ELON MUSK FAIT SON SHOW AU SALON DE VIVATECH

C'était l'événement dans l'événement : Arrivé comme une rockstar devant plus de 4000 personnes qui ont fait le déplacement pour voir le milliardaire, Elon Musk a profité de cette heure au salon ViVaTech pour parler des difficultés de Twitter, de la régulation de l'IA ou encore de SpaceX. L'homme le plus riche du monde a été accueilli comme un chef d'Etat par Maurice Lévy, le président de Publicis, transformé en monsieur Loyal pour l'occasion.

"Vous représentez l’innovation et l’ambition" a introduit le fondateur de VivaTech Maurice Lévy en énumérant toutes ses activités. "Certains pensent que vous êtes un génie, d'autres moins, qu'en pensez-vous?".

"Je ne suis définitivement pas la Mal, ça c'est sûr," rigole Elon Musk. "Vous pouvez voir une auréole au-dessus de ma tête".

Il a également plaisanté d'entrée de jeu: "C'est le crystal meth qui me motive. Ça me donne des ailes”, ironise-t-il quand Maurice Lévy lui demande ses sources de motivations entrepreneuriales.

La première question de Maurice Lévy a porté sur Twitter, le réseau social qu'il a acquis l'an passé pour 44 milliards de dollars. La réponse d'Elon Musk a donné le ton de l'entretien, entre provocation et réponses déjà entendues ailleurs.

"Si je suis aussi intelligent qu'on le dit, pourquoi est-ce que j'ai acheté aussi cher Twitter ? " a lancé Elon Musk, riant de sa propre blague, devant une salle conquise. 

Prêt à faire le clown, il a affirmé ne " pas être un démon ", mais pas un ange non plus. Avant de donner une explication simple à sa capacité à mener tellement de projets de front :"«le cristal méth fait faire de grandes choses. Si vous croyez que le Red Bull donne des ailes".

"Créer une vie multi-planétaire" avec SpaceX

Sur ses objectifs pour l'entreprise SpaceX, Elon Musk a indiqué vouloir à termer "créer une vie multi-planétaire" et donc au-delà de la Terre. "Nous voulons étendre la vie au-delà de la Terre, c'est important, c'est une mesure de défense.

Il se peut que nous soyons les seuls êtres conscients dans cette galaxie, une chandelle fragile et nous devons tout faire par la maintenir. Il faut que la Terre reste sûre pour la civilisation, tout en étendant les possibilités pour la vie à d'autres galaxies", a expliqué Elon Musk, fidèle à lui-même. Rappelant avoir été intéressé par la technologie et la science-fiction dès son plus jeune âge.

"Avec tous mes projets donc SpaceX j’essaye de finir une tâche que j’ai entamée il y a 24 ans et je dois la finir car ça sera positif pour la civilisation", a ajouté le milliardaire.

Starlink a joué un "rôle crucial" dans la guerre en Ukraine selon Elon Musk

Maurice Lévy interroge Elon Musk sur ses actions avec son entreprise Starlink pendant la guerre en Ukraine. L'entreprise a notamment offert des méthodes de communication dans le pays.

"La situation est très complexe. Starlink a joué un rôle crucial car la Russie a détruit tous les systèmes de communication et Starlink est le seul qui a pu perdurer", affirme Elon Musk. "Starlink est aujourd'hui la colonne vertébrale du système de communication ukrainien", ajoute l'entrepreneur.

Elon Musk s'est également ému du manque de résolution de la guerre en cours: "C'est extrêmement triste que les jeunesses ukrainienne et russe soient en train de mourir sur les champs de bataille en ce moment."

La liberté d'expression sur Twitter

A propos de Twitter, son propriétaire affirme avoir décidé de racheter le réseau social pour "préserver la civilisation de son aspect corrosif». Elon Musk a défendu son bilan à la tête de la plateforme.« Nous voyons des plus hauts historiques dans l'utilisation de Twitter toutes les semaines ", affirme-t-il.

"Sur Twitter, on défend la liberté d’expression, mais pas la liberté d’atteindre", a-t-il déclaré à propos de son réseau social.

"Nous avons supprimé 90% des bots et 95% de contenus pornographiques et pédopornographiques" explique-t-il assurant vouloir faire de Twitter "une expérience vertueuse pour les utilisateurs".

Sur la fuite des annonceurs, Elon Musk a assuré qu'ils "allaient revenir". Et de marteler: "je vois le futur de façon optimiste", reconnaissant le travail "formidable" de la nouvelle patronne de Twitter, Linda Yaccarino.

En ce qui concerne une régulation de Twitter, il a affirmé que "nous devrions permettre tout ce qui n'est pas interdit par le cadre législatif"

Une pause dans l'intelligence artificielle.

Après avoir proposé de faire une pause dans le développement de l'intelligence artificielle, Elon Musk a expliqué qu'il ne «pensait pas que quiconque serait d'accord pour faire une pause. 

Je pense qu'il y a un véritable danger avec l'intelligence artificielle et si nous ne faisons pas attention, nous pourrions voir des conséquences très négatives. Même si l'essentiel est positif. Je suis favorable à une régulation de l'IA, je le recommande fortement».

Elon Musk explique pourquoi il souhaite une règlementation de l'IA

«L'IA est la technologie la plus disruptive. Les humains sont la plus intelligente des créatures et pour la première fois, il va y avoir quelque chose de plus intelligent que l'humain. Je crois que nous vivons dans la période la plus intéressante. Tesla développe des robots, nous l'avons appelé T-800 (le nom du Terminator dans le film éponyme)», a-t-il ajouté, hilare.

"Avec l'IA, on a créé une époque d'abondance, tous les services seront disponibles à la demande. C'est le côté positif de l'intelligence artificielle: l'abondance", a-t-il déclaré.

Tesla, une entreprise pionnière

Interpellé par Antoine Arnault (LVMH) sur la valorisation de Tesla, Elon Musk a apporté une réponse intéressante. Ce n'est pas le nombre de voitures vendues qui font la valorisation de l'entreprise - 2 millions environ l'année dernière - mais les perspectives d'autonomie. «Aujourd'hui une voiture individuelle est utilisée en moyenne 10 heures par semaine. Si nous avions un robot taxi qui serait utilisé 50 ou 60 heures par semaine, cela changerait tout». Une façon d'appréhender la rupture apportée par la bascule de la valeur de la propriété à la valeur d'usage.

La dernière question portait sur Neuralink.

«Neuralink, c'est un processus long. Nous ferons notre première implantation sur un humain tétraplégique cette année, si tout va bien, et il pourra retrouver les fonctions qu'il a perdues, retrouver l'usage de son corps, le signal passera les connexions perdues. C'est une première application, le premier sujet devrait être éligible cette année. »

De quoi  résumer l'état d'esprit de l'enfant terrible de la Tech : tout est possible.




Paul Emison pour DayNewsWorld

MONDIAL DE L'AUTOMOBILE

LA VOITURE ELECTRIQUE "UN SUICIDE COLLECTIF" ?

Le Mondial de l’Auto qui s’ouvre, ce lundi 17 octobre 2022 à Paris, est un petit salon, qui durera moins d’une semaine et qui n’accueillera même pas toutes les marques françaises, puisque Citroën est absent. Mardi, le grand public retrouve en tout cas le salon de l'auto après la coupure de 2020 liée au Covid.

Mais avec de gros changements: la moitié des fabricants présents, ou presque, sont désormais chinois. Cette année, pas de BMW, Opel ou Mercedes, supplantés par BYD, Ora ou bien Seres. Signe des temps, les constructeurs chinois surfent sur l’électrique et font le show face aux marques européennes. Premium et électriques, ils mettent en avant la sécurité pour tenter de séduire les clients français.

Pour ces marques venues de Chine, s'exposer à la porte de Versailles est la première étape d'une vaste offensive européenne, lancée après de nombreuses années de préparation par Pékin .

En fait l’industrie française est en transition et en crise, la demande chute, la production en France n’a cessé de reculer et les constructeurs n’ont plus besoin de grands événements pour conquérir les clients que l’on peut séduire via des smartphones.

Qu’il s’agisse de son accessibilité ou de sa fabrication, le VE n’est  cependant pas la solution miracle. En se fixant pour objectif d’interdire la vente de véhicules à moteur thermique dès 2035, l’Union européenne a mis la pression sur toute une filière, qui doit maintenant composer avec une injonction qui peut avoir du sens sur le plan environnemental, mais dont les jalons restent flous. Mais le passage à l’électrique pose plus de questions qu’il n’en résout.

L’accessibilité, d’abord.

Les constructeurs estiment qu’il faudra entre cinq et sept ans pour résorber l’écart de prix entre un véhicule thermique et son équivalent électrique. En attendant, le nombre d’acheteurs potentiels menace de s’effondrer.

Emmanuel Macron annonce de futures aides pour que les ménages les plus modestes puissent acheter une voiture électrique . Le président vient d’annoncer une augmentation de la prime à l’achat, qui pour les ménages les plus modestes va passer de 6 000 à 7 000 euros. 

De plus l’idée de mettre en place un système subventionné de location avec option d’achat à 100 euros se révèle plus compliquée que prévu. Difficile aussi de savoir quels modèles seront éligibles au futur leasing : 

la Dacia Spring, voiture neuve électrique la plus accessible en ce moment en France est aussi assemblée en Chine.

Malgré ces aides, le VE va rester hors de portée pour beaucoup de Français. Et si plus d’un million roulent déjà sur nos routes, les VE représentent à peine 2 % du parc total.

De plus le but sera difficile à atteindre car nos concurrents chinois en particulier ont déjà un coup d’avance. Huit voitures électriques sur dix vendues en France sont importées. C'est pourquoi Bruno Le Maire insiste sur la nécessité d'aides publiques ciblant les véhicules produits en Europe, batteries comprises, à l'image de ce qui est mis en place en Chine ou aux Etats-Unis. "Nous ne voulons pas financer les constructeurs étrangers", affirme Bruno Le Maire.

Carlos Tavares, le patron de Stellantis regrette d'ailleurs l'absence de protectionnisme européen face aux voitures électriques chinoises. A Emmanuel Macron de demander que l’Europe comme les Etats-Unis mettent en place des aides qui jouent la carte de la préférence au made in Europe. Une forme de protectionnisme limité et intelligent.

Quid de la technologie ?

Seul un Français sur quatre croit à l’avènement du tout-électrique en 2035. Le rythme d’installation de bornes de recharges n’est pas de nature à les rassurer. Sur les 100 000 promises par les pouvoirs publics, à peine les trois quarts ont été installés dont beaucoup sont hors d’usage, faute de maintenance. 

Sans une accélération des investissements dans ce domaine et une amélioration de l’autonomie des véhicules, l’usage du VE aura du mal à se généraliser. Evidemment  le chef de l’Etat annonce également qu’il va faciliter le déploiement des bornes électriques et pour éviter que le prix de la recharge n’explose, il propose qu’elles soient, comme les ménages, protégées par le bouclier tarifaire

Quid des conséquences industrielles de la transition ?

La moitié de la chaîne de valeur est encore localisée en Asie. En outre, l’Europe doit importer les principaux composants nécessaires à la fabrication des batteries, dont les prix explosent.

Si les constructeurs français tentent d’accélérer pour localiser l’assemblage dans leurs usines, rien ne dit qu’ils gagneront la course contre la montre engagée avec des concurrents chinois, qui sont prêts à déferler sur le Vieux Continent avec des voitures qui coûtent de 20 % à 30 % moins cher. 

Alors que Stellantis vient d'annoncer que six nouveaux véhicules électriques en France, Bruno Le Maire appelle les industriels français à continuer à relocaliser en France. Avec les efforts en termes de compétitivité industriels, un petit véhicule comme la Peugeot 208 "doit de nouveau être produit en France", présente le ministre. Le gouvernement table sur 2 millions de voitures électriques produites en France "dans les prochaines années" (environ 11 fois plus qu'actuellement), rappelle Bruno Le Maire.

Lors d'une table-ronde sur le thème " Mobilité durable, mobilité du futur ", Bruno Le Maire soutient également "qu'il faut continuer à se battre pour une batterie électrique décarbonée "

Pour le ministre, la production de batterie "décarbonée" en France est une étape essentielle de la transition électrique. Avec un intérêt à la fois commercial, pour ne plus être dépendant des batteries chinoises, et bien sûr environnemental, pour que la voiture électrique soit vraiment un outil de lutte contre le réchauffement climatique...

La planète en zone de turbulences

" Si vous avez aimé 2020, 2021 et 2022, vous allez adorer les 10 prochaines années: il y aura beaucoup plus de turbulences et de crises ! ", affirme Christophe Périllat. Pour le patron de Valeo, la transition électrique va notamment contribuer à l'inflation galopante des prochaines années. 

Des "turbulences" qui sont liées à la transformation à mener …

Trêve de plaisanteries.

Au delà de l'optimisme béat affiché par Emmanuel Macron au Mondial de l'automobile plongeons-nous dans le livre Voiture électrique : ils sont devenus fous !, de François-Xavier Pietri, ancien patron de la rédaction de La Tribune, dénonçant une "dictature" contre la voiture à combustion menée par l’UE.

"Il a choisi Victor Hugo pour illustrer son état d’esprit : "Quand la dictature est un fait, la révolution devient un droit."

Quelle "dictature" dénonce-t-il ? La décision prise par l’Union européenne de stopper la vente de véhicules neufs à combustion dès 2035 généralisant les voitures à batterie."

Pour l’auteur, cette décision, qu’il qualifie de "diktat", est un suicide collectif.




Tom Morgan pour DayNewsWorld

POURQUOI LES PRIX DE L'ELECTRICITE FLAMBENT ?

Les taxes et les coûts de transport mais aussi le financement de la transition énergétique expliquent notamment pourquoi la libéralisation n’a pas, comme attendu, conduit à une baisse des prix.

Entre 2007, date symbolique en France puisqu’elle marque l’éligibilité de l’ensemble des consommateurs aux tarifs de marché, et 2020, le prix moyen du mégawatt-heure (MWh) de l’électricité pour les ménages est passé de 124 euros à 181 euros, soit 57 euros par MWh d’augmentation. À première vue, le constat est donc sans appel : avec près de 50 % d’augmentation depuis 2007 , l’ouverture à la concurrence ne semble pas avoir rempli son objectif de baisse des tarifs pour le consommateur.

Les deux finalistes de la dernière élection présidentielle, Emmanuel Macron et Marine Le Pen, en ont d’ailleurs ouvertement débattu durant l’entre-deux-tours et, si les remèdes proposés différaient, tous deux s’accordaient sur le fait que le marché européen de l’énergie était inefficient et concourrait, sous sa forme actuelle, à l’augmentation des prix. C’est également la conclusion du comité social et économique central d’Électricité de France (EDF) qui vient de lancer une pétition pour la sortie du marché européen de l’électricité et le retour à un service public de l’énergie. De son côté, le chef de fil de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, qui ambitionne de devenir Premier ministre à l’issue des élections législatives, appelle au retour à un marché national de l’énergie.

Mais cette envolée des prix est-elle réellement liée à la libéralisation du secteur, qui était justement supposée stimuler la concurrence et donc l’innovation, notamment dans le déploiement des énergies renouvelables (EnR), et la baisse des prix ? En réalité, le constat apparaît plus nuancé.

Tout d’abord, une partie de cette augmentation s’explique par les taxes (notamment la CSPE) qui pesaient pour 25 % sur la facture du consommateur en 2007 (soit 31 euros/MWh), et pour 34 % en 2020 (soit 61,5 euros/MWh). Autrement dit, sur le relèvement des taxes explique à lui seul 31,5 euros/MWh sur les 57 euros/MWh d’augmentation des prix moyens constatée (soit 55,3 % du total).

Les tarifs s’envoleraient si la France s’isolait

Une autre partie de l’augmentation repose sur les coûts inhérents aux réseaux de transport qu’il a fallu à plusieurs reprises réévaluer pour tenir compte des nécessaires investissements dans la maintenance, mais aussi la modernisation de ces infrastructures essentielles. Cette modernisation apparaît d’autant plus nécessaire que la production d’électricité se décentralise (notamment avec le déploiement des EnR), et que les nouveaux usages se développent. Ces tarifs d’acheminement de l’électricité (Turpe) sont ainsi passés de 41 euros/MWh en 2007 à 53,5 euros/MWh en 2020 , soit 21,9 % de l’augmentation totale constatée.

Un rapide calcul nous permet donc de déduire que les coûts de fourniture, ou dit autrement, les facteurs de marché, n’expliquent en moyenne que 22,8 % (100 %-55,3 %-21,9 %) de l’augmentation des prix constatée sur la période, soit environ 13 euros/MWh. Pour les opposants au marché européen de l’énergie, ces 22,8 % résiduels résonneraient donc comme un constat d’échec et justifieraient un retour à des marchés de nationaux.

Cependant, selon les projections de RTE (gestionnaire du réseau national de transport d’électricité haute tension), une France isolée à horizon 2050-2060 coûterait plusieurs milliards supplémentaires par an aux contribuables. En effet, pour réduire nos émissions de CO2 et notre dépendance aux fossiles, nous avons déjà fermé et planifié la fermeture de l’équivalent de près de 10 gigawatts (GW) de centrales thermiques. De plus, nos centrales nucléaires vieillissantes connaissent des périodes d’arrêts et de surveillance prolongées qui ne permettent pas leur pleine exploitation.

