MISSION PSYCHE  SUR L'ASTEROIDE DE METAL

AVANCEE SCIENTIFIQUE ET INTERET COMMERCIAL

DANS UN CADRE JURIDIQUE A DEFINIR

Initialement prévu pour le 5 octobre 2023, le lancement de la sonde a été repoussé d'une semaine afin de vérifier le bon fonctionnement des petits propulseurs équipant l'appareil. Laurie Leshin, directrice du Jet Propulsion Laboratory de la NASA, a souligné l'importance de ces dispositifs, bien que ne constituant pas le système de propulsion principal, ils sont cruciaux, notamment juste après le lancement, pour garantir leur fiabilité lorsqu'ils seront nécessaires. Ces propulseurs aideront l'appareil à s'orienter correctement par rapport à la Terre.

Alimentée par deux grands panneaux solaires, la sonde sera propulsée par quatre moteurs ioniques expulsant du xénon à grande vitesse, assurant un voyage de six ans. En mai 2026, Psyché bénéficiera d'un coup de pouce gravitationnel de la planète Mars avant de se diriger vers la ceinture d'astéroïdes entre Mars et Jupiter.

Pourquoi retourner observer un astéroïde alors que les missions japonaise Hayabusa-2 et américaine Osiris-REx ont déjà récolté de nombreuses données sur deux de ces corps célestes, Ryugu et Bénou, et en ont rapporté des échantillons ? Parce que le terme « astéroïde » englobe en réalité toute une diversité d'astres, et Psyché, la cible de la mission de la NASA, diffère considérablement de ses homologues.

D'abord par sa taille :

Cet astéroïde de 280 km de diamètre vaut si cher parce qu’il fait partie des astéroïdes de « type M », c’est-à-dire qu’il est principalement composé de métaux. 

Ensuite, par sa composition :Psyche est constitué de nickel, de fer et d’or. Ce genre d’astéroïde est assez rare dans notre système solaire et pourrait nous permettre de répondre à bien des questions sur l’origine de planètes comme la Terre, c’est pour cette raison que la Nasa envoie une sonde spatiale vers Psyche, ce vendredi 13 octobre 2023.

Étudier le cœur de notre planète

L'intérêt principal de cette mission est de recueillir un maximum d'informations sur cet objet stellaire, similaire au noyau terrestre. Toutes les planètes rocheuses, y compris la Terre, ont un noyau métallique, mais nous en savons encore peu sur le nôtre en raison des limitations d'accès imposées par la chaleur et la pression extrêmes. Le roman de Jules Verne « Voyage au centre de la Terre » reste malheureusement de la pure fiction.

Ainsi, il est plus facile pour les scientifiques d’aller observer Psyche et son cœur à nu. « L’une des théories existantes est qu’il était dans les entrailles d’une planète en formation », explique David Oh, Ingénieur et chef de projet au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. « Psyche a pu être le noyau métallique qui se formait à l’intérieur d’une bébé planète, qui est ensuite entré en collision avec une autre planète, qui a arraché ce manteau rocheux, ne laissant qu’un morceau de ce noyau dans l’espace ».

Ainsi, en étudiant Psyche, les scientifiques pourraient étudier en détail le noyau terrestre de planètes comme la nôtre pour la première fois. Plus encore, étant donné que les scientifiques supposent qu’il s’agit des restes d’une planète au commencement de notre système solaire, les informations collectées pourraient nous éclairer sur la manière dont les planètes se sont formées.

En particulier, étant donné que les scientifiques supposent que Psyché est un vestige d'une planète des débuts de notre système solaire, les données collectées pourraient éclairer le processus de formation planétaire. Il s'agira de la première exploration non seulement d'un astéroïde de ce type, mais aussi d'un tout nouveau monde composé de métal.

Une valeur de 10 000 milliards de dollars

Si l'apport pour la science s'annonce énorme, l'attractivité commerciale et le cadre juridique de ces nouvelles missions d'exploration et d'exploitation des ressources spatiales posent encore question.

Bien que cette mission ait une portée principalement scientifique, la valeur de l'astéroïde pourrait susciter des convoitises et déclencher une ruée vers l'or.

Avec un diamètre avoisinant les 220 km, l'astéroïde Psyché pourrait en effet représenter une valeur de 10 000 milliards de dollars (soit environ 9 534 milliards d'euros), selon des estimations relayées par le magazine américain Forbes. 

Cela dépasse le cumul des économies mondiales, suscitant un vif intérêt et soulevant des questions sur l'exploitation des ressources minières spatiales pour pallier la rareté de certains métaux sur Terre. En outre nombre d'astéroïdes de type H, qui ont une composition en métal bien plus importante que celle la Terre, se trouvent en quantité abondante.

Un secteur déjà très investi

Les sénateurs de la délégation à la prospective soulignent dans un rapport publié en juin que l'exploitation des ressources spatiales n'est plus un scénario de science-fiction, mais une réalité.

Des acteurs, notamment du secteur privé, se mobilisent déjà pour se positionner sur ce futur marché.La filière n'en est d'ailleurs pas au stade embryonnaire puisque des acteurs, notamment dans le privé, s'activent déjà pour s'assurer une place sur ce (futur) marché. D'autant que l'espoir d'exploiter des minerais issus de l'espace est nourri par les dernières avancées scientifiques. La mission Osiris-Rex est par exemple revenue sur Terre en septembre avec 250 grammes d'échantillons de l'astéroïde Bennou, la plus grande quantité d'un tel corps céleste jamais rapportée sur notre planète.

Au début des années 2010, des entreprises américaines avaient posé l'ambition d'y parvenir. Les dirigeants de Google Larry Page et Eric Schmidt, mais aussi le réalisateur d'Avatar James Cameron, avaient investi dans l'une de ces sociétés dès 2012. Le duché du Luxembourg avait fait également l'acquisition, en 2016, de 10% de l'une de ces start-up. Le soufflé était retombé en 2018. 

Certaines entreprises du secteur ont fait faillite ou ont été rachetées pour se réorienter vers d'autres domaines spatiaux. Les récentes avancées scientifiques alimentent l'espoir d'exploiter les minerais provenant de l'espace. Des entreprises comme AstroForge aux États-Unis, Asteroid Mining Corporation au Royaume-Uni et ispace au Japon se positionnent en pionnières de ce mouvement. 

L'entreprise américaine AstroForge multiplie les essais avec des robots spatiaux de prospection autonome afin d'exploiter des ressources extraterrestres. Elle espère pouvoir lancer sa première véritable mission à la fin de l'année 2025 et en rapporter sur Terre d'ici 2030, a déclaré Matt Gialich, cofondateur de la start-up sur la chaîne américaine CNN, en avril. 'AstroForge affirme avoir dans le viseur 31 astéroïdes riches en platine

La lune étape incontournable

Avec la signature des accords Artemis en 2020, prévoyant un retour humain sur la Lune, l'installation d'une base et l'exploitation de ses ressources, la perspective d'exploiter des minerais extraterrestres est devenue plus concrète."La Lune, c'est clairement l'étape incontournable" avant d' aller plus loin dans l'exploration de Mars et d'exploiter des corps célestes, résume Florian Vidal, rappelant que le retour sur notre satellite naturel donne lieu à une nouvelle course mondiale mêlant la Chine, la Russie, l'Inde ou encore les Emirats arabes unis.

Toutefois, des défis technologiques, financiers et juridiques subsistent, notamment concernant le rapatriement des minerais sur Terre. Certains experts suggèrent d'exploiter les ressources des astéroïdes sur place à des fins scientifiques. Cela pourrait servir à alimenter des sondes pour prolonger leur durée de vie. Par exemple la mission Juice, partie mi-avril explorer les lunes glacées de Jupiter. Les ressources pourraient également être rapportées sur notre planète.

L'urgence du cadre juridique

En parallèle des considérations techniques et scientifiques, se pose l'épineuse question de la propriété des ressources venues de l'espace. Mais est-ce seulement possible de s’approprier un astéroïde ? Là-dessus, Armel Kerrest, professeur en droit de l’espace et vice-président du centre européen de droit spatial de l’ESA est catégorique : « Sur le plan juridique il y a des règles qui ont été fixées dans le traité de 1967, qui prévoit que les corps célestes ne peuvent pas faire l’objet d’appropriation ».

Plusieurs pays, comme les Etats-Unis, le Luxembourg, le Japon ou les Emirats arabes unis ont adopté des textes pour encadrer ces activités. La Chine, la Russie ou encore l'Arabie saoudite sont également dans les starting-blocks.

En effet, le traité stipule que « l’espace extra-atmosphérique, y compris la Lune et les autres corps célestes, ne peut faire l’objet d’appropriation nationale par proclamation de souveraineté, ni par voie d’utilisation ou d’occupation, ni par aucun autre moyen. »

A l'échelle mondiale, ces questions juridiques "doivent être traitées de toute urgence afin d'éviter des guerres spatiales pour les ressources naturelles, estime l'Ifri dans une note de mai 2023 . Ces questions devraient idéalement être réglées avant de se lancer dans l'exploitation minière et énergétique de l'espace."




Larry Ricky pour DayNewsWorld

SPACEX DISPARITION DE 212 SATELLITES

SpaceX, la société visionnaire d'Elon Musk, se trouve actuellement au cœur d'une préoccupation grandissante. Au cours des derniers mois, les ennuis s'accumulent, avec la disparition inexplicable de 212 satellites de la constellation Starlink, un projet de haute envergure destiné à fournir un accès Internet à haut débit grâce à des milliers de satellites en orbite basse autour de la Terre.

Starlink, qui a longtemps été le fleuron de SpaceX, cherche à éliminer les déserts numériques en offrant une connectivité Web satisfaisante aux zones mal desservies. Alors que l'entreprise avait lancé en grande pompe ses satellites Starlink V2 en mars, d'autres semblent tout simplement s'évaporer dans les cieux.

Une évasion mystérieuse

Depuis trois ans, SpaceX a régulièrement signalé des pertes satellites, mais cette fois-ci, la disparition a atteint des sommets entre le 18 juillet et le 18 septembre 2023.

Certains experts remettent en question la fiabilité de ces données, notamment celles accessibles en temps réel sur des sites tels que Satellite Map

Cependant, des chiffres provenant de sources publiques comme space-track.org corroborent ces statistiques. Pour l'instant, SpaceX est resté silencieux quant à ces pertes, laissant planer le doute quant à leur nature : s'agit-il de pertes prévues dans le cadre du projet Starlink, ou bien sont-elles le résultat de défaillances techniques ?

Technologie ou phénomène naturel, qui est le coupable ?

Il est important de noter que les satellites de la constellation Starlink n'ont pas vocation à perdurer indéfiniment. SpaceX prévoyait une durée de vie d'environ cinq ans pour ces satellites, avant leur désintégration naturelle dans l'atmosphère terrestre. Depuis le lancement inaugural en 2019, plus de 5 000 satellites ont été mis en orbite, dont 4 500 sont encore opérationnels.

Un autre facteur, outre les défaillances techniques, doit être pris en compte : l'activité solaire et ses potentielles perturbations électromagnétiques. Les satellites sont particulièrement vulnérables à ces phénomènes, et cet été, le Soleil a été particulièrement turbulent, générant d'intenses tempêtes solaires.

Cela pourrait fournir une partie de l'explication aux disparitions mystérieuses.

Déjà l'année dernière, Starlink avait admis la perte de 40 satellites en raison de vents solaires violents. Il est donc possible que cette nouvelle série de disparitions soit attribuable aux mêmes causes. SpaceX devra certainement fournir des éclaircissements dans les semaines à venir, mais pour l'instant, le mystère demeure intact.

La situation qui préoccupe actuellement SpaceX ne saurait être sous-estimée.

Les yeux du monde sont désormais rivés sur SpaceX attendant avec impatience des réponses à ces énigmes cosmiques.




Paul Emison pour DayNewsWorld

VOYAGE POUR LA NUIT DES ETOILES

Première arrivée sur l’aéroport de Mc Clellan-Palomar ( KCRQ ) il est 4h05 heure locale.

Voilà notre petite équipe Luc notre pilote, expert scientifique et journaliste, Joanne et moi (Mia) journalistes pour notre expédition au Mont Palomar presque arrivés à destination enfin presque !

Problème les clefs de l'hélicoptère que Luc doit ensuite utiliser ne sont pas là !

Celui qui nous a déposés le Bell 206 est reparti avec par erreur.

On va donc se reposer dans le jet, les clefs feront l'objet d'un petit allez- retour sur l’aéroport de San Diego qui n'est pas loin d'ici.

Deuxième arrivée nous sommes en final 24 sur Mc Clellan-Palomar (KCRQ) avec un vent turbulent de travers, ma photo faite avec mon smartphone n'est pas ma meilleure !

Satisfaction tout de même car assurément le Mont Palomar nous attend, à nous les étoiles !

Après un contact téléphonique nous sommes autorisés à nous poser prés de l'observatoire pour laisser libre la zone standard d’atterrissage ( zone H ) au cas où un autre hélicoptère ait besoin de venir sur place.

Avant l'installation à bord du Bell 206, Luc en bon Pilote pèse tout !, car nous sommes trois à bord plus le matériel et en cas de surpoids c'est la sécurité qui serait engagée.

Oui dur pour moi car ma garde-robe va rester dans le jet, mais c'est le prix de la sécurité.

Décollage et après un court vol nous voilà au Mont Palomar.

Dès notre arrivée, au travail, mais quel bonheur d’être là, quelle vue imprenable un ciel bleu sans nuage cela nous promet la réussite.

Nous avons installer en dehors du matériel photo pour faire de l'astrophotographie.

La nuit tombe avec elle la magie des étoiles démarre.

Tour à tour nous nous rendons dans l'observatoire pour regarder au télescope les merveilles du ciel.

Je joins à cet article quelques photos prises sur place mais, pour des raisons techniques sur notre journal en ligne il n'est pas possible déposer des versions haute résolution, une partie de nos lecteurs sont avec des smartphones, d'autre avec une connexion pas top....

J’espère cependant que vous serez émerveillés par la beauté du ciel et des étoiles, les images se passent de commentaire.

Nous tenons à remercier toute l’équipe qui nous a reçus et si bien accueillis et sans laquelle notre expédition n'aurait pas été la même.

Je compose à chaud cet article sur mon pc portable assise à l’arrière du jet, en souhaitant que cette expédition réalisée pour vous nos lecteurs vous fera découvrir un ciel étoiles qui est trop souvent invisible aux citoyens vivant en ville où l'observation est quasi impossible.




Mia Kennedy / Joanne Courbet / Luc T pour DayNewsWorld

LE VAISSEAU STARLINER SERA PRET

EN MARS ANNONCE BOEING

Dans la quête infinie des étoiles, l'entreprise emblématique américaine Boeing continue de pousser les limites de l'innovation et de la technologie spatiale avec son vaisseau spatial Starliner.

Bien que le chemin ait été semé d'embûches, il est indéniable que la détermination et l'engagement de l'équipe de Boeing ont porté leurs fruits, offrant une lueur d'espoir pour les voyages spatiaux futurs.

En effet, plusieurs défis ont émergé au cours du développement de la capsule, mais cette série d'épreuves n'a fait que renforcer la détermination de Boeing à relever ces défis avec brio.

De récents développements indiquent que le vaisseau spatial Starliner devrait être pleinement opérationnel d'ici mars 2024, selon les récentes déclarations de l'entreprise en août.

Mark Nappi, le responsable du programme chez Boeing, a souligné avec précaution que la fixation d'une date de décollage précise reste encore à déterminer, en raison des facteurs variables tels que les opportunités offertes par le groupe industriel ULA (United Launch Alliance) pour le lancement de la fusée, ainsi que la disponibilité des places à bord de la Station spatiale internationale (ISS).

En tant que partenaire essentiel de la NASA, Boeing vise à répondre à l'ambitieuse mission de fournir un deuxième prestataire pour le transport des astronautes vers l'ISS, en complément des services de SpaceX qui ont été utilisés avec succès depuis 2020.

L'importance de diversifier les options de transport vers l'ISS est une priorité pour la NASA, permettant ainsi d'assurer un accès fiable et continu à cette station spatiale cruciale.

Après un vol de test infructueux en 2019, la capsule Starliner de Boeing a enfin franchi avec succès le seuil de l'ISS en mai 2022, ouvrant la voie à une nouvelle ère d'exploration et d'opportunités.

Bien que ce vol ait été non habité, il a marqué une étape cruciale vers la certification finale du vaisseau pour les vols habités.

Boeing est sur le point de réaliser un test habité décisif pour obtenir cette certification, avant de plonger dans ses missions opérationnelles tant attendues.

Les retards inévitables rencontrés par Boeing ont été une source d'apprentissage continu et de perfectionnement pour l'équipe.

Le plus récent obstacle, annoncé en juin dernier, a été double. D'une part, il s'agissait de perfectionner les parachutes qui jouent un rôle vital dans le ralentissement de la capsule lors de son retour sur Terre.

Les experts de Boeing ont su faire preuve d'ingéniosité en modifiant la conception pour garantir une robustesse optimale, et un test crucial est programmé pour novembre afin de valider ces améliorations.

La réussite de ce test est essentielle pour la progression du programme et pour assurer la sécurité des astronautes.

D'autre part, un défi lié aux câbles électriques internes de la capsule a également été relevé avec diligence. Le ruban adhésif utilisé pour les câbles s'est avéré présenter un risque d'inflammabilité, nécessitant une réévaluation minutieuse.

Les experts de Boeing ont réagi avec célérité en retirant une quantité substantielle de ruban et en mettant en place des mesures de protection adaptées. Cette démarche témoigne de l'engagement inébranlable de Boeing envers la sécurité des équipages et la fiabilité de ses vaisseaux spatiaux.

Joel Montalbano, le responsable du programme de la NASA, a souligné l'importance capitale du véhicule Starliner pour l'avenir de la station spatiale.

Ce vaisseau représente une étape majeure dans la stratégie spatiale de la NASA, avec des plans ambitieux pour son premier vol habité.

Le voyage inaugural du Starliner transportera les astronautes Barry Wilmore et Sunita Williams vers l'ISS, où ils s'installeront pour une mission d'une semaine. Le décollage aura lieu depuis la pittoresque Cap Canaveral en Floride, symbolisant un chapitre nouveau et passionnant dans l'histoire de l'exploration spatiale.

En somme, les défis surmontés par Boeing dans le développement du vaisseau spatial Starliner ont sculpté une histoire de résilience, d'innovation et de persévérance.

Les leçons tirées de chaque obstacle ont renforcé la détermination de Boeing à offrir une solution de transport spatial sûre, fiable et novatrice pour les années à venir.

Avec des efforts continus et une collaboration solide avec ses partenaires, Boeing s'apprête à écrire un nouveau chapitre d'aventures spatiales palpitantes, laissant une empreinte durable dans l'exploration de l'infini cosmos.




Luc T. pour DayNewsWorld

TEMPETE SOLAIRE EXTREME 

RISQUE DE BLACK-OUT DE PLUSIEURS JOURS

Au-delà de notre atmosphère, le Soleil gronde avec une puissance terrifiante, capable de déclencher des tempêtes solaires d'une intensité redoutable. 

Ces tempêtes, bien que rares, pourraient causer des ravages dévastateurs si notre civilisation moderne ne se prépare pas à affronter leur furie. 

Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme, car une tempête solaire d'une ampleur sans précédent, jamais observée en 200 ans, menace notre monde interconnecté.

Une étude conjointe réalisée par l'Université de Reading et Apollo Academic Surveys a révélé que 90 % des 144 experts consultés estimaient que sans une prévision précise de la météo spatiale, la Terre serait exposée à des dommages considérables en cas de tempête solaire. 

Ces événements, aussi puissants que l'historique tempête de Carrington en 1859, pourraient survenir de plus en plus fréquemment, surpassant même les plus grandes tempêtes des deux derniers siècles, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour notre infrastructure et nos technologies.

L'événement Carrington, un phénomène solaire cataclysmique, avait plongé le monde dans l'obscurité, perturbant massivement les réseaux de télégraphie et illuminant le ciel nocturne de splendides aurores visibles à travers le globe. 

Selon les spécialistes, un scénario similaire pourrait se reproduire au cours des 10 prochaines années, faisant peser une menace sérieuse sur notre civilisation hautement dépendante de l'électricité et des communications.

L'urgence d'une préparation adéquate est indéniable, car une absence de mesures appropriées entraînerait des coupures de courant généralisées pendant plusieurs jours. 

Le Dr Luke Barnard, expert en météorologie spatiale à l'Université de Reading et co-auteur de l'enquête, a souligné les conséquences potentiellement dévastatrices de telles pannes : 

"Imaginez-vous sans électricité pendant plusieurs jours. Les transports, la communication, les services essentiels seraient paralysés. Notre mode de vie moderne serait mis à rude épreuve".

Les conséquences ne se limiteraient pas seulement aux infrastructures terrestres, car les tempêtes solaires peuvent également provoquer des dysfonctionnements critiques dans l'espace. 

Les satellites, qui jouent un rôle essentiel dans la navigation GPS, les télécommunications, les prévisions météorologiques, et d'autres domaines vitaux, pourraient être endommagés, entraînant une perturbation majeure de nos systèmes de communication et de géolocalisation.

Les scientifiques dénoncent le manque de précision des prévisions météorologiques spatiales actuelles, qui ne permettent pas une anticipation adéquate des tempêtes solaires majeures. 

Pour remédier à cette lacune, ils préconisent le déploiement de constellations de satellites plus proches du Soleil, afin d'obtenir des mesures plus précises du vent solaire, responsable des tempêtes.

Face à cette menace imminente, les chercheurs insistent sur l'importance d'une collaboration internationale accrue dans la surveillance spatiale et l'établissement de systèmes de secours d'urgence pour faire face aux pannes électriques.

Une préparation coordonnée et efficace pourrait s'avérer vitale pour protéger notre monde connecté et éviter un black-out prolongé aux conséquences potentiellement catastrophiques.

Dans un monde où la technologie et les communications sont omniprésentes, une telle tempête solaire extrême pourrait secouer notre société moderne, nous rappelant notre vulnérabilité face aux forces puissantes et imprévisibles de l'univers.

Se préparer à faire face à cette éventualité devient donc une priorité absolue pour assurer la stabilité et la résilience de notre monde hyperconnecté.




Pamela Newton pour DayNewsWorld

"SCIENCE" OU "SECURITE NATIONALE"

 L'EXISTENCE DES OVNI ENFLAMME L'AMERIQUE

Et si nous n’étions pas seuls dans l’univers ?. 

Depuis quelques années, les études ufologiques connaissent un engouement sans précédent, alimentées par le courageux témoignage de nombreux " lanceurs d'alerte " qui ont saisi l'opportunité de la transparence numérique pour partager leurs révélations au grand jour. Ces témoignages, saisissants à bien des égards, ont désormais acquis une plus grande crédibilité.

Le Congrès lui-même conduit des auditions, mettant en lumière les témoignages de pilotes de chasse confrontés à des incidents bien réels et récurrents.

Lors d'une audition devant une commission du Congrès américain mercredi 26 juillet 2023, M. David Grusch, ancien agent démissionnaire de l'Agence nationale de renseignement géospatiale, ayant choisi le statut de " lanceur d'alerte ", a maintenu que nos gouvernements nous dissimulaient bien des réalités... « Nous ne sommes pas seuls dans l'univers, et les autorités cachent les preuves de l'existence d'extraterrestres, y compris les débris d'un objet non identifié, a affirmé M. Grusch, soulignant être " absolument " convaincu que les États-Unis détiennent un OVNI.

Colonel décoré durant la guerre d'Afghanistan, David Grusch a consacré 14 ans de sa vie au sein de l'Agence nationale de renseignement géospatiale (NGA) sous l'égide du ministère de la Défense américaine. De 2019 à 2021, il a été membre d'une équipe chargée d'enquêter sur les ovnis, puis nommé coresponsable de l'Agence pour l'analyse des " phénomènes aériens non identifiés ", terme officiellement employé par les autorités américaines. Durant cette période, il a eu accès à des images capturées par des pilotes de l'air américains, révélant des objets dotés de " caractéristiques inconnues ".

 En avril dernier, David Grusch a quitté le ministère de la Défense pour entamer une procédure de " lanceur d'alerte ".

Cette procédure l'a contraint à transmettre au ministère ses documents classifiés destinés au Congrès américain. 

Le 26 juillet 2023, devant cette institution nationale, il a confirmé ses propos fracassants précédemment tenus à la télévision : 

" Dans le cadre de mes fonctions, j'ai appris qu'il existait un programme (...) visant à récupérer les restes d'un appareil non identifié et à l'analyser. Ce témoignage est fondé sur des informations qui m'ont été transmises par des individus dont les antécédents de légitimité et de service envers ce pays sont reconnus, et beaucoup m'ont fourni des preuves convaincantes, sous forme de photographies, de documents officiels et de témoignages oraux classifiés."

 Des décennies d'observation, notamment militaire

Dans l’attente de preuves, restent les témoignages troublants des deux autres témoins appelés par le Congrès : 

David Fravor, ancien commandant de la marine, et Ryan Graves, ancien pilote. Ryan Graves n’a pas hésité à exhorter la représentation à "mettre de côté la stigmatisation et à aborder le problème de sécurité et de sûreté que ce sujet représente", faisant aussi part des "multiples rencontres" expérimentées par plusieurs pilotes lors de vols d’entraînements.

"Si les ovnis sont des drones étrangers, c’est un problème urgent de sécurité nationale ; s’il s’agit d’autre chose, c’est un problème pour la science. 

Dans les deux cas, les objets non identifiés sont une préoccupation pour la sécurité des vols", a-t-il aussi déclaré.

En avril, Sean Kirkpatrick, le responsable du service du Pentagone chargé d'enquêter sur ces phénomènes et les risques qu'ils posent pour la sécurité nationale, avait quant à lui assuré qu'aucun signe d'activité extraterrestre n'avait été recensé.

Le bureau "n'a détecté aucune preuve crédible d'une activité extraterrestre, de technologie non terrestre ou d'objets défiant les lois de la physique", avait-il affirmé.

Le gouvernement américain prend, toutefois, au sérieux ces phénomènes et la Nasa a récemment appelé à davantage d'efforts pour les étudier scientifiquement, tout comme le Pentagone qui, lui, s'inquiète de possibles activités d'espionnage chinoises.

Un certain nombre de cas déroutants

Aux États-Unis, ces phénomènes sont analysés de très près depuis les années 1940, différents projets ayant été montés au fil du temps, les plus connus étant Grudge, Blue Book et le rapport Condon. Blue Book permit ainsi l’examen de 10 147 cas dont 9 501 furent expliqués. 

Sur les 3 201 cas retenus pour l’analyse statistique finale, les cas avérés mais toujours inexpliqués représentaient un total de 22% de l’ensemble.

En juillet 2020, le scientifique Ravi Kopparapu et l'astrobiologiste Jacob Haqq-Misra, tous deux travaillant pour la Nasa, écrivent dans le magazine Scientific American la nécessité de revenir sur les conclusions du rapport ayant mis fin au projet "Blue Book", estimant qu'"au-delà des avions militaires et des formations météorologiques étranges, il existe encore un certain nombre de cas [de phénomènes anormaux non identifiés] vraiment déroutants qui pourraient valoir la peine d'être étudiés."

Un peu plus tard, une évaluation, mandatée par le gouvernement des États-Unis, a été publiée le 25 juin 2021 juste après que Barack Obama a déclaré "il y a des images et des enregistrements d’objets dans le ciel, dont nous ne savons pas exactement ce qu’ils sont". 

Ce rapport a été établi par l’Unidentified Aerial Phenomena Task Force et consistait en 144 observations de phénomènes non identifiés entre 2004 et 2021. Parmi ces 144 phénomènes, 18 présentaient des objets aux "caractéristiques de vols inhabituelles" et "semblaient rester stationnaires dans des vents en altitude, se déplacer contre le vent, manœuvrer brusquement ou se déplacer à une vitesse considérable, sans moyen de propulsion discernable".

Plus étonnant, certains de ces objets ont émis de l’énergie radiofréquence détectée par des avions de l’US Air Force.

Pour certains auteurs de parapsychologie, les OVNI sont les anges et les dieux de nos mythes. 

Pour d’autres les OVNI sont un cas d’étude fascinant sur le plan anthropologique, non pas des extraterrestres, mais peut-être des voyageurs temporels ou des manifestations venues du monde suprasensible…D’autres, plus prosaïques, envisagent l’hypothèse de technologies militaires développées en secret.

Toujours est-il, qu’extraterrestres ou pas, les phénomènes aériens inexpliqués sont bien une réalité que le gouvernement américain prend suffisamment au sérieux pour communiquer régulièrement dessus.

La recherche sur ce sujet passionnant continue, ouvrant la voie à une nouvelle ère où la possibilité de rencontres du troisième type n'est plus reléguée au rang des fantasmes, mais constitue un défi scientifique et sécuritaire que les autorités sont déterminées à comprendre. 

Et si, finalement, les auteurs de science-fiction avaient  raison ?




Simon Freeman pour DayNewsWorld

DES PROGRAMMES DE RECHERCHE SECRETS

SUR LES OVNIS AUX ETATS-UNIS ?

Un pas de plus vers la découverte d'une vie extraterrestre ? 

Dans un article du site scientifique The Debrief (en anglais) publié lundi 5 juin ,un ancien agent du renseignement américain affirme que des programmes sont en cours aux Etats-Unis pour exploiter du matériel issu de crashs d’OVNI, "objets volants non identifiés", désormais qualifiés de "PAN" ("Phénomènes aérospatiaux non-identifiés").

 Des expérimentations qui auraient été cachées au Congrès .

David Charles Grusch a servi au sein des forces armées en Afghanistan, avant de travailler à l'Agence nationale de renseignement géospatiale (NGA). 

Il a notamment été affecté, de 2019 à 2021, à l'équipe chargée d'enquêter sur les ovnis. L'ex-militaire assure que les autorités américaines ont collecté, au cours des dernières décennies, des engins "intacts et partiellement intacts". Il s'agit d'éléments "non humains", c'est-à-dire d'origine inconnue ou extraterrestre, "d'après leur forme" et leurs caractéristiques "uniques", comme "leur signature radiologique".

Dans un fichier daté du 6 avril 2023, estampillé "Département de la Défense (DOD)", l’officier explique avoir tenté d’informer sa hiérarchie sur l’existence de programmes secrets américains. Selon lui, ces travaux sont pratiqués depuis des dizaines d’années.

Dès juillet 2021, le lanceur d’alerte fournit des informations classifiées à l’Inspecteur général du Département de la défense (DOD-IG). Près d’un an plus tard, en mai 2022, David Charles Grusch dépose plainte auprès de la direction du renseignement. La raison ?

Il aurait fait l’objet de pressions pour se taire.

Toujours selon le lanceur d’alerte, ces "informations classifiées" auraient été "retenues abusivement" ou "cachées" au Congrès par des agents "pour contrecarrer délibérément et intentionnellement la surveillance légitime", par les parlementaires, du programme d’analyse des ovnis.

Tous les spécialistes ne sont pas convaincus.

"Jusqu’à présent, Grusch ne rapporte que des ouï-dire et des documents qu’il a vus, tempère Avi Loeb, physicien à Harvard, Pour faire des progrès scientifiques, nous avons besoin d’accéder aux données et aux matériaux.

Ces révélations interviennent trois après la publication d'un rapport du Pentagone sur les ovnis.

Ce document confirmait l'existence de plus d'une centaine de "phénomènes aériens" inexpliqués au cours des vingt dernières années.




Andrew Preston pour DayNewsWorld

ARTEMIS 1 RETOUR SUR TERRE REUSSI

La mission Artémis 1 s'est conclue hier avec succès par l'amerissage sans encombre dans le Pacifique de la capsule Orion de la Nasa, après une traversée redoutée dans l'atmosphère terrestre à une vitesse de 40 000 km/h.

La capsule Orion a amerri après un voyage d'un peu moins d'un mois autour de la Lune.

Il s’agissait d’évaluer si le bouclier thermique saura résister aux 2800 degrés Celsius qu’implique le retour de la capsule qui contient des mannequins munis de capteurs.

Cet ambitieux programme vise un retour sur la Lune d'ici 2025. L'agence spatiale américaine vise à envoyer quatre astronautes autour de la Lune lors du prochain vol, en 2024, et à y faire alunir des êtres humains dès 2025.

Notre pays les Etats-Unis devraient investir près de 100 milliards de dollars dans ce programme. Renouant avec un projet ont initié il y a plus de cinquante ans.




Andrew Preston pour DayNewsWorld

LA CHINE LANCE LA MISSION SHENZOU 15

VERS SA STATION SPATIALE

La station spatiale chinoise se renouvelle déjà

La Chine lance aujourd'hui la mission spatiale Shenzhou-15 en direction de la station spatiale chinoise, la première depuis la fin de l'assemblage de la structure il y a trois semaines. Son lancement a lieu ce 29 novembre 2022.

Shenzhou 15 (chinois simplifié : 神舟十五号 ; pinyin : Shénzhōu shíwǔ hào ; litt. « Vaisseau divin 15 ») est la dixième mission spatiale habitée chinoise et la quatrième à destination de la Station spatiale chinoise (SSC). Longue Marche 2F devrait avoir lieu depuis la base de lancement de Jiuquan

Le vaisseau Shenzhou est lancé par une fusée CZ-2F ou Longue Marche 2F depuis le Jiuquan Satellite Launch Center. Ce lanceur mesure 62 mètres de haut et pèse 477 tonnes. Il peut placer 8,5 tonnes à une orbite de 500 km.

Trois taïkonautes prendront place à bord afin de remplacer les trois occupants de la station.  Le trio, mené par le commandant de mission Fei Junlong accompagné de deux nouveaux venus dans l'espace, Deng Qingming et Zhang Lu, effectuera un transfert direct en orbite avec l'équipage de Shenzhou-14 à la Station spatiale chinoise actuellement en construction, ce qui marquera une première dans l'histoire aérospatiale chinoise.

Les objectifs.

La mission devrait durer six mois, durant lesquels ses membres pourront pleinement profiter des trois modules de la station spatiale chinoise pour mener des expérimentations. Selon le plan de mission, l’engin spatial Shenzhou-15 effectuera un rendez-vous et un amarrage rapides et automatisés avec la station spatiale au port avant du module central Tianhe, puis formera une nouvelle combinaison de trois engins spatiaux et de trois modules.

