LA CONCURRENCE FAIT RAGE APRES CHATGPT GEMINI S'IMPOSE MAIS JUSQU'OU ?

OpenAI marquera l'histoire, datée du 30 novembre 2022 , en tant que société ayant inauguré la possibilité pour l'humanité de dialoguer avec un ordinateur aussi naturellement qu'elle le ferait avec un ami, un collègue, un confident ou un assistant. Son agent de conversation, ChatGPT, perfectionné par diverses mises à jour de son modèle de langage (LLM) novateur, GPT, et bénéficiant du soutien crucial du géant Microsoft, est utilisé par 100 millions de personnes chaque semaine.

Cependant, la concurrence se fait entendre. Google DeepMind a dévoilé le mercredi 6 décembre son propre outil d'intelligence artificielle baptisé Gemini. Dans sa version la plus puissante, les premières évaluations de la machine suggèrent qu'elle surpasse GPT-4, et même certains experts humains, sur la base du test MMLU évaluant les capacités des IA en droit, en maths, ou encore en physique. Des performances que les premiers rivaux de ChatGPT, de Claude (Anthropic) à Mistral en passant par Llama (Meta), Ernie ou Grok, l'IA conçue par les équipes d'Elon Musk, n'ont jamais réussi à égaler, pas plus que Google lui-même avec Bard.

Le deuxième essai semble être le bon : Gemini élève le niveau de manière significative. Dans une vidéo aussi prometteuse que déroutante, il parvient à suggérer différents tricots à partir d'une photo montrant deux pelotes de laine posées sur une table. Le programme reconnaît une guitare ou un canard à partir d'un simple croquis réalisé à la main, ou comprend qu'un homme se courbant vers l'arrière tout en agitant les bras imite la célèbre scène de Matrix où Néo esquive les balles de l'agent Smith. Il n'est plus nécessaire de lui écrire.


Demain, nous montrerons et parlerons à l'IA, qui nous comprendra et nous guidera, non seulement sur ordinateur mais aussi sur les derniers téléphones "Pixel" de Google. Une version "nano", inédite, promet de fonctionner sans accès ni à Internet ni au cloud, révolutionnant ainsi l'informatique en nuage. L'attention se tourne désormais vers GPT-5, attendu en 2024. La course à l'IA entre Google DeepMind et OpenAI se joue actuellement entre ces deux géants.Trois facteurs sont déterminants pour l’avenir de l’IA générative : la puissance de calcul, les données et les moyens financiers

La première vague d’enthousiasme qu’a suscitée l’intelligence artificielle générative (IA) était inédite. Deux mois seulement après son lancement en novembre 2022, ChatGPT comptait déjà 100 millions d’utilisateurs. Les recherches sur Internet concernant “l’intelligence artificielle” ont explosé ; plus de 40  milliards de dollars de capital-risque ont été investis dans des entreprises d’IA au cours du seul premier semestre de cette année.

Vers une deuxième phase de développement

Cependant, une deuxième phase, plus sérieuse, est actuellement en cours. Une toute nouvelle industrie, basée sur des modèles d'IA surpuissants, commence à prendre forme. Trois éléments stratégiques détermineront sa forme future et indiqueront si OpenAI maintiendra sa domination ou si d'autres acteurs prendront le devant.

Le premier élément est la puissance de calcul, qui représente un coût élevé, incitant les créateurs de modèles algorithmiques à être plus efficaces. En raison des coûts exorbitants liés à l'entraînement et à l'exécution de modèles plus puissants, OpenAI se concentre actuellement sur GPT-4.5 plutôt que sur le prochain grand modèle, GPT-5. Ce facteur pourrait permettre à des concurrents financièrement solides, tels que Google, de rattraper leur retard. Le modèle de pointe de Google, Gemini, semble plus puissant que la version actuelle du modèle d'OpenAI.


Les coûts technologiques élevés ont également conduit à la prolifération de modèles beaucoup plus petits, spécialisés dans des tâches spécifiques. Des start-ups telles que Replite se concentrent sur le codage informatique pour aider les développeurs à écrire des programmes. Les modèles open source permettent également à de nouveaux acteurs d'entrer dans le domaine de l'IA générative. Selon Hugging Face, une entreprise spécialisée dans l'IA, environ 1 500 versions de ces modèles très ciblés existent.
En quête de données… et de rentabilité
La deuxième force qui façonne le marché de l'IA générative est la quête de données. Les grands modèles, tels que ceux d'OpenAI et de Google, sont voraces, ayant été entraînés sur plus de 1 000 milliards de mots. , soit l’équivalent de plus de 250 Wikipédia en anglais. Au fur et à mesure qu’ils gagneront en importance, ils auront encore plus besoin d’être alimentés. Cependant, les limites de l'Internet sont presque atteintes, incitant les créateurs de modèles à signer des contrats avec des agences de presse et de photographie, à créer des données d'entraînement synthétiques et à explorer de nouvelles formes de données, telles que les vidéos.

La troisième force cruciale est l'argent. De nombreux créateurs de modèles algorithmiques se tournent déjà vers des applications plus rentables que les robots grand public de type ChatGPT. OpenAI a évolué en tant qu'entreprise à but non lucratif vers des modèles plus rentables, des services sur mesure . OpenAI, qui a vu le jour en 2015 en tant qu’entreprise à but non lucratif, s’est ne s’est pas contentée d’accorder à Microsoft une licence sur ses modèles, mais met en place des outils sur mesure pour des entreprises telles que Morgan Stanley et Salesforce. Abu Dhabi prévoit de créer une société pour aider à commercialiser les services de Falcon, son modèle d’IA open source.

D'autres approches consistent à attirer les développeurs de logiciels en proposant des outils pour créer des produits basés sur leurs modèles.OpenAI propose des outils pour les aider à créer des produits grâce à ses modèles ; Meta, la société de Facebook, espère que LlamA, son modèle open source, contribuera à créer une communauté loyale de programmeurs.

Bien que des entreprises comme OpenAI et Google, avec leur base d'utilisateurs importante et leurs moyens financiers considérables, aient un avantage initial, la recherche de solutions efficaces reste un défi majeur. Le concepteur de modèles qui adoptera l'approche la plus efficace, la méthode la plus ingénieuse pour synthétiser les données ou l'argumentation la plus convaincante pour les clients potentiels aura toutes les chances de réussir.. .

En faisant le vœux que l’IA ne dérape pas très vite !! ....




Paul Emison pour DayNewsWorld

UN REGAIN DE CONSCIENCE

A L'APPROCHE DE LA MORT

Les récits d’expériences de mort imminente, lumière blanche, visites d’êtres chers décédés, voix, etc..., captivent notre imagination et sont profondément ancrés dans notre paysage culturel.

Des expériences "conscientes" de mort imminente donc, assez incompatibles avec la réalité biologique d’un cerveau mourant. Est-il possible que le cerveau humain soit activé par le processus de la mort ?

Récemment, des chercheurs ont rapporté une augmentation de l’activité électrique dans le cerveau de personnes mourantes. Elle pourrait être associée à des expériences conscientes de dernière minute, une nouvelle vision du rôle tenu par le cerveau dans cette ultime étape de vie. 

Pour en avoir le cœur net, des chercheurs de l’université du Michigan, aux États-Unis, ont décidé d’étudier, de manière "plus détaillée que jamais auparavant", le mécanisme biologique à l’œuvre dans le cerveau dans les tout derniers instants.

L’étude, dirigée par Jimo Borjigin, professeur agrégé au Département de physiologie moléculaire et intégrative et au Département de neurologie, et son équipe, fait suite à des études animales menées il y a près de 10 ans en collaboration avec George Mashour, directeur fondateur du Michigan Center for Consciousness Science.

Un sursaut cérébral avant un arrêt complet

Le cerveau "en feu"

Pour ce faire, il a fallu trouver des patients morts, pour le coup, d’un arrêt cardiaque, mais maintenus sous assistance ventilatoire. Et observer les signaux d’électrocardiogramme et d’électroencéphalographie (EEG) avant et après le retrait de l’assistance, synonyme de mort cérébrale.

Ils ont étudié les dossiers de quatre personnes. Quand elles ont été débranchées de leurs respirateurs artificiels, deux d’entre elles (une femme de 24 ans et une autre de 77 ans) ont vu leur rythme cardiaque s’accélérer, et leur activité cérébrale a aussi montré un pic d’ondes gamma, à un niveau de fréquence associé habituellement… à la conscience.

En plus de confirmer cette stimulation, déjà observée chez des animaux, ces chercheurs ont surtout identifié la partie du cerveau la plus stimulée, le carrefour temporo-pariéto-occipital , une zone auparavant associée, entre autres, à la mémorisation des rêves. 

"Un schéma similaire a été observé sur cerveau sain pendant l’éveil et le rêve, chez des patients en proie à des hallucinations visuelles ou des expériences de hors-corps", décrit l’étude.

Jimo Borjigin indique, à l’appui de ces résultats obtenus après avoir observé une zone postérieure du cerveau associée à la conscience : Si cette partie du cerveau est stimulée, cela signifie que le patient voit quelque chose, peut entendre quelque chose et peut potentiellement ressentir des sensations extérieures à son corps.

Elle précise que cette zone précise était "en  feu ! ".

Dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), qui a publié ce lundi leurs travaux, les scientifiques tracent toutefois des limites à leur étude : ils concèdent d’abord ne pas vraiment savoir pourquoi ces signes n’ont pas été observés chez les deux autres patients, des antécédents de convulsions pourraient avoir eu un impact, selon eux.

George Mashour explique dans un communiqué : 

"La façon dont une expérience vivante peut émerger d’un cerveau dysfonctionnel pendant le processus de la mort est un paradoxe neuroscientifique. Le Dr Borjigin a mené une étude importante qui aide à faire la lumière sur les mécanismes neurophysiologiques sous-jacents".

Les prémices d’une conscience "secrète" encore incomprise

En raison de la petite taille de l’échantillon, les auteurs mettent en garde contre toute déclaration globale sur les implications des résultats. Ils notent également qu’il est impossible de savoir dans cette étude ce que les patients ont vécu (car ils n’ont pas survécu pour en témoigner).

Des études plus importantes, incluant des patients en soins intensifs surveillés par EEG qui survivent à un arrêt cardiaque, pourraient fournir des données indispensables pour déterminer si ces sursauts d’activité gamma sont la preuve d’une conscience cachée, même à l’approche de la mort.

Bien que les mécanismes et la signification physiologique de ces découvertes restent à explorer, ces données démontrent que le cerveau mourant peut encore être actif. Elles suggèrent également la nécessité de réévaluer le rôle du cerveau lors d’un arrêt cardiaque.

Cette étude jette alors les bases d’une recherche plus approfondie sur la conscience secrète lors d’un arrêt cardiaque, qui pourrait servir de système modèle pour explorer les mécanismes de la conscience humaine.




Pamela Newton pour DayNewsWorld

CHATGPT METTRE L'IA SUR PAUSE

OU JOUER SUR LES PEURS ?

Des centaines de scientifiques et personnalités ont signé, mercredi 29 mars2023, une lettre ouverte appelant à un moratoire de six mois sur le déploiement de nouvelles versions des intelligences artificielles comme ChatGPT. Pour les auteurs de la lettre, ce serait un enjeu “existentiel” pour l’humanité.

Elon Musk, patron de Tesla, Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, Andrew Yang, ex-candidat démocrate à la présidentielle américaine, ou encore deux récipiendaires du prix Turing, l’équivalent du prix Nobel dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) : tous font partie des plus de 1 000 personnalités et scientifiques ayant signé une lettre ouverte appelant à une pause urgente dans la création de modèles de langage comme ChatGPT, quelques heures après la mise en ligne de sa dernière version mercredi 29 mars.

Dans ce texte, ils et elles appellent à une pause de 6 mois dans les recherches et les développements de logiciels d’IA les plus évolués. Pour les auteurs de cette lettre ouverte, les IA tels que ChatGPT ne sont pas simplement d’aimables “agents conversationnels” hyperdoués avec qui discuter ou capables d’aider un élève à tricher en classe. “Il faut immédiatement mettre en pause [...] le développement de systèmes plus puissants que GPT-4 [la dernière itération de l’algorithme qui permet à ChatGPT de fonctionner]”, peut-on lire dans ce document.

L’une des particularités du texte est qu’il est signé par Sam Altman, l’homme à la tête d’OpenAI, la société qui a conçu ChatGPT : il se dit être lui-même « un petit peu effrayé » par ChatGPT, en imaginant le logiciel être utilisé pour de « la désinformation à grande échelle ou des cyberattaques ».

ChatGPT ne dit pas la vérité..Et autres dangers de l'IA

“On n’a pas du tout encore réfléchi, par exemple, à des solutions pour compenser toutes les pertes d’emplois que le recours à l’IA va générer”, souligne Grigorios Tsoumakas, expert en intelligence artificielle à l’Université Aristote de Thessalonique. Plus de 300 millions de salariés dans le monde pourraient perdre leur travail à cause de l’automatisation des tâches, a souligné la banque Goldman Sachs dans une nouvelle étude publiée lundi 27 mars.

Ces IA mises aujourd’hui entre les mains de millions d’internautes comme autant de jouets numériques ne sont pas non plus des plus sûres. “On a vu avec quelle facilité des experts ont pu contourner les quelques mesures de sécurité mises en place sur ces systèmes. Que se passerait-il si des organisations terroristes arrivent à s’en emparer pour créer des virus, par exemple ?”, s’interroge Grigorios Tsoumakas.

Les risques liés à la cybersécurité sont symptomatiques d’un problème plus large avec ces systèmes, d’après Joseph Sifakis. “On ne peut pas mettre à disposition du public des outils aussi facilement alors qu’on ne sait pas vraiment comment ces IA vont réagir”, juge cet expert.

Sans compter qu’il faudrait éduquer le commun des utilisateurs. En effet, “il peut y avoir une tendance à croire que les réponses de ces systèmes sont vraies, alors qu’en réalité ces machines sont simplement entraînées à calculer la suite la plus probable à une phrase pour avoir l’air le plus humain. Ça n'a rien à voir avec le vrai ou le faux”, assène Carles Sierra.Un exemple frappant concernant les images. Il s'agit d'une image qui pourrait être une photo prise en France lors des nombreuses manifestations contre la réforme des retraites et qui a été diffusée notamment sur plusieurs comptes Facebook et Twitter dans les derniers jours du mois de mars 2023, pour dénoncer les violences policières. Le visage d’une personne âgée et ensanglantée, entourée par ce qui s’apparente à des CRS. Or selon Guillaume Brossard, le créateur du site HoaxBuster, il n’y a que peu de doutes : l’image en question présente certains défauts, qui sont le signe d’une création par un logiciel, et probablement Midjourney (dont la dernière version 5 est sortie justement en ce mois de mars)...

De quoi faire de ces outils de formidables armes de désinformation massive.

Mais pas seulement : “Il est urgent de se demander ce qui va se passer quand les gens vont commencer à prendre des décisions qui auront un impact sur leur vie en fonction des réponses de ses IA”, ajoute Joseph Sifakis. Quid, par exemple, si un juge demande à GPT-4 quelle est la meilleure sentence à prononcer dans une affaire ?