Tout cela fait de la France un importateur d’électricité, notamment pour couvrir ses pics de consommation. En 2021 , RTE nous rappelle que la France aura importé 44 térawatts-heures (TWH, un million de MWh) d’électricité (dont 22,2 TWh depuis l’Allemagne et le Benelux). Ce chiffre n’était « que » de 27,5 TWh en 2007 !

Cela ne peut signifier que deux choses : la France a de plus en plus de difficultés à couvrir ses besoins énergétiques intérieurs et/ou il lui est parfois profitable d’importer de l’énergie, notamment quand les prix de marché sont bas.

Le paradoxe EDF

Au milieu de cette dynamique de marché, EDF est l’objet d’un curieux paradoxe. Il faut comprendre que le principal acteur du marché de la production d’électricité en France reste tenu de céder à ses concurrents un plafond de 100 TWh/an d’énergie nucléaire à un tarif « Arenh » (accès régulé à l’énergie nucléaire historique) fixé depuis 2012 à 42 euros/MWh. 

Cette disposition, qui engage à peu près le quart de la capacité de production nucléaire d’EDF, a permis l’instauration d’une concurrence sur le marché de la fourniture, l’électricité d’origine nucléaire étant fortement compétitive, notamment pour couvrir les besoins « de base ». Elle est d’ailleurs très fortement demandée actuellement du fait de l’envolée des prix de marché.

L’Arenh, qui n’a pas été révisé depuis 2012, est supposé couvrir les coûts de production en électricité d’origine nucléaire d’EDF.

Or, ce n’est plus le cas si l’on en croit la Commission de régulation de l’énergie (CRE) et l’opérateur historique, qui estiment respectivement ces coûts de production à 48,36 euros/MWh et 53 euros/MWh.

Autrement dit, EDF cède une partie de sa production nucléaire à perte… ce qui, du point de vue du contribuable français qui a participé à la constitution du parc d’EDF et figure à son actionnariat, s’apparente à une double peine puisque, dans le même temps, il est également percuté par l’augmentation des prix.

Cependant, il ne faut pas occulter qu’EDF est à la fois un leader de la fourniture d’électricité, mais aussi un très important exportateur . Et s’il perd de l’argent sur les 100 TWh concédés au tarif Arenh, il en gagne sur le reste de sa production, à plus forte raison quand les prix de marché s’envolent ! Par ailleurs, son coût de revient reste très compétitif, du fait notamment de sa rente de nucléaire et hydraulique.

Au bilan, malgré le paradoxe de l’Arenh, cette situation lui permet de générer des gains importants qui bénéficient à l’État actionnaire… et, d’une manière ou d’une autre, au contribuable. Les mesures de type « bouclier énergétique », par exemple, ne sont-ils pas indirectement prélevés sur les bénéfices d’EDF ?

Le lourd financement du renouvelable

Enfin, il faut garder à l’esprit que l’ouverture à la concurrence répondait à d’autres objectifs que la seule baisse des prix. Il s’agissait aussi de réagir face à une série de problématiques identifiées dès le milieu des années 1990 . À cette époque, déjà, l’Union européenne avait anticipé une forte augmentation de la demande mondiale en énergie, et les tensions subséquentes sur l’accès aux ressources fossiles dont l’Europe reste fortement dépendante. La souveraineté énergétique européenne ne peut, dans ce contexte, faire l’économie d’une réelle politique de l’énergie unifiée qui permette à la fois de peser sur les marchés, mais aussi de planifier la sortie progressive des énergies fossiles. Le mode de financement des énergies renouvelables (EnR) et de leurs coûts associés à leur intégration au réseau explique ainsi en partie les hausses de prix.

En effet, les financements privés se réalisent à un taux de marché généralement compris entre 4 % et 7 % quand l’État pourrait bénéficier de conditions de financement nettement plus avantageuses. Dit autrement, la transition énergétique revient plus cher – toutes choses égales par ailleurs – quand elle fait l’objet d’investissements privés plutôt que publics. Certes, mais ce serait oublier un peu vite que les États européens, déjà lestés de dettes souveraines très importantes pour certains, ont de multiples arbitrages budgétaires à effectuer (sous contraintes de se conformer, en temps normaux, au Pacte de stabilité et de croissance). Or, ils subventionnent directement et indirectement déjà beaucoup les EnR, par le biais d’obligations d’achat à un tarif régulé ou de complément de rémunération au bénéfice exclusif des producteurs d’EnR. Ces dispositifs de soutien aux EnR auraient permis de subventionner, pour la France et sur seule année 2020, la production de 79 TWh d’énergies renouvelables, à hauteur de 6,2 milliards d’euros (selon le ministère de la Transition écologique ).

Les EnR ont de surcroît le désavantage d’être intermittentes, mais surtout décentralisées et générées par de multiples producteurs hétérogènes. Cette dispersion rend le réseau plus délicat à piloter et équilibrer et nécessite des investissements massifs pour adapter les lignes à cette nouvelle donne. Par exemple, Réseau de transport d’électricité (RTE), qui assure le transport de l’électricité en France, prévoit quelque 33 milliards d’euros d’investissements à horizon 2035 (dont 13 milliards pour la seule absorption des EnR ), et une progression exponentielle au-delà en fonction de la part des renouvelables dans le mix énergétique français.

En contrepartie, ces investissements ouvrent la voie à un pilotage plus intelligent de l’énergie, et le développement des usages qui vont de pair, qu’il s’agisse de l’électrification massive des flottes de véhicules, les réseaux électriques « intelligents » (smart grids) permettant une production/injection d’énergie ajustable en temps réel, le pilotage distant de la demande… En bref, une optimisation qui permettra, à terme, une meilleure efficience énergétique. Et de continuer à réduire, par la densification de notre parc EnR, nos émissions de CO2. L’évolution des tarifs à l’avenir reflétera donc en partie nos choix politiques concernant l’environnement.

On comprend à la lecture de ce bref panorama que, certes, on reste loin des promesses d’une concurrence modératrice en prix, mais que l’ensemble des hausses de prix ne découlent pas des imperfections du marché libéralisé, et que les nombreux bénéfices liés à la construction du marché européen de l’énergie ne peuvent être totalement occultés.

Reste que les marges de manœuvre pour protéger le portefeuille des consommateurs et assurer la transition énergétique demeurent limitées.

Sauf à miser sur la sobriété énergétique, voir émerger des innovations radicales dans la génération d’énergie, ou à espérer des conditions macro plus favorables, la hausse des prix ne semble pas pouvoir être endiguée sur le court terme. Et ce, même s’il était décidé de plafonner les dépenses marketing des fournisseurs, EDF et ses rivaux apparus depuis 2007…

Julien Pillot , Enseignant-Chercheur en Economie (Inseec) / Pr. associé (U. Paris Saclay) / Chercheur associé (CNRS), INSEEC Grande École

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.




Simon Freeman pour DayNewsWorld

STOP AU VIEILLISSEMENT  LE RAJEUNISSEMENT

DES CELLULES HUMAINES

La science est-elle en train de nous promettre la jeunesse éternelle ?

Pas tout à fait , reconnaissons-le mais la découverte de chercheurs de l’université d’Exeter (Royaume-Uni) ne peut que nous donner l'espoir de mieux traiter des pathologies liées à l’âge.

Grâce au sulfure d’hydrogène, des chercheurs britanniques ont réussi à enrayer le processus de vieillissement cellulaire…

Les scientifiques ont en effet montré les bienfaits du sulfure d’hydrogène (H2S) en laboratoire. Cette molécule gazeuse aurait un effet bénéfique sur les cellules, dont le fonctionnement est altéré avec l’âge, selon les scientifiques de l’étude publiée en juillet dernier dans la revue Aging.

Le sulfure d'hydrogène est une molécule gazeuse présente naturellement dans l'organisme, qui a un rôle protecteur contre le vieillissement et la sénescence des cellules. Il est connu pour sentir l'œuf pourri.

Du sulfure d’hydrogène pour revigorer les cellules .

Le sulfure d’hydrogène aide l’organisme à lutter contre le vieillissement et la sénescence des cellules :

ces dernières deviennent incapables avec l'âge de se diviser et donc à fonctionner correctement. Elles libèrent autour d'elles des cytokines pro-inflammatoires, ce qui induit la sénescence de leurs voisines.

Or, avec l’âge, le taux d’H2S dans le sang diminue.

En freinant donc l’accumulation de cellules sénescentes, les spécialistes espèrent à terme lutter contre les maladies propres au vieillissement cellulaire. Et notamment dans les tissus cardiaques et vasculaires..

Pour la réintroduction et la restauration d'un bon contrôle génétique cellulaire, il faut donc utiliser le sulfure d’hydrogène en dose limitée et au sein même des mitochondries, les usines génétiques des cellules. Voilà ce dont ont été capables les chercheurs britanniques.

La génétique pourrait  ralentir le vieillissement , voire inverser le vieillissement !




Larry Ricky pour DayNewsWorld

POURQUOI DEVELOPPER DES SMR

 CES MINI-CENTRALES NUCLEAIRES EN FRANCE ?

La visite d'Emmanuel Macron à Belfort ce jeudi 10 février 2022 a permis de dévoiler un vaste plan de relance nucléaire qui acte un changement de cap à 180° de la politique initiée par le gouvernement précédent et longtemps poursuivie par l’actuel. Le chef de l'Etat a fait part de sa volonté de relancer l'énergie nucléaire en France, via la construction de nouveaux EPR et le lancement futur d'un prototype d'un SMR,, « small modular reactor » en anglais, petits réacteurs modulaires.

Aujourd’hui, il n’est plus question de respecter la loi de 2015 et de diminuer la part du nucléaire dans la production d’électricité, mais de l’augmenter. Plus question non plus de limiter la durée de vie des réacteurs à 50 ans, comme c’était encore le cas en juin 2020, quand le même Emmanuel Macron fermait Fessenheim.

Un moment propice pour le retour en grâce du nucléaire

Le nucléaire, qui compte aujourd'hui pour 70% de la production électrique française, s'annonce en effet comme un enjeu de la campagne présidentielle. Sur fond d'augmentation des prix de l'énergie, les candidats à l'élection ont fait de cette question un marqueur politique, qui divise la gauche et dont la droite s'empare. Le nucléaire permet non seulement de limiter la flambée des prix de l'énergie en France par rapport à ce que connaissent nos voisins, comme l'a rappelé le Premier ministre Jean Castex jeudi 30 septembre en présentant son « bouclier tarifaire » . Mais c'est également une énergie décarbonnée: «La France a une chance, quand on parle d'émissions de gaz à effet de serre, c'est le nucléaire», a déclaré Emmanuel Macron en marge d'un déplacement en Polynésie française fin juillet.

Le président a décidé « J’ai décidé », que tous les réacteurs qui pouvaient être prolongés devaient l’être. Avec cet objectif de construire en un peu moins de 30 ans six nouveaux réacteurs et d’en lancer huit autres, le chef de l’État sait qu’il va rallier tous les pragmatiques et notamment ceux de droite.

Et les mini-centrales nucléaires, les SMR pourraient devenir une solution.

Les SMR, de l’anglais « Small Modular Reactors »,  ​sont des petits réacteurs modulaires de nouvelle génération. Dans un premier temps, ils pourraient venir en complément des réacteurs à forte puissance dans les centrales classiques.

C'est pourquoi le président de la République devrait prochainement réaffirmer son soutien au développement en France de la technologie des petits réacteurs modulaires, ou small modular reactors (SMR) et les faire figurer dans la rallonge de 30 milliards d'euros au plan de relance. Emmanuel Macron avait déjà défendu l’option des SMR fin 2020 lors d’un déplacement à l’usine du Creusot (Saône-et-Loire) de Framatome et avait alors annoncé un financement de 50 millions d’euros du plan France Relance pour le projet Nuward piloté par EDF, visant à concevoir le SMR « le plus compact du marché », « doté de deux petits réacteurs modulaires ». Il avait poussé EDF à se trouver d’autres alliés. « Il nous faut rapidement rattraper le retard et considérer toutes les options de partenariats envisageables »​, avait insisté le Président de la République.

De nombreux avantages

Les SMR présentent de nombreux avantages par rapport à leur grands frères. Ils peuvent en effet être produits en usine et installés avec un minimum de génie civil et à coût réduit. Il ne faut que « quatre à cinq ans pour les construire »​, estime Xavier Ursat, le directeur du nouveau nucléaire chez EDF contre près de dix ans pour leurs grands frères.

Plus petits, les SMR ont certes une puissance moins importante, mais ils sont aussi moins gourmands en eau pour se refroidir. Ils disposent en outre de mécanismes de sûreté passifs, qui leur permettent de réaliser un refroidissement sans intervention humaine.

Alors que les centrales nucléaires se font vieillissantes et que les EPR sont longs et chers à construire, les SMR sont  perçus comme un bon moyen de décarboner l’électricité dans la transition énergétique. Une position défendue en avril 2021 devant les sénateurs par le président de l’Autorité de sûreté nucléaire. « Les SMR présentent, sur le papier, potentiellement des avancées très significatives en termes de sûreté. Dans un SMR, « le risque de fusion du cœur est exclu, et donc il n’y a pas de risques de rejet de produit radioactif à l’extérieur. ».

Cette technologie vise « à la simplification et la standardisation, pour faciliter la fabrication et offrir ainsi une solution supplémentaire dans la lutte contre le changement climatique, donnant de surcroît la possibilité de limiter les investissements associés à la modernisation des réseaux électriques existants et remplacer progressivement des centrales à énergie fossile, décrit la Société Française d’énergie Nucléaire (SFEN)​.

Le retard de la France

Mais sur cette technologie, qui concentre les espoirs des industriels, la concurrence internationale fait rage à travers le monde et la France accuse un certain retard...

De nombreux projets d'implantation de SMR sont en effet en gestation notamment en Russie, en Chine, aux États-Unis ou au Japon. Ainsi, la Chine a débuté en juillet dernier la construction de son premier SMR, Linglong One. Situé sur l'île de Hainan, ce réacteur de 125 mégawatts (MW) pourra alimenter 526.000 foyers en électricité. Parallèlement, en août dernier, le groupe russe du nucléaire Rosatom a obtenu les autorisations nécessaires pour implanter en Sibérie un SMR d'une puissance de 50 MW. Sa construction devrait débuter en 2024 et permettre d'exploiter des mines très reculées.

En Grande-Bretagne le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a dés 2020 débloqué une enveloppe de 525 millions de livres pour développer plusieurs SMR, dont le projet de Rolls-Royce. Et il faudra attendre 2035-2040 pour que le SMR tricolore d'EDF soit mis sur le marché.

EDF et ses partenaires TechnicAtome, Naval Group, ainsi que le CEA espèrent pouvoir présenter un premier dossier d'option de sûreté à l'Autorité de sûreté nucléaire d'ici 2022...

La crise énergétique et son impact sur le pouvoir d’achat, les enjeux de souveraineté et de réindustrialisation mais aussi la volonté de décarboner l’économie ont changé la donne. Pour 30 ans au moins.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld

LE 100% ELECTRIQUE CREE

UN RISQUE SOCIAL VIOLENT SELON

LE PATRON DE STELLANTIS C. TAVARES

Alors que la Commission européenne a signé l'interdiction de vendre des voitures à essence et diesel à partir de 2035, le directeur général de Stellantis estime que la transition vers le tout électrique « crée un risque social ».

« Ne pas regarder l'ensemble du cycle de vie des voitures électriques est évidemment très restrictif », déclare le dirigeant Carlos Tavares aux quotidiens français Les Echos, allemand Handelsblatt, italien Corriere della Sera et espagnol El Mundo , publiés le mardi 18 janvier. .

« Avec le mix énergétique européen, un véhicule électrique doit rouler 70 000 km pour compenser la mauvaise empreinte carbone de fabrication de la batterie et commencer à creuser l'écart avec un véhicule hybride léger », assure-t-il.

C’est peu commun d’entendre ce type d’alerte dans la bouche d’un grand dirigeant d’entreprise.

Carlos Tavares en faveur des véhicules hybrides

« Nous savons aussi qu'un véhicule hybride léger coûte moitié moins qu'un véhicule électrique », observe Carlos Tavares dont le groupe Stellantis va s'approvisionner en lithium allemand. « Il ne faut pas perdre de vue non plus que nous risquons (...) de perdre les classes moyennes qui ne pourront plus acheter de voiture et qu'il y aura des conséquences sociales », a-t-il souligné.

Et le directeur général de Stellantis de poursuivre avec une certaine ironie, plaidant une nouvelle fois pour le maintien des véhicules hybrides : « il est donc trop tôt pour dire si l'approche européenne est raisonnable ».

« Au total, vaut-il mieux accepter de faire rouler des voitures hybrides thermiques très performantes pour qu'elles restent abordables et apportent un bénéfice carbone immédiat, ou faut-il des véhicules 100 % électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en demandant aux États de continuer à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ? C'est un débat de société que je rêverais d'avoir, mais pour l'instant je ne le vois pas. »

Le patron du groupe qui possède les marques Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep ou encore Opel, pointe l’objectif de la Commission européenne :

2035, la fin de la vente de véhicules thermiques.