Ce sera la plus grande structure de la Station spatiale chinoise à ce jour, avec une masse totale de près de 100 tonnes.A titre de comparaison, la station spatiale internationale peut accueillir sept personnes et possède 16 modules.

La Station spatiale chinoise est la première du genre à être ouverte à tous les États membres de l'ONU. Jusqu'à présent, plusieurs projets d'expériences scientifiques de 17 pays, dont la Suisse, la Pologne, l'Allemagne et l'Italie, ont été inclus dans les projets sélectionnés de la Station spatiale chinoise, a indiqué M. Zhao.

Comme les Etats-Unis, la Chine affiche de grandes ambitions spatiales. Derrière, la Russie est distancée. « Pour Pékin, l'espace constitue avant tout un vecteur de prestige.

La Chine aspire à devenir la première puissance mondiale dans tous les domaines à l'horizon 2049 », explique Marc Julienne, responsable des activités Chine à l'Institut français des relations internationales.




Simon Freeman pour DayNewsWorld

LA MISSION CURIOSITY

APRES DIX ANNEES SUR MARS

Nous fêterons les dix ans de l’atterrissage de Curiosity sur la planète Mars. En effet, c’est le 6 août 2012 que cet astromobile de 900 kilos s’est posé au milieu du Cratère Gale, de 150 km de diamètre, creusé il y a environ 3,6 milliards d’années par l’impact d’une météorite.

Sur Mars, les jours s’appellent des sols, numérotés depuis l’atterrissage (Sol 0) ; le 6 août 2022 correspond donc au Sol 3555, soit 3652 jours terrestres.

Cet anniversaire nous donne l’occasion de dresser un bilan technique et scientifique de cette mission et d’évoquer les découvertes faites avec les instruments embarqués à bord de Curiosity.

Curiosity : une aventure internationale qui a commencé bien avant l’atterrissage

Curiosity a embarqué à bord dix instruments dont deux franco-américains : ChemCam et SAM.

ChemCam est le fruit du travail de plus de 300 personnes en France (CNRS, universités, CNES et industries) sous la responsabilité technique et scientifique de l’Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie (IRAP) en coopération avec le Los Alamos National Laboratory (LANL – USA) et sous la maîtrise d’ouvrage du Centre national d’études spatiales (CNES) qui finance la contribution française au projet.

L’instrument ChemCam a été sélectionné pour analyser la composition chimique des roches martiennes autour du rover, en tirant dessus au laser et en collectant la lumière renvoyée (on parle de spectrométrie sur plasma induit par laser ou LIBS). Le principe est de chauffer très fortement la roche (>10 000 °C) sur une petite surface (moins d’un millimètre carré) pour qu’un tout petit fragment soit sublimé (passe de l’état solide à l’état gazeux) puis ionisé à l’état plasma.

C’est avec l’analyse spectrale de la lumière de cette étincelle que la composition atomique de la roche est déterminée et que les scientifiques en déduisent la nature de la roche.

SAM quant à lui est un gros laboratoire de chimie analytique, pesant près de 40kg, soit la moitié de l’ensemble des instruments du rover. Il permet d’analyser l’environnement du rover au niveau moléculaire. Il s’agit également d’une contribution franco-américaine à la mission, et résulte du travail de près de 100 personnes en France (CNRS, universités, CNES et industrie) sous responsabilité du Laboratoire Atmosphères Observations Spatiales (LATMOS) et sous la maîtrise d’ouvrage du CNES. Il a été développé en collaboration avec le NASA Goddard Space Flight Center et le NASA Jet Propulsion Laboratory (JPL). Ce dernier a également conçu, développé et assemblé Curiosity.

SAM permet de chauffer les échantillons prélevés par le rover jusqu’à plus de 850 °C, et d’analyser finement la nature chimique des gaz produits avec les trois instruments complémentaires qu’il contient. Cela permet de fournir des informations sur la nature des minéraux et composés organiques présents dans les échantillons analysés. SAM a également la capacité d’analyser la composition de l’atmosphère pour comprendre le climat présent et passé de la planète.

SAM est composé de trois différents instruments qui cherchent et mesurent les composants organiques souvent associés à la présence de vie sur une planète. NASA

Depuis 10 ans, au CNES à Toulouse, le Centre d’opérations Martien, nommé FOCSE (French Operation Center for Science and Exploration), accueille une semaine sur deux les équipes françaises qui travaillent en direct avec la NASA (Agence spatiale américaine). Chaque soir, les ingénieurs et scientifiques qui opèrent les instruments ChemCam et SAM se retrouvent au CNES pour assurer la surveillance et la programmation des instruments, la récupération et le traitement des données scientifiques.

Mars : Une planète autrefois habitable

Lors des premiers sols suivant son atterrissage, une phase de vérification de bonne santé des instruments scientifiques (ChemCam, SAM, etc.) a été opérée. Ensuite, Curiosity a commencé à explorer le cratère. Nous pensions y trouver des alluvions (dépôts sédimentaires) transportés par une ou plusieurs rivières dont l’une se déversait depuis le plateau environnant. Le rover recherchait alors des traces de ces écoulements passés.

Stupeur : un échantillon, prélevé sur le site forage Cumberland, a révélé que Mars a bien réuni, à un moment de son histoire, toutes les conditions requises à son habitabilité : de l’eau liquide, de la matière organique et une source d’énergie. Une forme de vie simple aurait pu y exister, mais nous ne pouvons pas dire si le cratère Gale a hébergé ou non un jour une forme de vie.

Les différents outils embarqués ont, de plus, permis de découvrir la présence de matière organique recherchée depuis près de 40 ans. Les équipes étudient aussi l’origine des sédiments présents et leur transformation en roches lorsque l’eau coulait sur la planète Rouge…

Observer toutes les conditions d’habitabilité de façon exhaustive n’est pas commun. À ce jour, cela n’a été possible que sur la Terre et Mars.

Confronter la « vérité terrain » aux données orbitales

L’aventure sur Mars s’est déroulée de manière nominale au cours de la première année martienne (presque 2 ans terrestres). La NASA a décidé ensuite de prolonger la mission afin d’explorer d’autres formations géologiques.

Au milieu du cratère Gale, s’élève le pic central qui culmine à plus de 5500 mètres au-dessus du plancher. Il se nomme Aeolis Mons, plus familièrement appelé Mont Sharp. Il expose sur ses flancs de nombreuses couches géologiques dont l’empilement constitue un livre ouvert sur l’histoire de la planète. À moins de 10 km du lieu d’atterrissage de Curiosity, il existe des voies d’accès au Mont Sharp empruntées par le rover autour du Sol 750.

Paysage montagneux martien

L’une des premières couches notables rencontrées lors de cette ascension s’appelle Vera Rubin Ridge, en hommage à l’astronome Vera Rubin.

Selon les données collectées en orbite martienne, cette zone est riche en un minéral appelé « hématite ». Il s’agit d’un oxyde de fer fréquemment formé en milieu aqueux. Observer cette couche depuis le sol grâce au rover nous permet d’acquérir ce qu’en géologie nous appelons la vérité terrain.

Les données orbitales restent importantes car elles permettent une couverture globale de la planète, mais ne seront jamais aussi précises que les données acquises directement au sol. Cependant, contrairement à ce que suggéraient les données orbitales, cette zone n’est pas beaucoup plus enrichie en hématite que les terrains environnants. Ceci met en évidence la complémentarité des deux types de données, en orbite et au sol, pour analyser l’histoire de la planète.

La seconde zone d’intérêt pour la mission de Curiosity est ce qui a été appelé l’unité d’argiles. Les argiles sont d’un fort intérêt pour l’exobiologie, qui s’intéresse aux processus pré-biotiques (avant l’apparition du vivant) et biologiques dans l’univers. Elles protègent la matière organique car elles la préservent entre les feuillets qui les constituent.

On pourrait voir les argiles un peu comme le mille-feuille des minéraux car ils sont constitués d’un empilement de feuillets, entre lesquels se glisse de la matière organique. Les données acquises dans cette zone d’argile sont encore en cours d’analyse et les articles scientifiques qui les concernent sont progressivement publiés dans différents journaux spécialisés. Cette zone caractérise donc la période humide de l’histoire de Mars avec des vestiges de lacs et de rivières.

Enfin, la troisième zone d’intérêt qui constitue le mont Sharp est la couche des sulfates. Ils sont potentiellement les témoins d’une transition environnementale : le passage d’une époque riche en eau liquide vers une époque de plus en plus aride. Le rover se dirige actuellement vers cette zone pour tester cette hypothèse, et les résultats restent à venir.

Toutes ces découvertes montrent que Mars a une histoire géologique complexe et riche remontant a plus de 3 milliards d’années.

Après dix ans, malgré les nombreux défis (changements thermiques diurnes importants, poussière et radiations), Curiosity et ses instruments fonctionnent toujours. Des précautions sont prises pour préserver le matériel pour que la mission scientifique se poursuive.

Aujourd’hui, à l’entrée de l’impressionnante vallée de Gediz, Curiosity se trouve dans un paysage époustouflant et la mission vient d’être reconduite pour trois ans.

Paysage martien

À ce jour, Curiosity n’est plus seul à arpenter la surface de Mars puisque le rover Perseverance l’a rejoint le 18 février 2021 avec pour mission la recherche de traces pré-biotiques et la collecte d’échantillons qui seront rapportés sur Terre.

Le lander Insight s’est également posé sur Mars en novembre 2018 pour « écouter » les tremblements de la planète, grâce au sismomètre français SEIS, et ainsi étudier le cœur de Mars. La connaissance de la structure de Mars est importante pour comprendre son évolution, par exemple connaître les raisons de la disparition du champ magnétique qui autrefois entourait Mars et est en relation étroite avec l’habitabilité de la planète.

Aurait dû s’ajouter à cela Rosalind Franklin, le premier rover européen qui embarque également des participations françaises, dans le cadre de la mission Exomars. Il devait décoller en septembre 2022 avec un lanceur russe, mais son lancement a été retardé jusqu’à nouvel ordre suite au déclenchement de la guerre en Ukraine dont les conséquences politiques impactent la coopération scientifique.

Ce rover devrait creuser jusqu’à deux mètres de profondeur pour analyser des roches mieux protégées des rudes conditions qui règnent à la surface. Elles sont donc supposées renfermer plus d’informations sur la chimie pré-biotique de Mars que les échantillons analysés jusqu’à présent.

Toutes ces missions spatiales extrêmement complémentaires pour l’étude de Mars sont pensées en ce sens, et sont le fruit de coopérations internationales. Mais si elles permettent de mieux comprendre l’histoire de la planète Mars, elles nous renseignent aussi sur l’histoire de la jeune Terre.

En effet sur Terre, les très vieilles roches, témoins de l’apparition de la vie, ont été oblitérées par la tectonique des plaques. En revanche, cette tectonique n’a pas existé sur la planète Mars ou a été très limitée : nous avons donc accès à des roches conservées depuis des milliards d’années, et qui se sont probablement formées dans un environnement proche de celui de notre Terre à l’époque.

Au regard des similitudes des deux planètes, mieux comprendre l’histoire géologique de Mars pourra nous permettre de comprendre notre genèse ainsi que notre possible évolution.

Cyril Szopa, Professeur des Universités, Exobiologiste au Laboratoire Atmosphères Modélisaton et Observations Spatiales (LATMOS), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay

Éric Lorigny, Chef des opérations MSL/ Curiosity et Perseverance au CNES, Centre national d’études spatiales (CNES)

Olivier Gasnault, Chargé de recherche au CNRS, Institut de Recherche en Astrophysique et Planétologie, Centre national d’études spatiales (CNES)

Valérie Mousset, Cheffe de projet de la participation française au projet Mars Science Laboratory, Centre national d’études spatiales (CNES) NASA

Article publié dans The Conversation




Paul Emison pour DayNewsWorld

RETOUR SUR LA LUNE AVEC 

LA PROCHAINE MISSION ARTEMIS

Le grand retour de l'homme sur la Lune est bientôt enclenché : 

lundi 29 août 2022 doit décoller la mission Artemis du nouveau programme lunaire américain. Artemis est un programme de la Nasa, l’Agence spatiale américaine, qui collabore avec l’Agence spatiale européenne, les agences spatiales du Canada et du Japon, ainsi que plusieurs partenaires commerciaux (Airbus et Lockheed Martin, notamment).

Le décollage d'Artémis 1 est prévu lundi 29 août 2022. La mission de la Nasa doit durer 42 jours au total. C'est un voyage jusqu'à la Lune, mais sans astronaute à bord (cela, ce sera pour Artémis 3). Minutieusement chorégraphié, il doit permettre de récolter des images spectaculaires ainsi que de précieuses données scientifiques.

SLS, comme Space Launch System, est la nouvelle fusée géante de la Nasa. Avec ses 70 tonnes et presque 100 mètres de haut, il sera le lanceur le plus puissant jamais construit, surpassant l’emblématique Saturn V qui conduisit 24 astronautes américains vers la Lune entre 1968 et 1972. Elle fera son baptême de l'air depuis le complexe de lancement 39B du centre spatial Kennedy, en Floride. Ses quatre moteurs RS-25, et deux propulseurs d'appoint blancs situés de chaque côté, produiront une poussée de 39 méganewtons - soit 15% de plus que la fusée Saturn V du programme Apollo.

Au bout de deux minutes, les propulseurs retomberont dans l'océan Atlantique. Après huit minutes, l'étage principal (de couleur orange) se détachera à son tour. Il ne restera alors plus que le vaisseau Orion, dont les panneaux solaires seront alors déployés, accroché à l'étage supérieur de la fusée (ICPS). Après un tour de la Terre, ce dernier fournira l'ultime poussée qui placera Orion sur la trajectoire de la Lune, environ 1H30 après le décollage - avant d'être largué lui aussi.

Le trajet, sans astronaute, de la capsule Orion

Le vaisseau ne sera alors plus constitué que de la capsule où se trouveront à l'avenir les astronautes, propulsée par un module de service construit par l'Agence spatiale européenne (ESA). Il mettra plusieurs jours pour atteindre la Lune, dont il s'approchera à son arrivée à seulement 100 km. La capsule Orion ira jusqu'à 64.000 km derrière la Lune - un record pour une capsule habitable.

Mais dans un premier temps, c’est un vaisseau Orion vide qui sera lancé par le SLS afin de tester l’ensemble des étapes de la mission. Il restera en orbite autour de la Lune plusieurs jours afin de permettre aux ingénieurs de la NASA de vérifier ses performances.

Les « passagers » d'Orion

La capsule emportera un mannequin baptisé Moonikin Campos, installé dans le siège du commandant et vêtu de la nouvelle combinaison de la Nasa. Il enregistrera l'accélération et les vibrations subies. Egalement à bord : deux bustes de femmes, nommés Helga et Zohar, et composés de matériaux imitant les os ou même les organes humains. L'un sera vêtu d'une veste anti-radiation, l'autre non. Des capteurs permettront d'évaluer les taux de radiations reçues, notamment dans l'espace lointain, ou elles sont bien plus importantes.

Si cette répétition générale est concluante, un premier vol avec équipage suivra lors de la mission Artemis II, prévue pour l’instant pour la mi-2024. Comme leurs prédécesseurs d’Apollo 8, les quatre astronautes de la mission survoleront la Lune mais ne s’y poseront pas. Il faudra donc attendre Artemis III pour voir le véritable retour d’un équipage à la surface de notre satellite. Après avoir quitté Orion pour alunir à bord du HLS (Human Landing System), deux astronautes, dont la première femme à marcher sur la Lune, séjourneront près d’une semaine à la surface, soit plus du double du record établi lors des missions Apollo. Prévue pour 2025, la mission pourrait toutefois connaître plusieurs années de retard selon le dernier rapport de l’inspecteur général de la NASA.

Objectif Mars

L’objectif de l’ensemble du programme est d’établir une présence humaine durable sur la Lune, ce qui passera par une étape indispensable : la construction du Deep Space Gateway (DSG), une station spatiale hébergeant un module d’habitation autour de la Lune, capable d’accueillir des équipages pour une durée de 42 jours. La station spatiale, la Gateway, sera assemblée en orbite autour de la Lune à partir de la fin 2024. Beaucoup plus petite que la station spatiale internationale (ISS), elle s’appuiera sur un partenariat similaire entre agences spatiales américaine, européenne, japonaise et canadienne, mais cette fois sans la Russie.

La Gateway constitue l’une des grandes différences entre les programmes Artemis et Apollo. En offrant un point de transit et un lieu d’expérimentation entre la Terre et la Lune, elle est présentée comme un ingrédient de la pérennisation du retour sur la Lune dont les motivations sont aujourd’hui moins géopolitiques qu’économiques. Les accords Artemis, que la France vient de rejoindre, prévoient par exemple explicitement la possibilité d’extraire des ressources de la Lune ( comme l’hélium 3, essentiel pour les réacteurs à fusion nucléaire du futur, ou les terres rares utiles à la fabrication de nouvelles technologies....).

À plus long terme, l’idée derrière le programme Artemis est de réutiliser les développements réalisés pour un premier voyage vers la planète Mars à l’horizon 2040., confirme ces objectifs indirects que prépare la mission Artemis :

"C’est clairement en vue de préparer une mission sur la planète Mars, à beaucoup plus longue échéance, vers 2040, 2050, puisqu’un retour sur la Lune sera d’abord nécessaire », confirme Emmanuel Jehin, Docteur en astrophysique à l’ULiège.




Luc T. pour DayNewsWorld

JUPITER VU PAR LE TELESCOPE SPATIAL JAMES WEBB

Jupiter avec des tempêtes géantes, des vents puissants, des aurores et des conditions de température et de pression extrêmes.

Maintenant, le télescope spatial James Webb de la NASA a capturé de nouvelles images de la planète.

Les observations de Webb sur Jupiter donneront aux scientifiques encore plus d'indices sur la vie intérieure de Jupiter.

Les images obtenues avec Webb sont vraiment remarquables, nous pouvons voir des détails sur Jupiter avec ses anneaux, ses minuscules satellites et même ses galaxies sur une seule image.

Dans la vue autonome de Jupiter, créée à partir d'un composite de plusieurs images de Webb, les aurores s'étendent à des altitudes élevées au-dessus des pôles nord et sud de Jupiter.

Les aurores brillent dans un filtre mappé sur des couleurs plus rouges, qui met également en évidence la lumière réfléchie par les nuages ​​​​inférieurs et les brumes supérieures.

Un filtre différent, cartographié sur les jaunes et les verts, montre des brumes tourbillonnant autour des pôles nord et sud.

Un troisième filtre, mappé sur le bleu, présente la lumière réfléchie par un nuage principal plus profond.

La grande tache rouge, une célèbre tempête si grosse qu'elle pourrait avaler la Terre, apparaît blanche dans ces vues, comme d'autres nuages, car ils réfléchissent beaucoup de lumière solaire.

La luminosité ici indique une haute altitude, donc la Grande Tache Rouge a des brumes à haute altitude, tout comme la région équatoriale.

On observe de nombreuses " taches et rayures " blanches brillantes qui sont probablement des sommets de nuages ​​à très haute altitude d'orages convectifs condensés.

Dans une vue à grand champ, Webb voit Jupiter avec ses faibles anneaux, qui sont un million de fois plus faibles que la planète, et deux minuscules lunes appelées Amalthea et Adrastea.

Les taches floues dans le fond inférieur sont probablement des galaxies " photobombant ".

Les informations du télescope James Webb arrivent au Space Télescope Science Institute (STScI), le centre des opérations scientifiques et de mission de Webb, sous forme de données brutes.

STScI traite les données dans des fichiers calibrés pour une analyse scientifique et les transmet aux archives Mikulski pour les télescopes spatiaux pour diffusion.

Les découvertes sur l'univers grâce au télescope spatiale James Webb devraient nous permettre de faire un bond extraordinaire dans la connaissance.




Luc T. pour DayNewsWorld

LA NUIT DES ETOILES

La nuit des Étoiles.
Cette année c'est du 5 au 7 aout 2022 que v
ous aurez peut-être la chance de faire un voeux de voir une étoile filante.







Pour contempler la voute céleste munissez-vous d',un télescope si vous le pouvez ou rendez-vous dans un observatoire..

Renseignez vous : des sites sont ouverts pour observer ces

étoiles mais vous pouvez les voir à l'oeil nu.

Un site à été ouvert pour comprendre les étoiles comme la Grande Ours,Jupiter, les anneaux de Saturne, etc.. 

Taper sur vos tablettes ''Nuits des Étoiles'' et rendez-vous le 12 et 13 Août pour la pluie des étoiles filantes.

Je vous laisse je vais à l'observatoire du mont Palomar pour les regarder.


Mia Kennedy pour DayNewsWorld

LE TELESCOPE JAMES-WEBB NOUS EMMENE

 13 MILLIARDS D'ANNEES DANS LE PASSE

Hier soir, le président Biden présentait la première image prise par le télescope James-Webb ou JWST (son acronyme anglais). Depuis son lancement le 25 décembre 2021, et même avant, la communauté des astronomes et astrophysiciens était très impatiente. Et il y a de quoi, car ce télescope promet des avancées majeures en astronomie, notamment dans l’étude des origines de l’univers ou des exoplanètes.

Prendre les origines de l’univers en photo

Sur la photo prise par le JWST, nous voyons beaucoup plus de choses comme le montre la comparaison ci-dessous. Les points brillants avec des croix sont des étoiles de notre galaxie. Ces « pics de lumière » sont dûs à la configuration du miroir du télescope, segmenté en petits hexagones. Tout le reste, ce sont des galaxies. En revanche, la plus grande différence réside dans le temps nécessaire à cette prise. Il a fallu plusieurs semaines à Hubble pour produire cette image, mais seulement douze heures et demi au Webb. Cela est dû à la grande taille de son miroir, collectant plus de lumière plus rapidement.

Certaines des galaxies visibles sur cette image sont à 13 milliards d’années-lumière. Cela veut dire que la lumière a mis 13 milliards d’années à voyager jusqu’à nous depuis qu’elle a été émise par la galaxie, signifiant que l’on voit l’univers tel qu’il était peu de temps après le Big Bang. Si cela a pu être possible avec Hubble, le télescope James-Webb dispose d’une bien meilleure résolution, permettant de déceler les formes des galaxies de manière beaucoup plus détaillée.

Ces galaxies sont de morphologies et de couleurs diverses. Les couleurs nous renseignent sur leurs distances, les plus éloignées étant celles à la longueur d’onde la plus grande, donc les plus rouges. Celles-ci sont aussi de formes plus simples, moins structurées, car elles sont plus « jeunes ». Les galaxies prennent des formes de plus en plus complexes au fur et à mesure qu’elles interagissent avec d’autres galaxies.

Il reste un champ immense à photographier avec le Webb, car la partie de l’univers que l’on voit sur cette image est minuscule : on pourrait la cacher en tenant un grain de sable à bout de bras.

L’infrarouge pour comprendre la formation des galaxies

Une des grandes différences entre Hubble et le Webb est leur domaine spectral : Hubble voit principalement dans le visible tandis que le Webb est un télescope infrarouge. Les étoiles proches du Big Bang, bien que mortes depuis longtemps, ont émis un rayonnement ultraviolet. Leur éloignement, du fait de l’expansion de l’univers, décale leurs longueurs d’onde vers l’infrarouge.

Le Webb va aussi permettre d’observer la poussière d’étoiles. Cette substance existe sous deux formes : carbonée, semblable à de la suie, et sous forme de silicate, se rapprochant du sable. Elle se forme autour des étoiles en fin de vie, puis traverse le milieu interstellaire, finissant par former de nouvelles étoiles. Et à terme, de nouvelles galaxies.

Cette poussière a la propriété cruciale d’être visible dans l’infrarouge et opaque au visible, rendant impossible son analyse par Hubble. L’observation de la poussière par le Webb devrait permettre de mieux comprendre les mécanismes de formation des étoiles et des galaxies. Cela se fera notamment par l’observation de la nébuleuse de la Carène, la nébuleuse de l’anneau austral et le quintette de Stephan.

Enfin, les images du télescope Webb, accessibles librement pour les scientifiques et le grand public, vont permettre de scruter des exoplanètes et leur atmosphère. En effet, plusieurs molécules sont observables dans l’infrarouge – la molécule d’eau par exemple.

Cet article fait partie de la série « Les belles histoires de la science ouverte », publiée avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Puiblié dans la newsletter de The Conversation.



Simon Freeman pour DayNewsWorld

LE CONTROLE DE LA LUNE UN ENJEU STRATEGIQUE  ENTRE 

LES ETATS-UNIS ET LA CHINE

La Chine voudrait-elle « prendre le contrôle » de la Lune dans le cadre d'un programme militaire ?

C 'est ce qu'a affirmé l'administrateur de la Nasa et ancien astronaute Bill Nelson au journal allemand Bild, dans une interview publiée samedi.

Le chef de l'agence spatiale américaine a en effet déclaré que le programme spatial de la Chine était un programme militaire. Il a ajouté que la Chine avait volé certaines idées et des technologies.

Mais ce lundi, le ministère des affaires étrangères chinois a clairement répondu à Bill Nelson. « Ce n'est pas la première fois qu'un chef de la Nasa tient des propos irresponsables à l'encontre de la Chine. 

Lorsqu'il est question de notre programme spatial, qui est tout à fait normal et raisonnable, notre pays est constamment victime de campagnes de diffamation. Alors même que nous avons toujours appelé à la construction d'une communauté des nations dans l'espace et que nous nous sommes toujours fermement opposés à sa militarisation. »

La Chine se défend des accusations de Bill Nelson, administrateur de la Nasa. Il n’est absolument pas dans ses plans de « prendre le contrôle » de la Lune.

Mais au cours de cette dernière décennie le rythme du programme spatial chinois s'est accéléré avec un programme qui met l'accent sur la Lune. La Chine n'a en effet jamais caché son intention de se lancer dans la conquête spatiale, bien au contraire. Elle développe depuis les années 1990 un programme spatial indépendant, en marge de la coopération internationale. Il faut dire que la Chine a été exclue de l’ISS car les Etats-Unis interdisent à la Nasa toute collaboration avec Pékin. Une raison qui l'a poussée à construire sa propre station.

Après un premier atterrissage sans équipage en 2013, la Chine avait été la première à poser un rover sur la face cachée de la Lune. Et elle espère envoyer des astronautes sur notre satellite naturel avant la fin de la décennie. Elle prévoit également des missions sans équipage au pôle sud de la lune d'ici 2025.

Le président de la Chine Xi Jinping est d'ailleurs le plus grand promoteur de ce programme qu'il a baptisé « Rêve spatial ». Un rêve qui est en train de devenir réalité. Le 29 avril a été lancé avec succès le module central Tianhe « Harmonie céleste », de la future station spatiale chinoise, depuis la base de Wenchang, située sur l’île-province de Hainan. Un pas décisif dans la création de la future station spatiale chinoise Tiangong « Palais céleste ». Une base qui sera composée de trois parties, dont le module central Tianhe, sera le centre de gestion et de contrôle. Deux autres modules longs de 14,4 m, Wentian « Quête céleste » et Mengtian « Rêve céleste », seront rattachés à Tianhe.

De quoi inquiéter la Nasa, dans le cadre de son programme Artemis, qui prévoit d'envoyer une mission avec équipage en orbite autour de la Lune en 2024 et d'effectuer un atterrissage avec équipage près du pôle sud lunaire en 2025 ...




Paul Emison pour DayNewsWorld

UN ETRANGE OBJET DANS LA VOIE LACTEE

Une découverte « un peu effrayante », selon l’astrophysicienne Natasha Hurley-Walker ?

Des astronomes australiens ont observé un étrange objet tournant dans la Voie lactée qui, selon eux, ne ressemble à rien de déjà vu, selon une publication scientifique publiée dans la revue Nature. Un objet mystérieux qui illumine le ciel de ses ondes radio comme aucun autre.

L’objet, repéré pour la première fois par un étudiant, produit un important rayonnement électromagnétique trois fois par heure. Les ondes sont émises toutes les 18,18 minutes, explique Natasha Hurley-Walker, qui a observé le phénomène dans l’Outback australien. « Il n’y a rien de connu dans le ciel qui fasse cela ». Une source d'ondes radio comme il n'en avait jamais observé auparavant.

A seulement 4.000 années-lumière de la Terre.

« C'est presque effrayant, commente Natasha Hurley-Walker, chercheur à l'université Curtin (Australie) dans un communiqué de l’Icrar. Parce qu'il n'y a rien de connu dans le ciel qui fasse ça ». Rien de connu qui libère autant d'ondes radio régulièrement, toutes les 20 minutes.

Cette source, les chercheurs l'ont débusqué grâce d'une part au large champ « de vision » du Murchison Widefield Array (MWA, Australie) et à son extrême sensibilité. Une combinaison qui permet de « sonder l'ensemble du ciel et de détecter l'inattendu ». Mais ne nous y trompons pas. Les astronomes ont l'habitude d'observer des objets qu'ils appellent transitoires. Des objets qui semblent clignoter dans le ciel.

Ce qui rend ce nouvel objet vraiment particulier c'est qu'il s'allume pendant une minute trois fois par heure. Les autres transitoires connus, eux, peuvent émettre pendant quelques jours -- c'est le cas des supernovae -- ou pendant seulement quelques millisecondes ou peut-être quelques secondes -- lorsqu'il s'agit de pulsars.

Les astronomes avancent aussi que l'objet est incroyablement brillant -- dans le domaine des ondes radio, s'entend -- et pourtant, plus petit que notre Soleil. Et qu'il émet des ondes radio hautement polarisées. De quoi suggérer non seulement qu'il s'accompagne d'un champ magnétique particulièrement puissant, mais aussi qu'il est capable de convertir cette énergie magnétique en ondes radio d'une manière bien plus efficace que tout ce que nous connaissons par ailleurs.

L’équipe a donc établi que l’objet se trouve à environ 4 000 années-lumière de la Terre, qu’il est incroyablement brillant et doté d’un champ magnétique extrêmement puissant.

Les hypothèses ?

« Si vous faites tous les calculs, vous trouvez qu’il ne devrait pas avoir assez de puissance pour produire ce genre d’ondes radio toutes les 20 minutes. Cela ne devrait tout simplement pas être possible », a déclaré Natacha Hurley-Walker.

Il pourrait s'agir là du tout premier «  magnétar » -- une étoile à neutrons, issue de l'effondrement d'une étoile massive en fin de vie, entourée d'un champ magnétique intense -- à ultra longue période jamais observé. L'objet a bien déjà été imaginé par les théoriciens. Ou encore d’une « naine blanche », une étoile vieillissante d’une température en surface deux fois plus élevée que celle du soleil.

Un type d'objet nouveau ?

« Bien sûr, il pourrait s'agir de quelque chose auquel nous n'avons jamais pensé. Il pourrait s'agir d'un type d'objet entièrement nouveau », affirme Natacha Hurley-Walker.

L'équipe de recherche a pu observer le signal sur une large gamme de fréquences.

 « Cela signifie qu'il doit s'agir d'un processus naturel, ce n'est pas un signal artificiel », a assuré la scientifique à la question de savoir si ce signal radio puissant et cohérent provenant de l'espace pourrait avoir été envoyé par une autre forme de vie.




Simon Freeman pour DayNewsWorld

LE TELESCOPE SPATIAL JAMES WEBB

A ACHEVE SON DEPLOIEMENT

Des dizaines d’étapes au millimètre près, à des kilomètres de la Terre, sans plan B. Le James Webb Telescope, successeur de Hubble, est entièrement déployé dans l’Espace deux semaines après son lancement depuis Kourou, en Guyane, annonce l’agence spatiale américaine.

Le télescope spatial a achevé avec succès ce samedi 8 janvier 2022 la dernière étape de son déploiement, avec celui de son miroir principal, et il se trouve désormais dans sa configuration finale pour pouvoir commencer, dans un peu plus de cinq mois, son exploration du cosmos​.

L'emblématique miroir principal du télescope mesure environ 6,5 mètres de diamètre, et était donc trop grand pour entrer tel quel dans une fusée lors de son décollage, il y a deux semaines. Ses deux côtés avaient ainsi dû être repliés vers l'arrière.

La première de ces deux ailes a été déployée vendredi, et la seconde s'est ouverte samedi matin, comme prévu, a annoncé la Nasa. Les équipes de l'agence spatiale continuaient toutefois à la verrouiller en place, afin de la sécuriser de façon définitive.

La Nasa retransmettait samedi matin en direct les images de la salle de contrôle, où des dizaines d'ingénieurs ont applaudi de joie à l'annonce du déploiement complet.

« Je suis ému », a déclaré en direct par vidéo Thomas Zurbuchen, responsable des missions scientifiques à la Nasa. « Quelle étape extraordinaire. »

Observer les premières galaxies

Le déploiement dans l'espace d'un tel télescope, non seulement de ses miroirs mais aussi de son bouclier thermique plus tôt cette semaine, était une procédure ultra-périlleuse qui n'avait jamais été réalisée par le passé.

Le télescope spatial le plus sophistiqué jamais créé entre désormais dans une phase « d'alignement et de calibrage » qui doit durer cinq mois, avant les premières prises de vue, explique la Nasa.Avant d'être opérationnel, le télescope devra toutefois encore atteindre son orbite finale à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

Observatoire spatial le plus puissant jamais conçu, James Webb doit notamment permettre d'observer les premières galaxies, formées seulement environ 200 millions d'années après le Big Bang.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LE LANCEMENT DU TELESCOPE SPATIAL JAMES WEBB POUR UN LONG VOYAGE JUSQU'AU POINT L2

Après plusieurs années d’attente, c’est enfin fait ! Ce samedi 25 décembre à 13h20, heure française, de nombreux ingénieurs, astronomes et passionnés ont retenu leur souffle pendant plusieurs minutes alors que s’élançait Ariane 5 depuis la Guyane.

Dans sa coiffe se trouvait le plus grand et le plus puissant observatoire spatial de toute l’histoire.

Plié pour tenir dans la coiffe d'Ariane 5, comme une chrysalide d'un peu plus de 4 mètres de diamètre, l'engin fabriqué par Northrop Grumman doit déployer un miroir primaire de 6,5 m, et un bouclier thermique souple de 14 mètres sur 20, l'équivalent d'un court de tennis.

Le lancement dans l'espace du télescope spatial James Webb s'est déroulé parfaitement, mais il lui reste une série de manœuvres critiques à accomplir avant de pouvoir fonctionner dans quelques mois.

Et il a encore du chemin à faire, 1,5 million de km à couvrir en un mois, avant d'atteindre le point de Lagrange 2, à quatre fois la distance séparant la Terre de la Lune.