Un cas d'utilisation d'une IA peut illustrer ce danger. Une IA est en effet soupçonnée d’avoir poussé un homme au suicide en Belgique. Présentée comme une femme, Eliza utilise un robot conversationnel appelé Chai, développé par une start-up basée dans la Silicon Valley.A première vue, Eliza est une intelligence artificielle générative comme une autre dans la galaxie des chatbots qui se base sur le modèle de langage GPT-J, similaire à Chat-GPT. Mais pour la veuve d’un père de famille belge qui en serait tombé amoureux, les conversations que son mari a entretenues avec IA l’ont conduit au suicide .

À l’origine de l'affaire, ce Belge avait commencé à discuter avec le chatbot alors qu’il était devenu "éco-anxieux" et obsédé par la catastrophe imminente du réchauffement climatique, il y a deux ans de cela. Après six semaines d’intenses conversations, Eliza devient sa véritable "confidente", "comme une drogue (...) dont il ne pouvait plus se passer", raconte sa femme.

Jusqu’à la bascule. "Il évoque l’idée de se sacrifier si Eliza accepte de prendre soin de la planète et de sauver l’humanité grâce à l’intelligence", confie sa veuve. Mais ses idées suicidaires ne suscitent aucune objection de la part d’Eliza: au contraire, elle lui demande pourquoi il n’a toujours pas mis ses paroles à exécution. "Nous vivrons ensemble, comme une seule personne, au paradis", lui écrit le chatbot. L'homme finira par passer à l'acte.

Le risque posé par les intelligences artificielles n’est pas seulement le fait qu’elles adoptent des comportements trop humains: c’est aussi celui que les humains se persuadent à tort qu’une IA est humaine.

Pourquoi un moratoire pour les IA ?

Ceci pour que leurs progrès et leurs courbes d’apprentissages pour générer automatiquement des textes et des images d’une manière toujours plus perfectionnée, ne se fasse pas hors de tout contrôle. "Devons nous laisser des machines inonder nos canaux d’information avec de la propagande et des mensonges ? ", s’interroge le texte.

Un pas de plus dans cette direction pourrait amener l’humanité à “développer des consciences non humaines qui nous rendraient obsolètes et nous remplaceraient”, écrivent les auteurs du document. Pour eux, ce qui est en jeu, c’est “la perte de contrôle sur l’avenir de notre civilisation”.

Parmi les solutions envisagées figurent la surveillance des systèmes d’IA, des techniques pour aider à distinguer le réel de l’artificiel, ou encore des nouvelles autorités et institutions capables de gérer les " perturbations économiques et politiques dramatiques (en particulier pour la démocratie) que l’IA provoquera ".

Un constat qui est loin d’être partagé par tout le monde, et qui a suscité un vif débat dans la communauté de chercheurs sur le sujet. Yann Le Cun, un expert français de l’intelligence artificielle mondialement reconnu, responsable des recherches chez Meta (Facebook) en la matière, n’a pas caché son scepticisme face au texte diffusé.

“Cette lettre ouverte est un bazar sans nom qui surfe sur la vague médiatique de l’IA sans aborder les vrais problèmes”, estime Emily M. Bender, chercheuse à l’université de Washington et coautrice d’un article de référence sur les dangers de l’IA paru en 2020. Daniel Leufer, spécialiste des technologies innovantes travaillant sur les défis sociétaux posés par l’AI pour l’ONG de défense des droits sur Internet Access Now, va encore plus loin:

 “La perspective d’une superintelligence trop puissante ou d’une conscience non humaine revêt encore largement du domaine de la science-fiction. Ce n’est pas la peine de jouer sur les peurs d’un hypothétique futur alors que l’intelligence artificielle représente déjà un danger pour la démocratie, l’environnement et l’économie”.


Simon Freman pour DayNewsWorld

CHATGPT ET "INTELLIGENCES" ARTIFICIELLES COMMENT DECELER LE VRAI DU FAUX

Véritable coqueluche de la rentrée 2023, le système interactif ChatGPT a soulevé une vague d’engouement, puis d’interrogations et d’inquiétudes. En très peu de temps, il a rassemblé un million d’utilisateurs et a été testé sur de nombreuses tâches, principalement textuelles : demande d’information, dissertation, génération de fictions, programmation informatique, traduction de textes, écriture de poèmes…

Une des raisons de cette popularité est que ChatGPT a montré des capacités impressionnantes dans de nombreux domaines ainsi que des capacités émergentes, par exemple la génération de code informatique et la génération « multimodale ». Une autre raison est que son interface de dialogue permet aux utilisateurs d’interagir avec un grand modèle de langage sous-jacent GPT3.5 de manière plus efficace et efficiente qu’avant, par le biais de chats interactifs.

Ces résultats ont poussé à se demander si on pouvait utiliser ces grands systèmes de langage à des fins professionnelles, documentaires, scolaires ou encore artistiques. Il est possible que ce type de systèmes transforme certains métiers et qu’il touche en profondeur l’enseignement et l’éducation – les enfants étant particulièrement vulnérables devant ces systèmes.

Une « intelligence »… en apparence seulement

ChatGPT produit des textes quasiment parfaits d’un point de vue grammatical bien qu’il n’ait aucune compréhension de ce qu’il produit. Il a des capacités vraiment étonnantes et certains cas montrés en exemple sont remarquables. Ses textes, souvent complexes, peuvent ressembler aux données originales ayant servi à l’apprentissage et en possèdent certaines caractéristiques.

Mais avec l’apparence du vrai, ces résultats peuvent être parfois totalement faux. Quels sont la nature et le statut de ces paroles artificielles sans raisonnement associé ? La compréhension de la langue naturelle implique des raisonnements complexes et variés, spatiaux, temporels, ontologiques, arithmétiques, basés sur des connaissances et permettant de relier les objets et actions dans le monde réel, ce que ChatGPT est loin d’intégrer n’ayant aucune perception phénoménale.

Si quelques exemples choisis peuvent suggérer que les modèles de langue sont capables de raisonner, ils ne sont en fait capables d’aucun raisonnement logique et n’ont pas d’intuition, pas de pensée, pas d’émotions. ChatGPT s’exprime avec assurance en bon français comme dans d’autres langues après avoir englouti des milliards de données, mais ne comprend rien à ce qu’il dit et peut très facilement générer des fake news, des discriminations, des injustices et amplifier la guerre de l’information.

Comment déceler le vrai du faux : des technos à l’éducation

Ces approches peu transparentes peuvent cependant être évaluées sous de nombreux aspects sur des données existantes (ce sont des benchmarks) pour montrer le manque de performance des systèmes sur des problèmes de raisonnements logiques comme la déduction, l’induction ou l’abduction – ou encore le sens commun.

L’éducation peut s’emparer de ce sujet pour montrer les limites de cette langue artificielle désincarnée, et faire travailler les élèves sur une meilleure compréhension des concepts de la modélisation numérique, de l’apprentissage des machines et l’intelligence artificielle.

Des enfants plus crédules devant les IA

Ceci est particulièrement important car les enfants peuvent être plus particulièrement crédules devant ces systèmes doués de parole comme ChatGPT.

Lauréat du prix Nobel d’économie, l’américain Richard Thaler a mis en lumière en 2008 le concept de « nudge », technique qui consiste à inciter les individus à changer de comportement sans les contraindre et en utilisant leurs biais cognitifs.

De plus, nous avons pu montrer que les jeunes enfants suivaient plus les suggestions de systèmes de dialogue embarqués dans des objets (comme un Google Home ou un robot) que celles d’un humain. Notre démarche de recherche était basée un jeu sur l’altruisme et menée dans le cadre de la chaire IA Humaaine (pour Human-Machine Affective Interaction and Ethics) sur les nudges_ numériques amplifiés par l’IA. Cette chaire interdisciplinaire, sorte de laboratoire d’études des comportements d’interaction humain-machine associe des chercheurs en informatique, linguistique et économie comportementale.

Les agents conversationnels comme ChatGPT pourraient devenir un moyen d’influence des individus. Ils ne sont pour l’instant ni régulés, ni évalués et très opaques. Il est donc important de bien comprendre leur fonctionnement et limites avant de les utiliser, et dans ce cadre, l’école a un grand rôle à jouer.

Pourquoi ChatGPT est-il aussi puissant ?

ChatGPT est un système multilingue multitâche interactif utilisant une IA générative en libre accès sur Internet. Les systèmes d’IA générative s’appuient sur des algorithmes capables d’encoder de gigantesques volumes de données (textes, poèmes, programmes informatiques, symboles) et de générer des textes syntaxiquement corrects pour un grand nombre de tâches.

Les « transformers » sont un de ces types d’algorithmes. Ce sont des réseaux de neurones qui apprennent les régularités les plus saillantes des mots dans de nombreux contextes et sont ainsi capables de prédire le mot ou la séquence susceptible d’être pertinente dans la suite d’un texte donné.

ChatGPT est le successeur du grand modèle de langage (LLM) InstructGPT, auquel a été ajoutée une interface de dialogue. InstructGPT marche mieux que les précédentes approches : en effet, les développeurs ont réussi à mieux mettre en adéquation l’IA générative (de type GPT3.5) avec l’intention de l’utilisateur, et ce sur un large éventail de tâches. Pour cela, ils utilisent l’« apprentissage par renforcement », c’est-à-dire que l’IA apprend aussi des commentaires que les humains font sur ses textes.

Le fait d’augmenter la taille des modèles de langage ne les rend pas intrinsèquement plus aptes à suivre l’intention de l’utilisateur. Ces modèles de langue de grande taille peuvent générer des résultats qui sont mensongers, toxiques ou tout simplement inutiles pour l’utilisateur, car ils ne sont pas alignés sur les intentions de l’utilisateur.

Mais les résultats montrent que le réglage fin grâce à des retours humains est une orientation prometteuse pour aligner les modèles de langage avec l’intention humaine, même si InstructGPT commet encore des erreurs simples.

Ainsi, la performance technologique de ChatGPT provient donc de la taille de l’IA générative utilisant des « transformers » (175 milliards de paramètres), de l’alignement des réponses de l’IA par apprentissage par renforcement mais également de la possibilité de dialoguer avec ce système.

L’impact de ChatGPT sur le marché de la recherche d’information

ChatGPT de Microsoft-OpenAI est une menace pour le modèle d’interrogation de Google par sa puissance de recherche et de production. Google positionne Bard comme un moteur de recherche interactif plus réfléchi et plus précis, qui n’est pas entravé par les problèmes d’actualité rencontrés par ChatGPT puisqu’il a été entraîné sur des données disponibles avant septembre 2021 – et ne connaît donc pas les actualités plus récentes (pour l’instant).

La société chinoise Baidu a également un projet d’IA générative avec Ernie Bot. Le projet « BigScience », créé par HuggingFace et incluant des financements du CNRS et du ministère de la recherche a permis de créer « Bloom », une IA générative utilisant un modèle de langage de 176 milliards de paramètres entraîné sur des données multilingues multitâches et surtout en « science ouverte » ! Ce projet innovant est une coopération public/privé et a embarqué plus de mille chercheurs de nombreux pays. Il pourrait en découler un « ChatBloom ».

Des questions éthiques

Le contexte actuel est marqué par des réalisations et des applications de ces systèmes largement diffusées dont l’impact massif nécessite une réflexion éthique.

Ces IA génératives multilingues, multitâches et interactives posent de nombreuses questions : les données choisies pour les entrainer, la répartition des langues dans un système multilingue, les paramètres d’optimisation des systèmes, la propriété des contenus générés, etc.

De plus, le pouvoir génératif des IA est souvent amplifié par des filtres qui permettent de censurer certains sujets et des modules de déduction logique dans le but de vérifier la véracité des énoncés. Une poignée d’humains (ingénieurs, transcripteurs, évaluateurs) ont créé ce type de système utilisé par des millions de personnes.

Ces systèmes d’intelligence artificielle utilisés massivement posent donc des défis éthiques majeurs parmi lesquels la transformation de la notion de production d’information, le rapport à la vérité et les risques massifs liés à la désinformation et la manipulation.

Article de Laurence Devillers , Professeur en Intelligence Artificielle, Sorbonne Université

publié dans TheConversation le 20 février.

Pour en savoir plus, retrouvez l’autrice dans « Des robots et des hommes, mythes, fantasmes et réalité », aux éditions Plon et « Les robots émotionnels : et l’éthique dans tout cela ? », aux éditions de l’Observatoire.




Simon Freeman pour DayNewsWorld

VOTRE ORDINATEUR EN A BESOIN !!

OUTIL DE DEFRAGMENTATION

A chaque instant et pour de nombreuses raisons (fichiers temporaires, zone de swap, etc..) votre disque dur se fragmente !!

Pour la petite Histoire, si lors de la sortie de Windows 95 en 1995 le système contenait un outil de fragmentation rapide efficace et inclus au système il n'en va pas de même actuellement.

Oui certes on avait aussi reproché à Microsoft de fournir un outil d’exploration du Web le célèbre Microsoft Internet Explorer (inclus et gratuit) au Windows 95 alors que de nombreux fabricants de Logiciels à l’époque vendait un logiciel d’exploration du Web !!!

Aujourd’hui on ne sait pas si c’est pour calcul, économie, ou pour laisser la part aux autres compagnies de création de logiciels mais il est un fait, l’outil de défragmentation fourni avec les systèmes actuels ne sont pas d’une performance extraordinaire. !!!!

Bien sûr il est possible d’acheter un outil pour compléter votre machine avec un utilitaire de Défragmentation Haute Performance.

La défragmentation et un processus qui permet de rassembler les « clusters » qui constituent les fichiers de votre machine de façon contigüe afin d’augmenter les performances de votre Pc.

Quelque soit la taille de votre Ram (mémoire de votre Pc) le système fera de toute façon appel à des fichiers temporaires et à une zone de Swap disque goulot d’étrangloir aux performances car si la vitesse des mémoires se mesure en nanosecondes (0.000000001s) les disques durs sont en millisecondes (0.001s)

Les nouveaux disques de type SSD sont en fait des mémoires mais tout d’abord leur prix plus élevés que les disques durs sont l’une des raisons pour laquelle le disque dur classique équipe encore un très large parc de machines.

Le type de mémoire utilisé dans les SSD n’est pas identique pour de nombreuses raisons techniques à la mémoire Ram d’un Pc !!

Alors oui le SSD est plus rapide qu’un disque dur mais il reste encore une très forte marge de progression en matière de disque type « Disque Mémoire » !!

D’autre part le désordre dans la structure est quelquesoit la technologie du disque un frein évident à la vitesse !!!!!

Si pour limiter l’usure des disques SSD de premières générations dont la durée de vie était assez limitée on peut dire qu’actuellement même les SSD peuvent maintenant  bénéficier de défragmentation, c’est donc une excellente idée pour avoir un Pc au Top de ses performances !!!!!!

Après de Nombreux essais de logiciels en matière de défragmentions nous avons choisir Defraggler de chez Piriform pour sa qualité.