« Nous respectons évidemment les lois », dit-il, « mais ce qui est clair est que l’électrification est la technologie choisie par les politiques, pas par l’industrie », résume-t-il.

« Les conséquences sociales seront majeures »

Pour les constructeurs, il s'agit « de limiter au maximum les 50% de surcoût de l'électrique, en cinq ans », avec des gains de productivité importants.

« Nous verrons dans quelques années les constructeurs qui auront survécu et les autres », prédit le patron de Stellantis.

« Sans transition progressive, les conséquences sociales seront majeures », craint-il. 

« Nous avons tout un écosystème de sous-traitants autour de nous. Il va falloir qu'ils bougent aussi rapidement que nous. »

« C'est la brutalité du changement qui crée le risque social», souligne Carlos Tavares.

La voiture électrique pourrait entraîner la perte nette de 275.000 emplois en Europe

Pour Carlos Tavares, « il y avait des méthodes moins chères et plus rapides pour réduire les émissions que celle-là ». Une voiture électrique doit « rouler 70 000 km pour compenser la mauvaise empreinte carbone de fabrication de la batterie et commencer à creuser l’écart avec un véhicule hybride léger », qui lui, coûte moitié moins.

Et puis encore faut-il que l’électricité dont on recharge la voiture électrique viennent d’une source propre, et non pas de centrales à charbon ou à gaz. Carlos Tavares pointe aussi le côté beaucoup trop rapide de la transition, pour l’industrie, pour tous ses sous-traitants.

 En résumé, il pose la question :

« faut-il des véhicules 100% électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en demandant aux Etats de continuer à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ?

 C’est un débat de société que je rêverais d’avoir, mais pour l’instant je ne le vois pas ».

Plus durable coûte généralement plus cher à produire

Cette interview arrive dans un contexte où les ventes de voitures en Europe, contrairement à ce qu’on voit en Asie et aux Etats-Unis, ne redémarrent pas. De 13 millions de voitures vendues en 2019, on est passé à 9,9 millions en 2020, et cela a encore baissé en 2021, 9,7 millions.

Au-delà de la crise des semi-conducteurs, les analystes estiment que l’arrêt des ventes de voitures thermiques en Europe et donc la nécessité de passer à l’électrique, une technologie plus chère, c’est cela qui pèse déjà sur les ventes, à 13 ans de l’échéance de 2035.

Ce qui est vrai pour la voiture l’est aussi plus largement pour la transition écologique.

C’est le cas dans la production d’énergie : Thierry Breton parle de 50 milliards d’euros pour moderniser les centrales nucléaires actuelles, plus 500 milliards d’euros d’ici 2050 pour construire les nouvelles centrales nucléaires en Europe.

Idem dans le logement, la rénovation coûte cher, et l’amortissement se fait sur une période longue.




Emily Jackson pour DayNewsWorld

LA LANCEUSE D'ALERTE FRANCES HAUGEN

DENONCE LES DERIVES DE FACEBOOK

DEVANT LE SENAT AMERICAIN

Facebook est en fort mauvaise posture. Après avoir été confronté à une panne massive qui a fait chuter le titre à la Bourse de New York, le réseau social voit son image considérablement écornée par les révélations de Frances Haugen devenue lanceuse d'alerte. Ancienne chef de produit durant deux ans chez Facebook, elle a en effet démissionné au mois de mai avant d'endosser le rôle de lanceuse d'alerte pour contraindre Facebook à changer ses pratiques.

Elle a été invitée à témoigner mardi 5 octobre 2021 devant un sous-comité du Sénat américain où elle a évoqué les conclusions négatives d'enquêtes internes à Facebook.« Banqueroute morale », « spirale », l'ingénieure informatique de 37 ans a décrit, avec calme et précision, la situation d'une entreprise qui a renoncé, selon elle, à quelques principes moraux au nom du profit.

Cette interlocutrice, sous couvert d'anonymat tout d'abord, avait déjà transmis à la Security and Exchange Commission (SEC), l'équivalent américain de l'Autorité des marchés financiers, des dizaines de documents internes sur le fonctionnement de Facebook. Ces éléments transmis par la lanceuse d'alerte aux autorités ont aussi émergé dans les médias, sous le nom de Facebook Files. Et dès mi-septembre, le Wall Street Journal avait publié une série d'enquêtes basée sur les documents internes transmis par cette personne dont les conclusions étaient accablantes pour le réseau social.

La nocivité de Facebook pour  les jeunes

Inquiet de perdre en popularité auprès des jeunes, Facebook a mis au point une stratégie pour gagner en audience auprès d'eux. Celle-ci doit notamment passer par le développement d'une version d'Instagram destinée aux moins de 13 ans . Pourtant, selon les documents publiés par le « Wall Street Journal », Facebook a constaté à plusieurs reprises qu'Instagram avait des effets néfastes sur les adolescents, et plus précisément sur les adolescentes.

Les études internes ont notamment montré que 32% des adolescentes estimaient que l'utilisation d'Instagram leur avait donné une image plus négative de leur corps et des complexes lorsqu'elles n'en étaient déjà pas satisfaites Une diapo d'Instagram diffusée lors d'une réunion en interne en 2019 affichait ainsi : « Nous empirons le rapport à son corps d'une ado sur trois ». « Les ados accusent Instagram d'augmenter les niveaux d'anxiété et de dépression », précisait une autre. Conscient donc du problème, Facebook a minimisé, selon l'ex-employée, son influence sur la psychologie des dizaines de millions de jeunes qui se connectent chaque jour. Une révélation qui a mis un sérieux coup d'arrêt au développement d'une version pour enfants d'Instagram, dont Facebook a annoncé l'arrêt du développement il y a quelques jours seulement. Pour l'heure, les enfants de moins de 13 ans n'ont pas le droit de s'inscrire sur Instagram. Parmi les dérives du groupe Frances Haugen a également dénoncé les méthodes qui poussent les adolescents à utiliser Instagram à haute dose, au point de sombrer parfois dans l'addiction.

L'algorithme de Facebook mis en accusation

Le changement d'algorithme survenu en 2018 aurait également eu les effets inverses de l'objectif initial, qui était d'améliorer le bien-être des utilisateurs en misant sur les liens interpersonnels plutôt que sur la mise en avant de contenus. Selon des recherches menées en interne, ce changement a incité certains comptes - dont des partis politiques - à miser sur du contenu sensationnaliste pour susciter l'indignation et pousser les internautes à y réagir.

Pire : dans une note interne, les chercheurs relèvent que ces publications ont gagné en puissance à la faveur du nouvel algorithme. « La désinformation, la toxicité et le contenu violent sont excessivement représentés dans les publications partagées », soulignent-ils.

Pour illustrer le phénomène, le « Wall Street Journal » s'appuie sur l'exemple de la campagne en faveur de la vaccination qu'a voulu lancer Mark Zuckerberg sur le réseau social. Dans cette entreprise, le fondateur de Facebook lui-même s'est heurté à une avalanche de publications opposées à la vaccination. L'algorithme de Facebook aurait ainsi permis à des rhétoriques complotistes de se propager sur le réseau.

Un système de modération à géométrie variable

Autre dérive dénoncée et qu'on apprend par les Facebook Files: Facebook dispose d'un système de modération différent pour les personnalités publiques les plus influentes : quelques 5,8 millions de comptes certifiés bénéficient en effet d'une modération assurée exclusivement manuellement, et pas par les robots qui filtrent les publications. Il s'agit du programme de Facebook baptisé « Crosscheck » ou « XCheck » qui n'applique pas les mêmes contrôles aux messages postés sur les comptes Facebook et Instagram de ces « VIP » que sur les comptes des internautes lambda. Certains ont ainsi été exemptés des règles tandis que d'autres ont pu poster des messages enfreignant théoriquement les instructions en attendant qu'un employé de Facebook les examine. D'après le Wall Street Journal, Facebook a par exemple permis en 2019 à Neymar de montrer à ses millions d'abonnés des photos dénudées d'une femme qui l'accusait de viol, avant de les supprimer. Une pratique qualifiée de « non défendable publiquement » lors d'un examen interne réalisé en 2019.

On peut ajouter à cela des révélations sur le manque de modération effectuée sur des contenus relatifs à des cartels de drogue notamment au Mexique (comme par exemple des annonces de recherches de tueurs à gages), ou pire encore, au trafic d'êtres humains : et pour cause, ces contenus viennent essentiellement de l'extérieur des États-Unis, or les modérateurs de Facebook ne passent que 12% à 13% de leur temps sur des contenus hors États-Unis – alors même que les utilisateurs de Facebook sont à 90% en dehors des États-Unis ! Or selon des dizaines de documents internes, des trafiquants de drogue, d'organes ou d'êtres humains s'appuient sur Facebook dans certains pays en développement. C'est notamment le cas au Moyen-Orient, où des trafiquants utilisent le réseau social pour attirer des femmes dans des réseaux de prostitution ou de travail abusif. En Ethiopie, des groupes armés auraient également utilisé la plateforme pour publier des appels à la violence contre des minorités ethniques. Alors que l'audience de Facebook est en pleine expansion dans ces pays, le réseau social n'est pas en capacité de modérer efficacement ces comptes.

« Facebook a concentré ses efforts de sécurité sur les marchés les plus riches, où les gouvernements et les institutions médiatiques sont puissants », reconnait l'ancien vice-président de Facebook, Brian Boland, auprès du quotidien américain.

La désactivation des filtres contre les « fake news »

Frances Haugen affirme également que Facebook a supprimé, après l'élection présidentielle américaine de 2020, des filtres contre la désinformation pour favoriser une augmentation de la fréquentation de ses plateformes. « Facebook s'est rendu compte qu'en changeant l'algorithme pour plus de sécurité, les utilisateurs passaient moins de temps sur la plateforme, cliquaient sur moins de publicités, et eux, gagnaient moins d'argent », a-t-elle expliqué à la chaîne américaine

Facebook a bien mis en place des équipes pour limiter la désinformation au moment des élections et modifié ses algorithmes pour réduire la diffusion de fausses informations. Mais son équipe, qui s'intéressait aux risques que pouvaient poser certains utilisateurs ou certains contenus à l'approche d'élections, a été démantelée peu après le scrutin de novembre 2020. A peine deux mois plus tard, les réseaux sociaux ont été utilisés par des internautes pour préparer le rassemblement du 6 janvier à Washington, qui a mené à l'intrusion au Capitole...

Tous les documents internes et le témoignage de Frances Haugen devant le Sénat américain mènent à une conclusion : Facebook a volontairement fermé les yeux sur les conséquences néfastes de ses réseaux sociaux sur le débat public et la santé mentale des utilisateurs.

Mark Zuckerberg pointé du doigt

Face à ces dysfonctionnements, Frances Haugen pointe avant tout du doigt l'absence de volonté d'y remédier. « Facebook peut changer, mais ne va clairement pas le faire de lui-même », a-t-elle lancé devant le Sénat. Selon les documents publiés par le « Wall Street Journal », une équipe a proposé dès le mois d'avril 2020 aux dirigeants de Facebook de remédier à la flambée de la désinformation et de la violence causée par l'algorithme, par exemple en cessant de renforcer la visibilité des contenus partagés à de nombreuses reprises par de longues chaînes d'utilisateurs.

Mais cette proposition aurait été dans un premier temps refusée par Mark Zuckerberg et n'a commencé à être testée qu'à la fin de l'été 2021, après que le réseau social a été critiqué pour son rôle dans les émeutes du Capitole. Le réseau aurait par ailleurs cherché à minimiser publiquement les effets d'Instagram sur les adolescents, en ne rendant pas publiques les recherches concernées.

Lors de son audition, Frances Haugen a d'ailleurs décerné une mention spéciale à Mark Zuckerberg, co-fondateur et patron du groupe Facebook. «« Il a un rôle unique dans l'industrie de la tech parce qu'il détient 55% des droits de vote de Facebook.  Il n'y a pas d'entreprise aussi puissante qui soit contrôlée de manière aussi unilatérale. Donc au final, la responsabilité revient à Mark. Et il ne rend de comptes à personne. Et Mark Zuckerberg est, dans les faits, le concepteur en chef des algorithmes », a assuré l'ingénieure.

La réaction virulente du patron de Facebook face aux accusations

Dans un message publié mercredi sur Facebook (en anglais), le patron du groupe Mark Zuckerberg a répondu à ces accusations : « Si nous voulions ignorer la recherche, pourquoi créerions-nous un programme d'études de pointe pour comprendre ces problèmes importants ? Si nous ne nous soucions pas de lutter contre les contenus préjudiciables, pourquoi embaucherions-nous autant de personnes qui s'y consacrent ? ». Et le créateur de Facebook d'ajouter :

« Au cœur de ces accusations réside l'idée que nous privilégions les profits plutôt que la sécurité et le bien-être. Ce n'est tout simplement pas vrai. » « Nous ne sommes pas d'accord avec sa façon de présenter les sujets sur lesquels elle a témoigné », a commenté Lena Pietsch, porte-parole de Facebook. « Mais nous sommes d'accord sur une chose : il est temps de créer de nouvelles règles pour internet. (...) Et plutôt que d'attendre de l'industrie des changements sociétaux, (...) il est temps pour le Congrès d'agir. », a-t-elle concédé.

La régulation des réseaux sociaux

Pour la lanceuse d'alerte, il faut imposer à Facebook davantage de transparence et de partage d'information, avec l'aide d'un nouveau régulateur dédié aux géants d'internet, à même d'appréhender la complexité de ces plateformes.

« Il est temps de créer une agence de protection des données et de forcer (les géants de la tech) à rendre des comptes », a tweeté mardi la sénatrice Kirsten Gillibrand.

Toutes ces révélations sur les dysfonctionnements et dérives de Facebook pourraient faire vaciller le géant américain et son patron Mark Zuckerberg si la Security and Exchange Commission (SEC) parvient à la conclusion que Facebook a menti à ses actionnaires et à ses utilisateurs sur plusieurs points...




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

FACEBOOK, INSTAGRAM, WHATSAPP ET MESSENGER FACE A UNE PANNE GEANTE

Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger, les deux réseaux sociaux et les deux messageries du géant californien, sont parvenus à rétablir totalement leur service mardi matin après une panne massive de plusieurs heures ayant débuté lundi. Durant presque sept heures, les applications comme les sites web étaient concernés. Le service commençait toutefois à être rétabli vers minuit.

Dans un message posté sur Twitter lundi le réseau s'est adressé à ses utilisateurs : «Instagram et ses amis ont un peu de mal en ce moment, et il est possible que vous ayez des difficultés à les utiliser. Soyez indulgent avec nous, nous nous en occupons !» .«Nous sommes au courant que certaines personnes ont du mal à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons à un retour à la normale le plus rapidement possible et nous présentons nos excuses pour ce désagrément», a tweeté Andy Stone, un porte-parole du groupe, dans la nuit de lundi à mardi.

Une panne d'une ampleur sans précédent

Facebook comme Instagram ont régulièrement des pannes, mais ces dernières se résolvent la grande partie du temps en moins d'une demi-heure. L'incident de lundi, qui a débuté vers 18 heures, est d'une ampleur toute autre au vu de sa durée et du fait qu'il concerne l'ensemble de la famille d'applications du groupe Facebook. C'est la panne c'est «la plus importante jamais observée» par Downdetector, un site de suivi de ce genre d'incidents. En cinq heures, plus de 14 millions d'utilisateurs, dans le monde entier, ont signalé qu'ils n'arrivaient pas à accéder à leurs comptes. La panne a touché l'intégralité du réseau social, utilisé par plusieurs milliards de personnes..D'après le site spécialisé les quatre réseaux ont été touchés aux alentours de 17h, heure de Paris, par une panne massive affectant plusieurs pays dont la France, l'Allemagne, les États-Unis, les Philippines ou encore le Royaume-Uni d'après le Guardian. Les services sont progressivement revenus à la normale pendant la nuit de lundi à ce mardi.

Une explication tardive

Le groupe américain a officiellement communiqué sur la cause de l'indisponibilité de ses services à 22 heures. «Mes excuses les plus sincères à toutes les personnes touchées par la panne des services Facebook. Nous subissons des problèmes réseaux et nos équipes travaillent au plus vite pour débuguer et restaurer le service», a tweeté le directeur technique du groupe, Mike Schroepfer.

Facebook a indiqué tard lundi soir dans un communiqué que la panne majeure de ses réseaux et messageries avait été causée par un «changement de configuration défectueux» de ses serveurs, qui a empêché ses utilisateurs d'accéder à la plateforme, Instagram, WhatsApp ou Messenger pendant environ sept heures. « Nos équipes d'ingénierie ont appris qu'un changement de configuration des routeurs principaux qui coordonnent le trafic entre nos centres de données a entraîné des difficultés techniques aboutissant à l'arrêt de toute communication », explique le réseau social dans un post de blog.« Cette interruption des échanges du réseau a eu des effets en cascade sur la façon dont nos centres de données communiquent, provoquant la panne de nos services », ajoute-t-il.

