ATTENTATS ISLAMISTE A BRUXELLES 

DEUX SUEDOIS TUES

A 19 heures, lundi,un homme a ouvert le feu avec une arme automatique dans un quartier nord de Bruxelles, tuant deux supporters suédois. Une troisième personne est hospitalisée «dans un état grave», selon les autorités.

Un Tunisien de 45 ans en situation irrégulière

Le suspect, Abdesalem L, est un Tunisien de 45 ans en situation irrégulière en Belgique. Il a été mortellement blessé lors de son interpellation par la police mardi matin. Il aurait publié deux vidéos de revendication, indiquant vouloir s’en prendre à des Suédois.

Le parquet a détaillé l’interpellation de l’assaillant

L’assaillant présumé de l’attentat de Bruxelles a été repéré ce mardi matin par un témoin dans «un débit de boissons à Schaerbeek», en banlieue de Bruxelles, indique le parquet fédéral dans un communiqué. «La police s'est rendue sur place. Lors de l'intervention, des coups de feu ont été tirés par la police et le suspect a été abattu.»

Les secours ont tenté de le réanimer avant de le transférer à l’hôpital où son décès «a été constaté à 9h38». «Une arme de guerre et un sac de vêtements ont été retrouvés dans le café», précise le parquet.

Connu des autorités

L’homme ne serait pas inconnu des autorités. Mardi matin, le Premier ministre belge a confirmé qu’il se trouvait en situation irrégulière en Belgique. Sa demande d’asile déposée en 2019 lui avait été refusée et il avait reçu l’ordre, en 2021, de quitter le territoire.

Le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne, a ajouté : « Il était connu des services de police pour des faits suspects de trafic d’être humain, séjour illégal et atteinte à la sûreté de l’État ». D’après Vincent Van Quickenborne, il aurait été soupçonné, dès 2016, de présenter un profil radicalisé, prêt à aller faire le djihad. « Mais cela faisait partie de dizaines de signalements quotidiens de ce type », a-t-il expliqué.

Nicole De Moor, secrétaire d’État à la Migration, a expliqué qu’après avoir reçu une réponse négative de sa demande d’asile, il avait été radié officiellement du registre national, rendant sa localisation et donc sa reconduite à la frontière impossible. Il avait toutefois été repéré dans une mosquée en juin 2022 à Bruxelles, « ce fait a été signalé à la task force locale de Bruxelles, mais n’a pas donné lieu à d’autres mesures ».

C’est cette année 2016, en Belgique, qu’a été commis l’un des pires attentats terroristes de l’histoire du pays. Le 22 mars, 32 personnes avaient été tuées et 300 autres blessées dans le métro et à l’aéroport de Bruxelles.

Le niveau d’alerte pour menace terroriste a été relevé au niveau 4, le plus élevé, à Bruxelles.

La Suède visée par le terroriste islamiste

Dans des vidéos de revendication citées par le procureur général Frédéric Van Leeuw, l'assaillant, alors en fuite, expliquait viser spécifiquement des Suédois, dont beaucoup étaient présents dans la capitale pour un match de football qui opposait la Belgique à la Suède.

Dans une autre vidéo prise avant l'attentat cette fois-ci, le même individu, qui se revendique de l'État islamique, «apparaît cagoulé et déclare que “le livre d'Allah est une ligne rouge pour laquelle il se sacrifie”», a précisé le procureur. L'assaillant faisait ici probablement référence aux Coran brûlés en Suède ces derniers mois.

«Tous les états européens sont vulnérables» face au retour du «terrorisme islamiste», a déclaré le président de la République Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Tirana, au lendemain de l'attaque terroriste islamiste qui a fait deux morts à Bruxelles.

 «Tous les états européens sont vulnérables. Et il y a un retour en effet de ce terrorisme islamiste, et nous avons tous une vulnérabilité. C'est celle qui va avec des démocraties, des Etats de droit où vous avez des individus qui à un moment peuvent décider de commettre le pire».

Certes mais les citoyens sont en droit d'attendre de l'Etat de la fermeté dans l'exécution des mesures d'expulsion... moins de défaillances et de laxisme.

Oui les citoyens veulent "vivre dans des États de droit forts au moment où le terrorisme revient", comme l'a suggéré Emmanuel Macron mais ce n'est pas le cas aujourd'hui !




Jaimie Potts pour DayNewsWorld