Pour atteindre ce poste d'observation final, le James Webb a effectué la première, et la plus importante, de trois corrections de trajectoire.

La grande impulsion que lui a fournie la fusée pour atteindre son but a été sciemment minimisée pour éviter que l'instrument, qui ne peut freiner sa course, dépasse son objectif, sans véritable espoir de retour.

La semaine qui vient va s'avérer cruciale.

Environ deux jours et demi après le lancement et une deuxième correction de trajectoire, les ingénieurs du centre de contrôle du télescope, à Baltimore, vont superviser le relâchement des deux « palettes » contenant le bouclier solaire.

Cet empilage de cinq grandes voiles d'un tissu aussi fin qu'un cheveu, est la condition sine qua non au bon fonctionnement du James Webb et de ses instruments, dont la température de travail demande un froid minimum de -230°C.

Son objectif :

étendre nos savoirs sur l’Univers et pourquoi pas lever le voile sur certains des mystères les plus persistants de l’astrophysique.

En attendant, il convient d’arriver sur place, autour du point de Lagrange 2, à plus d’1,5 million de kilomètres de la Terre. Au cours de ce voyage, le Webb Telescope devra par ailleurs opérer plusieurs manœuvres essentielles.

Correction de trajectoire

L’une d’elles a été exécutée avec succès environ 12,5 heures après le lancement. Alors qu’il se trouvait à environ 160 000 km de la Terre, l’observatoire a en effet exécuté une brûlure de ses propulseurs pour corriger sa trajectoire, s’assurant ainsi qu’il atteindrait sa destination en toute sécurité.

La correction de trajectoire est une opération assez courante dans les heures qui suivent le lancement d’un vaisseau.

En général, ces manœuvres impliquent de se retourner dans le but de ralentir. Dans le cas du Webb Telescope, cela était impossible, car ses instruments ultrasensibles auraient été exposés au Soleil.Ainsi, l’observatoire ne pouvait qu’augmenter sa vitesse.

En prévision, la séquence de lancement de l’observatoire a été conçue pour fournir juste un peu moins de puissance que nécessaire plutôt que juste un peu plus. Cette brûlure, surnommée Mid-Course Correction Burn 1a (ou MCC1a), a donc été l’occasion pour l’observatoire d’affiner sa trajectoire vers L2.

Selon la NASA, il s’agissait de la plus importante des trois brûlures prévues au cours de ce voyage et la seule qui devait être soigneusement chronométrée.

La suite du programme

Dès le troisième jour, ce mardi, le Webb Telescope commencera à déployer son pare-soleil dans l’optique d’empêcher la lumière du soleil d’atteindre les capteurs infrarouges du télescope, les pièces les plus essentielles de cette mission.

Pour sonder les profondeurs du cosmos, l’observatoire doit en effet fonctionner à des températures extrêmement basses. Cette manœuvre cruciale devrait normalement s’opérer en trois jours, impliquant environ 7 000 pièces.

Après six jours de vol, le miroir secondaire du télescope devra à son tour se déployer avant l’ouverture du miroir principal tapissé d’or le lendemain. Là encore, tout devra fonctionner correctement au risque de faire échouer la mission.

Enfin, un mois après le lancement, le Webb Telescope devrait atteindre le point de Lagrange L2.




Paul Emison pour DayNewsWorld

UNE MISSION RUSSE ENVOIE UN MILLIARDAIRE JAPONAIS DANS L'ESPACE

Ce mercredi 8 décembre 2021 à 8h38, une fusée Souyouz a décollé de Baïkonour pour emmener le milliardaire Yusaku Maezawa, son assistant et un cosmonaute russe vers l'ISS, marquant une nouvelle étape dans la course au tourisme spatial.

Un milliardaire japonais a décollé ce mercredi 8 décembre au matin à bord d'une fusée russe pour un séjour de douze jours à bord de la Station spatiale internationale (ISS), un voyage marquant le retour de Moscou dans le tourisme orbital.

Le fantasque Yusaku Maezawa, âgé de 46 ans et qui a fait fortune dans la mode en ligne, et son assistant Yozo Hirano sont partis comme prévu du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan à 7h38 GMT.

Il est prévu que leur vol dure six heures, avec un arrimage attendu au module Poïsk du segment russe de l'ISS à 13h41 GMT.

Un voyage de douze jours

Le cosmonaute Alexandre Missourkine, qui fait partie de la mission, a jugé que ses compagnons auraient un programme chargé.

Il a prévu avec eux un tournoi "amical" de badminton en apesanteur. Le milliardaire, qui s'est fixé 100 tâches à accomplir dans l'espace, a prévu de documenter en vidéo son séjour sur sa chaîne YouTube qui compte plus de 780 000 abonnés.

Sept personnes se trouvent actuellement à bord de l'ISS, dont deux Russes et un Japonais.

Dans la matinée, le milliardaire, son assistant et le cosmonaute Alexandre Missourkine, qui pilotera le Soyouz, ont quitté leur hôtel à Baïkonour au son d'une chanson soviétique qu'on met traditionnellement pour tous les cosmonautes avant le vol. Cette chanson, sur les cosmonautes nostalgiques de leur maison, a été partiellement chantée en japonais.

"Les rêves se réalisent", a tweeté mercredi matin Yusaku Maezawa. "Je suis excité comme un enfant avant un voyage de classe", a-t-il dit lors d'une conférence de presse à la veille du départ.

Avant cela et pendant de longues semaines, lui et son assistant se sont préparés à la Cité des étoiles, ville construite près de Moscou dans les années 1960 pour former des générations de cosmonautes.

Un  secteur concurrentiel  à exploiter pour la Russie

Le secteur des vols privés spatiaux, très lucratif, est actuellement dynamisé par la récente entrée dans la course des sociétés des milliardaires américains Elon Musk (SpaceX) et Jeff Bezos (Blue Origin), ainsi que celle du Britannique Richard Branson (Virgin Galactic).

En septembre, SpaceX a organisé un vol de trois jours en orbite avec un équipage composé intégralement d'amateurs. Elle prévoit aussi d'emmener plusieurs touristes faire le tour de la Lune en 2023, dont M. Maezawa, qui finance cette opération.

Après un hiatus d'une décennie, le vol de mercredi marque dès lors le retour dans l'arène de l'agence spatiale russe, Roscosmos, alors que l'industrie aérospatiale du pays est minée par des scandales de corruption et des difficultés techniques et financières.

En 2020, avec la mise en services des fusées et capsules de SpaceX, la Russie a perdu son monopole des vols habités vers l'ISS et les dizaines de millions de dollars que la NASA et d'autres agences spatiales payaient pour chaque place à bord des Soyouz.

La mission des deux touristes japonais est organisée par Roscosmos et son partenaire américain Space Adventures. Entre 2001 et 2009, ces deux partenaires avaient déjà envoyé de richissimes entrepreneurs dans l'espace à huit reprises.

Signe de la volonté du secteur spatial russe de faire peau neuve, Roscosmos a dépêché en octobre un réalisateur et une actrice à bord de l'ISS pour y tourner le premier film long-métrage de l'histoire en orbite, avant un projet concurrent de la star hollywoodienne Tom Cruise.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

DECOLLAGE REUSSI POUR LA PREMIERE MISSION TOURISTIQUE DE SPACEX

Le tourisme spatial passe un nouveau cap. La société d'Elon Musk, SpaceX, a envoyé quatre passagers pour trois jours dans l'espace, mercredi 15 septembre. A 2h02 cette nuit, le lancement de la quatrième mission habitée de SpaceX, la première entièrement avec des passagers civils, sans aucun astronaute professionnel, s'est déroulé comme prévu. Les quatre Américains à bord de la capsule Crew Dragon vont rester en orbite pendant trois jours.

Les passagers ont décollé depuis la mythique aire de lancement 39A, au Kennedy Center de la Nasa, en Floride, d'où décollaient les missions Apollo vers la Lune, embarquant dans une fusée Falcon 9. Au sommet de la fusée Falcon 9, qui mesure 70 mètres de haut, est perchée la capsule Dragon, où se trouve l'équipage. Ce vaisseau a déjà emmené, lors de trois missions distinctes, 10 astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS).

La capsule Dragon (8m de haut, 4m de diamètre) a été ici modifiée: un immense dôme en verre a été installé pour offrir aux passagers une vue à 360° sur le vide spatial. Il remplace le système normalement destiné à s'amarrer à l'ISS. La capsule Dragon restera alors durant trois jours dans l'espace. Elle ira plus loin que l'ISS, qui tourne à 400 km d'altitude, en visant une orbite de 575 km. Elle entamera ensuite une chute vertigineuse vers la Terre, et amerrira au large des côtes de la Floride, freinée par d'immenses parachutes. Cette fois, il s'agit d'aller voler plus loin que la Station spatiale internationale.« Le risque n'est pas de zéro », reconnaît Jared Isaacman dans l'un des épisodes du documentaire diffusé par Netflix sur la mission. « Vous voyagez dans un vaisseau à 28.000 km/h autour du globe. Ce genre d'environnement est associé à un certain risque. »

Baptisée Inspiration4, cette mission doit conclure un été marqué par l'envol de milliardaires au-dessus de l'ultime frontière: d'abord Richard Branson le 11 juillet, à bord du vaisseau de Virgin Galactic, puis quelques jours plus tard Jeff Bezos, avec sa société Blue Origin.

Un équipage de novices

Cette mission 100% touristique a été affrétée par le milliardaire Jared Isaacman, à ses frais. Cet Américain de 38 ans, marié et père de deux filles, est le PDG de l'entreprise Shift4 Payments, qui offre aux magasins ou restaurants un service de traitement des transactions par carte bancaire. Il l'a créée quand il avait 16 ans, depuis le sous-sol de la maison familiale. Féru de pilotage, il détient un record de tour du monde en jet et est qualifié pour voler sur des appareils militaires.Il est commandant à bord.

Trois anonymes sont du voyage, sélectionnés par le milliardaire via un processus original qui a débuté par une publicité projetée durant la mi-temps du Super Bowl. Chaque siège est censé incarner une valeur. Hayley Arceneaux, rescapée d'un cancer pédiatrique, représente « l'espoir ». La jeune femme de 29 ans a été sélectionnée car elle travaille en tant qu'assistante médicale dans l'hôpital pédiatrique de St Jude, à Memphis, dans le Tennessee. Elle est la plus jeune Américaine à être envoyée en orbite autour de la Terre et la première personne avec une prothèse à se rendre dans l'espace.Elle est la responsable médicale de la mission.

Chris Sembroski, 42 ans, a obtenu le siège de la « générosité ». Il s'agit d'un ancien de l'armée de l'Air américaine qui travaille désormais dans l'industrie aéronautique.Il a été sélectionné après avoir fait une donation dans le cadre de la levée de fonds pour l'hôpital St Jude. Son rôle est d'aider à la gestion de la cargaison à bord, et des communications avec la Terre.

Enfin, le dernier siège représente la « prospérité », et a été offert à Sian Proctor, une professeure de sciences de la Terre de 51 ans qui a failli, en 2009, devenir astronaute pour la Nasa. Elle a en effet participé à une expérience à Hawaï simulant la vie sur Mars, et a deux fois candidaté à la Nasa pour devenir astronaute. En 2009, elle était arrivée parmi les finalistes (quelques dizaines sur plus de 3.500 candidats au départ). Elle est la quatrième femme Afro-Américaine à aller dans l'espace. Elle est la pilote de la mission, assistant le commandant. Elle a remporté son siège en créant un site de vente en ligne en lien avec l'espace, dans le cadre d'une compétition d'entrepreneurs organisée par l'entreprise de Jared Isaacman.

Aucun n'est astronaute professionnel.

Un entraînement de plusieurs mois

Tous les quatre se sont entraînés durant un peu moins de six mois, contre des années pour des astronautes. Ils ont expérimenté la force g à laquelle ils seront exposés grâce à une centrifugeuse, un bras de plusieurs mètres en rotation rapide. A bord de vols paraboliques, ils ont déjà pu goûter à une sensation d'apesanteur. Ils ont aussi effectué un trek dans la neige en haute altitude sur le mont Rainier, dans le nord-ouest des Etats-Unis.

Enfin, même si le vol sera normalement entièrement automatisé, les passagers ont été formés par SpaceX à pouvoir prendre le contrôle en cas de situation d'urgence.

Science

Durant les trois jours en orbite, leur sommeil, leur rythme cardiaque, leur sang ou encore leurs capacités cognitives seront analysés. Des tests seront effectués avant et après le vol, pour étudier l'effet du voyage sur leur corps.

Une série Netflix pour suivre l'aventure

Inspiration4 pourra être suivie dans une série documentaire intitulée Compte à rebours sur Netflix. Cinq épisodes sont prévus au total sur cette mission. Quatre épisodes de cette série ont déjà été mis en ligne sur la plateforme présentant tout d'abord les quatre membres de l'équipage, puis l'entraînement et les derniers préparatifs avant le vol. Le dernier, qui sera diffusé fin septembre, « quelques jours seulement » après la fin de la mission.

Le début d'un tourisme spatial à plus grande échelle

Le but affiché de la mission est d'ouvrir les portes de l'espace à un plus grand nombre.

Plusieurs projets de missions touristiques sont déjà en cours. En janvier 2022, trois hommes d'affaires se rendront dans l'ISS aux côtés d'un astronaute expérimenté. SpaceX prévoit également un autre voyage en orbite pour quatre clients privés, organisé par la société intermédiaire Space Adventures. Enfin, le milliardaire japonais Yusaku Maezawa doit aussi faire un voyage autour de la Lune, a priori en 2023, cette fois à bord de la fusée Starship, encore en cours de développement par SpaceX.

Du côté de Virgin Galactic, le début des opérations commerciales régulières est prévu en 2022. La Russie enverra de son côté une actrice et un réalisateur vers l'ISS, à bord d'une fusée Soyouz. Le but : tourner le premier film de fiction en orbite et en apesanteur.

Elon Musk, patron de Space X, estime que l'humain a vocation à devenir un être multiplanétaire.




Paul Emison pour DayNewsWorld

STATION SPATIALE INTERNATIONALE

UN INCENDIE ET DES FISSURES DANS LE MODULE RUSSE ZVEZDA

La durée de vie de l'ISS pourra-t-elle être prolongée jusqu'en 2030 comme l' a affirmé lundi 6 septembre 2021 le directeur du vol du « segment » russe, Vladimir Soloviev, conscient cependant qu'une « avalanche de défaillances » aurait lieu après 2025 ? Pas plus tard que jeudi 9 septembre, le spationaute Thomas Pesquet a indiqué qu'une odeur de plastique brûlé s'était répandue dans certains modules de la station spatiale internationale.

Un incendie aurait pris dans le module de service Zvezda, qui fait partie de l’aile russe de la station. Le genre de choses que l’on n’aime pas voir à 400 kilomètres au-dessus de la Terre, dans une capsule bourrée d’oxygène et donc hautement inflammable.

Cet incident qui n'a certes rien endommagé fait suite à plusieurs autres incidents à bord de l'ISS ces derniers mois. En 2019 et début 2021, le module Zvezda avait notamment connu des problèmes de fuites d'air. Sur le module Zvezda qui date de 1998, le plus vieux, deux cosmonautes ont repéré des mini-fissures fin août. Vladimir Soloviev, l' ingénieur en chef de RKK Energuia - entreprise chargée de la maintenance de la partie russe de la station -, a lui aussi fait part des fissures détectées sur le module cargo Zvezda.

« Environ 80 % des systèmes de vols sont à la fin de leur durée de service, ce qui veut dire qu'une fois que tous les systèmes auront épuisé leur durée de service, dès le lendemain des pannes irréparables pourront intervenir », a-t-il ajouté. De quoi relancer la question de l'obsolescence du module russe sur lequel apparaissent des fissures.

Or Roscosmos ne prévoit pas de faire de grands travaux dans l’ISS. Et pour cause : la Russie songe très clairement à se retirer de l'ISS (Etats-Unis, Canada, Japon, Agence spatiale européenne) afin de lancer sa propre station spatiale, ou encore une base lunaire avec la Chine .

Qui va donc prendre en charge l’entretien de cette partie de l’ISS ? Du côté occidental on prévoit d’utiliser la station au moins jusqu’en 2024...




Paul Emison pour DayNewsWorld

JEFF BEZOS ET RICHARD BRANSON 

NE SONT PAS DES ASTRONAUTES !

N'est pas astronaute qui veut. ll ne suffit pas de se payer un petit tour dans l’espace pour être astronaute, n’en déplaise à Richard Branson et Jeff Bezos. Alors que les deux milliardaires ont quitté l’atmosphère terrestre respectivement le dimanche 11 juillet et le mardi 20 juillet, l’Administration fédérale de l’aviation américaine (FAA) a cru bon, le jour même du vol du patron d’Amazon, de préciser la définition du titre d’« astronaute », relève la BBC, et ce en donnant une définition plus restrictive de la profession. . Toujours selon la BBC, le règlement en la matière n'avait pas été modifié depuis 2004, lorsque la catégorie des astronautes commerciaux a été créée.

Dans un communiqué, l’organisme rappelle certes les conditions pour obtenir les « ailes » d’astronaute, notamment en termes d’altitude atteinte et d’entraînement. Mais la FAA ajoute qu’un astronaute est un « membre de l’équipage », qui a participé au pilotage et a « contribué à la sécurité lors du vol spatial ». Il faut donc aussi avoir été chargé, pendant le vol, d'activités «essentielles à la sécurité publique», ou qui «ont contribué à la sécurité des vols spatiaux habités». L’administration américaine semble donc vouloir acter la différence entre un Neil Armstrong et un Jeff Bezos : rester assis dans son siège à profiter du voyage ne compte donc pas. En tant que passagers de vols «touristiques», les deux milliardaires sont exclus de la profession d' « astronaute ».

Une distinction honorifique possible

En tant que simples passagers de leurs vols respectifs, il semblerait donc que Richard Branson et Jeff Bezos ne puissent pas prétendre au titre d'astronaute. Le communiqué de la FAA fait néanmoins état de «récompenses honorifiques décernées sur la base du mérite». ne niant pas l’apport des milliardaires au développement du secteur spatial. La FAA rappelle cependant qu’elle dispose d’un total pouvoir discrétionnaire sur l’attribution de ces « ailes » honorifiques. Il n’appartiendra pas à celui qui a financé un vol de se décréter « astronaute ». Seules la FAA confère leurs « ailes » aux passagers de vols spatiaux américains à caractère commercial ou non.

Tout espoir n'est donc peut être pas perdu pour les deux milliardaires de l'espace.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LES RECORDS DE L'ASTRONAUTE THOMAS PESQUET DANS L'ESPACE

Thomas Pesquet a embarqué pour la deuxième fois à bord de la Station spatiale internationale (ISS) et à la fin de son séjour de six mois, il deviendra le premier Français commandant de l'ISS. Durant cette période, l'astronaute va mener différentes expériences au-dessus de la Terre et le scientifique publie très régulièrement sur ses réseaux sociaux des clichés splendides de certaines parties de la planète bleue pris depuis l'espace. Thomas Pesquet fait donc de ses réseaux sociaux un véritable journal de bord de son expérience dans la station spatiale.

Une sortie record dans l'espace

Thomas Pesquet a regagné sans encombre dimanche 20 juin 2021 au soir l'intérieur de la Station spatiale internationale, après une nouvelle sortie dans l'espace de plus de six heures. À cette occasion, l'astronaute français a battu un record.

Jamais un astronaute français n'avait passé autant de temps dans l'espace ! Thomas Pesquet est depuis dimanche le recordman tricolore de durée en matière de sortie spatiale, avec au total 26 heures et 15 minutes cumulées au compteur.

Un record vieux de 19 ans qui était jusqu'ici détenu par l'astronaute français Philippe Perrin, au cours de son unique mission en 2002 à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Il avait alors endossé par trois fois son scaphandre pour une durée cumulée de 19 heures et 31 minutes, en compagnie de l’astronaute américain Franklin Chang-Diaz.

Thomas Pesquet effectuait lui ce dimanche la quatrième sortie extra-véhiculaire (EVA) de sa carrière, la deuxième après celle de mercredi qui n’avait pu être que partiellement accomplie en raison d’une série d’incidents techniques.

Installation d'un panneau solaire

Durant 6 heures et 28 minutes, l'astronaute tricolore et son coéquipier américain Shane Kimbrough ont terminé l'installation d'un premier panneau solaire de dernière génération, accrochés par deux câbles à la Station spatiale filant à 400 kilomètres au-dessus de la Terre. Les deux « mécanos » ont ensuite commencé à en installer un deuxième. Au nombre de six au total, ces panneaux solaires, appelés iROSA, sont censés augmenter les capacités de production d'énergie de l'ISS.

Bientôt un autre record à son tableau de chasse ?

Philippe Perrin conserve malgré tout deux autres records. À commencer par celui de la sortie dans l'espace la plus longue pour un Français, qui est toujours de 7 heures et 17 minutes. Lors de la sienne mercredi, Thomas Pesquet a pourtant bien failli le détrôner... à deux minutes près. Suite à un problème dans la transmission des données permettant de contrôler l'état du scaphandre, son coéquipier Shane Kimbrough a dû revenir au sas de la Station et opérer une réinitialisation, avant de ressortir. Pendant ce temps, le Français l'attendait, accroché par les pieds à un bras robotique. La mission a finalement repris, mais une précieuse heure a été perdue. Elle n'a au total duré « que » 7 heures et 15 minutes.

Le premier à prendre le commandement de l'ISS

Un autre record est toujours détenu par Philippe Perrin : celui du nombre de sorties dans l'espace lors d’une seule mission, trois au total. La Nasa prévoit cependant une nouvelle sortie dans l'espace le 25 juin prochain pour que le duo termine l'installation du deuxième panneau solaire. Thomas Pesquet devrait donc au moins l'égaler.

Histoire de terminer en beauté cette nouvelle odyssée, le Normand deviendra aussi le premier Français à prendre les commandes du laboratoire spatial pendant environ un mois, vers la fin de sa mission de six mois. « Je suis incroyablement honoré ! (...) J'ai la chance d'être le premier Français aux commandes d'un véhicule spatial", s'était réjoui l'ancien pilote de ligne de 43 ans au moment de l'annonce. « C’est un honneur très spécial », avait également souligné un porte-parole de l’Agence spatiale européenne (Esa).

Des publications inédites sur Instagram

Le compagnon d'Anne Mottetl a publié sur Instagram, d'impressionnants clichés de sa sortie hors de la Station spatiale internationale et a pu témoigner de son expérience unique.

« C'était un vrai combat »

« C’était à la fois une expérience magique et un vrai combat ; je ne suis pas prêt d’oublier ce petit tour au bout du bras robotique en tenant un équipement qui fait 3 fois mon poids, le moindre mouvement lui faisant prendre de l’inertie », a-t-il tout d'abord écrit avant d'ajouter :

« Visuellement c’était un peu comme tenir un frigo, accroché par les pieds, la tête à l’envers sur une paroi abrupte de quelques kilomètres. Pas mal de choses ne se sont pas passées comme prévu, mais je suis super fier de l’équipe qui s’est battue pour trouver des solutions ».

Une expérience unique

Quelques instants plus tard, Thomas Pesquet a remercié l'ensemble de l'équipe qui était présent et qui a permis le succès de cette opération. « Shane égal à lui-même de flegme et de professionnalisme, l’équipe au centre de contrôle au top, les collègues au bras robotique ou qui nous ont mis dans les scaphandres (et nous en ont sortis)..

Je suis peut-être encore sous le coup de l’adrénaline, mais je pense qu’on ne peut pas trouver mieux (ou alors il va falloir me le prouver). On va essayer de prendre un peu de repos en attendant la suite des opérations », a-t-il écrit.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LA CHINE POSE LE ROBOT ZHURONG SUR MARS

Mars s’est révélée être un objectif difficile à atteindre, la plupart des missions depuis 1960, envoyées par la Russie, l’Europe, le Japon et l’Inde, se soldant par des échecs. Et pourtant la Chine vient d'y parvenir à nouveau.

Le robot téléguidé «Zhurong» s’est en effet posé avec succès sur la planète rouge, selon un média d’État chinois.Un sans-faute: la Chine a réussi samedi à poser un petit robot téléguidé à la surface de Mars, une première pour le pays asiatique lors d’une mission particulièrement délicate.

«L’atterrisseur Tianwen-1 s’est posé avec succès dans la zone prédéfinie» sur Mars avec à bord le robot «Zhurong», a indiqué la télévision publique CCTV, qui a diffusé une édition spéciale intitulée «Nihao Huoxing» (Hello Mars), et précisé qu’un «signal» avait été reçu sur Terre. L’atterrissage a eu lieu dans une zone de la planète rouge nommée «Utopia Planitia», une vaste plaine située dans l’hémisphère Nord de Mars.

Atterrir sur la planète rouge est loin d’être aisé: dans le passé, de nombreuses missions européennes, soviétiques et américaines se sont soldées par des échecs. En 2011, la Chine a bien essayé d’expédier vers Mars une sonde, lors d’une mission commune avec la Russie. Mais la tentative avait capoté et Pékin s’est depuis résolu à poursuivre l’aventure seule.

Les Chinois ont ainsi lancé en juillet 2020 depuis la Terre leur mission inhabitée «Tianwen-1», du nom de la sonde envoyée dans l’espace. Celle-ci est composée de trois éléments: un orbiteur (qui tourne autour de Mars), un atterrisseur (qui s’est posé sur la planète rouge) et à bord un robot téléguidé, «Zhurong».

En février, «Tianwen-1» s’était installée en orbite martienne et avait réussi à prendre des clichés de la planète rouge. Tôt samedi, la Chine est parvenue à poser l’atterrisseur, qui doit permettre au robot «Zhurong», de sortir. Réaliser ces trois opérations lors d’une mission inaugurale vers Mars constitue une première mondiale.

Radar, lasers et panneaux solaires

Pour cette première tentative seuls, les Chinois, ambitieux, ont voulu faire tout ce que les Américains ont réalisé, eux, en plusieurs missions martiennes depuis les années 1960.

D’un poids d’environ 240 kg, «Zhurong» doit conduire des analyses du sol, de l’atmosphère, prendre des photos et cartographier la planète rouge. La Chine a déjà une expérience en la matière: elle a fait rouler deux petits robots sur la Lune, les «Lapins de jade» 1 et 2 -- déposés respectivement en 2013 et 2019.

La mission sur Mars doit aussi chercher d’éventuels signes de vie passée. «Zhurong» est muni de panneaux solaires pour son alimentation électrique et est censé être opérationnel durant trois mois. Le robot est également équipé de caméras, d’un radar et de lasers qui lui permettront notamment d’étudier son environnement et d’analyser la composition des roches martiennes.

Il arrive sur la planète rouge quelques mois après Perseverance, le rover de la Nasa, l’agence spatiale américaine, qui a atterri sur Mars le 18 février avec pour mission d’y chercher une preuve de vie passée.

Le nom «Zhurong» a été choisi après un sondage en ligne et fait référence au dieu du feu dans la mythologie chinoise. Une symbolique justifiée par l’appellation en chinois de Mars: «huoxing», littéralement «la planète de feu».

Ambitions spatiales tous azimuts

La Chine investit des milliards d’euros dans son programme spatial, afin de rattraper l’Europe, la Russie et les États-Unis. Elle a envoyé son premier astronaute dans l’espace en 2003. La Chine lance également des satellites pour elle-même ou pour le compte d’autres pays. Et en 2019, elle a posé un engin sur la face cachée de la Lune -- une première mondiale. L’an dernier, des échantillons de Lune ont été rapportés sur Terre.

Le géant asiatique prévoit par ailleurs d’assembler une grande station spatiale d’ici 2022. Et il espère envoyer des hommes sur la Lune d’ici une dizaine d’années.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LES EXPERIENCES SCIENTIFIQUES MENEES

 PAR THOMAS PESQUET A BORD DE L'ISS

Amélioration des méthodes chirurgicales, lutte contre les micro-organismes, recyclage des emballages , étude du sommeil, sport dans l'ISS... Les expériences que mènera Thomas Pesquet à bord de l'ISS pourraient avoir des retombées dans plusieurs domaines scientifiques et industrielles..

Thomas Pesquet réalisera une centaine d'expériences dans l'espace

Dans le cadre de sa mission « Alpha », l'astronaute français Thomas Pesquet mènera une multitude d'expériences à but scientifique . Dans une mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale (ISS). En tout, l'astronaute français va réaliser une centaine d'expériences, dont 12 conçues à Toulouse par le Centre d'Aide au Développement des Activités en Micropesanteur et des Opérations Spatiales (CADMOS). Ces expériences réalisées dans le module européen Colombus de la station permettent notamment de préparer des missions spatiales plus longues.

Il mènera une centaine d'expériences.

Le programme de Thomas Pesquet va être chargé pendant ses six mois à bord de l'ISS. Le Français doit réaliser une centaine d'expériences. Douze d'entre elles ont été conçues par le Centre d'aide au développement des activités en micropesanteur et des opérations spatiales (Cadmos), qui se trouve à Toulouse. Ces expériences seront réalisées dans le module européen Colombus et visent, entre autres, la préparation de missions spatiales longue durée.

Dans le viseur : la planète rouge. « Le but ultime, du moins à notre portée pour les cent prochaines années, c'est Mars, parce que c'est la sœur jumelle de la Terre, parce qu'elle a une histoire très similaire, parce qu'elle a eu de l'eau liquide », a confié Thomas Pesquet à « Envoyé spécial

Des mini-cerveaux

Interrogé sur une expérience qui lui tient particulièrement à cœur, Thomas Pesquet a évoqué celle impliquant des « mini-cerveaux, des cellules souches de cerveau (...) dans une boîte de Petri ». Il s'agit d'étudier le vieillissement de ces cellules souches pour mieux comprendre des pathologies comme la maladie d'Alzheimer.

Etude Dreams

Thomas Pesquet va également travailler pour une étude, baptisée « Dreams », qui s'intéresse au sommeil des voyageurs spatiaux. Rachel Debs, neurologue au CHU de Toulouse, expliqueque l'on va « pouvoir monitorer le sommeil dont on sait qu'il est perturbé dans l'espace car il ne va pas avoir l'alternance jour-nuit sur 24 heures ». En effet, à bord de l'ISS, l'humain « voit le soleil se lever et se coucher 16 fois par jour, ce n'est pas du tout le rythme normal pour l'organisme et donc le sommeil est perturbé pour les astronautes », poursuit la spécialiste.« On a un sommeil d'une durée plus courte, plus fragmenté, et le sommeil paradoxal est également en proportion moins important que sur terre. »

Un blob

Thomas Pesquet sera également accompagné d'un blob, un organisme ni animal, ni plante, ni champignon. Ce blob sera mis en culture à bord de la Station spatiale internationale, sous l'œil de l'astronaute français.

Composé d'une unique cellule, le « physarum polycephalum » est une espèce vivante à part. Elle ne possède ni bouche ni cerveau, mais se déplace, mange et possède d'étonnantes capacités d'apprentissage. Plusieurs spécimens seront accueillis à bord de l'ISS. Le but est de voir « si le blob se comporte différemment dans l'espace », et d'étudier « les effets de la micropesanteur et des rayonnements sur son évolution », a précisé le Cnes.

Des emballages comestibles

Le matériel scientifique est aujourd'hui emballé dans des mousses pétrosourcées et volumineuses pour l'envoyer dans l'espace. Mais pour cette mission, il sera transporté dans des trousses de transport biodégradables et recyclables. Autre particularité : une partie des cloisons sera comestible ! « C'est une demande de Thomas qui nous a dit : 'Toutes ces mousses qu'on jette, c'est bien joli mais si on pouvait en faire quelque chose et éventuellement les manger, ce serait pas plus mal'. Et on l'a pris au mot, se réjouit Alain Mayer responsable de l'expérience « Eco pack ».

Dans ce conteneur, on a trois biscuits, deux pains d'épice, goût nature et goût gingembre, on a du pain de Gênes et de la madeleine. »




Paul Emison pour DayNewsWorld

SPACEX NASA THOMAS PESQUET VOL VERS L'ISS



Ce vendredi 23 avril 2021, Thomas Pesquet a quitté la Terre à bord du vaisseau Crew Dragon de SpaceX, direction l’ISS.

Le décollage de la fusée Falcon 9 depuis Cap Canaveral en Floride a eu lieu comme prévu à 11h49. L’envol de Thomas Pesquet devait se dérouler la veille, jeudi 22 avril, mais la météo a contraint la Nasa à repousser le départ.

L’astronaute français et ses compagnons de la mission Alpha (Shane Kimbrough, Megan McArthur et Akihiko Hoshide vont maintenant voguer en orbite pendant une vingtaine d’heures avant de s’arrimer à la Station spatiale internationale (ISS).

Le premier étage de la Falcon 9 a atterri sans encombre

SpaceX a confirmé que le premier étage du lanceur a réussi à atterrir sur sa plateforme. Le premier étage de la Falcon 9 a atterri sans encombre

Arrivée sur l’ISS prévue à 11h10 samedi

Ca y est, Thomas Pesquet est en orbite, le décollage de la fusée de SpaceX s’est déroulé parfaitement.

Mais la route vers l’ISS est encore longue, environ 18 heures, selon l’ESA, malgré une vitesse moyenne de 26.000 km/h,

car la trajectoire n’est évidemment pas en ligne droite, mais s’éloigne en spirale de la Terre pour se rapprocher de la Station spatiale internationale, via des trajectoires très précises et calculées à l’avance.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LA FABRICATION D'OXYGENE SUR MARS

NOUVELLE PROUESSE DE LA NASA

Nouvelle prouesse à l'actif de Perseverance. Le rover de la Nasa a transformé du dioxyde de carbone issu de l'atmosphère de Mars en oxygène, une première sur une autre planète, a annoncé mercredi 21 avril l'agence spatiale américaine.« C’est une première tentative cruciale de conversion du dioxyde de carbone en oxygène sur Mars », a dit Jim Reuter, un administrateur associé de la NASA.

La démonstration a eu lieu mardi 20 avril 2021 et la Nasa espère que de futures versions de l'outil expérimental utilisé pourront préparer le terrain à une exploration par des humains.

Cinq grammes d'oxygène produits pour dix minutes

Produit au Massachusetts Institute of Technology (MIT), le « Mars Oxygen In-Situ Resource Utilization Experiment » (Moxie) est une boîte dorée de la taille d'une batterie de voiture, située à l'avant droit du rover. Moxie a été fabriqué avec des matériaux résistant à la chaleur afin de tolérer les températures brûlantes de 800 °C nécessaires à son fonctionnement.