«Les personnes et les entreprises dans le monde dépendent de nous pour rester connectés», a noté le groupe sur l'incident exceptionnel. «Nous présentons nos excuses à ceux qui ont été affectés», a ajouté Facebook, soit potentiellement plusieurs milliards de personnes selon divers experts en cybersécurité.

Les conséquences

La panne a touché les services internes de Facebook. Selon les médias américains, Workplace, la plateforme de communication interne du géant des réseaux sociaux, était également concernée. Et les salariés ne recevaient plus les emails provenant de l'extérieur. Certains collaborateurs ont eu des difficultés à accéder aux locaux de l'entreprise, leur carte d'accès refusant de fonctionner. Ces difficultés ralentissent la résolution de la panne.

Autre conséquence non négligeable du côté des internautes: Dans de nombreux pays en développement, où les SMS coûtent cher, Messenger et WhatsApp sont le principal mode de communication. C'est le cas par exemple en Inde, où des commerçants dépendent de Facebook et de WhatsApp pour prendre des commandes de leurs clients, souligne le « New York Times » .

La fortune du richissime Mark Zuckerberg, cofondateur de Facebook, a fondu de plus de 6 milliards de dollars en quelques heures après une chute du titre en Bourse, qui a fait également les frais de critiques sur sa politique. Poids lourd du Nasdaq, Facebook a plongé de 4,89% à 326,23 dollars. Depuis ses sommets début septembre, le titre a perdu 15%.

La panne ne pouvait pas plus mal tomber pour le groupe de Mark Zuckerberg. Facebook fait en effet face aux accusations d'une lanceuse d'alerte, Frances Haugen , qui reproche à l'entreprise de faire passer ses profits avant la sécurité des utilisateurs...




Paul Emison pour DayNewsWorld

WHATSAPP VA PERMETTRE A FACEBOOK

 DE NOUS ESPIONNER

Les deux milliards d’utilisateurs de la messagerie WhatsApp se voient proposer depuis la semaine dernière de nouvelles conditions générales d’utilisation (CGU). Ceux qui refuseraient de s’y soumettre ne pourraient tout simplement plus y accéder.

Derrière cette retouche du règlement, la maison-mère Facebook cherche à monétiser sa messagerie,  achetée en 2014 pour

22 milliards de dollars, en élargissant l’éventail des données personnelles collectées et mobilisables par les annonceurs publicitaires.

L’application de messagerie instantanée WhatsApp était tout au début fondée sur des principes forts de sécurité des données. «La confidentialité et la sécurité sont dans notre ADN», assurait la messagerie avant son acquisition par Facebook. Mais le réseau social souhaite désormais pouvoir cibler les utilisateurs de Whatsapp avec des publicités, et cela met à mal la protection de leurs données personnelles.

Si on utilise Whatsapp on est par conséquent obligé de partager avec Facebook son numéro de téléphone, les données de transactions du service shopping en ligne de Whatsapp , les adresse IP ainsi que les données de diagnostic collectées dans les logs de l’application, les contacts, nom, photo de profil, statut (le contenu des conversations sous tous les formats reste chiffré de bout en bout). Alors, comment faire pour éviter de suivre les plans de Mark Zuckerberg ?


Des messageries alternatives

Il suffit de se rabattre sur d'autres messageries comme Signal ou Wire , des messageries alternatives qui ne retiennent aucune donnée. Les seules données personnelles que Signal collecte sont le numéro de téléphone, et l’application ne tente pas de le lier à votre identité.

L’application Wire est moins connue, mais elle est tout aussi sécurisée, et présente les mêmes fonctionnalités que Signal. Telegram est une autre messagerie connue pour assurer la sécurité et la confidentialité des échanges de ses utilisateurs.

Elon Musk et Edward Snowden en ambassadeurs

 service Signal, en particulier, a pu profiter d’un coup de publicité de deux pontes du monde de la tech et des réseaux sociaux. Elon Musk et Edward Snowden ont en effet tous les deux incité leurs followers à utiliser Signal. L’ancien agent de la NSA exilé en Russie s’est même fendu d’un tweet où il suggère explicitement qu’il ne serait plus de ce monde s’il utilisait une autre application de messagerie.« Voici une raison : je l’utilise tous les jours et je ne suis toujours pas mort », écrit le lanceur d’alerte.

Selon le site Nextinpact, les conditions en anglais précisent qu’ en cas de résidence dans l’Union Européenne, les règles qui s’appliquent sont celles de l’Union Européenne , c’est-à- dire qu’on a également le droit de limiter le traitement de nos informations ou de s’y opposer.




Alize Marion pour DayNewsWorld

POLEMIQUE AUTOUR DE LA 5G

LES ENJEUX ET LES DANGERS

En se moquant lundi14 septembre 2020 des partisans d’un moratoire sur la 5G comme des Amish adeptes de la lampe à huile, Emmanuel Macron a ravivé le débat autour de la nouvelle norme de communication qu'est la 5G, la 5e génération de téléphonie mobile.

Devant un parterre d’entrepreneurs du numérique de la French Tech réunis à l’Elysée, le chef de l’Etat a violemment répondu à la demande d’un moratoire sur le déploiement de la 5G, formulée dimanche dans le JDD par quelque 70 élus écologistes et de gauche, parmi lesquels le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon et l’eurodéputé EELV Yannick Jadot. Dimanche, ces élus de gauche et écologistes ont en effet demandé l'application d'un moratoire jusqu'à l'été 2021, dénonçant un déploiement de cette technologie « sans étude d'impact climatique et environnemental ni aucune consultation publique préalable ».

Mais quels sont les véritables enjeux derrière cette accélération des communications mobiles ?

Une question de souveraineté

« La France est le pays des Lumières, c’est le pays de l’innovation […] On va tordre le cou à toutes les fausses idées. Oui, la France va prendre le tournant de la 5G parce que c’est le tournant de l’innovation. J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile !

Je ne crois pas que le modèle Amish permette de régler les défis de l’écologie contemporaine », s’est moqué le chef de l’État, faisant allusion à cette communauté religieuse américaine hostile à la technologie et qui vit comme au XVIIIe siècle. Le Président a ensuite rajouté combien « sur la 5G et beaucoup d’autres sujets, on ne doit dépendre d’aucune puissance non européenne ».

Une question de souveraineté qui a pris de l’ampleur alors que le confinement et la crise sanitaire ont montré le poids écrasant des géants américains d’internet et que le leader d’équipements 5G est le chinois Huawei.

Un enjeu de compétitivité

La 5G va accompagner une multitude d’usages. « La 5G est la cinquième génération de réseaux mobiles, qui succède aux technologies 2G, 3G et 4G », explique l’Arcep, le gendarme des télécoms, qui a créé une section spéciale sur son site internet. La 5G est une technologie évolutive qui va s’enrichir progressivement, au gré de l’évolution des standards au niveau mondial.

À son lancement, la 5G va améliorer l’accès aux services proposés par les réseaux 4G en permettant un meilleur débit et plus de capacité. Avec la 5G, une quantité beaucoup plus importante de données peut en effet être échangée sans engorgement des réseaux. Elle évoluera ensuite au fur et à mesure que des éléments du réseau adopteront cette technologie et les fréquences sur lesquelles elle sera déployée. Elle favorisera ainsi le développement de services innovants pour les particuliers et pour les entreprises dans de nombreux domaines (santé, transports, etc).

L’internet des objets, tendance consistant à connecter et rendre intelligents un nombre croissant d’objets (automobile, capteurs divers, robots industriels, etc), pourra notamment bénéficier de la 5G et faciliter ainsi des applications multiples comme la ville intelligente, l’agriculture connectée, l’industrie 4.0, le véhicule autonome…La 5G constitue donc aussi un enjeu de compétitivité pour le pays, bien au-delà du secteur des télécoms.

Des effets néfastes sur la santé et l'environnement ?

Depuis l'arrivée du téléphone portable dans nos vies, la question de sa dangerosité et du caractère cancérogène des ondes émises par les antennes relais refait régulièrement surface.Un premier rapport scientifique sur les effets de la 5G sur la santé a été publié par l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) se veut rassurant. Intitulé « Déploiement de la 5G en France et dans le monde : aspects techniques et sanitaires », ce document de 190 pages- qui se veut sérieux- a souligné qu’il n’y avait pas « d’effets néfastes avérés à court terme en-dessous » des valeurs limites recommandées concernant l’exposition aux ondes électromagnétiques.

Concernant les effets sur la santé des ondes électromagnétiques, « il n’existe pas, selon le consensus des agences sanitaires nationales et internationales, d’effets néfastes avérés à court terme, en-dessous des valeurs limites d’exposition recommandées », écrivent les auteurs, qui s’appuient sur « un grand nombre » d’études publiées sur le sujet depuis 1950. « Les éventuels effets de long terme, cancérogènes ou non, difficiles à mettre en évidence, sont à ce stade, pour l’essentiel, non avérés selon les mêmes agences nationales et internationales », ajoutent-ils.

Un rapport réalisé par le Conseil général de l'environnement et du développement durable (CGEDD), l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l'Inspection générale des finances (IGF), publié ce mardi, minimise toutefois les risques pour la santé. L’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui avait relevé en janvier le manque de données scientifiques sur le sujet, doit rendre son rapport final en mars 2021.

Et les risques pour l'environnement ?

Au-delà des éventuels effets néfastes en termes de santé publique, les opposants à la 5G lui reprochent de provoquer à terme une hausse des émissions de gaz à effet de serre.

La Convention citoyenne pour le climat - assemblée de citoyens tirés au sort, créée sur proposition d'Emmanuel Macron en réponse au mouvement des gilets jaunes dont les 149 propositions avaient été présentées au président de la République en juin dernier, avait préconisé un moratoire sur le déploiement de cette technologie. Le président de la République avait d'ailleurs validé, au même titre que 145 autres, la proposition de moratoire sur la 5G de la Convention climat.

Le rapport final de cette Convention appelait à « Sortir de « l’innovation pour l’innovation », soulignait l’impact écologique et carbone. Par exemple, le passage de la 4G vers la 5G générerait plus de 30 % de consommation d’énergie carbonée en plus, sans réelle utilité (pas de plus-value pour notre bien-être)."

Alors que la France ouvre fin septembre ses enchères aux opérateurs pour qu’ils acquièrent les fréquences nécessaires à cette nouvelle norme, la volonté de l’Etat d’aller jusqu’au bout du déploiement de la 5G s'est affichée sans fard.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DES SITES DE RENCONTRE

 FONT APPEL A LA SCIENCE

Grâce à la génétique et les neurosciences, des applications de dating nouvelle génération arriveraient à calculer le degré d’attraction entre deux inconnus. Pourrait-on parler de prescience de l'amour ?

Pourrait-on savoir à l’avance si deux inconnus vont se plaire?  Les candidats à l’amour avec les beaux jours qui se profilent vont se faire légions en profils sur le web. Eh oui, une raison de plus de se tourner vers les sites de rencontres amoureuses ! Et encore plus en  période de confinement  où l'on ne peut pas s'asseoir à une terrasse de café !

Ce superpouvoir est plus que jamais désiré. Et voilà que des compagnies anglo-saxonnes se vantent d’avoir enfin déniché la solution pour prédire à coup sûr si deux personnes vont matcher.

Elles s’appellent Digid8, DNA Romance, Pheramor ou encore Instant Chemistry, des noms qui évoquent plus l’industrie chimique que le marché affectif.

Normal: ces récentes applications de rencontre proposent désormais d’anticiper le niveau d’attraction entre individus grâce à des paramètres biologiques.

Aux yeux de leurs créateurs notre corps serait en effet conditionné dès la naissance, nous amenant à craquer invariablement sur tel type de personne plutôt qu’un autre. Une compatibilité inconsciente régie par la génétique et la biochimie, donc mesurable scientifiquement.

"Le genetic match making" à la place des marieuses ?

«Cela fait des siècles que les humains fantasment de pouvoir faire de telles prévisions, constate Pascal de Sutter, professeur à la Faculté de psychologie de l’Université catholique de Louvain, en Belgique, et consultant pour l’émission de télé-réalité «Mariés au premier regard», qui unit pour la vie des quidams ne s’étant jamais vus.

Dans les villages, on trouvait notamment des marieuses, chargées de mettre en relation des célibataires selon des critères précis garantissant une attirance réciproque et durable. Aujourd’hui, la science nous donne plusieurs indications sur ce qui fera ou non marcher une rencontre.»

«En analysant l’ADN des couples de plusieurs espèces de mammifères, dont l’homme, on fait l’observation étrange que les partenaires paraissent ne pas se mettre ensemble complètement par hasard, soulève Ivan Rodriguez, professeur en neurogénétique à l’Université de Genève (UNIGE).

Cela se passe au niveau des récepteurs produits par des gènes liés au système immunitaire, qui possèdent plusieurs types distincts. Il est fait état d’une surreprésentation de couples dont les partenaires disposent de différents types de ces récepteurs.»

Guidés par des molécules comme chez les animaux ?

Les interprétations pouvant expliquer cet appairage demeurent très débattues et controversées, mais pour de nombreux chercheurs, le phénomène répondrait à un impératif de l’évolution.

«Du point de vue de la survie de l’espèce, il est probablement plus intéressant de voir naître des bébés avec un bouquet diversifié de récepteurs du système immunitaire, afin de mieux pouvoir affronter les agents pathogènes et les agressions du monde extérieur», éclaire Ivan Rodriguez. Mais alors, comment notre génome, travaillant dans l’ombre, piloterait-il nos attirances ?

Les mécanismes impliqués dans ces choix guidés des partenaires restent mystérieux, reconnaissent les spécialistes. Certains évoquent l’action des phéromones, des molécules que l’on sécréterait, capables de modifier le comportement chez l’autre lorsqu’il y a compatibilité. Pheramor, l’une des applis de dating futuriste, prétend créer les couples via l’analyse de ces composés chimiques chez ses utilisateurs. Pourtant, le consensus scientifique sur la question n’est pas là.

«Cette communication de molécules est avérée chez de nombreux animaux, mais elle n’est pas encore démontrée chez les humains», note Bernard Sablonnière, professeur de biochimie et de biologie moléculaire à la Faculté de médecine de Lille, en France, et auteur de La chimie des sentiments (Ed. Odile Jacob).

«Il y a peut-être une seule molécule, produite par les glandes sous l’aisselle, qui ait techniquement droit au titre de phéromone chez nous, signale Ivan Rodriguez. Mais pour notre espèce, on ne connaît pas de phéromone allant induire un comportement sexuel stéréotypé chez un partenaire.»

Si la piste des phéromones est finalement assez peu probable, l’hypothèse d’une communication inconsciente entre nos corps reste cependant privilégiée. Le canal de transmission le plus évident, alors ?

Notre nez, étant prouvé que «les odeurs ont un pouvoir discriminant fort et qu’une attirance à ce niveau est nécessaire pour une relation», souligne Francesco Bianchi-Demicheli, professeur à l’UNIGE et spécialiste en médecine sexuelle. Il y aurait ainsi des personnes qui inspirent un rapprochement et d’autres qui donnent plutôt envie de prendre la tangente.

Toutefois, là encore, il ne s’agit peut-être pas que de goûts personnels en matière de parfum, relève Ivan Rodriguez: «L’odeur corporelle est, entre autres, le produit de notre milieu microbien, puisque notre peau est couverte de millions de bactéries. Or ces dernières produisent des composés organiques qui peuvent refléter notre bouquet de gènes liés au système immunitaire. Certains chercheurs pensent que nous serions en capacité de sentir inconsciemment ces bouquets de récepteurs et de nous orienter préférentiellement vers les individus les plus complémentaires pour nous sur ce plan.»

La résonance entre deux êtres...

C’est donc un fait : nous subissons toujours la pression de la sélection naturelle. Du coup, avec ces applis du futur, a-t-on enfin inventé l’entremetteur parfait ?

Loin de là, tempèrent les experts, à l’instar de Bernard Sablonnière, pour qui «il existe davantage de paramètres neuropsychologiques que biologiques pour expliquer l’attraction entre deux êtres».

Les facteurs sensoriels impliqués dans l’attirance font également appel au visuel, à l’ouïe et au toucher, dernier point très important dans le processus de séduction pour notre espèce. Les humains font montre d’une sexualité d’une complexité extrême.

« Les phéromones peuvent certes jouer un rôle considérable, mais ça ne suffit pas garantir l'entente. Dans l'amour il y a une partie inconstante, variable, pleine de surprise, complètement rejetée de cette expérience. », ajoute le sexologue Antoine Spath,, auteur de Déjouer les pièges des manipulateurs et pervers narcissiques, c'est malin.

Chez nous, toute une «dimension culturelle s’ajoute aux facteurs présidant au choix du partenaire, qui va peser lourd face à une petite donnée d’ordre biologique», expose Ivan Rodriguez. Sur ce point aussi une certaine prévisibilité serait mesurable, avancent la psychologie et la sociologie, qui ont repéré un aimant quasi infaillible: l’homogamie.