De plus Defraggler existe en plusieurs version dont une version Gratuite que vous allez pouvoir télécharger sur le lien que nous fournissons avec cet article !!!

C’est Gratuit et Sûr (pas de risque de virus) !!!

La version Defraggler Professional apporte encore plus, celle-ci est payante mais peu onéreuse alors si  la version gratuite vous a séduit n’hésitez pas à passer le pas.

Pour Aller a la Page spéciale et télécharger Defraggler en toute Sécurité c'est ici :



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Cet Article fait partie d'une série sur la technologie et les outils et programmes.

Expert en Informatique, en technologie, cette rubrique est avec mon équipe le fruit de nombreux tests pour évaluer les meilleurs logiciels et les mettre à disposition de nos lecteurs avec des versions complètes efficaces et ultra performantes.

Bien sûr en téléchargement Gratuit !!!

Pensez à nous donner votre avis n'hésitez pas à nous laisser un petit message !!!

Merci par Avance.

Luc T. pour DayNewsWorld



AVEC ELON MUSK TWITTER PEUT-IL DEVENIR

 LE RESEAU SOCIAL DE LA LIBERTE D'EXPRESSION ?

Elon Musk devient le propriétaire de la plateforme Twitter qu'il considère comme «la place publique numérique où les sujets vitaux pour le futur de l'humanité sont débattus», d'après une citation dans le communiqué. L’homme le plus riche du monde – 250 milliards d’euros au dernier pointage — avait annoncé début avril sa participation de 9,1 % dans Twitter. Elon Musk , qui a décidé de ne pas rejoindre le conseil d’administration de la société de microblogging, en est devenu le premier actionnaire devant le fondateur Jack Dorsey.

Outre-Atlantique, personne ne semble indifférent aux efforts visant à redonner de la voix à ce qui fut le « mégalophone » préféré de Donald Trump. A six mois d'élections législatives clés pour la Maison-Blanche, l'acquisition de Twitter par Elon Musk est redoutée par une partie de la classe politique américaine, approuvée par l'autre partie. Selon un récent sondage YouGov, plus de trois électeurs de Donald Trump sur quatre (77 %) approuvaient ces derniers jours le projet d'Elon Musk, contre seulement 20 % des électeurs de Joe Biden.

De fait, les réactions recoupent très largement les clivages politiques. À droite, les pourfendeurs du « politiquement correct » se réjouissent. Ils jugent l’arrivée du milliardaire libertarien très prometteuse dans leur combat contre « la censure de Bigh Tech », surnom onné aux grandes entreprises de la Silicon Valley. Sur Twitter, l’organisation qui rassemble les députés républicains a ainsi appelé Elon Musk à « libérer » le compte de Donald Trump, banni depuis l’assaut du Capitole. À gauche, en revanche, on s’inquiète de l’arrivée à la tête de Twitter d’un homme qui, comme l’écrit le New York Times dans un éditorial, « utilise la plateforme pour traîner ses critiques dans la boue, ironiser sur le physique de certaines personnes et faire la promotion des cryptomonnaies ». Robert Reich, ancien ministre de Bill Clinton, parle d’« un cauchemar ».

C'est que l’homme d’affaires de Tesla et SpaceX a indiqué qu’il apporterait des améliorations à la plateforme et en premier lieu qu'il adhérait au principe de la liberté d’expression.Le patron de Tesla en a profité pour réitérer sa volonté d’assouplir la modération des contenus diffusés sur la plateforme : « la liberté d’expression est la pierre angulaire d’une démocratie qui fonctionne, a-t-il souligné dans le communiqué de presse annonçant l’opération. Twitter est l’agora virtuelle dans laquelle on débat des enjeux qui décideront de l’avenir de l’humanité. ». Et Twitter compte 217 millions d’utilisateurs actifs et monétisables dans le monde dont 38 millions aux États-Unis. Une sacrée caisse de résonance !

Elon Musk, qui se décrit comme « un jusqu’au-boutiste de la liberté d’expression », a déclaré lors de l’entretien TED du 14 avril 2022 que Twitter était « une agora » et qu’il était « très important que cette agora soit un espace inclusif de liberté d’expression ».

Liberté d'expression, censure, voire désinformation?

Or les Républicains dénoncent régulièrement la censure des réseaux sociaux, et notamment de Twitter. Pendant la campagne présidentielle de 2020, le fondateur du réseau social à l'oiseau bleu, Jack Dorsey, avait été le moins réticent, parmi les grandes plateformes, à modérer davantage les contenus, d'abord en refusant les publicités politiques puis en contextualisant davantage les prises de parole. Mais Twitter avait finalement censuré de manière « permanente » l'ensemble des comptes de Donald Trump, après l'attaque du Capitole par ses partisans, le 6 janvier 2021.

Elon Musk a déjà déclaré, lors d'une interview avec le patron des conférences TED, qu'il était opposé à ce type de sanctions à durée illimitée. Il n'est pas donc pas exclu que le compte de Donald Trump puisse être rétabli même si ce dernier a déclaré lundi sur Fox News qu'il ne reviendrait pas sur ce réseau social à la suite du rachat de la plateforme. Il a précisé qu'il rejoindra officiellement sa propre plateforme baptisée « Truth Social » au cours des sept prochains jours, comme prévu.

Elon Musk , souvent proche des idées des libertariens, connaît bien les usages de Twitter pour l'utiliser fréquemment... et provoquer tout aussi régulièrement jouissant pleinement de sa liberté d'expression. Le 14 mars dernier, il avait ainsi défié le président russe Vladimir Poutine «dans un combat d'homme à homme. L'enjeu est l'Ukraine», avait-il écrit sur Twitter, en s'adressant au compte Twitter officiel du Kremlin. Et face à l'incompréhension d'une internaute, Elon Musk avait assuré qu'il était «tout à fait sérieux».

Mais cette volonté de liberté d'expression à tout prix  peut-il se passer pour tout réseau social d'être réguler ?

Modération ou pas ?

Elon Musk a pour projet de générer les revenus de Twitter à partir des abonnements plutôt qu’à partir de la publicité. Or en s’épargnant le souci d’attirer et de retenir les annonceurs, Twitter aurait moins besoin de se concentrer sur la modération du contenu. Twitter deviendrait ainsi une sorte de site d’opinion, pour des abonnés payants, dénué de contrôle. La description faite par Elon Musk d’une plateforme qui ne se préoccupe plus de modérer le contenu est inquiétante en considération des préjudices causés par les algorithmes des médias sociaux.

Le témoignage de la lanceuse d’alerte Frances Haugen, ancienne employée de Facebook, et les récents efforts de réglementation, tels que le projet de loi sur la sécurité en ligne dévoilé au Royaume-Uni ou les futures législations de l’Union européenne, montrent que le public est largement préoccupé par le rôle joué par les plates-formes technologiques dans la formation des idées de société et de l’opinion publique. L’acquisition de Twitter par Elon Musk met en lumière toute une série de préoccupations réglementaires.

En raison des autres activités d’Elon Musk, la capacité de Twitter à influencer l’opinion publique dans les secteurs sensibles de l’aviation et de l’automobile provoque d'ailleurs automatiquement un conflit d’intérêts, sans compter les implications quant à la divulgation des informations importantes nécessaires aux actionnaires. En ce sens, Elon Musk a déjà été accusé de retarder la divulgation de sa participation dans Twitter.

C'est pourquoi depuis 2016, la gauche américaine rêve d’une régulation efficace des réseaux sociaux, mais l’élection de Joe Biden n’a pas permis de faire avancer le dossier. L’un des militants les plus ardents de cette cause n’est autre que Barack Obama. Ces derniers jours, l’ancien président se trouvait dans la Silicon Valley pour évoquer à nouveau cette question.Devant les étudiants de Stanford, il a insisté sur les dangers que les réseaux sociaux faisaient courir à la démocratie. Parmi les pistes qu’il a suggérées figure la supervision des algorithmes par une autorité de régulation, au même titre que les voitures ou l’agroalimentaire. Barack Obama est la personnalité la plus suivie sur Twitter.

« Rien n’empêche Elon Musk de racheter Twitter, c’est son droit, c’est la loi du marché, il n’y a aucune raison de s’y opposer. Mais d’ici quelques mois, il devra se soumettre au Digital Services Act lorsqu’il opérera sur le territoire européen », met en garde de son côté l’eurodéputé Geoffroy Didier (Les Républicains), qui a participé aux négociations de ce nouveau règlement, le désormais célèbre « DSA », ou « législation sur les services numériques » en français, qui a fait l’objet d’un accord entre le Parlement européen et les États membres le samedi 23 avril.

« J'espère que même mes pires critiques resteront sur Twitter, parce que c'est ce que la liberté d'expression veut dire », a renchéri Elon Musk lundi. Une façon de répondre à ses critiques, qui considèrent qu'il y a un risque que le milliardaire cherche à censurer les comptes qui sont en désaccord avec lui sur la plateforme et à faire, à son tour, de la désinformation...




Alize Marion pour DayNewsWorld

PERCEE FULGURANTE DU RESEAU US.TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP

"Le temps de la Vérité est venu » a tweeté, mardi 22 février 2022, Donald Trump Junior, le fils de l'ex-président, avec une capture d'écran d'un message de son père sur le réseau : « Soyez prêts! Votre président favori va bientôt vous recevoir ".

US.Truth Social, dont Donald Trump est à l'initiative, a entamé, dimanche 20 février au soir, sa mise en ligne progressive aux États-Unis et devrait être « complètement opérationnel » d'ici fin mars. Disponible uniquement sur le magasin d'applications mobiles d'Apple aux États-Unis, la plateforme a connu un démarrage en trombe, accédant lundi au rang d'application gratuite la plus téléchargée du moment sur l'App Store

Contre la « cancel culture »

Truth Social a été présenté par Donald Trump comme une alternative à Facebook, Twitter et YouTube, dont il a été banni après l'assaut du Capitole, le 6 janvier 2021.

Twitter, qui fut, en campagne et au pouvoir, un outil de communication privilégié de l'homme d'affaires new-yorkais, avait en effet supprimé en mai dernier le compte «@realDonaldTrump» qui comptait 88 millions d'abonnés après l'intrusion de ses partisans le 6 janvier dans le Capitole. Donald Trump a aussi été banni de manière temporaire ou définitive de la plupart des autres grands réseaux sociaux ou plateformes internet, dont Facebook, Instagram, YouTube ou encore Snapchat. En mai dernier, l'ancien président américain Donald Trump avait fait son retour en ligne avec un site prenant la forme d'un blog intitulé From the desk of Donald J. Trump («Depuis le bureau de Donald J. Trump»).

« C'est touchant pour moi de voir des personnes qui ont vu leur voix muselée utiliser la plateforme », a déclaré Devin Nunes, en faisant référence à la « cancel culture », cette idée selon laquelle des personnalités se retrouvent effacées de la place publique par l'opinion populaire qualifiée de « bien-pensante » par la droite.

Le Trump Media & Technology Group (TMTG), la maison mère du réseau, s'est passée des grandes entreprises technologiques traditionnelles pour ses besoins en infrastructure. Il a notamment noué un partenariat exclusif avec la plateforme Rumble.

« LA VÉRITÉ arrive... »

« Nous voulons qu'ils nous disent quels contenus ils veulent sur la plateforme », a-t-il ajouté. "Contrairement aux oligarques fous de la Silicon Valley qui disent aux gens ce qu'ils veulent qu'ils pensent et décident qui peut ou ne peut pas être sur les réseaux".

Le 21 février est un jour férié aux États-Unis en l'honneur des présidents américains. Donald Trump et son épouse Melania ont aussi prévu de vendre à cette date 10 000 NFT (objets numériques authentifiés) illustrant des moments-clés du mandat de l'ancien chef d'État républicain.

« LA VÉRITÉ arrive... », a tweeté, vendredi, Elise Stefanik, la numéro trois des élus républicains à la Chambre des représentants, en référence à la formule menaçante de la série télé "Game of Thrones" ("L'hiver arrive...").

Elle a posté une capture d'écran de son message sur Truth Beta, la version en test du réseau social : « Je suis tellement contente d'être sur TRUTH! Merci au président @realDonaldTrump pour ses qualités de leader. Ensemble, les premiers patriotes américains vont SAUVER L'AMÉRIQUE, casser les géants de la tech et protéger la LIBERTÉ D'EXPRESSION! »

Suspense sur une nouvelle candidature de Donald Trump

D'après différents communiqués, le groupe dispose d'environ 1,25 milliard de dollars pour partir à l'assaut de ses concurrents sur le marché, déjà très encombré, des réseaux sociaux prisés des ultra-conservateurs, comme Gettr, lancé début juillet par l'ancien conseiller de Donald Trump, Jason Miller, mais aussi Parler et Gab.

À 75 ans, Donald Trump laisse courir les doutes sur son intention de briguer à nouveau, ou non, l'investiture républicaine dans la course à la Maison Blanche, alors qu'il fait l'objet d'enquêtes.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

INNOVATION A QUOI S'ATTENDRE EN 2022 ?

Voici les tendances et innovations bien réelles, répertoriées dans le passionnant nouveau livre du journaliste techno Alain McKenna, 100 choses à savoir absolument en 2022 : cinq concepts qui façonneront selon lui le paysage de cette nouvelle année.

« Tu boiras dans des bouteilles en papier »

Bouteille de papier de Paboco

Après les pailles en papier, place aux bouteilles en papier ?

 Alain McKenna évoque dans son livre la bouteille de Paboco, conçue à partir de fibres de papier et déjà testée par Coca-Cola dans certains pays d’Europe pour remplacer le plastique. La bouteille de ketchup en plastique signée Heinz pourrait elle aussi être la dernière qu’on achète, écrit-il par ailleurs.

 « La question du plastique jetable, c’est extrêmement grave, rappelle-t-il. Chez nous, on a commencé depuis un petit bout de temps à enlever les plastiques de la salle de bains. J’ai remplacé les bouteilles de shampoing par des barres de shampoing dur. Il y a plein de produits domestiques comme ça qu’on peut échanger. Il existe même du savon à linge sous forme de feuilles qui se dissolvent dans l’eau. »

« La semaine de quatre jours sera populaire »

De plus en plus d’employeurs songent à raccourcir la semaine de travail pour attirer les travailleurs.