Il utilise électricité et chimie pour scinder les molécules de CO2, produisant ainsi de l'oxygène d'un côté, et du monoxyde de carbone de l'autre.Pour sa première expérience, Moxie a produit cinq grammes d'oxygène, de quoi respirer pendant 10 minutes pour un astronaute ayant une activité normale. Les ingénieurs chargés de Moxie vont maintenant mener davantage de tests et essayer d'augmenter ce résultat. L'outil a été élaboré pour pouvoir générer jusqu'à 10 grammes d'oxygène par heure.

Une méthode efficace et pratique

Selon l’ingénieur du MIT Michael Hecht, un Moxie d’une tonne – celui-ci pèse 17 kg – pourrait produire les quelque 25 tonnes d’oxygène nécessaires pour qu’une fusée décolle de Mars.Produire de l’oxygène à partir de l’atmosphère de Mars, composée à 96 % de dioxyde de carbone, pourrait se révéler plus aisé qu’extraire de la glace sous sa surface afin de fabriquer de l’oxygène par électrolyse.

Non seulement le processus pourrait produire de l'oxygène pour que de futurs astronautes puissent respirer, mais il pourrait aussi permettre d'éviter de transporter depuis la Terre de larges quantités d'oxygène indispensables à la propulsion de la fusée pour le voyage du retour.

Une avancée de plus dans la colonisation de la planète rouge ?




Paul Emison pour DayNewsWorld

VOL HISTORIQUE D'INGENUITY

 LE PREMIER HELIPCOPTERE A VOLER SUR MARS

Trois mètres. C’est l’altitude à laquelle Ingenuity, le premier hélicoptère de l'histoire envoyé sur Mars, a effectué lundi son premier vol. Son exploit a été filmé par le rover Perserverance depuis le sol martien.

Après s’être élevé à trois mètres d’altitude, avoir passé 30 secondes en suspension, le petit hélicoptère de la Nasa s’est reposé sans encombre sur le sol martien.

Ingenuity, l’hélicoptère de la NASA, est devenu le premier engin motorisé à effectuer un vol sur une autre planète, le lundi 19 avril.

« Nous pouvons maintenant dire que des humains ont fait voler un engin motorisé sur une autre planète ! », s’est enthousiasmée Mme MiMi Aung, chef de projet de l’hélicoptère au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa.

Une prouesse technique inédite qui fait entrer le petit drone bi-pales dans le panthéon de l’histoire aérospatiale. Ce vol a été filmé par le rover Perseverance, arrivé en février sur la planète rouge. Quelques images ont déjà été diffusées et l’hélicoptère a lui-même envoyé une photo en noir et blanc, montrant son ombre sur la planète rouge.

Mardi, au lendemain du vol, une fois ses batteries rechargées, l’hélicoptère doit transmettre une photo en couleur de l’horizon prise par son autre appareil photo. La vidéo complète prise par Perseverance doit être transmise dans «les jours suivants», a expliqué Elsa Jensen, responsable des caméras du rover.

Un véritable défi

L’opération était un véritable défi, car l’air martien est d’une densité équivalente à seulement 1 % de celle de l’atmosphère terrestre. Or c’est en poussant l’air en tournant que les hélices peuvent soulever du poids. Sur Mars, « il y a simplement moins de molécules à pousser », avait expliqué MiMi Aung avant le vol.

Pour réussir cet exploit, même si la gravité y est trois fois plus faible que sur Terre, les équipes de la NASA ont donc dû développer un engin ultraléger (1,8 kg), dont les pales tournent bien plus vite qu’un hélicoptère standard. Avec ses quatre pieds et deux pales superposées (1,2 m de longueur), il ressemble davantage à un gros drone.

Un second vol programmé pour jeudi

Après ce premier succès, la NASA compte bien s’enhardir alors que le temps est compté, la durée de vie d’Ingenuity sur Mars étant d’un mois.Le second vol pourrait avoir lieu dès le 22 avril. D’autres vols sont prévus, de difficulté croissante..

Pour son deuxième vol, l’hélicoptère devrait monter à cinq mètres de hauteur et se déplacer horizontalement de quelques mètres. Si tout se passe bien, Ingenuity fera un aller-retour d’une cinquantaine de mètres pour sa troisième tentative.

Deux vols complémentaires pourraient avoir lieu, qui testeront l’engin dans des configurations de vol plus audacieuses et notamment à une heure de la journée martienne où les vents se font sentir.




Paul Emison pour DayNewsWorld

INCROYABLE IMAGE

DES DUNES GLACEES SUR MARS

La sonde Mars Reconnaissance Orbiter de la NASA , communément appelée MRO, est déployée depuis 2005. L’objectif de sa mission spatiale est de cartographier la surface de Mars.

Cette photo a été capturée par la sonde et partagée par la NASA sur son site. Selon l’agence spatiale américaine, « un champ de dunes de sable occupe ce cratère givré de 5 kilomètres de diamètre dans les hautes latitudes des plaines du nord de Mars.

Certaines dunes se sont séparées du champ principal et semblent grimper sur la pente du cratère le long d’une sorte de ravin ». En effet, une étude publiée l’année dernière révélait que la planète Mars aurait été recouverte de glaciers et non de rivières.

Les dunes glacées martiennes époustouflantes

L’image de la sonde Orbiter est totalement captivante. Grâce à sa haute définition, elle nous permet d’apercevoir les différentes textures au fond du cratère. La NASA a effectivement expliqué que les motifs rayés et lobés « indiquent un dégel saisonnier causé par la sublimation de la glace ».

La sonde Mars Reconnaissance Orbiter a pris cette image au mois de février 2021. Elle s’est servie de sa caméra appelée « High Resolution Imaging Experiment » ou HiRiSE. Elle se situait alors à environ 315 kilomètres d’altitude de la planète rouge.

La sonde Orbiter avait également réussi à capturer une image de l’atterrissage du rover Perseverance sur Mars le 18 février dernier.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

L'ASTRONAUTE FRANCAIS THOMAS PESQUET

 COMMANDANT DE BORD DE L'ISS

Thomas Pesquet, qui doit s'envoler le 22 avril pour sa deuxième mission sur la station spatiale internationale (ISS), sera commandant de bord durant une partie de son séjour en orbite, a annoncé mardi l'Agence spatiale européenne.

C'est la première fois qu'un astronaute français se voit désigner commandant de bord de l'ISS. Il sera assigné à cette tâche pendant environ un mois, vers la fin de sa mission dans l'espace, qui doit durer six mois. « Je suis incroyablement honoré ! », s'est réjoui Thomas Pesquet lors d'une conférence de presse virtuelle de l'ESA.

« Ça fait trois commandements européens à la suite pour trois missions sur l'ISS. Ça montre la place centrale que prend l'Europe de plus en plus dans la station spatiale, et pour les futures explorations lunaires », a-t-il ajouté.

La fonction de commandant est exercée tour à tour par les membres désignés de l'équipage de l'ISS. «C'est comme un bateau, il y a un seul maître à bord après Dieu», a commenté Thomas Pesquet. «Évidemment, il y a beaucoup de choses qui se décident au centre de contrôle au sol», a-t-il expliqué, mais «quand ça va mal et qu'il faut réagir vite, c'est le commandant qui décide, qui assigne un peu les tâches, par exemple si on doit faire face à un départ de feu ou une dépressurisation».

Thomas Pesquet, qui a été pilote de ligne, sera le premier Européen à rejoindre l'ISS à bord d'un vaisseau privé américain, la capsule Crew-2 Dragon de Space X, qui doit décoller depuis la Floride le 22 avril avec trois autres astronautes à bord.(les Américains Megan Mc Arthur et Shane Kimbrough, et le Japonais Akihiko Hoshide).

A la fin de son séjour dans l'espace, Thomas Pesquet devrait être rejoint par un autre astronaute de l'ESA, l'Allemand Matthias Maurer.

« Ça arrive très rarement que deux Européens travaillent ensemble sur l'ISS, ce serait un beau symbole qu'on puisse travailler ensemble », espère Thomas Pesquet.




Paul Emison pour DayNewsWorld

VOYAGE AUTOUR DE LA LUNE UN MILLIARDAIRE JAPONAIS OFFRE HUIT PLACES POUR L'ACCOMPAGNER A BORD DE LA FUSEE STARSHIP

S’il a longtemps été un vieux rêve d’auteurs de science-fiction, le tourisme spatial représente aujourd’hui un domaine concret pour lequel de nombreuses entreprises ont lancé des projets. C’est notamment le cas de SpaceX, dont la fusée réutilisable à visée commerciale Starship est en cours de tests.

L’entreprise d’Elon Musk s’est associée avec le milliardaire japonais Yusaku Maezawa pour le projet dearMoon, qui consiste à effectuer un voyage autour de la Lune en 2023. Et le milliardaire , magnat de la mode en ligne, collectionneur d’art contemporain et mécène, offre huit tickets à des personnes du monde entier pour l’accompagner dans un voyage de tourisme spatial autour de la Lune, prévu en 2023 avec SpaceX.

Yusaku Maezawa a été le premier client privé à réserver un vol à bord de Starship, une future fusée habitable développée par l’entreprise aérospatiale américaine d’Elon Musk, pour un montant non divulgué. Initialement, il comptait trouver une petite amie pour son vol autour de la Lune, en lançant un étrange concours auprès de «femmes célibataires âgées de 20 ans et plus». Il avait ensuite changé ses plans, non sans avoir attiré près de 30 000 candidatures, en affirmant vouloir inviter à la place six à huit artistes.

Mercredi 3 mars 2021, dans une vidéo publiée sur son compte Twitter, le milliardaire de 45 ans a finalement opté pour une politique de recrutement plus large, se disant désormais convaincu que «chaque personne qui fait quelque chose de créatif peut être appelée artiste». «Je vous invite à vous joindre à moi pour cette mission. Huit d’entre vous du monde entier, a-t-il déclaré. J’ai acheté tous les sièges, donc ce sera un voyage privé. »Les candidats ne devront remplir que deux critères, selon lui : être prêts à «repousser les limites» de la créativité et être disposés à aider les autres membres d’équipage à faire de même.

Préinscription jusqu’au 14 mars

En tout, 10 à 12 personnes devraient participer à l’expédition censée faire le tour de la Lune avant de retourner sur Terre, a précisé Yusaku Maezawa. Le calendrier prévoit que les astronautes en herbe se préinscrivent d’ici le 14 mars, et une première sélection doit être effectuée une semaine plus tard.Un processus de « dépistage initial » débute le 21 mars, avec un « entretien final et un examen médical » à la fin mai.

La mission dearMoon prendra trois jours pour atteindre la Lune et effectuer une boucle autour d’elle, puis à nouveau trois jours pour le voyage retour.

Yusaku Maezawa et ses compagnons deviendront les premiers voyageurs lunaires depuis la dernière mission américaine Apollo en 1972, du moins si SpaceX est en mesure de faire aboutir ce projet dans les temps. En effet, deux prototypes de sa fusée Starship se sont écrasés à l’atterrissage ces derniers mois. « Je suis très confiant sur le fait que nous allons atteindre le niveau orbital avec Starship avant 2023 et que la sécurité sera suffisante pour un vol humain en 2023. C’est très prometteur», a déclaré Elon Musk dans la vidéo de Yusaku Maezawa diffusée ce mercredi.

SpaceX prévoit le lancement de sa première mission de tourisme spatial pour le quatrième trimestre 2021, ciblant elle l’orbite terrestre basse. Cette mission, nommée Inspiration4, se fera grâce au lanceur spatial réutilisable Falcon 9 et au véhicule spatial Crew Dragon de SpaceX, déjà utilisé par la Nasa. Elle accueillera le milliardaire américain Jared Isaacman, qui a lui aussi offert trois sièges à ses côtés. Sa première élue, annoncée fin février, est une Américaine de 29 ans rescapée d’un cancer pédiatrique.

SpaceX n’a ​​pas révélé ses dépenses pour le programme Starship à ce jour, mais Musk avait précédemment estimé qu’il s’attendait à ce qu’il en coûte environ 5 milliards de dollars à l’entreprise.

 La valorisation de SpaceX a grimpé en flèche depuis l’annonce initiale de Maezawa, passant d’environ 25 milliards de dollars à l’époque à environ 74 milliards de dollars le mois dernier.




Paul Emison pour DayNewsWorld

UNE IMPRESSIONNANTE PHOTO DE MARS

PUBLIEE PAR LA NASA

La Nasa a publié, mercredi 24 février, une spectaculaire photo panoramique de Mars prise par Perseverance dans la zone où le rover a atterri la semaine dernière : on se croirait dans une zone désertique ..La photo, reconstituée à partir de plusieurs clichés pris par le véhicule, montre la crête du cratère de Jezero, qui a contenu selon les scientifiques un profond lac dans lequel se jetait une rivière il y a environ 3,5 milliards d'années .

Le rover a réalisé 142 clichés à 360 degrés avec les appareils haute définition installés sur son mât.

« Nous sommes installés sur un très bon site, d’où on peut voir des caractéristiques très similaires à celles trouvées par Spirit, Opportunity et Curiosity [trois rovers ayant précédé Perseverance sur la Planète rouge] sur leur zone d’atterrissage », s’est réjoui Jim Bell, de l’université de l’Arizona.

L’agence spatiale américaine a comme but explicite de trouver des traces de vie ancienne sur la Planète rouge, en collectant pendant au moins deux ans jusqu’à une trentaine d’échantillons de roche.Les caméras de Perseverance aideront les scientifiques à déterminer l’histoire géologique et les conditions atmosphériques du cratère, et identifier les rochers et les sédiments qui seront prélevés avant d’être transportés sur Terre lors d’une future mission, prévue dans les années 2030.

La NASA avait déjà diffusé, lundi, deux documents exceptionnels capturés par son rover, une spectaculaire vidéo de son atterrissage enregistré sous tous les angles, et le son d’une bourrasque de vent martien, premier audio enregistré sur la Planète rouge par un micro.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LE ROVER PERSEVERANCE A ATTERI SUR MARS

«Atterrissage confirmé ! », s'est exclamée Swati Mohan, en charge du contrôle des opérations d'atterrissage de Perseverance. Le robot de la Nasa s'est posé sur Mars, jeudi 18 février 2020 .

Perseverance a posé ses six roues sur un site d’atterrissage « spectaculaire », le cratère de Jezero, au terme de « sept minutes de terreur », dixit la NASA, de la séparation du rover et de la capsule qui le transporte, au « touchdown », en passant par l’entrée atmosphérique. Des cris de joie ont retenti dans la salle de contrôle de Pasadena, en Californie.

Après être entré dans l'atmosphère martienne avec une vitesse de  20 000 km/h, les frictions avec l'air ont fait monter la température du vaisseau jusqu'à 1300°C.

Le rover était protégé par un bouclier thermique, qui n'a été largué qu'après l'ouverture d'un immense parachute supersonique. Huit rétrofusées ont fini de le

La mission Mars 2020, qui a décollé fin juillet, a transporté Perseverance, le véhicule le plus gros et le plus avancé jamais envoyé sur la Planète rouge.

Construit par la NASA, il pèse une tonne, est équipé d’un bras robotique de plus de deux mètres, de pas moins de 19 caméras et, pour la première fois, de deux micros. Arrivé à bon port, jeudi 18 février, c’est le cinquième rover à réussir le voyage depuis 1997.

Mars 2020 est la première mission ayant explicitement pour but de prouver qu’il y a eu de la vie sur la Planète rouge. Les chercheurs pensent que le cratère de Jezero abritait, il y a plus de trois milliards et demi d’années, un profond lac d’environ 50 km de large. A l’époque, « Mars était très similaire à la Terre sous de nombreux aspects. Elle avait une atmosphère conséquente, des lacs et des rivières », selon les scientifiques.

Perseverance devrait prélever des échantillons qui devront être analysés par les laboratoires les plus performants sur Terre pour y distinguer, peut-être, les traces microscopiques d’anciens organismes. Les tubes contenant les échantillons seront précieusement conservés sur Mars jusqu’à ce qu’une mission ultérieure soit capable de revenir les chercher, dans les années 2030.

La Nasa a rapidement communiqué une photo prise par le rover sur place. « Bonjour le monde. Ma première vue sur la maison qui sera la mienne pour toujours », a tweeté le compte officiel du rover pour accompagner l'extraordinaire image en noir et blanc.




Paul Emison pour DayNewsWorld

MYSTERE DES MONOLITHES SUR TERRE ET DANS L'ESPACE

LE MYSTERE S'EPAISSIT !!

Au Pays-Bas un cinquième monolithe est apparu.

Après des apparitions de manière éphémère aux États-Unis (en Utah et en Californie), en Roumanie et au Royaume-Uni, des randonneurs sont tombés nez à nez avec un nouvel objet couleur métal dans la réserve naturelle du Kiekenberg.

«Je me suis approché mais il n'y avait rien à remarquer autour du monolithe.

C'était comme s'il avait été déposé depuis le ciel», a confié un des randonneurs qui a découvert cette installation.

Un mystérieux «monolithe de métal» est apparu dans une lande du nord des Pays-Bas, ont confirmé lundi les autorités, après la découverte d'objets similaires aux États-Unis, en Roumanie et au Royaume-Uni.

Des randonneurs ont découvert l'objet dimanche sur un terrain privé proche de la réserve naturelle du Kiekenberg dans la province de la Frise, selon Imke Boerma, porte-parole de Staatsbosbeheer, l'organisation néerlandaise des gardes-forestiers.

«Nous savons qu'il a probablement été installé ce week-end car des randonneurs qui marchaient là l'ont trouvé (...). Mais nous ne savons pas comment il est arrivé à cet endroit», a confié Imke Boerma à

Des gardes-forestiers sont allés l'inspecter ce lundi matin et étaient encore à la recherche d'indices sur sa provenance.


Monolithe sur Phobos Lune de Mars !

Un collectif appelé The Most Famous Artist et basé au Nouveau-Mexique a revendiqué la paternité du monolithe de l'Utah, mais pas celles des objets découverts en Roumanie, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.

Il continue de « pleuvoir » des monolithes mystérieux sur la planète. Un nouvel objet de ce type est apparu dans une lande du nord des Pays-Bas, ont confirmé lundi les autorités, après des découvertes similaires aux Etats-Unis, en Roumanie et au Royaume-Uni ces derniers jours.

Des randonneurs ont découvert l'objet dimanche sur un terrain privé proche de la réserve naturelle du Kiekenberg, dans la province de la Frise, selon Imke Boerma, porte-parole de Staatsbosbeheer, l'organisation néerlandaise des gardes forestiers.

« Nous savons qu'il a probablement été installé ce week-end car des randonneurs qui marchaient là l'ont trouvé […]. Mais nous ne savons pas comment il est arrivé à cet endroit », a confié Imke Boerma. Des gardes forestiers sont allés inspecter l'objet lundi matin et étaient encore à la recherche d'indices sur sa provenance.

Monolithe sur la Lune !!

Un collectif appelé The Most Famous Artist et basé au Nouveau-Mexique a revendiqué la paternité du monolithe de l'Utah. Mardi dernier, des images ont été diffusées sur Internet montrant quatre hommes s'affairant de nuit pour démanteler l'étrange sculpture, qui a donné lieu à des nombreuses.




Paul Emison pour DayNewsWorld

UN SACHET DE THE AU SECOURS DE LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE

En septembre 2019, une fuite d'air est repérée à bord de la Station spatiale internationale. À ce moment-là, aucune raison de s'inquiéter, l'atmosphère de la station peut être maintenue à une pression confortable, le problème ne met donc pas en danger la vie de l'équipage.

Un an plus tard, la fuite a cependant pris de l'ampleur, obligeant la Nasa à intervenir. Mais avant de pouvoir la colmater, il fallait savoir d'où elle provenait. Pour cela, les astronautes ont eu une idée ingénieuse impliquant un sachet de thé, raconte Numerama.

Une petite fissure repérée

Les investigations ont rapidement mené les astronautes au module russe de l'ISS, le plus vétuste. Ensuite, pour localiser précisément la fuite, les membres de l'équipage ont extrait des feuilles de thé d'un sachet et les ont libérées dans le module. Ces dernières, alors suspendues en microgravité, ont été observées à l’aide d’un appareil.

« Nous avons pris plusieurs photos et vidéos de la direction du vol du sachet de thé (…) et cela montre précisément la direction dans laquelle l’air est aspiré par la fuite d’air », explique à l'agence spaciale russe le cosmonaute Anatoly Ivanishin. L'équipage a ainsi pu voir les feuilles de thé se rapprocher d'une petite fissure présente dans la coque du module.

La fuite réparée de façon temporaire

La fuite a été colmatée avec du ruban adhésif mais cela ne suffira pas sur le long terme. « La pression de l’air continue de chuter, même si les taux de cette baisse se sont réduits », précise Anatoly Ivanishin, ce qui peut s’expliquer par l’insuffisance du ruban adhésif, ou par l’existence d’une autre fuite. Un équipement supplémentaire sera livré lors de la prochaine mission habitée.

La Station spatiale internationale, dont certains modules datent de 1998, connaît plusieurs problèmes de vétusté, rappelle Numerama. Dans la nuit du 20 au 21 octobre, le système Elektron-VM de support en oxygène est ainsi tombé en panne dans le module russe. En parrallèle, l'ISS subissait un dysfonctionnement du système de chauffage de la nourriture et des toilettes. Mais cette fois aussi, les astronautes sont parvenus à tout réparer..

L'ISS est l'un des rares exemples de coopération entre Moscou et Washington. Seize pays participent à la station, avant-poste et laboratoire orbital mis en orbite en 1998 qui a coûté au total 100 milliards de dollars, financés pour la plus grande partie par la Russie et les États-Unis.

Elle devrait être démantelée au cours de la prochaine décennie, en raison d'une usure structurelle.




Boby Dean pour DayNewsWorld

MARS AU PLUS PROCHE DE LA TERRE

CE MARDI 13 OCTOBRE 2020

A vos télescopes !

Le moment est idéal ce mardi 13 octobre 2020 pour observer Mars dans le ciel, si les conditions climatiques le permettent. La planète se trouve en position parfaite, au plus proche de nous jusqu’en 2035.

«En opposition», c’est l’alignement actuel de la planète rouge par rapport à la Terre. Mars sera directement à l’opposé du Soleil sur la voûte céleste.

La Terre se trouvera donc entre Mars et le Soleil, offrant une configuration qui montrera Mars plus grande dans les télescopes.

Cette «opposition» entre Mars et le Soleil confère à la quatrième planète un aspect particulièrement brillant, plus brillant que Jupiter même.

Elle sera observable sans télescope, à condition d’avoir de bons yeux! D’autant plus que mardi dernier, le 6 octobre 2020, la planète Mars était déjà au plus près de la Terre, à une distance de 68 millions de kilomètres.

Ces conditions réunies devraient nous offrir un spectacle imprenable ce mardi.

Concrètement Mars s’aligne avec la Terre du même côté du Soleil, se rapprochant, avant de diverger à nouveau sur leurs orbites séparées autour de notre étoile. Mais un alignement parfait n’apparaît pas aussi souvent.

Mars et la Terre n’ont pas des orbites en forme de cercles parfaits et ne sont même pas sur les mêmes plans. Pour ces raisons, ces planètes elliptiques se fuient généralement.

La Terre ne prend que 365 jours pour terminer une orbite autour du soleil alors que Mars prend 687 jours. Lorsque la Terre se rapproche du soleil, Mars s’en éloigne.

Ces éléments expliquent pourquoi ce phénomène d’opposition ne se produit pas chaque année terrestre.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

 CATASTROPHE EVITEE POUR LA STATION SPATIALE INTERNATIONALE (ISS)

SOUS LA MENACE D'UN DEBRIS SPATIAL

C'est la troisième fois, cette année, que l'ISS doit manœuvrer pour éviter un débris spatial, sans compter les menaçantes conjonctions potentielles au quotidien. La densité de fragments et de débris d'anciennes fusées ou de satellites lancés depuis six décennies est telle que les objets spatiaux se comptent par milliers.

La station spatiale internationale (ISS) a dû manœuvrer mardi 22 septembre pour éviter une possible collision avec un débris d'une ancienne fusée japonaise, la troisième manœuvre d'évitement cette année, a annoncé la Nasa, qui réclame plus de moyens pour surveiller le nombre croissant d'objets en orbite terrestre.

Rappelons que l'ISS est large de 110 m, long de 74 m et haut de 30 m pour une masse de quelque 400 tonnes. Malgré la petite taille du débris d'environ 10 centimètres et, provenant d'un étage d'une fusée japonaise lancée en 2018désintégré en 77 morceaux en février 2019, une collision avec ce complexe orbital des plus imposants, peut engendrer un risque de dépressurisation rapide.

Troisième manœuvre d'évitement cette année

Le débris serait passé à seulement 1,39 kilomètre de l'ISS, selon la Nasa, mais il a été décidé d'élever l'orbite de la station par précaution. C'est une capsule cargo russe (Progress), amarrée à la station, qui a poussé l'ISS un peu plus haut en allumant ses propulseurs, pendant 2 minutes et demie, l'opération étant contrôlée en coopération entre les salles de contrôle russe et américaine.

Les membres d'équipage, deux Russes et un Américain, ont dû temporairement se placer dans la partie russe de l'ISS, afin de pouvoir évacuer en urgence avec la capsule Soyouz en cas de danger, ce qui n'a finalement pas été nécessaire . En juin 2011, comme en 2009, alors qu'il n'était plus possible d'effectuer une manœuvre d'évitement, les occupants de l'ISS avaient dû se réfugier dans les capsules Soyouz après la détection d'un objet potentiellement dangereux.

Selon le site de l'Agence spatiale européenne, l'ISS était à environ 421 km au-dessus des océans avant l'opération, et à 435 km après. Elle file à environ 27.500 km/h : à cette vitesse, même un petit objet peut gravement endommager, voire détruire un panneau solaire ou un autre élément.

Pollution céleste: des milliers de débris spatiaux voltigent depuis 60 ans

Si les débris spatiaux ne polluent pas l'espace, à proprement parler, (ils ne le détériorent pas) comme le font les marées noires par exemple , on parle tout de même de pollution car ils sont si nombreux qu'ils en deviennent une gêne pour les activités humaines en orbite.

Ce type de manœuvre est régulièrement nécessaire, et devrait devenir plus fréquent avec la pollution croissante des environs de la Terre par des débris d'anciennes fusées ou de satellites lancés depuis six décennies, et par les milliers de fragments créés par des collisions accidentelles ou délibérées, par exemple avec les envois de missiles anti-satellites par l'Inde en 2019 et la Chine en 2007.

La station a dû procéder à des évitements 25 fois entre 1999 et 2018, selon la Nasa. « La Station spatiale a manœuvré trois fois en 2020 pour éviter des débris. Ces deux dernières semaines, il y a eu trois conjonctions potentielles à haut risque. Les débris empirent ! » a tweeté Jim Bridenstine, administrateur de la Nasa, qui réclame 15 millions de dollars au Congrès pour que le Bureau du commerce spatial, un service civil, prenne en charge la surveillance des objets spatiaux et coordonne les avertissements aux opérateurs de satellites privés en cas de risques de collision.

Outre des moyens financiers réadaptés au contexte, la Nasa souhaite transférer cette surveillance spatiale auprès d'un service civil

À ce jour, c'est une unité militaire qui est chargée de la surveillance spatiale.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LES PERSEIDES DES ETOILES FILANTES

 A NE PAS MANQUER

Comme toutes les années, après avoir apprécié les Delta Aquarides Sud, les amoureux d'astronomie pourront admirer les Perséides dans le ciel.

Le pic de cette pluie d'étoiles filantes est prévu pour la nuit du 12 au 13 août.

Le Pic des Perséides correspond à l'apogée de la pluie de météores.

Il se produit tous les ans entre mi-juillet et mi-août.

Il fait partie des trois plus beaux événements de ce genre, au même titre que les Quadrantides, en janvier, et les Géminides, en décembre.

Sur son site internet, l'association française d'astronomie explique que « la Terre traverse un nuage de poussières laissées par la comète Swift-Tuttle ; en entrant dans notre atmosphère, ces petites poussières se consument en laissant de magnifiques traînées lumineuses. »

Les Perséides sont originaires des débris de la comète Swift-Tuttle. Dans des conditions météorologiques optimales, il est possible de voir plus d'une centaine d'étoiles filantes par heure.

Il reste tout de même conseillé d'attendre que la Lune soit couchée pour observer ce phénomène.

Tout comme pour les Delta Aquarides, aucun équipement n'est nécessaire, il est possible de voir les Perséides à l’œil nu.

Si vous ne pouvez pas voir les Perséïdes dans la nuit du 12 au 13 août, ce n’est pas grave : l’essaim est encore actif jusqu’au 24, selon la Nasa.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LA RUEE VERS MARS

Direction Mars. Après les Émirats Arabes Unis lundi, la Chine a lancé jeudi 23 juillet 2020 avec succès une sonde spatiale depuis la base de Wenchang, sur l'île de Hainan. Embarquée à bord d'une fusée Longue Marche 5, la sonde spatiale Tianwen-1 (« Questions au ciel » en mandarin) est désormais en route vers la planète rouge.

Un voyage qui durera sept mois. Le départ d'une sonde américaine est également prévu pour la fin du mois.

Il faut dire que les conditions de lancement sont particulièrement idéales en ce mois de juillet. La planète rouge, la Terre et le Soleil se retrouveront dans le même alignement à la fin de l'année, permettant aux missions de suivre la trajectoire la courte.

« L'idée est de profiter de ce qu'on appelle l'opposition, moment où le Soleil, la Terre et Mars sont alignés exactement dans cet ordre-là , explique Olivier Sanguy, de la Cité de l'Espace . Le cycle de la mécanique céleste n'offre qu'une fenêtre de tir tous les 26 mois, pendant laquelle la distance entre Mars et la Terre est la plus courte. »

Les Emirats arabes unis ont été les premiers à se lancer durant le mois de juillet. Après deux reports de lancement, en raison du mauvais temps, la sonde émiratie Al-Amal (« Espoir » ), première mission spatiale arabe vers Mars, a décollé lundi depuis le centre spatial de Tanegashima (Japon). La sonde Al-Amal devrait amorcer son orbite autour de Mars d'ici à février 2021, marquant le 50e anniversaire de l'unification des sept principautés qui forment les Emirats arabes unis.Une fois sur place, elle doit faire le tour de la planète rouge pendant toute une année martienne, soit 687 jours terrestres. L'objectif est de fournir une image complète et inédite de la dynamique du temps dans l'atmosphère de Mars.

La mission chinoise, nommée Tianwen-1 (« Questions au ciel-1 »), est partie du centre de lancement de Wenchang, dans le sud de la Chine, ce jeudi 23 juillet 2020. Ambitieuse, la Chine espère faire, lors de cette première tentative indépendante, presque tout ce que les Etats-Unis ont réalisé en plusieurs missions martiennes depuis les années 1960 : placer une sonde en orbite, poser un module sur Mars, puis en faire sortir un petit robot téléguidé afin qu'il mène des analyses à la surface.

Après Curiosity lancé en 2012 ,qui continue de parcourir activement sa surface accidentée, les Etats-Unis enverront le rover américain Perseverance à la fin de ce mois. Il se posera le 18 février 2021 dans le cratère de Jezero, où une rivière se déversait il y a 3 à 4 milliards d'années, déposant boues, sables et sédiments dans l'un des deltas les mieux préservés de la surface de Mars. L'engin mesure trois mètres de long, pèse une tonne, a des yeux (19 caméras), des oreilles (deux micros), un bras robotique de deux mètres et est doté d'un drone. Objectif de la Nasa : collecter des échantillons de son sol rocailleux, dans la perspective historique de les ramener sur Terre lors de missions ultérieures.

Pourquoi une telle course vers la Planète rouge ?

Si certes Mars est la planète la plus proche de la nôtre , les raisons principales sont d'abord scientifiques. « La sonde Mars Express nous a appris qu'elle était habitable. Il faut savoir si elle a été habitée », explique Jean-Yves le Gall, président du Cnes.

De plus la course vers Mars est aussi une affaire de puissance. Pendant la Guerre froide, Etats-Unis et URSS se livraient un duel sans merci pour aller sur la Lune. Des décennies plus tard, la Chine a pris la place du régime soviétique. « Ses objectifs ne sont pas différents de ceux d'autres pays, déclare Chen Lan, analyste pour un site spécialisé dans le programme spatial chinois. Il s'agit d'améliorer ses capacités, d'explorer l'univers, d'investir dans les ressources futures et in fine d'augmenter son influence politique et son prestige. »

Le saint Graal de l'espace, ce sont aussi les extractions minières. Dans la transition numérique et environnementale en cours, ce sont les métaux rares indispensables à tous les nouveaux produits technologiques -batteries, panneaux solaires, serveurs, calculateurs...- Or, l'espace regorge de tels métaux rares. Il y en a sur la Lune, sur Mars, et sur de nombreuses astéroïdes.

Selon un traité international de 1967, tous les corps célestes sont des biens communs : personne ne peut se les approprier.

Mais le droit est en voie d'évoluer très vite. En 2015, Barack Obama a signé le Commercial Space Act, qui reconnaît le droit de posséder et de vendre des « ressources » spatiales...




Paul Emison pour DayNewsWorld

L'ARMEE FRANCAISE OFFICIALISE L'ESPACE

 COMME TERRAIN STRATEGIQUE

Et maintenant, l’espace. L’armée française a ajouté vendredi 24 juillet à ses attributions fondamentales un nouveau terrain d’opération, plus vaste que tous les autres réunis, et objet de fortes convoitises internationales.

L’état-major de l’armée de l’air est devenu état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, un vocable qui ne désigne rien moins qu’une nouvelle frontière.

« Au cœur des rêves mais aussi des convoitises, l’espace ne doit pas devenir le théâtre de luttes sauvages », a déclaré la ministre des Armées Florence Parly lors d’un discours sur la base de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône). « Espionnage, sabotage, pollution : les menaces sont tangibles. Face à ce nouvel ordre des choses, nous devons être prêts »

Dans un entretien avec le quotidien La Provence, la ministre avait auparavant évoqué le « passage d’une vision d’un espace 'bien commun', au service de la science, à un espace dans lequel les puissances continuent de se disputer la suprématie mondiale ».