«Ce constat est assez peu politiquement correct, même si c’est une réalité, assume Pascal de Sutter. Des personnes venant du même milieu socioculturel ont plus de chances de se mettre ensemble, car cette origine commune permet de se comprendre plus facilement et allège les défis à relever dans le couple.»

Démonstration est faite avec les sites de rencontre: alors que ces espaces permettent théoriquement d’annuler les barrières sociales et de faire se rencontrer toutes les catégories de la population, les couples qui s’y forment sont à l’arrivée plutôt homogames, comme le soulignait la chercheuse suédoise Marie Bergström dans son ouvrage «Les nouvelles lois de l’amour: Sexualité, couple et rencontres au temps du numérique» (Ed. La Découverte), en 2019.

...ne peut être programmée par un algorithme !

Et sinon, quid de la personnalité comme moteur de la séduction ?

Les opposés s’attirent-ils façon yin et yang, pôle Nord et pôle Sud ?

Affirmatif !

Du moins, au début. «Des profils complémentaires, avec des centres d’intérêt, des valeurs et des goûts divergents, des défauts et des qualités non partagés, génèrent souvent une attraction car la différence, l’inconnu, sont désirables, note Pascal de Sutter.

Ils se nourrissent les uns les autres durant les premiers temps, mais pour une relation sur le long terme, la science est assez claire, des personnalités similaires fonctionnent bien mieux.»

«Le signal olfactif est un acteur puissant dans l’histoire, de même que le poids de la culture, de la pensée collective, qui figent des codes de l’attractivité. Toutefois, il ne faut surtout pas oublier la dimension émotionnelle du désir. Des équations méconnues demeurent en suspens pour expliquer le sentiment de compatibilité.»

« Le charme est un paramètre non définissable scientifiquement. La résonance entre deux être ne peut être programmée par un algorithme.

Bien sûr, avec une telle expérience, on peut s'aimer, mais s'aimer bien, juste bien. Le courant qui passe entre deux êtres, ce n'est pas s'aimer " juste " bien. C'est une part insaisissable de nous, mystérieuse, qui nous fait nous aimer une vie entière. », confie Patricia Delahaie, psychosociologue, auteure de Comment faire la bonne rencontre




Sandra Stac pour DayNewsWorld

 DES ROBOTS S'OCCUPENT DES MALADES

 EN ITALIE

L'Italie a été durement touchée par par le Coronavirus avec plus de 13 000 décès enregistrés depuis son apparition dans le pays, le 31 janvier. En première ligne dans la lutte contre cette maladie, les professionnels de santé sont fortement exposés au risque de contamination puisqu’ils sont régulièrement en contact avec les malades. Plus de 4 000 agents de santé italiens ont en effet été testés positifs au virus et 66 médecins ont perdu la vie.

Afin de réduire les contacts entre patients et personnel soignant, certaines structures du pays ont donc misé sur la technologie. Ainsi dans un hôpital de Lombardie en Italie, des robots remplacent le personnel hospitalier pour certaines tâches dans la lutte contre le coronavirus. Ils permettent de surveiller à distance les patients infectés par le virus. Ils mesurent notamment le rythme cardiaque, la tension, la saturation ou encore la respiration, à la place des humains.

« Les robots sont des assistants infatigables, explique le docteur Francesco Dentali, directeur des soins intensifs à l'hôpital Circolo de Varese, qui ne peuvent pas être infectés, qui ne peuvent pas infecter, qui ne peuvent pas être malades.

Les médecins et infirmières ont été durement touchés par le virus, le fait qu'un robot ne puisse pas être infecté a un grand intérêt. »: ces recrues sont adoubées par le chef de l'unité de soins intensifs de l'hôpital Circolo de Varèse en Italie, submergé par les malades du coronavirus. En pilotant à distance ces androïdes , médecins et infirmiers de cet hôpital de Varèse se protègent et économisent les équipements de protection.

Dotés de grands yeux clignotants, ils sont amenés dans les chambres et laissés au chevet du patient afin que les médecins et infirmières puissent s'occuper d'autres personnes dans des conditions plus graves.

Ces robots surveillent les paramètres de l'équipement dans la salle et les transmettent au personnel de l'hôpital. Les robots ont des visages à écran tactile qui permettent aux patients d'enregistrer des messages et de les envoyer aux médecins. Ces machines de la marque Sanbot Elf ont été conçues par la société chinoise Qihan Technology.

« C'est comme avoir une autre infirmière sans les problèmes liés à l'infection », a déclaré le docteur Francesco Dentali, directeur des soins intensifs à l'hôpital. Masque, gants et blouse en moins.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

SNAPCHAT TOUJOURS PLUS

MAIS PAS TOUJOURS MIEUX

Les années ont passé, Instagram, avec ses 500 millions d’utilisateurs actifs quotidiens, s’est imposé et, en face, Snapchat s’est fait un peu oublier. Mais le service d’Evan Spiegel tente ces derniers jours de se refaire une santé. Son application Android a été entièrement revue

L’application se présentant désormais comme une plate-forme va proposer à ses usagers un catalogue de jeux vidéo, sociaux et multijoueur. C 'est ce qui a été annoncé le 4 avril à Los Angeles. Jeux vidéo

Un jeu vidéo nommé Bitmoji Party multijoueur

De quoi s'agit-il ?.Jusqu’à 32 personnes, représentées par leurs avatars utilisés dans Snapchat, peuvent s’y défier dans une série de courtes épreuves tout en discutant, grâce au chat ou par la voix.Le but ? Recréer l’ambiance d’une partie disputée dans la vie réelle autour d’une console de salon.

Snapchat, l’application aux 186 millions d’utilisateurs actifs quotidiens conçoit ce jeu vidéo comme une prolongation naturelle de sa messagerie : une expérience de partage, tout comme les échanges de messages ou de photos. Les Bitmojis feront leur apparition sur Fitbit et Venmo.

Dix nouveaux Snaps Originals

Si la compagnie a également révélé le nom de dix nouveaux « Snap Originals » – ces séries vidéo tournées au format vertical –, de nombreuses annonces étaient plus spécifiquement tournées vers les partenaires de Snapchat. Ainsi, des nouveaux outils ont aussi été promis pour faciliter la création, par des contributeurs extérieurs, de « lenses », ces animations en réalité augmentée qui ont fait la popularité de Snapchat.

Snap permet désormais de créer des effets plus perfectionnés, permettant d’animer quelques bâtiments illustres (la tour Eiffel, Buckingham Palace…)

Snap met ainsi à disposition des développeurs le fruit de ses recherches en réalité augmentée pour pouvoir proposer des contenus toujours plus riches.

Des partenariats avec Netflix et Tinder.

Les stories de Snapchat débarquent sur des applications tierces. Et parmi les partenaires, on compte Tinder, service de rencontre. Voici ce qu’on peut lire dans le communiqué. Snap va désormais étendre sa présence, et donc sa visibilité, au-delà de son application, en proposant par exemple des boutons de partage au sein de sites comme Netflix, mais aussi en permettant d’exporter des contenus Snapchat chez des partenaires. Les utilisateurs de Tinder et de Snapchat pourront ainsi envoyer un Snap à « My Tinder Story » (une nouvelle option) depuis Snapchat afin de le faire apparaître directement sur depuis Snapchat afin de le faire apparaître directement sur leur profil Tinder.

Les autres applications partenaires pour l’instant sont Houseparty et Adventure aide et cette liste est appelée à grandir. Les intégrations seront « finalisées d’ici la fin 2019 ».

Un tout hybride ?

« Ce qu’il faut comprendre, c’est que Snap est plus qu’une simple application, c’est une plate-forme qui crée de la valeur à plusieurs niveaux : contenus, communication, réalité augmentée, jeux vidéo. C’est ce mix qui mène à un produit révolutionnaire. » , explique Jared Grusd, le responsable de la stratégie de l’entreprise.

Gageons qu'il réussisse son pari !

Paul Emison pour DayNewsWorld

DEUX TRAINS A L'HYDROGENE  EN ALLEMAGNE

Deux trains à hydrogène Coradia iLint sortis de l'usine allemande d'Alstom circulent pour la première fois ce lundi en service commercial dans le nord du pays.

Ils remplacent l'actuelle flotte diesel, roulent à 140 km/h et n’émettent pas de gaz à effet de serre ou de particules fines. Les trains seront ravitaillés dans une station mobile de distribution d'hydrogène.

Rechargés en hydrogène fournie par le spécialiste allemand des gaz industriels Linde, ils pourront, avec un plein, parcourir 1.000 kilomètres. Soit circuler pendant une journée à travers ce territoire plat.

« L'hydrogène gazeux sera injecté dans les trains depuis un conteneur en acier d'environ 12 mètres de haut, près des voies en gare de Bremervörde, explique Alstom dans un communiqué. Avec un plein, les trains auront une autonomie totale de 1 000 kilomètres, ce qui leur permettra de circuler sur le réseau durant toute une journée. »

Une station de distribution fixe dans les installations d'EVB verra le jour en 2021. A cette époque, l’industriel français devra également livrer 14 nouveaux trains Coradia iLint.

Le Coradia iLint émettant uniquement de la vapeur d'eau ambitionne de remplacer les locomotives diesel polluantes qui continuent de circuler sur les réseaux ferrés.

En France, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI), a, dans son rapport publié le 1er février dernier, émis le souhait de se pencher sur cette technologie.

« Nous voulons favoriser le développement des trains à hydrogène et nous conseillons de temporiser sur l’électrification des lignes ferroviaires non équipées », a annoncé Philippe Duron, le Président du COI lors de la présentation du rapport.

En France, une partie non négligeable du parc de TER roule encore au diesel, faute d’électrification des lignes.

Boby Dean pour DayNewsWorld

 

BIENTOT DES TRAINS AUTONOMES

« Avec le train autonome, tous les trains circuleront de manière harmonisée et à la même vitesse, et l’exploitation ferroviaire gagnera en fluidité. Et plus de fluidité, c’est une meilleure régularité et une plus grande ponctualité des trains » , prévoit le patron de la SNCF Guillaume Pepy, cité dans un communiqué.

La SNCF a fait une annonce pouvant présager une grande révolution dans le ferroviaire :

elle envisage de faire circuler des prototypes de trains entièrement automatisés d'ici 2023 grâce à un partenariat l'associant notamment aux constructeurs ferroviaires Alstom et le canadien Bombardier.

«Avec le train autonome, tous les trains circuleront de manière harmonisée et à la même vitesse, et l'exploitation ferroviaire gagnera en fluidité. Et plus de fluidité, c'est une meilleure régularité et une plus grande ponctualité des trains», selon Guillaume Pépy.

L’entreprise française et Railenium, l'institut de recherche technologique de la filière ferroviaire basé à Valenciennes (Nord), dirigent également deux consortiums conçu en janvier pour ce faire.

Le premier consortium réunit Alstom, le groupe d'ingénierie Altran, le spécialiste italien de la signalisation Ansaldo STS (groupe Hitachi) et Apsys, filiale d'Airbus en charge de la cybersécurité. Il devra produire un train de marchandises autonome.

Le second, dédié aux voyageurs, doit automatiser un TER. Il se compose du constructeur canadien Bombardier, de l'équipementier allemand Bosch, du spécialiste de l'intelligence artificielle SpirOps et du groupe technologique Thales.

Les consortiums disposeront d'une enveloppe de 57 millions d'euros financée à hauteur de 30% par la SNCF, 30% par l'État et 40% par les autres partenaires.

Il s'agit de parvenir dans les années à venir à construire des trains complètement automatisés.

Sans obligation de présence humaine pour piloter ces derniers le train.

A terme ce projet permettrait de faire circuler davantage de trains sur les lignes les plus fréquentées, et aussi de diminuer la consommation d'énergie en optimisant la conduite.

Sont envisagées également des applications comme télécommander par exemple un train de fret.

Industriellement, ces trains ne seraient pas construits avant 2025 cependant.

Un tel projet n’est pas sans rappeler l’initiative l’Hyperloop lancée en 2013 par l’entrepreneur Elon Musk, cette dernière pouvant donner naissance éventuellement à un train à grande vitesse capable de circuler à plus de 1 100 kilomètres par heure.

L’Hyperloop permettrait de relier les villes de Los Angeles à San Francisco en moins de 30 minutes...

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

POLAROID INSTAX IMPOSSIBLE PROJECT

La photo instantanée ?

Polaroid, Instax, Impossible Project...

La photo instantanée possède un pouvoir indéniable : elle rend les gens jeunes et beaux tout en mettant de bons gros hashtags #wokeuplikethis #blessed #effortless !

Un objet esthétique à part entière.

La photo instantanée a sa beauté propre ; c’est une manière inimitable de pratiquer la photo.

Quand on shoote en numérique ou avec son téléphone portable, on consomme de la photo jetable, pas forcément indispensable.

Quand on utilise un film de 8 ou 10 instantanés avec un certain coût, chaque photo est importante. Chaque vue représente un choix sur la pellicule.

En te mettant à la photo instantanée, tu montes ton niveau d’exigence vis-à-vis de toi-même…

Impossible Project, l’instantané artistique

Impossible Project a repris la fabrication des films Polaroid vers 2010,d'où une grosse longueur d’avance sur son concurrent Instax.

Laisse-toi surprendre par le charme de la photo argentique !  Le matos : si tu veux te fournir chez Impossible Project :

- Format : 7,9×7,9 cm pour l’image seule, 8,8×10,7 cm en comptant le cadre. C’est le format Polaroid classique.

- Appareils : le gros avantage des films Impossible Project, c’est qu’ils fonctionnent avec presque n’importe quel appareil Polaroid d’occasion que tu pourras acheter sur Ebay, Le Bon Coin.

-Impossible Project commercialise trois types de films : les 600, SX-70, et Spectra/Image. Si tu veux vérifier que l’appareil est compatible avec l’un de ces trois formats, tu peux regarder dans cette super base de données.

Impossible Project a la batterie qui fait fonctionner l’appareil. Ils sont assez coûteux : pour un film de base, on compte 20 € pour 8 photos.

La force de la marque : elle propose des variantes très arty : photos à cadres ronds ou colorés, pellicules aux chromies particulières, noir et blanc... Un seul bémol cependant : la chimie des films n’est pas toujours bien maîtrisée (partie des images du film abîmée, pas stable, voire complètement ratée .

Instax : l’instantané facile Instax se décline en deux gammes distinctes : Mini et Wide .

Si Impossible Project mise tout sur l’aspect artistique, Instax insiste au contraire sur la simplicité d’utilisation de ses produits .

Format : Instax Mini : 6,1×4,6 cm pour l’image seule. Instax Wide : 9×6,2cm pour l’image seule. Un format carré est actuellement à l’étude chez Fujifilm.

Vers des appareils plus sophistiqués

Quand on parle de photo instantanée, on imagine souvent des appareils pas trop prise de tête .

Si tu veux mettre à profit toutes tes connaissances techniques pour maîtriser parfaitement le rendu de tes images, voici quelques appareils a conseiller.

°Côté Impossible Project, la marque a sorti récemment son appareil I-1."

Compatible avec les films 600, il a néanmoins aussi sa propre gamme dédiée, la I-type, qui est légèrement moins chère (18 € pour 8 photos). En effet, comme le I-1 a sa propre batterie, pas besoin de l’intégrer dans la pellicule…

Fonctionne de pair avec une application smartphone, qui te permet de déclencher à distance et te donne accès aux contrôles manuels (ouverture et vitesse) de l’appareil. Permet aussi de tenter des trucs foufous, comme le light Painting ou la double-exposition (c’est-à-dire combiner deux photos sur la même image !).

Il est aussi équipé d’un ring-flash, ou flash annulaire, cercle lumineux qui entoure l’objectif. Ça permet de faire de jolis reflets dans les yeux, de limiter les ombres et aussi d’éclairer de petits objets.

Mais il coûte 349,99 €. Argh.

Pour Instax, il faudra surtout se tourner du côté de Lomography . La marque commercialise les Lomo’Instant .

Si tu es plutôt « Mini », tu peux opter pour un simple Lomo’Instant, décliné en plein de couleurs et motifs pas dégueu . Compte environ une centaine d’euros pour l’acquérir.

Si tu préfères le format large, le Lomo’Instant WidE alors . Il coûte environ 200 €.

Quelques points forts de cette gamme instantanée :- la grande ouverture,

- le flash intégré débrayable

-l es objectifs interchangeables

- le mode B (qui permet de garder l’obturateur ouvert aussi longtemps que tu le souhaites, par exemple pour faire du light painting)

- les filtres colorés

-la possibilité d’expositions multiples et le mode automatique qui gère efficacement la lumière à ta place (Wide et Automat uniquement).

Enfin, dernière option un peu chic pour les adeptes de l’Instax, le Sofort, as encore.

Le Sofort est le tout premier appareil photo instantané de chez Leica ( Leica,le constructeur absolument mythique, à l’origine de grands appareils) et il fonctionne avec des pellicules Instax mini.

Ses points forts : SES COULEURS FORMIDABLES avec ses orange etses menthe ses différents modes automatiques (auto, selfie, fête, action, pose longue, surimpression), son retardateur.

Et peut-être les futurs films que Leica annonce préparer dans ses usines…

Le prix ? 279 €.