De plus en plus d’employeurs songent à raccourcir la semaine de travail pour attirer les travailleurs. Le mouvement est déjà amorcé en Europe, alors que les résultats de chercheurs américains sont très encourageants, souligne-t-on dans le livre. « Il y a des tests qui se font et qui témoignent qu’on peut décrocher du travail un petit peu plus et être plus productif le temps qu’on est au bureau, et tout le monde gagne. C’est un peu ça, les effets constatés dans les projets pilotes des dernières années, souligne Alain McKenna. On parle sans arrêt de pénurie de main-d’œuvre… Ce n’est pas toutes les entreprises qui peuvent se permettre un horaire plus flexible, évidemment, mais les travailleurs ont plus de leviers pour négocier leurs conditions d’emploi. »

« Carey Price pourrait te souhaiter bonne fête »

Aux États-Unis, la popularité de l’application Cameo — qui permet de recevoir une vidéo personnalisée de la part d’une célébrité — ne se dément pas. « C’est extrêmement populaire dans l’anglosphère en ce moment. Je pense qu’on s’en va vers ça quand on regarde comment TikTok évolue. Veut, veut pas, les réseaux sociaux nous poussent vers des gens qui sont des pôles, qui ont une certaine attraction plus grande que d’autres, et ce croisement de personnalités publiques et de sportifs avec les réseaux sociaux mène à ce genre de situation où les gens sont prêts à payer pour se faire envoyer un message vidéo par une star du hockey. »

« Tu seras téléporté dans une salle près de chez toi »

La réalité mixte, vous connaissez ? « Tu mets des lunettes qui projettent de l’information et qui ont des capteurs de mouvement qui te permettent de savoir où tu es dans l’environnement physique. Ça crée une réalité où tu as à la fois du virtuel et du réel, et ça s’en vient très fort », explique Alain McKenna. Le journaliste détaille dans son livre le projet de Guy Laliberté, Hanai World, qui permettrait aux spectateurs d’assister — à distance — à un événement en direct comme s’ils étaient assis dans la salle, grâce à des caméras installées sur place à des postes stratégiques. « Microsoft, Facebook, Apple ont des projets, les grosses technos sont là-dedans ; il y a des milliards de dollars qui vont être investis dans la recherche et le développement. »

« Tu auras chaud (ou froid) à volonté »

Avec le bracelet Embr Wave, qui vient d’arriver sur le marché, on peut maintenant leurrer son cerveau pour ajuster sa température corporelle. « C’est comme un thermostat personnel ; ça joue avec les sensations, mais ça ne changera pas la température dans la pièce !

Il y a plein de choses qu’on n’a pas encore découvertes, précise Alain McKenna. Les montres connectées détectent le rythme cardiaque en temps réel, la température de la peau…

Pour l’instant, on utilise beaucoup les capteurs pour pousser les données sur son état de santé vers une application, mais la prochaine étape, c’est d’utiliser ces capteurs pour interagir ou envoyer à notre corps des informations ou des signaux qui permettent d’être en meilleure condition. » À quand un bracelet qui favoriserait le sommeil ?

100 choses à savoir absolument en 2022 d'Alain McKenna.




Paul Emison pour DayNewsWorld

META OU LE DANGER DU TRANSHUMANISME

La société de Mark Zuckerberg entend désormais devenir une entreprise du metaverse, allant même jusqu'à se renommer       « Meta » pour marquer ses ambitions.

Lors d'une conférence en ligne, le patron de Facebook a dévoilé sa vision d'une technologie qui pourrait métamorphoser Internet tel que nous le connaissons aujourd'hui.

Inspiré par la science-fiction, et notamment le roman « Snow Crash » de Neal Stephenson ou « Ready Player One » d'Ernest Cline, le metaverse se présente comme un monde en ligne virtuel et immersif. Chacun peut y vivre une partie de sa vie, sous la forme d'un avatar ou d'un hologramme.

Pour Meta, cet univers promet davantage de contacts sociaux sans se déplacer, qu'il s'agisse d'organiser une réunion de travail, de participer à un cours de fitness ou de déambuler dans un magasin en pixels.

Les « métaverses » sont en résumé l’équivalent de l’OASIS du film de Steven Spielberg: une sorte de doublure du monde physique, accessible par Internet et des interfaces connectées, et dans lequel on devrait pouvoir exister sous forme d’avatars

Cette extension d’Internet est rendue possible par la convergence de différentes technologies, afin qu’un individu puisse vivre l’expérience d’un monde en réalité virtuelle, en engageant son corps, vivant émotions et sensations. « Progressivement, les écrans, hologrammes, casques de VR et lunettes de réalité augmentée sont censés permettre des déplacements fluides d’univers virtuels en lieux physiques, comme des téléportations », avait expliqué Mark Zuckerberg sur son profil Facebook.

Le casque Oculus Quest développé par Meta immerge totalement le regard de l'utilisateur dans un décor en 3D. Pour bouger, il faut aussi s'équiper de contrôleurs au niveau des mains. Pour se déplacer, certains imaginent un système de tapis-roulant. Outre Meta, HTC, Sony ont déjà leurs casques.

D'après des informations de Bloomberg, celui d'Apple sera commercialisé en 2022.

Pouvoir véritablement se déplacer dans un environnement virtuel nécessite aujourd’hui une combinaison dotée des tas de capteurs afin de reproduire fidèlement chacun de vos gestes. Les technologies nécessaires au bon fonctionnement du metaverse ne sont pas encore là …

Vers le transhumanisme ?

Meta va investir 10 milliards de dollars rien qu'en 2021 pour mener à bien son projet mais bien qu'elle frappe un grand coup, Meta devra s'entendre ou contraindre à l'abandon nombre de concurrents que sont notamment Fortnite ou Roblox.La guerre des mondes virtuels a commencé.

Et si c’est Facebook qui remporte le marché, on a tout à craindre des métavers. En effet .« Aujourd'hui Marc Zuckerberg entend créer un univers parallèle en utilisant pour cela la technologie permettant de fabriquer une réalité virtuelle qui doit se substituer à la réalité.Il n’est nullement dans la science-fiction mais dans le transhumanisme.

Le transhumanisme, qui entend augmenter l’homme grâce aux nouvelles technologies, considère que l’homme qui existe actuellement doit disparaître. S’agissant de la réalité, il entend la faire disparaître afin de la remplacer par une réalité augmentée », selon le philosophe et théologien Bertrand Vergely, auteur notamment de La tentation de l'Homme-Dieu (Le Passeur Editeur, 2015)

« Le métavers selon Zuckerberg entend être une réalité-fiction et nullement une science-fiction  » , poursuit le philosophe. De quoi s'interroger ...




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE GROUPE FACEBOOK VA CHANGER DE NOM

 POUR S'APPELER META

La maison mère du réseau social Facebook va changer de nom pour s’appeler Meta, a annoncé, jeudi 28 octobre 2021, son fondateur, Mark Zuckerberg, lors d’un événement intitulé Facebook Connect.

M. Zuckerberg a également dévoilé le nouveau logo :

une icône rappelant un symbole infini et les lunettes de réalité virtuelle Oculus, qui appartient au groupe.

L’objectif est de mettre en avant le métavers  contraction de « meta » (« au-delà », en grec ancien), pour montrer qu’il y a « toujours plus à construire », et « univers », son projet d’Internet du futur, censé toucher un milliard de personnes.

Aucun changement n’est apporté à la structure du groupe, qui comprend notamment Facebook, WhatsApp, Instagram, Messenger, Oculus et Portal.

Selon le fondateur, le métavers représente l'avenir de l'internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.).

Toujours selon M. Zuckerberg, le projet doit créer « des millions » d’emplois au cours de la prochaine décennie, dont 10 000 en Europe.

En pleine affaire des « Facebook Files », ce changement de nom apparaît comme une manœuvre de distraction par les critiques du groupe californien, empêtré dans les scandales et controverses, de la désinformation à la confidentialité des données en passant parle respect du droit de la concurrence.

La firme « pense qu'une nouvelle marque peut l'aider à changer de sujet », a déjà réagi la semaine dernière une ONG de militants anti-Facebook, ironiquement baptisée « le vrai conseil de surveillance de Facebook » (The Real Facebook Oversight Board), quand des rumeurs de changement de nom circulaient.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld

DES PROFITS RECORDS POUR GOOGLE

 AVEC LA PUBLICITE

À l’heure où une partie du monde est en partie figée par la pandémie de Covid-19, la publicité, véritable moteur de Google, a tourné à plein régime, avec un « trimestre titanesque » de janvier à mars 2021, selon les experts.

Google enregistre donc des profits records grâce à la publicité.

Grâce également à sa capacité à capitaliser sur les nouvelles habitudes de ses utilisateurs, le moteur de recherche semble s’assurer une sortie de la crise sanitaire tout aussi favorable.

Le géant de la recherche en ligne a ainsi réalisé 55,31 milliards de chiffre d'affaires de janvier à mars, soit 34 % de plus qu'il y a un an, quand l'émergence de la pandémie de Covid-19 avait fait chuter les dépenses de certains annonceurs, notamment dans le secteur des voyages, à la fin du premier trimestre.

Sur le moteur de recherche, les recettes publicitaires sont passées de 25 à 32 milliards de dollars en un an, bien au-delà des attentes, et elles ont progressé de 50 % sur YouTube, à 6 milliards.

En 2020, alors que les consommateurs désertaient les magasins physiques, Google et Facebook ont accéléré le développement de formats publicitaires qui facilitent les achats, avec des boutons directement dans les publicités ou les vidéos pour rediriger les utilisateurs vers les marques.

« Google fabrique de l'argent »

« La frontière entre numérique et physique est en train de se brouiller et nous innovons sur tous les canaux » de distribution, a détaillé M. Schindler. « Ce n'est pas juste en ligne, ce n'est pas juste hors ligne. C'est un mélange. Et ça, c'est notre point fort, à la conjonction de Search (le moteur de recherche), Maps et YouTube. »

Le groupe californien réussit en tout cas à surfer sur la vague de la reprise. Il est « bien parti pour générer 130,15 milliards de revenus publicitaires nets en 2021, soit une augmentation de 25 % sur un an », estime le cabinet E-Marketer, qui lui attribue 28,6 % des parts de marché, juste devant Facebook.

"Fondamentalement, Google fabrique de l’argent, la société se résume quasiment à des pubs", a commenté l'analyste Rob Enderle. "Il n'y a pas de risque de baisse des revenus, à moins d'une intervention des régulateurs."

Abus de position dominante

C'est semble-t-il le seul nuage à l'horizon pour Alphabet, la maison-mère .

L'année en cours pourrait en effet être marquée par des développements du côté de la lutte contre certaines pratiques des leaders technologiques, jugées anti-concurrentielles par de plus en plus de gouvernements, y compris celui de Joe Biden aux États-Unis.

Facebook et Google font déjà face à des poursuites de la part des autorités sur le front du droit de la concurrence. Plusieurs plateformes numériques, comme Amazon, TripAdvisor ou Yelp, se plaignent que Google favorise ses propres offres dans les résultats de recherche.

Et la commission judiciaire de la Chambre des représentants a récemment approuvé un rapport qui prône des scissions au sein des Gafa (Google, Apple, Facebook et Amazon), accusées d'abus de position dominante.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

MICROSOFT DECLARE QUE LA CHINE

A PIRATE SON PROGRAMME SERVEUR

 DE MESSAGERIE EXCHANGE

Les États-Unis émettent un avertissement après que Microsoft a déclaré que la Chine avait piraté son programme de serveur de messagerie Exchange,

Toutes les agences gouvernementales fédérales ont jusqu'à vendredi 5 mars midi pour télécharger la dernière mise à jour logicielle afin de bloquer l'agresseur !

Microsoft a déclaré qu'un groupe de pirates informatiques qui travaille pour le gouvernement chinois se trouve etre l'auteur et que celui-ci espionne principalement des cibles américaines.

La dernière mise à jour logicielle pour Exchange bloque les pirates, ce qui incite la Cybersecurity and Infrastructure Security Agency des États-Unis à émettre une directive d'urgence rare qui oblige tous les réseaux gouvernementaux à le faire.

CISA, la principale agence de cybersécurité défensive des États-Unis, exerce rarement son autorité pour demander à l'ensemble du gouvernement américain de prendre des mesures de protection pour protéger sa cybersécurité.

Cette décision était nécessaire, a annoncé l'agence, car les pirates d'Exchange sont en mesure «d'obtenir un accès permanent au système».

De plus le vice-président de Microsoft, Tom Burt, a écrit que les pirates avaient récemment espionné un large éventail de cibles américaines, y compris des chercheurs sur les maladies, des cabinets d'avocats et des entrepreneurs de la défense.

 Contacté par courrier électronique, un porte-parole de l'ambassade de Chine à Washington a évoqué les récents commentaires du porte-parole Wang Wenbin.

«La Chine a réitéré à plusieurs reprises qu'étant donné la nature virtuelle du cyberespace et le fait qu'il existe toutes sortes d'acteurs en ligne difficiles à retracer, localiser la source des cyberattaques est un problème technique complexe», a déclaré Wang.

«Nous espérons que les médias et les entreprises concernés adopteront une attitude professionnelle et responsable et souligneront l’importance de disposer de suffisamment de preuves lors de l’identification des incidents liés à la cybercriminalité, plutôt que de porter des accusations sans fondement.»

On se souvient que récemment l'hôpital de la Nation Navajo,a été victime d'une vague brutale d'attaques de ransomwares.

Rien n'indique dans l'immédiat que le piratage a conduit à une exploitation significative des réseaux informatiques du gouvernement américain. Mais cette annonce marque la deuxième fois ces derniers mois que les États-Unis se sont empressés de s'attaquer à une campagne de piratage généralisée considérée comme le travail d'espions d'un gouvernement étranger.

Les États-Unis sont toujours en train d'évaluer les dégâts après que des pirates russes présumés se sont introduits par effraction dans une société de gestion de logiciels, SolarWinds, et ont utilisé cette violation pour organiser des hacks qui ont frappé neuf agences fédérales et environ 100 entreprises privées, selon les commentaires de la Maison Blanche.

En tant que développeur du système d'exploitation Windows, systeme le plus populaire au monde, Microsoft est considéré par les experts occidentaux en cybersécurité comme ayant un aperçu exceptionnel des campagnes de piratage mondiales.

La campagne a non seulement permis aux pirates d'accéder aux e-mails et aux invitations de calendrier des victimes, mais aussi à l'ensemble de leur réseau, a déclaré Microsoft. Les pirates ont utilisé quatre exploits distincts «zero-day», qui sont des outils numériques rares qui tirent leur nom du faite que les développeurs de logiciels ne les connaissent pas, ce qui ne leur laisse aucun délais pour préparer un correctif.

ESET, une société de cybersécurité slovaque, a déclaré sur Twitter que ses chercheurs avaient vu plusieurs groupes de pirates informatiques, et pas seulement celui que Microsoft a nommé dans son annonce.

Les pirates auraient également exploiter certaines vulnérabilités dans les anciennes versions d'Exchange.




Luc T. pour DayNewsWorld

LE CLIP DELIRANT DE XAVIER NIEL POUR PROMOUVOIR LA 5G

Free Mobile vient de dégainer son offre 5G, en frappant très fort : le nouveau réseau mobile est intégré automatiquement et sans surcoût au forfait à 19,99 euros par mois.

Et le buzz de ce mardi 15 décembre est signé Xavier Niel, qui fait parler de lui dans un clip délirant pour la 5G avec un spot publicitaire unique en son genre. Partagé par Free sur son compte Twitter, ce dernier met en scène le PDG dans un décor qui rappelle celui du documentaire controversé « Hold-Up », long-métrage sur le coronavirus .