Les développements des derniers jours le confirment : la Chine a lancé jeudi une sonde pour Mars, les Émirats Arabes Unis ont propulsé lundi la leur baptisée Espoir, pour la première mission spatiale arabe, et les États-Unis en lanceront une aussi, nommée Mars 2020, le 30 juillet.

Mais les ambitions ne se limitent pas à l’exploration. En mars 2019, L’Inde a rejoint le club très fermé des nations capables d’abattre par un tir de missile un satellite dans l’espace.

Jeudi, le Commandement spatial américain a affirmé avoir « des preuves » que la Russie avait « conduit un test non-destructeur d’une arme antisatellite depuis l’espace » le 15 juillet. « Propagande », a rétorqué Moscou, qui affirme que les tests n’étaient pas menaçants et « n’avaient pas violé » le droit international.

L’incident en rappelle pourtant un autre, survenu en 2017, au cours duquel le « satellite espion » russe Louch-Olympe avait tenté de s’approcher du satellite militaire franco-italien Athena-Fidus.

Depuis, Paris a réagi. « Nous ne sommes en aucun cas engagés dans une course aux armements », affirme Mme Parly dans son interview. Mais tout en réaffirmant l’attachement de la France à un « usage pacifique de l’espace », elle juge indispensable d’identifier parfaitement « les menaces auxquelles notre pays est potentiellement confronté ».

La France va donc s’équiper en satellites patrouilleurs capables de « détecter, caractériser et attribuer à leurs auteurs ce type de manœuvres inamicales ». Elle se dotera de caméras à 360 degrés et de « lasers de puissance » pour tenir à distance ou éblouir « ceux qui tenteraient de s’approcher trop près ». L’an passé, une source gouvernementale avait aussi fait état de « mitrailleuses à même de casser les panneaux solaires d’un satellite à l’approche ».

De la compétition à l’affrontement

« On est en train de changer de monde en matière spatiale », dit-on au cabinet de Mme Parly. « L’espace est, de plus en plus, un domaine de compétition, un domaine contesté et potentiellement un domaine d’affrontements ».

Une loi, que le ministère espère faire adopter d’ici début 2021, intégrera juridiquement la nouvelle appellation. Mais il n’était plus question d’attendre.

Basé à Toulouse, le grand commandement de l’espace comprendra un effectif de 200 personnes au départ, 500 en 2025. Le sujet va monter en puissance dans les écoles militaires. Et les investissements du secteur passeront de 3,6 milliards d’euros, prévus initialement dans la loi de programmation militaire (2019-2025) à 4,3 milliards.

Avec ses deux milliards d’euros d’investissements annuels dans le spatial militaire et civil, l’Hexagone reste cependant loin du trio de tête : 50 milliards pour les États-Unis, 10 pour la Chine et 4 pour la Russie, selon des chiffres du gouvernement français.

Mais si pour l’heure, Paris s’interdit d’attaquer dans l’espace et de frapper sur terre depuis le cosmos, Mme Parly revendique le droit d’y « développer des moyens d’autodéfense ».

La suite reste à inventer. Les hautes instances militaires anticipent un avenir troublé. « L’espace étant à la fois un enjeu économique majeur et un milieu essentiel à la supériorité militaire, la compétition devient confrontation », constatait début 2019 le général Michel Friedling, à la tête du commandement interarmées de l’Espace.

« Tout conflit de haute intensité, impliquant une puissance dotée de capacités spatiales de premier rang, s’étendra inéluctablement à l’espace ».




Alize Marion pour DayNewsWorld

PREMIER VOL HABITE DE SPACE X

Les deux astronautes américains Robert Behnken, 49 ans, et Douglas Hurley, 53 ans, qui ont tous deux déjà volé deux fois, ont décollé ce samedi mai 30 2020 à bord de la capsule Crew Dragon, lancée par une fusée Falcon-9 de SpaceX  depuis la Floride.

C’est la première fois qu’une mission habitée est opérée par une société privée. Le vaisseau a été conçu par l'entreprise du milliardaire Elon Musk.

Initialement prévu mercredi à 16 h 33 (22 h 33, heure de Paris), le lancement n’a pas pu avoir lieu.

Le compte à rebours a été interrompu dix-sept minutes avant le décollage en raison des mauvaises conditions météorologiques qui régnaient sur le centre spatial Kennedy.

Profitant d’une éclaircie, la fusée de la société fondée par Elon Musk a décollé samedi à 15 h 22 (21 h 22, heure de Paris) et placé en orbite sans encombre la capsule Crew Dragon une dizaine de minutes plus tard.

Un décollage réussi

Une fois les astronautes à bord, le plein de carburant de la fusée a été effectué et la Falcon-9 a pu quitter le sol floridien.

Au bout de deux minutes et demie, le premier étage s’est arrêté de pousser et s’est détaché ; le moteur du second étage s’est mis en route peu après.

Le corps du premier étage a commencé sa redescente contrôlée avec des rétrofusées pour atterrir sur la barge dans l’Atlantique neuf minutes et vingt-deux secondes après le décollage.

Moins de trois minutes après, le second étage de la fusée s’est détaché à son tour de la capsule.

Pour ce qui est du plan de vol, les astronautes Hurley et Behnken doivent s'amarrer automatiquement à la Station spatiale internationale (ISS) environ dix-neuf heures après le décollage depuis l'ancien pas de tir des missions lunaires.

Ils y épauleront les trois membres de l'équipage russo-américain dans leurs expériences scientifiques – la mission première de l'ISS –, avant de repartir vers la Terre dans leur capsule Crew Dragon, qui amerrira dans l'océan Atlantique avant la fin de l'été. Et si tous les voyants sont au vert, après cette mission test, une autre mission, la première dite « de routine », sera lancée avant la fin de l'année vers la station.

La capsule Crew Dragon devrait ensuite être en orbite et s’arrimer à la Station spatiale internationale (ISS) dimanche.

Redorer le blason américain

Avec ce vol inaugural, les Américains entendent redorer leur blason et retrouver leur indépendance en mettant fin au monopole des Russes pour l'acheminement des astronautes vers la Station spatiale internationale (ISS), après dix ans d'auto-stop à bord des vaisseaux Soyouz. La dernière mission spatiale « 100% Made in USA » remonte en effet à près d'une décennie

Des économies pour la Nasa

Pour la Nasa, la capsule Crew Dragon est aussi un bon moyen de faire des économies. Car pour continuer à envoyer des astronautes en orbite, les États-Unis comptaient jusqu'ici sur les vaisseaux Soyouz russes, lancés depuis le cosmodrome historique de Baïkonour dans l'actuel Kazakhstan.

Une collaboration coûteuse : le prix d'un siège de Soyouz coûtait cette année 86 millions de dollars au contribuable américain. En comparaison, une place à bord de Crew Dragon est estimée à 55 millions de dollars. Un gain considérable, quand la navette spatiale américaine, elle, revenait à 450 millions de dollars par mission.

Le vol habité de la capsule de SpaceX vers la Station internationale ouvre une nouvelle ère dans la conquête spatiale.

SpaceX entend aussi faire voyager des passagers privés en orbite, voire dans l'ISS, peut-être l'an prochain.




Paul Emison pour DayNewsWorld

DES VIDEOS SECRET-DEFENSE D'OVNIS

DIFFUSEES PAR LE PENTAGONE

Le Pentagone a officiellement diffusé trois vidéos prises par des pilotes de la marine américaine montrant des rencontres en vol avec ce qui semble être des objets volants non identifiés.Ces vidéos avaient déjà fuité sur internet et avaient été publiées par To The Stars Academy of Arts & Sciences, une société privée, en 2017 et 2018.

« Après un examen approfondi, le département de la Défense a déterminé que la publication de ces vidéos ne révélait pas d’informations sensibles », explique le Pentagone, qui souhaite « clarifier toute fausse idée du public sur la réalité ou non de ces images » en les rendant publiques.

Ces vidéos, dont la Navy avait confirmé la véracité en septembre dernier, « n'empiètent sur aucune enquête ultérieure sur les incursions de l'espace aérien militaire par des phénomènes aériens non identifiés », précise dans ce communiqué Sue Gough, la porte-parole du Pentagone, pour justifier de leur déclassification.

Les vidéos, qui sont toutes en noir et blanc, portent les noms de « FLI R», « GOFAST » et « GIMBAL », et sont désormais disponibles sur le site internet du Naval Air Systems Command

Une de ces vidéos date de novembre 2004, les deux autres de janvier 2015. Capturées par des chasseurs embarqués F18 Hornet, ces vidéos montrent d’abord un objet filant à une vitesse très élevée au-dessus des flots.

« Le phénomène aérien observé reste qualifié de "non identifié" », assure le Pentagone.

Sur une autre vidéo, au-dessus des nuages, apparaît cette fois un ovni beaucoup plus gros. Les pilotes des deux avions de l’US Navy qui l’ont dans leurs viseurs se demandent s’il s’agit d’un drone.

« Regarde ça : il y en a tout un essaim […] La vache, ils vont tous contre le vent !

Un vent d’ouest de 120 nœuds ! » « Regarde cette chose ! », enchaîne son interlocuteur au moment où l'objet commence à effectuer une rotation.« Comme une balle de ping-pong »

Le pilote de la marine, aujourd'hui à la retraite, David Fravor, qui a rencontré un de ces « ovnis » en 2004, avait raconté en 2017 à la chaîne de télévision américaine CNN que cet objet se déplaçait de façon erratique. « Alors que je m'approchais de lui [...], il a rapidement accéléré en direction du sud et a disparu en moins de deux secondes ».

C'était « comme une balle de ping-pong rebondissant sur un mur », avait-il alors résumé.Dans un communiqué, le département américain de la Défense a expliqué qu’il avait décidé de diffuser ces images « de manière à dissiper toute idée fausse du public sur la véracité ou non des vidéos déjà reprises dans les médias ». Après cette mise au point officielle, chacun est désormais libre de tout imaginer.

Harry Reid, ancien sénateur du Nevada, où se trouvent les installations ultra-secrètes Zone 51 de l'armée de l'Air américaine, a salué cette déclassification, tout en déplorant que « cela ne fasse qu'égratigner la surface des recherches et de la documentation disponibles ».

« Les États-Unis doivent jeter un regard sérieux et scientifique à ceci et à toutes les implications potentielles sur la sécurité nationale. Le peuple américain mérite d'être informé », a-t-il poursuivi.En décembre 2017, le département de la Défense a reconnu avoir financé jusqu'en 2012, date officielle de son achèvement, un programme secret d'un coût de plusieurs millions de dollars destiné à enquêter sur les observations d'ovnis.

Ces vidéos sont beaucoup plus originales que d'autres documents militaires puisqu'elles sont censées dévoiler l'objet de tous nos fantasmes, ou plutôt des objets... volants non identifiés.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LES LYRIDES FERONT SCINTILLER LE CIEL

 CETTE NUIT

Cette nuit levez les yeux vers le ciel pour contempler l’immense richesse de l’Univers qui nous offre du 21 au 22 avril une belle pluie d’étoiles filantes, les Lyrides .

Des poussières de comète

Comme chaque année en avril, notre planète croise dans son voyage stellaire le chemin de la comète C/1861 G1 Thatcher. De cette rencontre, naissent des étoiles filantes qui vont zébrer notre ciel avec une intensité toute particulière.

Cette année, le point d'orgue de ce phénomène dénommé les Lyrides aura lieu dans la nuit de ce mardi 21 avril. Il sera ainsi possible d'observer jusqu'à 20 étoiles filantes par heure.

A l'origine, les Lyrides sont de la poussière laissée par cette comète dans son sillage.

Ces petits météores « s'embrasent » ensuite en rentrant dans notre atmosphère à plus de 49 km/s selon la Nasa.

Un pic d'activité vers 6h40

La pluie d'étoiles filantes des Lyrides pourra être contemplée toute la nuit à partir de 0h40, heure de Paris.

Cependant, l'Organisation Internationale des Météores (IMO) précise que le pic d'activité pourrait réellement avoir lieu vers 6h40 du matin le 22 avril. Mieux vaut alors se lever tôt pour en profiter !

De plus, contrairement à la pluie de 2019, nous ne serons pas gênés par l'éclat de la Lune qui est proche de sa nouvelle phase et donc invisible pour le moment.




Paul Emison pour DayNewsWorld

PARTENARIAT ENTRE SPACE X ET AXIOM SPACE

 POUR 10 JOURS A BORD DE L'ISS

Depuis dix ans, aucun touriste n'a pu approcher la Station Spatiale Internationale (ISS). C'était sans compter sur SpaceX, la compagnie aéronautique du fantasque Elon Musk, lancée à pleine vitesse dans la conquête de l'espace.

Après avoir annoncé en février un partenariat pour envoyer en orbite quatre clients privés d'ici à 2022, SpaceX s'attaque maintenant à la Station Spatiale Internationale (ISS). La compagnie de Musk a annoncé jeudi avoir passé un accord avec Axiom Space pour lui céder des places à bord de sa capsule Crew Dragon.

Le lancement de l'opération est prévu pour le deuxième semestre de 2021. Ce voyage « marquera un tournant dans l'universalisation de l'accès à l'espace », s'est félicité le patron d'Axiom Space, Michael Suffredini. A cette occasion, trois personnes devraient pouvoir passer 10 jours à bord de l’ISS pour 55 millions de dollars.

Mais SpaceX n'est pas la seule société à vouloir toucher les étoiles. Les sociétés Virgin Galactic (Richard Branson) et Blue Origin (Jeff Bezos) sont elles aussi impliquées dans le tourisme spatial.

Elles sont en train de développer des vaisseaux capables d'envoyer des passagers privés, pendant quelques minutes, juste au-dessus de la frontière de l'espace (80 ou 100 km selon les définitions choisies par chaque société), moyennant 250.000 dollars ou plus dans le cas de Virgin.

Boeing développe également pour la Nasa un véhicule, Starliner, destiné à rallier l'ISS. La compagnie veut y faire voyager des passagers privés à l'avenir

Les personnes qui voyageront vers l’ISS seront prises en charge à bord de la fusée réutilisable Falcon 9 de SpaceX. L’entreprise de Musk a déjà signé un autre partenariat avec une entreprise du nom de Space Advnetures dans l’objectif de proposer un voyage de cinq jours, pour quatre passagers, à bord de la capsule Crew Dragon.

Huit touristes de l'espace ont déjà effectué un voyage vers la station internationale, dans les fusées russes Soyouz. Dernier en date : le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, en 2009.




Paul Emison pour DayNewsWorld

UNE NOUVELLE PLANETE DE LA TAILLE DE LA TERRE DECOUVERTE PAR LA NASA DANS UNE ZONE HABITABLE

L’agence spatiale américaine a annoncé, lundi 6 janvier 2020, que son télescope avait permis de découvrir une nouvelle planète de la taille de la Terre et à une distance ni trop proche, ni trop éloignée de son étoile pour que de l’eau liquide y soit – peut-être – présente.

Baptisée « TOI 700 d », cette planète se trouve à cent années-lumière de la Terre. Elle a été découverte par le satellite TESS, grâce à l’œil vigilant de plusieurs astronomes amateurs.

Le satellite TESS (Transiting Exoplanet Survey Satellite) commence à atteindre ses objectifs, soit « trouver des planètes de la taille de la Terre et en orbite autour d’étoiles proches », a déclaré Paul Hertz, directeur de la division d’astrophysique de la NASA.

Une étoile pour trois planètes

Baptisée « TOI 700 d », cette planète est relativement proche de nous : à cent années-lumière. Quelques autres planètes de type similaire ont été découvertes auparavant, notamment par l’ancien télescope spatial Kepler, mais c’est la première par TESS, lancé en 2018. Ce satellite fixe une partie du ciel pour détecter si des objets – des planètes – passent devant des étoiles, ce qui cause une baisse temporaire de luminosité de l’étoile. Cela permet à TESS d’inférer la présence d’une planète, sa taille et son orbite.

L’étoile TOI 700 est petite, environ 40 % de la taille et de la masse de notre Soleil, avec une température de surface inférieure de moitié. TESS a découvert trois planètes autour de cette étoile, nommées TOI 700 b, c et d. Seule la « d » est dans la zone dite « habitable ». Elle fait presque la taille de la Terre (20 % de plus) et fait le tour de son étoile en 37 jours. Elle reçoit 86 % de l’énergie fournie par le Soleil à la Terre.

Mais reste à savoir de quoi elle est composée. Les chercheurs ont utilisé des modèles climatiques prédictifs. Sur les 20 versions générées, une au moins est proche de la Terre, sans les océans, avec des vents soufflant de la face cachée vers la face éclairée, quand une autre ressemble plutôt à la planète Mars quand elle était jeune.

De multiples astronomes vont désormais observer la planète avec d’autres instruments, obtenant de nouvelles données qui correspondront peut-être à l’un des modèles prédits par la NASA.

Paul Newton pour DayNewsWorld

PREMIER DELIT SPATIAL D' UNE JUSTICE EXTRATERRESTRE

L’astronaute Anne McClain est accusée d’usurpation d’identité et d’accès irrégulier aux dossiers financiers de son ex-épouse alors qu'elle séjournait dans la Station spatiale internationale (ISS).

Ce pourrait bien être le premier délit commis dans l’espace.

C'est le New York Times qui a révélé samedi ce scoop:

La Nasa enquête actuellement sur les agissements de l’astronaute Anne McClain, accusée d’usurpation d’identité et d’accès irrégulier aux dossiers financiers de son ex-épouse depuis la Station spatiale internationale (ISS). L’Américaine a séjourné dans l’espace pendant six mois, entre décembre 2018 et juin 2019.

Le quotidien américain raconte ainsi que l’ex-femme de McClain, Summer Worden, une agente de renseignement de l’Air Force américaine, s’interrogeait l’année passée sur les informations dont semblait avoir connaissance son ancienne conjointe.

Après avoir sollicité sa banque pour connaître la localisation des dernières connexions à son compte, Worden s’est vue informer que certaines d’entre elles provenaient d’ordinateurs de la Nasa. Or McClain, qui devait faire partie de la toute première sortie 100% féminine dans l’espace, a reconnu avoir accédé à ce compte bancaire à bord de l’ISS.

Son avocat a affirmé que sa cliente n’avait rien fait de mal, cherchant simplement à surveiller le compte joint du couple, ce qu’elle faisait au cours de leur relation, pour s’assurer que son ex-femme avait assez d’argent pour élever leur enfant. Anne McClain indique avoir continué à utiliser le même mot de passe qu’auparavant, lorsqu’elles étaient encore en couple, sans savoir qu’elle n’en avait plus le droit.

Selon le New York Times, Summer Worden a donc déposé plainte auprès de la Commission fédérale du commerce (FTC), une agence indépendante, ainsi qu’auprès de l’inspection générale de la Nasa.

Sur Twitter, Anne McClain a déclaré qu’il n’y avait «absolument rien de vrai dans ces informations». «Nous avons vécu une séparation douloureuse et personnelle qui se retrouve hélas désormais dans les médias. J’apprécie le soutien que l’on m’a apporté et je réserve mes commentaires pour la fin de l’enquête. J’ai une confiance totale dans le processus de l'inspection générale.

Il pourrait donc bien s’agir du premier délit spatial.

Ce n'est pas la première fois que des actions en justice ont été intentées mais elle n’avaient jamais impliqué une personne en mission.

Ainsi en 2011, selon le New York Times, la Nasa avait organisé une opération d’infiltration avec pour cible la veuve d’un ingénieur spatial voulant vendre une roche lunaire.

En 2017, un homme d’affaires autrichien a poursuivi en justice une entreprise de tourisme spatial : il voulait récupérer une caution déposée pour un voyage dans l’espace qui ne semblait pas près de se produire.

Des délits commis dans l’espace appelés à se reproduire avec le développement du tourisme spatial.

Paul Emison pour DayNewsWorld

LA RUSSIE LANCE SON PREMIER ROBOT HUMANOIDE SUR L'ISS

Un robot en partance pour l'ISS

La Russie a lancé, jeudi 22 août, une fusée à destination de la Station Spatiale Internationale ( ISS) avec à son bord un robot humanoïde nommé Fedor.

Selon Navias, un représentant de la NASA, Fedor « semblait bien se porter, assis dans le siège du commandant de la navette ».

Fedor portant le numéro d’identification Skybot F850 a décollé à 6h38 (heure de Moscou) à bord d’une fusée Soyouz depuis le cosmodrome russe de Baïkonour au Kazakhstan, pour rejoindre l’ISS.

Après son arrivée prévue pour le samedi 24 août, le robot anthropomorphe, qui mesure 1,80 m et pèse 160 kg, entamera un séjour de dix jours.

Fedor partage sa capsule de voyage avec 660 kilogrammes de marchandises, dont un ravitaillement de nourriture, ou encore des fournitures pour l'équipage de l'ISS.

Objectif de cette mission

Une fois arrivé à destination, pas de repos pour le robot :il est attendu par le cosmonaute russe Alexandre Skvortsov qui sera chargé de le superviser durant son séjour sur l’ISS. Fedor devra réaliser différentes tâches. Capable d’imiter les mouvements humains, il a été conçu pour assister les astronautes dans leur quotidien.

« Ses opérations l'amèneront à manier un tournevis ou encore des clés », a expliqué Alexandre Blochenko, directeur des programmes prometteurs au sein de l'Agence spatiale russe (Roskosmos), dans un entretien au journal Rossiïskaïa Gazeta.

Le robot devra également tester ses capacités en conditions de gravité très basse.

A Fedor d' effectuer tous ces tests avec succès pour partir à la conquête de l’espace lointain.

Opération de communication

C’est également une grosse opération de communication pour la Russie qui n'a pas manqué de retransmettre le décollage à la télévision et durant lequel le robot a prononcé

« C’est parti, c’est parti ! ».

Des mots qui font évidemment référence à ceux prononcés par Youri Gagarine en 1961, lorsqu’il effectua le tout premier vol d’un homme dans l’espace.

Comme tout bon humanoïde moderne qui se respecte, Fedor dispose de ses propres comptes de réseaux sociaux Instagram et Twitter sur lesquels il partage son quotidien :

« Je m'en vais accomplir la mission qui m'a été confiée. Que cache encore l'espace ? » a publié le robot avant de partir.

En attendant, Fedor n’a certainement pas fini de faire le buzz.

Il sera de retour sur Terre le 6 septembre, toujours à bord de Soyouz.




Paul Emison pour DayNewsWorld

L'EXPLOIT DE FRANKY ZAPATA SUR SON FLYBOARD POUR UNE TRAVERSEE DE LA MANCHE


Franky Zapata, « l’homme volant », a réalisé la traversée de la Manche dimanche 4 août au matin, debout sur sa planche volante.

Le Français a parcouru 35 kilomètres de détroit sur son « Flyboard » dotée de cinq mini-turboréacteurs lui permettant de voler jusqu’à 190 kilomètres par heure, avec une autonomie d’une dizaine de minutes.

Le champion de jet-ski a décollé à 8 heures 15 près de la plage de Sangatte (Pas-de-Calais) pour rejoindre St Margaret’s Bay côté anglais en l’espace d’une vingtaine de minutes.

Il a survolé la mer à une quinzaine de mètres de haut et a fait une halte à mi-chemin, sur un bateau, pour se ravitailler en kérosène.

Lors du défilé militaire du 14 juillet sur les Champs-Elysées Franky Zapata avait déjà fait une démonstration, devant Emmanuel Macron :

il avait volé, un fusil dans les mains, à plusieurs dizaines de mètres du sol, sur son flyboard.

L'armée française a investi dans cet appareil 1,3 million d’euros de subvention.

« Cela peut servir à évacuer un blessé, ce qu'on appelle une évacuation sanitaire, ça peut servir de plateforme logistique pour aller transporter des munitions », explique le directeur de l'Agence innovation défense, Emmanuel Chiva.

Les forces spéciales françaises voient dans cette plateforme volante du « potentiel pour un emploi dans les opérations spéciales en zone urbaine ».

Au Royaume-Uni, un ancien réserviste, Richard Browning, a lui aussi inventé son propre engin volant équipé de cinq réacteurs intégrés. Une bataille des airs qui ne fait que commencer.

Alize Marion pour DayNewsWorld

REVES OU FOLIE DES GRANDEURS LA FRANCE

VEUT SE PREPARER A LA GUERRE DES ETOILES

Dans le cadre de la «Défense active des satellites, de commandement unifié », de nouveaux investissements ont été présenté par la ministre des Armées, Florence Parly, pour une nouvelle stratégie spatiale de défense qui replace l'armée au centre du jeu extra-atmosphérique.

Rappel historique en 1967, la communauté internationale entière se mettait d’accord pour que l’humanité tout entière tire profit de la conquête spatiale.

Une grand traité signé cette année-là qui est toujours en vigueur !

Ce dernier parlait avec emphase de « l’utilisation pour le bien de tous les peuples et à des fins pacifiques de l’espace ».

Or changement radical un demi-siècle plus tard, l'espace semble désormais aux yeux des politiques et des militaires le quatrième milieu, au sens militaire, après la terre, la mer et l’air.


Dans Un objectif de guider ou détecter des missiles, pour communiquer, pour faire du renseignement et de l'espionnage des autres, les armées dépendent largement de l’espace extra-atmosphérique,

Comme les Américains et les Russes, la France entend désormais investir militairement l'espace.

Actuel ministre des Armées, Florence Parly, a présenté à Lyon la nouvelle «stratégie spatiale de défense», voulu par Emmanuel Macron qui en avait déjà émis l'idée il y a près d'un an de cela.

La France ne se lancera pas dans la destruction de satellites, comme l’ont fait la Chine, les Etats-Unis ou plus récemment l’Inde, mais se lancera dans une surveillance et des objectifs très militaires cependant.

La France ne mettra pas en orbite des armes de destruction massive, lasers aveuglants ou nanosatellites offensifs, prohibées par le Traité de 1967 et ratifiées par l' Etat Français,

La France a pourtant l’intention de poursuivre la militarisation et de se lancer dans l’arsenalisation de l'espace.

Premier objectif la protection des satellites français, assure le ministère des Armées.

En effet Florence Parly avait révélé qu' « en janvier  le satellite espion russe Louch-Olympe s’était discrètement approché de l’Athena-Fidus, utilisé pour les télécommunications, notamment militaires, de la France et de l’Italie ».

Dans un cadre de «défense active», Emmanuel Macron, veut par des caméras de surveillance bientôt embarquées sur Syracuse (dispositif central pour les communications de l’armée française) protéger et surveiller l'espace, afin de détecter les approches.

A partir de 2023, la France envisage de ne plus respecter le traité de 1967 en utilisant des lasers aveuglants, des mitrailleuses pour briser les panneaux solaires alimentant les intrus, des « nuées de nanosatellites guetteurs» déployées autour des dispositifs les plus stratégiques.

Bonjour la pollution de l'espace qui est déjà bien encombré par tant de déchets en orbite basse et moyenne et voilà un bel exemple d 'écologie dont Emmanuel Macron sait si bien parler !!

Florence Parly a reconnu que « la France avait pris du retard en matière de lasers de puissance », mais qu'elle allait «combler le retard de la France dès 2025, ce qui aura un coût de 700 millions d’euros »

Cette dépense s’ajoute aux 3,6 milliards d’euros déjà prévus pour le spatial dans la loi de programmation militaire pour une enveloppe globale des armées.

En comparaison avec les investissements des grandes puissances : chaque année, les Etats-Unis y consacrent 50 milliards de dollars, la Chine 10 milliards et la Russie 4 milliards.

Florence Parly veut plus d’autonomie, et donc devenir un «opérateur spatial», au sens de la loi de 2008 qui régule jusqu’ici les activités extra-atmosphériques.

Le gouvernement n’exclut pas une modification législative.

Le rôle du Centre national d’études spatiales (CNES), une administration civile, sera dès lors réduit s’agissant des activités militaires.

Un grand commandement de l’espace doit aussi être créé le 1er septembre, comptant 220 personnes au début, pour rationaliser la gouvernance, et à terme, l’armée de l’air deviendra «l’armée de l’air et de l’espace».

La ministre des Armées Florence Parly veut réguler l’activité spatiale au-delà de son strict périmètre, allant même jusqu'à  donner un avis conforme pour toute activité extra-atmosphérique, même privée !

Florence Parly veut enfin bénéficier des progrès de l’imagerie satellite commerciale en achetant des services d’observation terrestre, en complément des moyens dont elles disposent (les satellites CSO du programme Musis), mais aussi de « limiter l’usage, afin que ces images haute définition très bon marché, parfois même gratuites, ne finissent pas dans toutes les mains » !

Florence Parly désire « interdire aux Etats achetant du matériel français de photographier certaines zones, singulièrement les déploiements des forces françaises en opération » !

La France oublie que l'espace ne lui appartient pas et la NASA, les compagnies comme « SpaceX », « Virgin Galactic », « Blue Origin », « Boeing » et tant d'autres se moquent bien de l'avis de la France, voilà  une raison de plus pour que Donald Trump se fâche, la France devrait bien en prendre conscience !!

Une évidence qui ne fait plus aucun doute, après la Taxe Gafa, et maintenant l'espace. Si la France et ses dirigeants ne changent pas radicalement de comportement, les mesures de rétorsion vont prendre une autre dimension, pourtant dès 1668 le Français Jean de la Fontaine célèbre auteur écrivait la fable « La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf » cette dernière devrait pourtant bien inspirer la France

L'espace n'appartient pas à la France, elle n'est pas non plus le maitre des lieux, elle ne possède ni force ni lois légitimes sur l'espace, elle n'as pas plus de droit sur l'espace que les autres Etats de la planète, force est de penser que si d'autres formes de vie dans l'univers existent, elles se moquent bien des règles que la France voudrait leur imposer, les organes des autres Etats comme la NASA, JAXA …, ainsi que entreprises privées comme « SpaceX », « Virgin Galactic », « Blue Origin », « Boeing » n'ont pas à se soumettre a la France !!!

Donald Trump est patient mais la patience a ses limites. Souhaitons qu 'il n'en arrive pas à dire comme «Rambo» : « ça va chier » car on sait que cela va faire très mal pour ceux qui cherchent à s'attaquer à l’Amérique !!!!

Simon Freeman Washington pour DayNewsWorld

L'AMBITION SPATIALE AMERICAINE

DE LA LUNE A MARS

L'occasion a été donnée à Donald Trump pour exprimer son ambition spatiale pour l' Amérique. Lors du cinquantième anniversaire, ce week-end, des premiers pas américains sur la Lune, le président des États-Unis a reçu à la Maison-Blanche les anciens astronautes Buzz Aldrin et Michael Collins de la mission Apollo 11(Neil Armstrong est mort en 2012).« Nous ne savons pas ce que nous allons trouver sur Mars, mais ce sera certainement un voyage très intéressant », a alors lancé Donald Trump.

« La Lune est notre banc d’essai pour notre future mission vers Mars. C’est pour cela que nous allons sur la Lune », a répondu Jim Bridenstine, patron de la Nasa.

En effet les expéditions montées par la Nasa sur la Lune servent aussi bien à effectuer des avancées technologiques et scientifiques qu'à préparer une expédition sur Mars.

Des progrès scientifiques...encore aujourd'hui

La puce électronique et système embarqué en sont un exemple. La fusée participe ainsi autant qu’elle profite d’un développement de l’informatique, qui va devoir répondre à toujours plus de logiciels techniques, mais également une énorme dose de capteurs pour tout enregistrer et étudier lors des phases test. L’ordinateur d’Apollo est le premier au monde à circuit intégré (une puce électronique) ainsi que le premier à disposer d’un système embarqué.

Au-delà des effets directs, la conquête lunaire a eu des bénéfices indirects pour le monde des entreprises comme des sciences : gestion de projet, de crise, planification, cohabitation interdisciplinaire… Des méthodes encore utilisées cinquante ans plus tard .

Mais les progrès scientifiques ne s’arrêtent pas à ce pas posé sur la Lune.Une myriade de roches lunaires furent rapportés soit 382 kilos en tout pour l’ensemble des missions Apollo qui ont permis de comprendre le système Terre-Lune.

« Aujourd’hui, la théorie la plus en vogue est que notre satellite s’est formé par un impact avec une planète de la taille de Mars qui aurait percuté la prototerre. Cette idée a débuté au retour des échantillons lunaires, lorsqu’on a vu que les matériaux extraits là-bas ressemblaient étonnamment aux matériaux terrestres. », développe Athena Coustenis.

Riche d'enseignements technologiques comme scientifiques, la Lune sert aussi de tremplin pour marcher sur Mars.

La lune un tremplin pour Mars

Même si aucun programme a officiellement été approuvé, le patron de la Nasa rappelle que l'agence « travaille à l'élaboration d'un plan détaillé sur la manière de mener une mission sur Mars à l'aide des technologies qu'[elle va] prouver sur la Lune ». Concernant le rapport du Science and Technology Policy Institute, Bridenstine veut croire qu'il y a des « hypothèses dans ce rapport avec lesquelles tout le monde n'est peut-être pas d'accord » et qu'il existe des « alternatives qui permettent une mission sur Mars en 2033 », a-t-il déclaré.

Avec son programme Artemis, la Nasa escompte ainsi le retour d'astronautes sur la Lune en 2024. Un objectif ambitieux d'ici cinq ans et une expérience lunaire qui doit aussi servir à viser Mars. Pour l'administrateur de l'agence spatiale américaine, il est ainsi nécessaire d'utiliser la Lune comme un «  banc d'essai » dans la perspective de Mars.

Une première mission habitée vers la planète rouge pourrait être effectuée en 2033.

Une mission directe sur Mars ne peut pas avoir lieu dans la mesure où de nombreux problèmes sont encore non résolus. Le patron de la NASA a d'ailleurs souligné qu' une station spatiale Gateway en orbite lunaire  permettait  d'accéder  à davantage de parties du système solaire.

Jim Bridenstine se veut optimiste fixant une nouvelle fois 2033 comme objectif pour envoyer une mission vers la Planète rouge.

Bien que certains experts doutent que la Nasa soit en mesure de garantir un atterrissage d'astronautes sur la Lune d'ici cinq ans comme le veut le président Trump, la mission Artemis visant un retour sur la Lune en 2024 est sur les rails.Et 2033 est l'objectif de la Nasa pour envoyer des Hommes sur Mars.

«La destinée de l'humanité est de marcher sur une autre planète et nous pouvons y parvenir...», a estimé Buzz Aldrin, plaidant pour des missions habitées vers Mars.

«La colonisation du système solaire est un moyen d'établir un autre lieu de survie pour la race humaine», ce qui deviendra nécessaire un jour selon lui.




