotion de Jordan Bardella dont le patronyme et le parcours suscitent moins d’inquiétude que ceux de Marine Le Pen, associée à la figure de son père, Jean-Marie Le Pen, et à ses positions clivantes.
Le succès de la stratégie de banalisation du RN donc et le discours de la majorité sortante sur les deux extrêmes rendent difficile un regroupement large contre le RN. En décembre 2023, pour la première fois, une majorité de Français ne voit plus le RN comme une menace pour la démocratie.
Malgré une progression par rapport aux élections de 2017 et à la Nupes de 2022, le NFP n'a pas réussi à se positionner comme véritable challenger contre le RN pour plusieurs raisons : le rôle de rempart contre le RN disputé par la majorité présidentielle, les divergences internes sur les questions internationales et économiques, et l'absence de leader pour incarner la coalition. La dynamique de rassemblement des gauches s’est surtout heurtée à de fortes divergences qui se sont cristallisées aussi bien sur la question de l’antisémitisme, omniprésente au cours de cette campagne, que sur la personnalité de Jean-Luc Mélenchon. En outre cette coalition ne s’est pas dotée de leader pour l’incarner et la porter contrairement au RN avec le jeune Jordan Bardella.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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QUELLE PLACE POURMASSOUD PEZESHKIAN LE NOUVEAU PRESIDENT IRANIEN REFORMATEUR ?
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L’Iran a élu un nouveau président, le réformiste Massoud Pezeshkian, plaidant pour un pays plus ouvert envers l’Occident, face à l’ultraconservateur Saïd Jalili, pour succéder à Ebrahim Raïssi décédé dans un accident hélicoptère en mai. Le chirurgien de profession, âgé de 69 ans, a recueilli plus de 16 millions des voix (53,6 %) sur 30 millions des votes, selon les autorités électorales. Il a bénéficié du soutien de la principale coalition réformiste en Iran ainsi que de nombreux Iraniens qui craignaient le contrôle absolu des ultraconservateurs sur le pays.
Les promesses de Pezeshkian
Ancien ministre de la Santé, l'homme de 69 ans a été soutenu par les anciens présidents réformateurs Khatami et Rohani face à ses concurrents qui prônent une ligne dure vis-à-vis des Occidentaux. Quasi-inconnu lorsqu'il a été autorisé à concourir par le Conseil des Gardiens, l'autorité chargée de superviser les élections, Massoud Pezeshkian est d'apparence discrète mais s'exprime sans détour.
Massoud Pezeshkian, premier réformiste à accéder à la présidence de l'Iran depuis 2005 (Hassan Rohani, au pouvoir de 2013 à 2021, était plutôt considéré comme un modéré), a promis de tendre "la main de l'amitié à tout le monde" dans le pays. Et affiche une attitude ouverte vis-à-vis du reste du monde qui tranche avec son prédécesseur. Le candidat réformiste a appelé à des « relations constructives » avec Washington et les pays européens afin de « sortir l’Iran de son isolement ». Il a promis de négocier directement avec Washington pour la relance des pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain, en 2018, de l'accord internationale conclu en 2015. "Si nous parvenons à faire lever les sanctions américaines, les gens auront une vie plus confortable", a-t-il estimé. Une victoire de son opposant Saïd Jalili, à "l'approche inflexible et idéologique" aurait mis au contraire l'Iran et l'Occident "sur une trajectoire de conflit", estime Ali Vaez, expert du pays au sein de l'ONG International Crisis Group.
Les négociations sur le nucléaire sont actuellement dans l’impasse après le retrait unilatéral des États-Unis en 2018.
Sur le plan interne, il a promis d’enlever les restrictions imposées à internet et s’est engagé à « s’opposer pleinement » aux patrouilles de la police des mœurs chargée d’appliquer l’obligation du port du voile par les femmes.Tout en affirmant sa loyauté au régime, Massoud Pezeshkian s'est également fait connaître pour ses critiques envers le pouvoir lors du vaste mouvement de protestation déclenché par la mort en détention de Mahsa Amini en septembre 2022. "Nous nous opposons à tout comportement violent et inhumain (...) notamment envers nos sœurs et nos filles, et nous ne permettrons pas que de tels actes se produisent."
Massoud Pezeshkian a plaidé en outre pour davantage de représentation des femmes, ainsi que des minorités religieuses et ethniques notamment les Kurdes et les Baloutches, dans le gouvernement. Il a promis de réduire le taux d’inflation, actuellement autour de 40 %.
Lors d’un débat télévisé avec son rival Jalili, Pezeshkian a estimé que l’Iran avait besoin de 200 milliards de dollars d’investissements étrangers, qui, selon lui, ne pourraient être obtenus qu’en rétablissant les liens avec le monde.
Le médecin d'origine azérie, une minorité du nord-ouest de l'Iran, a redonné espoir aux camps réformateur et modéré, totalement marginalisés ces dernières années par les conservateurs et ultraconservateurs.
Le président iranien a-t-il vraiment du pouvoir ?
Le président en Iran a des prérogatives limitées. Il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’État depuis 35 ans. En tant que président, Pezeshkian occupera le deuxième poste le plus important de la République islamique, et il exercera une influence sur la politique intérieure et étrangère.
Il détermine des politiques financières du pays en proposant le projet de loi budgétaire et la nomination du chef de la banque centrale et du ministre de l’Économie. En matière de politique intérieure, le rôle de président n'est pas non plus une coquille totalement vide. "Il peut essayer d'améliorer la situation économique en appliquant une gestion plus rationnelle, par exemple en nommant des technocrates aux ministères et aux organisations responsables", explique Azadeh Kian.
Un président sous le contrôle du Guide suprême
Mais ces prises de position, même très critiques, pourront difficilement être suivies d'effet majeur. Les experts affirment que Pezeshkian sera confronté à de sérieux défis dans un pays où la quasi-totalité des institutions étatiques sont contrôlées par les conservateurs."Ce n'est pas le président qui décide des stratégies globales du régime islamique", souligne Azadeh Kian, professeure de sociologie à l'université Paris Cité.
"Le président a un peu de marge de manœuvre, mais pour les questions militaires, de politique étrangère ou régionale, ce sont le Guide suprême, Ali Khamenei, et les Gardiens de la révolution qui définissent les orientations."
Azadeh Kian, professeure de sociologie à l'université Paris Cité
Il aura également un pouvoir limité sur la police iranienne, et pratiquement aucun pouvoir sur l’armée et le Corps des Gardiens de la révolution islamique, l’armée idéologique de l’Iran. Les forces militaires iraniennes répondent directement au guide suprême.
Massoud Pezeshkian devra aussi composer avec un Parlement à majorité ultraconservatrice, qui vote les lois et doit donner son assentiment à la composition du gouvernement. Le président "aura sans doute du mal à faire accepter des ministres trop réformistes", anticipe Azadeh Kian.
Un "réformateur-conservateur" ?
Massoud Pezeshkian ne pourra donc pas changer radicalement la ligne du pays. Mais "il pourrait améliorer l'image de l'Iran à travers un discours apaisant, et pourquoi pas encourager le Guide à aller vers des négociations avec les Occidentaux, bien sûr en échange de contreparties importantes", estime Azadeh Kian.
Selon les spécialistes , cette élection ne risque pas d'ébranler les fondements du régime. "Massoud Pezeshkian est un réformateur", explique Thierry Coville, "mais il se définit lui-même comme réformateur-conservateur, il utilise beaucoup de références religieuses... Tout ça peut participer à en faire un réformateur 'acceptable' aux yeux d'Ali Khamenei."
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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ROYAUME-UNI APRES LA VICTOIRE ECRASANTEDU PARTI TRAVAILLISTE KEIR STARMER PREMIER MINISTRE
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Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé vendredi la composition de son gouvernement après avoir promis de "rebâtir" le Royaume-Uni, dont une page politique se tourne avec le retour des travaillistes au pouvoir.
"Nous reconstruirons" le Royaume-Uni, a déclaré le nouveau dirigeant de 61 ans sur le perron du 10, Downing Street, après avoir été chargé par le roi Charles III de former un gouvernement, dont la composition a été dévoilée dans l'après-midi.
Personnalités atypiques issues du terrain et femmes aux plus hautes responsabilités, la nouvelle équipe au pouvoir, "au service" des Britanniques, illustre le changement que Keir Starmer veut incarner .
Sa numéro 2 en particulier, la vice-Première ministre en charge du logement Angela Rayner, âgée de 44 ans, issue d'un milieu très défavorisé et ayant quitté l'école à 16 ans, détonne dans le paysage politique britannique.
L'ancienne économiste de la Banque d'Angleterre Rachel Reeves, appréciée des milieux d'affaires, devient elle ministre des Finances, première femme à occuper ce poste dans le pays.
Est nommé aux Affaires étrangères David Lammy, un descendant d'esclaves qui a pu se montrer très critique dans le passé de l'ancien président américain Donald Trump. Le Labour, vainqueur officiel des élections
Le Parti travailliste britannique a atteint le seuil des 326 sièges vendredi 5 juillet 2024, sur un total de 650, ce qui le désigne comme le vainqueur officiel des élections générales du 4 juillet. Cette victoire met fin à 14 ans de domination du Parti conservateur de droite. Sous la direction de Rishi Sunak, les conservateurs subissent leur pire défaite électorale depuis le début du XXe siècle. Le parti anti-immigration Reform UK, dirigé par Nigel Farage, a surpassé les attentes en obtenant 13 sièges au Parlement.
D'après les projections de la BBC, les travaillistes devraient obtenir 410 sièges, un chiffre qui rappelle les 418 sièges et la majorité de 179 sièges obtenus en 1997 lorsque Tony Blair a mené le parti à la victoire. Le taux de participation pourrait être le plus bas depuis 2005, à seulement 61%.
Les Conservateurs sanctionnés Les conservateurs de Sunak ne devraient remporter que 144 sièges, soit moins de la moitié des 365 sièges obtenus en 2019. En effet, ils étaient en retrait dans les sondages face au Labour depuis 2022.
Plus de 15 ministres conservateurs ont perdu leur siège, bien que le Premier ministre ait conservé le sien. Il a reconnu la victoire du Parti travailliste et a félicité son chef, Keir Starmer, par téléphone. Sunak prévoit de s'exprimer plus tard à Londres, où le Times of London anticipe sa démission en tant que chef du Parti conservateur.
Le Brexit a laissé des traces
Le Brexit a laissé des cicatrices profondes dans le pays, sans tenir les promesses de ses partisans. La hausse des prix des deux dernières années a appauvri de nombreuses familles, augmentant la dépendance aux banques alimentaires. Les temps d'attente pour des rendez-vous médicaux dans le NHS sont de plusieurs mois, et les prisons risquent de manquer de places. Le Brexit a nui aux gouvernements successifs de Johnson, Truss, et Sunak. En 20 mois à Downing Street, Sunak n'a jamais réussi à redresser sa popularité. Il a convoqué ces élections en juillet dans un dernier coup de poker, mais sa campagne a été désastreuse, marquée par des bévues et un manque de sens politique.
Keir Starmer a capitalisé sur ses origines modestes pour se différencier de son adversaire multimillionnaire. Bien que peu charismatique, il est déterminé et promet de transformer le pays comme il a redressé le Labour, en se recentrant économiquement et en luttant contre l'antisémitisme. Le futur Premier ministre britannique Keir Starmer a promis un « renouveau national » pour le Royaume-Uni dans un discours prononcé au petit matin. « Notre tâche n’est rien de moins que de renouveler les idées qui maintiennent l’unité de notre pays, un renouveau national », a-t-il poursuivi. « Je ne vous promets pas que cela sera facile. »
Neuf ans seulement après être entré en politique et quatre ans après avoir pris la tête du Labour, il sera confronté à une aspiration considérable au changement.
Le résultat attendu ne devrait pas modifier de manière significative les relations entre l'Europe et le Royaume-Uni, bien que le Parti travailliste ait promis une relation de "bon sens" avec l'Europe, impliquant un alignement réglementaire et un pacte de défense potentiel avec l'UE, tout en excluant toute intégration européenne.
Une entrée fracassante de Reform UK au Parlement
Le parti anti-immigration Reform UK a fait une entrée remarquée au Parlement, remportant 13 sièges, y compris celui de Nigel Farage, élu après sept tentatives infructueuses. Reform UK a souvent rivalisé avec les Tories en termes de voix, mais le système électoral britannique rend difficile la conversion des votes en sièges.
Une nouvelle qu’il a qualifiée de « vraiment extraordinaire » pour lui et sa formation politique. « C’est le premier pas de quelque chose qui va tous vous abasourdir », a-t-il ajouté après l’annonce des résultats à Clacton-on-Sea, ville balnéaire où il était candidat.
Avant l’annonce des élections, le parti comptait un député, Lee Anderson d’Ashfield, qui avait quitté le Parti conservateur au pouvoir. Nigel Farage qui, pour sa huitième candidature, sera désormais député de Clacton a annoncé qu’il « s’attaquerait au Parti travailliste ».
Au centre de l’échiquier politique, les Libéraux-démocrates ont réalisé un certain retour en force, en remportant 61 sièges, un résultat proche de celui de 2010 (62 sièges), année au cours de laquelle ils avaient formé un gouvernement de coalition avec les conservateurs, rompu leur promesse électorale de ne pas augmenter les frais d’inscription à l’université, et été réduits à huit sièges.
Le Parti national écossais ne devrait conserver que huit députés, moins qu'aux élections précédentes, en partie à cause de la démission de Nicola Sturgeon.
Le parti nationaliste irlandais Sinn Fein a obtenu sept députés, bien qu’il n’envoie traditionnellement pas de représentants au parlement de Westminster. Ses principaux adversaires idéologiques, le Parti unioniste démocrate (DUP), de droite, a obtenu quatre députés.
Au Pays de Galles, Plaid Cymru, le parti qui milite pour l’autonomie du Pays de Galles, a doublé ses résultats de 2019, passant de deux à quatre députés. Enfin, les Verts ont obtenu trois députés, conservant leur bastion de Brighton et gagnant des sièges à Bristol et dans l'est de l'Angleterre. |
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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FETE NATIONALE AMERICAINE 2024ANNIVERSAIRE DE DAYNEWSWORLD
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MAQUILLAGE
ETRE NATURELLE POUR CET ETE
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La mode de cet été est d'arriver reposée toute fraîche en étant naturelle.
Mais ce n'est pas vraiment faisable car nous sommes fatiguées de l'année la chaleur nous a tuées les cheveux nos jambes sont aussi blanches que nos fesses à la c'est sûr pas de trace de maillot mais plutôt les cernes sont de sortie.
Qu'on se le dise même au réveil même les "top models" ne ressemblent pas aux photos des magazines des spots publicitaires que nous voyons.
Pour arriver naturelle sur la plage il y a un peu de work.
Commençons par la tête et le corps nous allons faire un bon gommage il faut vous exfolier pour enlever la mine grise peau morte pour relancer la circulation nous vous conseillons pour le visage une lotion exfoliante P50 de Biologique Recherche.
Et puis s'hydrater un maximum pour cela l'huile d'argan est géniale.
Nous allons pour finir redonner un peu de forme à notre visage en utilisant chaque jour du sérum à l'acide hyaluronique sur notre front.
Enfin touche finale il faut mettre de l'autobronzant sur le visage et le corps en l'étalant bien.
Nous sommes d'accord : vous avez enlevé l'effet planète des singes et tout est épilé.....
Pour les ongles les couleurs sont aux oubliettes une french manucure sur les pieds et du beige naturel sur les mains si possible le tout en semi permanent cela dure un mois sans retouche.
Pour les cheveux un tour chez le coiffeur mèches ou couleur plus coupe nous ferons nous avons toujours entendu dire que c'est en septembre qu'il faut faire tout cela mais c'est ces vacances d'été que nous allons retrouver notre prince charmant ou notre sexe toy réel non ?
Aux retrouvailles des amoureux !
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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CLAFOUTIS AUX ABRICOTS ET AMANDES DE CYRIL LIGNAC
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Avec les fruits de l'été un dessert facile et savoureux proposé par le pâtissier reconnu Cyril Lignac.
Ingrédients
Abricot(s) 450 g
Œuf(s) 3
Crème liquide entière 20 cl
Sucre en poudre 130 g
Poudre de noisette 100 g
Amaretto 2 c. à soupe
Amandes effilées 1 poignée(s)
Beurre 10 g
Préparation :
Préparation 10 min
Cuisson 30 min
1° Préchauffer le four à 190°C. Découper la feuille de papier sulfurisé de la taille du moule. Beurrer le papier sulfurisé au pinceau et le déposer dans le moule. Dénoyauter et couper les abricots en deux.
2° Dans un saladier, mélanger les œufs, le sucre, la crème liquide, l’amaretto et la poudre de noisettes. Verser l’appareil dans le moule beurré, déposer les abricots harmonieusement et parsemer d’amandes effilées. Cuire 30 minutes. Laisser refroidir avant de démouler. En dessert ou servi lors d'un teabrunch.
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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LES ENJEUX DES LEGISLATIVES EN FRANCE
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En France, des élections législatives anticipées auront lieu les 30 juin et 7 juillet 2024, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale par le président Emmanuel Macron après les élections européennes, où le Rassemblement national (RN) a remporté une victoire significative.
Le nombre et le rôle du député
L'Assemblée nationale est composée de 577 sièges. Les députés ont pour mission de proposer, d'amender et de voter les lois. Lors du premier tour des élections, prévu le 30 juin, les électeurs français choisiront parmi les candidats de leur circonscription. Si un candidat obtient la majorité absolue (plus de 50 % des voix avec au moins 25 % des électeurs inscrits), il est élu automatiquement. Le taux d'abstention joue donc un rôle crucial, contrairement à l'élection présidentielle. Si aucun candidat n'atteint la majorité absolue au premier tour, un second tour aura lieu le 7 juillet 2024. Tout candidat ayant obtenu plus de 12,5 % des voix peut participer au second tour. Celui qui obtient le plus de voix au second tour décroche un siège à l'Assemblée nationale.
Environ 125 000 habitants par circonscription
Le nombre de députés siégeant à l'Assemblée est déterminé par le découpage électoral. La France est divisée en 577 circonscriptions (539 en métropole, 27 en outre-mer, et 11 pour les Français de l'étranger), et un député est élu au suffrage universel direct dans chacune d’elles.
Chaque circonscription représente environ 125 000 habitants, avec une marge de plus ou moins 20 %. Chaque département doit avoir au moins une circonscription, comme c'est le cas pour la Lozère, malgré sa population de seulement 76 633 habitants selon le dernier recensement de l'Insee. Les départements plus peuplés, comme Paris et le Nord, comptent respectivement 18 et 21 circonscriptions.
Les circonscriptions sont redécoupées régulièrement par le ministère de l’Intérieur pour suivre les évolutions démographiques. Le dernier redécoupage date de 2010, lancé en 2008 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy et le gouvernement Fillon. À cette occasion, le nombre d’habitants par circonscription est passé de 108 000 à 125 000 et l’obligation d’élire deux députés par département a été abrogée.
Les redécoupages électoraux, souvent critiqués pour favoriser le camp politique au pouvoir, avaient été contestés en 2010 par l'opposition de gauche. Toutefois, le Conseil constitutionnel avait validé les modifications, affirmant qu'elles respectaient « le principe d’égalité devant le suffrage ».
Le système de gouvernance français
Le système de gouvernance français, unique en son genre, est un régime hybride comprenant un président élu directement par le peuple, lui conférant ainsi une grande légitimité, et un Parlement puissant. La Cinquième République, établie par la Constitution de 1958, est née pour limiter le pouvoir de l'Assemblée nationale après l'instabilité de la Quatrième République. En 1962, un référendum a permis l'élection du président au suffrage universel, renforçant ainsi le caractère présidentiel du système. La Constitution accorde au président des pouvoirs spécifiques, tels que la dissolution du Parlement ou la convocation de référendums.
Au moins 289 sièges pour la majorité absolue à l'Assemblée nationale Dans le cadre des prochaines élections législatives, l'objectif de chaque parti est d'obtenir au moins 289 sièges pour atteindre la majorité absolue à l'Assemblée nationale. Si un parti n'obtient qu'une majorité relative, comme c'est le cas actuellement pour le parti de Macron avec 230 sièges, il doit former des alliances pour gouverner. Le président doit alors nommer un Premier ministre issu de la coalition majoritaire, qui choisira ses ministres, une situation connue sous le nom de "cohabitation". Si aucune majorité ou coalition n'émerge, cela pourrait paralyser le gouvernement, une situation inédite en France.
De nouvelles élections ne pourraient être organisées avant un an, et bien que la démission de Macron soit une hypothèse, il l'a pour l'instant écartée.
En période de cohabitation, le président français doit adopter un rôle plus discret, similaire à celui des chefs d'État dans d'autres systèmes parlementaires, tout en conservant certains pouvoirs, notamment en matière de défense et de politique étrangère. C'est le parti majoritaire à l'Assemblée nationale qui contrôle principalement la politique intérieure. En cas de désaccord avec une loi, le président peut saisir le Conseil constitutionnel ou demander une seconde lecture à l'Assemblée nationale.
Mais si le Conseil constitutionnel se déclare incompétent ou si les députés votent la loi une seconde fois, le chef de l'État doit alors la signer.
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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Kate White pour DayNewsWorld |
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LA CONSCIENCE SELON LES NEUROSCIENCES
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La notion de conscience est l'une des plus ardues et des plus sophistiquées à appréhender. Sa complexité réside non seulement dans la difficulté de sa compréhension, mais également dans l'entrelacement de multiples éléments qui la constituent. Abordons brièvement trois théories contemporaines, chacune défendue par des scientifiques, qui tentent de percer les mystères de la conscience avec Laure Tabouy, Chercheuse en éthique des neurosciences, des neurotechnologies, du numérique et de l’IA. La conscience se définit comme la "connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun possède de son existence et de celle du monde extérieur." Il est crucial de distinguer divers types de conscience. La conscience spontanée ou immédiate est ancrée dans l'expérience, orientée vers le monde extérieur et correspond à la présence de l'individu à lui-même au moment où il pense, sent ou agit. La conscience réfléchie, quant à elle, est la capacité d'introspection permettant d'analyser ses propres pensées ou actions. Enfin, le terme "conscience" peut aussi désigner notre faculté de jugement moral, bien que ce dernier aspect ne soit pas l'objet de notre intérêt ici.
Sommes-nous à l'aube de découvrir la signature de la conscience ? Depuis les années 1950, les avancées des neurosciences, de l'informatique et de l'ingénierie suggèrent la possibilité de décoder l'esprit humain, voire de le "télécharger" sur un support numérique, selon certains chercheurs. Cependant, la conscience reste une énigme pour les scientifiques. Bien que les mécanismes cérébraux se dévoilent de plus en plus précisément, la question persiste : allons-nous découvrir la signature neuronale de la conscience ? Pour répondre à cette quête, la science s'appuie sur diverses théories.
Dans ce débat initialement philosophique, les théories scientifiques de la conscience adoptent une approche matérialiste, postulant que la conscience émerge de la matière constituant notre être, par opposition aux dualistes qui considèrent corps et esprit comme deux réalités distinctes. Les scientifiques basent ainsi leurs recherches sur l'analyse de l'activité cérébrale.
La théorie de l’espace de travail global Cette théorie, développée par le neuroscientifique américain Bernard Baars et étayée par les chercheurs français Stanislas Dehaene, Lionel Naccache et Jean-Pierre Changeux, est fonctionnelle : elle décrit la conscience par ses fonctions. Elle explique que la conscience résulte de l'interaction entre diverses régions et processus cérébraux. Lorsqu'une information sensorielle est perçue, elle est d'abord traitée automatiquement par des régions spécialisées, comme le cortex visuel. Si cette information n'est pas amplifiée par un réseau neuronal plus vaste, elle demeure inconsciente. La conscience émerge donc d'une intégration lente mais flexible d'informations provenant de divers réseaux spécialisés. Une fois conscient d'une information sensorielle, l'individu peut effectuer diverses opérations mentales. Ce processus se manifeste par un "embrasement" de l'activité cérébrale, environ 300 millisecondes après la perception.
La théorie de l'information intégrée
Proposée par Giulio Tononi en 2004, cette théorie fonctionnelle postule que la conscience est définie par la capacité d'un système à intégrer une grande quantité d'informations. Un système conscient génère des informations confrontées les unes aux autres, créant un état mental unique et irréductible. Tononi propose un cadre théorique pour expliquer pourquoi certains systèmes, comme le cerveau, sont conscients et capables d'expériences subjectives. Cette théorie ouvre la possibilité que d'autres systèmes, y compris artificiels, puissent être conscients. Bien que controversée et critiquée pour son manque de détails et sa qualification de "pseudoscience infalsifiable" par certains neuroscientifiques, elle continue d'être développée. Les théories d’ordre supérieur
Défendues par le philosophe David Rosenthal et le psychologue Michael Graziano, ces théories expliquent la distinction entre traitements conscients et inconscients de l'information. Elles postulent que la conscience consiste en des perceptions ou pensées sur des états mentaux de premier ordre. La conscience de ces états émerge lorsqu'une représentation d'ordre supérieur ou méta-représentation apparaît. Cette théorie propose que la perception, un processus automatique, devient consciente lorsque cette représentation d'ordre supérieur devient une pensée consciente. Selon le neuroscientifique Edmund Rolls, ce mécanisme permet la correction d'erreurs et la planification des actions, tandis que le traitement inconscient suffirait pour l'exécution de tâches sans nécessiter la conscience. Quels enjeux dans le contexte actuel ? La conscience humaine, reflet de notre existence singulière, croise émotions, pensées, expériences et biologie. Aujourd'hui, la question de la conscience, à la fois philosophique et scientifique, suscite de vifs débats. La quête de compréhension de la conscience soulève des questions fondamentales sur l'identité et l'intériorité humaine. Par ailleurs, les avancées en neurosciences et en neurotechnologies, telles que les organoïdes cérébraux et les interfaces cerveau-machine comme Neuralink, promettent de nouvelles perspectives. Les organoïdes, des structures neuronales dérivées de cellules souches, pourraient devenir des systèmes sensibles et conscients, posant des questions éthiques cruciales.
Les recherches actuelles sur la conscience, dans un contexte d'effervescence technologique, doivent garantir que ces découvertes servent le bien commun, protégeant notre intégrité psychique, notre intimité, notre sécurité et notre liberté de pensée. Ces explorations théoriques et pratiques dessinent ainsi un paysage complexe et fascinant où science, éthique et philosophie se croisent, et où les réponses aux mystères de la conscience restent à découvrir.
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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HARO SUR LE PROGRAMME DU NOUVEAU FRONT POPULAIRE
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Lors de l'ouverture de la conférence où le Nouveau Front populaire a détaillé le chiffrage de son programme, Ian Brossat, représentant du Parti communiste, a critiqué le bilan économique du gouvernement d'Emmanuel Macron, qualifiant celui-ci de "gabegie". Le sénateur des Hauts-de-Seine a souligné une "détérioration sans précédent des finances publiques", notant que le déficit est passé de 2,3 % du PIB en 2018 à 5,5 % en 2023. Il a déploré que, malgré le statut de septième puissance économique mondiale, la France compte 9 millions de pauvres et une consommation au plus bas.
Pour renforcer sa crédibilité, le Nouveau Front populaire a exposé les nouvelles recettes possibles pour financer ses promesses électorales. Alexandre Ouizille, sénateur socialiste de l’Oise, a précisé les trois "bornes" budgétaires du programme : 25 milliards d'euros en 2024, 100 milliards en 2025, et 150 milliards en 2027, avec une estimation intermédiaire de 125 milliards en 2026. Julia Cagé, professeure d'économie, a critiqué la "politique fiscale injuste" d’Emmanuel Macron, prônant une justice fiscale pour créer la confiance et soutenir une politique d’investissement à long terme.
L’économiste Eloi Laurent a défendu des dépenses sociales potentiellement perçues comme peu crédibles mais économiquement efficaces, rappelant l’importance de mesurer le bien-être humain par des indicateurs variés, tels que l’espérance de vie et la protection de l’environnement, au-delà des simples unités monétaires.
Éric Coquerel, député sortant de La France insoumise, a proposé des mesures pour augmenter le pouvoir d’achat, notamment en partageant les richesses de manière à inverser le flux de revenus du capital non investi vers les revenus du travail. Il a estimé des dépenses à 100 milliards d’euros, à équilibrer avec des recettes fiscales équivalentes, incluant l'embauche d'enseignants pour réduire la taille des classes, un plan pluriannuel pour le recrutement et la revalorisation des professionnels du secteur médico-social, ainsi qu’une garantie d’autonomie pour les jeunes sous le seuil de pauvreté.
Le programme du Nouveau Front populaire prévoit également l'augmentation du SMIC à 1600 euros, l'abrogation des réformes des retraites et de l'assurance chômage, et l’instauration d’un ISF avec une composante climatique. Pour financer ces mesures, la coalition propose une surcotisation sur les hauts salaires et les revenus du capital. Cependant, le coût du retour à la retraite à 60 ans n’a pas été précisément évalué, bien que cela reste un objectif commun de leur contrat de législature.
Le camp présidentiel critique ce programme, le qualifiant de "matraquage fiscal" en raison des dépenses envisagées. Il estime que le retour à la retraite à 60 ans pourrait coûter entre 53 et 100 milliards d’euros, en ajoutant les coûts de l'augmentation du minimum contributif et de l'indexation des retraites sur les salaires.