Se moquant des complotistes et des préjugés liés à la 5G, qui se développe actuellement en France, Xavier Niel fait toute la vérité sur la 5G (« la 5G fait pousser un cinquième téton », « la 5G rend les chauves impuissants ») et n’hésite pas à mouiller le costume en se prenant une douche froide. Avant de conclure avec une seule vérité : chez Free, le forfait 5G ne sera pas plus cher que celui de la 4G.

L’opérateur de Xavier Niel revendique également aujourd’hui disposer du plus grand réseau de France. Free met ainsi en ligne sa nouvelle carte officielle de couverture. Transparente, celle-ci permet de se rendre compte précisément des zones couvertes en 5G par l’opérateur dans la bande 3,5GHz (en bleu) et 700 MHz (en vert).

Reste désormais à différencier le niveau de débit disponible, pour le moment manquant. Pour l’heure, l’opérateur de Xavier Niel, dispose 5 255 sites activés, dont 220 sites 3,5 GHz répartis sur tout le territoire, soit une couverture de 40% de la population.

Free le précise :

« Les zones couvertes sont simulées de manière informatique, il est donc possible que certaines imprécisions existent. La couverture peut varier dans le temps, en raison de nombreux facteurs : la saison, les conditions météorologiques, le nombre d’utilisateurs, l’apparition d’un obstacle… ».

Par ailleurs, la couverture à l’intérieur des bâtiments peut être altérée en fonction des matériaux de construction utilisés, la présence de fenêtres et la localisation du téléphone à l’intérieur du bâtiment.

Les cartes de couverture 5G des opérateurs seront suivies de près par l’Arcep. Le régulateur a révélé d’ailleurs fin octobre ses recommandations pour rester dans les clous et surtout éviter les plaintes des consommateurs.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

L' IMPLANT CEREBRAL POUR LE CERVEAU HUMAIN D'ELON MUSK

Elon Musk a tenu une conférence pour présenter les avancées de Neuralink, sa start-up œuvrant sur un implant cérébral. Le milliardaire tourné vers le futur (Tesla, Space X) a présenté vendredi 28 août les dernières avancées de son projet de « cerveau connecté ».

En un an, de nombreux progrès ont été réalisés et de nouvelles pistes sont désormais privilégiées. Neuralink, l'une des sociétés appartenant à Elon Musk, s'était fait discrète depuis la présentation de ses travaux en 2019. Pour rappel, cette start-up développe un implant cérébral qui pourrait être installé par un robot en chirurgie ambulatoire. Un implant dont les fonctions restent à définir, mais son objectif principal à long terme serait de proposer une nouvelle interface entre l'humain et la machine.

Lors de la conférence Elon Musk accompagné par de nombreux scientifiques et ingénieurs a présentait son projet. L'occasion pour Neuralink de présenter ses progrès en s'appuyant sur un groupe de cochons déjà équipés de la version « 0.9 » de ce fameux implant.

L'étape suivante sera la mise en route de tests humains en ciblant une population de tétraplégiques.

Nouvel implant de la taille d'une petite pièce de monnaie

On retiendra l'adoption d'une nouvelle approche pour l'implant. Plutôt qu'implanter le module au plus près des neurones et s'appuyer sur un réseau de fils connectés à un transmetteur positionné derrière l'oreille, Neuralink travaille désormais sur une version qui réduirait la complexité chirurgicale en se focalisant sur la surface du cortex cérébral, à l'avant du cerveau. Un neurochirurgien a expliqué qu'il est déjà possible de cibler énormément de fonctions cognitives en privilégiant cette partie du cerveau, y compris la vision et l'audition.La nouvelle version de l'implant présentée par Elon Musk éliminerait ainsi la présence d'un module externe derrière l'oreille : le millier d'électrodes insérés dans les neurones interagiraient uniquement via un module (23 mm de diamètre et 8 mm d'épaisseur) inséré dans le crâne, le tout étant mis en place en limitant au maximum les fils et en raccourcissant les connexions. La charge de l'implant s'effectuerait par induction et son autonomie serait suffisante pour assurer une journée d'utilisation, tandis que le Bluetooth serait supporté comme moyen de connexion. Les recherches vont continuer pour sécuriser le dispositif : la puce connectée doit être protégée contre d'éventuelles perturbations externes et internes et sa communication avec un ordinateur (ou un smartphone) doit être inviolable.

Nouveau robot

Le fonctionnement de cet implant cérébral devrait être basé sur la lecture des pics électriques représentant l'activité neuronale, les électrodes captant ces informations et l'implant les confrontant aux modèles enregistrés pour analyser les « commandes » envoyées (ou reçues) par le cerveau. L'implantation en elle-même s'appuierait toujours sur l'aide chirurgicale d'un robot pour éviter les vaisseaux sanguins et positionner très précisément les électrodes.

Là aussi, le robot présenté en 2019 a évolué vers du matériel qui ressemble beaucoup plus à un équipement médical. C'est ce robot qui sera chargé de creuser la boîte crânienne devant accueillir le module Neuralink — les ingénieurs tentent actuellement de lui permettre d'atteindre des zones plus profondes du cerveau. En l'état du projet, il serait déjà parfaitement capable d'implanter le matériel actuel sur le cortex. L'opération ne prendrait qu'une heure, selon Elon Musk, et ne nécessiterait pas d'anesthésie générale.

Une « symbiose avec l'IA »

Si cette technologie doit servir dans un premier temps à traiter les maladies neurologiques, l'objectif à long terme est d'élargir les fonctions de ces implants. Car rien ne refroidit les ardeurs du milliardaire, qui veut coloniser Mars et craint que les technologies d'intelligence artificielle (IA) ne transforment les humains en « chats domestiques » des ordinateurs. La puce est ainsi censée nous permettre d'arriver à une « symbiose avec l'IA »..II s’agit rien moins que de permettre à l’homme de « fusionner » avec l’intelligence artificielle, au lieu d’en devenir l’esclave comme le milliardaire le craint. « En fin de compte, nous pouvons concevoir une interface cerveau-machine complète, ce qui permettra de réaliser une symbiose avec l’intelligence artificielle », déclarait-il l’an dernier. On en est encore très loin, mais Neuralink a posé de nouveaux jalons. La puce connectée pensée par Elon Musk devrait permettre de créer une « symbiose avec l'IA ». L'équipe de Neuralink rêve ainsi, entre autres, de soulager des douleurs extrêmes, guérir des addictions et créer une forme de télépathie. Ces avancées pourraient également permettre à des personnes fortunées de doter leur cerveau d'une puissance nouvelle, informatique.

Elon Musk a aussi affirmé qu'il serait possible, à terme, de stocker ses souvenirs sous forme numérisée, dans une référence à un épisode de la série futuristeBlack Mirror. « Vous pourrez sauvegarder vos souvenirs, et aussi potentiellement les télécharger dans un autre corps ou dans un robot », a-t-il affirmé.

« Le futur va être bizarre ».

Non, tout ceci n'est pas de la science-fiction ! Bien sûr, il reste encore énormément de travail à Neuralink pour présenter urbi et orbi un premier produit finalisé, sans oublier les autorisations nécessaires des autorités sanitaires.

La Food and Drug Administration (FDA), qui régule, entre autres, la commercialisation des médicaments aux Etats-Unis, a désigné cette nouvelle technologie comme un « dispositif révolutionnaire », rapporte le site américain The Verge




Paul Emison pour DayNewsWorld

ELON MUSK PRESENTE LA PUCE CONNECTEE

DANS LE CERVEAU POUR TRAITER

 LES MALADIES NEUROLOGIQUES

Elon Musk a vanté sur YouTube les avancées de son projet d'implant cérébral. Neuralink : la nouvelle version d’une interface homme-machine révolutionnaire.

Une fusion entre une puce connectée et un animal pour faire avancer la science ? C’est le projet mis au point par la start-up d’Elon Musk, Neuralink, qui a implanté une puce connectée dans le cerveau d’un cochon. Le but ? Relier l’animal à un ordinateur

Gertrude participe à une expérience de science-fiction: la start-up d'Elon Musk, Neuralink, a implanté une puce connectée dans le cerveau de ce cochon cobaye, un prototype en vue de fabriquer la version pour les humains qui redonnera la parole et la mobilité aux personnes paralysées.

« C'est comme une Fitbit (montre connectée) dans votre crâne », s'est enthousiasmé Elon Musk vendredi, lors d'une conférence en ligne sur les progrès de son projet d'interface reliant le cerveau aux ordinateurs, qui suscite beaucoup de scepticisme dans la communauté scientifique.

Un Link dans le squelette

L'entrepreneur futuriste (Tesla, SpaceX) a présenté il y a un an une puce dotée de fils ultra-fins, pouvant être implantés dans le cerveau par un robot, une sorte de machine à coudre ultra-précise.

Le nouveau modèle, sans-fil grâce à la technologie bluetooth, se recharge la nuit et mesure 23 mm de diamètre (comme une petite pièce de monnaie) sur 8 mm d'épaisseur. En théorie, la puce ronde sera implantée dans le cerveau, sans qu'il y ait besoin de passer une nuit à l'hôpital, et sans laisser de trace, si ce n'est une petite cicatrice sous les cheveux.

Traiter des maladies neurologiques et dégénératives

Pour faire la démonstration de cette technologie, Elon Musk a présenté trois cobayes porcins : Joyce, le cochon « témoin » sans Link ni électrodes, Dorothy qui a subi la chirurgie mais dont l’implant a été retiré, et Gertrude sur laquelle l’implant est toujours en place dans une partie du cerveau liée au museau. Dorothy illustre le fait que le Link n’est pas permanent et qu’on peut le remplacer pour le mettre à jour. Quant à Gertrude, dès qu’elle sent quelque chose de bon à manger, le Link capte le signal et le transmet.À l’heure actuelle, l’implant n’a été installé dans aucun être humain. Mais la technologie a été testée sur un singe qui a pu « prendre le contrôle d’un ordinateur », assurait Elon Musk en 2019 lors de la première présentation des travaux de Neuralink. Rien ne dit évidemment que ce qui fonctionne chez les animaux marchera sur les hommes.

Pour l'instant, dans les laboratoires de Neuralink, le cochon Gertrude marche sur un tapis roulant, le groin dans une mangeoire accrochée devant elle, pendant que la puce retransmet ses signaux neurologiques. A partir de ces informations, l'ordinateur est capable de prédire à tout instant où se trouvent chacun de ses membres. De quoi donner l'espoir de rendre la mobilité aux personnes paraplégiques.

Cette technologie servirait d'abord à traiter les maladies neurologiques. Mais l'objectif à long terme est de rendre les implants si sûrs, fiables et simples qu'ils relèveraient de la chirurgie élective (de confort). Des personnes pourraient alors débourser quelques milliers de dollars pour doter leur cerveau d'une puissance informatique.

Objectif séduction

L'objectif du fantasque patron, avec cette présentation sur YouTube, était avant tout de séduire et recruter de nombreux ingénieurs, chirurgiens, chimistes, spécialistes de la robotique et autres. La start-up ne compte qu'une centaine de salariés, mais en espère 10.000 aussi vite que possible, pour relever une montagne de défis.

Comme pour les voitures autonomes de Tesla, en retard sur les annonces ambitieuses du patron, la puce dépend des feux verts des régulateurs. Elon Musk a annoncé que Neuralink venait d'obtenir l'approbation des autorités sanitaires américaines pour des tests, sans préciser d'horizon pour les premières implantations humaines. En juillet 2019, il les promettait pour 2020.

« Le futur va être bizarre »

Mais rien ne refroidit les ardeurs du milliardaire, qui veut coloniser Mars et craint que les technologies d'intelligence artificielle (IA) ne transforment les humains en « chats domestiques » des ordinateurs. La puce est ainsi censée nous permettre d'arriver à une « symbiose avec l'IA »..II s’agit rien moins que de permettre à l’homme de « fusionner » avec l’intelligence artificielle, au lieu d’en devenir l’esclave comme le milliardaire le craint. « En fin de compte, nous pouvons concevoir une interface cerveau-machine complète, ce qui permettra de réaliser une symbiose avec l’intelligence artificielle », déclarait-il l’an dernier. On en est encore très loin, mais Neuralink a posé de nouveaux jalons.

Il a aussi évoqué la possibilité de communiquer des pensées brutes, non limitées par les langues humaines -de la « télépathie non linguistique consensuelle et conceptuelle ». Son équipe rêve, entre autres, de mettre fin aux douleurs extrêmes, de guérir les dépressions et addictions ou encore de percer les mystères de la conscience.

D’autres projets liés au cerveau

De nombreuses entreprises travaillent sur le contrôle des ordinateurs par la pensée, et d’autres d’interfaces cerveau-machine sont en cours de développement. Facebook finance ainsi un projet pour traduire en mots l’activité du cerveau, via des algorithmes, afin de rendre la parole aux personnes rendues muettes à cause de maladies neurodégénératives.

De nombreux scientifiques rappellent cependant que le cerveau n’est pas aussi compartimenté qu’on aimerait le croire.

« Chaque cerveau a une structure unique, massivement interconnectée », a commenté Dean Burnett, chercheur de l’université de Cardiff, en amont de la conférence.




Paul Emison pour DayNewsWorld


LA GUERRE DE WASHINGTON CONTRE HUAWEI

L’administration Trump cherche à tout prix à empêcher le géant chinois des télécoms d’acquérir des technologies «made in USA» indispensables à ses téléphones.Les États-Unis ont annoncé lundi durcir leurs sanctions contre le géant chinois des télécoms Huawei, en les étendant à 38 de ses filiales, afin de limiter leur accès aux technologies américaines, selon un communiqué du département américain au Commerce.

L’administration de Donald Trump reproche à Huawei et ses filiales d’avoir «accentué leurs efforts pour obtenir des semi-conducteurs de pointe développés ou produits à partir de logiciels et de technologies américaines afin d’atteindre les objectifs politiques du Parti communiste chinois», selon le secrétaire au Commerce Wilbur Ross, cité dans le communiqué.

Le groupe chinois est devenu au 2e trimestre le premier vendeur de téléphones portables dans le monde.

Et ce, malgré l’opposition des USA à ce que Huawei déploie sa 5G.Au sommet malgré les pressions: Huawei est devenu au deuxième trimestre le premier vendeur mondial de smartphones, au moment où le groupe chinois lutte contre Washington pour déployer dans le monde sa technologie 5G.

Huawei se retrouve au centre de la rivalité sino-américaine, sur fond de guerre commerciale et technologique et de soupçons d’espionnage.




Paul Emison pour DayNewsWorld

TIKTOK BIENTOT INTERDIT

AUX ETATS-UNIS

"En ce qui concerne TikTok, nous l’interdisons aux Etats-Unis ", a déclaré M. Trump à des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One.

Le New York Times indique que Donald Trump pourrait prendre un décret se basant sur « l'International Emergency Economic Powers Act » afin de contraindre les magasins d'applications américains à retirer TikTok de leur catalogue. « J'ai cette autorité. Je peux le faire avec un décret », a martelé Donald Trump vendredi. Il a ajouté qu’il agirait dès samedi.

TikTok servirait les intérêts chinois

TikTok appartient au groupe chinois ByteDance. Il compte près d’un milliard d’utilisateurs dans le monde et est très populaire auprès de la jeunesse.