Paul Emison pour DayNewsWorld

UNE RECONQUETE AMERICAINE DE LA LUNE AMBITIEUSE


Cinquante ans après le premier pas d'un humain sur la Lune, la conquête de la Lune connaît un regain d'intérêt. La NASA a pour objectif de renvoyer un homme et d'envoyer la première femme sur la Lune d'ici 2024. C'est le programme Artemis. Mais avant que l'on ne puisse prononcer les mots « C'est un grand pas pour la femme... », la NASA a prévu tout un panel de projets au nombre de 12.

Avec son programme Artémis, la NASA compte bien reconquérir la Lune. Trois grandes phases sont prévues : un vol non-habité en 2020 ; des astronautes sur le sol lunaire en 2024 ; puis une base permanente et autonome autour de 2028.

Pour la deuxième phase de 2024, l’ agence spatiale américaine a annoncé pas moins de 12 projets de recherches. Leur but commun : faire avancer notre compréhension de la lune tout en testant des hypothèses scientifiques et des innovations technologiques. Les résultats permettront de préparer au mieux l’arrivée des astronautes et leur installation.

La NASA précise aussi que ces projets pourront trouver des applications plus larges encore pour l’exploration de Mars et au-delà.Le matériel sera transporté à l’aide du Commercial Lunar Payload Services, une série de contrats avec des entreprises privées auxquelles la NASA sous-traitera les cargos de transport lunaire.

Les scientifiques y testeront donc des hypothèses et mettront à l'épreuve de nouveaux équipements. Côté hypothèses, on trouve par exemple l'expérience LuSEE (pour « Lunar Surface Electromagnetics Experiment »).

Elle doit mesurer les phénomènes électromagnétiques à la surface de la Lune. Citons également le RAC Payload, une étude cherchant à étudier l'adhérence du régolithe (la matière que l'on trouve à la surface de la Lune) à d'autres matériaux de l'astre.

Côté matériels et expérimentations technologiques, elles sont plus nombreuses.

La sonde LISTER permettra de mesurer les niveaux de chaleur à l’intérieur de la Lune. Cet instrument pourra percer 2 à 3 mètres dans le régolithe (la matière qui compose le sol lunaire), une capacité essentielle pour capter toutes les variations thermiques en fonction de la profondeur.

Parmi les nombreux projets, on trouve aussi un rover :

MoonRanger. Petit, rapide, autonome, la mission de ce nouveau venu sera de cartographier en 3D et en haute qualité tous les terrains sur lesquels il passe. Il pourra explorer les lieux jusqu’à 1 km de son centre de contrôle.

PlanetVac et SAMPLR sont deux méthodes de prélèvement d'échantillons de régolithe.

Lunar Demonstration of a Reconfigurable, Radiation Tolerant Computer System : matériel informatique capable de supporter les radiations du soleil (très fortes sur la Lune en raison de l’absence d’atmosphère), Heimdall est un système de caméras capables de réaliser des clichés en très haute résolution avant, pendant et après l'alunissage.

Il pourrait permettre de cartographier la surface de la Lune.

Donald Trump a accordé une rallonge de 1,6 milliard de dollars pour ce retour sur la Lune.

Dans son communiqué, la NASA précise : « L'agence utilisera tout ce que nous avons appris sur la Lune pour se préparer à un nouveau bond de géant : envoyer des astronautes sur Mars ».




Paul Emison pour DayNewsWorld

LA PREMIERE IMAGE DU TROU NOIR

Des astronomes révèlent la première image d'un trou noir ce mercredi10 avril. Pour la première fois dans l’histoire de l'humanité, des astronomes ont réussi à photographier un trou noir. L’image de ce monstre 6,4 milliards de fois plus lourd que notre soleil, situé au centre d’une autre galaxie, a été révélée ce mercredi 10 avril.  Cet exploit a été possible grâce à la coopération de scientifiques du monde entier . L’humanité a fait la connaissance de M87*: un disque orange entourant un cercle sombre, le tout un peu flou.

Situé à 53 millions d’années-lumière de nous, ce trou noir pèse 6,4 milliards de fois la masse de notre Soleil. Il mesure 40 milliards de kilomètres de diamètre. Plus grand que notre système solaire aussi lourd qu’une petite galaxie.

Mais malgré sa taille , saisir cette image constitue un réel défi tellement ce trou noir se situe loin de la Terre. C'est grâce à l’interférométrie c.a.d l'utilisation de plusieurs télescopes situés un peu partout sur Terre qu'une antenne virtuelle s'est crée : 7 télescopes du pôle sud aux États-Unis et une distance de 9 000 kilomètres ont été ainsi crée. Sur tous les sites il fallait en plus des conditions climatiques idéales.  Ce fut le cas 4 jours en avril 2017.

Mais que nous apprend cette image, au-delà de la prouesse ?

Il faut avoir en mémoire Albert Einstein et la théorie de la relativité générale. Cette dernière est la proposition faite par l'illustre physicien pour expliquer la gravitation.La présence d'une masse modifie la géométrie de l'espace-temps.

Si longtemps les trous noirs n’ont donc existé que par théorie, les équations permettaient d'en connaître leur existence. La première confirmation de leur existence fut la première détection des ondes gravitationnelles le 14 septembre 2015. C’est la fusion de deux trous noirs qui a été détectée.

« Ce qui nous intéresse, ce n’est pas tellement le trou noir mais ce qui se passe autour du trou noir, explique Jean-Pierre Lasota, chercheur émérite CNRS à l'Institut d'astrophysique de Paris. Et puis le trou noir contient des informations sur l’histoire et l’évolution de notre galaxie, et peut-être même sur la formation de cette galaxie. »

Nous attendons avec impatience la prochaine étape : l'obtention d'une image similaire d’un autre trou noir, mais pas n’importe lequel : le nôtre, Sagittarius A* qui se trouve au centre de notre galaxie, la Voie lactée !!!

Paul Emison pour DayNewsWorld

UNE PREMIERE MONDIALE

HAYABUSA 2 ATTAQUE UN ASTEROIDE

Le Japon a bombardé ce vendredi 5 avril un astéroïde. La sonde spatiale Hayabusa 2 a catapulté avec succès un petit bolide sur l'astéroïde Ryugu, l'un des vestiges les plus prometteurs de la formation du système solaire.

Une première mondiale réussie à plus de 300 millions de kilomètres de la Terre. Il s'agit en effet de la première expérience de collision au monde avec un astéroïde, soulignent les chercheurs.

Après plusieurs mois passés en orbite à une vingtaine de kilomètres de l'astre, la sonde s'est rapprochée cette nuit à 500 mètres de sa surface pour larguer un engin chargé d'explosif de 2 kilos à une vitesse de 7.200 kilomètre-heure.

L'impact a permis de créer un cratère artificiel dans lequel Hayabusa viendra récupérer des échantillons de poussières du sous-sol de l'astéroïde.

L'objectif de cette opération est d'avoir accès à du matériau se trouvant sous la surface de l'astéroïde pour analyser la composition du système solaire à sa création.

Il fallait que la sonde s'approche suffisamment près de Ryugu pour tirer son projectile sans être atteinte par les débris de l'explosion. Elle détient en effet de précieux échantillons du sol de l'astéroïde récoltés le 21 février lors d'un contact furtif avec lui.

Hayabusa 2 (littéralement «Faucon pèlerin 2») est une mission spatiale de la JAXA, l'agence spatiale japonaise, lancée le 3 décembre 2014, qui doit étudier l'astéroïdeRyugu et  en ramener un échantillon sur Terre en décembre 2020.

La sonde devrait se poser sur l'astéroïde en mai prochain pour prélever des échantillons de sol.

Paul Emison pour DayNewsWorld

L'INDE ABAT UN SATELLITE DANS L'ESPACE

L'Inde devient la quatrième nation qui réussit à abattre un satellite en orbite basse. Pour le premier ministre Narendra Modi, « c’est un moment de fierté pour l’Inde ». «  L’Inde a réussi aujourd’hui un exploit sans précédent », a affirmé Narendra Modi. L’Inde a abattu ce mercredi un satellite dans l’espace grâce à un missile antisatellite ASAT lors d’un exercice, a annoncé le Premier ministre indien Narendra Modi lors d’une allocution à la nation.

Elle a réussi cette prouesse technologique après les États-Unis, la Chine et la Russie.

« Nos scientifiques ont abattu un satellite en orbite basse à une altitude de 300 kilomètres », a déclaré le dirigeant nationaliste hindou lors d’une allocution télévisée à la nation. « Notre but est d’établir la paix et pas de créer une atmosphère de guerre. Ceci n’est dirigé contre aucun pays », a-t-il précisé.

L’opération, intitulée « Mission Shakti » (« force », en hindi), a duré trois minutes. « Le satellite était une cible prédéfinie et a été abattu par un missile antisatellite », a fait remarquer le dirigeant nationaliste hindou. Un missile antisatellite développé par la DRDO, l’agence indienne chargée du développement de technologies militaires.

Mais selon les experts cette technologie antisatellite présente un inconvénient majeur dans la mesure où l’explosion dans l’espace projette dans l’orbite terrestre des milliers de débris filant à haute vitesse  qui  mettent en danger les autres objets spatiaux. L’utilisation d’un laser en revanche aurait permis de mettre hors service les instruments d’un satellite par « éblouissement », sans toucher à son intégrité physique.

Selon le site India Defence Update, l’Inde a commencé à faire des recherches sur ses capacités militaires spatiales après un test chinois en 2007. Pékin avait en effet démontré sa capacité à éliminer un de ses satellites à l’aide d’un missile spécialisé.

La concurrence spatiale entre grandes puissances s'aiguise.

Rappelons aussi que Narendra Modi brigue un second mandat de cinq ans aux élections législatives qui commenceront le 11 avril.

Paul Emison pour DayNewsWorld

LE RETOUR DE LA CREW DRAGON

DE SPACEX SUR TERRE

Après avoir réussi son vol inaugural, la capsule Crew Dragon développée par SpaceX est revenue sur Terre ce vendredi 8 mars. Lancée le 2 mars par une fusée Falcon 9 depuis le Centre spatial Kennedy en Floride, la Crew Dragon s'est amarrée avec succès à la Station spatiale internationale (ISS) le lendemain.

Une première pour un véhicule privé destiné au transport spatial habité.

Pour ce vol de démonstration, la capsule avait pour seul passager le mannequin Ripley, une référence à l'héroïne du film Alien (1979) interprétée par Sigourney Weaver.

La nouvelle capsule Crew Dragon de SpaceX a quitté, vendredi 8 mars, le confort de son orbite terrestre pour plonger dans l'atmosphère et amerrir dans l'Atlantique, l'ultime et plus dangereuse phase de cette mission de démonstration pour la Nasa.

Dragon est revenu sans encombre et en un seul morceau sur Terre. SpaceX a réussi son examen :

démontrer que le premier véhicule spatial habitable américain depuis les navettes (1981-2011) est fiable et sûr pour les astronautes.

C'est le premier véhicule habitable privé à s'être amarré à l'ISS.

C'était aussi le premier lancement d'un vaisseau pour humains depuis les Etats-Unis en huit ans.

Un test pour le bouclier thermique de la capsule

Jusqu'à présent, la mission a été un succès. La capsule a été lancée samedi dernier par une fusée SpaceX depuis le centre spatial Kennedy, en Floride. Elle s'est amarrée automatiquement à la Station spatiale internationale (ISS) dimanche. Tôt vendredi matin, allumant brièvement ses propulseurs au-dessus du Soudan, à 410 km d'altitude, elle s'est détachée en douceur.

A 12h53 GMT, Dragon a allumé ses propulseurs pour un quart d'heure, afin de se "désorbiter" :

freiner et engager la rentrée atmosphérique, qui testera pour la première fois en conditions réelles son bouclier thermique. L'amerrissage à quelques centaines de kilomètres des côtes de Floride est prévu vers 08h45 (13h45 GMT). Quatre grands parachutes, testés de multiples fois sur Terre, ralentiront la chute.

Seul un mannequin stoïque est à bord (baptisé Ripley en hommage à l'héroïne de la série de stoïque est à bord (baptisé Ripley en hommage à l'héroïne de la série de films Alien).

« Je dirais que la rentrée hypersonique est probablement ma plus grande préoccupation », avait estimé Elon Musk, le fondateur et patron de SpaceX, samedi dernier.

La capsule Dragon de SpaceX a amerri dans l'océan Atlantique, signant le succès de la mission spatiale

Paul Emison pour DayNewsWorld

SPACE X A REUSSI LE LANCEMENT

DE CREW DRAGON VERS ISS

Un sans faute pour la fusée Falcon 9 de la société américaine SpaceX qui a décollé avec succès du centre spatial Kennedy en Floride (Etats-Unis) et placé en orbite la nouvelle capsule Crew Dragon, conçue pour transporter prochainement des astronautes de la NASAdans l’espace.

La capsule devrait rejoindre a Station spatiale internationale (ISS) dans la journée de dimanche.

Elle y restera alors durant cinq jours avant de s'y décrocher et retomber sur Terre vendredi prochain.

Pour l’instant, seul un mannequin à bord

Seul un mannequin nommé Ripley (une belle référence au film Alien), équipé d'une série de capteurs, a été placé dans le dispositif qui doit, à terme, permettre de transporter de véritables scientifiques.

Cela faisait près de 8 ans, depuis l'arrêt du programme de la navette spatiale américaine Space Shuttle, qu'aucun engin spatial n'avait décollé des États-Unis pour rejoindre l'ISS si bien que la NASA devait acheter ses places à bord du vaisseau russe Soyouz.

La NASA mise désormais beaucoup sur SpaceX et sa capsule Crew Dragon pour le transport d'astronautes jusqu'à l'ISS.

Grâce à cette mission Elon Musk entend prouver la fiabilité de son système ainsi que sa capacité à transporter en toute sécurité les futurs équipages de la NASA qui rejoindront l'ISS depuis le sol américain.

Pour le prochain lancement se trouveront les astronautes Robert Behnken et Douglas Hurley à bord.

Jim Bridenstine, administrateur de la NASA a confirmé que le premier vol test habité aura bel et bien lieu avant la fin de l'année.




Paul Emison pour DayNewsWorld

MISSION ACCOMPLIE POUR LA SONDE SPATIALE JAPONAISE HAYABUSA2 SUR L'ASTEROIDE RYUGU

Immense succès pour l’agence spatiale japonaise Jaxa : dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 février, la sonde Hayabusa 2 s'est posée sur l'astéroïde Ryugu pour récolter des échantillons avant de repartir. « L’analyse des données de Hayabusa 2 confirme que la séquence de l’opération s’est bien déroulée, y compris le tir d’un projectile dans l’astéroïde pour recueillir son échantillon. Le vaisseau spatial Hayabusa 2 est dans un état nominal. Cela marque le succès de l’atterrissage de Hayabusa 2 sur Ryugu », commente l’agence.

L'aventure Hayabusa 2 a en effet commencé le 3 décembre 2014. La sonde est alors partie pour un long périple de 3,2 milliards de kilomètres pour arriver jusqu'à Ryugu qui se trouve à 340 millions de kilomètres de la Terre. Il lui a fallu exactement trois ans et dix mois pour parvenir à destination. Le retour sur Terre de Hayabusa 2 est attendu en 2020 au-dessus de l’Australie, dans une zone désertique.

Un incroyable exploit technique.

Comme prévu, la sonde spatiale japonaise Hayabusa 2 ne s'est posée que quelques secondes, le temps de lancer un projectile pour dégager des poussières et en prélever un échantillon.

Pour cela, l’engin a dû faire ce qu’on appelle un « touchdown », c’est-à-dire un posé-décollé au niveau de la surface.

Ainsi Hayabusa 2 (qui signifie faucon pèlerin) est restée en vol stationnaire à quelques dizaines de centimètres au-dessus de la surface de Ryugu, pendant environ cinq secondes. Le seul contact physique entre la sonde et l’astéroïde était un cornet qui devait récolter les grains de surface projetés en l’air après le tir d’un projectile en métal réalisé à très haute vitesse soit 300 mètres par seconde. Une fois le posé effectué, la sonde a ensuite procédé au décollage.

Des photos de la surface de Ryugu, astéroïde très ancien en forme de diamant qui date de la formation du système solaire, prises par la sonde montrent des traces du bref contact entre les deux.

La descente de Hayabusa 2 vers l'astéroïde Ryugu avait commencé jeudi à 13H15 (04H15 GMT) avec retard. Mais la sonde est finalement entrée en contact avec l'astéroïde près d'une heure plus tôt qu'annoncé, en tout début de matinée au Japon, a annoncé l'Agence d'exploration spatiale japonaise (Jaxa) qui ont gèré cette mission délicate avec une extrême prudence. L’équipe nipponne n'en était pas en effet à son premier coup d'essai. Une précédente mission , Hayabusa 1, vers l'astéroïde Itokawa, avait permis de collecter des poussières de ce petit corps, mais au prix d'un nombre incroyable de péripéties.

De retour sur Terre fin 2020, ces échantillons renseigneront les scientifiques sur les origines de l'univers et du système solaire.

Par ailleurs, la sonde américaine Osiris-Rex, actuellement dans le giron de l'astéroïde Bennu, devrait revenir sur Terre en 2023 avec à son bord, espère la Nasa, la plus grande collection d'échantillons spatiaux depuis que les astronautes sont revenus de la Lune un demi-siècle plus tôt.


Paul Emison pour DayNewsWorld

 

REUSSITE DU PREMIER ESSAI DE LA NOUVELLE VERSION DU MOTEUR FUSEE RAPTOR DE SPACEX

SpaceX et son patron et fondateur Elon Musk sont fiers d'annoncer la réussite de son nouveau moteur-fusée de SpaceX montré en pleine action.

L’entreprise SpaceX, dirigée par Elon Musk, vient de tester son nouveau moteur-fusée, le Raptor,  qui est destiné aux futures générations de fusée de la firme.

Le projet a commencé en 2009 et les premiers tests expérimentaux en 2016, l’ambitieux Raptor de SpaceX a radicalement changé depuis ses débuts.

L’essai s’est déroulé avec succès le 3 février au Texas, sur les installations de l’entreprise américaine.

Le Raptor sera, dans un premier temps, utilisé sur la Big Falcon Rocket.

L'engin aura 31 moteurs-fusées pour le premier étage, et 7 pour le second, de quoi fournir assez de puissance à la fusée pour s’envoler jusqu’à la Lune, et même bien au-delà.

Les moteurs-fusées Raptor CRS-15 ont un bel avenir chez SpaceX et sur le marché des lanceurs spatiaux.

Ceux-ci devraient servir dans toutes les opérations spatiales de l’entreprise, et notamment dans ses prochaines activités de tourisme spatial vers la Lune et Mars qui représente un marché extrêmement prometteur.

Une chose est sûre: SpaceX prépare l'avenir pour une meilleur maîtrise de l'espace et des voyages dans l'univers.



Paul Emison pour DayNewsWorld

THOMAS PESQUET BIENTOT DANS L'ESPACE

MAIS POUR UN DERNIER VOYAGE

« Dans mon rêve, idéalement, d'ici 2024 je retourne sur l'ISS pour une deuxième mission », avait déclaré Thomas Pesquet lors d'une interview.

Ce rêve est en passe d' être réalisé plus tôt que prévu.

Le directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA) Jan Wörner « a proposé à Thomas Pesquet de retourner très bientôt dans l'espace, pour un vol dont la date devrait bientôt être fixée avec nos partenaires internationaux », a annoncé mardi la ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation Frédérique Vidal lors de ses vœux.

Thomas Pesquet est susceptible de partir dès la fin 2020 ou le début de 2021, sous réserve de l'accord de la Nasa et du déroulement du planning des missions de l'ISS. Le benjamin du corps européen des astronautes, Thomas Pesquet, qui aura 41 ans fin février, va devoir reprendre très rapidement les entraînements intensifs.

Lui qui a volé une première fois dans la Station spatiale internationale, pendant près de 200 jours, a su faire partager son expérience grâce aux réseaux sociaux .

« Au-delà du travail scientifique formidable qu'il a fait durant son vol, il a réussi à faire que chaque Français soit acteur de ce vol alors qu'auparavant les gens étaient spectateurs » a remarqué Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d'études spatiales.

Et les ambitions de l'astronaute français ne s'arrêtent pas là. " J' aimerais être parmi les premiers à aller dans la future station autour de la Lune ", avait déclaré  enthousiaste Thomas Pesquet.

Mais ce rêve va-t-il pouvoir se réaliser?

Les astronautes reviennent avec des impacts physiques , les effets réversibles tels que la taille ou la fragilité des os, et les effets irréversibles comme les radiations et la dégradation de la vue. Au fur et à mesure que les missions progressent, l'âge avance et le corps devient moins solide. Entrer dans l'espace, c'est subir une sorte de vieillissement accéléré si bien qu'un astronaute européen peut se rendre dans l'espace deux ou trois fois, mais pas au-delà. Thomas Pesquet reviendra dans la seconde moitié de 2021 et il approchera de la cinquantaine.

Une éventuelle autre mission, peut-être en 2026, pourrait lui être confiée mais ce serait la dernière.




Paul Emison pour DayNewsWorld

UN EXPLOIT CHINOIS OU L'ALUNISSAGE

SUR LA FACE CACHEE DE LA LUNE

Une première: la Chine vient de réussir le premier alunissage sur la face cachée de la Lune.

Le rover de la mission Chang'e 4, qui avait quitté la Terre le 8 décembre, s'est posé sans encombre à 10 h 26, heure de Pékin, a indiqué l'Administration spatiale nationale chinoise dans un communiqué de presse.

Il a atterri dans le cratère Von Kármán à 177,6 degrés de longitude est et à 45,5 degrés de latitude sud. Large de 186 kilomètres, ce cratère est situé dans le bassin Aitken, un ancien cratère d'impact d'une largeur de 2.500 kilomètres et d'une profondeur de 12 kilomètres.

Une prouesse technologique

C'est un exploit technologique pour la Chine, premier pays à réussir un alunissage sur la face cachée.

La face cachée est montagneuse et accidentée, parsemée de cratères, alors que la face visible offre de nombreuses surfaces planes pour se poser. Chang’e 4 – du nom de la déesse de la Lune dans la mythologie chinoise – a été envoyé dans une région du pôle sud de l’astre lunaire, le Bassin Aitken, dont le terrain est complexe et escarpé.

Ni les États-Unis ni la Russie et encore moins l'Europe ont exploré depuis le sol cette partie méconnue de la Lune même si des sondes en orbite autour de la Lune l'ont survolée et ont cartographié la totalité de sa surface.

Un autre défi consiste à parvenir à communiquer avec le robot lunaire : la face cachée étant toujours orientée dans le sens opposé à la Terre, il n’y a pas de « ligne de mire » directe pour transmettre les signaux, sauf à installer un relais.

À cet effet, les ingénieurs chinois avaient donc lancé en mai un satellite baptisé Queqiao (« Le Pont de la pie »), positionné en orbite lunaire, de façon à relayer les ordres et les données échangées entre la Terre et le module.

La Chine utilisera donc le satellite de relais Queqiao en orbite autour du deuxième point de Lagrange (L2) du système Terre-Lune situé à environ 455.000 kilomètres de notre Planète.

Comme Chang'e 3, le rover Chang'e 4 est doté d'une caméra panoramique et d'un radar pour sonder le sous-sol. Il embarque en plus un spectromètre imageur dans le visible et le proche infrarouge.

Un grand intérêt scientifique

Cette région méconnue de la Lune présente un grand intérêt scientifique : elle pourrait contenir des matériaux exposés provenant du manteau supérieur de la Lune.

Ainsi le rover permettra l'étude de l'impact des vents solaires sur la surface lunaire pendant au minimum trois mois.

Une expérience dans le domaine biologique, que 28 universités chinoises ont élaborée, sera également menée.

Des graines d'Arabidopsis, de pommes de terre, de tomates seront plantées pour voir si elles émettent de l'oxygène par photosynthèse.

Le rover a aussi envoyé ses premières images qui sont historiques.

Des clichés inédits donc car les premiers pris depuis la surface de la face cachée de la Lune.

Les ambitions affichées de la Chine

Avec cet exploit, Pékin s’affirme comme une grande puissance spatiale mais l'agence spatiale chinoise, à la pointe de l'exploration robotique de la Lune, ne compte pas en rester là.

Après Chang'e 4, la Chine prévoit une autre mission sur la face cachée mais pour y rapporter des échantillons lunaires, ce qui n'a plus été fait depuis la mission habitée Apollo de la Nasa.

Trois autres missions robotiques sont également planifiées à destination des pôles lunaires.

Au-delà de ces missions robotiques, le géant asiatique, qui a par ailleurs dévoilé en novembre 2018 une réplique de sa première grande station spatiale (»Palais céleste »), projette de la rendre opérationnelle aux alentours de 2022.

Elle deviendrait la seule station à évoluer dans l’espace après la retraite programmée en 2024 de la station spatiale internationale (ISS) – qui associe États-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada.

La Lune, poste avancé pour l’espace

Tout pays qui commence l’exploration spatiale commence par la Lune, destination accessible, alors que Mars est lointaine et coûte cher. La lune apparaît maintenant comme la première étape pour des habitats spatiaux

La Nasa, elle aussi, étudie l’idée d’un « portail en orbite lunaire » (l’ancien « Deep Space Gateway »), qui transformerait la Lune en avant-poste de la conquête d’autres planètes. Un avant-poste lunaire qui pourrait servir de « point relais » menant à Mars.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

LANCEMENT DU SATELLITE ESPION FRANCAIS COS-1

« On assiste à une démocratisation de l’espace, avec l’arrivée sur le marché de satellites et lanceurs petits et pas chers et de plus en plus de pays s’équipent. Nous sommes dans une compétition pour l’accès à l’espace », explique le général Michel Friedling

Mercredi 19 décembre 2018, à 17h37mn14s précisément , CSO-1, un satellite militaire d’observation optique, a été placé en orbite à 800 km d’altitude. C’est le premier d’une constellation de trois satellites identiques de 3,5 tonnes, destinés à remplacer la série des systèmes Hélios 1 et 2 , qui assurent la surveillance depuis l’espace depuis 1995 pour le compte de la DGA (direction générale de l’armement) et le ministère des armées.

Depuis octobre 2011, des lanceurs Soyouz sont tirés depuis l’Ensemble de lancement Soyouz (ELS) situé sur la commune de Sinnamary, à 27 km de Kourou, et à environ 13 km des installations Ariane. Chaque année, au moins quatre tirs de Soyouz sont réalisés depuis le site guyanais. Huit ont déjà eu lieu cette année et le dernier vient d'être réalisé ce mercredi après-midi avec le satellite français d’observation CSO-1 (Composante spatiale optique).

Ce satellite, qui fournira des images de très haute résolution, sera rejoint par deux autres, en 2020 puis en 2021, pour former une constellation destinée à remplacer les actuels satellites d’observation militaires français Helios 2A et 2B. Prévue pour durer 10 ans, la constellation coûtera 920 millions d’euros, et 1,4 milliard d’euros avec le segment sol.

Ce dernier lancement d’Arianespace de 2018 est d’une importance majeure pour la défense française. Il s’inscrit dans les projets spatiaux de la Loi de programmation militaire française (LPM) 2019-2025 qui prévoit un important budget de 3,6 milliards d’euros pour le spatial de défense.

Ces satellites de prises de vues assurent en effet les besoins opérationnels des différentes armées en termes de renseignement, qu’il s’agisse de la surveillance des sites à risques, du respect des traités internationaux ou de la fonction de veille stratégique mondiale.

Les informations collectées par ces satellites d'observation sur l’environnement géographique permettent de préparer au plus près les missions. Ainsi ces satellites ont permis de localiser les caches de Daech au Levant.

« Le renseignement spatial permet aussi une autonomie politique », souligne le général Michel Friedling, commandant du commandement interarmées de l’espace. « En 2003 lorsque se profilait l’entrée en guerre avec l’Irak, nous disposions de nos propres images. Ce qui a permis de remettre en question le discours américain, et à partir de là, nos autorités ont décidé de ne pas intervenir »

Dans une compétition pour l'accès à l'espace, nouveau champ de confrontation, les innovations en matière de défense militaire s'avèrent indispensables.

Paul Emison pour DayNewsWorld

ATTERRISSAGE REUSSI POUR LA FUSEE SOYOUZ

La fusée Soyouz MS 11, qui est actuellement le seul moyen d’acheminer des équipages vers la Station spatiale internationale (ISS), a été lancée avec succès,  lundi 3 décembre depuis le centre spatial de Baïkonour, au Kazakhstan.

Elle a amerri à 18 h 40 (heure de Paris) après avoir décollé sans encombre à 12h30 , soit 6h30 après le lancement comme prévu. A bord l'équipage d'Expedition 58, composé de trois astronautes :

David Saint-Jacques de l'Agence spatiale canadienne , l'Américaine Anne McClain de la Nasa et le cosmonaute russe Oleg Kononenko de Roscosmos . Les trois scientifiques ont décollé pour une mission de six mois et demi en orbite à 400 kilomètres au-dessus de la Terre. L’équipage actuel, composé de Sergueï Prokopyev, Alexander Gerst et Serena Auñon-Chancellor doit revenir sur terre le 20 décembre.

Ce vol faisait figure de test pour l'industrie spatiale russe,un demi-siècle après le début de la conquête spatiale marquée par le vol historique de Youri Gagarine,

En effet le 11 octobre, la fusée emportant l’Américain Nick Hague et le Russe Alexeï Ovitchinine avait été victime d'une défaillance deux minutes après le décollage. S'est ajouté à cet échec un autre incident , à savoir la découverte d'une fuite en août sur l'un des vaisseaux Soyouz stationnant à bord de l'ISS.

Même si Soyouz reste l' un des programmes spatiaux les plus sûrs de l'histoire, des doutes ont été émis sur l’industrie spatiale russe, en proie à de nombreux échecs ces dernières années. Aux États-Unis, qui ont investi 100 milliards de dollars en 28 ans dans la Station spatiale, les dirigeants de la Nasa comme les responsables politiques s'inquiètent de leur dépendance à un système de transport spatial unique.

Vladimir Vladimir Poutine a d'ailleurs demandé en juillet à son agence « d'améliorer drastiquement la qualité et la fiabilité des véhicules spatiaux et des lanceurs » russes. Roscosmos se heurte à des problèmes de coûts de plus en plus élevés, à une technologie insuffisante et un manque de main d’œuvre qualifiée.

L'industrie spatiale russe a bien du mal à remplacer une main-d’œuvre vieillissante par de jeunes ingénieurs et techniciens aux salaires si peu attrayants. A cela s'ajoute la corruption et les détournements de fonds. Depuis 2014, ce sont 140 enquêtes qui ont été ouvertes suite à des détournements de fonds autour de la construction du cosmodrome Vostochny.

Si la Russie avait jusque-là le monopole de ces voyages depuis 2011 et l'arrêt de la Navette spatiale américaine, elle devrait affronter dès 2019 la concurrence des « taxis de l'espace » SpaceX et Boeing .

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

LA SONDE INSIGHT A ATTERRI SUR MARS

Après plus de six mois de voyage dans l’espace et 484.773.006 kilomètres parcourus entre la Terre et Mars, la sonde InSight de la Nasa a bien atterri sur la Planète rouge le 26 novembre 2018.

Lancée par la NASA le 5 mai 2018 dans le cadre du programme Discovery la sonde va étudier la structure interne de la planète rouge, et notamment évaluer son activité sismique.

A peine posé le robot InSight a commencé à envoyer des signes de présence à la Terre , sonde a de sublimes photos de son environnement .

Plus précisément, InSight aura pour but d’étudier la structure interne de Mars. Comme les trois autres planètes telluriques — dont la Terre — la planète rouge s’est formée par l’accrétion progressive de corps rocheux, jusqu’à ce que sa masse et sa température deviennent suffisantes pour que le processus de différentiation planétaire prenne place.

Comme Mars ne possède pas de plaques tectoniques, sa structure interne n’a pas subi de grande modification depuis la formation de la planète et doit avoir conservé des signatures géophysiques de ce processus de différentiation.

En analysant les différentes parties de sa structure — croûte, manteau et noyau — InSight devrait ainsi pouvoir collecter des informations importantes sur la manière dont les planètes se sont formées il y a 4 milliards d’années.

Les opérations scientifiques ne vont pas débuter tout de suite.

Le sismomètre Seis et le capteur de flux thermique HP3 devront être installés au sol à l’aide d’un bras robotique. La manœuvre n’est pas prévue avant deux à trois mois.

Deux instruments européens à bord d'InSight vont permettre d' analyser la structure interne de Mars

1° Le sismomètre SEIS (Expérience Sismique pour la Structure Intérieure), développé par l’Institut de physique du globe de Paris sous l’autorité du CNES, qui est un sismomètre à trois axes d’environ 30 kg, comprenant des capteurs sismiques et de température. Il permettra d’étudier l’activité tectonique martienne et d’effectuer des relevés sismiques.

2° Le capteur de flux de chaleur HP3 (Heat Flow and Physical Properties Package) développé par l’agence spatiale allemande. Il s’agit d’une sonde thermique qui s’enfoncera jusqu’à 5 mètres de profondeur sous la surface martienne. Son rôle est de mesurer le flux de chaleur dégagé par le noyau martien, afin de mieux comprendre son évolution.

Ces outils seront mis en place en soixantaine jours tandis que 7 semaines supplémentaires seront nécessaires pour que la sonde thermique s’enfonce dans le sol martien.

Bonne chance à InSight qui a déployé ses deux panneaux solaires de 2,2 m de large et va percer les profondeurs martiennes, à l'écoute des battements du cœur de Mars..




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

BIENTOT UN PIED SUR MARS

Neuf mois de trajet pour atteindre une planète encore inaccessible pour l'homme. La Nasa, l'agence spatiale américaine, vient d' annoncer son nouvel objectif : envoyer des hommes sur la planète Mars d'ici 25 ans soit en 2 043.

«  Avec le budget actuel ou un budget un peu augmenté, cela prendra 25 ans pour régler ces problèmes », a affirmé l’astronaute à la retraite Tom Jones. Mais que de problème encore non résolus !

Il faut savoir que Mars se trouve située à 225 millions de kilomètres de la Terre ce qui nécessite neuf mois de trajet.

Et un déplacement qui n'est pas sans risque !

Les scientifiques alertent sur les dangers que pourraient représenter la durée cette mission. Selon eux, un séjour prolongé dans l'espace pourrait dégrader les vaisseaux sanguins de la rétine et donc altérer la vision des cosmonautes. Ils mettent également en garde contre une perte de calcium dans les os, causée elle aussi par une période passée trop longtemps en apesanteur.

