"SCIENCE" OU "SECURITE NATIONALE"

 L'EXISTENCE DES OVNI ENFLAMME L'AMERIQUE

Et si nous n’étions pas seuls dans l’univers ?. 

Depuis quelques années, les études ufologiques connaissent un engouement sans précédent, alimentées par le courageux témoignage de nombreux " lanceurs d'alerte " qui ont saisi l'opportunité de la transparence numérique pour partager leurs révélations au grand jour. Ces témoignages, saisissants à bien des égards, ont désormais acquis une plus grande crédibilité.

Le Congrès lui-même conduit des auditions, mettant en lumière les témoignages de pilotes de chasse confrontés à des incidents bien réels et récurrents.

Lors d'une audition devant une commission du Congrès américain mercredi 26 juillet 2023, M. David Grusch, ancien agent démissionnaire de l'Agence nationale de renseignement géospatiale, ayant choisi le statut de " lanceur d'alerte ", a maintenu que nos gouvernements nous dissimulaient bien des réalités... « Nous ne sommes pas seuls dans l'univers, et les autorités cachent les preuves de l'existence d'extraterrestres, y compris les débris d'un objet non identifié, a affirmé M. Grusch, soulignant être " absolument " convaincu que les États-Unis détiennent un OVNI.

Colonel décoré durant la guerre d'Afghanistan, David Grusch a consacré 14 ans de sa vie au sein de l'Agence nationale de renseignement géospatiale (NGA) sous l'égide du ministère de la Défense américaine. De 2019 à 2021, il a été membre d'une équipe chargée d'enquêter sur les ovnis, puis nommé coresponsable de l'Agence pour l'analyse des " phénomènes aériens non identifiés ", terme officiellement employé par les autorités américaines. Durant cette période, il a eu accès à des images capturées par des pilotes de l'air américains, révélant des objets dotés de " caractéristiques inconnues ".

 En avril dernier, David Grusch a quitté le ministère de la Défense pour entamer une procédure de " lanceur d'alerte ".

Cette procédure l'a contraint à transmettre au ministère ses documents classifiés destinés au Congrès américain. 

Le 26 juillet 2023, devant cette institution nationale, il a confirmé ses propos fracassants précédemment tenus à la télévision : 

" Dans le cadre de mes fonctions, j'ai appris qu'il existait un programme (...) visant à récupérer les restes d'un appareil non identifié et à l'analyser. Ce témoignage est fondé sur des informations qui m'ont été transmises par des individus dont les antécédents de légitimité et de service envers ce pays sont reconnus, et beaucoup m'ont fourni des preuves convaincantes, sous forme de photographies, de documents officiels et de témoignages oraux classifiés."

 Des décennies d'observation, notamment militaire

Dans l’attente de preuves, restent les témoignages troublants des deux autres témoins appelés par le Congrès : 

David Fravor, ancien commandant de la marine, et Ryan Graves, ancien pilote. Ryan Graves n’a pas hésité à exhorter la représentation à "mettre de côté la stigmatisation et à aborder le problème de sécurité et de sûreté que ce sujet représente", faisant aussi part des "multiples rencontres" expérimentées par plusieurs pilotes lors de vols d’entraînements.

"Si les ovnis sont des drones étrangers, c’est un problème urgent de sécurité nationale ; s’il s’agit d’autre chose, c’est un problème pour la science. 

Dans les deux cas, les objets non identifiés sont une préoccupation pour la sécurité des vols", a-t-il aussi déclaré.

En avril, Sean Kirkpatrick, le responsable du service du Pentagone chargé d'enquêter sur ces phénomènes et les risques qu'ils posent pour la sécurité nationale, avait quant à lui assuré qu'aucun signe d'activité extraterrestre n'avait été recensé.

Le bureau "n'a détecté aucune preuve crédible d'une activité extraterrestre, de technologie non terrestre ou d'objets défiant les lois de la physique", avait-il affirmé.

Le gouvernement américain prend, toutefois, au sérieux ces phénomènes et la Nasa a récemment appelé à davantage d'efforts pour les étudier scientifiquement, tout comme le Pentagone qui, lui, s'inquiète de possibles activités d'espionnage chinoises.

Un certain nombre de cas déroutants

Aux États-Unis, ces phénomènes sont analysés de très près depuis les années 1940, différents projets ayant été montés au fil du temps, les plus connus étant Grudge, Blue Book et le rapport Condon. Blue Book permit ainsi l’examen de 10 147 cas dont 9 501 furent expliqués. 

Sur les 3 201 cas retenus pour l’analyse statistique finale, les cas avérés mais toujours inexpliqués représentaient un total de 22% de l’ensemble.

En juillet 2020, le scientifique Ravi Kopparapu et l'astrobiologiste Jacob Haqq-Misra, tous deux travaillant pour la Nasa, écrivent dans le magazine Scientific American la nécessité de revenir sur les conclusions du rapport ayant mis fin au projet "Blue Book", estimant qu'"au-delà des avions militaires et des formations météorologiques étranges, il existe encore un certain nombre de cas [de phénomènes anormaux non identifiés] vraiment déroutants qui pourraient valoir la peine d'être étudiés."

Un peu plus tard, une évaluation, mandatée par le gouvernement des États-Unis, a été publiée le 25 juin 2021 juste après que Barack Obama a déclaré "il y a des images et des enregistrements d’objets dans le ciel, dont nous ne savons pas exactement ce qu’ils sont". 

Ce rapport a été établi par l’Unidentified Aerial Phenomena Task Force et consistait en 144 observations de phénomènes non identifiés entre 2004 et 2021. Parmi ces 144 phénomènes, 18 présentaient des objets aux "caractéristiques de vols inhabituelles" et "semblaient rester stationnaires dans des vents en altitude, se déplacer contre le vent, manœuvrer brusquement ou se déplacer à une vitesse considérable, sans moyen de propulsion discernable".

Plus étonnant, certains de ces objets ont émis de l’énergie radiofréquence détectée par des avions de l’US Air Force.

Pour certains auteurs de parapsychologie, les OVNI sont les anges et les dieux de nos mythes. 

Pour d’autres les OVNI sont un cas d’étude fascinant sur le plan anthropologique, non pas des extraterrestres, mais peut-être des voyageurs temporels ou des manifestations venues du monde suprasensible…D’autres, plus prosaïques, envisagent l’hypothèse de technologies militaires développées en secret.

Toujours est-il, qu’extraterrestres ou pas, les phénomènes aériens inexpliqués sont bien une réalité que le gouvernement américain prend suffisamment au sérieux pour communiquer régulièrement dessus.

La recherche sur ce sujet passionnant continue, ouvrant la voie à une nouvelle ère où la possibilité de rencontres du troisième type n'est plus reléguée au rang des fantasmes, mais constitue un défi scientifique et sécuritaire que les autorités sont déterminées à comprendre. 

Et si, finalement, les auteurs de science-fiction avaient  raison ?




Simon Freeman pour DayNewsWorld