Depuis plusieurs semaines, le réseau social est soupçonné de servir les intérêts du gouvernement chinois, entre censure du contenu et espionnage des données des utilisateurs américains.

Le réseau social a souvent dû se défendre de ses liens avec la Chine, où ByteDance possède une application similaire, sous un autre nom. Il a toujours nié partager des données avec les autorités chinoises et assuré ne pas avoir l’intention d’accepter de requêtes en ce sens. L’entreprise faisait l’objet d’une enquête du CFIUS, l’agence américaine chargée de s’assurer que les investissements étrangers ne présentent pas de risque pour la sécurité nationale.

Interdire l'application telle qu'elle existe actuellement pourrait également passer par une voie détournée. Car l'administration américaine envisage aussi de contraindre la maison mère chinoise de TikTok, ByteDance, à vendre la plateforme à un groupe américain. Là aussi, c'est l'argument de la protection de la sécurité nationale qui serait mis en avant. Des négociations seraient déjà ouvertes avec Microsoft, d'après le Washington Post. Selon une information de Reuters dévoilée ce samedi après-midi, le groupe chinois serait en effet prêt, sous la pression, à céder la branche américaine de TikTok à l'entreprise fondée par Bill Gates.

Des précédents existent, comme le souligne le quotidien américain. En mars, une société chinoise avait été contrainte de vendre sa participation dans une société américaine de logiciels hôteliers. L'année dernière, l'administration Trump avait imposé aux propriétaires chinois de l'application de rencontres homosexuelles Grindr d'abandonner le contrôle de l'entreprise.

« Nous ne sommes pas politiques »

Il y a quelques jours, TikTok s’était engagé à avoir un haut niveau de transparence et notamment à permettre des contrôles de ses algorithmes, pour rassurer les utilisateurs et les régulateurs.

« Nous ne sommes pas politiques, nous n’acceptons pas de publicité politique et nous n’avons pas d’agenda. Notre seul objectif est de rester une plate-forme animée et dynamique appréciée de tous », déclarait mercredi dans une note de blog le patron de TikTok, Kevin Mayer. « Toute l’industrie est examinée de près, et avec raison. En raison des origines chinoises de l’entreprise, nous sommes examinés d’encore plus près. Nous l’acceptons et relevons le défi », détaillait-il.

James Lewis, chef du programme de politique des technologies au Center for Strategic and International Studies, estime que le risque de sécurité encouru en utilisant TikTok est « proche de zéro ». En revanche, « il semble que ByteDance pourrait être mis sous pression par Pékin », a déclaré M. Lewis.

Le réseau social est aussi contesté ailleurs qu’aux Etats-Unis. Il est ainsi banni depuis le 30 juin en Inde, où il avait été placé à la tête de la liste de 59 applications chinoises bloquées par New Delhi sur son territoire pour « assurer la sécurité et la souveraineté du cyberespace indien ». Le Pakistan, pays musulman très conservateur, a pour sa part lancé récemment « un ultime avertissement » à TikTok afin que des contenus jugés « immoraux, obscènes et vulgaires » soient supprimés de sa plate-forme.

La décision américaine pourrait d’ailleurs pousser d’autres pays à faire de même.




Boby Dean pour DayNewsWorld

FACE AU BOYCOTT PUBLICITAIRE ET A UNE PERTE DE 7,2 MILLIARDS FACEBOOK DURCIT LES REGLES DE MODERATION

Depuis près d’une semaine, Facebook fait l’objet d’une campagne de boycott publicitaire sans précédent. Initié par une poignée de marques engagées socialement, ce mouvement, intitulé « Stop Hate for Profit » fédère désormais près de 200 marques comme Unilever, The North Face, Patagonia, Levi's, Ben & Jerry's ou Coca-Cola.

Elles ont cessé leurs campagnes de publicité sur Facebook ou Instagram au nom de la lutte contre la haine sur les réseaux. Patagonia et North face ont été les premières à se positionner en annulant les campagnes publicitaires prévues sur Facebook et Instagram pour le mois de juillet. Coca-cola a suivi très rapidement, avant que le navigateur Mozilla, les cafés Starbucks ou les vêtements Dockers n’embrayent. L’arrivée de grands groupes comme Unilever aux côtés des marques déjà engagées dans le boycott a installé le mouvement dans la durée.

Mouvement contre le racisme systémique aux Etats-Unis

Dans le contexte du vaste mouvement contre le racisme systémique aux Etats-Unis, qui a ressurgi après la mort de Georges Floyd, des associations, dont la NAACP, la grande organisation de défense des droits civiques des Afro-Américains et une organisation de lutte contre l’antisémitisme, l’Anti-Defamation League, ainsi que le collectif Sleeping Giants ont appelé les entreprises à ne pas acheter d’espaces publicitaires sur Facebook en juillet. Facebook est perçu comme trop tolérant envers les prises de parole racistes, insultantes ou faisant l’apologie de la violence – y compris des propos tenus par le président américain Donald Trump.

« Stop Hate for Profit »

Dans un long plaidoyer diffusé sur le site « Stop Hate for Profit », les organisateurs détaillent leur démarche. « Les réseaux sociaux ont permis à la haine et à l’extrémisme de se propager plus rapidement que jamais (…). Chaque jour, nos organisations sont alertées de nombreux exemples de messages de haine et de désinformation diffusés sur Facebook et soutenus par des publicités payantes », peut-on lire.

« Il y a eu un effet domino dans un contexte de tensions sociales très fortes aux Etats-Unis. La neutralité des marques sur des sujets comme le racisme ou la défense des droits civiques n’est plus tolérée. Celles qui se sont tues ces dernières semaines ont été vivement critiquées », explique Stéphanie Laporte, directrice du programme « social media » à l’Inseec.

Nouveau militantisme numérique

« Nous sommes entrés dans une nouvelle ère du militantisme numérique », remarque Greg Sterling, un analyste spécialisé dans le marketing en ligne. « Les ONG font appel aux annonceurs pour assainir les réseaux sociaux, à cause de leur réticence, voire de leur refus, à le faire eux-mêmes. Dont acte: toutes les plateformes sociales vont être obligées de réexaminer leur règlement, de l’ajuster ou d’adopter de nouvelles mesures qui empêchent la haine et le racisme de proliférer. »

« Les réseaux vont devoir prendre ce problème au sérieux, sinon leurs revenus vont être directement affectés », constate Michelle Amazeen, professeure de communication à l’université de Boston. La pression monte, « enfin, pour faire des plateformes des hébergeurs responsables qui ne promeuvent pas la haine et la violence pour générer des profits ».

Un durcissement des règles de modération

La campagne « Stop Hate for Profit » a d’ores et déjà écorné l’image de la firme. Vendredi dernier, le cours de l’action Facebook a chuté de plus de 8 %, entraînant des pertes chiffrées à 7,2 milliards de dollars par le site Bloomberg.

Si Mark Zuckerberg, le patron du réseau social planétaire, défend depuis des mois son approche a priori plus laxiste que Twitter ou YouTube au nom de la liberté d’expression, il s'est vu cependant dans l'obligation de présenter des concessions vendredi dernier. La plateforme retirera désormais plus de types de publicités incitant à la haine, et les messages problématiques des politiques pourront être masqués et signalés en tant que tels, à la manière de son concurrent Twitter. Désormais, Facebook retirera ainsi toutes les publicités qui affirment notamment que les personnes de certaines origines, ethnies, nationalités, genre ou orientation sexuelle représentent une menace pour la sécurité ou la santé des autres.

Une grande dépendance des marques envers Facebook et Instagram

Mais le degré de dépendance des marques vis-à-vis de Facebook est énorme. L’audience que l'on trouve sur Facebook et Instagram – qui appartient à Facebook – on ne la trouve pas ailleurs. Facebook compte 2,6 milliards d’utilisateurs et plus 7 millions d’annonceurs sur sa famille d’applications dont la majorité sont des PME.

Les annonceurs risquent donc de ne pas résister très longtemps à l’attrait que représente une telle audience, ciblée et personnalisée à très grande échelle.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

VERS LE RENFORCEMENT DE LA SECURITE

DES PAIEMENTS EN LIGNE

Bientôt terminée la validation de paiements en ligne par un simple code SMS: d’ici 2021, la manière de payer les achats en ligne va évoluer.

Dès samedi, de nouvelles normes destinées à renforcer la sécurité des transactions vont s’appliquer pour contrer la fraude, dixit les indications del’Observatoire français de la sécurité des moyens de paiements.

Ces nouvelles mesures sont prévues par une directive européenne (dite « DSP 2 »). Adoptée mi-janvier 2018, elle prévoit une nouvelle couche de sécurité, appelée « authentification forte » sur les transactions et opérations bancaires en ligne afin de faire davantage baisser le taux de fraude.

Selon l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement, en 2018, le taux de fraude par paiement authentifié est de 0,07 %, contre 0,21 % pour les transactions non authentifiées.

Pour ce faire, les émetteurs de cartes bancaires et banques, opérateurs de paiement, commerçants en ligne, etc. sont tenus de déployer un dispositif dit « d’authentification forte » du client lors de paiements électroniques ou d’opérations bancaires sensibles.

Concrètement, l’usage d’un seul code reçu par SMS pour sécuriser une transaction ne sera plus jugé suffisant et devra être progressivement renforcé au moyen de nouvelles solutions, telles que la reconnaissance biométrique (empreinte, reconnaissance faciale), l’émission d’un code personnel envoyé par courrier ou la connexion obligatoire à l’application mobile bancaire.

L’accès aux comptes bancaires nécessitera aussi une authentification renforcée a minima tous les 90 jours. Des mesures que beaucoup d’établissements ont déjà mises en œuvre auprès de leurs clients.

Seront cependant dispensés de cette authentification forte, tous les achats à distance de moins de 30 euros, les paiements aux automates de transport et de parking, les virements entre comptes d’une même personne au sein d’un même établissement bancaire ou encore les virements vers des personnes enregistrées comme « bénéficiaires de confiance » par le client auprès de sa banque.

En outre, la responsabilité de cette authentification incombe aux banques et non plus aux commerçants en ligne.Par ailleurs, cette directive définit le statut juridique des services d’agrégation de comptes et des initiateurs de paiements. Désormais, ces deux activités devront être opérées par des prestataires agréés.

La directive établit leurs conditions d’exercice et la manière dont ils doivent fonctionner avec les banques de leurs clients.

L’objectif est de protéger les consommateurs, qui jusqu’ici n’étaient pas couverts juridiquement, et de stimuler la concurrence sur les services de paiement.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

IMAGE EN REALITE VIRTUELLE

DE POUMONS ATTEINTS PAR LE CORONAVRUS

« Il y a un tel contraste entre le poumon anormal infecté et le tissu pulmonaire sain adjacent. Il n'y a pas besoin d'être un docteur pour comprendre ces images », assure le docteur Keith Mortman, chef de la Chirurgie Thoracique à l'hôpital universitaire GW.


Dès l'arrivée du premier patient atteint du Covid-19 le 18 mars, les médecins du George Washington University Hospital ont trouvé un moyen très visuel de se rendre compte de l'état des poumons d'un patient infecté par le virus. Ils ont fait appel au logiciel Surgical Theater qui convertit des données de santé, comme de l'imagerie médicale, en images de réalité virtuelle. Et ce afin de modéliser les poumons du malade en 3D et d'examiner précisément leur état.

La sévérité de l'infection mise en relief

Le patient, proche de la soixantaine, était déjà en soins intensifs et requérait l'aide d'un respirateur. Pour mieux comprendre le degré d'avancement de la maladie. Dans la vidéo les tissus sains sont représentés en bleu, les parties infectées apparaissent en vert et jaune.

La maladie est présente de façon diffuse et entraîne des dommages graves aux deux poumons. Pour le médecin, il est probable que des lésions pulmonaires à long terme restent présentes chez les patients très gravement atteints ayant pu survivre au virus.

Environ 20 % des malades du Covid-19 développent des symptômes graves et certains d'entre eux nécessitent une assistance mécanique pour respirer. Aucune classe d'âge n'est épargnée .




Andrew Preston pour DayNewsWorld

LES APPLIS DE RENCONTRE S'ADAPTENT

AU CONFINEMENT

Comment surmonter cette période de confinement sans empêcher les rencontres ?

Vos applis ont redoublé d'inventivité pour vous.

Plus de rendez-vous mais une multitude de rencontres et du chat-video pour patienter et se faire désirer.

Un tour du monde 2.0

Tinder va gratuitement donner accès à l’une de ses fonctionnalités Premium, et ce, jusqu’au 30 avril.L’application de dating offre un cadeau à ses utilisateurs.

Pour faire des rencontres à travers le globe, Match Group va proposer un accès au Passeport, d’habitude réservé aux abonnés Premium.

Dans un communiqué, la firme explique vouloir rapprocher les internautes pour de nouvelles aventures internationales.

Cette semaine, les utilisateurs vont pouvoir swiper des profils du monde entier et ainsi partager ce moment avec des internautes à travers le globe.

Sans débourser un centime, les utilisateurs de Tinder vont profiter d’une fonctionnalité Tinder Gold ou Plus.

Le PDG explique vouloir donner à sa communauté l’occasion de « partager grâce à la technologie, d’apprendre et d’écouter tous ceux qui vivent la même situation que vous, dans des zones géographiques différentes, durant une période d’isolation inédite ».

Le chat vidéo pour patienter

Once, surnommé « l’anti-Tinder » car il ne soumet à l’utilisateur que quatre profils par jour, a mis les petits plats dans les grands.

L’application a créé pour l’occasion une toute nouvelle fonction, le « live-vidéo ».

En pratique, dès que deux utilisateurs font savoir qu’ils se plaisent, ils peuvent se parler par écrit et désormais, en vidéo.

Once n’est pas pionnier du genre: son concurrent Bumble avait déjà lancé cette fonction il y a six mois.

« Sans possibilité de se rencontrer tout de suite, la vidéo est une option qui entend répondre à la situation exceptionnelle que nous vivons, tout en protégeant les utilisateurs qui n’ont ainsi pas à partager leur numéro ou adresse email pour discuter en live via un outil tierce », détaille Once dans son communiqué.

Rien de plus épanouissant que le partage aux quatre coins du monde et en live !




Boby Dean pour DayNewsWorld

FACEBOOK VOUDRAIT SE REFAIRE UNE VIRGINITE

Facebook, utilisé par plus de 2 milliards de personnes dans le monde, multiplie les initiatives pour restaurer la confiance des autorités et de ses utilisateurs après une série de scandales liés à des contenus haineux ou des campagnes de désinformation.

Dans un communiqué intitulé « débuter la décennie en vous aidant à mieux contrôler votre vie privée », Mark Zuckerberg profite de la journée de la protection des données pour revenir sur l'outil « activité en dehors de Facebook »

Facebook a en effet lancé un outil permettant aux internautes de limiter le pistage qu'il opère à travers le web. Une annonce qui va dans le sens de la position pour la protection de la vie privée que l’entreprise tente de renforcer.