« Il faut que l’on commence dès maintenant à se concentrer sur certaines technologies clés », a expliqué Tom Jones. Et pour cet ancien astronaute, la solution est simple : il faut créer des systèmes de propulsion nucléaire pour raccourcir le temps de voyage.A voir.

La Nasa doit donc trouver non seulement une solution pour réduire le temps de déplacement mais aussi pour éviter les radiations. Durant le trajet, les astronautes pourraient en subir autant que pendant une carrière entière.

« Nous n'avons pas encore la solution en matière de protection des rayons cosmiques et des éruptions solaires », a reconnu Tom Jones.Les experts de la Nasa ont commencé à plancher sur des technologies à développer pour mener cette mission avec le minimum de risque pour la santé de leurs hommes.

En attendant d'envoyer des hommes sur Mars, la Nasa continue d'exploiter les données recueillies par le robot Curiosity qui stationne sur la planète depuis 2012.

Envoyée le 5 mai 2018, la sonde InSight, créée par l’agence spatiale américaine, doit se poser le 26 novembre prochain sur la planète rouge.

Elle permettra notamment d’étudier la structure interne de Mars pour mieux comprendre comment se forment les planètes rocheuses du système solaire.

Un nouveau rover doit être envoyé sur Mars en 2020 pour déterminer cette fois ci si la planète est habitable.

Paul Emison pour DayNewsWorld

LA FUTURE STATION SPATIALE CHINOISE DEVOILEE

La Chine affiche un nouveau symbole de ses ambitions dans l'espace au Salon d'aéronautique de Zhuhai. Elle a en effet dévoilé mardi 6 novembre une réplique de sa première grande station spatiale (CSS), qui devrait être lancée aux alentours de 2022 avec pour objectif de succéder à la station spatiale internationale(ISS).

L'engin se voit surmonté d'un mannequin en tenue de cosmonaute et flanqué du drapeau national rouge et jaune constituant l'une des principales attractions du Salon.

La durée de vie de la CSS, également appelée Tiangong (« Palais céleste »), est estimée à 10 années. Elle deviendrait alors la seule station à évoluer dans l'espace après la retraite programmée en 2024 de la station spatiale internationale associant Etats-Unis, Russie, Europe, Japon et Canada.

La station spatiale chinoise comprendra trois parties : un module principal long de près de 17 mètres - pour le lieu de vie et de travail- et deux modules annexes- pour les expériences scientifiques-. Trois astronautes pourront vivre en permanence à bord de l'engin pesant au moins 60 tonnes et équipé de panneaux solaires. Ils pourront effectuer des recherches en matière de science, de biologie ou de micropesanteur.

La Chine a par ailleurs annoncé en mai avec le Bureau des affaires spatiales de l'ONU que sa station serait ouverte « à tous les pays » en vue d'y mener des expériences scientifiques. Quarante projets de vingt-sept pays et régions Instituts ont été déposés par des universités et entreprises publiques et privées.

L'agence spatiale européenne (ESA) envoie déjà des astronautes suivre des formations en Chine, avec l'objectif qu'ils volent un jour à bord de la station chinoise.

Pékin investit des milliards d'euros dans son programme spatial, pilotée par l'armée expédiant notamment des satellites en orbite  pour son compte (observation de la Terre, télécommunications, système de géolocalisation Beidou) ou pour d'autres pays. Elle envisage également l'envoi d' un robot sur Mars et des humains sur la Lune.

L'Empire du milieu, conscient des enjeux commerciaux et militaires, deviendra l'une des grandes puissances de l'espace à côté de la Russie, du Japon et de l'Inde.

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

ESPIONNAGE RUSSE SUR UN SATELLITE FRANCAIS

OU LES ENJEUX DE LA SECURITE STRATEGIQUE SPATIALE

« Tenter d'écouter ses voisins, ce n'est pas seulement inamical. Cela s'appelle un acte d'espionnage »

La ministre française des Armées, Florence Parly, a accusé vendredi la Russie d’avoir commis en 2017 « un acte d’espionnage » contre le satellite militaire franco-italien Athena-Fidus pour tenter d’intercepter des communications sécurisées.

La Russie a-t-elle tenté d'espionner un satellite militaire franco-italien?

La ministre des Armées l'affirme, depuis le Cnes.

Florence Parly dans un discours consacré au secteur spatial de défense a indiqué qu'en 2017, « alors qu'Athena-Fidus continuait sa rotation tranquillement au-dessus de la Terre, un satellite s'est approché de lui, de près, d'un peu trop près  ». Or, « ce satellite aux grandes oreilles s'appelle Louch-Olymp, satellite russe bien connu mais un peu... indiscret », a-t-elle ajouté.

Lancé en 2014, Athena-Fidus fournit des services de télécommunication haut débit par satellite pour les forces militaires françaises et italiennes, ainsi que pour la sécurité civile de ces deux mêmes pays..

Satellite lancé en février 2014, Athena-Fidus "est constitué de deux charges utiles française [...] et italienne", explique le CNES sur son site. Il pèse un peu plus de 3000 kg et ses charges "offrent 23 répéteurs large bande en bande Ka et EHF et 12 couvertures différentes: des couvertures métropolitaines nationales, des couvertures mobiles [...], une couverture globale". Il a été "construit pour une durée de vie de 15 ans en orbite géostationnaire".

« De tellement près qu'on aurait vraiment pu croire qu'il tentait de capter nos communications », a-t-elle ajouté. Or « tenter d'écouter ses voisins, ce n'est pas seulement inamical. Cela s'appelle un acte d'espionnage ».

La France a pris du retard.

« Ce satellite aux grandes oreilles s'appelle Louch-Olymp, c'est un satellite russe bien connu mais un peu... indiscret », a-t-elle poursuivi. « Nous l'avions vu arriver, et avons pris les mesures qui s'imposaient. Nous le surveillons attentivement, nous avons d'ailleurs observé qu'il continuait de manœuvrer activement les mois suivants auprès d'autres cibles, mais demain, qui dit qu'il ne reviendra pas auprès d'un de nos satellites? », s'est-elle interrogée.

Les États-Unis ont récemment dénoncé « le comportement très anormal » d'un « objet spatial » déployé par la Russie en octobre 2017. La ministre française a regretté pour sa part que la France n'ait pas pris conscience d'une militarisation de l'espace. « Depuis quelque temps, alors que nos voisins changeaient en partie la nature de l'espace, qu'avons-nous fait? Pas grand-chose, a-t-elle affirmé. Pas assez en tous cas. Non, nous ne sommes pas protégés contre ces menaces. Non, l'espionnage et les actes offensifs, ça n'arrive pas qu'aux autres. Oui, nous sommes en danger, nos communications, nos manœuvres militaires comme nos quotidiens sont en danger si nous ne réagissons pas », a prévenu la ministre française des Armées. Elle aussi souligné que « d'autres très grandes puissances spatiales déploient en orbite des objets intrigants, expérimentent des capacités potentiellement offensives, conduisent des manœuvres qui ne laissent guère de doutes sur leur vocation agressive ».

Des enjeux de défense spatiale cruciaux.

Il faut savoir que les enjeux de défense spatiale deviennent cruciaux. En effet dans la revue Zone militaire sont soulevés les risques. « Ce n’est pas la première fois que le risque d’une cyberattaque visant des satellites est évoqué.

En 2009, le « hacker » Adam Laurie démontra qu’il était possible d’intercepter un flux d’informations transmis par satellite avec un ordinateur, un décodeur de type Dreambox et quelques logiciels. » signale Pascal Lagneau.

« Puis, cinq ans plus tard, une étude de la société IOActive mit en évidence que les flux des satellites de télécommunications pouvaient être piratés à cause de « multiples vulnérabilités à haut risques » présentes dans les logiciels intégrés dans les terminaux d’accès satellitaires. » ajoute-t-il. Ainsi un un groupe de pirates chinois appelé « Thrip » est accusé par les Etats- Unis d'avoir espionné des sociétés de télécommunications et d’imagerie géospatiales ainsi que des organismes du secteur de la défense implantés aux États-Unis et en Asie du Sud-Est. La menace cyber rejoint donc aussi celle qui pèse sur les activités spatiales.

« Les systèmes spatiaux sont susceptibles d’être attaqués, comme tous les autres systèmes, et sont protégés. Mais, par nature, leur protection, en orbite, est matériellement plus difficile que celle des autres systèmes souverains. On a pu observer des cas précis de satellites dits ‘butineurs’, et souverains. On a pu observer des cas précis de satellites dits ‘butineurs’, et l’on se prémunit d’éventuels méfaits par des méthodes classiques de codage et de blindage contre les tirs lasers et les charges électromagnétiques », avait ainsi expliqué Jean-Yves Le Gall, le président du Centre national d’études spatiales [CNES], lors d’une audition parlementaire.

Ces menaces sur l’espace exo-atmosphérique ont été soulignées par la Revue stratégique publiée en octobre 2017. « Les progrès des techniques de rendez-vous dans l’espace, les capacités de robotique et de propulsion électrique permettent de réparer, de ravitailler en carburant voire de désorbiter des engins spatiaux. Sous couvert d’objectifs civils, des États peuvent donc financer ouvertement des technologies potentiellement antisatellites. Celles-ci permettraient la mise en service d’outils dont les actions seraient beaucoup plus difficiles à détecter, à suivre, à attribuer et à contrer que des actions exo-atmosphériques plus classiques (missiles, lasers, brouilleurs…) », peut-on y lire.

La Loi de Programmation Militaire [LPM] 2019-25 que le président Macron a promulguée, prend en compte cette

« arsenalisation » de l’espace.

Alors qu' aux États-Unis, il est désormais question de créer une « force spatiale », le président Emmanuel Macron a en effet annoncé son intention de définir pour la France « une stratégie spatiale de défense ». Il fait de l’espace un enjeu de sécurité nationale. L ’espace est « essentiel pour nos opérations » et « par les incroyables potentialités qu’il offre mais également par la conflictualité qu’il suscite », il « est […] un véritable enjeu de sécurité nationale », a affirmé M. Macron.

Un groupe de travail du ministère des Armées doit rendre des propositions sur le sujet d'ici au mois de novembre.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

ECLIPSE LUNAIRE NOUS Y SOMMES

Vendredi 27 juillet 2018 au soir, la Lune sera totalement éclipsée et l’éclatante planète Mars va apparaître visibles côte à côte à l’œil nu, au sud-est du ciel.

La pleine lune au moment du coucher du Soleil est en partie cachée par l’ombre de la Terre, la Lune va plonger totalement dans l’ombre terrestre et nous présenter une profonde teinte cuivrée.

Dans l’espace, le Soleil, la Terre et la Lune se sont alignés parfaitement et le disque lunaire plonge progressivement dans l’ombre de la Terre.

À 21 h 30 min, heure de Paris (temps universel + 2 heures), la pleine lune est totalement plongée dans le cône d’ombre de notre planète et sa face présente une couleur cuivrée.

À 22 h 20 min, dans un ciel devenu bien plus sombre et alors que la pleine lune arrive au plus profond de l’ombre terrestre, le point éclatant orange de la planète Mars est visible à 6° en dessous d’elle.

Une heure après le départ du Soleil, dans un ciel crépusculaire déjà sombre, on observera donc ce point extrêmement brillant de la planète Mars, juste magnifique à côté de la Lune totalement éclipsée .

Cette planète est à l’opposition et elle brille comme jamais au cours de ces quinze dernières années :

superbe spectacle céleste !

Elle aussi est alignée avec le Soleil et la Terre, mais elle se situe à près de 58 millions de kilomètres de nous, donc bien au-delà de l’extrémité de l’ombre de notre planète.

À partir de 23 h 13 min la Lune ébauche sa sortie de l’ombre terrestre.

À 0 h 19 min, le 28 juillet voilà la pleine lune intégralement hors de l’ombre pour n’y retourner que le 21 janvier pour une prochaine éclipse totale.

A vos télescopes!




Paul Emison pour DayNewsWorld

UNE POSSIBLE VIE SUR LA PLANETE ROUGE

L’astrobiologiste Jennifer Eigenbrode, du centre Goddard de l’agence spatiale américaine a indiqué : “C’est une avancée significative car cela indique que de la matière organique est préservée dans les environnements les plus difficiles de Mars“, ajoutant : “Curiosity a montré que le cratère Gale était habitable il y a quelque 3,5 milliards d’années, avec des conditions comparables à celles de la Terre en formation, où la vie a évolué à cette période“.


Rappelons que le rover Curiosity roule depuis le mois d'août 2012 sur les couches sédimentaires à l'intérieur d'un cratère martien dénommé Gale (en l'honneur d'un astronome amateur australien du XIXe siècle). Et enfin le voilà qui vient de livrer une découverte des plus importantes !

D’étonnantes molécules organiques ont été découvertes par le rover Curiosity dans de la roche sédimentaire datant d’environ 3,5 milliards d’années. Or, ces roches se sont déposées dans un lac considéré comme une des zones les plus difficiles de Mars à une époque où la vie pouvait prospérer. Les chercheurs en savent également un peu plus sur l’atmosphère de Mars avec la découverte de traces de méthane.

Curiosity semble avoir aussi confirmé la présence de variations saisonnières de méthane dans l’atmosphère martienne. Or ce gaz, souvent signe de la présence de la vie, vient de la planète elle-même et pourrait être contenu dans des plaques de glaces situées sous la surface.

S'il s'agit d' une avancée dans le cadre de la recherche de vie sur la planète rouge, cela ne laisse pas pour autant encore présager de la découverte de la vie sur cette planète. En effet les échantillons de matière organique peuvent avoir une origine abiotique, provenir de formations géologiques similaires au charbon, ou encore d’une météorite.

En 2014 de la matière organique en petite quantité avait déjà été retrouvé par Curiosity. Si cela ne veut pas dire que la vie est présente,selon Sanjeev Gupta, professeur de SVT à l’Imperial College de Londres (Royaume-Uni) et co-auteur de l’étude, « les composés organiques sont les pierres de construction de la vie ».

Ces deux découvertes évoquent cependant la potentielle vie existante ou passée sur la Planète Rouge. Ces types de molécules s’avèrent être des éléments constitutifs à l’apparition de la vie. Et il y a deux possibilités concernant leur origine : soit il s’agit d’un processus exclusivement physique, soit ces molécules signifient qu’il y a eu une vie sur Mars dans le passé.

Des molécules organiques et une potentielle vie sur Mars ?

Sachant que ces molécules organiques sont apparues en même temps que de l’eau liquide sur Mars et que ces deux éléments réunis ont déclenché la vie sur Terre, la seconde possibilité est tout à fait probable. A cela s’ajoute la présence du méthane, un autre indicateur potentiel de vie sur Mars.

En effet, c’est la variabilité saisonnière de ce méthane qui intrigue les scientifiques, d’autant plus qu’un pic survient l’été. Pour notre Terre, ce phénomène est associé à un processus biologique. Mais est-ce la même chose pour Mars ? Nul ne le sait pour l’instant ...

Méthane et molécules organiques pourraient être des biosignatures de formes de vie mais leurs origines pourraient également être abiotiques.

Gageons que les Rovers Mars 2020 de la Nasa et ExoMars 2020 de l’ESA débarqueront sur la planète rouge pour élucider cette nouvelle trouvaille intrigante.




Paul Emison pour DayNewsWorld

DES CHERCHEURS DECOUVRENT QUE PLUTON

EST COUVERTE DE DUNES

Les scientifiques se sont penchés sur des clichés pris par la sonde New Horizons, lancée par la Nasa en 2006 et qui a survolé Pluton en 2015.

ll y fait environ -230 degrés et c'est la planète naine la plus lointaine du système solaire. Vous l'aurez peut-être deviné, il s'agit de Pluton.

Et on en sait désormais plus sur la surface de cette planète.

D'après des clichés pris par la sonde New Horizons, qui a survolé Pluton en 2015, elle serait recouverte de dunes de glace de méthane.

« La source probable des grains de la dune est la glace de méthane portée par les vents depuis les montagnes », expliquent les scientifiques dans un article publié jeudi dans la grande revue Science. « Mais on ne peut exclure que ce soit de la glace d'azote ».

Découverte surprenante dans la mesure où la pression atmosphérique à la surface de Pluton est 100 000 fois inférieure à celle de la Terre. De ce fait les astronomes pensaient donc qu'elle était trop faible pour que des vents puissent se former.

« La source probable des grains de la dune est la glace de méthane portée par les vents depuis les montagnes », expliquent des scientifiques dans un article publié jeudi 31 mai dans la revue Science. Les vents souffleraient à une vitesse approximative de 30 à 40 km/h. De vents faibles, mais la gravité l'est aussi.

Les dunes elles-mêmes se répartissent sur une zone d'environ 7 km de longueur.

Outre Pluton, on savait déjà que Mars, Vénus ou la grande lune de Saturne, Titan, avaient des dunes , déclare l'auteur principal Matt Telfer, professeur à l'Université de Plymouth (Royaume-Uni). « Nous savions que tout objet du système solaire doté d'une atmosphère et d'une surface solide avait des dunes, mais nous ne savions pas ce que nous trouverions sur Pluton » .

Les dunes sont probablement jeunes, à l'échelle géologique .Elles se seraient formées au cours des 500 000 dernières années.

« Mais il se trouve que Pluton, tout en étant 30 fois plus loin du soleil que la Terre, a des caractéristiques similaires à celles de la Terre » selon le scientifique.




Paul Emison pour DayNewsWorld

LANCEMENT D'UN SATELLITE CHINOIS

POUR OBSERVER LA FACE CACHEE DE LA LUNE

La Chine vint de lancer ce lundi un satellite pour observer la face cachée de la Lune, photographiée depuis 1959 mais jamais explorée.

La face cachée de la Lune désigne l'hémisphère de l'astre lunaire qui n'est pas visible depuis la Terre.

Elle est photographiée depuis 1959 mais n'a jamais été explorée.

Ce satellite relais chargé d'assurer les communications entre la Terre et un petit robot devrait être déployé sur la face cachée de la Lune courant 2018, selon l'agence spatiale chinoise.

C’est pourquoi une fusée Longue Marche-4C a décollé à 05h28 heure locale (21H28 GMT dimanche) depuis la base de lancement de Xichang (sud-ouest) avec à son bord le satellite Queqiao , a indiqué l'Administration nationale spatiale chinoise.

Lors de l'arrivée du robot téléguidé sur la Lune, le satellite se trouvera à un endroit lui permettant d'assurer les échanges avec la Terre, tout en ayant dans sa ligne de visée la face cachée de la Lune.

« Ce lancement est une étape cruciale pour la Chine dans son objectif de devenir le premier pays à envoyer une sonde capable d'alunir en douceur et d'explorer la face cachée de la Lune », s'est félicité Zhang Lihua, le responsable du projet de satellite.,

Il s'agit d'un deuxième véhicule téléguidé chinois sur la Lune après le lancement en 2013 d'un rover nommé « Lapin de jade » qui a arpenté la surface lunaire pendant 31 mois, bien au-delà de sa durée de vie prévue.

Il est prévu qu'un autre robot (Chang'e-5) serait envoyé sur la Lune en 2019 pour y collecter des échantillons et les ramener sur Terre.

La Chine investit des milliards d'euros dans son programme spatial, coordonné par l'armée. Le pays ambitionne de posséder une station spatiale habitée d'ici à 2022, et envoyer à terme des humains sur la Lune.




Paul Emison pour DayNewsWorld

DECOLLAGE DE LA MISSION INSIGHT

Le décollage a eu lieu à l'aube ce samedi. Regardez- les images.

La NASA a lancé avec succès la sonde InSight pour Mars, samedi. Ainsi, selon l'agence spatiale américaine, la planète rouge sera soumise à la première «vérification en profondeur de ses fonctions vitales depuis sa création il y a 4 500 millions d'années».

"Trois, deux, un, décollage!", a déclaré un commentateur de la NASA et la mission sans pilote s'est déplacée dans le ciel couvert. Le décollage a eu lieu avant l'aube, à 4.05 heure locale (8.05 Buenos Aires) depuis la base aérienne de Vandenberg en Californie, aux États-Unis. À bord d'une fusée Atlas V - d'une hauteur équivalente à un bâtiment de 19 étages

Le robot InSight doit être posé sur Mars le 26 novembre. La mission durera deux ans et coûtera 933 millions de dollars. C'est le premier à décoller de la côte ouest des États-Unis vers une autre planète.

Odyssée historique: pour la première fois, la NASA explorera le cœur de Mars avec des robots

En fait, le lancement était prévu pour 2016, mais il a dû être reporté de deux ans en raison d'une fuite dans deux des instruments d'analyse. "C'est comme jouer au golf à New York et mettre la balle dans un trou en Californie. C'est le niveau de précision dont nous avons besoin », a illustré Jim Green, directeur scientifique de la NASA, lors de la diffusion en direct.

InSight permettra l'analyse du flux de chaleur de Mars et permettra de mesurer les tremblements qui se produisent pendant les tremblements de terre. Les chercheurs sont convaincus que de nouvelles connaissances sur une planète rocheuse comme Mars contribueront directement aux découvertes futures sur la formation de la Terre.

Dans le même temps, il cherche à élargir les données sur les conditions internes de cette planète, car, par exemple, comprendre la température de Mars est crucial pour envoyer des gens sur la planète rouge en 2030, comme prévu.

Son nom, InSight, provient de l'exploration intérieure utilisant les enquêtes sismiques, la géodésie et le transport de chaleur. "Mars, j'y vais, six mois et j'espère que j'arriverai à la planète rouge", lit-on sur le compte Twitter d'InSight.

Si tout se passe comme prévu, votre voyage sera de 400 millions de kilomètres.

La différence avec  Curiosity

Contrairement au mobile Curiosity, InSight ne peut pas voyager sur la surface martienne. Il restera stationnaire à un point pour étudier= les fonctions vitales de la planète.

Pour mesurer la température, le Centre aérospatial allemand (DLR) a développé un appareil qui va automatiquement forer jusqu'à cinq mètres dans le sol de Mars et enregistrer à différentes profondeurs.

La mission InSight répond à un désir ardent des chercheurs planétaires: "disposer d'un observatoire géophysique sur une planète similaire à la Terre ", a déclaré Tilman Spohn du DLR dans un communiqué.

"Mars est un objectif idéal: il peut être bien atteint et c'est un objet de comparaison idéal avec la Terre", a-t-il ajouté.

Comment fonctionne InSight ?

Green a déclaré que les experts savent déjà que Mars présente des tremblements de terre (qui pourraient techniquement être appelés martemotos), des avalanches et des chutes de météorites. "Mais comment Mars est-il sujet aux tremblements de terre? C'est une information fondamentale que nous devons connaître en tant qu'êtres humains qui explorent Mars", a-t-il dit.

InSight recueillir des données au moyen de trois instruments: un sismomètre, un dispositif pour localiser avec précision la sonde Mars oscille autour de son axe de rotation et une chaleur de capteur de débit est inséré 5 mètres sous la surface de Mars.

Mais son instrument clé est le sismomètre, fabriqué par l'Agence spatiale française.

Une fois la sonde placée sur la surface martienne, un bras robotique doit être placé directement sur le sol.

« Pour nous, InSight est peut-être pas le meilleur, mais une mission très importante parce que nous allons entendre le battement de Mars avec le sismomètre nous avons mis à bord, » Jean-Yves Le Gall, président du CNES de la France (dit CNES), dans une interview à la télévision de la NASA après le lancement.

Le deuxième élément important est le détecteur de chaleur qui sera placé dans le sous-sol. Appelé Heat Flow and Physical Properties Package, il a été réalisé par l'agence spatiale allemande avec la participation de son homologue polonais.

L'instrument sera introduit entre trois et cinq mètres sous la surface de Mars, à une profondeur quinze fois supérieure à celle atteinte dans toute mission précédente.

La température au point de débarquement est glaciale et devrait se situer entre -100 et -20 degrés Celsius. Pendant la journée d'été à l'équateur de Mars, la température atteint environ 20 degrés Celsius, mais chute ensuite à -73 degrés la nuit.

"Nous devons pouvoir, en tant qu'êtres humains vivant et travaillant sur Mars, survivre dans ces conditions", a déclaré M. Green.

La sonde alimentée par pile et fonctionnant à l'énergie solaire est conçue pour fonctionner pendant 26 mois de la Terre - ou une année sur Mars - une période durant laquelle on s'attend à détecter environ 100 tremblements de terre.

"Je souhaite que cela dure plus longtemps que prévu", a déclaré Tom Hoffman, chef de projet InSight au laboratoire de propulsion de la NASA.

"Il n'y a rien d'habituel à se rendre sur Mars, en particulier atterrir sur Mars", a déclaré Stu Spath, responsable du programme InSight de Lockheed Martin Space.

Les fenêtres de lancement favorables pour Mars se produisent seulement tous les deux ans.

Les "Marcos", autres satellites

À bord de la fusée Atlas V, deux petits satellites en forme de cube ont accompagné l'InSight: les CubeSats. Ils font partie de la mission Mars Cube One (MarCo) et sont des prototypes de technologie miniaturisée, plus économique que celui habituellement utilisé dans les grandes missions spatiales.

Les satellites MarCo A et MarCo B, les premiers CubeSats en orbite autour d'une planète autre que la Terre, suivront le chemin vers Mars séparé d'InSight. Mais, s'ils parviennent à atteindre la planète rouge à temps, ils participeront à la retransmission vers la Terre des signaux du navire après son atterrissage.

Les ingénieurs responsables de la mission les ont surnommés précisément Wall-E et Eva, comme ils l'ont expliqué dans la diffusion en direct de la version InSight.




Larry Ricky pour DayNewsWorld

DECOLLAGE DE LA SONDE DE LA NASA

VERS MARS SAMEDI

Ce samedi 5 mai 2018, la sonde sera propulsée en direction de la planète rouge à bord d’une fusée Altas V.

La sonde de la Nasa doit décoller samedi vers Mars pour atteindre sa destination finale au mois de novembre.

La Mission InSight a pour mission d' étudier l'activité tectonique de l'astre pour mieux comprendre comment se forment les planètes rocheuses.

A bord, un sismomètre mis au point par le CNES.

Comme prévu à 13h05 (heure de Paris) l'engin a été lancé depuis la base Vandenberg de l'US Air Force, près de Santa Barbara en Californie.

Une fois là-bas, la sonde spatiale de la Nasa écoutera battre « le cœur » de Mars en mesurant ses activités sismiques pour tenter de mieux comprendre l'histoire et la structure de cette planète.

"On sait que mars a été habitable, rappelle Jean-Yves Le Gall, directeur du CNES.

C'est Mars Express, qu'on avait lancé en 2003, qui l'a montré. Il y a eu de l'eau, de l'atmosphère, des océans et puis tout cela a disparu. Aujourd'hui Mars est un désert glacé, probablement toxique sur la surface.

On veut comprendre pourquoi."

Ces changements pourraient être dus à la modification du magnétisme de Mars.

Dans le cadre de la mission de géophysique du Programme Discovery, l'engin sera chargé d'étudier deux ans durant l'activité tectonique de la planète rouge grâce de trois instruments :

un sismomètre (SEIS), développé par le Centre national d'études spatiales (Cnes) français, un dispositif permettant de localiser avec précision la sonde tandis que Mars oscille sur son axe de rotation (RISE) et un capteur de flux de chaleur inséré à 5 mètres dans le sous-sol martien (HP3).B

"Si InSight est un succès, on saura dans 2 ou 3 ans pourquoi les océans ont disparu, pourquoi le magnétisme a évolué.

A partir de là, on aura un indice de plus qui permettra d'avancer."

Bonne Mission !




Paul Emison pour DayNewsWorld

MORT DU CELEBRE ASTROPHYSICIEN

STEPHEN HAWKING

L' astrophysicien britannique Stephen Hawking, le scientifique contemporain le plus connu - on le compare à Albert Einstein ou à Isaac Newton- , est décédé mercredi à l'âge de 76 ans à son domicile à Cambridge, au nord de Londres, ont annoncé ses enfants. « Nous sommes profondément attristés par la mort aujourd'hui de notre père adoré », ont déclaré ses enfants, Lucy, Robert et Tim, dans un communiqué. « Son courage et sa ténacité, son génie et son humour, ont inspiré des gens à travers le monde », ont souligné ses enfants.

Atteint depuis ses 21 ans d'une maladie dégénérative paralysante, la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot, il a défié la médecine selon laquelle il n'avait que quelques années à vivre . Paralysé tout de même il ne communiquait que grâce à un ordinateur et un synthétiseur de voix.

Dans son autobiographie, La brève histoire de ma vie, on apprend que l'annonce de sa maladie à 21ans avait déclenché chez ce passionné de mathématiques et de physique entré à 17 ans à l’université d’Oxford son envie de faire des découvertes scientifiques : «Quand vous êtes confronté à la possibilité de mourir jeune, vous comprenez que la vie mérite d’être vécue et qu’il y a bien des choses à faire», raconte-t-il dans son autobiographie.

Il a alors concentré sa vie à explorer les secrets de l'univers. Son travail s'est concentré sur le rapprochement de la théorie de la relativité et de la théorie des quantas pour tenter d'expliquer la création de l'Univers et son fonctionnement. Ses idées sur la physique des trous noirs, du Big Bang et des singularités astrophysiques qui ont donné lieu à plus de 130 articles de recherche ont révolutionné la compréhension de ces astres énigmatiques.

En 1974, il est devenu, à l'âge de 32 ans, l'un des plus jeunes membres de la Royal Society, la plus prestigieuse institution scientifique de Grande-Bretagne. En 1979, Hawking a été nommé professeur de mathématique à l'Université de Cambridge.

« Mon objectif est simple », a-t-il dit un jour. « C'est la compréhension totale de l'Univers », « comprendre pourquoi il est comme il est et pourquoi il existe ». Et cette compréhension, il a voulu la partager avec les béotiens que nous sommes par la publication d'un beststeller planétaire, Une brève histoire du temps, paru en 1988 et vendu à plusieurs millions d’exemplaires.

Au cinéma, un biopic réalisé par James Marsh lui avait été consacré en 2015, "Une merveilleuse histoire du temps".

Les hommages de la communauté scientifique se sont multipliés à l'annonce de son décès. « Le professeur Hawking était un être unique, dont on se souviendra avec affection non seulement à Cambridge, mais dans le monde entier », a affirmé Stephen Toope, le vice-président de l'Université de Cambridge, où Stephen Hawking avait étudié et travaillait. « Son exceptionnelle contribution au savoir scientifique, aux mathématiques et à la vulgarisation laisse une contribution indélébile ». Sur Twitter, la Nasa a salué "un physicien de renom et un ambassadeur de la science". « Ses découvertes ont ouvert un univers de possibilités que nous et le monde continuons à explorer », a déclaré l'agence spatiale américaine.

Au secrétaire d’État britannique aux anciens combattants, Tobias Ellwood, de déclarer que Stephen Hawking était « une inspiration pour nous tous, quelle que soit notre situation, pour atteindre les étoiles ».




Britney Delsey pour DayNewsWorld

LANCEMENT REUSSI DE LA FUSEE SPACE X

Hier, mardi 6 février 2018, la fusée la plus puissante du monde, la Falcon Heavy, de Space X, a effectué son premier vol historique.  Le lancement avait cependant été reporté par deux fois dans l’après midi.

Elon Musk a tweeté à 20 h 46 GMT (19h30 heure française) un message accompagné d’une vidéo de Falcon Heavy.

Selon lui, « la mission s’est déroulée aussi bien que l’on pouvait l’espérer, et le tir a été réussi ».

La conquête de l‘Espace va désormais entrer dans une nouvelle ère.

La Falcon Heavy va en effet ouvrir une nouvelle voie qui devrait permettre de transporter des humains vers la Lune ou Mars.

Les 27 moteurs de cette super fusée se sont allumés tous en même temps pour générer une poussée de 2500 tonnes, soit l’équivalent de 18 Boeings 747, à la verticale.

Une explosion géante a été vue sur le pas de tir de la base spatiale de la Nasa en Floride.

Elon Musk , le milliardaire sud africain avait au préalable décidé de remplacer la charge utile (60 tonnes) de la fusée  par son Roadster Tesla Rouge Cerise, lequel a été propulsé vers l’espace  puis mis sur orbite.

La Tesla Rouge Cerise était cachée dans le capuchon de la fusée.

Un mannequin, qui avait été équipé d’une combinaison rouge elle aussi et baptisé Starman et qui avait été installé au volant de la Tesla diffusait la chanson de David Bowie, Space Oddity. De son coté, le tableau de bord de la Tesla Rouge affichait « D’ont Panic », la référence très galactique de Douglas Adams (extrait de son Guide du Voyageur).

Le clou du spectacle : l’atterrissage en retour et en douceur,  de deux des propulseurs qui se sont posés comme des plumes sur le sol. Le troisième, en revanche, a sombré dans l’Atlantique, plongeant à une centaine de mètres de la barge ou il devait se poser ; Selon Elon Musk, l’engin aurait apparemment pénétré à 480 km/h dans l’eau.




Clara Mitchell pour DayNewsWorld

DEUX SATELLITES MIS EN ORBITRE

PAR ARIANE 5 EN GUYANNE

Ariane 5 confirme sa fiabilité après son tir avorté début septembre .Le lancement avait été annulé le 5 septembre 2017 après une anomalie observée dans les ultimes secondes précédant le décollage.

Cette fois le 29 septembre 2017, un peu moins de 30 minutes après son décollage, Ariane 5 s’est séparée du satellite de près de 6,5 tonnes Intelsat 37e.

Et un peu plus de 47 minutes après s’être arraché du sol guyanais, Ariane 5 s’est séparé du satellite BSAT-4a.

Un succès puisque une fusée Ariane 5 a placé en orbite deux satellites commerciaux, Intelsat 37e et BSAT-4a, vendredi 29 septembre 2017 après un décollage du Centre spatial guyanais de Kourou, a annoncé Arianespace dans un communiqué.

En effet Ariane 5 a réussi sa mission mettant sur orbite depuis le Centre Spatial Guyanais deux satellites de télécoms :

Intelsat 37e pour l'opérateur américain Intelsat (près de 6,5 tonnes) et BSAT-4a, un satellite de 3,52 tonnes dédié à la télévision numérique pour le constructeur SSL (Space Systems Loral) dans le cadre d'un contrat clé en main au profit du japonais Broadcasting Satellite System Corporation (B-SAT).