Ça y est, te voilà parée pour le monde impitoyable de la photo instantanée !!!

Et le SCOOP DE LA RENTREE :

Si tu Désires un super book tourne- toi plutôt vers le photographe des stars de Hollywood qui vient pour une tournée en Europe !

Paul Emison pour DayNewsWorld.

DE LA MEDECINE REGENERATRICE

UNE PROTEINE ANTIVIEILLISSEMENT

Des scientifiques de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) découvrent une protéine anti-vieillissement capable de lutter contre le vieillissement musculaire.

Une hormone qui régénère les muscles des seniors

Des scientifiques de l’Inserm à Toulouse ont identifié une protéine capable de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre le vieillissement. Son nom ? L’apeline.

Elle est connue depuis 1998, et est sécrétée lors de l’effort physique.Cette hormone sécrétée par le muscle permet d’améliorer la qualité musculaire. «  Dès l’âge de 30 ans, tout humain perd 1% de sa capacité musculaire », rappelle Philippe Valet, professeur de physiologie, codirecteur avec Cédric Dray d’une équipe à l’Institut des maladies métaboliques et cardiovasculaires à Toulouse (Inserm, université, CHU).

Véritable allié-jeunesse, l’apeline pourrait maintenir voire restaurer les capacités musculaires. Toutefois sa production diminue avec l’âge.Et l'on comprend mieux alors pourquoi les muscles des personnes âgées ont du mal à se régénérer. Caractérisée par une dégénérescence musculaire, la sarcopénie touche un senior sur trois

On pourrait peut-être dans les années à venir remédier à ce phénomène.

L’équipe de scientifiques de l’Inserm s’intéressent de près à la question depuis 2012.

En effet ils ont administré de l’apeline à des souris de deux ans (l’équivalent de 80 ans chez l’homme).Et les conclusions de leurs analyses sont des plus intéressantes : les rongeurs voient leurs aptitudes musculaires s’améliorer « significativement » ainsi que la régénérescence de leurs fibres Aucun doute : cette protéine stimule à la fois le métabolisme cellulaire dans le muscle et la régénération des myofibres à partir des cellules-souches.

Bien entendu l'équipe de l’université Paul-Sabatier de Toulouse ne compte pas en rester là et envisage pour l'avenir des essais cliniques.

Pour que les personnes âgées puissent rapidement bénéficier des bienfaits de l’apeline, les premiers essais cliniques sur la molécule seront menés par le Gérontopôle de Toulouse à partir de 2019.

« Ces travaux permettent d’envisager l’apeline à la fois comme un outil de diagnostic précoce de la sarcopénie et comme un traitement prometteur pour lutter contre la perte de fonction liée à l’âge », explique Philippe Valet, codirecteur de l’étude et professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse.

. "L’apeline pourrait être utilisée à des fins thérapeutiques, puisque les résultats de l’étude chez la souris montrent qu’un traitement par cette hormone que l’âge progresse, la production d’apeline en réponse à l’exercice diminue. Un constat qui varie toutefois selon les personnes, certaines voyant leurs capacités diminuer plus ou moins vite que la moyenne.

Face à ce phénomène naturel appelé sarcopénie, médecins et gériatres recommandent de faire des exercices musculaires quotidiens, à commencer par marcher. Mais dans les années 1990, des chercheurs japonais ont découvert chez le rat une hormone, l’apeline, qui, sécrétée par le muscle lui-même, contribue fortement à améliorer la force musculaire.

"Cette hormone, produite sur place par les cellules du muscle, empêche la fonte musculaire et régénère en permanence les fibres musculaires", explique Philippe Valet. Afin d’étudier son rôle exact, les chercheurs ont administré de l’apeline à des souris âgées. Ils ont effectivement observé une amélioration de leurs capacités musculaires ainsi qu’un retour à la normale de leurs myofibres.

Cette amélioration est due à la capacité de l’apeline à stimuler à la fois le métabolisme cellulaire dans le muscle et la régénération des myofibres à partir des cellules souches adultes. De l'espoir pour la médecine régénératrice!

Carl Delsey pour DayNewsWorld

 

MAGIC LEAP FAIT LA PROMO DE SON CASQUE DE REALITE VIRTUELLE

Magic Leap lance enfin son casque de réalité mixte à 2295 dollars .

Magic Leap One Creator Edition est destiné aux artistes et développeurs. Il est disponible dans seulement six villes aux Etats-Unis. La presse américaine salue le confort et la qualité du rendu. .

Magic Leap a toujours eu à cœur de révolutionner la réalité augmentée et l'a annoncé dès 2014. Le voilà qui lance enfin ce 8 août la commercialisation d’une édition limitée et professionnelle de son dispositif baptisé Magic Leap One Creator Edition. Des investisseurs comme Google ou JP Morgan ont parfois douté de ses capacités à produire un produit fini.

Magic Leap One Creator Edition comporte trois éléments de couleur grise, aux formes arrondies : le casque (Lightwear), le mini ordinateur à glisser dans sa poche ou à porter en bandoulière (Lightpack) et une manette (Control). Le tout est vendu 2295 dollars, uniquement sur le site officiel magicleap.com et à destination de seulement six villes aux Etats-Unis : Chicago, Los Angeles, Miami, New-York, San Francisco et Seattle. Le Lightwear est disponible en deux tailles et de toute façon ajustable grâce à cinq repose-nez interchangeables.

La presse américaine (The Verge, Cnet.com) a salué ce casque comme étant confortable. Sa particularité est d’être équipé de composants d'un type nouveau : des guides d’ondes appelés par Magic Leap des « puces photoniques » qui focalisent la lumière. Il embarque aussi des caméras de tracking qui cartographient l’environnement et des caméras de suivi des yeux orientées vers l’intérieur. Si on ne peut pas le porter en gardant ses lunettes de vue, on peut toutefois fixer ses lentilles à l’intérieur. Il existe une prise casque mais le son parvient par défaut via de petits haut-parleurs placés près des oreilles.Le Lightpack est connecté en permanence au casque et embarque une plate-forme Nvidia Tegra X2 avec 8 Go de mémoire et 128 Go de stockage, ainsi qu’une batterie d’une autonomie de trois heures. Il est doté d’un port USB, d’un bouton alimentation, d’un bouton de volume et d’un autre pour mettre sur pause. Il peut se connecter en Bluetooth et en Wi-Fi, mais pas encore avec les réseaux mobiles, en extérieur.

Un champ de vision encore limité

Mais Magic Leap parvient-il à bien insérer des objets 3D virtuels dans le monde réel ?Pour les journalistes américains le casque est très prometteur et l’expérience qu’il offre est l’une des meilleures du marché. Avec une qualité d’image similaire à celle du Hololens de Microsoft, qui reste un must en la matière.

Le champ de vision (FOV) est supérieur de 45 % à celui du casque de Microsoft mais reste toutefois limité et ne couvrant pas l'ensemble de votre regard. Donc une immersion moindre : certains objets virtuels apparaissent coupés ou peuvent disparaître dès que vous tournez légèrement la tête.

Un défaut de taille également: son prix élevé... il coûte tout de même 2295 dollars .

Reste à se familiariser avec tout un nouvel écosystème : le système d’exploitation LuminOS, le catalogue d’applications Magic Leap World et le navigateur Helio.




Paul Emison pour DayNewsWorld

MENACE DE LA SECURITE DES BASES MILITAIRES

PAR UNE APPLICATION JOGGING

Des milliers de militaires utilisent l'application de fitness Strava pour analyser leurs séances de jogging. Mais cette utilisation ne s'avère pas dénudée de problème pour la sécurité militaire. L'application de fitness Strava a en effet cartographié les itinéraires de course de tous ses utilisateurs dans le monde.

Et Nathan Ruser, l’étudiant qui a lancé l’alerte sur Twitter a vu dans des taches de lumière au milieu du désert la preuve de l’existence de bases peu connues, voire secrètes.

Cela concerne par exemple les bases de Taji, au nord de Bagdad, de Qayyarah au sud de Mossoul, de Speicher près de Tikrit et de Al-Asad dans la province d'Al-Anbar.

Mais des sites plus confidentiels sont aussi révélés par la carte, dans le nord et l'ouest de l'Irak ainsi que la base française de Madama, dans le nord du Niger Et même des portions de routes...

Pour M. Ruser, dans ces pays, « les seules personnes qui utilisent cette application sont le personnel militaire étranger ».

Le ministère américain de la défense a réagi. « [Nous] prenons cette affaire très au sérieux et nous analysons la situation pour déterminer si de nouvelles règles ou de nouvelles formations sont nécessaires », a expliqué un porte-parole du Pentagone dans les colonnes du Military Times. Le colonel John Thomas, porte-parole de l’Etat-major américain, a également déclaré au Washington Post que l’armée étudiait la question.

Cette information ne lasse pas d' inquiéter également Xavier Pasco, expert en questions spatiales et en sécurité à la Fondation pour la recherche stratégique :

« Si cela se vérifiait, cela représenterait une nouvelle vulnérabilité. Des choses habituellement cachées deviendraient apparentes. Les personnes qui préparent un attentat étudient soigneusement leur cible. Ils recherchent des informations sur la fréquentation, sur les routines de leurs ennemis. Ils étudient leur comportement en détail. Mais il leur manquera toujours des informations cruciales sur les effectifs de la base ou ses défenses. »

Le problème aurait pu être évité facilement, d'après Strava: "Les athlètes qui ont paramétré leurs données 'en privé' ne voient pas leurs données collectées."

Nul doute que les soldats vont recevoir la consigne de déactiver l'application en territoire étranger !

A moins que Strava, à l'image de Google Maps, ne préfère finalement flouter certaines localisations.

"La récente divulgation de données souligne l'importance d'une sensibilisation aux différentes situations quand des militaires partagent des données personnelles" a déclaré Audricia Harris, porte-parole du Pentagone.

Andrew Preston pour DayNewsWorld

FACEBOOK SE LANCE DANS LE COMMERCE EN LIGNE AVEC SA NOUVELLE APPLICATION « MARKETPLACE »

Le réseau social Facebook réaffirme ses ambitions dans le commerce en ligne concurrençant désormais le site internet «Leboncoin.fr» créé en 2006, qui a ubérisé les journaux d'annonces gratuits et Craigslist, leader sur le marché.

Optimisée pour le mobile, cette nouvelle fonctionnalité va donner un coup de vieux au Bon coin dont l'essentiel des connexions s'effectue encore depuis un ordinateur.

En effet depuis lundi, Facebook a lancé dans 17 pays européens une nouvelle fonctionnalité baptisée «Marketplace» déjà déployée aux États-Unis, en Australie, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande pour la vente des objets en ligne depuis octobre 2016. La plateforme a déjà permis la vente de plus de 18 millions d’objets.

Pour avoir accès à ce nouveau service, les utilisateurs devront simplement mettre à jour leur application pour leur permettre de consulter les annonces près de chez eux grâce à la géolocalisation de leur smartphone.

Pour ce faire, Facebook a voulu simplifier l’utilisation qui se fera essentiellement sur smartphone : un bouton en évidence sur la page d'accueil, une interface épurée, une annonce claire (photo, description et prix). En moins d'une minute l'annonce est mise en ligne puisque le profil Facebook va vous servir de fiche vendeur ou acheteur.

Le plus de cette application : Une plus grande sécurité. Alors que le nombre d'arnaques explose sur le site d'annonces gratuit sur le web, Facebook met en avant le lien entre l'objet vendu et le profil du vendeur. Il sera en effet possible de vérifier si le profil correspond à une réalité et semble sérieux via la messagerie instantanée Messenger qui permet le dialogue entre acheteur et vendeur. Par ailleurs, une fonction de signalement a été prévue afin d'alerter Facebook sur les offres douteuses.

Pas de paiement intégré, mais juste un moyen de mettre en contact vendeurs et acheteurs à la manière des sites de petites annonces en ligne.

La force de ce nouveau service reste l'audience exceptionnelle du réseau social américain, la firme de Mark Zuckerberg s'appuyant sur une communauté de deux milliards d'utilisateurs !

Tout pour que vous restiez sur Facebook !!

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

LES DRM EN QUESTION

Merci en partie à des organisations comme Free Press Action Fund, le mouvement pour l'expression libre en ligne - pour preuve, regardez les millions de personnes qui luttent pour économiser la neutralité du Net.

Mais il y a un problème important dont de nombreux défenseurs de l'expression libre ne sont pas encore conscients car on les trouve cachés généralement sous les interfaces élégantes de nos appareils et logiciels: les DRM ou la gestion des restrictions numériques.

DRM est une large gamme de technologies qui confèrent au fabricant un contrôle numérique spécial sur les façons dont les gens l'utilisent.Ils existent depuis les années 1990 ayant colonisé ordinateurs personnels, smartphones consoles de jeu, voitures, tracteurs et plus encore.

Le DRM nuit davantage à la liberté d'interférence avec notre utilisation des médias comme les vidéos, les livres et la musique.

Cette DRM est la technologie sous-jacente qui vous empêche de copier Amazon Kindle e-books sur Barnes and Noble Nook, de télécharger un clip de film sur Netflix pour une utilisation dans un documentaire ou d'échanger une chanson de Spotify dans un nouveau morceau de la musique.

DRM existe principalement pour que les studios de Hollywood, les grandes étiquettes de musique et les services de streaming comme Netflix et Spotify puissent l'utiliser pour inciter l'ntéréssé  la dépense que s'il s'il pouvait utiliser pleinement les médias.

Media DRM fait du mal à l'expression culturelle.

Tout d'abord, DRM lance des barrières arbitraires
pour entraver la culture. Il n'y a aucun moyen de savoir combien de musiciens sont incapables d'atteindre un public potentiel parce que DRM bloque leur musique, plus moyen non de savoir combien de livres ne sont pas lus ou combien de cinéphiles sont incapables de livrer des messages importants. La faute au DRM qui  empêche d'utiliser des clips d'autres films. Dans le pire des cas, DRM peut rendre les médias entièrement inaccessibles, comme l'a démontré Amazon lorsqu'il a supprimé à distance les copies de 1984 de George Orwell de milliers de Kindles sans préavis.

La deuxième voie DRM nuisant à l'expression libre s'avère  un peu plus compliquée. Dans le but d'empêcher les gens de briser DRM et d'accéder aux médias selon leurs propres termes, les industries de la musique et du cinéma, ainsi que les responsables commerciaux américains, ont réussi à faire pression par les lois «anti-contournement» dans le monde entier. Ces lois rendent illégales pour quiconque de discuter des méthodes d'élimination de DRM - ou même de mentionner les détails de la façon dont les systèmes DRM fonctionnent. Pour de nombreux technologues d'intérêt public ce frein à la liberté d'expression rend plus difficile pour eux la protection du  public contre les logiciels malveillants et les criminels. Cela crée également un précédent dangereux en élargissant les types d'expression que le gouvernement peut limiter.

Chaque fois qu'il y a une restriction à la liberté d'expression, nous devons nous demander s'il est justifié. Par exemple, certains diront que la limitation du discours de haine est justifiée. Mais limitant la liberté d'expression parce que les studios de Hollywood, les grandes étiquettes de musique et les services de streaming veulent soutenir leurs modèles commerciaux? C'est quelque chose que nous ne devrions jamais accepter. Nous devons abolir le DRM, en commençant par abroger les lois anti-contournement - comme la Loi sur le droit d'auteur numérique du millénaire 1201 - qui lui confèrent une protection spéciale.

Je suis ravi que dimanche Free Press Action Fund participe à la Journée internationale contre la DRM, une journée d'action annuelle organisée par mon groupe, la Free Software Foundation. Pour protéger votre droit à la libre expression, prenez des mesures le dimanche à DayAgainstDRM.org. Le simple d'une publication sur les réseaux sociaux aide à exposer ce problème.

Paul Emison pour DayNewsWorld

RAMENER LA PART DU NUCLEAIRE DE 75% A 50% CONSTITUE UN DEFI POUR LA FRANCE

Nicolas Hulot, ministre de la Transition, confie sa «foi absolue» dans les énergies renouvelables énergétique et affirme son désir de «remettre les choses à plat» pour ramener la part du nucléaire de 75% à 50% en France. Cet objectif de réduire à 50% la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici à 2025 était une promesse d'Emmanuel Macron engagé dans son programme à poursuivre les objectifs fixés par la loi de transition énergétique adoptée en août 2015.

L'objectif, inscrit dans la loi, de faire passer la part de l'énergie nucléaire de 75% à 50% dans le bouquet énergétique français est un véritable défi pour la France. Le ministre de la Transition écologique, lui-même Nicolas Hulot évoque «un véritable défi, qui peut sembler insurmontable».

il a également détaillé les premières étapes de cette transformation du mix énergétique français, précisant son intention de «fermer un certain nombre de réacteurs», «peut-être jusqu'à 17», sur les 58 que compte le parc nucléaire français.«J'ai bien récupéré une loi mais aussi un manque de stratégie » avoue-t-il. Fessenheim, mais aussi Dampierre en Burly, Bugey ... 17 réacteurs nucléaires, cela veut dire qu'une grande partie des 23 réacteurs arrivant à l'âge de 40 ans ne serait pas prolongée.