Eva Sas, députée écologiste, a présenté le programme comme une priorité pour le pouvoir d’achat et la hausse des salaires, avec un soutien financier pour les entreprises en difficulté face à l’augmentation du SMIC. Selon Olivier Redoulès, économiste et directeur de l'institut de conjoncture Rexecode, le programme se distingue par une plus grande intervention de l’État dans l’économie, une taxation accrue des ménages pour une redistribution et une régulation renforcée avec plus d’aides. Que doit-on retenir du chiffrage du programme économique du Nouveau Front populaire ? "Une orientation très claire d’aller vers plus d’intervention de l’Etat dans l’économie" pour Olivier Redoulès, économiste et directeur de l’institut de conjoncture Rexecode. Deux grandes lignes à retenir : "taxer davantage les ménages pour redistribuer plus" et "réguler plus, mais aider plus".
Mais quel manque de précisions dans le financement d'un tel programme irréaliste ! |
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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ATTAQUES TERRORISTES DE LIEUX DE CULTEAU DAGHESTANLE RETOUR DE LA VIOLENCE ISLAMISTEDANS LE CAUCASE RUSSE
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Une semaine qui débute par trois jours de deuil dans le Daghestan. Dans deux villes de cette république située dans le Caucase russe, des hommes armés ont attaqué plusieurs lieux de cultes, dimanche 23 juin 2024. Des églises orthodoxes et au moins une synagogue ont notamment été visées, certaines ont été incendiées.
Dimanche, le jour de la Pentecôte, l’une des plus importantes fêtes du calendrier liturgique orthodoxe, des attaques ont eu lieu sur deux synagogues et une église, au Daguestan, l’une des petites républiques à majorité musulmane du turbulent Caucase du nord russe.
Dimanche, en fin d’après-midi, deux groupes d’hommes armés ont lancé simultanément des cocktails Molotov sur l’église orthodoxe de l’Intercession de la Sainte Vierge, tuant le recteur, le père Nikolaï Kotelnikov, 66 ans, et sur la synagogue Kele-Numaz, dans la ville médiévale de Derbent. Environ une demi-heure plus tard, un autre groupe d’assaillants a ouvert le feu sur des policiers qui gardaient la cathédrale de la Dormition de la Vierge, à Makhatchkala, la capitale de la région. A peu près au même moment, un cocktail Molotov volait sur la synagogue de la ville, dont les portes ont été taguées avec des sourates du Coran. Des échanges de tirs avec les forces de l’ordre ont éclaté aux abords des lieux de culte. Au total, selon les chiffres confirmés ce lundi, 20 personnes ont été tuées, dont au moins 15 policiers, et 46 blessées.
Les autorités évoquent des actes « terroristes » et une enquête criminelle a été ouverte à ce sujet.« C’est un jour de tragédie pour le Daghestan et pour tout le pays », a déclaré Sergueï Melikov, gouverneur du Daghestan, dans une vidéo publiée tôt ce lundi 24 juin sur l’application de messagerie Telegram. Trois jours de deuil ont été décrétés dans la région.
Des attaques dans au moins trois lieux de culte
Les attaques de dimanche ont visé « deux églises orthodoxes, une synagogue et un check-point de la police », selon le Comité antiterroriste russe, cité par l’agence Ria Novosti. Des représentants juifs, dont le Congrès juif russe, ont ajouté qu’une deuxième synagogue avait aussi été incendiée.
Les attaques menées par des hommes armés et habillés en noir ont eu lieu dans la capitale de la république russe du Daghestan, Makhatchkala, et la ville côtière de Derbent. Le Daghestan est une région russe à majorité musulmane voisine de la Tchétchénie, également proche de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. Des opérations antiterroristes y sont régulièrement annoncées par les autorités russes.
Les synagogues de Derbent et de Makhatchkala ont été incendiées, selon le président du conseil public des communautés juives de la Fédération de Russie, Boruch Gorin. Des images, reprises par les médias russes, montraient un bâtiment en flammes, présenté comme une synagogue.
Des individus armés ont également ouvert le feu contre un véhicule transportant des policiers, blessant l’un d’eux, à Sergokala, village situé entre Makhatchkala et Derbent, a encore précisé le ministère de l’Intérieur local aux agences russes.
Les motivations de ces attaques ne sont pas encore identifiées
Le Comité d’enquête russe a indiqué avoir ouvert une investigation criminelle sur des « actes terroristes ».
La Russie a annoncé, ce lundi 24 juin, la fin des affrontements armés au Daguestan, dans le Caucase, où des attaques la veille contre des églises orthodoxes et au moins une synagogue ont fait vingt morts et 26 blessés.
L'opération "antiterroriste" menée dans cette région instable à majorité musulmane et voisine de la Tchétchénie s'est terminée lundi matin et cinq assaillants ont été "liquidés", a annoncé le Comité antiterroriste russe, qui assure que "leur identité a été établie".
Il n'était toutefois pas clair si d'autres assaillants avaient pu s'échapper et aucun élément sur leurs motivations n'a filtré. Aucun élément ne permet de connaître les motivations ou les identités des auteurs de ces attaques, qui semblent coordonnées.
Cette série d’attaques intervient trois mois après l’attentat revendiqué par l’État islamique (EI) du Crocus City Hall, une salle de concert de la banlieue de Moscou, qui avait fait plus de 140 morts et ravivé la menace du terrorisme islamiste dans le pays.
"Crime ignoble"
Le dirigeant du Daghestan, Sergueï Melikov, a affirmé dimanche soir que « des inconnus avaient essayé de déstabiliser la société ». « Nous savons qui est derrière ces attaques terroristes et quel objectif ils poursuivent », a-t-il ajouté par la suite, sans préciser qui était dans le viseur mais en faisant allusion à la guerre en Ukraine. « Nous devons comprendre que la guerre arrive dans nos maisons aussi. Nous le sentions, mais aujourd’hui nous l’affrontons », a-t-il dit.
Le grand rabbin de Russie, Berl Lazar, a dénoncé un "crime ignoble", guidé par la volonté de "tuer le plus grand nombre possible d'innocents".
Le patriarche Kirill, chef de l’Église orthodoxe russe et fervent soutien du Kremlin, a assuré que l’" ennemi " cherchait à détruire " la paix inter-religieuse" en Russie. Son but est de " planter les graines de la haine ", a-t-il dénoncé, sans nommer de responsables.
Le président Vladimir Poutine ne s'est toujours pas exprimé sur ces attaques qui n'ont pas été revendiquées dans l'immédiat et qui ont eu lieu à Makhatchkala, capitale du Daguestan, et dans la ville côtière de Derbent.
Le Kremlin a cependant balayé lundi toute idée d'un possible retour d'une insurrection islamiste dans le Caucase, comme dans les années 2000, dans le sillage de la deuxième guerre de Tchétchénie.
"La Russie a changé, la société s'est consolidée et de telles manifestations terroristes ne sont pas soutenues par la société", a assuré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
Les attentats sanglants ayant frappé depuis trois mois la Russie sont pourtant une conséquence de l’obsession de Moscou pour l’Ukraine, estiment plusieurs experts qui jugent que les autorités russes en sont venues à sous-estimer la menace islamiste.
Un danger sous-estimé ?
Une semaine plus tôt, des membres de l’organisation djihadiste État islamique (EI) avait en effet été tués après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires dans une prison de Rostov-sur-le-Don, dans le sud-ouest de la Russie. Surtout, fin mars, l’EI a revendiqué le massacre commis au Crocus City Hall, une salle de concert de la banlieue de Moscou, qui a fait plus de 140 morts.
Ces attaques rappellent les heures sombres de la fin des années 1990 et du début des années 2000, lorsque les combats armés dans le Caucase et les attentats à Moscou se multipliaient, après la radicalisation islamiste du mouvement indépendantiste de Tchétchénie.
Cette insurrection islamiste a été matée par les forces russes après de longues années de combat, et la Russie n'avait plus l'habitude de ce type d'attentats.
Mais cette focalisation sur le danger islamiste a peu à peu laissé place à l’obsession de Vladimir Poutine, héraut de la puissance russe, pour l’Ukraine, culminant avec l’invasion de février 2022. Désormais, l’armée, la police et les services de sécurité se dédient au combat contre les « saboteurs », « terroristes » et « traîtres » à la solde de Kiev.
Une " situation explosive " dans tout le Caucase russe.
La Russie a été visée à de multiples reprises par des attentats et attaques jihadistes.
En octobre 2023, des émeutes hostiles à Israël avaient déjà éclaté dans l'aéroport de Makhatchkala.
Le week-end dernier, plusieurs membres de l'EI ont été tués après avoir pris en otage deux agents pénitentiaires dans une prison. L'organisation jihadiste a aussi menacé Moscou du fait de son soutien au régime syrien de Bachar al-Assad.
La Russie a mis en place un régime d’opérations antiterroristes dans tout le Daghestan et des "mesures sont désormais prises pour neutraliser les militants" qui ont tiré sur une église, une synagogue et un commissariat, a rapporté l’agence de presse officielle Tass.
"Afin d’assurer la sécurité des citoyens, de réprimer les crimes terroristes et d’arrêter les personnes impliquées dans une attaque armée, le chef du département russe du FSB pour la République du Daghestan a décidé de mener une opération antiterroriste et d’introduire le régime juridique antiterroriste", expliquaient les autorités dans un communiqué.
La région russe du Daghestan, dans le Caucase du Nord, était au cœur de l’enquête des autorités russes accusée d’avoir servi de base arrière aux terroristes qui avaient fait plus de 140 morts au Crocus City Hall de Moscou en mars dernier. La population du Daghestan est à majorité musulmane.
La région possède des frontières internes avec la Kalmoukie (au nord), la Tchétchénie (à l’ouest) et le kraï de Stavropol (au nord-ouest) ainsi que des frontières internationales avec la Géorgie (au sud-ouest) et l’Azerbaïdjan (au sud).
Les attaques au Daguestan témoignent d’une " situation explosive " dans tout le Caucase russe. Mais Moscou " pense que la source de terrorisme est l’Ukraine et pas les terroristes ayant grandi au Daguestan. […] Le danger est de sous-estimer l’hypothèse d’une menace islamiste ", souligne M. Chvedov.
L’attaque n’a pas été revendiquée pour l’heure, mais rappelle le mode opératoire de groupes islamistes qui avaient déjà mené une insurrection meurtrière dans le Caucase russe dans les années 2000.
Ces attaques rappellent les heures sombres de la fin des années 1990 et du début des années 2000, lorsque les combats armés dans le Caucase et les attentats à Moscou se multipliaient, après la radicalisation islamiste du mouvement indépendantiste de Tchétchénie.
Multiples confrontations avec les islamistes
La Russie paye également ses multiples confrontations avec les islamistes, selon les experts
Que l’EI ait frappé la Russie ne saurait surprendre : le pays constitue « une cible évidente pour des raisons historiques et contemporaines », souligne Jérôme Drevon, expert du djihad pour l’organisation de résolution des conflits Crisis Group. Le groupe État islamique veut faire payer à la Russie son rôle en Afghanistan, Syrie et Afrique, ainsi que ses liens avec l’Iran, alors que les services russes sont obnubilés par l’Ukraine.
" L’invasion de l’Afghanistan par l’Union soviétique en 1979 et la décennie d’occupation qui s’est ensuivie suscite toujours la fureur chez beaucoup de djihadistes ".
Moscou s’est ensuite engagé aux côtés du régime de Bachar al-Assad dans la guerre civile syrienne face aux groupes djihadistes. Et en Afrique, les mercenaires russes collaborent avec les militaires au pouvoir au Mali contre Al-Qaïda et l’EI.
Depuis plusieurs années enfin, Moscou se rapproche de Téhéran, dont l’islam chiite est une abomination pour l’EI sunnite. " L’EI perçoit la Russie comme l’avant-garde du monde chiite ", résume Colin Clarke, directeur de recherche au Soufan Center, à New York. " Dans la liste de ceux qu’ils détestent le plus, les chiites sont au-dessus des Américains, d’Israël et des régimes dits apostats ". Le groupe a revendiqué en janvier l’attentat de Kerman, en Iran, qui a fait 89 morts.
S’ajoute à cela un rapport profondément antagoniste avec les minorités musulmanes de Russie. Deux guerres en Tchétchénie en 1994 et en 2000 et l’intervention russe contre une insurrection islamiste au Daguestan, dans le nord Caucase, ont laissé des traces.
Mais les services russes sont obnubilés par l’Ukraine...
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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LE DERNIER SECRET DU GENOME HUMAIN EUROPEEN REVELE PAR UNE TOMBE
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Une découverte fabuleuse des scientifiques
Eva-Maria Geigl, directrice de recherche CNRS, Université Paris Cité,
Oğuzhan Parasayan, chercheur post-doctoral, Institut Pasteur et Thierry
Grange, directeur de Recherche CNRS, responsable d'équipe de recherche,
Institut Jacques Monod à découvrir de toute urgence !
L'analyse minutieuse des génomes des individus enterrés dans une sépulture collective datant de 4 500 ans à Bréviandes les Pointes, près de Troyes, a révélé une histoire étonnante qui dépasse largement les frontières de la France. Cette découverte éclaire la dernière étape de la formation du génome européen, encore présent chez les Européens actuels. Les résultats ont été récemment publiés dans la revue scientifique *Science Advances*
Le génome, qui contient l'ensemble de l'information génétique d'un individu via son ADN, reflète en partie l'histoire de ses ancêtres. Le génome des Européens actuels s'est construit sur une période de 40 000 ans, à travers diverses migrations et les métissages de populations qui en ont découlé. Il intègre l'héritage complexe des petites populations de chasseurs-cueilleurs ayant occupé l'Europe jusqu'à l'arrivée, il y a environ 8 000 ans, des populations venues d'Anatolie et de la région égéenne, qui étaient à l'origine de l'agriculture et de la domestication des animaux dans le Croissant Fertile. Ces agriculteurs néolithiques se sont mélangés avec les chasseurs-cueilleurs locaux, contribuant significativement au génome des Européens actuels.
Enfin, à la fin du Néolithique, entre 5 000 et 4 000 ans avant notre ère, des populations nomades des steppes pontiques, situées au nord de la mer Noire et s'étendant du Danube à l'Oural, ont migré vers l'Europe. Elles ont apporté la troisième composante principale du génome qui a perduré chez les Européens au cours des millénaires suivants.
Bien que le séquençage de l'ADN soit devenu une procédure de routine aujourd'hui, il reste complexe lorsqu'il s'agit de génomes anciens. Les seuls vestiges de ces individus sont des squelettes souvent fragmentés. Certaines parties de ces squelettes peuvent encore contenir des traces d'ADN, mais celui-ci est fragmenté et peu abondant, ce qui représente un défi méthodologique pour son analyse.
L'équipe à l'Institut Jacques Monod a relevé ce défi en optimisant les méthodes pour obtenir des résultats fiables. Cela permet d'analyser les génomes anciens en utilisant les techniques bio-informatiques et statistiques les plus avancées.
Les analyses des génomes de sept individus de la tombe de Bréviandes, combinées aux études morphologiques des ossements par les anthropologues de l'Inrap à Châlons-en-Champagne, ont révélé la présence d'une femme âgée de plus de 60 ans, de son fils d'environ 20 à 39 ans, de son petit-fils de 4 à 8 ans, de sa belle-fille de 20 à 39 ans, ainsi que d'une autre jeune femme de 20 à 39 ans avec son nouveau-né et une enfant de 6 à 10 ans.
La femme, son nouveau-né et l'enfant de 6 à 10 ans n'étaient pas apparentées à l'autre famille, et l'enfant n'était apparentée à personne d'autre dans la tombe. Les pères de l'homme adulte, du nouveau-né et de l'enfant isolée n'étaient pas enterrés dans cette tombe. Il ne s'agissait donc pas d'une sépulture purement familiale. Toutefois, toutes les femmes avaient une composante génétique caractéristique des populations du sud de la France et du sud-ouest de l'Europe, suggérant une origine commune qui pourrait expliquer leur enterrement ensemble avec leurs enfants.
Le génome de l'homme adulte était constitué pour moitié de génome néolithique français hérité de sa mère, et pour moitié de génome des nomades des steppes au nord de la mer Noire, hérité de son père. Ces nomades ont migré vers l'Europe centrale il y a environ 5 000 ans et se sont métissés avec les populations néolithiques locales avant de continuer leur migration vers l'est, le nord et le nord-ouest de l'Europe. Il a ainsi été possible d'observer, en quelque sorte, l'introduction en "temps réel" de cette ascendance des steppes dans la population néolithique française.
Cette situation exceptionnelle, inédite jusqu'alors, a conduit à reconstruire la partie du génome de l'homme adulte qu'il avait héritée de son père, absent de la tombe et donc pas directement analysable. La signature génomique de ce père situe son origine dans le nord-ouest de l'Europe. Un résultat similaire a été obtenu pour un autre homme porteur de l'ascendance des steppes, enterré dans la vallée de l'Aisne à la même époque. Ces deux hommes auraient pu appartenir à la même population.
En revanche, la signature génomique de la mère de l'homme adulte est apparentée aux populations néolithiques du sud de la France. La tombe de Bréviandes témoigne donc de la rencontre, dans le bassin parisien, entre des individus migrant du nord vers le sud et inversement à la fin du Néolithique.
L'analyse étendue à des génomes anciens déjà publiés d'autres régions européennes a permis de modéliser ces migrations des peuples des steppes. Les résultats suggèrent qu'il y a eu deux vagues majeures de métissages au cours du 3e millénaire avant notre ère. La première vague de métissage entre nomades des steppes et agriculteurs néolithiques pratiquant la culture des amphores globulaires aurait eu lieu en Europe de l'Est et centrale il y a environ 4 900 ans.
Leurs descendants métissés ont développé une nouvelle culture archéologique, appelée "culture de la céramique cordée", caractérisée par des vases en argile décorés de motifs de corde. Cette culture s'est diffusée vers l'est et le nord de l'Europe avec les populations métissées néolithiques-steppes. Lors de leurs migrations, ces populations se reproduisaient principalement entre elles plutôt qu'avec les populations d'agriculteurs autochtones.
Une seconde vague de métissage avec les populations autochtones aurait eu lieu 300 à 400 ans plus tard en Europe de l'Ouest, il y a environ 4 550 ans. Dans les deux cas, les croisements impliquaient surtout des hommes migrants et des femmes autochtones. C'est le début de cette deuxième vague qui a été mise en évidence dans la tombe de Bréviandes les Pointes. Les métissages de cette époque, observés notamment dans le nord de la France, ont joué un rôle crucial dans la transformation du génome européen, comme le montre l'analyse d'une sépulture d'un homme adulte à Saint-Martin-la-Garenne, dans les Yvelines. Cet homme, enterré selon les rites funéraires de la culture campaniforme avec des vases caractéristiques en forme de cloche, portait l'ascendance des steppes. Sa mère avait encore plus d'ascendance des steppes, indiquant des réseaux matrimoniaux avec d'autres régions dont les membres avaient davantage d'ascendance des steppes. À la fin de la période campaniforme vers -2000, la plupart des hommes portaient le chromosome Y des peuples de la steppe, encore majoritaire chez les hommes français aujourd'hui.
En conclusion, les deux phases intensives de brassage génétique entre populations des steppes et autochtones ont chacune été associées à l'émergence de nouvelles cultures, celle de la céramique cordée et celle du campaniforme. Ces rencontres ont conduit à la formation du génome caractéristique des Européens actuels. |
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Steve McQuillan pour DayNewsWorld |
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RETOUR DU BOEING STARLINER LA NASA FRAPPE FORT A PARTIR DU 26 JUIN 2024 !
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Le 5 juin dernier, un événement marquant s’est déroulé dans le domaine de l'exploration spatiale : le vaisseau Starliner de Boeing a décollé de Floride avec à son bord deux astronautes, Butch Wilmore, 61 ans, et Suni Williams, 58 ans. Ce lancement, qui a connu plusieurs années de retard et de nombreux reports de dernière minute, représente une étape cruciale pour le programme spatial de Boeing et pour la NASA.
Une Mission de Démonstration Cruciale
Le Starliner s’est amarré à la Station spatiale internationale (ISS) le 6 juin.2024 Initialement, le séjour des deux astronautes devait durer huit jours, mais il a été prolongé en raison de problèmes techniques. Ces complications incluent des soucis de propulseurs et des fuites d'hélium, des problèmes qui ont nécessité des analyses approfondies pour garantir la sécurité de l'équipage et du vaisseau.
Les Problèmes Techniques Rencontrés
Les défaillances des propulseurs et les fuites d’hélium ont suscité des inquiétudes majeures. La NASA et Boeing ont dû procéder à des vérifications supplémentaires pour s'assurer que le vaisseau était en état de rentrer sur Terre sans encombre. Steve Stich, un responsable de la NASA, a expliqué que le délai supplémentaire était nécessaire pour que les équipes puissent « vérifier les données, faire des analyses et s'assurer que nous sommes vraiment prêts à rentrer ».
D'après Mark Nappi de Boeing, les propulseurs du Starliner ont finalement atteint « un bon niveau de performance » et les fuites d’hélium « se sont stabilisées et sont moins importantes ». Ces améliorations ont permis de fixer la date de retour pour le 26 juin 2024.
Le Retour du Starliner
Le retour du Starliner est prévu pour le 26 juin à 02h10 GMT, avec un atterrissage prévu au Nouveau-Mexique, dans le sud-ouest des États-Unis, à 08h51 GMT. Cette phase de rentrée dans l’atmosphère est critique et représente un défi technologique majeur. Le bouclier thermique du Starliner devra résister à des températures extrêmes, pouvant atteindre environ 1 650°C, dues à la friction avec l’atmosphère terrestre.
L'Enjeu pour Boeing
Cette mission est d’une importance capitale pour Boeing. Le géant de l’aéronautique, qui fait face à des problèmes de qualité de production dans sa branche aviation commerciale, doit prouver sa capacité à mener des missions spatiales habitées. Un succès renforcerait la position de Boeing dans le secteur spatial et permettrait à la NASA d'avoir une alternative fiable à SpaceX pour le transport de ses astronautes vers l’ISS.
En 2014, la NASA a signé des contrats avec Boeing et SpaceX pour développer des véhicules capables de transporter des astronautes vers l'ISS. SpaceX, avec sa capsule Crew Dragon, a déjà accompli cette tâche avec succès et assure des missions régulières depuis 2019. Boeing, en revanche, a connu des retards significatifs et des échecs techniques qui ont repoussé la mise en service opérationnelle de son vaisseau Starliner.
Un Futur Partenariat avec la NASA
Une fois que le Starliner sera pleinement opérationnel, la NASA envisage d’alterner les vols entre SpaceX et Boeing. Cependant, étant donné l’avance prise par SpaceX, il est probable que cette dernière continuera à effectuer la majorité des missions de transport vers l’ISS dans un futur proche. Le succès du Starliner reste néanmoins crucial pour diversifier les options de transport spatial et pour renforcer la concurrence, ce qui est bénéfique pour l’innovation et la sécurité dans le secteur.
Les Défis de la Rentée Atmosphérique
La phase de rentrée atmosphérique est sans doute l'étape la plus risquée de cette mission. À une vitesse élevée, la capsule du Starliner devra pénétrer l'atmosphère terrestre en subissant une friction intense qui génère des températures extrêmes. Le bouclier thermique est conçu pour protéger la capsule et ses occupants de cette chaleur infernale, mais toute défaillance à ce stade pourrait être catastrophique.
La réussite de cette phase dépend de nombreux facteurs, notamment la précision des trajectoires, le fonctionnement parfait des systèmes de navigation et de contrôle, ainsi que l’intégrité structurelle du bouclier thermique. Les équipes de la NASA et de Boeing ont travaillé sans relâche pour simuler et préparer cette phase critique de la mission, espérant ainsi éviter les erreurs du passé.
Les Conséquences pour l'Industrie Spatiale
Le succès du retour du Starliner aura des répercussions significatives pour l’industrie spatiale. Boeing, en prouvant la fiabilité de son vaisseau, pourra prétendre à un rôle de premier plan dans les futures missions habitées de la NASA et d’autres agences spatiales internationales. De plus, le Starliner pourrait être utilisé pour des missions commerciales, offrant ainsi une alternative à SpaceX pour les entreprises privées souhaitant envoyer des équipages ou des charges utiles en orbite.
La concurrence entre Boeing et SpaceX est également bénéfique pour l'industrie en général, car elle incite à l'innovation et à l'amélioration constante des technologies spatiales. Chaque entreprise tente de surpasser l'autre en termes de fiabilité, de coût et d'efficacité, ce qui profite en fin de compte aux agences spatiales et aux consommateurs de services spatiaux.
Perspectives d'Avenir pour Boeing et la NASA
Le futur de Boeing dans le domaine spatial dépend en grande partie du succès de cette mission. Si le retour du Starliner se déroule comme prévu, cela marquera une étape majeure pour Boeing et la NASA. Cela signifiera que Boeing a surmonté les défis techniques et est prêt à participer pleinement aux missions spatiales habitées.
Pour la NASA, avoir deux fournisseurs fiables pour le transport des astronautes vers l’ISS est crucial. Cela réduit les risques associés à la dépendance envers un seul fournisseur et assure une continuité des missions en cas de problème avec l'un des vaisseaux. De plus, la diversité des options de transport permet à la NASA de mieux planifier et de gérer les missions en fonction des disponibilités et des besoins spécifiques.
Le retour du vaisseau Starliner de Boeing, prévu pour le 26 juin 2024, est un événement clé pour l’industrie spatiale. Après des années de retard et de défis techniques, cette mission représente une opportunité pour Boeing de démontrer la fiabilité et la sécurité de son vaisseau.
Le succès de cette mission serait bénéfique non seulement pour Boeing, mais aussi pour la NASA et l’ensemble de l’industrie spatiale, en renforçant la concurrence et en offrant plus de flexibilité pour les missions futures.
L'avance et la Fiabilité des Engins SpaceX
Depuis 2019, SpaceX a joué un rôle crucial en tant que principal fournisseur de services de transport spatial pour la NASA. Avec sa capsule Crew Dragon, SpaceX a non seulement répondu aux attentes mais a également dépassé les prévisions en matière de fiabilité et de performance. Voici quelques points clés qui illustrent l'avance de SpaceX et comment cela pourrait influencer le paysage spatial malgré la montée en puissance du Boeing Starliner :
La Success Story de SpaceX
SpaceX, fondée par Elon Musk, a rapidement acquis une réputation de pionnier dans le domaine des vols spatiaux commerciaux. Après des années de développement intensif, la capsule Crew Dragon a été certifiée par la NASA pour transporter des astronautes vers et depuis la Station spatiale internationale (ISS). Depuis le début de ses opérations en 2020, Crew Dragon a accumulé un historique impressionnant de missions réussies, établissant ainsi un niveau élevé de fiabilité.
Opérations Régulières Vers l'ISS
SpaceX assure actuellement des missions régulières de transport d'équipages vers l'ISS, avec des rotations planifiées plusieurs fois par an. Cette cadence soutenue permet à SpaceX de consolider son expertise opérationnelle et de maintenir une constance dans la prestation de services spatiaux. Cette régularité est essentielle pour la NASA, qui peut ainsi planifier ses missions avec une prévisibilité accrue et une confiance en la capacité de SpaceX à respecter les délais et les exigences de sécurité.
L'Innovation Continue chez SpaceX
En plus de sa fiabilité opérationnelle, SpaceX continue d'innover avec des technologies avancées telles que le système de réutilisation des fusées Falcon 9, qui permet de réduire considérablement les coûts de lancement. Cette approche a permis à SpaceX de devenir non seulement compétitif sur le marché commercial mais aussi de repousser les limites de ce qui est technologiquement possible dans l'industrie spatiale.
Impact sur le Paysage Spatial
Malgré les avancées du Boeing Starliner et son potentiel de devenir un acteur majeur dans le domaine des vols habités, SpaceX reste indéniablement en tête en termes de volume de missions et de fiabilité éprouvée. Cette réalité pourrait conduire la NASA à continuer de privilégier SpaceX pour la majorité de ses missions de transport d'astronautes vers l'ISS, tout en intégrant le Starliner dans un rôle complémentaire pour assurer la redondance et la flexibilité opérationnelle.
L'avance significative de SpaceX dans le domaine des vols spatiaux habités, avec sa capsule Crew Dragon, est un témoignage de son engagement envers l'innovation et la sécurité. Alors que le Boeing Starliner fait ses premiers pas vers l'opérationnalité, il reste à voir comment il se positionnera dans le paysage concurrentiel face à SpaceX. En attendant, la NASA bénéficie d'une diversité de solutions de transport spatial qui renforcent sa capacité à maintenir une présence humaine continue sur l'ISS et au-delà.
En attendant le dénouement de cette mission, tous les yeux sont tournés vers le ciel, espérant un retour en toute sécurité pour les astronautes à bord du Starliner. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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PLUS DE 1000 MORTS LORS DU PELERINAGE A LA MECQUE DU A LA CHALEUR
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Plus de 1 000 pèlerins sont morts lors du grand pèlerinage musulman qui s’est déroulé en Arabie Saoudite sous une chaleur intense, dont plus de la moitié étaient des pèlerins clandestins. Le hajj est l’un des cinq piliers de l’islam et tout musulman qui en a les moyens doit le faire au moins une fois dans sa vie à une période déterminée par le calendrier musulman, basé sur les cycles lunaires.
"52 degrés à l’ombre"
Le rassemblement, qui s'est terminé mercredi, a de nouveau eu lieu en plein été, dans l'une des régions les plus chaudes du globe. Sous un soleil écrasant, les températures ont parfois atteint "52 degrés à l'ombre à 15 heures dans la zone centrale" de la grande mosquée de La Mecque, d'après les services météorologiques saoudiens, rapportés par la chaîne de télévision Al-Arabiya. Selon Courrier International, rien que le dimanche, 27 000 cas d'épuisement dus à la chaleur ont été enregistrés. Cette année, environ 1,8 million de fidèles ont participé à ce grand rassemblement musulman, dont 1,6 million étaient venus de l'étranger, selon les autorités saoudiennes.