Annoncé il y a presque deux ans, juste après le scandale Cambridge Analytica, l'outil « Votre activité en dehors de Facebook  » vous permet ainsi de voir les sites et les applications tierces qui partagent des données avec le réseau social. Car beaucoup de services revendent leurs données à Facebook sans forcément en informer clairement les internautes. « Des entreprises nous envoient des informations sur vos activités sur leurs sites et nous utilisons ces informations pour vous montrer des publicités pertinentes. Désormais, vous pouvez voir un résumé de ces informations et les déconnecter de votre compte si vous le souhaitez » écrit Mark Zuckerberg.

En effet il n'est pas nécessaire de s'être connecté via Facebook aux sites en question, le web regorge de petits mouchards qui vont permettre aux pages web de lier votre historique de navigation à votre profil Facebook.

Concrètement, le nouvel outil vous permet donc d'empêcher un service en particulier de partager vos données avec Facebook, ou carrément d'interdire à tous les sites et applications dans le futur de partager vos données personnelles avec l'entreprise.

Sachez cependant , comme l'indique Facebook, que le site continuera à recevoir « votre activité sur les entreprises ou les organisations que vous visitez », mais les informations ne seront simplement plus liées à votre compte et seront utilisées « à des fins de mesures et pour apporter des améliorations à notre système ». Et vous n'échapperez cependant pas aux publicités pour autant, prévient le site : « Vous verrez toujours la même quantité de publicités, mais elles pourront être moins personnalisées. »

Au cours des prochaines semaines, un message vous redirigeant vers l’outil d’Assistance Confidentialité devrait apparaître sur votre fil d'actualité.

De plus le réseau social cherche à empêcher la publication et le partage d’articles et d’images considérés comme inappropriés selon sa propre charte, tout en prenant garde à respecter la liberté d’expression. Il a ainsi récemment confirmé que les publicités politiques, même mensongères, ne seraient pas censurées, s’attirant une nouvelle salve de condamnations en pleine campagne présidentielle américaine.

Il convient donc de prendre un peu de recul sur les annonces de Facebook...




Paul Emison pour DayNewsWorld

98% DE NOTRE PLANETE COUVERTE PAR GOOGLE

Lancé en 2004, le service de Google en a parcouru du chemin, littéralement. Google est fier d’annoncer l’ampleur de la surface couverte depuis 15 ans dans le monde avec Google Street View et Google Earth. Il a couvert 98% de la surface de la planète bleue et l’a implanté dans ses applis de cartographies diverses.

Selon ses chiffres, cela représente près de 10 millions de miles avec son service Street View, ce qui représente près de 16 millions de kilomètres de chemins ou de routes pris en photos, sous tous les angles. Une distance qui représente, pour indication, 400 fois la circonférence de la Terre. La firme a également dévoilé que son autre service de cartographie, Google Earth, couvre désormais 98% de la population mondiale, pour 58 millions de kilomètres carrés.

La firme de Mountain View est revenue sur le processus qui lui a permis de cartographier les moindres recoins de la planète. Les endroits accessibles par la route sont ainsi photographiés sous tous les angles par « une flotte de voitures Street View, chacune équipée de neuf caméras qui capturent des images haute définition à partir de tous les points de vue possibles. » En ce qui concerne les zones non accessibles en véhicule, Google explique avoir fixé son dispositif d’image en 360° sudes randonneurs, appelé trekker Street View, mais aussi des moutons et des dromadaires. Le géant américain aurait donc réussi à immortaliser tous les recoins possibles.

Mêmes avec des images les plus insolites  de personnes nues, d'accidents de voiture, de prisonniers en fuite ou d'un lapin volant en Pologne.

Pour les clichés satellites enfin, Google annonce aussi stocker 36 millions de miles carrés (93 239 571 km2) de photos satellite pour le rendu approprié et, surtout, mis au service de Google Earth l’une de ses applications historiques.

Photogrammétrie maison

Pour un rendu proche de la réalité possible, Google utilise plusieurs procédés de traitement d’images dont la photogrammétrie. Une technique vieille de plus d’un siècle qui consiste à associer, greffer, plusieurs images entre elles afin qu’elle n’en forme qu’une avec le moins de déformations possibles.

Google a mis 10 ans pour perfectionner sa photogrammétrie maison en s’aidant de l’IA notamment. Le procédé peut maintenant agréger des photos prises à terre, en l’air ou depuis l’espace pour n’en former qu’une seule.

Il est même possible d'avoir ainsi différents modes de vues, de la simple vue satellite au mode Street View avec des indications de direction, de numéro de rue, ou même de menus de restaurants etc. apposés en réalité augmentée.

L’image est au cœur de tout ce que nous faisons“, déclarait Ethan Russel, directeur produit chez Google Maps. “Nous la voyons comme la base de tout notre processus de création de cartes.

Paul Emison pour DayNewsWorld

LES NOBEL DE LA MEDECINE

Avec la médecine, c'est la saison des Nobel qui s'ouvre.

Le comité Nobel a décerné depuis Stockholm (Suède) cette distinction à trois chercheurs mondialement reconnus dans leur domaine :

les deux Américains Gregg Semenza et William Kaelin, ainsi que le Britannique Peter Ratcliffe.

Ils ont révélé les mécanismes de base qui permettent aux cellules de détecter et gérer un apport variable d'oxygène.

Leurs travaux, axés sur une protéine clé, ont ouvert de nouvelles perspectives pour traiter l'anémie, les maladies cardio-vasculaires et certains cancers.

« L'importance fondamentale de l'oxygène est connue depuis des siècles, mais le processus d'adaptation des cellules aux variations de niveau d'oxygène est longtemps resté un mystère », a indiqué l'Assemblée Nobel de l'Institut Karolinska à Stockholm dans ses attendus.

« Des efforts intenses en cours dans les laboratoires universitaires et les entreprises pharmaceutiques se concentrent maintenant sur le développement de médicaments capables d'interférer à différents stades d'une pathologie soit en activant ou en bloquant le mécanisme de captation de l'oxygène », selon le jury Nobel.

L'an dernier, l'Américain James Allison et le Japonais Tasuku Honjo avaient été récompensés pour leurs recherches sur l'immunothérapie efficaces dans le traitement de cancers virulents.

Boby Dean pour DayNewsWorld

FUITE DANS LA PRESSE

D'UNE DISCUSSION INTERNE DE FACEBOOK

Démantèlement de Facebook, modération, avenir des réseaux sociaux. Le site américainThe Verge a publié un enregistrement audio de Mark Zuckerberg lors d'une séance vraisemblablement de questions-réponses avec ses employés. Le PDG de l’entreprise exprime sans détour ses prises de positions. La discussion , qui aurait dû rester privée, a eu lieu en juillet selon The Verge, qui ne précise pas comment lui sont parvenus ces enregistrements, ni quel était le cadre précis de la discussion.

"Tu vas au tapis et tu te bats"

La question du démantèlement de Facebook est devenue un enjeu de campagne électorale aux Etats-Unis. Elisabeth Warren, sénatrice démocrate dans la course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020, réclame le démantèlement des grandes entreprises de la Tech. Elle est rejointe en cela par deux tiers des Américains. Le gouvernement fédéral a ouvert une enquête, et même les anciens collaborateurs de Mark Zuckerberg travaillent activement au démantèlement de Facebook. « Le démantèlement de Facebook, Google ou Amazon, ne résoudra pas réellement les problèmes (…) et ne réduira pas les risques d’interférence électorale », explique Mark Zuckerberg à ses employés, avant de rassurer ses troupes :

« Vous avez quelqu’un comme Elizabeth Warren qui pense que la bonne réponse est de démanteler les entreprises… Si elle se fait élire présidente, eh bien je parierais que nous aurions de quoi contester juridiquement [son projet], et je parierais également que nous aurions de quoi gagner. Est-ce que cela craint pour Facebook ? Ouais. Je ne veux pas, dans l’absolu, que nous soyons pris dans un gros procès contre notre propre gouvernement… Mais, en fin de compte, si quelqu’un essaye de menacer quelque chose d’aussi existentiel, tu vas au tapis et tu te bats. »

Elizabeth Warren a immédiatement réagi sur son compte Twitter, après publication de l’article de The Verge :

« Ce qui “craindrait” vraiment, ce serait de ne pas arriver à réparer un système corrompu qui laisse de gigantesques entreprises comme Facebook se livrer à des pratiques anticoncurrentielles illégales, piétiner le droit à la vie privée de ses clients, et à plusieurs reprises se rater dans leur devoir de protéger notre démocratie. »

"Des compte-rendus un petit peu dramatiques"

Autre domaine abordé par Mark Zuckerberg, celui des plateformes de modération. Plusieurs modérateurs du réseau social confiaient, dans des enquêtes menées -par The Verge ou le Gardian notamment- sur ces petites mains chargées de nettoyer le réseau social, que leur conditions de travail étaient difficiles et que les contenus, parfois très violents, mettaient en danger leur santé mentale. Et il est vrai que les contractuels ne sont pas aussi bien traités que les employés de chez Facebook. Journée de travail minutée, paye moindre, aucune sécurité de l’emploi. L’entreprise aurait encore de gros efforts à faire sur le sujet, même si Zuckerberg explique que ces « comptes rendus sont un petit peu dramatiques ».

« Certaines de ces enquêtes sont, je trouve, présentées de manière trop dramatique », réagit Mark Zuckerberg devant les salariés de Facebook.

« La plupart des personnes concernées ne regardent pas des choses horribles à longueur de journée. (…) Je pense qu’il y a plus de 30 000 personnes dédiées à la modération de contenus. C’est un immense effort. (…) Avec 30 000 personnes travaillant sur ce sujet, il y a toute une variété d’expériences pour ces salariés. », explique-t-il encore.

Des technologies non invasives

Enfin, au sujet de l’avenir de la technologie et des réseaux sociaux, Mark Zuckerberg est revenu sur le lancement de Libra, sa nouvelle cryptomonnaie maison, ainsi que sur les projets d’interface humain-machine qui animent actuellement son entreprise depuis le rachat de la start-up CTRL-Labs. En juillet, les gouvernements des pays développés exprimaient en effet leurs craintes et réticences face à la cryptomonnaie Libra, que Facebook entend lancer dans les mois à venir.

Le patron de Facebook s’est affiché particulièrement rassurant, en expliquant que contrairement à Elon Musk et à ses projets Neuralink, il avait l’intention de se concentrer exclusivement sur les technologies non invasives : « Vous trouviez que le lancement de Libra était compliqué, imaginez les titres « Facebook se lance dans des opérations du cerveau  ». Je ne préfère pas penser aux audiences du Congrès à ce sujet. (…) Ce que nous espérons faire, c’est simplement capter quelques signaux. Il sera par exemple possible de cliquer avec votre cerveau en regardant quelque chose en réalité augmentée… C’est excitant (…) Il sera possible d’écrire avec son cerveau sans avoir à utiliser les mains ou les yeux ».

Facebook avait été jusqu’ici épargné par une telle fuite alors qu'en 2018, Google avait vu l’intégralité d’une conférence interne de ses dirigeants réagissant à l’élection de Donald Trump être publiée par le site ultraconservateur Breitbart.

L’intégralité de l’enregistrement audio de Mark Zuckerberg est à retrouver sur le site de The Verge.

Paul Emison pour DayNewsWorld

VENERATION D'UN ANDROIDE PAR

DES MOINES BOUDDHISTES AU JAPON

« La grande différence entre un moine et un robot est que nous autres allons mourir, alors que lui va rencontrer beaucoup de monde et emmagasiner énormément d'informations qui le feront évoluer à l'infini », confie l'administrateur du temple Tensho Goto.

Kyoto, an­cienne capi­tale du Japon, est consi­déré comme le lieu de nais­sance de la tradi­tion japo­naise. Ils sont plus de 53 millions de touristes à se rendre chaque année dans les sanc­tuaires et les temples de l’ar­chi­pel. Cons­truit en 1605, le temple Kodaiji à Kyoto consti­tue l’un des héri­tages cultu­rels japo­nais les plus impor­tants pour son culte boud­dhiste.

Or le temple construit par sa femme en hommage à Toyotomi Hideyoshi, puissant seigneur du XVIème siècle, dispose désormais d'un Kannon androïde pour ses prêches au public. Kannon est le nom japonais de l’un des bodhisattva – un bouddha avant que celui-ci n’ait atteint l’éveil – les plus connus et les plus vénérés dans le monde. Dans sa version androïde, la divinité a commencé à officier courant mois de mai. Il projette aussi les versions traduites en anglais et en chinois sur l’écran. L’androïde peut aussi bouger ses bras, son torse et sa tête. Et certaines de ses pièces mécaniques sont visibles !

Le robot en question est baptisé Mindar, il a été programmé pour délivrer un sermon en japonais du Sūtra du Cœur, un texte boud­dhiste fonda­teur fréquem­ment récité machi­na­le­ment par des moines.

L’ad­mi­nis­tra­teur du temple Tensho Goto veut recréer du lien entre la jeune géné­ra­tion et le boud­dhisme. Il a ainsi solli­cité l’aide de Hiro­shi Ishi­guro, respon­sable de la robo­tique intel­li­gente Ulyces à l’Université de Osaka. « Nous espérons que ce Kannon androïde aidera à faire pénétrer les enseignements du bouddhisme dans le cœur des gens d’aujourd’hui » , déclarait Tensho Goto, l’un des prêtres du temple.

Ce Kannon ultra moderne, d'un coût de 100 millions de yen (790 000€), peut -il remplacer les prêtres en chair et en os toujours bien là au temple Kodaiji ?

Jaimie Potts pour DayNewsWorld

FACEBOOK LANCE SA CRYTOMONNAIE LIBRA

Facebook a officialisé mi-juin le lancement de sa cryptomonnaie.

A partir de l'année prochaine, Libra permettra en effet de régler ses achats ou envoyer de l'argent avec un simple smartphone, sans compte bancaire. Une petite révolution qui pourrait enfin démocratiser les monnaies virtuelles, trop souvent assimilées à la spéculation ou aux pratiques douteuses.

A quoi sert une cryptomonnaie ?

Comme n'importe quelle monnaie, une cryptomonnaie permet d'effectuer des paiements. La grande différence avec la monnaie scripturale que nous utilisons tous les jours réside dans le fait que ces paiements « se font directement d'une partie à une autre, sans passer par un intermédiaire financier ». La citation est de Satoshi Nakamoto, le mystérieux créateur du bitcoin, la première cryptomonnaie lancée en janvier 2009. Totalement indépendante, elle n'a besoin que d'internet pour fonctionner.

Les cryptomonnaies permettent à toute une population qui n'a pas accès à des services bancaires d'échanger de l'argent. Ce qui représenterait, selon Facebook, « la moitié des adultes dans le monde ». Servant de valeur refuge, elles sont également très utilisées dans certains pays frappés par l'inflation.

Hormis ces situations, leur utilisation pour effectuer des achats courants reste toutefois limitée. Voici quelques années, quelques rares boutiques acceptaient encore le paiement en bitcoin: la plupart ont renoncé, en raison des fluctuations énormes de son cours.