Centrale Nucleaire du Bugey
Centrale Nucleaire de Montelimard

Si EDF choisit de prolonger leur durée d'activité de 10, voire 20 ans impliquant le déclenchement des travaux de rénovation des cuves rapidement, ce choix s'avère rentable économiquement comme socialement.

N'oublions pas que la filière nucléaire en France emploie directement et indirectement plus de 450.000 personnes.

Le ministre en a d'ailleurs pleinement conscience. «On ne peut fermer des centrales sans prendre en compte la réalité des emplois. Nous devons modéliser les scénarios et construire ces trajectoires de transition.» a-t-il déclaré.

De plus la fermeture de 17 réacteurs les plus vieux équivaut à se priver de 15 GW de puissance : c'est la production totale des puissances éoliennes et solaires actuellement installées en France ! Pour compenser les productions éoliennes et solaires existantes devraient quadrupler...

d'ici la fin du quinquennat !!

L'arrêt d'un tiers des réacteurs nucléaires sur une courte période soulève en outre la question de la capacité de la production électrique de substitution d’assurer, à bas coût, la sécurité d’approvisionnement et donc l’adéquation de l’offre à la demande.

Les centrales nucléaires, elles, amorties, produisent une électricité bon marché et sans discontinuer.

De plus le démantèlement d'une centrale s'avère coûteux et aucune solution fiable n'est pour l'heure au point pour les déchets radioactifs.

Et ne nous méprenons pas :

le remplacement du nucléaire par du renouvelable ne peut être revendiqué au nom d’une quelconque politique  « en faveur du climat »

« puisque la génération d’électricité d’origine nucléaire n’émet pas plus de gaz à effet de serre (GES), sur un cycle complet de vie, que l’éolien terrestre ou le photovoltaïque et moins que l’éolien en mer. » selon un spécialiste.

Centrale Nucleaire du Tricastin

Centrale Nucleaire de FlamandVille.

 

Nicolas Hulot confirme qu'un nouvel événement est venu perturber la politique du ministre souhaitant engager la France sur le chemin d’une économie sans carbone.

Il va devoir se plier à une réalité budgétaire étriquée. La conférence sur le climat annoncée par Emmanuel Macron pour le 12 décembre prochain aura pour thèmes principaux la question des financements et l'aide aux pays victimes du changement climatique.

L'urgence est selon lui de «mettre en place des mécanismes efficaces et pallier la perte des aides financières qui ne viendront plus des États-Unis», retirés de l'accord contre le réchauffement de la Terre passé entre 195 pays en décembre 2015 à Paris.


Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE GOOGLE HOME

BIENTOT DISPONIBLE EN FRANCE !

Google lance son assistant personnel en France, et devance ainsi Amazon et Apple sur ce marché.

Google grille la politesse à Amazon et Apple. Le géant américain de l'internet a annoncé ce jeudi que le "Google Home" serait disponible en France à partir du 3 août 2017. C'est une première dans l'Hexagone.

Les assistants personnels, à la mode aux Etats-Unis et au Royaume-Uni depuis plusieurs années, étaient

jusqu'à présent absents du marché français.. Aucune date de sortie n'est encore connue en France pour le Echo d'Amazon , ni le HomePod d'Apple.

L'"enceinte intelligente à commande vocale", comme elle est présentée par Google, a été pensée pour être une "aide au quotidien". "Le supermarché est ouvert jusqu'à 21h", "votre vol pour Nice est à l'heure", dit par exemple la petite enceinte dans la vidéo de présentation.

Une fonction domotique

De la forme cylindrique de quinze centimètres de haut, Home est en fait un haut-parleur dans lequel a été intégrée une version améliorée de l'assistance vocale de Google et capable de contrôler d'autres objets connectés de la maison.

Que permet-il ?

Il permet d'effectuer des recherches sur internet, d'écouter de la musique en ligne ou encore de contrôler d'autres objets connectés, comme certains thermostats ou interrupteurs, indique le groupe dans son communiqué, en précisant que ces appareils connectés doivent faire partie de la liste des "partenaires compatibles .Google pour l'heure n'évoque pas la fonction de commerce en ligne (commande chez des commerçants partenaires et livraison) ajoutée en février sur le marché américain pour rivaliser avec l'offre concurrent Echo d'Amazon.

Prix de vente maximum de 149 euros

A retrouver en France aux quatre couleurs "à un prix de vente maximum conseillé de 149 euros", d'abord sur la plateforme d'achat en ligne Google Store, puis en magasin, à une date non précisée.




Paul Emison pour DayNewsWorld

PRESENTATION NON EXHAUSTIVE DE

L'INCUBATEUR GEANT STATION F

Présentation non exhaustive de cette "pouponnière" géante d'entreprises

Station F, inaugurée ce jeudi par le président Macron, se présente comme une gigantesque pépinière de start-up. Elle héberge un millier de jeunes pousses pour faire rayonner la high tech française et attirer à Paris les talents étrangers, face à Londres ou Berlin.

Ses premiers entrepreneurs prendront leur quartier le 1er juillet 2017 à Paris dans la Halle Freyssinet. Ce bâtiment classé des années 1920 est  proche de la gare d'Austerlitz, et a subi une entière rénovation.

Elle a pour vocation de fédérer un écosystème d'entreprises du numérique, ouvert sur l'étranger. L'équipe dirigeant l'incubateur a un ambitieux projet son projet nouant des accords avec des géants de la technologie tels que l'américain Microsoft ou le coréen Naver. Ce qui est une marque de reconnaissance.

"L'ambition à Station F, c'est vraiment de rendre l'entrepreneuriat plus accessible et de mettre tout un écosystème sur place, pour que les start-up ne passent pas leur temps à aller chercher des ressources à droite et à gauche" selon Roxane Varza recrutée par Xavier Niel pour diriger l'incubateur.

1 °La surfacedu bâtiment est de 34.000 en mètres carrés mis à la disposition de la pépinière d'entreprises. La nef de béton - de 310 mètres en longueur et 58 mètres -de largeur contient trois espaces distincts.

*"Create" le lieu de travail où les jeunes pousses vivront leur vie de start-up.

*La partie "Share", espace de rencontres avec un auditorium de 370 places etun "fab lab" (un atelier doté d'imprimantes 3D en self-service), un bureau de poste et une boutique présentant des créations des pensionnaires.

*Et pour finir "Chill",une partie ouverte au public avec - à la fin de 2017 avec son espace de restauration fonctionnant 24 heures sur 24.

Un millier de start-up sont attendues à Station F dont 200 seront hébergées directement en solo dans le bâtiment, après une sélection ardue dans le cadre du Founders Program, dirigé par l'équipe fondatrice de l'incubateur. Cette équipe fédère 100 entrepreneurs de 21 pays distincts. Les autres start-up seront fédérées via des partenaires issus de la technologie qui animant des thématiques spécifiques comme Microsoft pour l'intelligence artificielle.

La capacité de logements est au nombre de 600 personnes dans un futur proche, pour l'équipe de Station F destinés aux entrepreneurs, notamment les étrangers. Ce co-living space devrait à terme accueillir ces 600 personnes, dans 100 appartements partagés à une dizaine de minutes à pied de Station F

4° 250 millions d'euros de l'investissement total ont été engloutis pour la transformation de la Halle Freyssinet en incubateur de start-up.Le fondateur de Free est connu pour son mécénat à l'école 42, à Paris : Xavier Niel a acheté le bâtiment en 2013pourle financement de sa rénovation sur sa cassette personnelle. "C'est un usage peut-être moins idiot de mon argent que de le donner à mes enfants qui en feront des bêtises, probablement!"déclare-t-il sans ambages.

L'hébergement à Station F sera de 195 euros mensuel par poste de travail incluant un accès à toutes les prestations du site (60 salles de réunion, événements, coaching d'entrepreneurs, wi-fi illimité,...) à l'entrepreneur sélectionné. Ce qui est peu.

23 programmes "d'accélération" de start-upsont d'ores et déjà prévus.

Aux côtés du Founders Program de l'équipe de Roxanne Varza,coexistent le programme d'incubation des partenaires comme Vente-privee, le Start-up Garage de Facebook pour les données, celui de Microsoft pour l'intelligence artificielle, ou le sud-coréen Naver pour le multimédia.

Des écoles de commerce, comme HEC, ou l'incubateur Impulse, dédié aux technologies de rupture dans l'immobilier, ont aussi choisi d'être présents.

L'estimation des coûts annuels de fonctionnement de Station F est évaluée à 7-8. en millions d'euros. "Notre truc à nous, c'est d'aider l'écosystème, aider des jeunes à créer des start-up", résume Xavier Niel .

Elle a pour vocation de fédérer un écosystème d'entreprises du numérique, ouvert sur l'étranger. L'équipe dirigeant l'incubateur a un ambitieux projet son projet nouant des accords avec des géants de la technologie tels que l'américain Microsoft ou le coréen Naver. Ce qui est une marque de reconnaissance.

"L'ambition à Station F, c'est vraiment de rendre l'entrepreneuriat plus accessible et de mettre tout un écosystème sur place, pour que les start-up ne passent pas leur temps à aller chercher des ressources à droite et à gauche" selon Roxane Varza recrutée par Xavier Niel pour diriger l'incubateur.

La France ne peut que Se féliciter d'un telle pouponnière de start-up !! et d'un tel mécène !!!




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

UN NOUVEAU SCANDALE CHEZ UBER: UN PROGRAMME SECRET PERMET DE RENDRE LES CHAUFFEURS INVISIBLES

Un programme secret chargé de rendre les chauffeurs Uber invisibles pour la police…

Dernière affaire en date . Greyball est un service qui permet à l’entreprise de passer de contourner de la régulation là où son service de taxis à moindre coût est interdit ou contrôlé.

Ce seraient d’anciens employés Uber qui aurait vendu la mèche. Ils ont expliqué au New York Times son fonctionnement.

Dans les villes où le service est contrôlé, les représentants des forces de l’ordre n’ont pas accès à la véritable application mais à une « fausse » application, identique en tous points.

Selon un communiqué du service de réservation de voitures avec chauffeur, cet outil était utilisé dans les villes où il n'était pas interdit.

Son principal objectif principal était la protection des chauffeurs contre des concurrents malintentionnés utilisant leur téléphone intelligent pour les gêner, plutôt que pour réserver des courses réelles.

Uber a souligné que le logiciel était surtout utilisé dans des endroits où les chauffeurs craignaient pour leur sécurité, mais seulement «rarement» pour éviter d'avoir affaire aux forces de l'ordre.

Uber a souligné que le logiciel était surtout utilisé dans des endroits où les chauffeurs craignaient pour leur sécurité, mais seulement «rarement» pour éviter d'avoir affaire aux forces de l'ordre.

L’entreprise a réagi à la polémique Greyball dans un communiqué laconique :«Ce programme empêche les demandes d'utilisateurs frauduleux qui violent les termes de service, que ce soit des gens qui veulent s'en prendre physiquement aux chauffeurs, des concurrents voulant perturber nos opérations, ou des opposants qui s'allient avec les autorités pour des opérations secrètes visant à piéger nos conducteurs», a indiqué un porte-parole d'Uber dans un courriel à l'AFP.

Des voitures fantômes :

La raison est simple, Uber a repéré les forces de l’ordre via leur carte de crédit ou géolocalisation. Pour éviter les arrestations de ses chauffeurs, l’entreprise a érigé des barrières numériques entre les autorités et le service. Les voitures montrées sur l’application n’existaient pas, et les rares courses que les policiers étaient capables de commander étaient annulées illico.

Avec cette affaire, Uber semble contourner habilement la loi, comme elle le fait depuis son arrivée sur le marché des taxis. « C’est très borderline. Uber s’affranchit de tous les codes, depuis le début », explique Grégoire Leclercq, cofondateur de l’Observatoire de l’uberisation.

Avec 69 milliards d’euros de valeur boursière, Uber est un poids lourd de l’économie mondiale. Dans 80 pays, un million de chauffeurs vous conduisent à un prix inférieur à la course d’un taxi. Mais si l’entreprise a une santé de fer en bourse, sa réputation est sérieusement entachée par des scandales à répétition.

C’est la dernière affaire en date qui embarrasse l’entreprise.

Dans les villes où le service est contrôlé, les représentants des forces de l’ordre n’ont pas accès la véritable application mais à une « fausse » application, identique en tous points.

Une différence de taille

Depuis quelques mois, la réputation de l’entreprise a été très ternie. Cette semaine, le patron-fondateur de Uber, Travis Kalanick a été enregistré dans une vidéo où il crie sur un chauffeur Uber. Depuis, il s’est excusé en avouant qu’il devait « changer fondamentalement en tant que dirigeant et devenir adulte » dans un message aux employés de Uber envoyé mardi soir.

La start-up a aussi été pointée du doigt il y a quelques jours après des accusations d’une ancienne salariée disant avoir été victime de harcèlement sexuel et dénonçant le sexisme au sein de l’entreprise. Le PDG avait annoncé l’ouverture d’une « enquête urgente » à ce sujet.

Autre erreur de com' récente pour le patron de Uber : rejoindre le conseil de Donald Trump. « A la suite de ça, plusieurs centaines de milliers d’utilisateurs ont désinstallé l’application aux Etats-Unis », rappelle Grégoire Leclercq. Depuis, Travis Kalanick a renoncé à ses fonctions politiques. Mais il relativise : « Cela se passe aux Etats-Unis, mais il faut rappeler l’énorme influence de Uber partout dans le monde. » Uber a déjà gagné une partie de son pari. Elle est très, très loin devant tout le monde. C’est un peu le too big to fail », confirme Denis Jacquet, entrepreneur et auteur du livre Uberisation : Un ennemi qui vous veut du bien ?. En français, « trop gros pour échouer ». L’entreprise n’est toujours pas rentable mais a atteint une masse critique d’utilisateurs qui l’empêche de couler.

Selon un communiqué du service de réservation de voitures avec chauffeur, cet outil était utilisé dans les villes où il n'était pas interdit, et son objectif principal était de protéger les chauffeurs contre des concurrents malintentionnés utilisant leur téléphone intelligent pour les gêner, plutôt que pour réserver des courses réelles.

Cette annonce intervient alors que Uber peine à contrôler les dégâts après des révélations sur la culture sexiste, violente et débauchée qui régnerait au sein de l'entreprise.

Et le patron fondateur du service, Travis Kalanick, a lui aussi été impliqué dans des polémiques.

Il s'est excusé en début de semaine après avoir eu une altercation avec un chauffeur Uber, allant même jusqu'à avouer qu'il devait «devenir adulte» et qu'il avait besoin d'aide pour son entreprise .Kalanick avait aussi été critiqué pour avoir accepté de faire partie du forum stratégique de dirigeants d'entreprises chargé de conseiller le président américain Donald Trump. Devant l'avalanche de protestations et les menaces de boycottage d'Uber que cela avait entraîné, M. Kalanick a quitté ce forum début février.L'entreprise a jusqu'ici largement couvert ses besoins financiers avec des investisseurs privés.

Aux Etats-Unis pourtant, c’est son concurrent Lyft qui profite de ce désamour. Pour l’instant Petit Poucet face à l’ogre Uber, l’entreprise cultive sa bonne conduite et espère attirer ainsi les déçus de Uber.

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

NINTENDO LA SWITCH

UNE MERVEILLE UN RENOUVEAU ETONNANT.

Japon: les acheteurs sont au rendez-vous pour la Nintendo Switch Nintendo mis en vente vendredi au Japon.Cette nouvelle console, la Switch, espére avec ce nouveau concept semi-fixe semi-portable séduire les joueurs qui avaient boudé sa précédente machine de salon, Wii U

Et les premiers clients étaient au rendez-vous.

Dès l'ouverture des magasins d'électronique de Tokyo nombreux étaient les impatients se sont rués pour être en possession de leur exemplaire. Ils accompagnaient souvent cet achat assez onéreux (32 000 yens, soit environ 375 dollars) d'un ou plusieurs jeux et d'accessoires optionnels (film pour protéger l'écran, pochette de transport), un investissement de quelques 495 dollars.

Les ventes ont été tellement nombreuses qu'il ne reste plus qu'à attendre la prochaine livraison dont, la date reste inconnue selon un vendeur de l'enseigne Yodobashi Camera, à Kawasaki.Alors à vos marque !

Si seulement huit titres sont prêts à être commercialiser mais, selon le patron de Nintendo, « plus de 100 émanant de 70 studios de développement le seront en rayons dans les prochains mois ou semaines ».

Par ailleurs la saga incontournable The Legend of Zelda est d'ores et déjà disponible, suscitant l'engouement des joueurs.

Avec cette console, Nintendo mise sur une nouvelle forme de divertissement où l'écran de la console peut être utilisé comme un modèle portable à l'extérieur et servir de console fixe à l'intérieur, relié à une télévision.Un beau pari.

« Possibilités de divertissement inédit »

N'y a-t-il par un risque de cannibalisation de sa gamme de consoles portables 3DS/2DS par la Switch?