"Sans nourriture, sans eau ni air conditionné" Cependant, des dizaines de milliers de pèlerins essaient de participer sans autorisation officielle, ce qui les prive d'accès aux installations climatisées. Selon un diplomate, cela pourrait expliquer le très grand nombre de victimes égyptiennes, beaucoup d'entre elles étant dans ce cas. Ces personnes sont restées sans nourriture, sans eau ni air conditionné pendant longtemps.
Au moins 60 Jordaniens et 68 ressortissants indiens sont également décédés. Certains décès sont dus à des causes naturelles, car de nombreux pèlerins étaient âgés. D'autres décès sont liés aux conditions météorologiques. La Tunisie, l'Indonésie, l'Iran, le Sénégal et le Kurdistan irakien ont aussi signalé des décès.
Les effets de la chaleur sur le corps Quand le corps n'arrive plus à se refroidir naturellement, la chaleur extrême peut provoquer déshydratation, coup de chaleur, voire décès. À la moindre augmentation de température, le corps tente de maintenir sa température centrale à environ 36,8 degrés Celsius, comme un thermostat. Il active des mécanismes de thermorégulation pour compenser cette hausse : augmentation du flux sanguin vers la peau par dilatation des vaisseaux cutanés et transpiration.
La vasodilatation des vaisseaux permet d'évacuer la chaleur vers la surface du corps, et la sueur refroidit la peau. Il peut arriver que ces mécanismes soient dépassés, entraînant des symptômes comme fatigue, maux de tête, fièvre ou troubles du sommeil, signes avant-coureurs de problèmes graves comme la déshydratation, qui est une diminution excessive de l'eau dans les tissus, ou une insolation due à une exposition prolongée au soleil.
Le coup de chaleur est le risque le plus grave, pouvant entraîner la mort. Il correspond à une surchauffe de l'organisme avec une température dépassant 40°C. Pendant le hajj, le grand pèlerinage musulman, les pèlerins passent des heures sous le soleil, ce qui peut rapidement épuiser leur corps et tarir leurs réserves d'eau pour transpirer. Les organes vitaux (reins, cœur, cerveau) risquent alors de "chauffer" et "cesser de fonctionner", entraînant la mort.
L'Organisation météorologique mondiale (OMM) estime que la chaleur tue environ un demi-million de personnes chaque année, mais précise que le bilan réel pourrait être 30 fois plus élevé.
En 2015, une tragique bousculade...
L’organisation de ce rassemblement est compliquée par le réchauffement climatique et a parfois été débordée, aussi, par de tragiques mouvements de foules. L’un d’eux avait causé la mort de 2 300 personnes en 2015. Depuis, les autorités ont procédé à d’importants aménagements, avec notamment un agrandissement de la mosquée Al-Haram, qui devrait être achevé l’an prochain .
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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FRANCE "SALE JUIVE" LE VIOL BARBARE ET ANTISEMITE D'UNE JEUNE FILLE DE 12 ANS
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"Qui aurait pu croire que les méthodes utilisées par le Hamas le 7 octobre finiraient par être pratiquées en France – et par des jeunes de 12 et de 13 ans?", s'interroge dans une tribune Céline Pina.
"Cette petite fille de 12 ans pourrait être ma fille, ou la votre ou votre petite fille. Sa vie a été broyée par des mineurs biberonnés à la haine antisémite. Le système judiciaire va se mettre en marche et trouver des excuses à l'inexcusable. Mais qui va réparer la vie brisée de cette jeune fille. Ces hypocrites qui viennent pleurer des larmes de crocodile, je m'en fou ! Je ne les écoute pas. Ce soir, je suis une maman, je suis une citoyenne française qui dit à cette petite fille : "Pardonne-nous de ne pas avoir su te protéger de la folie des hommes"
Après le drame, l’émotion. Plusieurs jours après le viol en réunion dont a été victime une enfant juive de 12 ans à Courbevoie (Hauts-de-Seine), l’enquête progresse. Trois jeunes – tous mineurs – ont été interpellés par les forces de l’ordre. Deux d’entre eux font l’objet d’une mise en examen pour viol en réunion, menaces de mort, injures et violences antisémites. Ces derniers, âgés de 13 ans, ont été placés sous mandat de dépôt par un juge des libertés et de la détention. Le troisième, âgé de seulement 12 ans, va quant à lui faire l’objet d’une mesure éducative judiciaire provisoire.
Les faits s’étaient déroulés samedi 15 juin dernier. La fillette se trouvait alors avec un ami, dans un parc qui se trouvait non loin de son domicile. En fin de journée, les deux mineurs les plus âgés auraient amené la fillette dans un bâtiment désaffecté. C’est ici que le troisième suspect, âgé de 12 ans, aurait rejoint les deux autres agresseurs.
Les faits glaçants
A peine entrée, elle est assaillie de questions sur sa religion et sur le fait qu’elle cache qu’elle est juive. Elle assure avoir été traitée de « sale juive » à plusieurs reprises.
Dans sa plainte, elle indique avoir essuyé des coups de pied, des gifles, des tirages de cheveux. L’un des trois adolescents la menace de la brûler.
Elle affirme avoir ensuite été violée à plusieurs reprises par deux des trois adolescents. Les faits ont été dénoncés par la jeune fille samedi soir. Selon une source policière, la mineure a expliqué avoir été abordée par trois adolescents et entraînée dans un hangar alors qu’elle se trouvait dans un parc proche de son domicile avec un ami. Les suspects l’ont frappée et "lui ont imposé des pénétrations anales et vaginales, une fellation, tout en lui proférant des menaces de mort et des propos antisémites", a précisé cette même source. Son ami est parvenu à identifier deux des agresseurs.Ces derniers lui auraient également demandé de leur donner 200 euros sous peine de quoi ils s’en reprendront à elle et sa famille.
Selon les premières déclarations de la victime, l’un des agresseurs a filmé la scène, qui s’est déroulée dans un local désaffecté. Un autre adolescent l’a menacée de mort et de la brûler si elle rapportait les faits à la police.
Selon le procès-verbal d’intervention de la police que Le Parisien a pu consulter, un des agresseurs a ajouté que le dimanche à 16 heures, il "reviendrait au même endroit" et que la victime devait lui remettre la somme de 200 euros "sinon il allait lui arriver malheur ainsi qu’à sa famille qu’il sait où elle habite".
L’un des agresseurs était connu de la victime : il s’agit d’un ancien petit ami avec qui la fillette avait eu une relation qui s’était terminée quelques jours seulement avant l’agression. Auprès des enquêteurs, l’intéressé affirmera être entré dans une colère noire sur le fait que la jeune fille ne lui ait pas dit qu’elle était de confession juive. Les suspects ont été identifiés par l’ami de la victime : deux des trois suspects jouaient dans le même club de football que lui. Les forces de l’ordre ont par ailleurs des images à caractère antisémite sur le téléphone du suspect (notamment un cliché sur lequel on voit un drapeau israélien brûlé). Le deuxième suspect a quant à lui expliqué que la victime aurait tenu des propos négatifs à propos de la Palestine. Mais on n'en sait pas plus sur leur origine...
Réactions "Sordide", "abject": en pleine campagne électorale, cette affaire suscite de vives condamnations du coté des politiques..
L’association SOS Racisme a apporté "tout son soutien à la victime et à sa famille" dans cette "affaire sordide", rappelant l’augmentation "inquiétante" des actes antisémites depuis le 7 octobre. Mercredi matin, le collectif Nous Vivrons, né au lendemain de l’attaque sanglante du Hamas, a appelé à manifester ce même jour à 18H30 à Paris. "Ce viol antisémite s’inscrit dans le prolongement d’un climat hostile aux Juifs, notamment alimenté par des déclarations politiques irresponsables, visant à souffler sur les braises et à attiser la haine des Juifs depuis plusieurs mois", a accusé le collectif.
Flambée des actes antisémites
Dans la communauté juive, les faits dénoncés par la jeune fille ont provoqué une vive émotion. Le président du Consistoire central, Elie Korchia, a exprimé sur X son "soutien à cette jeune victime, de confession juive, qui a subi un viol et des agressions insupportables", déplorant "un crime sexuel sordide et ignoble qui nous émeut profondément". "Nul ne saurait être dédouané face à ce déferlement antisémite sans précédent", a commenté sur X le grand rabbin de France Haïm Korsia, se disant "horrifié". Sur le même réseau social, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a dit son "immense émotion face au viol tragique de cette jeune fille", prévenant qu’il suivra "avec vigilance tous les développements de cette affaire extrêmement inquiétante".
"Le viol est un outil de destruction au service de la haine et lorsque des enfants violent des enfants, c’est aussi la société toute entière qui doit se poser la question de sa responsabilité face à la violence, l’antisémitisme et la misogynie à l’oeuvre dans notre pays", a réagi la Fondation des femmes. "C’est un acte abject, on ne peut pas penser que ça existe encore", a déclaré à l’AFP Jacques Kossowski, maire LR de Courbevoie. "Ce que j’espère c’est que la justice puisse condamner fermement ces agresseurs, quel que soit leur âge", a poursuivi l’édile.
Les actes antisémites ont flambé en France au premier trimestre 2024, selon des chiffres du gouvernement, qui a fait état de "366 faits antisémites" recensés entre janvier et mars, en hausse de 300 % par rapport aux trois premiers mois de l’année 2023. En janvier, le Crif avait rapporté une forte augmentation des actes antisémites en France, qui ont été multipliés par quatre en un an, passant de 436 en 2022 à 1.676 en 2023, avec une "explosion" après le 7 octobre.
Le directeur d’Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, revenant sur le viol d’une jeune fille de 12 ans à Courbevoie a précisé : " Il y a une surreprésentation des jeunes gens d’origine maghrébine dans les attaques antisémites en Europe ". Une étude menée par l'Institut pour l'Étude de l'Antisémitisme Global et des Politiques (ISGAP) en 2015 indique qu'environ 30% des auteurs d'actes antisémites en France sont identifiés comme étant de religion musulmane ou d'origine arabe, bien que les musulmans ne représentent que 6 à 8% de la population totale. On ne connait pas l'identité des trois mineurs mis en cause
Le rôle de LFI dans l’explosion de l’antisémitisme.
" Le discours extrêmement violent de LFI sur le conflit à Gaza a des effets délétères très inquiétants sur notre sol. " "Dimension antisémite dans le choix de la victime, référence à la Palestine pour justifier les horreurs commises, les jeunes agresseurs mis en cause à Courbevoie feraient de bons combattants du Hamas. Ils en maîtrisent les codes de communication en tout cas", dénonce Céline Pina. |
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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REVELATION CHOC DE LA NSA PROTÉGEZ VOTRE SMARTPHONE DES ATTAQUES MORTELLES !
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Les téléphones portables, de véritables couteaux suisses numériques modernes, sont devenus des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Ces appareils contiennent une multitude de données personnelles, des photos, des messages, des informations bancaires et bien plus encore, ce qui en fait un terrain de chasse idéal pour les hackers toujours à l'affût de nouvelles proies. Avec l'augmentation de la sophistication des attaques, la sécurité des smartphones est devenue une préoccupation majeure.
L'ampleur de la menace ! Une étude réalisée par Kaspersky révèle l'ampleur des attaques sur les smartphones : en 2023, près de 33,8 millions d'attaques malveillantes ont été enregistrées. Les malwares mobiles, en constante évolution, sont conçus pour voler des données, espionner les utilisateurs ou même exiger des rançons. Les utilisateurs sont souvent pris au dépourvu par ces menaces invisibles qui se cachent dans des applications apparemment innocentes ou dans des liens et pièces jointes reçus par email ou message texte.
Les recommandations de la NSA Face à cette menace croissante, l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a publié en 2022 un guide actualisé des meilleures pratiques pour sécuriser les appareils mobiles. Parmi ces recommandations, une astuce simple mais très efficace est mise en avant : redémarrer intégralement son smartphone chaque semaine. Cette manipulation, d'une simplicité enfantine, s'avère redoutablement efficace pour interrompre les logiciels malveillants en cours d'exécution. Pourquoi le redémarrage est-il si efficace ? Le redémarrage hebdomadaire de votre smartphone permet de réinitialiser les composants logiciels de l'appareil et de purger la mémoire vive des codes malveillants qui pourraient s'y cacher. De plus, il force les applications à redemander les autorisations d'accès aux données et aux fonctions du téléphone, réduisant ainsi les risques d'accès non autorisé à vos informations sensibles. Cette pratique, bien que simple, contribue à renforcer la sécurité globale de votre appareil en perturbant les activités malveillantes qui dépendent de la persistance dans la mémoire active. Une approche globale de la sécurité Cependant, le redémarrage hebdomadaire ne constitue pas une solution miracle à lui seul. Il doit être intégré dans une stratégie globale de cybersécurité pour être véritablement efficace. Voici quelques mesures complémentaires à adopter !
Mises à jour régulières : Assurez-vous que le système d'exploitation (OS) de votre smartphone et toutes vos applications sont régulièrement mis à jour. Les mises à jour contiennent souvent des correctifs de sécurité importants qui protègent contre les vulnérabilités récemment découvertes.
Installation depuis des sources fiables : Téléchargez et installez des applications uniquement depuis les stores officiels, comme Google Play pour Android et l'App Store pour iOS. Les stores officiels ont des processus de vérification pour détecter les applications malveillantes, bien que ce ne soit pas infaillible.
Prudence avec les liens et pièces jointes : Soyez extrêmement vigilant avec les liens et pièces jointes dans les emails, messages texte ou sur les réseaux sociaux. Les attaques de phishing sont courantes et peuvent tromper même les utilisateurs les plus avertis.
Utilisation de mots de passe robustes : Choisissez des mots de passe complexes et uniques pour vos comptes et activez, si possible, l'authentification à deux facteurs (2FA) pour une couche de sécurité supplémentaire.
Verrouillage de l'écran : Activez un verrouillage de l'écran, que ce soit par mot de passe, empreinte digitale ou reconnaissance faciale. Cela empêche un accès physique non autorisé à votre téléphone.
Sauvegarde régulière des données : Effectuez régulièrement des sauvegardes de vos données importantes. En cas de perte ou de piratage de votre appareil, vous pourrez récupérer vos informations sans trop de difficultés.
Vigilance sur les réseaux WiFi publics : Évitez d'utiliser des réseaux WiFi publics pour des transactions sensibles ou pour accéder à des informations personnelles. Les réseaux publics sont souvent moins sécurisés et peuvent être surveillés par des hackers.
Renforcer la sécurité par la gestion des applications
En plus de ces mesures, il est crucial de gérer attentivement les applications installées sur votre téléphone. Désinstallez les applications que vous n'utilisez plus.
Ces applications inutilisées peuvent présenter des vulnérabilités qui peuvent être exploitées par des hackers. De plus, révisez régulièrement les permissions accordées à chaque application pour vous assurer qu'elles n'accèdent pas à des informations sensibles sans raison valable.
La sensibilisation à la cybersécurité
La sensibilisation et l'éducation à la cybersécurité jouent un rôle essentiel dans la protection des smartphones. Comprendre les risques et les meilleures pratiques peut aider les utilisateurs à prendre des décisions éclairées.
Par exemple, être conscient des techniques de phishing courantes, des faux messages d'alerte ou des applications malveillantes peut réduire considérablement les risques d'infection.
L'importance d'une hygiène numérique rigoureuse
Au-delà des recommandations techniques, l'adoption d'une hygiène numérique rigoureuse est essentielle. Cela inclut des pratiques telles que, Ne pas partager ses mots de passe ! Même avec des personnes de confiance, évitez de partager vos mots de passe.
Utiliser des gestionnaires de mots de passe : Les gestionnaires de mots de passe peuvent générer et stocker des mots de passe forts et uniques pour chacun de vos comptes.
Activer les alertes de sécurité : De nombreux services offrent des alertes de sécurité qui vous informent de toute activité suspecte sur vos comptes.
Surveiller ses comptes bancaires : Vérifiez régulièrement vos comptes bancaires pour détecter toute transaction suspecte.
En conclusion, les smartphones sont devenus des cibles de choix pour les cybercriminels en raison de la quantité et de la sensibilité des informations qu'ils contiennent.
La NSA recommande de redémarrer son téléphone chaque semaine pour interrompre les logiciels malveillants, mais cette pratique doit être combinée avec d'autres mesures de sécurité pour être réellement efficace.
En adoptant une approche globale de la cybersécurité et en suivant les meilleures pratiques, les utilisateurs peuvent significativement réduire les risques et protéger leurs appareils contre les menaces croissantes. La vigilance et une hygiène numérique rigoureuse sont les clés pour assurer la sécurité de nos précieux smartphones. |
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Luc T. pour DayNewsWorld |
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DES SITES DE RENCONTRE FONT APPEL A LA SCIENCE
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Grâce à la génétique et les neurosciences, des applications de dating nouvelle génération arriveraient à calculer le degré d’attraction entre deux inconnus. Pourrait-on parler de prescience de l'amour ?
Pourrait-on savoir à l’avance si deux inconnus vont se plaire ? Les candidats à l’amour avec les beaux jours qui se profilent vont se faire légions en profils sur le web. Eh oui, une raison de plus de se tourner vers les sites de rencontres amoureuses ! Et encore plus en période de confinement où l'on ne peut pas s'asseoir à une terrasse de café !
Ce superpouvoir est plus que jamais désiré. Et voilà que des compagnies anglo-saxonnes se vantent d’avoir enfin déniché la solution pour prédire à coup sûr si deux personnes vont matcher.
Elles s’appellent Digid8, DNA Romance, Pheramor ou encore Instant Chemistry, des noms qui évoquent plus l’industrie chimique que le marché affectif.
Normal: ces récentes applications de rencontre proposent désormais d’anticiper le niveau d’attraction entre individus grâce à des paramètres biologiques.
Aux yeux de leurs créateurs notre corps serait en effet conditionné dès la naissance, nous amenant à craquer invariablement sur tel type de personne plutôt qu’un autre. Une compatibilité inconsciente régie par la génétique et la biochimie, donc mesurable scientifiquement.
"Le genetic match making" à la place des marieuses ?
«Cela fait des siècles que les humains fantasment de pouvoir faire de telles prévisions, constate Pascal de Sutter, professeur à la Faculté de psychologie de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et consultant pour l’émission de télé-réalité «Mariés au premier regard», qui unit pour la vie des quidams ne s’étant jamais vus.
Dans les villages, on trouvait notamment des marieuses, chargées de mettre en relation des célibataires selon des critères précis garantissant une attirance réciproque et durable. Aujourd’hui, la science nous donne plusieurs indications sur ce qui fera ou non marcher une rencontre.»
«En analysant l’ADN des couples de plusieurs espèces de mammifères, dont l’homme, on fait l’observation étrange que les partenaires paraissent ne pas se mettre ensemble complètement par hasard, soulève Ivan Rodriguez, professeur en neurogénétique à l’Université de Genève (UNIGE).
Cela se passe au niveau des récepteurs produits par des gènes liés au système immunitaire, qui possèdent plusieurs types distincts. Il est fait état d’une surreprésentation de couples dont les partenaires disposent de différents types de ces récepteurs.»
Guidés par des molécules comme chez les animaux ?
Les interprétations pouvant expliquer cet appairage demeurent très débattues et controversées, mais pour de nombreux chercheurs, le phénomène répondrait à un impératif de l’évolution.
«Du point de vue de la survie de l’espèce, il est probablement plus intéressant de voir naître des bébés avec un bouquet diversifié de récepteurs du système immunitaire, afin de mieux pouvoir affronter les agents pathogènes et les agressions du monde extérieur», éclaire Ivan Rodriguez. Mais alors, comment notre génome, travaillant dans l’ombre, piloterait-il nos attirances ?
Les mécanismes impliqués dans ces choix guidés des partenaires restent mystérieux, reconnaissent les spécialistes. Certains évoquent l’action des phéromones, des molécules que l’on sécréterait, capables de modifier le comportement chez l’autre lorsqu’il y a compatibilité. Pheramor, l’une des applis de dating futuriste, prétend créer les couples via l’analyse de ces composés chimiques chez ses utilisateurs. Pourtant, le consensus scientifique sur la question n’est pas là.
«Cette communication de molécules est avérée chez de nombreux animaux, mais elle n’est pas encore démontrée chez les humains», note Bernard Sablonnière, professeur de biochimie et de biologie moléculaire à la Faculté de médecine de Lille, en France, et auteur de La chimie des sentiments (Ed. Odile Jacob).
«Il y a peut-être une seule molécule, produite par les glandes sous l’aisselle, qui ait techniquement droit au titre de phéromone chez nous, signale Ivan Rodriguez. Mais pour notre espèce, on ne connaît pas de phéromone allant induire un comportement sexuel stéréotypé chez un partenaire.»
Si la piste des phéromones est finalement assez peu probable, l’hypothèse d’une communication inconsciente entre nos corps reste cependant privilégiée. Le canal de transmission le plus évident, alors ?
Notre nez, étant prouvé que «les odeurs ont un pouvoir discriminant fort et qu’une attirance à ce niveau est nécessaire pour une relation», souligne Francesco Bianchi-Demicheli, professeur à l’UNIGE et spécialiste en médecine sexuelle. Il y aurait ainsi des personnes qui inspirent un rapprochement et d’autres qui donnent plutôt envie de prendre la tangente.
Toutefois, là encore, il ne s’agit peut-être pas que de goûts personnels en matière de parfum, relève Ivan Rodriguez: «L’odeur corporelle est, entre autres, le produit de notre milieu microbien, puisque notre peau est couverte de millions de bactéries. Or ces dernières produisent des composés organiques qui peuvent refléter notre bouquet de gènes liés au système immunitaire. Certains chercheurs pensent que nous serions en capacité de sentir inconsciemment ces bouquets de récepteurs et de nous orienter préférentiellement vers les individus les plus complémentaires pour nous sur ce plan.»
La résonance entre deux êtres...
C’est donc un fait : nous subissons toujours la pression de la sélection naturelle. Du coup, avec ces applis du futur, a-t-on enfin inventé l’entremetteur parfait ?
Loin de là, tempèrent les experts, à l’instar de Bernard Sablonnière, pour qui «il existe davantage de paramètres neuropsychologiques que biologiques pour expliquer l’attraction entre deux êtres».
Les facteurs sensoriels impliqués dans l’attirance font également appel au visuel, à l’ouïe et au toucher, dernier point très important dans le processus de séduction pour notre espèce. Les humains font montre d’une sexualité d’une complexité extrême. « Les phéromones peuvent certes jouer un rôle considérable, mais ça ne suffit pas garantir l'entente. Dans l'amour il y a une partie inconstante, variable, pleine de surprise, complètement rejetée de cette expérience. », ajoute le sexologue Antoine Spath,, auteur de Déjouer les pièges des manipulateurs et pervers narcissiques, c'est malin.
Chez nous, toute une «dimension culturelle s’ajoute aux facteurs présidant au choix du partenaire, qui va peser lourd face à une petite donnée d’ordre biologique», expose Ivan Rodriguez. Sur ce point aussi une certaine prévisibilité serait mesurable, avancent la psychologie et la sociologie, qui ont repéré un aimant quasi infaillible: l’homogamie.
«Ce constat est assez peu politiquement correct, même si c’est une réalité, assume Pascal de Sutter. Des personnes venant du même milieu socioculturel ont plus de chances de se mettre ensemble, car cette origine commune permet de se comprendre plus facilement et allège les défis à relever dans le couple.»
Démonstration est faite avec les sites de rencontre: alors que ces espaces permettent théoriquement d’annuler les barrières sociales et de faire se rencontrer toutes les catégories de la population, les couples qui s’y forment sont à l’arrivée plutôt homogames, comme le soulignait la chercheuse suédoise Marie Bergström dans son ouvrage «Les nouvelles lois de l’amour: Sexualité, couple et rencontres au temps du numérique» (Ed. La Découverte), en 2019.
...ne peut être programmée par un algorithme !
Et sinon, quid de la personnalité comme moteur de la séduction ?
Les opposés s’attirent-ils façon yin et yang, pôle Nord et pôle Sud ?
Affirmatif !
Du moins, au début. «Des profils complémentaires, avec des centres d’intérêt, des valeurs et des goûts divergents, des défauts et des qualités non partagés, génèrent souvent une attraction car la différence, l’inconnu, sont désirables, note Pascal de Sutter.
Ils se nourrissent les uns les autres durant les premiers temps, mais pour une relation sur le long terme, la science est assez claire, des personnalités similaires fonctionnent bien mieux.»
«Le signal olfactif est un acteur puissant dans l’histoire, de même que le poids de la culture, de la pensée collective, qui figent des codes de l’attractivité. Toutefois, il ne faut surtout pas oublier la dimension émotionnelle du désir. Des équations méconnues demeurent en suspens pour expliquer le sentiment de compatibilité.» « Le charme est un paramètre non définissable scientifiquement. La résonance entre deux être ne peut être programmée par un algorithme. Bien sûr, avec une telle expérience, on peut s'aimer, mais s'aimer bien, juste bien. Le courant qui passe entre deux êtres, ce n'est pas s'aimer " juste " bien. C'est une part insaisissable de nous, mystérieuse, qui nous fait nous aimer une vie entière. », confie Patricia Delahaie, psychosociologue, auteur de Comment faire la bonne rencontre. |
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Sandra Stac pour DayNewsWorld |
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LE PREMIER INCENDIE MAJEUR DE L’ANNEE RAVAGE LA REGION DE LOS ANGELES
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Dimanche 9 juin 2024, des vents violents ont propulsé les flammes à travers les broussailles desséchées des montagnes longeant l’Interstate 5, au nord de Los Angeles. Les autorités ont immédiatement averti les résidents situés sur la trajectoire de l'incendie de se préparer à une éventuelle évacuation si celui-ci venait à s'étendre davantage.
Ce premier incendie de forêt majeur de l’année dans le comté de Los Angeles a rapidement couvert une superficie de plus de 60 kilomètres carrés. La veille, cet incendie avait déjà forcé l’évacuation de plus de 1200 campeurs, amateurs de tout-terrain et randonneurs de la zone de loisirs de Hungry Valley. Surnommé le Post Fire, l’incendie n’était contenu qu’à 2 % dimanche, et aucune victime n’avait été signalée. Les autorités enquêtent toujours sur la cause de cet incendie.
Les pompiers, confrontés à des conditions étouffantes et à un terrain escarpé, se sont précipités pour maîtriser les points chauds créés par des vents imprévisibles qui projetaient des braises devant les flammes. Kenichi Haskett, chef de section du service d’incendie du comté de Los Angeles, a expliqué que les rafales de vent entravaient également les efforts des équipes aériennes pour larguer de l’eau et des produits ignifuges. " Lorsqu’il y a du vent, l’eau se disperse partout sauf là où elle est nécessaire, ce qui complique notre tâche ...... ", a précisé M. Haskett.
Pendant ce temps, dans le nord de la Californie, un autre incendie de forêt, baptisé Point Fire, a déclenché des ordres d’évacuation et des avertissements pour une zone faiblement peuplée près du lac Sonoma. Cet incendie, qui a commencé dimanche, a dégagé un énorme panache de fumée noire en se propageant à travers les broussailles et le bois, à environ 130 kilomètres au nord de San Francisco. Le Point Fire était contenu à 15 %.
L'incendie du sud de la Californie a débuté samedi après-midi près de l’Interstate 5 à Gorman, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles. Les flammes se dirigeaient vers le lac Pyramid, une destination populaire pour les plaisanciers, qui a été fermée par précaution le jour de la fête des Pères. Bien qu’aucune habitation ne soit menacée dimanche, les autorités ont mis en garde les résidents de Castaic, une communauté de 19 000 habitants, qu’ils pourraient devoir évacuer si l’incendie se propageait vers le sud.
« Si vous êtes dans une zone d’avertissement, préparez un “sac de voyage” avec des vêtements de nuit, votre téléphone portable, vos médicaments et vos lunettes. Faites le plein de votre voiture et soyez prêt à évacuer », a conseillé M. Haskett.
Les prévisions météorologiques du National Weather Service de Los Angeles annonçaient une faible humidité et des rafales pouvant atteindre 80 km/h tout au long de la journée, avec des vents susceptibles de se renforcer après le coucher du soleil.
À environ 120 kilomètres à l’est, l’incendie d’Hesperia, couvrant une superficie de 5 kilomètres carrés, a entraîné des fermetures de routes et des avertissements d’évacuation. Cet incendie s’est déclaré samedi près des communautés de montagne du comté de San Bernardino et était contenu à 19 % dimanche soir.
Les conditions météorologiques, caractérisées par une faible humidité et des vents forts, combinées à un terrain difficile, ont rendu les efforts de lutte contre les incendies particulièrement ardus. Les autorités locales continuent de surveiller de près la situation et de fournir des mises à jour régulières aux résidents affectés.
Les pompiers travaillent sans relâche pour contenir les flammes et protéger les vies et les biens. Les équipes au sol et dans les airs s’efforcent de limiter la propagation de l’incendie malgré les défis posés par les conditions météorologiques. Les efforts de coordination entre les différentes agences d’incendie sont essentiels pour gérer efficacement cette crise.
Le comté de Los Angeles a mobilisé toutes les ressources disponibles pour soutenir les opérations de lutte contre les incendies. Les autorités encouragent les résidents à rester informés et à suivre les instructions des services d’urgence. La sécurité des habitants et des pompiers reste la priorité absolue.
Alors que la Californie entre dans la saison des incendies, les autorités appellent à la vigilance et à la préparation. La collaboration entre les résidents, les pompiers et les agences gouvernementales est cruciale pour minimiser les impacts des incendies de forêt. Les efforts de prévention et de préparation, ainsi que les réponses rapides aux situations d’urgence, joueront un rôle déterminant dans la protection des communautés et des ressources naturelles.