Fabriqué par Boeing, Intelsat 37e est le 59e satellite d'Intelsat à être lancé par Arianespace depuis la mise en orbite d'Intelsat 507 en octobre 1983.

Deux autres satellites Intelsat figurent dans le carnet de commandes d'Arianespace (Intelsat 39 et Horizon-3e).

"Nous sommes très heureux de la confiance renouvelée d'Intelsat qui, un peu plus d'un an après le lancement double d'IS-33e et de IS-36 et sept mois après celui d'Intelsat-32e/SKY Brasil-1, nous a choisis pour la mise en orbite d'IS-37e, le satellite le plus puissant de sa flotte EPICNG", a souligné le PDG d'Arianespace, Stéphane Israël.

BSAT-4a, quant à lui, est le neuvième satellite lancé par Arianespace pour B-SAT.

Depuis la création de B-SAT, Arianespace a lancé tous les satellites de l'opérateur Japonais.

Il s’agit du neuvième succès de l’année pour Arianespace, la société qui commercialise les lancements. Et du 81e succès consécutif pour une Ariane 5, le cinquième en 2017




Paul Emison pour DayNewsWorld

LE SUICIDE DE CASSINI

« Les découvertes faites figurent parmi les plus époustouflantes en science planétaire », avait expliqué mercredi devant la presse Linda Spilker, principale scientifique de la mission.


Cassini , c'est fini. La sonde américaine a lancé son dernier message et s'est désintégrée vendredi après avoir réussi à transmettre des données jusqu'à la dernière seconde.

Après vingt années dans l’espace, l’ultime signal de la petite sonde a été capté par le centre de contrôle du Jet Propulsion Laboratory (JPL), en Californie. Ce dernier souffle électronique aura mis près d'une heure et demie à parcourir le milliard de kilomètres et demi qui nous sépare de Saturne.

Le vaisseau de 2,5 tonnes, lancé en 1997 a mené une exploration scientifique durant treize années de SATURNE  la grande planète gazeuse, de ses anneaux et de 19 de ses lunes.

« Le signal a été perdu…. c’est la fin du vaisseau spatial », a dit un des ingénieurs du centre de contrôle, selon les images de la NASA retransmises en direct.

« J’espère que vous êtes tous très fiers de cet accomplissement extraordinaire, félicitations à tous pour cette mission incroyable », a déclaré Earl Maize, le responsable de la mission Cassini en s’adressant à toute son équipe.

Pendant son plongeon final, Cassini a continué de prendre des mesures et à les transmettre en temps réel vers la Terre. Cassini avait pour mission de «respirer» quelques molécules d'atmosphère pour en déterminer la nature. «Les dernières secondes de Cassini pourraient à elles seules fournir assez de matière à plusieurs doctorats» a déclaré le directeur du JPL, Michael Watkins .

En effet ces précieuses informations vont aider à la compréhension de la formation et de l’évolution de la planète gazeuse, selon les scientifiques.

La sonde a effectué une exploration des plus fructueuses de la planète gazeuse et de ses lunes.

Les scientifiques disposent désormais d'une mine de données à analyser. «Nous en avons pour plusieurs décennies encore. » d'après Linda Spilker, responsable scientifique de la mission « C'est un marathon scientifique de treize années que nous venons de terminer, mais il reste tant de choses à expliquer!»

Aux spécialistes du JPL de dresser le bilan de ces vingt années passées dans l'espace, dont treize en orbite autour de Saturne.

La sonde a fait des découvertes extraordinaires comme des mers de méthane liquide sur Titan, son plus grand satellite naturel, et un vaste océan d’eau salée sous la surface glacée d’Encelade, une petite Lune saturnienne.

Les données recueillies par le spectromètre de Cassini ont également révélé la présence d’hydrogène.

Cet hydrogène signale une activité hydrothermale propice à la vie.

Cette découverte majeure du mois d'avril dernier a ouvert de nouveaux horizons aux scientifiques, comme la recherche la vie extraterrestre.

« Ce monde océanique d’Encelade a vraiment changé notre approche ur la recherche de la vie ailleurs dans notre système solaire et au-delà », a expliqué Linda Spilker.

Les deux lunes que sont Titan et Encelade abritant un vaste océan d'eau liquide et abondant en molécules organiques complexes réunissent tous les ingrédients nécessaires à l'apparition de la vie !

Cassini c'est aussi l'histoire d'une belle coopération entre la NASA, l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’Agence spatiale italienne. Ces deux dernières ont construit la petite sonde Huygens que Cassini a transporté jusqu’en décembre 2004 date de son atterrissage sur Titan.




Paul Emison pour DayNewsWorld

PREMIERE IMAGE

DE LA COMBINAISON SPATIALE SPACE-X

Le 23 août 2017, Elon Musk, le fondateur de Space X et de Tesla, a dévoilé sur Instagram un premier visuel de sa nouvelle combinaison spatiale.

La nouvelle combinaison spatiale d'Elon Musk va ringardiser celle de Thomas Pesquet

Le défi principal était de concevoir un équipement aussi pratique que beau."C'était incroyablement dur d'équilibrer l'esthétique et le fonctionnel".

Le défi a, semble-t-il, été relevé haut la main.

Assurément le design de ce scaphandre de l'espace paraît sur la partie de la combinaison que l'on aperçoit nettement plus esthétique que les standards actuels:

Taille réduite du casque d'une ressemblance ahurissante avec celui d’un des deux membres de Daft Punk, coupe ajusté ... On est pas loin de la combinaison du Valerian de Besson !

Elon Musk assure qu’elle a été testée et approuvée.

Cette tenue fonctionnelle..

Conçue en interne les coûts de production ont été réduit.

Ne permettant pas de se déplacer dans l’espace, elles seront plutôt portées lors du transport en capsule pour servir de sécurité en cas de dépressurisation de la capsule.

Le patron de Space X a conçu la combinaison spatiale que porteront les équipages des vols spatiaux autour de la Lune, programmée pour 2018 comme Elon Musk l'avait espéré en début d'année. Une première étape avant de viser Mars.

Le patron de SpaceX promet d’autres informations sur son programme spatial dans les jours à venir.

L’emploi du temps d’Elon Musk est des plus chargés en ce moment...




Paul Emison pour DayNewsWorld

AUX ETATS-UNIS UNE ECLIPSE SOLAIRE TOTALE

LE 21 AOUT

Les éclipses de Soleil longtemps mystérieuses pour les hommes ont été attribuées à des causes surnaturelles y voyant l'intervention d'une divinité, d'un démon ou d'un génie malin: pour les Chinois, c’était un dragon dévorait notre étoile, tandis que chez les Viking, c'était des loups la capturaient...Cela a pris du temps pour découvrir que le véritable coupable était la Lune. De nos jours, les scientifiques savent prédire les éclipses avec une extrême précision (moins d'une seconde)

« Il a fallu les observations des astronomes et l'étude du mouvement du Soleil et de celui de son satellite naturel, pour comprendre que c'est la Lune qui à chaque éclipse s'interpose devant le Soleil », souligne Pascal Descamps, astronome à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) à Paris.

Alors que la dernière éclipse totale visible depuis la France remonte au 11 août 1999, les Américains, eux, vont vivre le lundi 21 août 2017 la première éclipse de Soleil totale qui traversera le pays d'est en ouest depuis 1918. Un événement si rarissime que l'éclipse risque d'être la plus scrutée de l'histoire de l'humanité.

L'éclipse sera totale :

en effet la Lune cachera intégralement le Soleil, sur un couloir large de 113 km de large qui concernera 14 Etats :

Oregon, Idaho, Wyoming, Montana, Iowa, Kansas, Nebraska, Missouri, Illinois, Kentucky, Tennessee, Georgia, Caroline du Nord et Caroline du Sud.

Certains endroits français comme les Antilles, la Guyane et Saint-Pierre-et-Miquelon vivront également ce phénomène.

En France métropolitaine, l'éclipse sera "en gros invisible, sauf depuis la pointe bretonne", a déclaré Pascal Descamps, astronome à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).

Le meilleur endroit pour tenter de l'apercevoir sera Quimper (Finistère) et ses environs, avec un début à 21h41 et le maximum à 22h10.L'éclipse solaire est le résultat de l'alignement des trois astres que sont la Terre , la Lune et le Soleil.

La Lune va en effet se glisser entre la Terre et le Soleil, occultant pendant quelques minutes sa lumière.

Le diamètre du Soleil est 400 fois supérieur à celui de la Lune mais l'étoile est également 400 fois plus éloignée que le satellite naturel de la planète bleue.

Depuis la Terre, cette géométrie donnera donc l'impression que le Soleil et la Lune ont de même taille.

Lorsque les deux seront alignés, la Lune masquera entièrement le Soleil et le ciel deviendra noir quelques minutes seulement en pleine journée. On parle alors d'une éclipse totale. Cette dernière se produit tous les douze à dix-huit mois quelque part dans le monde mais cela ne touche qu'une étroite bande de notre planète, le plus souvent ère inhabitée (océans, pôles, déserts).

Lors d'une éclipse, la Lune cachant le Soleil, on peut observer sa couronne solaire, une zone de très haute température extrêmement dynamique que l'éclat du Soleil cache.

La couronne solaire est cette atmosphère externe de notre étoile s'étendant sur plusieurs millions de kilomètres. Sa température varie entre 1 à 3 millions de degrés alors que la surface du Soleil est à 6000 degrés. Les astronomes étudient comment l'atmosphère terrestre et le sol de notre planète réagissent à la baisse de température soudaine provoquée par une éclipse dans la zone concernée.

Le 2 juillet 2019, le Pacifique et l'Amérique du Sud (Chili et Argentine) seront concernés. Idem le 14 décembre 2020 (Pacifique, sud du Chili, Patagonie puis Atlantique). Le 4 décembre 2021, ce sera au tour de l'Antarctique. Le 20 avril 2023,touchera essentiellement l'Indonésie et l'Australie ,les États-Unis vivront une autre éclipse totale en 2024tandis que la France devra attendre le 3 septembre 2081 !



Paul Emison pour DayNewsWorld

A NOUVEAU DES AMBITIONS SPATIALES

POUR LES ETATS-UNIS ANNONCEES

Le vice-président américain Mike Pence a annoncé jeudi l'avènement d'une «nouvelle ère» dans l'exploration spatiale. Il prévoit l'envoi par les États-Unis d'une mission habitée sur Mars et le retour d'astronautes sur la Lune.

Récemment nommé à la tête du Conseil spatial national, un organe consultatif, Mike Pence vient de visiter le Centre spatial Kennedy près de Cap Canaveral en Floride et a été impressionné par les capsules spatiales en cours de construction par le secteur privé pour le compte de la NASA.

«Notre pays retournera sur la Lune et nous mettrons des bottes américaines sur la surface de Mars», a affirmé Mike Pence devant environ 800 employés de la NASA.

Était également présent Buzz Aldrin, le deuxième homme à avoir marché sur la Lune après Neil Armstron

La NASA travaille sur un projet baptisé «Deep Space Gateway» pour envoyer des astronautes en orbite lunaire avec de nouvelles fusées développées par l'agence spatiale américaine.

L'envoi d'astronautes sur Mars d'ici 2030 figurait déjà parmi les priorités affichées des programmes spatiaux des présidents Barack Obama et George W. Bush.

Voyages spatiaux moins coûteux

Depuis l'arrêt des navettes spatiales américaines en 2011, les astronautes américains dépendent des vaisseaux russes Soyouz s'ils veulent se rendre dans la Station spatiale internationale (ISS.).

Le siège est à plus de 80 millions de dollars !.

Les entreprises américaines SpaceX et Boeing travaillent toutes deux à des capsules pour le transport des astronautes en orbite terrestre dès 2018.

Mike Pence devant une capsule Dragon de SpaceX et un prototype du futur vaisseau Starliner de Boeing, a souligné que le gouvernement américain  favoriserait la coopération avec le secteur privé pour rendre les voyages spatiaux moins chers, plus sûrs et plus accessibles.

Le président Donald Trump a proposé un budget de 19,1 milliards de dollars pour la NASA, une baisse de 0,8% par rapport à 2017.

Il a demandé à l'agence spatiale d'abandonner son projet de capturer un astéroïde et a mis fin aux financements demissions destinées à étudier le changement climatique et les sciences de la Terre.




Paul Emison pour DayNewsWorld

NASA ET COLONIES D'ENFANTS

ESCLAVES ENVOYEES SUR MARS

Les rumeurs vont bon train sur Internet et se répandent tels des virus malfaisants. A tel point que la Nasa a préféré  démentir  immédiatement  la rumeur  partie d'un témoignage lors d'une émission de télévi « enfants »sion américaine..

Le présentateur Alex Jones jeudi 29 juin qui affectionne tout particulièrement les théories du complot, a invité Robert David Steele à s’exprimer dans son émission The Alex Jones Show, diffusée sur pas moins de 118 stations de radio dans tous les Etats-Unis. .

Voilà notre homme se présentant comme un ex-agent secret qui se met a affirmer que des enfants étaient kidnappés puis envoyés sur Mars via un voyage de vingt ans.

L’homme est là pour parler de Mars certes, et il a des "révélations" à faire certes mais quelles révélations !

Une fois arrivés, ces n’avaient d’autre choix que de devenir des esclaves dans les colonies martiennes

.Et ce n’est pas tout. Robert David Steele ajoute :

« Ils les terrorisent pour enrichir leur sang en adrénaline, et les tuent. Ça inclut aussi de les tuer, comme ça, ils peuvent récupérer la moelle récoltée. »

« Nous croyons réellement qu'il y a sur Mars une colonie habitée par des enfants esclaves, raconte-t-il, d'un ton grave. Ils y arrivent après un voyage de vingt ans dans l'espace. Et une fois arrivé sur place, ils n'ont plus d'autre choix que de devenir des esclaves ».

Mais ce n’est pas tout. D’après lui, la Nasa kidnapperait ces enfants, dans le but de « remplir leur sang d'adrénaline », puis les assassinerait « pour récupérer leur os, leur moelle" »,?! Des vampires quoi !?

S agit-il de l'hormone de croissance originelle ?

A la question du présentateur, sur le bien-fondé de cette révélation :

« Absolument, c'est un truc antivieillissement », renchérit alors le soi-disant ex agent-secret.

La folle rumeur se répand comme une traînée de poudre sur la toile.

La Nasa a immédiatement démenti dans le Daily Beast, par la voix de son porte-parole Guy Webster. « Il n’y a pas d’humain sur Mars. Il y a des robots actifs sur Mars. Une rumeur était en train de se propager la semaine dernière qu’il n’y en avait pas. Il y en a. Mais il n’y a pas d’humain. »

Mieux vaut en rire qu'en pleurer !!

Certains ont préféré le prendre avec humour.

« Si la NASA a kidnappé des gosses pour les envoyer sur Mars, il est mathématiquement impossible qu’il y ait des "colonies d’enfants" là-bas. Selon votre copain, ils ont voyagé 20 ans pour arriver à destination. DONC CE SONT DES COLONIES D’ADULTES. » dans le Parisien

A un autre internaute américain de le prendre au second degré Sur Reddit, :

"Un démenti... C'est exactement ce que ferait quelqu'un qui détient une colonie d'enfants esclaves sur Mars".

Gardons d'ailleurs en mémoire qu'Alex Jones se fait souvent l'avocat  de ce genre de rumeur .

Ainsi en 2016, lors de la campagne présidentielle, le producteur avait répandu la folle rumeur selon laquelle des proches d’Hillary Clinton géraient un réseau pédophile dans la cave d’une pizzeria à Washington !

Ce qui aurait pu provoquer une tragédie humaine !! Sûr de cette information, un homme s’était précipité dans ce fameux restaurant pour ouvrir le feu mais heureusement sans faire de victime...




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

RETOUR SUR TERRE DE NOTRE HEROS

THOMAS PESQUET

Il revient avec la "conscience que la planète est vraiment un joyau". "De voir la planète, de voir sa fragilité, de prendre du recul, cela permet d'apprécier cette fragilité-là", dit-il. "On n'a pas conscience à quel point l'atmosphère c'est mince (...), à quel point on est capable d'abîmer la planète, à quel point il faut la protéger."


Thomas Pesquet revient sur Terre après une mission de six mois dans l'espace vendredi, au terme

d'une mission bien remplie!

Comme prévu, à un minute près, l'atterrissage a eu lieu à 16h10, heure française, dans les plaines désertes des steppes kazakhes, un peu plus de trois heures après que leur vaisseau s'est détaché de l'ISS à 12h49. Chacun équipé d'un scaphandre, les astronautes ont pris place dans la capsule Soyouz, qui s'est désamarrée de la Station spatiale internationale à 12h50 (heure française). Après un long parachutage, la capsule s'est posée à 16h10 sur le sol du Kazakhstan.

Les premières images du Français l'ont montré souriant et visiblement en bonne santé. Thomas Pesquet allait rejoindre Cologne.

La mission Proxima du 10e astronaute français de l'histoire prend fin, après six mois et demi passés dans l'espace confiné de l'ISS : à peine 400 m3 habitables c-à-d un appartement de 130 m2 avec trois mètres de plafond. À partager avec quatre à cinq colocataires. Pendant 196 jours !

Avant de s'envoler pour la Station spatiale internationale (ISS) en novembre dernier, Thomas Pesquet faisait de son retour en capsule Soyouz, l'un des moments les plus attendus de sa mission.

Avec le cosmonaute russe Oleg Novistky, qui a piloté la boîte de conserve de 2,2 m de diamètre et de 2,1 m de haut, le Français a effectuer une rentrée dans l'atmosphère à la vitesse vertigineuse de 28.000 km/h !!!

«C'est l'accomplissement d'un énorme travail collectif»

Outre les effets personnels, ne repartent en Soyouz que les données d'expériences scientifiques (échantillons ou disques durs).

L'ex-pilote de ligne d'Air France a souligné que ce qui lui avait le plus manqué bien sûr ses proches mais aussi le sentiment de liberté: «Aller dehors, faire un tour de vélo, aller à la montagne, la mer, des sensations bêtes: le vent, la pluie, des odeurs différentes, un peu de perspective…» Il ne regrettera ni la nourriture, «pas terrible», ni les «toilettes de camping» !

Mais avant tout chose des souvenirs extrêmement positifs. Les sensations du décollage depuis Baïkonour, les seize levers de soleil quotidiens à bord de l'ISS, la vie en apesanteur, et les deux sorties en scaphandre réalisées en janvier et en mars. Ces dernières étaient destinées pour des opérations de maintenance pendant lesquelles il tenait la Station d'une main et voyait la Terre défiler juste sous ses pieds 400 km plus bas. Il s'est montré très professionnel.

Sur le plan scientifique, l'installation de la machine Mares qui mesurait l'activité musculaire des astronautes pendant des séances d'exercice l'a marqué. «C'est l'accomplissement d'un énorme travail collectif»

Le Normand a participé à une centaine d'expériences scientifiques, dont une soixantaine menées pour le compte des agences spatiales européenne (ESA) et française (Cnes). Les passagers de l'ISS sont de véritables cobayes et sont soumis à de très nombreux tests. Il s'agit d'avoir une meilleure compréhension de l'apesanteur sur le corps humain. L'état de quasi-apesanteur dans lequel il était baigné lui a permis d'effectuer des expériences inédites, à commencer par les effets de cette microgravité sur son propre corps .

En parallèle, ils mènent aussi des expériences de physique fondamentale, sur l'étude du comportement des fluides et des matériaux en apesanteur, ou de biologie, comme la culture de légumes.

Toutes nos felicitations à ce brillant scientifique français dont la France est fière.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

THOMAS PESQUET

N'EN FINIRA PAS DE NOUS ETONNER !

On connaît l'entraînement sportif quotidien de nos astronautes à bord de l'ISS.

L'astronaute français Thomas Pesquet, en mission dans l'espace pour 6 mois, demeure avant tout un bon citoyen ! Le voilà qui nous convie,  nous Terriens, d' aller voter en ce dimanche brumeux

.En orbite à 400 km au-dessus de la Terre il n’en oublie pas l’élection présidentielle : Espérons qu'il avait pour divertissement mieux à se mettre sous la dent que les insipides débats politiques servis à nous pauvres Terriens réduits à voter entre ? J'aurais préféré vivre à ces moments là entre le flot interrompu d'images de l'espace céleste depuis la Station spatiale internationale ! et faire un grand retour sur Terre en juin prochain .Et quitte à faire après les législatives... Pour un quotidien bien différent d'une vie sur la Terre.

Leur mission à tous devra leur réussite également de l'entente de l’équipe notamment du caractère des habitants de l'ISS. Et la personnalité du candidat a fait partie des critères de sélection. Que de qualités rares requises en un même individu.

Vivre pendant six mois dans un espace restreint, en apesanteur, demande de grandes capacités d' adaptation à son environnement : dormir dans un sac de couchage accroché au mur, se laver  avec des lingettes humides, s'exercer et faire de la muscu plus de deux heures par jour…

L'équipe de la Station spatiale internationale s'est organisée en créant un rythme régulier qui frôle la normalité..« On a des lumières qu'on allume à 6 heures quand on se lève, et on les éteint à 23 heures, et puis certaines changent d'intensité », raconte Thomas Pesquet à un journaliste. « Heureusement, sinon ce serait éreintant. » ; Et bien sûr les tempéraments des uns et des autres au quotidien est pour beaucoup dans le bon déroulement de la mission et dans les performances de l'équipe : DEHORS LES GRINCHEUX, ICI PLACE AUX ESPRITS CONCILIANTS !

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

CE SOIR LE CIEL VA-T-IL NOUS TOMBER SUR LA TETE AVEC LE PASSAGE DE L'ASTROIDE 2014JO25 ?

Un astéroïde géant, estimé actuellement à 852 mètres de large et baptisé 2014-JO25 passera à 1,8 million de kilomètres de notre Terre : Soit, un peu plus de quatre fois la distance de la Terre à la Lune donc moins de 1,8 million de km. Et ce dans la nuit de ce mercredi 19 avril 2017. Représente-t-il un danger immédiat pour la Terre ? Non selon la Nasa. Bien que classé par la Nasa dans la catégorie «potentiellement dangereux», cet objet céleste ne menace pas de frapper la Terre.

L'Agence spatiale américaine assure qu'il "volera en toute sécurité". L'astéroïde 2014-JO25 ne fera que "frôler" la Terre. Il sera 23h23, heure française, lorsque l'astéroïde passera au plus près de nous...

Alors à vos télescopes !

A l'oeil nu, impossible d'observer le phénomène, en revanche un télescope de 20 cm suffira pour suivre son périple pendant deux nuits. Pour une bonne observation l'environnement doit être le plus sombre possible mais ce qui s’avérera surtout difficile , c'est de suivre l'astéroïde, l'objet s'approchant à une vitesse impressionnante de 120000 km/h (ou 33 km/s) de la Terre !!! La dernière fois que 2014-JO25 nous a rendu visite cela remonte à 400 ans et on ne le reverra pas avant 2.600 ans.

Les astronomes attendent avec impatience le passage de ce gigantesque caillou car son observation permettra d'établir plus précisément sa taille.

Avoir des données précises de la taille et de la forme est très important, puisqu'on n'en déduit la densité de l'objet... C'est important de savoir si c'est un rocher friable ou objet ferreux, qui traverse notre ciel en cas d'une éventuelle collision avec la terre.

La rencontre du 19 avril offre aux scientifiques une belle opportunité d'étudier de bien plus s près cet astéroïde. Des observations radar sont prévues au Goldstone Solar System Radar de la NASA en Californie et à l'Observatoire Arecibo de la National Science Foundation à Porto Rico. La précisions des images pourraient révéler des détails en surface jusqu’à quelques mètres.

Il faudra attendre le 7 août 2027 pour voir un aussi gros objet, 199-AN10 et ses 700 m s'approcher tout près de la Terre : Apophis, un beau bébé de 310 m qui flirtera avec la planète bleue, à 38 000 km, un dixième de la distance Terre-Lune.

Par contre le cas du dénommé 410777 (2009-FD) est préoccupant. Ce corps d'au moins 160 mètres a une chance sur 710 d'impacter la Terre le 29 mars 2185 détruisant alors une région de la taille d'un petit Etat ou provoquant des tsunamis. L'astroide 29075 (1950-DA) s'avère plus inquiétant dans la mesure où ce titan de 1,3 km pourrait nous frapper de plein fouet . Mais la probabilité que ce désastre advienne est de 1/8300.

Et la menace n'est pas pour demain, le contact éventuel étant prévu en 2880 !

Mais au sein de l'Agence spatiale américaine, une équipe surveille les géocroiseurs, c'est-à-dire ces objets voués à croiser un jour l'orbite de la Terre. Le Center for Near Earth objects studies (CNeoS) tient même une base de données des impacts possibles. Si elle précise que la «probabilité» de ces événements est «très faible», la Nasa considère qu'au vu des connaissances disponibles, le risque existe. Depuis une dizaine d'années, la Nasa et l'Agence spatiale européenne (Esa) ont lancé plusieurs programmes de détection des géocroiseurs. C'est ainsi que dans le cadre d'une mission conjointe avec l'Esa, la Nasa lancera en 2020 la sonde Dart droit sur l'astéroïde Didymoon pour voir s'il est possible de dévier un astéroïde sans utiliser la force nucléaire. Gageons qu'avant 2880 l'humanité aura trouver les moyens d'épargner la Terre.

Joanne Courbet  pour DayNewsWorld

L'ASTRONAUTE THOMAS PESQUET A IMPRESSIONNE LA NASA : DEUX NOUVELLES SORTIES

EXTRAVEHICULAIRES LUI SONT CONFIEES !

Impressionnante la première sortie en scaphandre de l'astronaute français le 13 janvier si bien que la Nasa l'a retenu pour faire deux excursions de plus à l'extérieur de la station spatiale internationale.

Impressionnante la performance de Thomas Pesquet avec son coéquipier américain Shane Kimbrough :

l'équipe a parfaitement effectuer les tâches et réussi cette prestation avec une heure et demie d'avance sur le planning prévu !!!

Même si l'on comptabilise les opérations facultatives, la durée de leur intervention autour de l’ISS aura été plus courte que le timing imaginé par la Nasa : seulement 5h58 au lieu des 6h30 initialement prévues pour réaliser les tâches.

Certes, on pourra toujours objecter que Thomas Pesquet était assisté d’un vétéran des sorties extravéhiculaires (Kimbrough en compte quatre à son actif), mais l'astronaute français s 'est montré superperformant au point de taper dans l'oeil de la NASA qui lui confie deux autres sorties.

L’Agence spatiale européenne (ESA) a bien confirmé que l’astronaute Thomas Pesquet effectuera deux nouvelles excursions à l’extérieur de la Station spatiale internationale.

Fin mars et en avril pour ses deux prochaines sorties extravéhiculaires, mais les dates ne sont pas encore arrêtées en raison de nouvelles pièces attendues du cargo automatique Cygnus

Les deux sorties détaillées par l’ESA

La première sortie de Thomas Pesquet se fera en compagnie du même Shane Kimbrough .

Les deux hommes auront pour

«  mission d’installer un nouvel ordinateur, de réaliser de la maintenance sur le système électrique et de déconnecter un adaptateur du système d’amarrage avant qu’il ne soit déplacé »,

précise le communiqué de l’ESA.

 

Cette mission, d’une durée de plusieurs heures, les conduira à travailler séparément une grande partie de la sortie Pour sa deuxième sortie, accompagné de Peggy Whitson, le spationaute français travaillera

« sur le remplacement d’une alimentation électrique destinée aux expériences scientifiques, mais aussi la grande expérience de recherche d’antimatière, AMS-02 », détaille l’ESA dans son communiqué.

 

Pour l’ESA, la décision d’impliquer Thomas Pesquet dans deux autres missions

« témoigne des bonnes performances des astronautes de l’ESA ces dernires années ainsi que de la qualité de l’entraînement qu’ils suivent dans le Centre des astronautes européens ».

Avec ses trois sorties il égalera ainsi le record établi par son collègue français Philippe Perrin qui a lui aussi effectué trois sorties dans l'espace lors d'une seule mission.

Un nouveau record pour la France !

Thomas Pesquet rentrera sur Terre au cours du mois de mai 2017, après six mois dans l’espace pour sa mission Proxima.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

LA RUSSIE EST ACTUELLEMENT LE SEUL PAYS

A ENVOYER DES HOMMES SUR ISS .

En avril 2015, la perte d'un Progress avait déjà provoqué une profonde crise dans l'industrie spatiale russe. La Russie ayant dû alors suspendre tous ses vols spatiaux pendant près de trois mois.

Le vaisseau cargo avait également perdu contact avec la Terre avant de se consumer dans l'atmosphère. les Russes avaient attribué ce revers à une panne sur la fusée Soyouz. obligé un Un groupe d'astronautes avaient dû prolonger d'un mois leur séjour à bord de la station de recherche spatiale.

Le vaisseau-cargo non habité qui devait ravitailler la Station spatiale internationale (ISS) lequel le s'est consumé dans l'atmosphère peu après son décollage de Baïkonour au Kazakhstan( annonce de l'agence spatiale russe).

Perdu à quelque 190 km au-dessus de la région isolée et montagneuse de Touva, « la plupart des fragments ont brûlé dans les couches denses de l'atmosphère », a précisé Roskosmos.

Cette perte "n'affectera pas le fonctionnement normal des équipements de l'ISS et la survie de l'équipage de la station"car les réserves à bord de l'ISS étaient à "un bon niveau"

Progress MS-04 transportait un chargement d'environ 2,4 tonnes, dont de l'eau, des carburants et du gaz comprimé, ainsi que des produits alimentaires, des vêtements et des médicaments pour l'équipage de l'ISS composé actuellement du Français Thomas Pesquet, des Américains Peggy Whitson et Shane Kimbroughet, ainsi que des Russes Oleg Novitski, Sergueï Ryjikov et Andreï Borissenko.

Son arrimage à l'ISS était initialement prévu pour 16H43 GMT samedi et devait se faire en régime automatique, selon Roskosmos.

La Nasa a précisé que la première et deuxième étape se sont bien déroulées, mais qu'un problème a été enregistré lors de la troisième étape de la séparation entre le vaisseau Progress MS-04, qui devait se retrouver en orbite, et le lanceur Soyouz.

Une enquête est en cours.

Paul Emison pour DayNewsWorld

THOMAS PESQUET OBJET D'EXPERIMENTATIONS SCIENTIFIQUES A BORD DE L'ISS .

Thomas Pesquet se trouve à bord de la Station spatiale internationale depuis le 20 novembre où de nombreuses expériences seront menées sur les astronautes. Le Français en est à sa deuxième sur les 21 des 55 expériences que va mener Thomas Pesquet pour l'Esa.

Les performances en micropesanteur de surfaces et revêtements innovants qui empêchent les bactéries de proliférer a été la première expérience de notre Français.

Cette étude- menée à l'aide du module Mattis- est rendue possible par le confinement de la Station spatiale.

En effet le recyclage permanent de l'eau et de l'air et le stockage à bord des déchets produits favorisent la prolifération de bactéries.

Avec une telle expérience le Cnes entend réduire les risques de contamination en s'intéressant aux propriétés antibactériennes de matériaux dans l'espace.

Bien entendu les retours serviront aussi aux hommes évoluant sur Terre:ainsi les chercheurs ont à cœur d’éliminer la concentration de bactéries sur les rampe d’escaliers, de métro, des poignées de portes... La deuxième expérience de Thomas Pesquet est celle de l'atrophie musculaire en apesanteur.

Elle sera renouvelée deux fois avec de nouvelles mesures effectuées dans dix jours puis 30 à 45 jours avant son retour sur terre.

En six mois un astronaute perd entre 20% ET 30% de sa masse musculaire. Une application directe : aider à la réadaptation des personnes longtemps alitées ou permettre à l'homme d'arriver en forme sur Mars.

Le module MARES ressemble à une énorme chaise équipée de capteurs. L' instrument scientifique MARES -une sorte d' énorme chaise équipée de capteurs- mesure la force exercée par des groupes musculaires isolés autour de toutes les articulations du corps cinq heures d'affilée !

Paul Emison pour DayNewsWorld

COMETE ISON

La comète ISON survivre à son plongeon dans l'atmosphère du soleil ou entend-elle périr , comme Icare , pour s'aventurer trop près ? 

Les astronomes disent que les rapports de sa mort imminente sont grandement exagérées .

ISON , connu officiellement comme C/2012 S1, est une comète soleil pâturage qui est mis à venir au sein de 730,000 miles de la surface de notre étoile à la maison en Novembre et puis dévalent par la Terre au début de Décembre . On croit provenir de la nuage d'Oort , un cluster hypothèse d'objets glacés à proximité des franges du système solaire , 50.000 fois plus loin que le soleil est de la Terre.

Compte tenu de la trajectoire de la comète, c'est peut-être notre seule visite de ISON , comme la gravité du soleil devrait fronde il vers l'arrière sur le système solaire interne - qui est, à moins que le soleil frites et déchire le distingue d'abord.

Cette inquiétude a frappé certains observateurs de la comète qui attendent sa terre très attendu fly-by en Décembre. Le rayonnement du soleil peut faire bouillir l'écart de son contenu glacées , et son attraction gravitationnelle intense pourrait déchirer la comète en lambeaux.

Mais les scientifiques disent qu'il n'y a aucune raison de compter sur ISON pour l'instant. Une étude publiée dans la revue Astrophysical Journal Letters a examiné les dossiers historiques de cométaires rencontres rapprochées avec le soleil et a constaté que ISON - alors que nous savons très peu de choses encore - est probablement trop dense pour être totalement déchiqueté par le soleil.

Au moins une partie de la comète devrait survivre à la fois la perturbation de marée de la gravité et de la sublimation du soleil ( la glace étant évaporée directement de l'état solide à l'état gazeux ) .

«Que ce soit ou non interruption se produit , le plus important reste doit être assez grand pour survivre perte de masse ultérieure en raison de sublimation pour que ISON à rester une comète viable bien après périhélie », écrivent les auteurs .

Les scientifiques de l' Comet campagne d'observations ISON NASA ont exprimé la même idée.

" Est-ce que cela ressemble à une comète fait long feu ? "

Karl Battams , astrophysicien au Laboratoire de recherche navale à Washington , a écrit dans un billet de blog , en montrant une photo de la longue queue , la comète verte éclatante pris des jours avant .

Les astronomes ne sont certainement pas en démissionnant - 18 satellites sont mis à l'image de la comète.

Paul Emison pour DayNewsWorld