Le patron de Nintendo s'est dit « convaincu qu'il s'agit là de marchés différents ayant chacun leur raison d'être »

« Les possibilités de divertissement inédit données par les nouvelles manettes dotées de capteurs divers, dont un infrarouge, font l'intérêt essentiel de cette console », soulignait récemment auprès de l'AFP Hirokazu Hamamura, expert en jeu vidéo de la maison d'édition Kadokawa.

Fidèle à sa tradition, « du jeu d'abord », Nintendo n'a pas emprunté la même voie que Sony .

Ce dernier a préféré choisi le couplage du multimédia numérique en plus du divertissement pur, une façon aussi pour le géant de l'électronique d'en faire profiter tous ses métiers (jeu vidéo, musique, cinéma, TV) et de faire venir à lui des partenaires de premier plan comme Spotify pour son service de musique en flux (streaming). Et la stratégie Sony a payé : plus de 53,4 millions de PlayStation 4 ont été vendus en un peu plus de trois ans. Une belle performance pour Sony !

En fait les joueurs ont tendance à ne pas mettre en opposition Sony et Nintendo mais à considérer que les deux sont complémentaires si bien que l'achat d'une PS4 ne signifie pas nécessairement un client de moins pour la Switch.

Cette nouvelle console se doit d'être un succès pour Nintendo qui souffre ces dernières années de la concurrence croissante des jeux sur téléphones intelligents.

Vendredi, les donneurs d'ordres voyaient d'un bon oeil l'accueil initial de la Switch: l'action prenait 4 % en début d'après-midi à la Bourse de Tokyo.

Paul Emison  pour DayNewsWorld

 

EPOUSTOUFLANTE INVENTION

DES ENGINS VOLANT AU DESSUS DE L'EAU

LE SEA BUBBLE

Le windsurfer Anders Bringdal et le navigateur Alain Thébault, à l’origine du projet, ambitionnent de réduire la pollution dans les villes grâce à leur invention.

Quoi de plus attirant qu' une nouvelle manière de se déplacer en ville grâce à des engins volants au-dessus de l’eau ?

Sea Bubble est un engin volant au-dessus de l’eau . Il fonctionne à l’électricité. Anders Bringdal, co-fondateur de la start-up française (au côté d’Alain Thébault), l’assure : “Sea Bubble sera 100 % écolo, silencieux et ne formera pas de vague sur son passage” .

Un prototype de ces taxis d’un nouveau genre a été testé sur la Seine .

Époustouflant !

L’engin de cinq places (dont une réservée au pilote) est propulsé par deux petits moteurs électriques qui font s’élever la bulle hors de l’eau ; Cette technique limite les frottements et la perte d’énergie. Les Sea Bubbles accosteront sur des pontons équipés de batteries se rechargeant grâce au courant du fleuve.

Ainsi, dès son arrivée un Sea Bubble se mettra automatiquement en charge, à la manière d’une Autolib’ sur sa borne Pontons et pilotes sont intégrés au projet.

La start-up française prévoit également pour plus tard l'autonomie des “Bubbles”. Mais dans quelques années encore. Donc mesdames vous pourraient encore longtemps admirer votre pilote aux commandes !

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

FACEBOOK RENFORCE SA LUTTE CONTRE

LA DIFFUSION DE FAUSSES INFORMATIONS.

« En temps normal, nous garderions pour nous les détails de nos projets en cours de développement, mais vu l’importance de cette question et l’intérêt qu’elle suscite, je veux exposer les grandes lignes de nos travaux actuels », expliquait ainsi Mark Zuckerberg, le CEO de Facebook, sur sa propre page.

Après avoir nié le problème des informations mensongères, Mark Zuckerberg s’y attaque enfin. Shutterstock

Peu enclin concéder que la plateforme a pu jouer un rôle, même minime, dans l’élection américaine, Facebook change de discours depuis quelques semaines maintenant.C'est que la polémique est devenue importante et planétaire et pousse donc le réseau social à donner des gages sérieux.

Quels sont les organes de presse partenaires et signataires du code de principe international des vérificateurs des faits ?, nous retrouvons ABC News, l’agence AP, Snopes, The Washington Post Fack Checker et d’autres médias internationaux comme Africa Check (Afrique du Sud, Sénégal et Kenya), Chequeado (Argentine), El Objectivo La Sexta (Espagne) ou encore Observador (Portugal), mais aucun titre de presse français pour l’instant n'y figure.

Facebook fait partie, au même titre que l'AFP, de l'organisation First Draft, créée en septembre 2015, qui vise à améliorer la qualité de l'information diffusée sur internet et ambitionne notamment de créer une plateforme collaborative de vérification.

Signalement facilité et fact checking.

Facebook a ENFIN dévoilé des mesures pour s’attaquer à la propagation de fausses informations sur le réseau social aux 1,6 milliard de membres, notamment en s’attaquant, avec Google, aux portefeuilles des sites de fake news ;

Facebook détaille ces nouveaux outils tout en se refusant d’être un « arbitre de la vérité ».

Ne voulant pas devenir elle-même « arbitre de la vérité », la firme place ses membres au cœur du dispositif.

C'est ainsi que Facebook va simplifier le signalement des fausses actualités : il suffira pour cela de cliquer sur le coin supérieur droit d’un article litigieux et cocher : « C’est une fausse actualité ».

La société a aussi annoncé de nouvelles mesures pour mieux détecter les contenus trompeurs, qui comprennent également le spam et le « clickbait ». Elle rajoute qui plus est un critère assez subtil : Facebook va analyser le taux de partage d’un article après sa lecture pour détecter d’éventuels spams ou clickbait. Si l’article est moins partagé après sa lecture, cela signifie peut-être que son contenu n’était pas pertinent et induit les lecteurs en erreur.

Elle fera également plus attention à la similarité des noms de domaine - au moment de l'élection américaine, les pages s'inspirant d'un nom de média reconnu se sont multipliées, comme le « Denver Guardian », au lieu du « Denver Post », ou le « Baltimore Gazette » au lieu du « Baltimore City Paper ».

Ensuite, des organismes de presse spécialisés dans le fact checking. étudieront ces signalements . Ceux-ci pourront confirmer la véracité d’une information ou rédiger un article rétablissant l’exactitude des faits.

« De nombreuses autres organisations vont nous rejoindre au fur et à mesure », assure John Hegeman, vice-président en charge du fil d’actualité (news feed).

 

Car des informations fausses et fantasques portant atteintes gravement à des personnalité circulent en toute impunité !

Dans le cadre de l’élection US aurait pu être expliquer que le pape n’avait nullement apporté son soutien au candidat républicain ou qu 'il etait archi faux que Hillary Clinton trempait dans un réseau pédophile utilisant une pizzeria comme couverture, comme le site Snope (en lien) a pu le faire pendant plusieurs semaines ! Le débat avait pris en effet un tour dramatique début décembre lorsqu'un homme a fait feu dans une pizzeria de Washington qu'il soupçonnait, sur la base de fausses informations, d'abriter un réseau pédophile impliquant notamment Hillary Clinton...

Si ces organes de presse identifient une fausse actualité, elle sera accompagnée d’un avertissement signalant que son contenu est « contesté » et d’un lien renvoyant vers le site du fact checker expliquant pourquoi.

 

Par ailleurs, les contenus signalés devraient apparaître plus bas dans le fil d’actualité et ne pourront pas intégrer de publicité ou être promu de quelque manière que ce soit.

 

En cas de signalement, Facebook s'appuiera également sur "d'autres signaux", dont il ne précise pas la nature, pour soumettre, le cas échéant, l'article ou le message à des sites reconnus pour leur travail de vérification de l'information.

 

Il choisira dans la liste établie par l'institut indépendant Poynter un ou plusieurs des 43 sites répertoriés, dont aucun Français.

 

Si la vérification révèle que l'article contient des informations erronées, il sera alors assorti d'un triangle contenant un point d'exclamation, souvent utilisé en signalisation routière pour indiquer un danger, et de la mention "contesté par des vérificateurs indépendants".Adam Mosseri précise qu'il sera toujours possible de partager ces articles, mais la mention apparaîtra à chaque fois.

 

"Cette mise à jour n'est qu'une étape et il y en aura d'autres", a commenté le PDG de Facebook Mark Zuckerberg dans un message sur sa page.

 

L'ensemble de ces mesures reste cependant modeste face à l'ampleur du problème. Le site n'a pas décidé pour le moment de passer des partenariats avec des médias reconnus, ou d'embaucher des éditeurs pour faire une sélection de contenus, comme son concurrent Snapchat. "Nous devons combattre la propagation des fausses nouvelles tout en continuant à donner aux utilisateurs une voix pour s'exprimer. Nous nous attaquons au pire du pire du contenu, pas aux opinions ou à tout ce qui relève d'une zone grise", explique John Hegeman.

 

Mais l'on peut déplorer à juste titre que les fausses informations ne seront pas supprimées, et simplement marquées comme telles, avec tous les risques de remise en cause des médias pratiquant ces vérifications, que cela pourrait entraîner...

Gageons que les moyens de mise en œuvre s'intensifieront avec une réflexion plus approfondie !

Paul Emison  pour DayNewsWorld.

Quel terrain d'entente possible pour Donald Trump et les dirigeants de la Silicon valley ?

"Il n’y a personne comme vous dans le monde."Trump s'adressant aux dirigeant du web!

Voilà ce qu'a lancé Donald Trump aux dirigeants de onze entreprises du numérique qu'il a réunis à la Trump Tower. Une véritable mise en scène de la réconciliation : fin polie des hostilités. Et de radicalement changer de ton alors que durantla campagne, Donald Trump avait multiplié les attaques contre les entreprises du web, comme Apple et Amazon ayant même proposé de "fermer des bouts d'internet" !

D'où la réaction justifiée de 145 acteurs du secteur qui avaient estimé que l'élection de Donald Trump serait un désastre pour «la tech et l'innovation».Ils s'étaient donc tournés massivementvers Hillary Clinton pour qui les dirigeants de la Silicon Valley comptaient .

Seul le milliardaire Peter Thiel, fondateur de Pay Pal avait pris parti pour Trump. Et même donné plus d'un million de dollar pour sa campagne. C'est d'ailleurs lui qui a organisé la rencontre avec ceux qui sont désormais bien obligés de voir comment travailler avec Trump.

Et pourtant le casting est intéressant. Absence remarquée, celle du PDG de Twitter, pourtant puissant outil de campagne de Donald Trump. Twitter paierait son refus, en octobre dernier, de créer un emoji Hillary escroc !
Par contre étaient là les représentants d'Alphabet, Microsoft, IBM, Apple, Amazon etc

La nouvelle de taille, c'est sûrement la double "prise" de l'équipe Trump : Elon Musk, patron de l'entreprise de voitures électriques Tesla et de la société aérospatiale SpaceX. Et le patron d'Uber, Travis Kalanick. rejoignent tout deux le forum stratégique de Donald Trump. Un comité chargé de l'éclairer et lui donner des conseils économiques durant son mandat .

Les points qui inquiètent les acteur du web sont nombreux. La politique d'immigration que mènera Trump menacerait les emplois de la Silicon Valley qui emploie de la main-d'oeuvre étrangère et s'inquiète d'une baisse du nombre de visas accordés.

Ces entreprises réclament également le maintien d'un "chiffrement fort" des communications. - c'est-à-dire le fait qu'elle ne soit lisibles que par l'émetteur et le destinataire. Car après la surveillance de masse révélée par Snowden, beaucoup l'ont renforcé pour protéger les échanges de leurs clients. Ce que dénoncent certains acteurs publics dans un contexte de menace terroriste .Trump avait d'ailleurs appelé au boycott d'Apple pour cette raison.

Autre point, la neutralité du net ou l'égalité de traitement de tous les acteurs du web ce qui constituait grande avancée sous l'administration Obama.

La liste serait encore longue.
Sauf s'il fallait y voir aussi une certaine ironie à tout cela, SURTOUT au moment où certaines entreprises du net, Twitter et Facebook en tête, sont accusées d'avoir participé à l'élection de Trump, en facilitant par exemple la diffusion de fausses informations...

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

IMPORTATRICE, LA FRANCE L'EST DEVENUE VIS-A-VIS DE L'ANGLETERRE POUR SON ENERGIE !

Pas de quoi pavoiser pour la France.

La France, traditionnellement fortement exportatrice d'électricité grâce à son parc nucléaire, a acheté beaucoup plus de courant à ses voisins européens le mois dernier. Les importations ont ainsi augmenté de 40% !

 

La France est devenue importatrice vis-à-vis de la Grande-Bretagne. Le marché européen de l'électricité s'est tendu, avec des prix de marché qui "remontent partout en Europe, de façon plus soutenue en Belgique, en France et en Grande Bretagne".

Le gaz et le charbon à la rescousse.

La baisse de la production nucléaire de 16% sur un an a été compensée par un recours plus important aux centrales de gaz et de charbon ! Cette filière atteint "son plus haut niveau depuis février 2015" et est en hausse de 37% par rapport à octobre 2015. L'éolien et le solaire ont également contribué à la production électrique, avec une petite progression.

 

 

 

 

Attention à la volatilité des prix !

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

ELECTRICITE NUCLEAIRE, PRIX PLUS VOLATILS ET APPROVISIONNEMENT COMPROMIS.

Électricité: l'état du parc nucléaire rend les prix plus volatils.

Le parc nucléaire d'EDF connaît de sérieux problèmes avec une vingtaine de réacteurs à l'arrêt. Aussi les prix du marché de gros s'envolent-il à plus de 100 euros le mégawattheure (MWh) dans certaines transactions.

Le nucléaire français .connaît des déboires en ce moment puisque après le report du

redémarrage de cinq de ses réacteurs nucléaires(Bugey , Gravelines , Tricastin ). à la fin de l'année, c'est maintenant au tour d' une vingtaine de tranches qui sont à l'arrêt pour opérations de maintenance ou pour des contrôles dus à une trop forte concentration en carbone.

Avec 19 réacteurs nucléaires actuellement à l’arrêt, EDF est certes privé de 30 % de sa capacité de production d’électricité soit de 19 250 mégawatts (MW) sur un total de 63 200 MW.

D' où l'annonce d'EDF d' une nouvelle baisse de son objectif de production nucléaire et de sa prévision d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) pour 2016. Une trop forte concentration de carbone avait été observée sur 47 GV forgés au Japon ou à l’usine Creusot Forge d’Areva, le même problème repéré début 2015 sur le couvercle et la cuve de l’EPR en construction à Flamanville.

De quoi s'alarmer? Pour EDF rien de très anormal.

.«Les moyens de production, nucléaires et autres, vieillissent et ont besoin de maintenances plus régulières.»selon Nicolas Goldberg, manager énergie chez Colombus Consulting.

Sur ce marché européen cependant, baptisé Epex Spot, le prix du mégawattheure (MWh) s'est envolé à plusieurs reprises dépassant la barre des 100 euros. Au cours de l'hiver, la situation pourrait rentrer dans l'ordre puisqu 'EDF prévoit plusieurs redémarrages à cet horizon .De plus sont en cause également, à côté du nucléaire, des centrales thermiques arrêtées.

EDF veut avant tout s 'assurer de la sûreté de ses installations. Un dossier technique soumis début octobre à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a préconisé le report à fin décembre 2016 des réacteurs concernés par la problématique de ségrégation carbone dans les fonds de générateurs de vapeur..

Mais plutôt rassurant de savoir que la ASN veille à ce parc vieillissant?

Pas de quoi pavoiser cependant...

Paul Emison pour DayNewsWorld.

COMMENT ET QUAND REPONDRE A UN SMS?

Lorsque l'on reçoit un sms de la personne qui nous plaît, il y a deux écoles : répondre immédiatement, ou laisser l'autre mariner. Mais combien de temps faut-il vraiment attendre avant de taper sa réponse ? La science s'est penchée sur la question.

 

Comme si on n'avait pas déjà assez de mal à décrypter les sms des hommes, lorsque l'on en reçoit un, on se pose toujours la question : dans combien de temps dois-je lui répondre ?

Pour séduire, il ne faut pas répondre trop vite

 

Afin de nous donner un coup de main, des scientifiques se sont penchés sur la question du délai idéal pour répondre à un sms. Et d'après leur conclusion, il ne faut surtout pas répondre immédiatement. Pourquoi ? Selon les études menées, une réponse trop rapide provoquerait le même effet qu'une récompense sur la personne à qui l'on écrit. Votre interlocuteur vous considérera alors comme "acquise", et perdra en partie son intérêt.

 

 



Inutile donc de vous jeter sur votre téléphone à la moindre notification. En particulier si vous vaquez à d'autres occupations

Une heure, le délai idéal pur répondre à un sms

Pourtant, on le sait, il est parfois difficile de ne pas répondre du tac au tac à la personne avec qui l'on a envie de construire quelque chose. Cependant, attendre trop longtemps n'est pas forcément une bonne idée non plus : l'autre pourrait se vexer.

L'idéal serait donc d'attendre entre quelques minutes (histoire de lui prouver que tu n'étais pas greffée à  ton smartphone dans l'attente d'un sms), et une heure, pour ne pas lui laisser croire que tu l'avais oublié.

 

Enfin, ça, c'est en théorie : parfois, il suffit de suivre son feeling pour séduire un homme. Alors, si tu avez envie de lui répondre dans la foulée...