En résumé, les incendies de forêt qui ravagent actuellement la région de Los Angeles et d'autres parties de la Californie soulignent l'importance de la préparation et de la réponse rapide en cas de catastrophe. Les résidents sont encouragés à rester alertes et à suivre les directives des autorités pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches. Les efforts collectifs de tous les intervenants sont essentiels pour surmonter ces défis et protéger les communautés contre les dangers des incendies de forêt. |
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Samantha Moore pour DayNewsWorld |
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FRANCE LES ENJEUX DE LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE NATIONALE
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"J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote ", a annoncé le chef de l’État ce dimanche 9 juin, déclarant la dissolution de l’Assemblée nationale et convoquant des élections législatives anticipées les 30 juin et 7 juillet prochains. Cette déclaration fait suite au score historique réalisé par Jordan Bardellalors des élections européennes, et celui, beaucoup plus faible, de la majorité présidentielle avec Valérie Hayer
Les élections européennes se sont transformées en un référendum contre Macron, devenant ainsi un outil d’opposition au gouvernement actuel et un tremplin électoral pour les forces politiques en lice. Cette nationalisation du scrutin s'est particulièrement manifestée lors des récents débats télévisés (Bardella-Attal, proposition de débat Le Pen-Macron), rappelant l’élection présidentielle de 2022 et offrant peut-être un avant-goût de celle de 2027.
Le président de la République a justifié sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale et de renvoyer les électeurs aux urnes en invoquant la nécessité de « clarté dans les débats ». La situation politique était complexe pour lui, avec un gouvernement minoritaire malgré les avantages institutionnels de la constitution, comme l'article 49.3, et des rumeurs croissantes de motions de censure. La multiplication des groupes parlementaires à l'Assemblée, maintenant au nombre de dix, rendait également difficile l'obtention de majorités stables pour voter certains textes de loi. De plus, le résultat de ces élections européennes, souvent perçu comme un « scrutin de mi-mandat », a ajouté à la pression.
Cette dissolution reflète le penchant macronien pour les décisions disruptives et constitue un acte politique fort, redonnant la parole aux électeurs, notamment pour les législatives, où l’Assemblée nationale joue un rôle central en tant que représentation nationale.
Les principaux enjeux pour l’Assemblée nationale concernent la pérennité de la fragmentation politique observée depuis juin 2022, avec ses dix groupes parlementaires, et son impact sur l'organisation du travail parlementaire.
Pour les formations politiques, plusieurs enjeux se dessinent :
Pour le RN : Un sondage secret commandé par les Républicains en décembre 2023 plaçait le RN en position majoritaire en cas d’élections législatives anticipées. Le vrai enjeu est de savoir si le RN va parvenir à accéder au pouvoir en obtenant une vraie majorité à l’Assemblée nationale, nécessaire pour obtenir la confiance du gouvernement. Le résultat exceptionnel du RN aux élections européennes -16 points d’avance sur la majorité actuelle- est un vrai tremplin pour ces élections anticipées.
A gauche : Ces élections détermineront le nouveau rapport de force au sein de la Nupes, avec une gauche sociale-démocrate renforcée par le troisième positionnement de la liste PS-PP aux européennes, la débâcle des écologistes et le nouveau poids de LFI. Des discussions pour une liste commune sont déjà évoquées.
Pour Renaissance : Face à l’interrogation sur l’après-Macron dès sa réélection en 2022, Renaissance devra définir son positionnement politique et envisager des alliances électorales avec Les Républicains au niveau local. Stéphane Séjourné, SG de Renaissance, a déjà annoncé que la majorité ne présenterait pas de candidat contre des députés sortants « faisant partie du champ républicain ».Le parti présidentiel est passé d’une large majorité en 2017 à une majorité relative en 2022, risquant maintenant un passage à l’opposition.
La décision de dissoudre l’Assemblée peut être vue comme un aveu de faiblesse face à la menace de censure . Les élections européennes de 2024 ont en effet marqué un retour du clivage gauche-droite et un clivage pro- ou anti-UE, mais c'est la montée en puissance du RN qui influencera le positionnement de la majorité. Un virage plus libéral et conservateur pourrait être adopté, notamment pour séduire des députés LR, en raison du réalignement vers la droite du macronisme. Une cohabitation avec le RN est envisageable et rebattrait les cartes entre le président et son premier ministre.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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DES SITES DE MAILLOTS ET LINGERIE NE GOMMENT PLUS LES VERGETURES DE LEUR MANNEQUINS
AUX INTERNAUTES D'APPLAUDIR !
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Quoi, des photos non retouchées pour vendre des habits ? Mais où va le monde ?
L’été est arrivé et la plupart d’entre nous espère passer quelques jours à la plage pour se prélasser au soleil. Ce qui signifie, oui, l'achat d' un maillot de bain, épreuve s’il en est.
Sur Internet, la plupart des mannequins portant les maillots ou de la lingerie que vous voulez acheter sont parfaitement bronzées. C’est assez difficile, et à vrai dire un peu déprimant, de se fier à ces images pour trouver un maillot convenant à un être humain lambda.
Les clients de ses sites se félicitent que le site de vente n’ait pas "gommé" les défauts et les vergetures de ses mannequins. Aux internautes de se ruer sur Twitter pour remercier le site de shopping de nous avoir rappelé qu’on peut avoir l’air canon en une ou deux-pièces avec des vergetures.Voilà enfin l’attitude "body positive" qui arrive.
Ce n’est pas la première fois que les "défauts" des mannequins épargnés par les photographes sont célébrés par le public.
Cependant, dans certains pays comme l’Italie, mieux vaut tout de même effacer ces petites marques d’humanité des photos. Qu’on soit mince ou plus charnu on a des vergetures. Espérons qu’à l’avenir ces marques seront conservées sur les photos et qu’on l'on puisse se réjouir que les mannequins soient présentées comme des personnes "normales"!.
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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RAZ DE MAREE DE L'EXTREME-DROITE EN EUROPE
EN FRANCE MACRON JOUE AVEC LE FEUAVEC LA DISSOLUTION DE L'ASSEMBLEE
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"La vague déferle dans l'Europe entière : de l'Italie au Danemark, de l'Autriche aux Pays-Bas.(........) Celle de la " Droite radicale ". " Nationaliste " ? À l'évidence. " Souverainiste " ? C'est plus compliqué : il ne s'agit plus de quitter l'Europe, mais de la changer. Selon les pays, elle peut varier dans ses formes, mais partout elle se nourrit d'une cause principale : l'inquiétude qu'une immigration incontrôlée fait peser sur l'équilibre de nos sociétés, la menace que l'islam politique fait planer sur l'avenir de notre civilisation. Voilà ce que nous enseignent les Européennes», selon Alexis Brézet dans le Figaro.
Et la France est sur le podium !
Raz-de-marée frontiste en France en effet ce dimanche 9 juin à l’issue du scrutin européen. En réunissant 31,4 % des suffrages exprimés, la liste de Jordan Bardella devance de près de 17 points celle de la majorité présidentielle conduite par Valérie Hayer, arrivée deuxième avec 14,6 %.
Une généralisation du vote RN
Pour sa deuxième campagne européenne, l’étoile montante de la droite nationaliste a ainsi réussi à élargir considérablement l’électorat du parti dont il a pris les rênes en septembre 2021. Alors que pendant près de trois décennies, le vote frontiste était concentré dans le Nord et dans le sud de la France, peu de territoires résistent aujourd’hui à la percée du RN. Preuve en est, aux élections européennes de dimanche, la liste conduite par le jeune loup de Marine Le Pen dépasse les 30 % des suffrages exprimés dans plus d’une soixantaine de départements français…
Au nord-est de l’Hexagone, où le RN flirte avec le seuil symbolique des 50 %. En Haute-Marne par exemple, plus de 47 % des électeurs s’étant déplacé au bureau de vote ont accordé leur confiance au RN. Dans l’Aisne, où le taux de pauvreté dépasse de trois points la moyenne nationale, le pourcentage grimpe même à 50,6 %. Les électeurs du Gard, du Vaucluse, du Var ou encore de la Corse-du-Sud ont également largement plébiscité Jordan Bardella.
Grand vainqueur de ce scrutin européen, le Rassemblement National valide par exemple incontestablement son ancrage en Gironde. Et pas qu’un peu : la liste menée par Jordan Bardella est arrivée en tête dans 522 communes girondines, soit 97,6 % des communes du département. Dans le Médoc, fief politique de l’extrême droite sur lequel le parti lepéniste s’appuie pour lancer sa tentative de conquête du pouvoir en Gironde, le RN atteint quasiment la majorité absolue à Lesparre (49,8 %) et Pauillac (48,05 %) pour ce qui est des villes principales. Autre territoire fort pour le RN, le Blayais, avec des scores conséquents à Blaye (37,31 %), Saint-André-de-Cubzac (39,34 %) et Saint-Savin, le fief de la députée Edwige Diaz où il atteint les 53,57 %. À noter un vrai carton à Braud-et-Saint-Louis, la commune d’accueil de la centrale nucléaire du Blayais, où le RN atteint 60,8 % des suffrages et où Reconquête pointe à 6,5 %.
Dans cinq départements seulement le parti d’extrême droite n’arrive pas en tête : à Paris (75), en Seine-Saint-Denis (93), dans les Hauts-de-Seine (92), dans le Val-de-Marne (94) et en Martinique. Dans la capitale, les électeurs ont placé en tête Raphaël Glucksmann (22,86 %), suivi par Valérie Hayer (17,72 %) et Manon Aubry (16,76 %).
32 % : c’est le pourcentage de voix recueilli par la liste de Jordan Bardella au scrutin européen. De son côté, Marion Maréchal et sa liste Reconquête atteignent 5,3 % des voix. Avec la liste Les Patriotes, l’extrême droite totalise près de 40 % des voix en France à ce scrutin européen du 9 juin 2024. Un score historique.
Une gifle électorale pour Renaissance qui a conduit Emmanuel Macron, défait à plate couture - malgré son implication dans la campagne- à dissoudre l'Assemblée nationale."Séisme", "coup de tonnerre", un pari "fou" ou "extrême"… La presse française rivalise de superlatifs ce lundi 10 juin 2024 au lendemain de large victoire de l'extrême droite aux élections européennes et de cette réponse d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
La dissolution une stratégie à haut risque
C'est certes la sixième fois dans l'histoire de la Ve République que l'arme de la dissolution, prévue par l'article 12 de la Constitution, est dégainée par le président. Mais cette épée, qui permet de trancher une crise politique par un retour aux urnes, est à double tranchant.
Si Emmanuel Macron respecte l'esprit de l'article 12, "qui prévoit la dissolution en cas de fait ou de crise politique","Macron joue cependant avec le feu". " Véritable saut dans le vide pour un président exaspéré du désamour des Français. Un péché d'orgueil. ", commente même Christophe Jakubyszyn, éditorialiste dans les Echos.
Emmanuel Macron rend les Français juges d'une situation politique nouvelle et inédite, avec un Rassemblement national conduit par Jordan Bardella qui a obtenu plus du double de voix de la majorité présidentielle. C'est une situation politique nouvelle et exceptionnelle. Qu'il n'aille pas voir l'arrivée du RN au gouvernement comme un moindre mal ! Qu'il n' estime pas en privé que son arrivée au pouvoir aurait le mérite de démontrer l'impréparation de l'extrême droite au pouvoir. Bien au contraire les Français n'ont pas seulement exprimé dans leur choix un vote sanction mais une réelle envie de changement de politique et un choix assumé. Ces Français se sentent dépossédés de leur identité, de leur pouvoir d’achat, de leur capacité à influer sur les mécanismes de décision.Ils témoignent aussi d’un sentiment de perte d’influence de la France, qui n’a plus sa splendeur d’antan.
Résultat du sondage : entre 243 et 305 sièges pour le RN
Fin 2023, le parti Les Républicains a commandé un sondage à l'institut Ipsos sur les intentions de vote des Français si des élections législatives avaient lieu très prochainement.
Dévoilés en mars 2024 par L'Obs, les résultats ont montré qu'un véritable virage s'est opéré en France et que le Rassemblement national disposait encore d'une (grande) marge de progression au palais Bourbon. En parallèle, le sondage aboutissait à un désaveu massif pour le camp macroniste. Si ses conclusions s'appliquaient le 30 juin et le 7 juillet 2024, date des prochaines législatives, les équilibres seraient donc encore plus bousculés qu'en 2022.
Selon ce sondage sur des législatives très hypothétiques au moment où il a été dévoilé, l'Assemblée nationale pourrait ainsi grandement pencher à l'extrême-droite, voire même passer en majorité RN. Selon les réponses obtenues par Ipsos, entre 243 et 305 sièges pourraient être décrochés par la formation de Marine Le Pen et Jordan Bardella. La majorité absolue étant à 289, le parti à la flamme ne serait donc pas loin d'avoir la mainmise sur le pouvoir législatif et, donc, de voir un de ses membres être nommé Premier ministre et d'autres être désignés au sein du gouvernement.
Le Rassemblement national peut se retrouver avec une majorité absolue le 7 juillet au soir. Le président Emmanuel Macron devra alors nommer une Première ministre ou un Premier ministre issu de la formation politique qui l'a emporté et ce sera une cohabitation.
Ainsi le RN pourrait acquérir à Matignon ce qui lui manque : une culture de gouvernement. Ils auront les moyens de faire leurs preuves.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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VISITE ET DINER D'ETAT EN FRANCE AVEC JOE ET JILL BIDEN
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Le dîner d'État organisé par le couple présidentiel français en l'honneur de Jill et Joe Biden a dépassé toutes les attentes. La visite de Joe Biden en France, marquant le 80e anniversaire du Débarquement des forces alliées en Normandie, s'est achevée en apothéose avec ce dîner, le plus haut niveau de protocole français, qui a eu lieu ce samedi 8 juin à l'Élysée, à l'honneur du président américain et de son épouse Jill, invités par Emmanuel et Brigitte Macron. Les invités étaient soigneusement sélectionnés, avec la présence de figures éminentes du gouvernement français, dont le Premier ministre Gabriel Attal, le Garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti, ainsi que les ministres influents Gérald Darmanin, Bruno Le Maire et Catherine Vautrin. Rachida Dati, rayonnante dans une somptueuse robe noire brodée d'or et perchée sur des escarpins à talons hauts, a de nouveau captivé l'attention après ses apparitions remarquées au Festival de Cannes. Le couple Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, cette dernière resplendissante dans une robe blanche parfaitement ajustée, était également présent. Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, arborait une élégante robe verte, incarnant elle aussi le chic à la française.
La société civile était aussi bien représentée, avec des personnalités telles que Bernard Arnault, PDG de LVMH, François-Henri Pinault, PDG de Kering, accompagné de son épouse Salma Hayek, et Axel Dumas, PDG de Hermès. Pharrell Williams, vêtu d'une veste beige et d'un chapeau de cowboy texan, a attiré tous les regards aux côtés de son épouse Helene Lasichanh. Thomas Pesquet, Luc Besson, Léa Seydoux, Claude Lelouch, Laurence Ferrari et son compagnon Renaud Capuçon, ainsi que Tony Estanguet ont également fait une entrée remarquée sur le tapis rouge de la cour de l'Élysée.
Le menu était à la hauteur de l'événement : une entrée de salade « Jardins d’Île-de-France et de Provence » avec une vinaigrette patidou, suivie d'une poularde massée aux fleurs, accompagnée d'artichauts, d'herbettes et d'une sauce poulette douce à la camomille. Pour le fromage, une variété d'Ossau-Iraty jeune et affiné, du Brillat-Savarin en croûte de céréales, avant de conclure avec un dessert chocolat-framboise-rose au coulis « ronce charnelle ». Les vins servis étaient tout aussi prestigieux : champagne Veuve Clicquot Brut Carte Jaune, Château d'Esclans Garrus 2022, Bâtard-Montrachet Grand Cru 2018, Château Margaux 2006 Grand Cru Classé, et pour couronner le tout, champagne Veuve Clicquot « La Grande Dame » millésimé 2015.
Cette soirée, empreinte de souvenirs, a été ponctuée de nombreux toasts à l'amitié franco-américaine, créant une atmosphère à la fois festive et solennelle, sans la moindre fausse note.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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INDONESIE UNE MERE DE FAMILLE RETROUVEE DANS LE VENTRE D'UN PYTHON
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Il s'agit d'un fait divers particulièrement effrayant. Une mère de quatre enfants, portée disparue depuis jeudi dernier, a été retrouvée morte à l'intérieur d'un python qui l'avait avalée en entier. Farida, âgée de 45 ans, a été découverte par son mari et des villageois de Kalempang, dans la province de Sulawesi du Sud, vendredi, à l'intérieur d'un python réticulé mesurant environ cinq mètres.
Les villageois, en explorant la zone, ont rapidement repéré un python à l'abdomen volumineux, comme l'a rapporté Suardi Rosi, le chef du village. "Ils ont décidé de lui ouvrir l'estomac, et la tête de Farida est apparue", a-t-il expliqué. Farida était encore entièrement vêtue à l'intérieur du serpent.
Bien que ces événements soient extrêmement rares, plusieurs personnes en Indonésie ont été tuées par des pythons au cours des dernières années. L'année dernière, dans le district de Tinanggea, dans le sud-est de Sulawesi, des habitants ont tué un python de huit mètres qui avait étranglé et dévoré un fermier.
En 2018, une femme de 54 ans a été retrouvée sans vie à l'intérieur d'un python de sept mètres dans la ville de Muna, également située dans le sud-est de Sulawesi. L'année précédente, un agriculteur de l'ouest de Sulawesi avait été dévoré par un python de quatre mètres dans une plantation de palmiers à huile.
Ces tragédies rappellent la dangerosité potentielle des pythons dans certaines régions rurales d'Indonésie où les rencontres avec ces reptiles géants peuvent parfois se terminer de manière tragique. |
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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LES MENACES DE VLADIMIR POUTINE DE LIVRER DES ARMES A DES PAYS TIERS CONTRE LES INTERETS STRATEGIQUES OCCIDENTAUX
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Œil pour œil, missile pour missile après plus de deux ans de guerre en Ukraine ? Dans son bras de fer avec les Occidentaux, Vladimir Poutine prône le principe de réciprocité. Si l'Occident autorise l'Ukraine à frapper la Russie avec ses missiles de longue portée, le maître du Kremlin l'assure : il livrera des armes à des pays tiers susceptibles de frapper les intérêts occidentaux. Une manière, d’après lui, de répondre à l’autorisation de pays occidentaux d’utiliser des armes pour frapper en Russie. "Si quelqu'un considère possible de fournir de telles armes dans la zone de combats pour frapper notre territoire (...), pourquoi n'aurions-nous pas le droit de fournir nos armes du même type dans des régions du monde où seront frappées les installations sensibles des pays qui agissent ainsi contre la Russie ?", a lancé Vladimir Poutine. Ce dernier s'exprimait lors d'une interview avec une quinzaine d'agences de presse, en marge du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Mais quelle portée ont ces menaces ?
De plus la Russie s’apprête à mener des exercices navals dans les Caraïbes, durant l’été. Des manœuvres militaires coordonnées avec Cuba et le Venezuela, les deux pays d'Amérique latine qui, depuis 2022, soutiennent sans équivoque la guerre menée par Moscou en Ukraine. Ce qui n'est pas nouveau la Russie ayant déjà participé à des exercices navals dans les Caraïbes en 2008. Et plus récemment, la flotte russe a effectué des entraînements avec l’Iran et la Chine dans le Golf d’Oman.
Une occasion pour Moscou d’essayer de convaincre ses alliés que malgré deux années de guerre en Ukraine, la Russie est toujours capable de projeter sa puissance militaire partout dans le monde.
Quels les pays concernés et quelles armes ?
Vladimir Poutine est resté flou, le but premier restant "de faire peur aux dirigeants occidentaux et de nourrir les discours de ceux qui veulent arrêter de soutenir militairement l’Ukraine", estime Jeff Hawn. En restant aussi vague que possible, le président russe permet à chacun d’interpréter ses menaces à l’aune de ses propres craintes, notamment celles des opinions publiques à l'Ouest.
La Russie et la République démocratique du Congo ont également signé un accord de coopération militaire en mars. Dans un contexte régional instable, l'arrivée de nouvelles armes russes pourrait constituer un facteur de déstabilisation supplémentaire. L'Iran et la Corée du Nord sont d'autres pays auxquels la Russie pourrait fournir du matériel militaire supplémentaire. Cependant, ces pays seraient-ils prêts à attaquer des "intérêts stratégiques" occidentaux ? Cela reste incertain. La Biélorussie représente, à cet égard, un exemple d'alliée peu disposée à s'engager trop loin dans une guerre contre l'Occident. Mais ces pays accepteraient-ils de frapper des "intérêts stratégiques" occidentaux ? Rien n’est moins sûr. La Biélorussie représente, à cet égard, un cas d’école "d’alliée" peu désireuse de s’aventurer trop loin sur le chemin de la guerre contre l’Occident.
Moscou semble donc multiplier les menaces d’extension du conflit en Ukraine à d’autres horizons et fait miroiter un risque de prolifération des armes entre les mains d’ennemis de Washington
Des deux cotés il s'agit en tout cas d'une opération de com' et d'une rhétorique de surenchère qui ne prédit rien de bon.
D'autant que l'Occident et plus particulièrement l'Europe, contrairement à la Russie, ne sont pas en économie de guerre !
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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80 ANS DU DEBARQUEMENT EN NORMANDIE LES ALLIES SANS LA RUSSIE MAIS AVEC L'UKRAINE
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Joe Biden a débarqué mercredi matin à l’aéroport de Paris-Orly, ouvrant ainsi une séquence française centrée sur la grande cérémonie internationale de jeudi à Omaha Beach, célébrant les 80 ans du 6 juin 1944, le fameux D-Day. Huit décennies plus tard, sur la même plage d'Omaha la « sanglante », les Alliés se retrouvent donc ce jeudi 6 juin 2024 sans la Russie en Normandie, mais aux côtés de l'Ukrainien Volodymyr Zelensky, pour célébrer la victoire sur le nazisme alors que la guerre sévit de nouveau en Europe.
Près de 130 000 soldats des pays alliés mais aussi d’Allemagne ont été enterrés dans une trentaine de cimetières en Normandie . Mais des milliers d’autres tombes racontent elles aussi l’horreur de la guerre, celles des victimes civiles. De juin à septembre 1944, 20 000 civils sont morts sous les bombes dans les villes normandes.
Les dirigeants mondiaux, dont le président français Emmanuel Macron, le président américain Joe Biden, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le roi Charles III d'Angleterre et son fils le prince William, le chancelier allemand Olaf Scholz, ainsi que le Premier ministre canadien Justin Trudeau, participent à une journée d'hommages significative. Cette journée a commencé par une cérémonie britannique à Ver-sur-Mer, dans le Calvados, tôt dans la matinée. Une cérémonie suivie d'un discours du président américain. « Ici, sur les côtes de Normandie, la bataille entre la liberté et la tyrannie allait se décider », a déclaré le président américain Joe Biden. « Si vous voulez connaître le prix de la liberté, regardez autour de vous », a enchaîné le président américain en montrant les croix blanches du cimetière américain qui domine la plage d'Omaha, là où 2500 GI ont été tués ou blessés le 6 juin 1944.
Puis après un hommage appuyé aux combattants de la liberté, les soldats du D Day, Joe Biden a fait le parallèle avec la situation en Ukraine pour dissiper toute ambiguïté sur la venue de l'Ukrainien Volodymyr Zelensky et l'absence historique de la Russie.
« L'isolationnisme n'était pas la réponse il y a quatre-vingts ans et ce n'est pas la réponse aujourd'hui », a-t-il ajouté, prenant la situation de l'Ukraine pour exemple. « Les Ukrainiens se battent avec un courage incroyable, ils subissent des portes énormes, mais ils n'abandonnent jamais. »
L'annonce de la venue du président Volodymyr Zelensky aux commémorations du débarquement du 6 juin 1944 en Normandie, a en effet ravivé les interrogations sur le rôle trouble de l’ancienne république socialiste soviétique vis à vis de l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale.
En 1939, le pacte germano-soviétique avait scellé le partage de la Pologne entre Berlin et Moscou. L'Ukraine avait alors vu ses frontières occidentales s'étendre à la Bessarabie (aujourd'hui la Moldavie) et à d'autres territoires annexés, ce qui avait entraîné une soviétisation forcée et les famines de l'Holodomor, qui ont causé entre 2,6 et 5 millions de morts. Lorsque, en 1941, l'Allemagne nazie et ses alliés ont lancé l'opération Barbarossa et envahi toute la Pologne et l'Ukraine, les populations locales y ont d'abord vu une libération du joug soviétique. En Ukraine occidentale, des groupes nationalistes, déjà réprimés entre les deux guerres, ont alors tenté de profiter du ressentiment local pour instaurer un État ukrainien sous la direction de Stepan Bandera, soumis à Berlin...
Ce jeudi 6 juin2024 , les chefs d’État, les 250 anciens combattants et un public très nombreux rendent hommage à celles et ceux qui ont donné leur vie pour chasser la barbarie nazie et rappeler ce qu’est la guerre. 80 ans après, elle est de retour, aux portes de l’Europe. « Nous proclamons aujourd’hui notre attachement au projet de paix européen ainsi qu’à une société qui vit dans la liberté et la démocratie », selon le chancelier de la République fédérale d’Allemagne, Olaf Scholz.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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DANS UN MEXIQUE GANGRENE PAR LA VIOLENCE CLAUDIA SHEINBAUM DEVIENT LA PREMIERE PRESIDENTE DU PAYS HAUT LA MAIN
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A l'issue du plus vaste processus électoral de l’histoire du Mexique — où plus de 20 000 postes d’élus étaient en jeu — Claudia Sheinbaum, candidate du parti Morena (gauche), est devenue la première présidente du pays. Le terme "tsunami" a été utilisé par toute la presse mexicaine ce lundi 3 juin pour décrire cette victoire écrasante du Mouvement Régénération Nationale , un parti politique fondé il y a seulement dix ans par le président Andres Manuel Lopez Obrador, surnommé "AMLO", et celle de Claudia Sheinbaum, qui lui succédera en octobre après avoir été élue dimanche avec 59,3 % des voix. La nouvelle carte électorale du pays montre en effet une quasi hégémonie de la gauche. Une quasi hégémonie de la gauche Pour la présidence, Claudia Sheinbaum a remporté la victoire dans trente et un des trente-deux États du pays, exception faite du petit État d’Aguascalientes, où son adversaire de droite, Xochitl Galvez, a gagné de justesse. La nouvelle présidente a obtenu le meilleur score pour l’exécutif depuis 1988.
Au Congrès, la victoire est tout aussi historique, offrant à Claudia Sheinbaum une grande marge de manœuvre. Selon des résultats provisoires, l’alliance entre Morena, le Parti du Travail (PT, social-démocrate) et les écologistes (PVEM) devrait obtenir la majorité des deux tiers à la Chambre des députés, avec entre 345 et 380 sièges, soit près de 50 élus de plus qu’aux dernières élections de 2018. Au Sénat, Morena et ses alliés pourraient également obtenir la majorité qualifiée, avec 76 à 88 sénateurs élus.
La gauche semble en mesure de disposer de la majorité qualifiée, car Morena a déjà su convaincre des sénateurs de l’opposition de rejoindre leur camp par le passé. Cela signifie que les contre-pouvoirs sont très affaiblis et que l’exécutif pourra faire passer toutes les réformes constitutionnelles sans devoir négocier avec l’opposition.
En février, le président "AMLO" a présenté au Congrès un ensemble de vingt réformes constitutionnelles couvrant de nombreux domaines. Certaines sont d’ordre écologique et économique, comme l’interdiction de la fracturation hydraulique pour l’extraction des ressources énergétiques, la prohibition du maïs transgénique, ou encore la récupération de 18 000 kilomètres de chemins de fer concédés au secteur privé depuis vingt-cinq ans.
Un autre ensemble de réformes vise à assurer une augmentation du salaire minimum supérieure à l’inflation et à rendre permanentes les aides sociales créées par son gouvernement, telles que le minimum retraite ou les programmes d’aide à l’agriculture.
Une politique que Claudia Sheinbaum pourra poursuivre
Ancienne scientifique du GIEC et experte en climatologie, elle pourrait devenir l'incarnation d'une nouvelle gauche mexicaine, préoccupée par les enjeux sociaux et environnementaux.
Ancienne maire de Mexico, Sheinbaum a centré son programme sur la lutte contre la pauvreté, les politiques sociales et éducatives, l'écologie, le genre, la diversité sexuelle et le respect des droits humains, représentant ainsi une nouvelle gauche dans un pays toujours confronté à des problèmes sociaux et environnementaux.
En tant que cheffe de l'exécutif mexicain, Claudia Sheinbaum devrait continuer à promouvoir ces politiques. Elle propose notamment d'augmenter le salaire minimum, avec des hausses pouvant aller jusqu'à 11 % par an dans les prochaines années, alors que près de 36 % de la population mexicaine vit encore sous le seuil de pauvreté. Elle devra également maintenir les aides directes dont bénéficient 25 millions de Mexicains, malgré un contexte budgétaire difficile avec un déficit prévu de 5,9 % en 2024, le plus élevé en 30 ans. La croissance est estimée à 2,2 % pour 2024. Sheinbaum mise sur le "nearshoring", qui consiste à relocaliser une partie des usines situées en Asie le long de la frontière avec les États-Unis. Le Mexique a enregistré un record d'investissements étrangers en 2023, atteignant 36 milliards de dollars. Pour maximiser les avantages du "nearshoring", le pays devra améliorer la sécurité, les infrastructures, ainsi que l'approvisionnement en eau et en électricité.
En matière éducative, Claudia Sheinbaum souhaite continuer à développer l'accès à l'éducation en proposant des bourses pour aider les plus démunis à accéder à la scolarité et aux études supérieures. Sur les questions d'égalité de genre, la nouvelle présidente s'engage à renforcer la sécurité des femmes en augmentant les budgets dédiés à la lutte contre les féminicides et en mettant en place des programmes d'accompagnement des femmes.
Une scientifique engagée à la tête du Mexique
En tant que scientifique engagée, Claudia Sheinbaum a été membre du GIEC à partir de 2007. En tant que secrétaire de l’Environnement à la mairie de Mexico au début des années 2000, sous l'administration du président sortant Andrés Manuel López Obrador, et plus tard comme maire de la capitale, elle a mis en place une politique environnementale ambitieuse.
Le Mexique, et en particulier sa capitale, fait face à une sécheresse sans précédent et pourrait connaître une pénurie d'eau historique cet été. En réponse à cette crise, Claudia Sheinbaum a fait de la gestion de l'eau un enjeu central de son programme, proposant un plan national pour moderniser les infrastructures de gestion de l'eau et réaliser des économies. Sur le plan énergétique, bien que sa position reste ambiguë malgré son expertise en climatologie, elle a annoncé des investissements de plus de 13 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, tout en promettant de poursuivre l'héritage d'Andrés Manuel López Obrador, qui a favorisé le développement des énergies fossiles depuis 2018.
Le défi majeur : l'éradication de la violence dans le pays
Cependant, pour mener à bien toutes ces réformes à la suite de son prédécesseur, le plus grand défi reste l'éradication de la violence dans le pays. En effet, l'élection historique de Claudia Sheinbaum a été marquée par des actes de violence. Pas moins de 27 candidats aux élections locales, qui se tenaient en même temps que les législatives et la présidentielle dimanche, ont été assassinés. Un nouveau candidat municipal a également été tué dimanche soir après la fermeture des bureaux de vote, abattu à son domicile peu avant minuit. Yonis Baños, candidat du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, droite) à la mairie de Santo Domingo Armenta, a été victime de cette violence électorale. Claudia Sheinbaum, 61 ans, devra combattre la violence qui a fait quelque 450.000 morts et 100.000 disparus depuis qu'en 2006 l'ex-président Felipe Calderon a lancé l'armée contre les cartels.
La violence est devenue exponentielle à partir de décembre 2006, à la prise de fonction de l'ex-président Felipe Calderon (2006-2012) qui a lancé une offensive contre les cartels avec la participation des militaires. Depuis, le Mexique a enregistré quelque 450 000 homicides et 100 000 disparitions.
L'ex-maire de Mexico veut transposer au niveau du pays la méthode qui lui a permis de réduire la criminalité dans la capitale entre 2018 et 2023, d'après des chiffres officiels: s'attaquer aux causes de la violence (exclusion des jeunes, recrutés par les cartels), "consolidation de la Garde nationale", renseignement et enquêtes, "coordination" entre "les différents pouvoirs et niveaux de gouvernement" et "zéro impunité".
"Nous conduirons le Mexique sur le chemin de la paix et de la sécurité", a déclaré la présidente élue, qui a également promis de lutter contre la violence envers les femmes dans un pays qui compte une moyenne de dix féminicides par jour, d'après l'ONU.
"La hausse abominable du crime organisé et des cartels florissants est le problème le plus écrasant que Sheinbaum doit affronter", affirme Michael Shifter, expert du centre d'analyse Diálogo Interamericano.
"Si elle ne parvient pas à enrayer la détérioration dramatique de la situation sécuritaire au Mexique, il sera de plus en plus difficile de mettre en œuvre son agenda de politiques sociales et économiques", ajoute-t-il.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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RETOUR SUR LE LANCEMENT DU CARGO MS-27
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Le vaisseau cargo russe Progress MS-27, transportant du ravitaillement essentiel pour la Station spatiale internationale (ISS), a été lancé le jeudi 30 mai 2024 depuis le légendaire cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
Cet événement, qui s'inscrit dans une longue tradition de missions de ravitaillement, témoigne une fois de plus de la robustesse et de la fiabilité des programmes spatiaux russes. La préparation minutieuse, la précision du lancement et l'exécution sans faille du voyage spatial sont le résultat de décennies d'expérience et de maîtrise technique.
Le Lancement depuis Baïkonour
Le site de lancement numéro 31 du cosmodrome de Baïkonour a été le théâtre de ce lancement. À 12h42 heure de Moscou, la fusée Soyouz-2.1a, portant le vaisseau cargo Progress MS-27, a été propulsée vers l'espace. Le cosmodrome de Baïkonour, situé dans les vastes steppes du Kazakhstan, est un site emblématique de l'histoire spatiale. Depuis le lancement du premier satellite artificiel, Spoutnik, en 1957, jusqu'aux missions modernes vers l'ISS, Baïkonour reste un pilier de l'exploration spatiale.
La Fusée Soyouz-2.1a
La fusée Soyouz-2.1a est une version modernisée du lanceur Soyouz, connu pour sa fiabilité et son efficacité. Avec une hauteur de 46,3 mètres et un diamètre de 2,95 mètres, la Soyouz-2.1a peut transporter jusqu'à 7 800 kg de charge utile en orbite terrestre basse. Ce lanceur à trois étages utilise du kérosène et de l'oxygène liquide comme carburants pour ses premiers et deuxièmes étages, tandis que le troisième étage, appelé Blok I, utilise un mélange similaire pour assurer l'insertion orbitale du vaisseau cargo.
Le Vol et la Séparation
Une fois lancée, la fusée a suivi une trajectoire ascendante précise. Chaque étape du vol, de l'allumage des moteurs au largage des étages épuisés, a été exécutée avec une précision méticuleuse. La séparation du troisième étage a eu lieu sans problème, permettant au vaisseau Progress MS-27 de se déployer en orbite. Les antennes et les panneaux solaires se sont déployés correctement, assurant l'alimentation en énergie et les communications nécessaires pour le reste du voyage.
Le Vaisseau Cargo Progress MS-27
Le vaisseau Progress MS-27 est une version améliorée de la série de vaisseaux Progress, conçus spécifiquement pour les missions de ravitaillement vers l'ISS. Avec une masse totale de 7 300 kg, le Progress MS-27 est capable de transporter divers types de fret, y compris du carburant, de l'eau, des provisions et des équipements scientifiques.
Le Ravitaillement pour l'ISS
Le 1er juin 2024, à 14h47 heure de Moscou, le vaisseau Progress MS-27 s'est amarré avec succès à l'ISS. Le vaisseau a livré un total de 2 504 kg de fret. Ce fret comprenait 1 290 kg d'appareils et d'équipements pour les systèmes de la station, des emballages pour les expériences scientifiques, des vêtements, de la nourriture, ainsi que des produits médicaux et sanitaires pour l’équipage. En plus de ces articles, 754 kg de carburant ont été fournis pour le ravitaillement de la station, ainsi que 420 kg d'eau potable et 40 kg d'azote.
L'Importance des Approvisionnements
Les livraisons de ravitaillement comme celle-ci sont vitales pour le maintien des opérations à bord de l'ISS. Les équipements et les appareils livrés permettent de maintenir et d'améliorer les systèmes vitaux de la station. Les provisions alimentaires et médicales sont cruciales pour le bien-être des astronautes et cosmonautes, tandis que les fournitures scientifiques sont essentielles pour la poursuite des nombreuses expériences en cours. Le carburant livré est utilisé pour ajuster l'orbite de la station et pour les manœuvres d'évitement de débris, garantissant ainsi la sécurité de la station et de son équipage.
Les Membres de l'Équipage
À bord de l'ISS, une équipe internationale de sept astronautes et cosmonautes se trouvait prête à recevoir le ravitaillement. Parmi eux, les cosmonautes de Roscosmos Oleg Kononenko, Nikolay Chub et Aleksandr Grebionkine, ainsi que les astronautes de la NASA Matthew Dominic, Michael Barratt, Jeanette Epps et Tracy Dyson. Chacun de ces membres joue un rôle crucial dans les opérations quotidiennes et les recherches scientifiques menées à bord de la station.
Contexte Historique et Technique
Il s'agissait du huitième lancement spatial russe de l'année 2024 et du quatrième depuis Baïkonour. Ce vol était également le 68e pour le lanceur Soyouz-2.1a et le 180e pour un vaisseau de la famille Progress dans l'histoire, dont 91 missions vers l'ISS. Ces chiffres illustrent la fréquence et la fiabilité des missions de ravitaillement russes, qui sont des éléments clés de la logistique spatiale internationale.
La Mécanique Spatiale Russe
La mécanique spatiale russe est réputée pour sa fiabilité et son efficacité. Les succès répétés des lancements et des amarrages sans incident renforcent cette réputation. La Soyouz-2.1a, notamment, est un lanceur dont la conception remonte à plusieurs décennies mais qui a su évoluer avec le temps grâce à des améliorations technologiques continues. Cette fiabilité est une source d'inspiration et de comparaison pour d'autres agences spatiales et entreprises privées telles qu'Ariane Espace et Boeing.
Le lancement du Progress MS-27 est un exemple parfait de la synergie entre l'expérience, l'innovation et la technologie dans le domaine spatial russe. Chaque mission de ravitaillement est une démonstration de la capacité des ingénieurs et des scientifiques russes à maintenir des opérations spatiales complexes et à contribuer de manière significative à l'exploration et à l'utilisation de l'espace par l'humanité. Avec des missions comme celles-ci, la collaboration internationale dans l'espace continue de prospérer, garantissant que l'ISS reste un laboratoire de recherche de premier plan et une base pour l'exploration future de l'espace lointain.
Le vaisseau cargo russe Progress MS-27, transportant du ravitaillement pour la Station spatiale internationale (ISS), a été lancé jeudi 30 mai 2024 depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
La fusée Soyouz-2.1a, transportant le vaisseau cargo Progress MS-27, a été lancée jeudi à 12h42 (heure de Moscou) à partir du site de lancement numéro 31 depuis le cosmodrome de Baïkonour.
Le lancement du Progress MS-27 sur une orbite donnée, sa séparation du troisième étage de la fusée et le déploiement des antennes et des panneaux solaires du navire se sont déroulés comme d'habitude, et sans problème comme à son habitude.
Le vaisseau cargo sait arrimer à l’ISS le 1er juin prochain à 14h47, heure de Moscou.
Le Progress MS-27 a livré 2 504 kg de fret à l’ISS, dont 1 290 kg d'appareils et d'équipement pour les systèmes de la station, des emballages pour les expériences scientifiques, des vêtements, de la nourriture, des produits médicaux et sanitaires pour l’équipage, 754 kg de carburant pour le ravitaillement de la station, 420 kg d'eau potable et 40 kg d'azote.
Les cosmonautes de Roscosmos Oleg Kononenko, Nikolay Chub et Aleksandr Grebionkine, les astronautes de la Nasa Matthew Dominic, Michael Barratt, Jeanette Epps et Tracy Dyson se trouvent actuellement à bord de l’ISS.
Il s'agit du 8ème lancement spatial russe en 2024 et le quatrième depuis Baïkonour. Ce vol était le 68e pour le lanceur Soyouz-2.1a et le 180e pour le vaisseau de la famille Progress dans l'histoire (91è vers l'ISS).
Une chose est sûre, la mécanique spatiale russe est bien rodée, efficace, fiable, ce qui doit donner à penser aux autres (Nasa, Ariane Espace, Boeing, etc....). |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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POKER MENTEUR OU VERS UN ACCORD ENTRE LE HAMAS ET ISRAEL ?
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Joe Biden a annoncé vendredi qu'Israël avait proposé un nouvel accord de trêve au mouvement islamiste palestinien. Cet accord prévoit notamment un retrait de l'armée israélienne de Gaza pendant six semaines ainsi que la libération des otages.
Un accord de cessez-le-feu en trois phases
Cette feuille de route, dévoilée le 31 mai 2024 par le président américain, vise à parvenir, par étapes et sous conditions, à un cessez-le-feu permanent presque huit mois après le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par une attaque sanglante du Hamas contre Israël. "Il est temps que cette guerre se termine", a déclaré Joe Biden depuis la Maison Blanche, en appelant le Hamas à accepter le plan israélien, transmis par l’intermédiaire du Qatar.
"Nous ne pouvons pas laisser passer cette occasion", a-t-il ajouté. La première phase, selon Joe Biden, serait un cessez-le-feu accompagné d’un retrait des troupes israéliennes des "zones habitées de Gaza" pour une durée de six semaines. L’arrêt des combats serait également accompagné de la libération de certains otages israéliens enlevés le 7 octobre en Israël, notamment les femmes et les malades, ainsi que de la remise en liberté de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Dans la deuxième phase, le président américain a évoqué la cessation "permanente" des hostilités et la libération de tous les otages. La troisième et dernière phase concernerait la reconstruction de la bande de Gaza.
"Le Hamas considère positivement ce qui a été inclus aujourd’hui dans le discours du président américain Joe Biden quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l’échange de prisonniers", a déclaré le mouvement.
Réaction d'Israël
Nétanyahou rappelle qu'un accord sur un "cessez-le-feu permanent" inclut la "destruction" du Hamas. "Les conditions d’Israël pour stopper la guerre n’ont pas changé", a affirmé samedi le bureau du président israélien Benjamin Netanyahu. Le bureau du Premier ministre réaffirme que le plan israélien comprend la "libération de tous les otages" retenus, ainsi que la "destruction" du mouvement islamiste palestinien, et l’assurance que Gaza ne posera plus de menace à Israël. Position du Hamas Le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a répété vendredi que les "exigences" du mouvement, à commencer par un cessez-le-feu permanent et un retrait total d’Israël de la bande de Gaza, n’étaient "pas négociables".
Situation sur le terrain
L’annonce de Joe Biden est intervenue au moment où les forces israéliennes ont progressé jusqu’au centre de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza devenue l’épicentre du conflit, et pris le contrôle du " Corridor de Philadelphie ", une zone tampon stratégique à la frontière entre ce territoire palestinien et l’Egypte. Le retrait des troupes israéliennes permettrait également la réouverture du poste-frontière de Rafah avec l’Egypte, fermé depuis le 7 mai, facilitant grandement l’acheminement de l’aide humanitaire. L’Egypte accueillera dimanche une réunion avec Israël et les États-Unis sur " la réouverture du passage-frontalier " vers Gaza, selon le média Al-Qahera News, proche du renseignement égyptien.
Les mouvements militaires d’Israël ont été de plus en plus contestés par la communauté internationale ces dernières semaines, notamment en raison des bombardements et des opérations terrestres menées sur la ville de Rafah. La situation reste très complexe autour de Gaza. |
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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PAPOUSIE-NOUVELLE-GUINEE PLUS DE 2000 PERSONNES ENTERREES VIVANTES DANS UN GLISSEMENT DE TERRAIN
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Drame sans précédent en Papouasie-Nouvelle-Guinée : un glissement de terrain a provoqué la mort certaine de plus de 2000 personnes.
Les autorités de Papouasie-Nouvelle-Guinée ont commencé à évacuer environ 7 900 personnes menacées par un possible nouveau glissement de terrain dans les hautes terres du centre du pays. Un effondrement d’un pan de montagne pourrait avoir enseveli vivantes plus de 2 000 personnes vendredi dernier. Selon Niels Kraaier, représentant de l’Unicef en Papouasie-Nouvelle-Guinée, il est « très peu probable » que les secours trouvent des survivants, étant donné la gravité du glissement de terrain et le temps écoulé depuis l’événement. D’après lui, « il ne s’agit pas d’une mission de sauvetage, mais d’une mission de récupération » des corps.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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QUE SE PASSE-IL AVEC LES EMEUTES EN NOUVELLE-CALEDONIE ?
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Les événements qui secouent Nouméa depuis le 13 mai et la convergence, vers la capitale du territoire, de 10 000 militants ou jeunes délinquants, pour des jours et des nuits de pillage, ont déjà endeuillé, au moins, six familles. Quatre personnes, dont un gendarme, sont décédées lors d’« affrontements très graves ». Un deuxième agent a trouvé la mort lors d’un tir accidentel jeudi 16 mai. Des milices, parfois armées, patrouillent dans certains quartiers pour surveiller les habitations et les commerces. Le gouvernement a annoncé le déploiement de militaires afin de « sécuriser » les ports et l’aéroport de l’archipel ultramarin. L’état d’urgence a été décrété depuis mercredi soir et l’utilisation du réseau social TikTok est restreinte. Un tumulte qui traumatise les habitants de ce confetti de France, à 23 heures d’avion et 17 500 kms de la métropole.
Des manifestations pacifiques avaient eu lieu dans tout le pays ces dernières semaines, alors qu’approchait le vote de l’Assemblée nationale sur le projet de réforme constitutionnelle qui prévoit l’élargissement du corps électoral propre au scrutin provincial. Lundi soir, la crise s’est rapidement intensifiée, prenant les autorités locales par surprise.
Pour comprendre comment cette situation a pu dégénérer aussi rapidement, il est important d’exposer les enjeux politique et socio-économique complexes qui ont cours dans cette région La crise politique
La crise politique trouve d’abord sa source dans un projet de loi du gouvernement prévoyant une modification constitutionnelle qui étend le droit de vote aux Français qui vivent sur l’île depuis dix ans.
Depuis l'accord de Nouméa du 5 mai 1998, seules les personnes possédant la citoyenneté calédonienne selon des critères spécifiques peuvent participer aux élections provinciales et aux référendums. Il est par exemple nécessaire d'avoir vécu en Nouvelle-Calédonie entre 1988 et 1998 ou d'être l'enfant d'un parent remplissant cette condition pour entrer dans le corps électoral.
Cet accord visait à « rééquilibrer » les inégalités politiques afin que les intérêts des autochtones kanaks et des descendants des colons français soient reconnus de manière égale. Il a permis de consolider la paix entre ces groupes après une longue période de conflit dans les années 1980, connue localement sous le nom d’« événements ». Au tournant des années 80 était ainsi évoquée l’idée de construire ensemble une histoire, une « communauté de destins » et « un réveil kanak » comme l’écrit David Chappell.
La réforme constitutionnelle votée par l'Assemblée nationale le 15 mai prévoit de lever cette restriction en ouvrant le droit de vote aux résidents présents dans l'archipel depuis au moins dix ans. Selon un rapport du Sénat cette révision augmenterait la composition du corps électoral de 14,5%, en y ajoutant 12 441 natifs de Nouvelle-Calédonie et 13 400 citoyens français.
Les changements annoncés par Paris ont donc semé la discorde parce qu’ils annulent des dispositions de l’Accord de Nouméa de 1998, en particulier la restriction des droits de vote.
Ces règles garantissent une représentation adéquate des Kanaks, le peuple autochtone, qui représente 41% de la population calédonienne, selon l'Institut de la statistique de Nouvelle-Calédonie. En conséquence, environ un citoyen sur cinq est aujourd'hui exclu du processus électoral. Une part passée de 7,46% de la population en 1999 à 19,28 % en 2023, souligne le Sénat.
Les indépendantistes craignent cependant que cette révision affaiblisse le peuple kanak. "Aucun peuple ne veut être minoritaire dans son pays", alerte Rosine Streeter, elle-même Kanak et créatrice du syndicat Libre unité action. "Si le corps électoral est élargi, les indépendantistes vont perdre le contrôle des provinces [qu'ils dirigent au Nord et dans les îles], ou ne plus être représentés dans la province Sud", redoute-t-elle.
Loyalistes et le indépendantistes s’opposent
Actuellement deux groupes s'opposent sur ce sujet : les loyalistes et le indépendantistes Un groupe loyaliste (le terme est utilisé pour désigner les anti-indépendantistes néo-calédoniens, les « loyalistes aux institutions républicaines françaises ») d’élus au Parlement de Nouvelle-Calédonie rejette la signification contemporaine du « rééquilibrage » en ce qui concerne le statut électoral des Kanaks. Selon eux, après trois référendums sur la question de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, organisés entre 2018 et 2021, qui ont tous abouti à un vote majoritairement négatif, le temps de la réforme électorale est largement dépassé.
Cette position est clairement exprimée par le député Nicolas Metzdorf. Loyaliste de premier plan, il a défini la révision constitutionnelle adoptée par l’Assemblée nationale comme « un vote pour la démocratie et l’universalisme ».
Ce point de vue est rejeté par les leaders indépendantistes kanaks, qui estiment que ces amendements portent atteinte au statut politique des autochtones kanaks, qui constituent une minorité de la population votante. Ces dirigeants refusent également d’admettre que le programme de décolonisation a été mené à son terme, comme l’affirment les loyalistes.
Ils contestent au contraire le résultat du référendum final de 2021 qui, selon eux, a été imposé au territoire par les autorités françaises trop tôt après la pandémie du Covid. Selon eux, l’organisation de ce vote n’a pas tenu compte du fait que les communautés kanakes ont été très durement touchées par la pandémie et n’ont pas été en mesure de se mobiliser pleinement avant le vote. Les demandes de report du référendum ont été rejetées et de nombreux Kanaks se sont abstenus en conséquence.
Dans ce contexte, les réformes électorales décidées à Paris cette semaine sont considérées par les camps indépendantistes comme une nouvelle prescription politique imposée au peuple kanak.
Les inégalités sociales et économiques
Mais cette violence n’est pas que l’écho de griefs politiques passés. Des inégalités sociales et économiques profondes rendent la situation explosive, notamment auprès d’une grande partie de la jeunesse. D’après l’Institut statistique et des études économiques de Nouvelle-Calédonie, en 2020, un Calédonien sur cinq se trouve en situation de pauvreté monétaire. Les populations locales, Kanak mais aussi Wallisiens ou Futuniens, sont confrontées à de profondes disparités. Le décrochage scolaire est édifiant, de même que les difficultés d’accès à l’emploi ou aux ressources. Dans les entreprises, la part des Kanaks parmi les cadres était seulement de 11,6% en 2019, cite La 1ère.
Comment sortir de la crise ?
A l'issue de son voyage éclair en Nouvelle-Calédonie et d'une longue journée de discussions avec les acteurs politiques et économiques du Caillou, Emmanuel Macron n'a pu que se rendre à l'évidence : le Congrès en vue de la validation de la réforme constitutionnelle prévoyant la réforme du corps électoral ne peut pas être convoqué d'ici à la fin du mois de juin. Malgré un timide retour au calme sur le plan sécuritaire, les tensions politiques sont trop fortes.
"Le coup du pistolet sur la tempe comme coup de pression, ça ne fonctionne pas avec la culture océanienne", avait d'ailleurs mis en garde Jean-Jacques Urvoas, ancien garde des Sceaux et rapporteur en 2015 de la mission d'information permanente sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.
M. Macron dit avoir « pris l’engagement » que la réforme du corps électoral « ne passe[rait] pas en force » et que « nous nous donnions quelques semaines (…), afin de permettre l’apaisement, la reprise du dialogue en vue d’un accord global ». Emmanuel Macron promet ce jeudi 28 mai 2024 de ne pas faire « passer en force » la réforme électorale. « Je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force aujourd’hui dans le contexte actuel et que nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l’apaisement, la reprise du dialogue en vue d’un accord global », a-t-il déclaré lors d’une déclaration à la presse en Nouvelle-Calédonie. Mais la réforme du dégel électoral « a une légitimité démocratique », a-t-il affirmé.
En cas d’accord politique global, le chef de l’Etat souhaite qu’il soit soumis au vote des Néo-Calédoniens. « Ma volonté est que cet accord global soit celui qui intègre notre Constitution (…) Cet accord doit être négocié évidemment par les forces politiques légitimes pour le faire, mais doit aussi associer les maires, les forces vives, en particulier économiques, de la Nouvelle-Calédonie. Mon souhait est aussi que cet accord puisse être soumis au vote des [Néo-]Calédoniens », a-t-il déclaré.
Une sortie de crise pourrait passer par ce qui a manqué ces dernières années : un dialogue entre l'exécutif et l'échelon local.
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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AFFAIRE DONALD TRUMP / STORMY DANIELS"MERE THERESA NE POURRAIT PAS RESISTER A CES ACCUSATIONS"
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Un ancien président américain risque la prison. Donald Trump est le premier ancien chef d'Etat américain à être jugé au pénal. Après six semaines de procès, les plaidoiries de la défense et de l’accusation se sont achevées mardi 28 mai 2024 au tribunal de Manhattan (New York).
« Toute cette affaire est truquée ! ». Le candidat des républicains continue de se présenter comme victime d’une «chasse aux sorcières» orchestrée selon lui par une justice aux ordres des démocrates. Même la sainte catholique «Mère Teresa ne pourrait pas résister à ces accusations», a-t-il tempêté mercredi 29 mai, en sortant de la salle d'audience.
Le verdict se fait attendre
Depuis mercredi, les 12 membres du jury, cinq femmes et sept hommes citoyens de New York, ont commencé à délibérer à huis clos mercredi. Les douze jurés chargés de l’affaire Stormy Daniels ont conclu leur première journée de délibérations, mercredi 29 mai, sans trouver de verdict. Ils ont entre leurs mains le sort judiciaire de l’ex-président, qui aspire à revenir à la Maison Blanche lors de l'élection présidentielle de novembre.
Après des débats durant lesquels il a souvent été question de sexe, d'argent et de conquête du pouvoir, ces derniers n’ont pas encore répondu à «the» question : Donald Trump s'est-il rendu coupable de 34 falsifications de documents comptables, destinées à cacher un paiement de 130.000 dollars à l'actrice de films X Stormy Daniels pour éviter un scandale sexuel à la toute fin de sa campagne présidentielle de 2016 ?
Cette dernière affirme avoir eu une relation sexuelle avec Donald Trump en 2006, alors que celui-ci était déjà marié à Melania Trump, ce que l’accusé nie. Le paiement, effectué en 2016, aurait eu pour objectif d’éviter que l’affaire éclate au grand jour à quelques mois de l’élection présidentielle.
La défense requiert un «verdict de non-culpabilité» et exige qu’il soit «vite fait, bien fait». L’avocat de Donald Trump, Todd Blanche, estime que dans cette affaire, «il n’y avait pas d’intention de frauder et aucun complot pour influencer» l’élection américaine de 2016. Il a mis en garde les membres du jury contre la tentation de transformer leur verdict en un «référendum» pour ou contre l’ex-président américain.
Ces jurés ont donc du travail, d’autant que quel que soit leur verdict, ils doivent être d’accord à l’unanimité.Ils doivent surtout juger en fonction des faits et en faisant abstraction de leurs « opinions personnelles », selon le juge du tribunal de Manhattan, Juan Merchan. « Vous avez pour obligation de mettre de côté (vos) opinions personnelles, qu'elles soient favorables ou contre l'accusé », a-t-il solennellement prévenu en donnant lecture de ses instructions à ces douze citoyens de New York.
Les jurés ne déterminent pas la peine attribuée à Donald Trump, ils se prononcent simplement sur les 34 chefs d’accusations. C’est le juge qui fixera la nature de la peine. Les 12 jurés doivent se prononcer à l'unanimité. Tous doivent déclarer que le milliardaire est coupable «au-delà du doute raisonnable» afin que ce dernier soit effectivement condamné. La défense n’a donc besoin de convaincre qu’un seul juré de l’innocence du républicain pour invalider la décision. Le jury pourrait aussi faire un constat de désaccord. Dans ce cas, le procès serait annulé. Le parquet a la possibilité d’organiser un nouveau procès ou bien de renoncer aux poursuites. Un nouveau jugement pourrait difficilement se tenir avant l’élection présidentielle du 5 novembre 2024.
Une réponse positive ferait basculer la campagne présidentielle américaine de 2024 dans un scénario inconnu. Donald Trump, candidat républicain, pourrait faire appel et quand même se présenter le 5 novembre face à Joe Biden, le président démocrate sortant de 81 ans.
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Kate White pour DayNewsWorld |
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COMPRENDRE LES ATTAQUES HOUTHIS EN MER ROUGE DANS LA GUERRE ISRAEL-GAZA
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Les implications maritimes de l'attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023 ne sont devenues apparentes qu'après plusieurs semaines de conflit. Cette guerre entre le Hamas et Tsahal a contribué à l'extension du conflit en mer Rouge. En effet, selon leurs déclarations officielles, les Houthis continueront leurs attaques contre les navires transitant dans la zone tant que les opérations israéliennes se poursuivront à Gaza. Bien que l'objectif soit de nuire aux intérêts israéliens, Israël et sa façade maritime en Méditerranée orientale ont été relativement épargnés sur le plan maritime.
Cependant, avec l'entrée des Houthis dans la guerre, le conflit a pris une nouvelle dimension géographique, passant d'une échelle régionale à une échelle mondiale. Il menace désormais directement les navires transitant en mer Rouge, entre le détroit de Bab el-Mandeb et le canal de Suez, deux passages stratégiques essentiels pour la libre circulation du commerce mondial. Environ 30 % du volume de conteneurs mondiaux (15 % du commerce mondial) transitent par ces voies. Parmi les premières victimes collatérales figurent le canal de Suez, qui a annoncé une baisse de près de 50 % de ses recettes et de 37 % du nombre de passages. La majorité des armateurs, tels que MSC, Maersk et CMA-CGM, préfèrent contourner la mer Rouge en passant par le cap de Bonne Espérance, augmentant ainsi la distance de 6 000 km et les coûts de fret.
L'appel d'air opérationnel et médiatique créé par le conflit en mer Rouge a détourné l'attention de l'océan Indien, où les pirates ont repris leurs activités depuis fin novembre 2023. Les navires civils et militaires déployés dans la zone font face à différentes menaces. Il est crucial de distinguer les attaques des Houthis, un groupe insurgé paramilitaire pro-iranien avec des objectifs politiques, stratégiques et symboliques visant les intérêts israéliens et leurs alliés, des attaques de pirates, qui sont motivées par le gain financier. Le groupe qaïdiste Al-Shebbab joue un rôle de soutien indirect aux pirates somaliens. Mi-mars 2024, Abdul-Malik al-Houthi, chef des rebelles Houthis, a annoncé son intention d'étendre ses attaques à l'océan Indien, rendant ces distinctions d'autant plus importantes.
La campagne des Houthis contre le commerce maritime dans le détroit de Bab el-Mandeb entame maintenant son sixième mois, et la situation reste favorable aux Houthis. La pression militaire occidentale n'a pas réussi à empêcher les Houthis de mener leurs frappes en mer Rouge et dans le golfe d'Aden. La voie diplomatique semble inefficace, voire contre-productive.
En novembre 2023, en réaction à l'offensive israélienne sur Gaza, les Houthis ont déclaré que les navires ayant une affiliation réelle ou supposée avec Israël seraient potentiellement ciblés s'ils traversaient le détroit de Bab el-Mandeb ou la mer Rouge. Cela s'est traduit par une série de frappes de missiles et de drones contre des cibles maritimes, débutant par la saisie spectaculaire du vaisseau israélien Galaxy Leader au large du Yémen en novembre 2023.
Initialement concentrée sur le commerce israélien, la campagne des Houthis a progressivement élargi ses cibles pour inclure la majorité des navires de commerce occidentaux, perçus comme alliés des Israéliens. Après cinq mois de campagne, le trafic maritime à travers le détroit de Bab el-Mandeb et la mer Rouge a diminué de 50 % par rapport à l'année précédente.
En réaction, deux coalitions navales principalement menées par les Occidentaux, notamment les États-Unis, ont été constituées. L'opération Poseidon Archer (OPA) vise à mener des frappes sur le territoire houthi, tandis que l'opération Prosperity Guardian (OPG) se charge d'escorter les navires civils à travers le détroit. À cela s'ajoute l'opération européenne Aspides, au mandat similaire.
Ces opérations armées limitées n'offrent, fin mai 2024, aucune perspective de résolution diplomatique ou militaire. Les frappes britanniques et américaines sur le Yémen n'ont pas produit d'effets significatifs sur les capacités de frappe des Houthis. Un " Yémen houthiste " Les Houthis tirent profit de cette situation complexe. Originaires du Nord du Yémen, ils se considèrent comme légitimes pour régner sur " leur " Yémen. Neuf ans après leur insurrection réussie, les Houthis se trouvent dans une position favorable. Ils dominent le Nord du Yémen et se considèrent comme les vainqueurs d'une guerre menée par procuration par l'Occident. Leur expérience des bombardements saoudiens et émiratis leur permet aujourd'hui de réduire l'efficacité des frappes occidentales.
L'échec des options militaires et le refus de l'Occident de reconnaître un « Yémen houthiste » ont permis aux Houthis de tirer parti de l'absence de leviers de leurs adversaires. Dans le contexte de la crise post-7 octobre 2023, les Houthis et les Iraniens ont trouvé un accord pour lancer une campagne anti-israélienne. Cette campagne renforce leur alliance avec l'Iran, légitime leur position et génère un soutien populaire conséquent chez les populations arabes. De plus, elle affaiblit la puissance saoudienne et renforce le contrôle houthi sur le commerce maritime autour du Yémen.
La perspective de paix entre l'Arabie Saoudite et les Houthis perpétue paradoxalement les hostilités. Après huit ans de conflit, les deux parties ont signé un cessez-le-feu, mais les négociations restent compliquées. L'Arabie Saoudite souhaite une paix globale pour le Yémen, tandis que les Houthis ne négocient qu'une paix entre eux et les Saoudiens.
La politique saoudienne de « stabilisation à tout prix » de son voisinage pousse Riyad à tolérer les excès des Houthis. Les autorités saoudiennes ne condamnent pas les Houthis lorsque ces derniers lancent des missiles au-dessus de leur territoire pour frapper des cibles israéliennes.
Ce comportement souligne le dilemme politique auquel fait face l'Arabie Saoudite, surtout lorsque l’on considère l’arsenal de batteries anti-missiles déployées le long de ses 1 800 km de côtes sur la mer Rouge, destinées à contrer les frappes provenant du Yémen. La presse officielle saoudienne ne qualifie plus les Houthis de terroristes et ne réagit plus avec indignation aux escarmouches frontalières impliquant des forces alliées aux Houthis. De plus, les Américains, soucieux de préserver leurs relations avec un royaume qui s’éloigne de plus en plus du parapluie stratégique américain, évitent de faire pression sur les Saoudiens concernant la situation au Yémen, de peur d’accélérer la détérioration d'une alliance déjà moins stratégique qu’auparavant.
L'or noir et le réalignement stratégique global
Le délitement des alliances historiques au Moyen-Orient, sur fond de réalignement stratégique global, a créé un vide sécuritaire que les Houthis exploitent.
Le Moyen-Orient et les États-Unis ne sont plus essentiels l’un pour l’autre. Le boom du gaz de schiste américain, bien que désormais en déclin, a réduit l'intérêt économique des États-Unis pour le marché moyen-oriental, tandis que le « pivot » américain vers l’Asie et la guerre en Ukraine sont devenus les nouvelles priorités de Washington. Parallèlement, les pays du Golfe exportent maintenant plus de 70 % de leur production de gaz et de pétrole vers l’Asie, en particulier vers la Chine, qui n’est pas impliquée dans les conflits du Moyen-Orient et qui, à l'exception de Singapour, n'a pas de sympathie particulière pour Israël.
Il est donc compréhensible que ce soit la Chine, principal client de l'Iran et de l'Arabie Saoudite, qui ait négocié un accord de désescalade entre ces deux rivaux régionaux en mars 2023. Les pétromonarchies du Golfe, dépendant désormais de l’Asie pour leurs revenus, sont donc plus attentives à ses intérêts. C’est dans ce contexte global qu’il faut comprendre l’annonce des Houthis stipulant que les navires affiliés aux intérêts chinois ne seraient pas ciblés. Les navires russes bénéficient également de la mansuétude des Houthis en raison de l'alliance de la Russie avec l’Iran et la Chine, premier client du pétrole russe. Par ailleurs, le retrait américain de la région n’a pas été compensé par l'émergence d'un acteur sécuritaire équivalent, la Chine n’ayant ni les moyens ni la volonté d’assumer ce rôle. Quant aux puissances régionales, elles ne disposent d'aucun dispositif crédible pour contrer la menace houthie.
Les Houthis exploitent cette brèche sécuritaire, sachant qu'aucun acteur étatique n'est prêt à s'engager dans un nouveau conflit au Moyen-Orient.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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UNE PERIODE D'INCERTITUDE AU MOYEN ORIENT AVEC LA MORT DU PRESIDENT IRANIEN E. RAISSI ?
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Après la mort du président Ebrahim Raïssi et de son chef de la diplomatie, officialisée lundi 20 mai dans un crash d'hélicoptère survenu la veille dans le nord du pays, le vice-président Mohammad Mokhber a été désigné comme chef de l'exécutif. Il s'agit d'une nomination par intérim, le temps d'organiser de nouvelles élections, a fait savoir lundi le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei. Ce scrutin aura lieu le 28 juin, a rapporté la télévision d'Etat.
Un deuil national pour cinq jours Ebrahim Raïssi est mort après avoir rencontré, dimanche matin, son homologue azéri, Ilham Aliev, à l’occasion de l’inauguration d’un barrage sur la rivière Araxe, le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan. Son hélicoptère s’est écrasé dans un épais brouillard, alors qu’il se dirigeait vers la ville de Tabriz.
Un deuil national a été décrété pour cinq jours. La cérémonie funéraire en hommage au président iranien et aux personnes qui l’accompagnaient, dont l’influent ministre des affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a commencé mardi matin à Tabriz. Les corps seront ensuite transférés à Téhéran et dans la ville religieuse de Qom pour une procession funèbre. La dépouille mortelle du président sera inhumée dans sa ville natale, Machhad, dans l’est du pays.
Cette mort ouvre une période d’incertitude politique en Iran, au moment où le Moyen-Orient est secoué par la guerre à Gaza et alors que se profile la succession du Guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, âgé de 85 ans.
Aussi, alors le deuil national pour cinq jours débute, plusieurs questions se posent-elles concernant l'avenir du pays. Raïssi, intégriste religieux, était un partisan de la répression à outrance, du retour en force de la « police des mœurs », de la relance accélérée du programme nucléaire.
C’est aussi l’homme du rapprochement avec la Russie et la Chine — la dictature interne allant de pair avec l’évolution géopolitique et les alliances internationales. La « convergence des luttes » sino-russo-iranienne.
Les Iraniens se souviendront aussi de lui comme du « juge de la potence », qui, jeune procureur de la République islamique dans les années 1980, avait envoyé des milliers de prisonniers politiques à la mort. Le défunt président « était un homme qui avait beaucoup de sang sur les mains », « responsable de violations atroces des droits de l’Homme » en Iran, a ainsi commenté un porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.
Après avoir été l'artisan d'une répression intense ces dernières années, l'ultraconservateur Ebrahim Raïssi aura-t-il un successeur à son image ? Sa mort peut-elle déstabiliser le système ? Pas de choc majeur pour le régime islamique
La structuration du pouvoir en Iran ne laisse pas présager de grand virage politique dans l'un des pays les plus répressifs au monde. Le président de la République n'est en effet qu'un Premier ministre, un exécutant. Le vrai détenteur du pouvoir en Iran, ce n'est pas le président de la République, c'est le guide de la Révolution . Depuis 1989, et la mort du premier guide suprême, c'est l'ancien président Ali Khamenei qui occupe cette fonction.
Au Parlement iranien, les réformistes sont largement minoritaires, avec 20 sièges contre 227 pour les conservateurs, sur un total de 290. Ni l'ayatollah Khamenei, ni les députés ne pousseront donc la désignation pour un président modéré. "Le système va énormément communiquer sur [la] mort [d'Ebrahim Raïssi] et s'en tiendra aux procédures constitutionnelles pour montrer qu'il fonctionne, tout en recherchant une nouvelle recrue capable de maintenir l'unité conservatrice et la loyauté envers Khamenei", explique à la BBC Sanam Vakil, spécialiste en relations internationales, en charge du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au centre de réflexion Chatham House.
Qui pour succéder bientôt au guide suprême ?
La République islamique cherche aussi aussi une "nouvelle recrue" pour assurer la continuité idéologique du régime. Âgé de 84 ans, l'ayatollah Ali Khamenei n'est pas seulement vieillissant, il est aussi malade. Depuis près de dix ans, il souffre en effet d'un cancer de la prostate.
En raison de ce bilan médical, le nom d'Ebrahim Raïssi circulait depuis plusieurs années comme possible successeur du guide suprême de la révolution.
La mort du président dimanche relance donc les spéculations autour de cette succession, qui est déjà un processus opaque. "Le jeu se décide en coulisses et notamment au sein des plus radicaux, proches du guide actuel et du corps des Gardiens de la Révolution", cette organisation paramilitaire qui s'est arrogée de larges pans de l'économie iranienne, explique de son côté Jonathan Piron.
Et pourtant le régime iranien se veut rassurant. Dimanche, le guide suprême a déclaré sur le réseau social X que "le peuple iranien ne [devait] pas s'inquiéter" et qu'il n'y aurait "aucune perturbation dans les affaires du pays". Un message publié avant même que la mort d'Ebrahim Raïssi soit officiellement confirmée , laissant penser que les équilibres politiques internes ne devraient pas être chamboulés...
Il est vrai que le rôle de l’ayatollah Raïssi, l’un des piliers des camps conservateur et ultraconservateur, élément majeur de l’appareil répressif iranien depuis son élection en 2021, s’apparentait davantage à celui de « simple rouage exécutif suivant les instructions du guide suprême » Ali Khamenei.
Statu quo pour la diplomatie iranienne
Avec la mort du président Raïssi et du ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, l'Iran a subitement perdu deux figures importantes de sa diplomatie. Depuis son élection en 2021, Ebrahim Raïssi tentait de relever un défi en particulier sur la scène internationale : relancer l'accord sur le nucléaire, afin de convaincre les Etats-Unis de lever l'embargo qui mine l'économie iranienne depuis mai 2018.
Ce projet devrait être, du moins pour les prochaines semaines, repris par le nouveau ministre par intérim des Affaires étrangères, Ali Bagheri, qui n'est autre que l'ancien négociateur en chef du dossier nucléaire iranien. Dans les heures qui ont suivi sa nomination lundi, ce diplomate aguerri de 56 ans a tenu un premier conseil avec ses vice-ministres, alors que la Russie exprimait dans un communiqué sa volonté de "renforcer la coopération" entre les deux pays.
Lors d'un entretien téléphonique le même jour, il a aussi appelé à "une coopération globale et ininterrompue" avec la Chine, autre partenaire stratégique de l'Iran, selon l'agence officielle Irna.
Une révolte sourde dans la société constamment réprimée dans le sang Malgré l’unité apparente d’un régime qui a aujourd’hui purgé tous ses éléments libéraux, malgré le fait que le président soit devenu un simple exécutant du Guide suprême… il y a toujours des clans qui se disputent le pouvoir. Entre les fondamentalistes religieux et les Gardiens de la révolution, plus intéressés par la prédation économique que par le dogme. Entre partisans de la répression à outrance, et ceux qui préconisent une approche plus mesurée.
Plus importante que l’identité du successeur de Raïssi, la succession du Guide suprême est un autre sujet potentiel de discorde, dans un pays en crise économique profonde, où une fraction importante de la population est hostile au régime.
A coté de l’économie, il y a aussi le religieux, de plus en plus rejeté, notamment par des femmes qui n’en peuvent plus. Après la mort de Mahsa Amini aux mains de la « police des moeurs », arrêtée en septembre 2022 pour port incorrect du voile islamique, avaient suivi des mois de manifestations d’hommes et de femmes, et quelque chose comme 500 morts dans les répressions... "En Iran, les soulèvements anti-régime vont par vagues : 2009, 2015, 2019, 2022."...
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
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SE JETER A L'EAU LE VISAGE TOUT SUR LE MAQUILLAGE POUR UN SELFIE AQUATIQUE
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Je voulais partager avec vous une petite découverte qui a changé ma routine beauté et m'a permis de me sentir belle et sexy en toutes circonstances : le maquillage waterproof. Sérieusement, c'est une révélation !
Vous savez combien il peut être frustrant de passer du temps à se maquiller le matin, pour ensuite voir tout ce travail ruiné par la pluie, la sueur ou même une petite larme d'émotion. Avec le maquillage waterproof, ce problème appartient au passé. Que ce soit un eye-liner audacieux, un mascara qui donne des cils de rêve, ou encore un rouge à lèvres qui reste impeccable même après un repas, ces produits sont des alliés précieux.
Imaginez-vous en train de nager à la piscine ou de danser toute la nuit sans craindre les retouches. Le maquillage waterproof assure que votre look reste intact, peu importe les conditions. C’est un vrai boost de confiance, surtout pendant les occasions spéciales comme les mariages ou les soirées d'été où l’on veut rester fraîche et rayonnante du début à la fin.
En plus, il existe aujourd'hui une multitude de produits qui allient tenue et confort. Les formules sont souvent enrichies en ingrédients nourrissants, donc pas besoin de sacrifier la santé de notre peau ou de nos cils pour une belle apparence.
J’ai particulièrement adoré essayer des ombres à paupières waterproof qui ne filent pas dans les plis et des fonds de teint résistants à l'eau qui offrent une couvrance impeccable toute la journée. Pour un effet encore plus sexy, n’hésitez pas à ajouter une touche de highlighter waterproof pour un glow irrésistible.
Et bien sûr, ne pas oublier le démaquillage ! Choisissez un bon démaquillant spécifique pour les produits waterproof afin de prendre soin de votre peau et de bien nettoyer sans frottements excessifs. L’antidérapant
Comment résiste une formule à l'eau ?
Elle résiste à l'eau grâce à ses pigments qui sont enrobés dans un corps gras.
D'où la nécessité d'utiliser du gloss et des poudres au fini crémeux.
Mais bannissez toutes les bases siliconées, cette molécule faisant glisser ce qui voudrait se mettre dessus.
L'imperméabilisant
Vous savez que sous l'eau 60%des UVB et 80% des UVA s'invitent. Alors il faut une protection avec un SPF sous forme d'huile pour renforcer la tenue du make-up. Le crayon à texture grasse
Tout doit être travaillé au crayon avec sa texture grasse super tenace.
Allez on crayonne consciencieusement les lèvres puis on applique le gloss.
Puis des aplats sur les paupières.
Et pourquoi pas se faire de petites étoiles autour des yeux pour consteller le teint.
Bien entendu les plus pressées peuvent utiliser directement du waterproof ! Mais uniquement sur peau ultra sèche.La manucure
Belle jusqu'au bout des ongles ! On oint ses ongles laqués d'huile nourrissante et adieu les petites fissures ! Alors les filles, si vous n’avez pas encore testé le maquillage waterproof, je vous encourage vivement à le faire. Vous allez adorer cette sensation de liberté et de confiance en sachant que votre maquillage reste impeccable, quoi qu'il arrive. Essayez-le et partagez vos impressions avec moi, j'ai hâte de savoir ce que vous en pensez ! Alors prête ! Oui ! Prête à se jeter à l'eau pour en ressortir comme une déesse sur laquelle tous les hommes craquent !
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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PAYS-BAS LE NOUVEAU GOUVERNEMENT CONSERVATEUR DEVOILE UN PROGRAMME ANTI-IMMIGRATION STRICT
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Les Pays-Bas se dotent du gouvernement le plus à droite de leur histoire. Près de six mois après la victoire surprise du parti d'extrême droite PVV aux législatives, son dirigeant Geert Wilders a annoncé qu'un accord de gouvernement avait été trouvé mercredi soir et finalisé jeudi 16 mai 2024.
Les négociations ont été longues et difficiles entre les quatre partis de la droite néerlandaise formant la nouvelle coalition : le PVV (extrême droite) de Wilders, le VVD (centre droit) du Premier ministre sortant Mark Rutte, qui a quitté la vie politique pour briguer le poste de secrétaire général de l'Otan , le NSC (centriste) et le parti pro-agriculteurs BBB.
Cet alignement politique, selon les partis eux-mêmes, devrait apporter des Pays-Bas, reflétant une orientation clairement conservatrice et axée sur la restriction de l'immigration, la réforme fiscale et l'ajustement des politiques sociales. Au menu donc: le « pouvoir d’achat », la « sécurité de l’existence », « l’abandon des mesures environnementales impopulaires », et surtout « le contrôle de l’asile et de la migration
Restreindre l'immigration
Si le nom du futur Premier ministre n’est toujours pas connu, le premier principe, par lequel le PVV entend imprimer sa marque c'est de restreindre l'immigration. « Des dispositions concrètes seront prises pour aller vers les règles les plus strictes jamais adoptées en matière d'asile, et un paquet de mesures le plus large jamais pris pour contrôler les migrations », stipule l'accord.
« Nous essaierons d'obtenir ce que l'on appelle une opt-out [dérogation aux règles européennes, NDLR] pour l'asile, comme l'ont fait les Danois », a précisé Geert Wilders, tout en reconnaissant que « cela pourrait prendre des années ».
Mesures anti-immigration drastiques
Sur le front de l'immigration des mesures drastiques pour réduire le nombre de migrants entrant dans le pays sont drastiques sont proposées :
- une loi temporaire sur la crise de l'asile qui durera au maximum deux ans. Pendant cette période, le traitement des demandes d'asile sera suspendu et l'accueil des demandeurs d'asile sera « fortement réduit » ;
- le permis d'asile à durée indéterminée sera aboli ;- les Pays-Bas demanderont à Bruxelles une sorte d'option de retrait des règles existantes, pour définir leur propre politique d'asile ;
- les réfugiés ukrainiens devront payer une contribution personnelle plus élevée ;
- les employeurs qui embauchent du personnel étranger seront responsables des nuisances et des coûts, par exemple d'hébergement, lorsque ce personnel n'a pas de logement ;
- il y aura un plafond sur le nombre d'étudiants étrangers autorisés à venir étudier aux Pays-Bas.
Retour en arrière sur l'azote
Sur le plan économique, la coalition s'est entendue sur l'annulation d'une taxe de 15 % sur les rachats d'action qui aurait dû entrer en vigueur l'année prochaine. Le nouveau gouvernement prévoit aussi la construction de non plus deux, mais quatre centrales nucléaires supplémentaires.
Sur le sujet sensible des émissions d'azote, qui avait provoqué une fronde des agriculteurs, le parti rural BBB a obtenu un retour en arrière sur les mesures prises par le précédent gouvernement. Celles-ci devaient diminuer la pollution à l'azote par le biais notamment d'une baisse drastique du nombre d'exploitations.
Le nouveau gouvernement néerlandais engage une période de transformation profonde, avec des politiques annonciatrices d’âpres discussions avec l’Union européenne, notamment sur l’immigration et l’environnement.
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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CHOOSE FRANCE MIRACLE OU MIRAGE ? UNE REINDUSTRIALISATION EN BERNE
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La septième édition du sommet Choose France s’est ouverte lundi 13 mai 2024, à Versailles. Emmanuel Macron a reçu à cette occasion dans l'enceinte prestigieuse du château de Versailles 180 patrons français et étrangers. La présidence de la République a annoncé 56 nouveaux projets d’investissement pour un montant total de 15 milliards d’euros — contre 13 milliards en 2023. Il s'agit d'un « record », a claironné l'Elysée lors d'une réunion avec des journalistes.. Ces annonces pourraient créer 10.000 emplois, selon l'Elysée.
Une moisson d'investissements ...15 milliards d’euros
Il s’agit de l’un des événements phares de la stratégie de l’Élysée pour attirer des investissements étrangers afin de « soutenir la croissance, l’innovation et l’emploi ». Le fruit d’une politique fiscale et énergétique, notamment.
À l'approche des élections européennes, le gouvernement cherche à tirer profit de cette période pour regagner du terrain dans les sondages face au Rassemblement National (RN). Avec une croissance du PIB au premier trimestre dépassant les attentes (+0,2%), Emmanuel Macron vise à redorer son image après les turbulences liées aux déficits publics du printemps. Cependant, malgré cette vague d'investissements, la production industrielle en volume reste inférieure de 5% à son niveau d'avant la crise sanitaire, et la productivité stagne toujours. La question se pose donc : la réindustrialisation prônée par le gouvernement est-elle réellement en marche ?
Parmi les 56 annonces faites, 7 projets portent sur le domaine du quantique et de l’intelligence artificielle, 11 sur la décarbonation, 10 sur le secteur du transport, 9 sur la santé et 10 sur le secteur financier. Neuf de ces projets concernent des investissements réguliers des entreprises déjà présentes en France. Des entreprises telles que Microsoft, McCain, Amazon, FertigHy, Skeleton (une usine de batteries estonienne) et d'autres envisagent de tester leur chance sur le sol français.
44 % de ce total a été engagé par des compagnies américaines (dont Microsoft, Amazon et Pfizer), 36 % par des compagnies européennes, contre seulement 3,9 % pour la Chine — dont le fonds souverain des Nouvelles routes de la soie. Une inversion des dynamiques par rapport à 2023 où les investissements américains ne représentaient que 3,93 % du total annoncé, contre 52,6 % pour les entreprises asiatiques. La géopolitique s'est également invitée...
...pour une attractivité en trompe l' œil
Un nombre très faible d’emplois par milliard
Une étude de Business France datant de 2022 montrait ainsi que seulement 3 % des projets étrangers d’investissement dépassaient les 250 salariés en France. Et les deux tiers des projets en comptaient 20 ou moins.
Cependant, malgré le titre de championne d’Europe de l’attractivité en matière d'investissement étranger attribué à la France par le dernier baromètre EY publié en début mai, il y a un décrochage en termes de création d'emplois : en moyenne, seulement 35 emplois sont générés par projet d’investissement en France, comparé à 49 en Allemagne, 61 au Royaume-Uni et même 299 en Espagne. Cette tendance s'explique en partie par le coût élevé du travail en France et par la pénurie de main-d’œuvre qualifiée, en particulier dans le domaine des projets industriels, comme le souligne Sylvain Bersinger, économiste chez Asteres.
En raison de ces défis en matière de coûts et de main-d'œuvre, la France attire davantage les investisseurs pour des projets axés sur la technologie de pointe, tandis que les projets industriels entraînent une baisse significative de création d'emplois.
La France est-elle vraiment attractive sur l’emploi ? En analysant le nombre d'emplois créés par rapport à la population totale, la France se classe seulement huitième en Europe, derrière des pays tels que le Portugal, la Serbie, l’Irlande, la Hongrie, l’Espagne, le Royaume-Uni et la Grèce.
Comment l’expliquer ? Outre notre légendaire coût du travail, « la France est un pays de métiers de service et souffre d’un manque de main-d’œuvre qualifiée pour les projets industriels », pointe Sylvain Bersinger, économiste au cabinet Asteres.La France elle-même investit d’ailleurs plus à l’étranger (45 milliards) que l’inverse (34 milliards).
Conséquence de tous ces facteurs, les investissements étrangers pèsent pour seulement 0,13 % de l’emploi en France, dixit EY. Une goutte d’eau, Choose France ne règle en rien le problème du chômage. En construisant des produits de pointe chez nous, on gagne peut-être en indépendance géopolitique, notamment vis-à-vis de pays comme la Chine...et à la marge
"Faute de vendre assez, la France se vend aux autres" L’économiste Jean-Marc Daniel interrogé par L’Express s’inquiète également. "Ce dont souffre la France, ce n’est pas d’une attractivité trop faible, pointait le président de la Société d’économie politique. Elle souffre d’une demande excessive qui, ne trouvant pas en regard une offre nationale suffisante, se porte sur les importations. Résultat, la France accumule les déficits extérieurs, dont la conséquence est un transfert de moyens financiers à ses fournisseurs, et plus généralement au reste du monde. Comme elle ne parvient pas à vendre assez pour couvrir le coût de ses importations, elle se vend, ses partenaires commerciaux utilisant le produit de leurs ventes réalisées sur son territoire pour acheter son patrimoine." "Faute de vendre assez, la France se vend aux autres", s’inquiétait-il déjà après l’annonce d’investissements colossaux du Qatar dans l’économie tricolore – 10 milliards d’euros d’ici à 2030.
Le creusement spectaculaire d’un indicateur, l’avoir extérieur net, autrement dit la différence entre la valeur de ce que les Français détiennent à l’étranger et celle de ce que les étrangers détiennent en France corrobore cette analyse . De -40 milliards d’euros en 2001, ce chiffre a dégringolé à -630 milliards en 2022.
Nos dirigeants "doivent concentrer leur politique non sur l’appel aux capitaux étrangers mais sur plus de rigueur dans la gestion des finances publiques dont le déficit entretient artificiellement la demande et absorbe une épargne qui manque à l’investissement productif".
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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ANDREI BELOOUSSOV NOUVEAU MINISTRE DE LA DEFENSE RUSSE POUR UNE INDUSTRIE DE L'ARMEMENT PLUS PERFORMANTE
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Dimanche 12 mai 2024 Vladimir Poutine a remercié Sergueï Choïgou, 68 ans, fidèle parmi les fidèles du président et aux commandes de l'armée depuis douze ans. Il occupera désormais une autre fonction, toute aussi clé en tant que secrétaire du Conseil de sécurité. Il assumera aussi les fonctions d'adjoint de Vladimir Poutine à la commission chargé du complexe militaro-industriel. Cela intervient alors que le ministère de la Défense est toujours sous le choc de la récente arrestation (23 avril) de Timour Ivanov, vice-ministre russe de la Défense et donc adjoint de Sergueï Choïgou, chargé des projets de construction militaire. Pour corruption...Avec ce remaniement. Sergueï Choïgou se trouve de facto protégé de futures investigations et poursuites judiciaires.
Au lieu de choisir un militaire pour diriger le ministère de la Défense et remplacer son ami Sergueï Choïgou , Vladimir Poutine a opté pour un économiste réputé non seulement pour son sérieux et son intégrité mais aussi pour sa volonté d'étatiser l'économie : Andreï Belooussov.
A 65 ans, cet économiste de formation ne détient certes aucun bagage militaire mais "sur le champ de bataille aujourd'hui, le gagnant est celui qui est le plus ouvert à l'innovation (...) C'est pourquoi, à ce stade, le président a pris la décision de confier le ministère de la Défense à un civil", a justifié le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l'agence Tass. Selon ce dernier, le ministère de la Défense doit être "totalement ouvert" à l'innovation, "à l'introduction d'idées avancées et à la création de conditions propices à la compétitivité économique".
Un "technocrate" pour réformer l'industrie de l'armement
Le président a ainsi promu un homme qui renforce la militarisation de l'économie. Le remaniement gouvernemental à Moscou vient de confirmer la montée en puissance du complexe militaro-industriel. Depuis plus d'un an, c'est le moteur de la croissance de la Russie, le principal dopant derrière la hausse du PIB de 3,6 % l'an passé. En outre près d’un tiers du budget fédéral russe a été alloué à la défense nationale cette année, alors que la Russie a augmenté massivement sa production militaire industrielle au cours des deux dernières années, le total des dépenses de défense atteignant, selon les estimations, 7,5 % de son PIB.
Connu pour défendre une plus grande implication du gouvernement dans l'économie, selon le centre d'analyse américain Institute for the Study of War (ISW), Andreï Beloousov a participé ces dernières années à divers projets d'innovation et de développement au sein de l'industrie de la défense russe. Il a organisé une commande de drones pour un montant de 4,4 milliards de roubles (environ 49 millions d'euros), ainsi que des plans pour soutenir financièrement les producteurs de drones. En janvier 2023, il a annoncé que la Russie avait finalisé le projet "Systèmes d'aéronefs sans pilote", qui prévoit 696 milliards de roubles (environ 7 milliards d'euros) pour la production de 32 000 drones par an jusqu'en 2030.
Une sacro-sainte stabilité
Cet ancien ministre du Développement économique, puis conseiller du Kremlin, a ainsi, au fil des ans, acquis une place de choix dans le cercle restreint du président. Il était jusque-là premier vice-Premier ministre. Un poste désormais occupé par Denis Mantourov, l'ex- ministre de l'Industrie et du Commerce qui, face aux sanctions occidentales, a orchestré la relance de l'industrie nationale pour remplacer les importations. C'est avant tout l'un des protégés de Sergueï Tchemezov, patron du conglomérat de l'industrie de défense Rostec. Cet ancien du KGB est un ami fidèle de Vladimir Poutine.
Ce léger remaniement intervient au moment où l'armée russe avance dans la région ukrainienne de Kharkiv, quelques jours après y avoir lancé un assaut terrestre, et accentue sa pression dans le Donbass, autour de Tchassiv Iar. Ce qui implique que les autres piliers de « l'opération militaire spéciale » se maintiennent : Valéri Guerassimov, chef d'état-major ; Sergueï Narychkine, patron du renseignement extérieur ; Alexandre Bortnikov, chef des services de sécurité.
Vladimir Poutine espère donc qu'Andreï Beloousov, réputé pour être un "technocrate efficace", résoudra les problèmes de corruption et de détournements de fonds au sein de l'armée. Le Kremlin ambitionne également de rationaliser l'appareil de défense russe dans la perspective d'une guerre en Ukraine qui dure. Les décisions sur le champ de bataille seront par contre plutôt laissées aux militaires
"Il est clair que personne n’attend du nouveau ministre la direction directe des troupes", estime ainsi un chroniqueur du Moskovski Komsomolets, un quotidien tabloïd russe. "Dans la politique et la puissance verticale russes, il n’y a qu’une seule personne vraiment irremplaçable. Cet homme est Vladimir Poutine lui-même."
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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SOLDATS OCCIDENTAUX EN UKRAINE !
SALVINI DIT À MACRON DE "SE FAIRE SOIGNER"
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Emmanuel Macron avait réitéré la possibilité d'envoyer des troupes au sol en cas de percée russe.
Matteo Salvini, vice-chef du gouvernement italien, a vivement critiqué le président français Emmanuel Macron, suggérant qu'il devrait « se faire soigner » après avoir de nouveau évoqué l'idée, d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine pour affronter la Russie.
Coutumier des déclarations à contre-courant de la politique pro-Kiev de la première ministre Giorgia Meloni, le chef de La Ligue réagissait aux récentes déclarations de Macron et de l'ancien président du Conseil italien Mario Monti, qui ont évoqué la possibilité d'envoyer des soldats en Ukraine.
«Ils doivent se faire soigner», a lâché Matteo Salvini. «Ceux qui sont de cet avis et le disent comme si c'était quelque chose de normal, et cela vaut pour Macron comme pour Monti, ils sont dangereux».
«S'ils ont tellement envie de se battre, alors qu'ils aillent en Ukraine, demain, ils les attendent», a-t-il ajouté.
En mars, déjà, il avait accusé Emmanuel Macron de «représenter un danger pour notre pays et notre continent».
Il a en revanche salué le discours du président russe Vladimir Poutine lors de son investiture mardi au Kremlin :
«Hier, Poutine a, entre autres, invité au dialogue et j'espère que 2024 sera l'année de la paix, pas des soldats partis mourir en Ukraine».
Matteo Salvini a surmonté début avril une motion de défiance déposée au parlement par l'opposition reprochant à La Ligue de ne pas avoir coupé les ponts avec Vladimir Poutine et son parti Russie unie après l'invasion russe en Ukraine.
Admirateur de longue date de Vladimir Poutine, il avait signé le 6 mars 2017 un accord de cinq ans avec Russie unie, qui s'est renouvelé automatiquement en 2022.
S'il a condamné l'invasion russe de son voisin, il a aussi tenu des propos controversés sur la réélection de Vladimir Poutine («Quand un peuple vote, il a toujours raison») ou la mort en prison d'Alexeï Navalny, principal opposant au président russe, estimant qu'il revenait «aux médecins et aux juges» russes de faire la lumière sur les circonstances de son décès.
Invité à réagir aux propos de Matteo Salvini, le chef de la diplomatie Antonio Tajani, lui aussi vice-président du conseil, s'est contenté de rappeler que Rome n'avait pas l'intention d'envoyer de soldats en Ukraine !
Pour l'eurodéputé de La République en marche Sandro Gozi, «Salvini est très inquiet pour son avenir au gouvernement, au point de saisir toutes les occasions pour devenir le porte-parole du Kremlin».
Le différend entre Macron et Salvini illustre les tensions croissantes au sein de l'Union européenne sur la manière de gérer la crise en Ukraine et de traiter avec la Russie.
Alors que Macron envisage sérieusement l'envoi de troupes en Ukraine en cas de besoin, Salvini, proche de Vladimir Poutine, s'y oppose catégoriquement. Ces divergences révèlent les défis auxquels est confrontée l'Union européenne pour maintenir une position unie et cohérente dans un contexte de crise internationale.
La réaction de Salvini, qualifiant Macron de « dangereux » et lui suggérant de « se faire soigner », soulève des questions sur la nature même du débat politique en Europe.
Cela met en lumière les tensions personnelles entre les dirigeants européens et les obstacles à la coopération et à la coordination au sein de l'UE.
En conclusion, les déclarations controversées d'Emmanuel Macron concernant l'éventuelle intervention militaire en Ukraine ont déclenché une vive réaction de la part de Matteo Salvini, mettant en lumière les divisions et les tensions croissantes au sein de l'Union européenne. Cette escalade verbale souligne les défis auxquels est confrontée l'UE pour maintenir l'unité et la cohésion dans un contexte de crise internationale. |
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Pamela Newton pour DayNewsWorld |
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VISITE D'ETAT DU PRESIDENT CHINOIS EN FRANCE XI JINPING INFLEXIBLE
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C'était la première fois depuis la pandémie de Covid-19 que l'homme fort de Pékin revenait sur le Vieux Continent. Cette rencontre marquait les soixante ans de relations diplomatiques entre Paris et Pékin, initiées en 1964 par la reconnaissance de la République populaire de Chine par le général de Gaulle. Pourtant, cette visite n’a rien eu d’une lune de miel.
Rarement le monde contemporain a en effet connu pareil tourbillon géopolitique. D’un côté, l’Occident, avec les Etats-Unis en tête de pont, dont la domination est remise en question. De l’autre, le reste de la planète, regroupé dans un « Sud global » aux intérêts néanmoins divergents, dont la Chine est la figure de proue.
En visite en France, Xi Jinping est resté inflexible : sur les dossiers de la guerre en Ukraine et la compétition économique, la Chine n’a fait aucune concession majeure au président Emmanuel Macron.
Les divisions de l’Occident
Le fait que Xi Jinping ait choisi la France pour étape initiale de son premier voyage en Europe n’est certes pas anodin. Il entendait ainsi saluer un pays qui n’a jamais rompu le dialogue avec le régime communiste et qui, depuis De Gaulle, a toujours suivi une politique d’équilibre est-ouest, sans être inféodé à Washington. Le président chinois, qui devait ensuite visiter la Serbie et la Hongrie, deux autres nations plus proches de la Russie, souhaitait , par le choix de ses destinations, souligner les divisions de l’Occident. En effet en visite " historique " en Hongrie, Xi Jinping a d'ailleurs défié l’Union européenne ce jeudi 9 mai 2024. " Les relations sino-hongroises sont à leur apogée " en 75 ans d’histoire, s’est félicité Xi Jinping. Avant son arrivée, il les avait comparées à une " croisière dorée " dans une tribune."« Nous avons défié l’ordre géopolitique ensemble dans un contexte international instable ", traçant notre voie " d’États souverains en toute indépendance", a-t-il écrit. Un clin d’œil à la stratégie de cavalier seul menée par le Premier ministre Viktor Orban au sein de l'Union européenne. Tout en ferraillant avec Bruxelles, le dirigeant nationaliste s’est résolument tourné vers l’Est ces dernières années. Et quand Bruxelles a pris ses distances avec Pékin, lui a au contraire resserré les liens, rejetant l’affrontement idéologique des " blocs ".
Ce séjour de quasiment trois jours est l’occasion de " porter notre partenariat stratégique à de nouveaux sommets ", a estimé le chef de l’État chinois, des échanges culturels à la coopération économique, alors que la superpuissance asiatique est devenue le premier investisseur en Hongrie l’an dernier
En outre le fait que le chancelier allemand Olaf Scholz, ne s’est pas joint à Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, pour accueillir Xi Jinping à Paris, a été également interprété comme un signe des difficultés de l’Occident à rester uni. La guerre en Ukraine
Ainsi les leviers dont disposent la France et les Européens pour réduire le rôle de la Chine dans la guerre en Ukraine sont limités . Le président chinois a certes apporté son soutien à une « trêve olympique », à l’occasion des Jeux de Paris cet été. Mais Xi Jinping reste le principal allié de Vladimir Poutine, qu’il doit recevoir prochainement. Le président chinois semble loin d’abandonner son soutien à l’effort de guerre russe même s'il a répété qu’il ne fournissait pas d’armement lourd à Moscou.
La compétition économique
L’économie était évidemment au cœur de cette rencontre.
Si les deux dirigeants, réunis avec Ursula van der Leyen, ont fait mine de vouloir avancer, ils n’ont pas dissimulé les tensions qui s’accumulent sur le commerce. L’un des principaux objectifs du président français à l’occasion de cette visite d’Etat était de plaider pour un rééquilibrage des relations commerciales entre l’Europe et la Chine.
Xi Jinping s’est dit ouvert à de nouvelles discussions à haut niveau sur les frictions commerciales tout en rejetant l’idée d’un "problème de surcapacités" d’une Chine inondant les marchés européens pour écouler sa production. Le déficit commercial de la France avec la Chine, de 46 milliards d’euros en 2023, reste abyssal.
Plusieurs accords commerciaux ont été signés lundi 8 mai dans le domaine de l’énergie, de la finance ou des transports a annoncé l’Elysée. Parmi les annonces figure notamment un contrat pour Suez afin de construire une usine destinée à produire de l’énergie à partir des boues d’une cinquantaine de stations d’épuration dans le sud de la Chine, pour près de 100 millions d’euros. Le constructeur ferroviaire Alstom a aussi obtenu des contrats de fourniture de systèmes de traction électrique pour des lignes de métro à Pékin, Wuhan et Hefei. Côté finance, l’assureur Groupama va créer une coentreprise avec Shudao Group "sur la finance verte". Une visite d' Etat qui s'est cependant soldé par un échec diplomatique pour la France.
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
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STARLINER LE VAISSEAU SPATIAL DE BOEINGVOL ANNULE
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Dans les coulisses du lancement tant attendu du Starliner de Boeing, une énergie électrique palpable imprègne Cap Canaveral. Les ingénieurs, les techniciens et les astronautes, tous s'affairent avec une précision millimétrée, conscients de l'importance historique de cet événement.
Mais alors que la tension monte, une ombre plane sur le site de lancement : Un problème technique compromet le décollage.
Le 7 mai 2024, un jour qui aurait dû marquer une étape majeure dans l'exploration spatiale, la NASA et Boeing ont été contraints d'annuler le premier vol habité du vaisseau spatial Starliner vers la station internationale.
Deux heures seulement avant l'heure prévue du lancement, le rêve s'est évanoui, reporté au 17 mai 2024.
Le Starliner, conçu pour transporter des êtres humains vers de lointaines destinations célestes, devait hisser les astronautes Butch Wilmore et Suni Williams jusqu'à l'ISS.
Les préparatifs semblaient irréprochables :
La fusée Atlas V était gorgée de carburant, la météo offrait un ciel dégagé et les astronautes étaient prêts à entreprendre ce voyage historique.
Mais la technologie, si souvent source de fierté et d'émerveillement, a choisi ce jour-là de faire preuve de sa fragilité.
Une valve défectueuse sur la fusée Atlas V a été identifiée comme la cause de ce contretemps, plongeant Boeing et la NASA dans une course contre la montre.
United Launch Alliance (ULA), le constructeur de la fusée, a rapidement annoncé qu'une nouvelle tentative serait envisagée après une analyse minutieuse de l'anomalie. Mais cela ne suffit pas à apaiser les esprits anxieux des acteurs de cette mission.
Pour Boeing, ce report représente bien plus qu'un simple retard dans le calendrier.
C'est une épreuve cruciale, une dernière chance de prouver la fiabilité et la sécurité du Starliner avant de s'aventurer dans des missions régulières vers l'ISS.
Le géant de l'aérospatiale a investi des années de travail acharné, des ressources considérables et des espoirs incommensurables dans ce projet ambitieux. Le succès de cette mission test est donc vital pour l'avenir de la société dans le domaine spatial.
Mais l'enjeu est tout aussi important pour la NASA. Depuis une décennie, l'agence spatiale américaine a placé ses espoirs dans le Starliner, cherchant à diversifier ses options pour le transport des astronautes vers l'ISS. Avec SpaceX comme partenaire principal dans cette entreprise, l'ajout du Starliner à son arsenal représente une redondance bienvenue, offrant une souplesse opérationnelle cruciale en cas d'urgence ou de panne.
Dana Weigel, responsable du programme de l'ISS, insiste sur l'importance stratégique de disposer de plusieurs moyens de transport vers la station spatiale.
Elle souligne que cela permettrait de mieux répondre à divers scénarios imprévus, assurant ainsi la continuité des opérations et la sécurité des astronautes.
Cependant, malgré les ambitions et les efforts déployés par Boeing et la NASA, il est impossible d'ignorer la domination indéniable de SpaceX dans le domaine spatial.
Avec son vaisseau Crew Dragon déjà opérationnel et plusieurs missions réussies vers l'ISS à son actif, SpaceX a pris une avance considérable dans la course à la conquête de l'espace habité.
Le report du lancement du Starliner soulève des questions importantes sur la compétitivité de Boeing dans le secteur spatial, ainsi que sur la capacité de la NASA à maintenir un équilibre entre ses différents partenaires.
Alors que SpaceX continue d'établir de nouveaux standards de performance et d'innovation, Boeing se retrouve confronté à un défi de taille :
Prouver sa valeur dans un environnement concurrentiel impitoyable.
Malgré ces défis, l'essence même de l'exploration spatiale reste inchangée :
Repousser les frontières de notre compréhension, explorer de nouveaux horizons et réaliser l'impossible.
Les retards et les obstacles font partie intégrante de cette aventure humaine audacieuse, mais ils ne doivent pas entamer notre détermination à poursuivre notre quête de connaissances et de découvertes dans les vastes étendues de l'espace infini. Pour le moment, on ne peut que constater que seul SpaceX, qui possède une grande longueur d'avance que ce soit au niveau technique ou en matière de fiabilité, reste le maître en matière de lancement pour se rendre jusqu'à la station spatiale internationale. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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INQUIETANT RECUL DE LA LIBERTE DE LA PRESSE DANS LE MONDE
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Le 3 mai est la journée mondiale de la liberté de la presse et, à cette occasion, les médias s'inquiètent de son recul partout dans le monde. Les pressions politiques sur la presse augmentent dans le monde alors même que la moitié de la planète vote cette année, alerte Reporters sans frontières (RSF) dans son classement 2024 publié vendredi.
La Norvège reste en tête de ce 22e classement de la liberté de la presse, tandis que l’Érythrée arrive en dernière position, 180e, après la Corée du Nord les deux années précédentes.
La France passe de la 24e à la 21e place par un effet mécanique, alors que les indicateurs du pays « stagnent », relève Anne Bocandé, directrice éditoriale de l’ONG de défense des journalistes.
Globalement, dans les trois quarts des nations, les conditions de pratique du journalisme sont jugées défavorables. Selon l'ONG, la communauté internationale manque visiblement de volonté politique pour garantir la sécurité des journalistes à Gaza, où plus de 100 journalistes palestiniens ont perdu la vie, dont au moins 22 en exerçant leurs fonctions, sous les tirs de l'armée israélienne. Les journalistes qui travaillent sur l’environnement font partie des plus menacés dans le monde. 70 % d’entre eux ont subi des pressions ou des attaques dans 129 pays, d’après un rapport dévoilé par l’Unesco, notamment quand ils dénoncent des activités illégales comme le braconnage ou la pollution environnementale.
La plus grande année électorale de l’histoire mondiale
Plus précisément, le rapport de RSF pour l'année 2024 souligne une tendance à une protection moindre du journalisme par les gouvernements, voire à un engagement actif dans la propagation de la désinformation. RSF met en lumière une "détérioration préoccupante du soutien et du respect de l'autonomie des médias", surtout à l'approche de "la plus grande année électorale de l'histoire mondiale", avec près de la moitié de la population mondiale impliquée dans au moins un scrutin, de l'Inde aux États-Unis, en passant par les élections européennes. Cette situation laisse présager de nouvelles "pressions très fortes" sur les médias. L' ONG Civil Liberties Union for Europe
Selon le dernier rapport de l’ONG Civil Liberties Union for Europe, installée en Allemagne, la liberté de la presse est « dangereusement proche du point de rupture » dans plusieurs pays de l’Union européenne. Et la France n’est pas vraiment un modèle.
« La liberté de la presse est en déclin constant (…), dans de nombreux pays en raison de la nuisance volontaire ou de la négligence par les gouvernements en place », pointe l’organisation. Ce déclin « va de pair avec le déclin de l’État de droit. Il y a une corrélation étroite entre les deux ».La dégradation de la situation se traduit par des menaces directes sur les journalistes et leur travail. « Intimidations, surveillances et actes de violence » ont été constatés dans plusieurs États membres de l’Union européenne. Selon l’ONG, en 2023, en France, en Croatie, en Allemagne ou encore en Italie, des journalistes ont été la cible de violences physiques. En Roumanie et en Suède, des agressions sont restées impunies «faute de moyens ou de volonté » des forces de l’ordre, tandis que des policiers s’en sont eux-mêmes directement pris physiquement à des journalistes en France et en Bulgarie.
Ailleurs dans le monde En Argentine (66e, -26 places), le nouveau président ultralibéral Javier Milei a annoncé en mars la fermeture de l’agence de presse publique Télam, qu’il accuse de « propagande ».
Le contrôle des réseaux sociaux et d’internet est très poussé au Vietnam (174e) et en Chine (172e), un pays qui, en plus d’emprisonner le plus grand nombre de journalistes au monde, pratique censure et surveillance.
Dans les régions de l'Europe de l'Est et de l'Asie centrale également, les restrictions sur les médias se sont accrues, reflétant de manière frappante les tactiques de répression observées en Russie, soulignent les experts de RSF. Ils citent notamment le Bélarus (167e), la Géorgie (103e), le Kirghizistan (120e) et l'Azerbaïdjan (164e). En Russie, où Vladimir Poutine a été réélu en mars, le classement est à la 162e place. En outre, l'arsenal de la désinformation s'est enrichi grâce à l'introduction de l'intelligence artificielle générative. Un exemple concret en est un "deepfake" audio (un montage sophistiqué) ayant ciblé la journaliste Monika Todova en Slovaquie (29e, -12 places) avant les élections législatives de l'automne dernier.
En A frique la situation de la liberté de la presse est préoccupante . Les juntes qui ont pris le pouvoir au Niger (80e), au Burkina (86e) et au Mali (114e) « ne cessent de resserrer leur emprise sur les médias et d’entraver le travail des journalistes », estime-t-elle.
A l'occasion de cette journée spéciale, la ville de Genève décernera ce vendredi le prix international du dessin de presse 2024. Un festival parrainé par le journal Le Temps, qui rend hommage à l’un de ses principaux inspirateurs, Donald Trump : "un cadeau pour les caricaturistes", d’après le journal.
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS DES ENJEUX DE TAILLE DANS LES MANIFESTATIONS PRO-PALESTINIENNES SUR LES CAMPUS UNIVERSITAIRES
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Les images de policiers anti-émeutes intervenant sur les campus ont fait le tour de la planète et font vivement réagir le monde politique, à six mois de la présidentielle dans un pays polarisé. De nouvelles arrestations ont en effet eu lieu mercredi sur plusieurs campus américains, théâtres d'une mobilisation étudiante qui secoue les États-Unis depuis plusieurs jours contre la guerre en cours dans la bande de Gaza.
Démantèlements de campements de manifestants
Le mercredi 1er mai, les forces de police ont été mobilisées sur plusieurs campus universitaires américains, où de récentes arrestations ont eu lieu, intervenant après des interventions similaires à Los Angeles et à New York, lieux de convergence d'une mobilisation étudiante contre le conflit à Gaza qui agite le pays. À l'université du Texas à Dallas, la police a procédé au démantèlement d'un campement de manifestants et a arrêté au moins 17 personnes pour "intrusion criminelle", selon les informations fournies par l'établissement. Des responsables ont également signalé que les forces de l'ordre avaient appréhendé plusieurs individus à Fordham University, à New York, et avaient évacué un campement établi plus tôt dans la journée sur le campus. La police de la ville de New York a rapporté lors d'une conférence de presse que près de 300 personnes avaient été interpellées sur deux sites universitaires de la ville. Pendant la nuit de mardi à mercredi, les autorités ont utilisé la force pour déloger des manifestants pro-palestiniens retranchés dans un édifice de la prestigieuse université Columbia à Manhattan, point de départ de la mobilisation étudiante en faveur de Gaza. "Je suis désolée que nous en soyons arrivés là", a déclaré mercredi Minouche Shafik, la présidente de l'université. Elle a expliqué que les manifestants défendaient "une cause importante", mais que les récentes "actions de destruction" menées par des "étudiants et militants extérieurs" avaient conduit à l'intervention des forces de l'ordre, condamnant également les "propos antisémites" tenus lors de ces rassemblements.
A Harvard, ainsi que dans de nombreuses autres universités, des manifestations ont éclaté, accompagnées de contre-manifestations, mettant en évidence les divergences au sein de la communauté étudiante et la complexité croissante de la gestion des confrontations. Les incidents antisémites, les critiques envers Israël et les débats autour du soutien aux Palestiniens nourrissent les divisions sur les campus.
Cette polarisation ramène la question israélo-palestinienne au centre des préoccupations, mettant les dirigeants des universités dans une position délicate : ceux-ci doivent en effet arbitrer en permanence entre la protection de la liberté d’expression et celle de la sécurité, tout en conservant de bonnes relations avec les donateurs, qui représentent une source majeure de financement pour les établissements d’enseignement supérieur aux États-Unis.
La position délicate présidents d' université et le poids des donateurs
Aux États-Unis, particulièrement, les dirigeants des universités sont confrontés à des dilemmes complexes. Leurs déclarations officielles, sont examinées attentivement non seulement par les étudiants et les médias, mais également par les donateurs. Certains bienfaiteurs ont ouvertement critiqué les présidents d'université pour des positions insuffisamment fermes envers les violences perpétrées
A l'Université de Pennsylvanie, la présidente Liz Magill a été désavouée pour avoir autorisé la participation et l'expression de personnalités considérées comme antisémites, parmi lesquelles Roger Waters, ancien leader du groupe de rock Pink Floyd, lors du festival de littérature "Palestine Writes". Cela a entraîné la démission de plusieurs membres du conseil d'administration et a suscité une série de protestations parmi les donateurs.
Harvard a également été sous les projecteurs, suite à une lettre ouverte signée par de nombreuses organisations étudiantes, publiée sur les réseaux sociaux dès le soir du 7 octobre, accusant Israël de porter la responsabilité des violences en cours. L'indignation a éclaté face au silence initial de la présidente de Harvard, Claudine Gay, qui a finalement condamné la lettre quelques jours plus tard. Des figures influentes telles que l'ancien président de l'université, Lawrence Summers (qui fut secrétaire au Trésor des États-Unis de 1999 à 2001 sous Bill Clinton), ainsi que les sénateurs républicains Ted Cruz et Mitt Romney (eux-mêmes anciens de Harvard) ont appelé à des mesures plus fermes contre l'antisémitisme, soulignant le risque de mise en danger des étudiants juifs. Harvard a d'ailleurs perdu le soutien de certains donateurs de poids, dont la Fondation Wexner.
Compte tenu du modèle économique des grandes universités de recherche américaines, essentiellement dépendantes des revenus de leur capital (endowment) et du mécénat, les donateurs exercent une influence croissante. Le défi consistant à concilier liberté académique et attentes des donateurs n’épargne aucune institution.
Un enjeu à l’approche de l’élection présidentielle
À l’approche de l’élection présidentielle américaine, il convient de regarder de près la façon dont les campagnes de Trump et de Biden réagissent aux manifestations étudiantes en cours.
La Maison Blanche a condamné ce mercredi 1er mai un "petit pourcentage d'étudiants qui provoquent du désordre". "Les étudiants ont le droit d'aller en cours et de se sentir en sécurité", a encore déclaré Karine Jean-Pierre, porte-parole de l'exécutif.
Biden a condamné de la même manière " les manifestations antisémites " et " ceux qui ne comprennent pas ce qui se passe avec les Palestiniens ". Trump a qualifié les récentes manifestations d’ "antisémites " et de " bien pires " que le rassemblement nationaliste blanc de 2017 à Charlottesville. Su Fox Nerws, le bandeau à l’écran évoquait des manifestants " anti-Israël ". A l’antenne, Stephen Miller, conseiller de l’ombre de Donald Trump, affirmait que " tout cela est à cause de Joe Biden. Lui et son parti soufflent sur les braises de l’antisémitisme. "
Aux Etats-Unis, la mobilisation pro-palestinienne sur les campus devient un enjeu dans l'élection présidentielle .
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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SPACEX ECRASE LA CONCURRENCE ET S'IMPOSE COMME LE LEADER INCONTESTÉ DE L'INDUSTRIE SPATIALE MONDIALE | Le 27 avril 2024 restera gravé dans l'histoire de l'aérospatiale comme le jour où SpaceX a démontré sa suprématie en lançant avec succès deux satellites Galileo à bord de sa fusée Falcon 9, éclipsant ainsi l'orgueil spatial européen.
La victoire écrasante de SpaceX :
Alors que l'Europe spatiale se débat avec les retards du programme Ariane 6 et les problèmes rencontrés par les lanceurs Soyouz et Vega, SpaceX a une fois de plus prouvé sa capacité à innover et à repousser les limites de la technologie spatiale. Le déploiement réussi des satellites Galileo par SpaceX met en lumière la supériorité incontestée de la technologie spatiale américaine et marque un tournant dans l'histoire de l'exploration spatiale.
SpaceX a su se démarquer de ses concurrents grâce à ses avancées technologiques remarquables et à sa capacité à réaliser des exploits jusqu'alors inimaginables. En effet, SpaceX a été en mesure de boucler trois tirs de fusée en 24 heures depuis trois sites de lancement différents, une prouesse qui témoigne de la fiabilité et de l'efficacité de ses lanceurs. De plus, SpaceX a développé la technologie permettant d'utiliser un même corps de fusée vingt fois de suite, une avancée majeure qui révolutionne le domaine du vol spatial.
Le succès retentissant de SpaceX dans le domaine spatial ne se limite pas aux lancements de satellites. La société américaine a également réussi à développer une capsule spatiale réutilisable, le Crew Dragon, qui a récemment été utilisée pour envoyer des astronautes vers la Station spatiale internationale dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA. Cette réussite témoigne de l'engagement de SpaceX à réduire les coûts et à rendre les voyages spatiaux plus accessibles.
Le déclin de l'Europe spatiale :
Face aux succès répétés de SpaceX, l'Europe spatiale est confrontée à un déclin inquiétant. Le retard du programme Ariane 6 a laissé l'Europe sans moyen de satelliser de nouveaux exemplaires de Galileo, mettant ainsi en péril l'objectif d'indépendance spatiale de l'Europe. Alors que SpaceX continue de réaliser des exploits dans le domaine spatial, l'Europe est confrontée à un retard significatif dans le développement de ses propres lanceurs, ce qui remet en question sa position de leader dans le domaine de l'aérospatiale.
La situation de l'Europe spatiale est d'autant plus préoccupante que SpaceX continue d'innover à un rythme effréné. La société américaine a récemment développé la technologie Starship, une fusée entièrement réutilisable capable de transporter des passagers et du fret vers la Lune, Mars et au-delà. Alors que SpaceX se prépare à lancer les premiers vols habités vers Mars dans les prochaines années, l'Europe peine à assurer le lancement de satellites en orbite terrestre.
Les défis à relever par l'Europe :
Malgré ce revers, l'Europe reste déterminée à retrouver sa souveraineté spatiale. Un nouvel envoi de deux satellites Galileo est prévu pour juillet 2024, cette fois-ci à bord de la fusée Ariane 6. Cependant, le retard accumulé par ce programme soulève des inquiétudes quant à sa fiabilité et à sa capacité à répondre aux besoins de l'Europe en matière d'accès à l'espace. Alors que SpaceX continue de repousser les limites de la technologie spatiale, l'Europe doit redoubler d'efforts pour développer ses propres capacités spatiales et garantir sa souveraineté dans ce domaine crucial pour son avenir.
L'Europe spatiale doit également relever le défi de la compétitivité économique. Alors que SpaceX propose des tarifs nettement inférieurs à ceux de ses concurrents européens, l'Europe doit trouver des moyens de réduire ses coûts de production et d'exploitation afin de rester compétitive sur le marché mondial du lancement spatial.
L'impact mondial :
Le succès retentissant de SpaceX dans le domaine spatial marque un tournant dans l'histoire de l'exploration spatiale et soulève des questions importantes sur l'avenir de l'aérospatiale européenne. Alors que SpaceX continue de repousser les limites de la technologie spatiale, l'Europe doit s'adapter rapidement pour rester compétitive dans un marché de plus en plus concurrentiel. En démontrant sa suprématie dans le domaine spatial, SpaceX ouvre la voie à une nouvelle ère de l'exploration spatiale, où l'innovation et la technologie seront les clés du succès.
Le succès de SpaceX dans le domaine spatial a également des implications géopolitiques importantes. Alors que les États-Unis renforcent leur position de leader dans l'exploration spatiale, d'autres puissances comme la Chine et la Russie intensifient également leurs efforts pour dominer l'espace. L'Europe, quant à elle, doit trouver sa place dans cette nouvelle course à l'espace et garantir sa souveraineté dans un domaine crucial pour son avenir.
La nécessité d'investir dans la recherche et le développement :
Le succès de SpaceX dans le domaine spatial témoigne de la puissance et de la capacité d'innovation de l'industrie spatiale américaine. Alors que SpaceX continue de repousser les limites de la technologie spatiale, l'Europe doit redoubler d'efforts pour rester compétitive dans un marché de plus en plus concurrentiel. En investissant dans la recherche et le développement, l'Europe pourra espérer retrouver sa position de leader dans le domaine de l'aérospatiale et garantir sa souveraineté dans l'espace.
L'Europe spatiale doit également collaborer plus étroitement avec l'industrie privée pour stimuler l'innovation et accélérer le développement de nouvelles technologies spatiales. En encourageant les partenariats public-privé, l'Europe pourra tirer parti de l'expertise et de l'expérience des entreprises spatiales comme SpaceX pour renforcer sa position sur la scène spatiale mondiale.
Le succès retentissant de SpaceX dans le domaine spatial marque un tournant dans l'histoire de l'exploration spatiale et soulève des questions importantes sur l'avenir de l'aérospatiale européenne. Alors que SpaceX continue de repousser les limites de la technologie spatiale avec des fonds privés, l'Europe spatiale peine à rivaliser avec les avancées spectaculaires de l'entreprise américaine, malgré les investissements massifs des États européens et des contribuables.
SpaceX, société privée fondée par Elon Musk, a su démontrer une capacité d'innovation et une efficacité sans précédent dans le domaine spatial. En utilisant des fonds propres et en évitant la lourdeur bureaucratique qui caractérise souvent les projets publics, SpaceX a réussi à réaliser des exploits remarquables, repoussant les limites de ce qui était considéré comme possible dans l'exploration spatiale.
En revanche, l'Europe spatiale, représentée principalement par Ariane Espace, a été confrontée à de nombreux obstacles et retards dans le développement de ses lanceurs. Malgré les investissements massifs des États européens, Ariane Espace n'a pas été en mesure de rivaliser avec la rapidité et l'efficacité de SpaceX, laissant l'Europe dans une position de plus en plus précaire sur la scène spatiale mondiale.
Face à cette réalité, l'Europe doit repenser sa stratégie spatiale et adopter une approche plus agile et innovante. En investissant dans la recherche et le développement et en encourageant les partenariats public-privé, l'Europe pourra espérer retrouver sa position de leader dans le domaine de l'aérospatiale et garantir sa souveraineté dans l'espace. Il est temps pour l'Europe de tirer les leçons du succès de SpaceX et d'adopter une approche plus dynamique et ambitieuse pour l'avenir de son programme spatial avant qu'il ne soit trop tard !! |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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LES USA L'AUTRE PAYS DE L'AUTOMOBILEDE L'EXCELLENCE
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L'automobile est bien plus qu'un simple moyen de transport aux États-Unis, c'est une véritable passion nationale qui remonte à l'aube de l'ère automobile. Si l'Europe, et notamment la France, est reconnue pour sa passion des voitures de collection, les États-Unis demeurent depuis toujours l'autre grand pays de l'automobile. Si l'on remonte aux premières heures de l'automobile, certes, c'est le fardier de Cugnot qui a marqué les débuts de cette révolution technologique, mais c'est outre-Atlantique que l'automobile a réellement trouvé son élan grâce à Henry Ford et sa mythique Ford T.
L'ère Henry Ford et la Ford T
L'innovation majeure apportée par Henry Ford n'était pas seulement la création d'une voiture, mais la mise en place de la première véritable chaîne de production. La Ford T est ainsi devenue la première voiture produite en série sur une chaîne de montage, un concept qui allait révolutionner l'industrie automobile pour les décennies à venir. Même aujourd'hui, bien que les méthodes de production se soient modernisées et robotisées, l'idée de base reste la même : produire des voitures en série de manière efficace et économique.
Les Rassemblements Automobiles aux USA
Les États-Unis ont également été à l'avant-garde en ce qui concerne les rassemblements automobiles. Ces événements sont une véritable institution, réunissant des passionnés venant des quatre coins du pays pour célébrer leur amour des voitures.
Grand National Roadster Show, Pomona, Californie
Le Grand National Roadster Show, qui se tient chaque année à Pomona, en Californie, est l'un des événements les plus prestigieux du genre. Il attire des milliers de passionnés de voitures classiques, de hot rods et de street rods du monde entier. C'est l'occasion de découvrir certaines des plus belles et des plus rares voitures de collection, mais aussi de rencontrer des constructeurs et des artistes spécialisés dans la customisation automobile.
American Graffiti Parade Weekend Car Show, Modesto, Californie
Autre événement majeur, l'American Graffiti Parade Weekend Car Show, qui se déroule à Modesto, en Californie. Cet événement rend hommage au film culte "American Graffiti" de George Lucas, qui a contribué à populariser la culture automobile des années 1950 et 1960. Des milliers de voitures classiques, de hot rods et de muscle cars y sont exposés chaque année, attirant des passionnés du monde entier.
Detroit Autorama, Michigan
Le Detroit Autorama est un autre événement incontournable pour les passionnés d'automobile. Organisé chaque année à Détroit, dans le Michigan, il est l'un des plus grands salons automobiles du pays. Les visiteurs peuvent y admirer les dernières tendances en matière de voitures customisées, ainsi que des prototypes et des concept cars spectaculaires. C'est également l'occasion de rencontrer des constructeurs et des designers de renom, et d'assister à des démonstrations de tuning et de customisation en direct.
Scottsdale, Arizona
Enfin, la ville de Scottsdale, en Arizona, est également un haut lieu de la culture automobile aux États-Unis. Chaque année, elle accueille plusieurs événements majeurs, notamment les célèbres enchères de voitures de collection de Barrett-Jackson et de RM Sotheby's. Ces ventes aux enchères attirent des collectionneurs du monde entier, qui viennent y acquérir les voitures les plus rares et les plus prestigieuses.
En conclusion, si l'Europe peut se vanter d'une longue tradition en matière de voitures de collection, les États-Unis restent incontestablement l'autre grand pays de l'automobile, avec une histoire riche et diversifiée, marquée par l'innovation, la créativité et la passion pour l'automobile sous toutes ses formes. Que ce soit à travers des événements comme le Grand National Roadster Show, l'American Graffiti Parade Weekend Car Show, le Detroit Autorama ou les enchères de Scottsdale, la culture automobile américaine est plus vivante que jamais, et continue de fasciner les passionnés du monde entier. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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DES ELECTIONS LEGISLATIVES HORS NORMES EN INDE
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A partir du 19 avril, près d'un milliard de personnes ont été appelées aux urnes, en Inde, pour les élections législatives. Un défi logistique pour le pays surnommé "la plus grande démocratie du monde". Au total, 968 millions d'Indiens sur les 1,4 milliard d'habitants, sont appelés à élire les 543 membres de la chambre basse, soit plus que la population totale des États-Unis, de l'UE et de la Russie réunis. Les bulletins de vote de tout le pays seront dépouillés le 4 juin. Les résultats sont généralement annoncés le même jour.
Plus de six semaines de scrutin
Le scrutin s'étalera donc sur 44 jours, soit plus de six semaines. Il a démarré le 19 avril et terminera le 1er juin, a annoncé la commission électorale indienne lors d'une conférence de presse le 16 mars. Tout au long de cette période, les électeurs seront appelés à voter par étapes, selon l'État ou le territoire où ils habitent. Au total, il y aura sept phases de vote : le 19 avril, le 26 avril, le 7 mai, le 13 mai, le 20 mai, le 25 mai et le 1er juin. Et pour ajouter en complexité, si certains des 29 Etats et sept territoires qui composent la fédération voteront en un jour, d'autres, notamment l'Uttar Pradesh, voteront en plusieurs.
Le même système électoral s'applique cependant partout : un scrutin uninominal à un tour. Chaque votant choisit un candidat parmi tous ceux qui lui sont proposés et celui qui recueille le plus de suffrages est déclaré élu.
Au total, 543 sièges de la Lok Sabha, la chambre basse du parlement indien, sont mis en jeu pour un mandat de cinq ans. À cela s'ajoutent deux sièges réservés à la communauté anglo-indienne, dont les membres sont nommés par le président indien.
Dans un pays longtemps dominé par le système des castes, 84 des 543 sièges sont réservés aux candidats des castes répertoriées - c'est-à-dire les dalits (ou Intouchables), afin d'assurer leur représentativité.
En revanche, si le gouvernement indien a fait adopter en septembre un projet de loi visant à réserver un tiers des sièges aux femmes, il faudra plusieurs années avant que cette mesure ne se concrétise. Actuellement, les députées ne représentent que 15 % du Parlement.
Une démocratie multipartite mais deux partis dominants
Démocratie multipartite, l'Inde compte environ 2 660 partis politiques enregistrés. C'est ainsi plus de 8 000 candidats qui vont tenter de briguer un mandat parlementaire sous les étiquettes de ces multiples groupes. En 2019, seuls 36 partis avaient réussi à envoyer au moins un représentant à la Lok Sabha.
Mais en réalité, deux partis dominent la vie politique indienne : le nationaliste BJP de Narendra Modi, et le Parti du Congrès, principal parti d'opposition longtemps mené par la famille de Nehru Gandhi. Il prône le "sécuralisme", c'est-à-dire à la bienveillance de l'État à l'égard de toutes les religions. Pour asseoir leur influence au Parlement, chacun est à la tête de coalitions. Le BJP est ainsi la principale composante de l'Alliance Démocratique Nationale, une formation classée à droite et au centre droit, et Le Congrès est pour sa part à la tête de l'Alliance Progressiste Unie, classée au centre gauche.
Le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi est presque assuré – face à une opposition à la peine – d'emporter ces élections étendues sur six semaines. Il est encore très populaire après deux mandats au cours desquels l'Inde a accru son influence diplomatique et son poids économique.En 2019, le BJP avait remporté une victoire écrasante avec 303 sièges et sa coalition, 353. Le parti du Congrès, lui, avait obtenu 52 sièges, et 91 avec ses alliés.
Si le Premier ministre Narendra Modi, 73 ans, remporte ce nouveau scrutin, il signera donc pour quinze ans à la tête de l'Inde. Or, après une décennie au pouvoir, il bénéficiait d'une opinion favorable de 80 %, selon une enquête Pew publiée l'an dernier. |
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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ROYAUME-UNI L'EXPULSION DE MIGRANTS CLANDESTINS AU RWANDA
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Après des mois de bataille judiciaire, le Parlement britannique a finalement adopté un projet de loi autorisant le renvoi des immigrants clandestins vers le Rwanda. Cette décision, présentée en avril 2022 par l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson, faisait l'éloge du Rwanda pour son accueil et son intégration des migrants. Malgré les controverses et une suspension temporaire de la Cour européenne des droits de l'homme en juin 2022, les députés britanniques ont maintenu leur position. Dans la nuit de lundi à mardi, ils ont voté en faveur de cette loi permettant à Londres d'expulser les immigrants clandestins vers le Rwanda.
Malgré l'assurance de Rishi Sunak que les vols vers le Rwanda auront lieu, l'application de cette loi reste incertaine, avec la possibilité d'interventions futures de la Cour européenne des droits de l'homme et de la Cour suprême britannique, qui avait déjà jugé le projet initial illégal en novembre dernier.
Depuis des années, Kigali s'est présenté comme un refuge pour les exilés, accueillant notamment le programme de réinstallation des réfugiés en provenance de Libye depuis 2019. Selon le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), le Rwanda hébergeait environ 135 000 réfugiés et demandeurs d'asile en septembre 2023. Cependant, la décision du Parlement britannique de relocaliser de force les immigrants à des milliers de kilomètres de leur destination initiale est largement considérée comme une stratégie de communication politique.
Pour Londres, l'objectif est de montrer sa fermeté face à l'immigration illégale, qui a connu une augmentation de plus de 20 % depuis le début de l'année, avec cinq personnes se noyant, dont une fillette de 7 ans, en tentant de traverser la Manche ce mardi. Cependant, sur les quelque 30 000 personnes ayant réussi à atteindre le pays en 2023, peu seraient effectivement concernées par une relocalisation au Rwanda.
En été 2022, Kigali avait fait la promotion de ses hôtels rénovés dans le cadre de cette opération, mais un reportage du Telegraph de juin 2022 révélait que les réfugiés manquaient de ressources de base telles que la nourriture, le logement et les soins de santé. En outre reconstruire leur vie dans un pays affichant près de 20 % de chômage s'annonce difficile. D’autant que si Londres a promis 144 millions d’euros à Kigali.
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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LES ETATS-UNIS A LA RESCOUSSE DE L'UKRAINE AVEC 61 MILLIARDS D'AIDE
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Après de longues et laborieuses tractations, la Chambre américaine des représentants a adopté samedi 20 avril 2024 un énorme plan d’aide crucial pour l’Ukraine, soutenu par des élus des deux bords.
Elle était bloquée au Congrès américain depuis plusieurs mois, l’aide de 61 milliards de dollars, soit 57 milliards d’euros.
Après le vote favorable de la Chambre des représentants, à majorité républicaine, le président américain, Joe Biden, peut compter sur le soutien du Sénat, où les démocrates sont majoritaires, pour, enfin, débloquer l’aide financière de 60,8 milliards de dollars (56 milliards d’euros) promise à l’Ukraine.
"Churchill ou Chamberlain"
Le locataire de la Maison-Blanche doit cette issue au revirement du speaker républicain du Congrès, Mike Johnson. Ce conservateur trumpiste, chrétien évangéliste, a considéré que la guerre en Ukraine ne pouvait donner lieu à un jeu de calculs politiques. Aussi, sans craindre d’affronter la colère d’une partie de son camp qui avait coûté la place à son prédécesseur, Mike Johnson avait invité les membres de la Chambre à " voter en conscience ", selon leur volonté. Le résultat a été sans équivoque. Le plan d’aide a été validé par 311 voix contre 112.
"Pour le dire franchement: je préfère envoyer des munitions à l'Ukraine qu'envoyer nos garçons se battre", a-t-il plaidé. Avant de mentionner, non sans une certaine émotion, le cas de son fils, qui s'apprête à entrer à l'Académie navale. "C'est un test grandeur nature pour moi, comme pour tant de familles américaines", a-t-il confié.
Le président Volodymyr Zelensky a rapidement félicité cette décision en assurant que cela "empêchera la guerre de se propager" et "sauvera des milliers et des milliers de vies". Le texte va arriver très rapidement au Sénat, où il devrait être adopté sans problème.
Une aide massive ...
Cette aide massive qu’attendaient avec impatience les Ukrainiens comprend majoritairement de l’assistance militaire et économique. Une partie de cette aide correspond en réalité à des achats sur le sol américain à des industriels américains pour l’armée américaine, qui va pouvoir reconstituer ses stocks et se défaire de matériel plus ancien.
Dans ce plan d’aide : 27 milliards de dollars financeront l’achat d’armes pour l’armée ukrainienne et la formation de troupes. 23 milliards seront utilisés pour racheter les armes et munitions des stocks américains envoyées à Kiev. La liste des équipements n’est pas encore connue.
Environ 10 milliards seront dédiés à de l’assistance économique pour les secteurs de l’énergie et des infrastructures. Cette aide non militaire est envoyée sous la forme d’un prêt .
Ce vote du Congrès américain autorise également le président Joe Biden à confisquer et à vendre des actifs russes afin qu’ils financent la reconstruction de l’Ukraine.
...Mais tardive
Cette aide arrive à point nommé pour les Ukrainiens en manque de munitions . Le directeur de la CIA affirmait que sans aide, l’Ukraine "pourrait perdre sur le champ de bataille d’ici fin 2024". Les Russes grignotent en effet du terrain, bénéficiant d’un rapport de force déséquilibré en termes de munitions. L’armée de Poutine tire cinq fois plus d’obus que celle de Kiev.
Il n’est pas certain cependant que cela suffira pour inverser le cours d’un conflit dans lequel la Russie a pris l’ascendant.. Les Russes étant également dans l’avancée dans certaines zones de la ligne de front.
Une victoire à la Pyrrhus de Joe Biden qui s’inscrit également dans une prise de conscience d’une partie des conservateurs d’une alliance de fait réunissant la Russie, la Chine et l’Iran, nouvel « axe du mal » qui sévit en Ukraine mais aussi au Moyen-Orient et jusqu’en Asie .
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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INDONESIE EN ALERTE RISQUE TSUNAMI APRES ERUPTION DU VOLCAN RUANG
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Le volcan Ruang, situé sur une petite île du nord de l'Indonésie du même nom, a connu cinq éruptions depuis mardi. Confronté à un risque de tsunami et à la paralysie du trafic aérien, le pays est en alerte maximale et procède à l'évacuation de milliers de personnes.
Le volcan a projeté un nuage de cendres à plus d'un kilomètre de hauteur dans le ciel, ce qui pourrait «compromettre la sécurité des vols». L'aéroport international de Manado, pourtant situé à plus de 100 kilomètres de l'éruption, a donc été fermé mercredi soir pour 24h. Le cratère du volcan s'est embrasé et a craché de la lave durant la nuit de mercredi à jeudi et, ce matin, il dégageait encore une colonne de fumée.
Les autorités, qui ont relevé le niveau d'alerte au plus haut sur une échelle de quatre, ont annoncé l'évacuation de 11.000 personnes dans la zone la plus proche de Ruang. Cela concerne notamment l'île de Tagulandang, qui compte environ 20.000 habitants et sur laquelle plus de 800 personnes vivant sur l'île volcanique voisine avaient été déplacés après la première éruption. La consigne est de garder une distance d'au moins six kilomètres avec le volcan. Une prudence qui n'apaise pas toutes les craintes, puisque la menace d'un tsunami inquiète désormais les autorités.
Mercredi, le directeur de l'agence indonésienne de volcanologie, Hendra Gunawan, a expliqué que «les habitants de l'île de Tagulandang, en particulier ceux qui résident près de la plage, doivent être en alerte face au risque de projections de roches incandescentes, de nuages ardents et de tsunami provoqué par l'effondrement de la masse du volcan dans la mer».
En 2018, l'effondrement partiel du cratère du volcan Anak Krakatoa, situé entre les îles de Java et de Sumatra, avait déclenché un tsunami et entraîné la mort de 400 personnes.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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COMPRENDRE LES DIVERGENCES ENTRE LES ETATS-UNIS ET ISRAEL APRES L'ATTAQUE IRANIENNE
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Israël a promis «une riposte» à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels venus du monde entier, y compris des Etats-Unis, à éviter une escalade au Moyen-Orient, déjà ébranlé par la guerre dans la bande de Gaza.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a une nouvelle fois prévenu mardi que «la moindre action» d’Israël contre «les intérêts de l’Iran» provoquerait «une réponse sévère, étendue et douloureuse» de son pays.
Ce développement suscite des inquiétudes quant à une possible détérioration de la situation, avec un risque significatif d'escalade régionale si Israël décide de riposter conformément aux souhaits du Premier ministre Benjamin Netanyahu. Et le Premier ministre israélien a sollicité l'unité de la communauté internationale face à ce qu'il qualifie d'«agression iranienne menaçant la paix mondiale». Pourtant les États-Unis, qui ont joué un rôle actif dans la défense du territoire israélien attaqué pour la première fois depuis 1973 par une puissance étatique régionale, ont déclaré leur opposition à toute escalade ou guerre élargie avec l'Iran. Ils ont averti qu'ils ne participeraient pas à une action de représailles tout en affirmant leur soutien indéfectible à Israël.
Une évolutionde la position américaine ?
Ces nouvelles déclarations officielles semblent indiquer une évolution dans la position américaine à l’égard du conflit en cours.
En effet, depuis plusieurs semaines, les divergences s’accentuent entre l’administration américaine et le gouvernement de Nétanyahou. Le 25 mars dernier, les États-Unis se sont pour la première fois abstenus lors du vote, par le Conseil de sécurité des Nations unies, d’une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat entre Israël et le Hamas ainsi que la libération de tous les otages. Une position commentée par le premier ministre israélien qui l’a qualifié de « net recul » nuisant aux efforts de guerre.
Plus récemment, lors d’un échange téléphonique, Joe Biden aurait menacé de conditionner l’aide à Israël à des mesures « tangibles » si Israël ne changeait pas sa façon de conduire la guerre à Gaza.
Comment expliquer cette évolution de la posture des États-Unis de Joe Biden ?
D'une part les pertes humaines et matérielles très élevées à Gaza provoquent une désapprobation croissante de l’opinion publique au sein même des pays occidentaux.
D'autre part, les objectifs militaires poursuivis par Israël suscitent de plus en plus d’interrogations et de réserves.
En effet parmi les buts de guerre israéliens, celui d’éradiquer le Hamas présenté comme une évidence indiscutable est jugé irréaliste par les alliés même d’Israël. Les responsables militaires à Washington considéreraient que l’objectif maximaliste posé par les Israéliens n’est pas atteignable en tant que tel.
En outre dans un contexte de campagne électorale américaine Joe Biden a tout à perdre à montrer dans ses discours un soutien inébranlable à Israël. Une partie de son électorat lui reproche le « deux poids, deux mesures » qui a également cimenté un discours politique anti-occidental.
Il est clair que la décision de l’administration Biden d’augmenter l’aide humanitaire tout en continuant à fournir le soutien financier et matériel nécessaire à l’effort de guerre crée une incompréhension et de la frustration pour une partie de l’opinion publique aux États-Unis notamment au sein du camp démocrate. Biden ne peut pas totalement l’ignorer et perdre une partie de son électorat. Les Etats-Unis restent toutefois les meilleurs alliés d'Israel depuis sa création.
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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DES TARDIGRADES COLONISERAIENT-ILS LA LUNE ?
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Le 22 février 2019, une sonde spatiale, c’est-à-dire sans équipage, était mise en orbite autour de la Lune avec comme objectif d’alunir. C’était une première car jamais un engin privé ne s’était posé sur le sol lunaire. De plus, la sonde transportait des tardigrades sous forme déshydratée et inactive, mais viable.
Tout se déroulait comme prévu quand soudain le 11 avril, la sonde connut un problème avec la propulsion en amorçant sa descente. La vitesse était trop grande pour être suffisamment ralentie de sorte qu’elle s’écrasa à plus de 3 000 km/h sur notre satellite
Que sont devenus les tardigrades après le crash ? Certains sont-ils toujours viables, ensevelis sous le régolithe, la poussière lunaire dont la profondeur varie de quelques mètres à quelques dizaines de mètres ?
Des animaux à l'épreuve de presque tout
Les tardigrades, ces minuscules créatures, occupent une place singulière dans le règne animal. Leur taille inférieure à un millimètre ne reflète en rien leur remarquable complexité. Dotés de deux yeux et d'une structure neuronale, ils arborent également un orifice buccal au bout d'une trompe rétractile, un intestin hébergeant un microbiote, et quatre paires de pattes dépourvues d'articulations mais pourvues de griffes acérées. Leur parenté avec les arthropodes, tels que les insectes et les arachnides, est indéniable, témoignant d'un passé évolutif commun. Bien que la plupart des tardigrades évoluent dans des milieux aquatiques, leur présence se fait sentir dans tous les environnements, y compris les plus inhospitaliers des zones urbaines. Ces êtres fascinent principalement en raison de leur incroyable capacité à résister à des conditions extrêmes, surpassant de loin celles rencontrées sur Terre ou sur la Lune. Ils peuvent suspendre leur métabolisme, perdant jusqu'à 95 % de leur eau corporelle sans dommage apparent. Certains produisent du tréhalose, un sucre antigel, tandis que d'autres synthétisent des protéines qui transforment les constituants cellulaires en une matrice vitreuse, procurant ainsi une protection vitale. La déshydratation entraîne une réduction spectaculaire de leur taille, parfois jusqu'à la moitié, les pattes disparaissant pour laisser place uniquement à des griffes. Dans cet état, nommé cryptobiose, ils attendent patiemment des conditions plus clémentes pour revenir à la vie. Cependant, les spécimens varient dans leur capacité à supporter cette dessiccation, et tous ne sont pas capables de se réanimer. Les tardigrades adultes peuvent survivre plusieurs minutes à des températures extrêmes, atteignant jusqu'à – 272 °C ou 150 °C, et résistent sur le long terme à des doses de rayons gamma allant jusqu'à 1 000 ou 4 400 Gray (Gy), selon l'espèce. Cette capacité de survie inégalée défie les limites de la biologie et continue d'étonner les scientifiques à ce jour.
Mais des difficultés...à survivre
Tout d’abord, il faut qu’ils aient survécu à l’impact. Des tests au laboratoire ont montré que des spécimens congelés de l’espèce Hypsibius dujardini étaient intacts après un choc à 2600 km/h sous vide sur du sable mais étaient mutilés au-delà de 3000 km/h.
Ils doivent ensuite résister à l’absence d’eau et supporter un froid de – 170 à -190 °C durant la nuit lunaire et une chaleur de 100 à 120 °C durant le jour. Un jour ou une nuit lunaire dure longtemps, soit un peu moins de 15 jours terrestres. Même la sonde n’était pas prévue pour résister à de telles amplitudes et devait cesser toute activité après seulement quelques jours terrestres.
Enfin, la surface de la Lune n’est pas protégée vis-à-vis des particules solaires et des rayons cosmiques, notamment gamma. Mais là les tardigrades seraient capables de résister. En effet, Robert Wimmer-Schweingruber, Professeur à l’Université de Kiel en Allemagne, et son équipe ont montré que les doses de rayons gamma frappant la surface lunaire étaient permanentes mais faibles par rapport aux doses citées précédemment. Selon lui, 10 années d’exposition aux rayons gamma correspondraient à une dose totale d’environ 1 Gy.
Quoi qu’il en soit, sans eau ni oxygène ni microalgues, les tardigrades ne pourront jamais se réactiver. Ainsi la colonisation de la Lune par ces animaux est impossible. Mais des spécimens sont sur le sol lunaire et leur présence pose des questions éthiques comme le souligne Matthew Silk écologue à l’université d’Édimbourg. Parmi ces questions, il en est une sur le plan scientifique.
A l’heure où l’exploration spatiale repart tous azimuts, contaminer d’autres planètes nous fera-t-il perdre la possibilité de chercher la vie extraterrestre ?
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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COMMENT FAIRE TENIR
SON PARFUM TOUTE LA JOURNEE ?
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Mais au fait, pourquoi certaines peaux ne retiennent pas le parfum et d’autres oui ?
Vous n'y avez peut-être jamais calculé mais la peau est vivante, elle respire, elle transpire, elle est même acide parfois.
C’est ce qui nous pousse à dire "ce parfum vous va mieux qu’à moi".
La senteur finale n’est pas la même que sur la bandelette de papier de la parfumerie ou sur ta meilleure amie.
Les plus chanceuses ont une peau qui fait durer le parfum alors que d’autres ont un épiderme qui ne le retient pas.
Comment sentir bon toute la journée ?
Votre peau ne retient pas le parfum ?
Parfumez-vous ailleurs sur le corps. Avez-vous remarqué à quel point les cheveux sentent le tabac froid un lendemain de soirée ?
C’est parce qu’ils absorbent et conservent parfaitement les odeurs.
Son conditionnement et sa composition lui permettent de tenir beaucoup plus longtemps sur la peau.
Un ou deux pschitt de parfum dans vos cheveux et vous voilà assurée de sentir bon toute la journée. Attention à ne pas utiliser de produits pour cheveux parfumés avant de vaporiser.
Méfiez-vous de ne pas vaporiser de parfum les vêtements clairs sous peine de les tâcher.
Et si vous passiez au parfum solide ?
Un parfum très concentré présenté sous la forme d’une cire.
Pour vous parfumer, réchauffez une noisette de produit dans vos mains et appliquez-le.
Le désavantage ?
Son prix souvent excessif.
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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RITUEL BEAUTE
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Le confinement nous permet de rajeunir. Et oui merci le télétravail !
Bon nous grossissons un peu certes car notre meilleure amie est le réfrigérateur et les placards à gâteaux.
Mais pas de panique les cliniques chirurgicales sont restées ouvertes.
D’où une petite liposuccion par là par ici et le tour est joué. Vous pouvez aussi vous faire faire un lifting ou vous faire opérer les paupières.
Plus simple des petites piqures au front du botox ou de l'acide hyaluronique.
Mais sinon voici la nouvelle lubie pour enlever vos rides voici the secret.
Ce rituel est à faire au moins pendant un mois soit le matin soit le soir ou quand vous en avez le courage.
En premier avec un coton imbibé d'huile d'olive se démaquiller. Puis se rincer à l'eau chaude le visage le sécher,enfin se démaquiller avec de l'eau micélaire.
Puis de nouveau rincer son visage à l'eau glacée.Puis sérum crème de jour et crème nuit et le rituel est fini.
Avec ces gestes votre visage va être plus lisse et vous allez gagner cinq ans .
Direction salle de bain je vais commencer mon rituel.
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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