Une monnaie virtuelle pour tout le monde

C'est ce point que veut précisément corriger Facebook avec Libra, une monnaie virtuelle qui se veut simple d'emploi et d'usage courant, adossée à des devises traditionnelles afin d'éviter des variations de cours trop importantes. Dans le jargon des cryptomonnaies, on parle de stablecoin. Avec Libra, Facebook pourrait parvenir à démocratiser les cryptomonnaies: elle sera disponible sur WhatsApp et Messenger, deux services dont le nombre d'utilisateurs dépasse le milliard.

Pour gérer sa cryptomonnaie, Facebook s'appuiera ainsi sur une centaine de «noeuds», alloués chacun dix millions de dollars. Une vingtaine ont déjà trouvé preneur [liste en anglais], regroupés en association. Leurs propriétaires sont exclusivement des consortiums ou des entreprises : Visa, Mastercard, Uber, Booking, Paypal, Ebay, Spotify... Quels biens ou services pourra-t-on acheter avec des libras ? Elles pourront être utilisées en dehors du groupe Facebook, puisque 27 entreprises se sont associées au projet. L'utilisation du libra comme moyen de paiement, lui, sera libre.

Fin des dérives de la cryptomonnaie

Les cryptomonnaies ont souvent défrayé la chronique pour de mauvaises raisons: spéculation galopante (notamment sur le bitcoin), piratages de plateformes, relatif anonymat des transactions, accusations de blanchiment... Des dérives somme toute marginales, et de plus en plus rares. L'éclatement de la bulle, début 2018, a calmé les ardeurs des spéculateurs, et les plateformes d'échange exigent maintenant une pièce d'identité à l'inscription.

L'arrivée de Libra devrait permettre de rassurer le grand public. On imagine bien que Facebook, qui planche sur ce projet depuis plus de deux ans, a fait de la sécurité de son système une priorité. Le géant américain s'adresse à 2,7 milliards d'usagers.

Le cours de la Libra devrait être relativement stable, puisqu’elle sera indexée sur les quatre plus grandes monnaies au monde (l’euro, le dollar, la livre et le yen)

Facebook veut également rassurer les gouvernements. Avant d'utiliser le service, les utilisateurs devront d'ailleurs justifier de leur identité via un document officiel.

« Envoyer de l’argent devrait être aussi simple que d’envoyer une photo », selon Mark Zuckerberg lors de la traditionnelle conférence annuelle de Facebook en Californie. Pari réussi, semble-t-il pour cette économie alternative et 100% électronique pour tout un chacun.

Garett Skyport pour DayNewsWorld

AMAZON VOUS ESPIONNERAIT-IL ? !

Vous êtes "espionné" et vous ne le saviez pas. Cet article vous concerne si vous possédez à la maison des assistants vocaux d'Amazon. Saviez-vous que certaines conversations avec vos enceintes connectées d’Amazon sont en effet enregistrées pour être étudiées par des employés bien humains !!

C'est une enquête signée Bloomberg qui le révèle, et elle fait froid dans le dos. Selon une enquête du site américain Bloomberg (en anglais), Amazon « paie des milliers de personnes autour de la planète pour contribuer à améliorer la façon avec laquelle l’assistant numérique Alexa répond aux demandes. »

L'entreprise créée par Jeff Bezos aurait mis au point cette stratégie afin d’améliorer la compréhension du langage humain par le logiciel Alexa.

Véritable succès commercial outre-Atlantique, les enceintes connectées Amazon Écho ont récemment fait leur arrivée en France. Équipés d’Alexa, l’assistant vocal imaginé par l’entreprise, les objets connectés interagissent avec l’utilisateur pour répondre à des questions ou des commandes simples.

Des interactions privées, du moins en théorie. Bloomberg explique dans son enquête que certaines conversations entre les utilisateurs et leur assistant Alexa sont directement envoyées au Costa Rica, en Inde ou encore en Roumanie, où des milliers de salariés Amazon les écoutent jusqu’à neuf heures par jour.

Bien-entendu pour Amazon, il s'agit simplement d'étudier les demandes des utilisateurs à Alexa pour « former les systèmes de reconnaissance de la parole et de compréhension du langage naturel » tout en assurant respecter les règles de la déontologie.

« Nous prenons la sécurité et la confidentialité de nos clients très au sérieux. Nous utilisons un très faible échantillon des enregistrements d’Alexa pour améliorer l’expérience utilisateur » a assuré Amazon. Cependant, le géant du ecommerce ne précise pas que pour mener cela à bien, des milliers d’employés sont chargés d’annoter des conversations pour ensuite améliorer l’efficacité des algorithmes.

Permettez-nous de douter de la sincérité de l'entreprise!! Cette information vient de toute façon entacher un peu plus l'image du géant américain Amazon.

Car, à la différence de Siri ou de Google Assistant, qui assurent anonymiser totalement les enregistrements utilisateurs récoltés par leurs services, Amazon permettrait à ses employés d’accéder à certaines informations privées liées à l’utilisateur !

Ce que pointe l'enquête, c'est que ces salariés, qui travaillent neuf heures par jour, tombent forcément sur des scènes du quotidien et des conversations privées . Ce que révèle l'enquête de Bloomberg, c'est que les enregistrements de certaines conversations font parfois l’objet de moqueries au sein des employés

.Et plus grave encore : selon Bloomberg, deux employés roumains auraient été témoins d'une « agression sexuelle ». Ils l'ont fait remonter à Amazon, qui n'a pas souhaité s'en mêler..

Paul Emison pour DayNewsWorld

IKEA LE NETFLIX DU MEUBLE

Ikea France proposera bientôt ses meubles en location.

Ikea accélère dans l'économie circulaire. Le spécialiste suédois des meubles en kit a annoncé mercredi 3 avril 2019 le lancement d'une offre de meubles en location.

Ce nouveau modèle de commercialisation touchera une trentaine de pays dont la Suisse, les Pays-Bas, la Suède, la Pologne Ce nouveau service devrait être mis en place en 2020.

En Suisse où plusieurs expérimentations sont déjà en cours Ikea teste la location de meubles sur abonnement pour les petites entreprises. Des tests du même genre vont être également menés en Suède pour des entreprises privées, mais aussi pour des partenaires publics. Au Pays-Bas ce sont surtout les étudiants qui sont au centre de la stratégie d'Ikea.

Le comportement des clients change. Ils veulent être moins gaspilleurs et cherchent de l'aide pour prolonger la durée de vie de leurs produits. Avec ce service Ingka Group (la maison-mère d'Ikea France) veut renvoyer une image plus responsable et coller aux attentes des consommateurs qui sont de plus en plus exigeants sur l'impact que leurs achats ont sur l'environnement. Ikea a d'ailleurs ouvert en 2017 son premier magasin "durable" dans l 'Ouest de l'Allemagne.

Ce projet s'inscrit donc dans l'objectif d'Ikea de devenir une entreprise circulaire avec un impact positif sur le climat d'ici 2030. Cette année là, tous les produits IKEA seront fabriqués à partir de matériaux renouvelables et recyclés, ils seront conçus selon les principes de conception circulaire pour être réutilisés, réparés, mis à niveau et recyclés.

Ikea consommerait en effet à lui 1% de l'ensemble du bois utilisé sur la planète selon le site Pacific Standard. La société semble avoir conscience de son empreinte écologique.

Si la démarche est louable, le système de location présente-t-il un réel intérêt pour les consommateurs ?

Cette nouvelle piste explorée par Ikea s'inscrit dans une transformation plus globale de l'entreprise.

Le visionnaire Ingvar Kamprad a anticipé au siècle dernier les grandes tendances de l'époque comme la montée en puissance de la voiture, l'émergence de la vie en banlieue ou encore la demande croissante de la classe moyenne pour du mobilier pas cher.

Mais depuis quelques années, la menace Amazon plane sur Ikea, son patron Jeff Bezos ne cachant pas son on ambition pour le marché du meuble...A  l'enseigne suédoise de ne pas manquer  la nouvelle tendance du commerce électronique.

En 2018 le site web du groupe a vu sa fréquentation augmenter de 8,7%, avec 2,5 milliards de visites en ligne.

Boby Dean pour DayNewsWorld

L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU MENU DE MCDONALD'S

Vous avez l'embarras du choix et ne savez pas que choisir.

N'ayez crainte McDonald’s ambitionne de mieux personnaliser les achats grâce à l’IA, l’intelligence artificielle.

Le fast-fooder aurait pu décider d’améliorer ses recettes, d’élargir ses gammes en faisant l’acquisition de l’entreprise Dynamic Yield. Mais non.

Il préfère tout simplement  vous guider dans vos choix selon vos préférences. Une personnalisation de votre palais.

Un menu de drive-in sur-mesure en tenant compte d’éléments comme la météo (boisson chaude par temps froid, glace en période de canicule...) ou les produits les plus demandés...

L'IA va  servir pour proposer des produits additionnels aux clients

Dynamic Yield est un prestataire de sociétés d’e-commerce, de voyage, de finance et de médias valorisée selon TechCrunch « plusieurs centaines de millions de dollars.

L’entreprise, basée à New York et Tel Aviv, travaillerait avec 300 marques mondiales.

Elle déclare que sa technologie de personnalisation à base d’intelligence artificielle pouvait accroître le chiffre d’affaires de 10 à 15% car le système vous proposera des articles supplémentaires selon ce que vous avez commencé à acheter.

Cette désagréable sensation qu’on vous force la main...

Fast-fooder je vous hais !

Boby Dean pour DayNewsWorld

VERS UN ACCORD POUR LA TAXATION DES GAFA

Le ministre américain des Finances, Stephen Mnuchin, a assuré ce mercredi que les États-Unis voulaient s'entendre avec la France devant l’OCDE au sujet de la taxation des géants de l’Internet. Il a également déclaré son soutien à l’initiative française d’un impôt minimum sur les sociétés.

« Nous espérons pouvoir régler ce problème ensemble cette année », a déclaré mercredi le responsable américain, interrogé sur la taxation des géants du numérique lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Bruno Le Maire.

Si Steven Muchin n'est pas favorable au projet français de taxation des géants du numérique sur leurs chiffres d’affaires, qui devrait être présenté la semaine prochaine en Conseil des ministres ,il s’est toutefois « réjoui de l’intention française de l’abroger si un accord mondial était trouvé au sein de l’OCDE ».

Les États-Unis et la France ont « tous deux donné des instructions à leurs équipes à l’OCDE pour essayer de régler ce problème cette année », a ajouté le secrétaire au Trésor.

Bruno Le Maire a rappelé de son côté que la France appliquerait sa propre taxe tout en espérant que l’OCDE réussisse une fois pour toutes à mettre ses membres d’accord sur la taxation des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon).

« Nous estimons qu’il faut parvenir le plus rapidement possible au niveau de l’OCDE à une solution globale, multilatérale qui serait, évidemment, la meilleure des solutions », a admis le ministre français.

Boby Dean pour DayNewsWorld

ATTAQUE INEDITE D'INTERNET

Internet mondial est actuellement visé par une vague d'attaques informatiques d'une ampleur inédite, qui consistent à modifier les adresses des sites internet pour les pirater, a alerté vendredi l'organisme international qui attribue les adresses internet (ICANN).

Des pirates informatiques ont attaqué l'annuaire central de l'internet, l'Icann, ce qui leur a donné potentiellement accès à toutes sortes de données, a déclaré ce matin le secrétaire d'Etat français chargé du numérique, Mounir Mahjoubi.

Selon des experts extérieurs à l'ICANN, les pirates ciblent aussi bien des gouvernements que des services de renseignements ou de police, des compagnies aériennes ou l'industrie pétrolière et ce, au Moyen-Orient ou en Europe. L'un d'entre eux estime que ces attaques ont pour origine l'Iran.

Pour l'essentiel, ces attaques consistent «à remplacer les adresses des serveurs» autorisées «par des adresses de machines contrôlées par les attaquants», a expliqué l'organisme. Ce qui permet aux pirates de fouiller dans les données (mots de passe, adresses mail...) sur le chemin voire de capter complètement le trafic vers leurs serveurs.

Basé en Californie, l'ICANN gère le système des noms de domaines en ligne que le grand public connaît sous formes d'adresses de sites en .com ou .fr par exemple. C'est précisément au système des noms de domaine («Domain name System», DNS) -qui permet de relier un ordinateur à un site internet- que s'attaquent les pirates, non identifiés.

Ces noms fonctionnent un peu à la façon des opératrices téléphoniques d'antan, qui connectaient les interlocuteurs entre eux en branchant des câbles sur un circuit. Les attaques contre les DNS, surnommées «DNSpionnage», «c'est en gros comparable à quelqu'un qui va au bureau de poste, ment sur votre adresse, lit votre courrier puis le met lui-même dans votre boîte aux lettres», expliquait aussi il y a peu le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) à propos de ces attaques, dont les premières remontenterait  au moins à 2017.

L'ICANN préconise de déployer un protocole de protection appelé « Domain Name System Security Extensions » (DNSSEC). Mais la solution miracle ne semble pas encore exister pour contrer ces attaques. « Il n'y pas d'outil unique pour régler cela », a prévenu David Conrad, de l'ICANN. «Nous devons améliorer la sécurité globale du DNS si nous voulons avoir un espoir d'empêcher ce genre d'attaques», a-t-il ajouté.

En effet les attaques informatiques, de toute ampleur et de toute nature, se multiplient à une vitesse exponentielle ces dernières années. Selon les experts, les pirates appartiennent le plus souvent à deux catégories principales : des individus ou des groupes de «hackers» qui veulent gagner de l'argent ou bien des Etats, qui souhaitent espionner d'autres pays.

Selon experts et autorités, de nombreux pays, les Etats-Unis, la Chine, la Russie, l'Iran ou la Corée du Nord sont particulièrement actifs en matière de piratage, ce que démentent les intéressés.

Paul Emison pour DayNewsWorld

DISPARITION DE PAUL ALLEN

Co-fondateur de Microsoft avec son ami Bill Gates en 1975, Paul Allen est décédé lundi des suites d'un cancer, à 65 ans. Figure de l'informatique mais aussi du sport, le milliardaire et philanthrope Paul Allen, co-fondateur en 1975 avec Bill Gates du géant américain Microsoft, avait survécu deux fois au cancer avant de succomber lundi à une récidive, à l'âge de 65 ans.

«C'est avec une grande tristesse que nous annonçons la mort de notre fondateur Paul Allen, co-fondateur de Microsoft», avait indiqué un peu plus tôt l'entreprise Vulcan, fondée et détenue par le milliardaire, précisant qu'il était décédé «lundi après-midi 15 octobre 2018 des complications d'un lymphome non-hodgkinien, à Seattle» (nord-ouest), sa ville natale.

«Mon frère était une personne remarquable à tous égards», a déclaré sa soeur Jody dans le communiqué diffusé par Vulcan, saluant «l'homme de technologie et le philanthrope».

Le PDG de Microsoft Bill Gates, avec lequel il s'était pourtant brouillé en quittant le groupe dans les années 1980 a salué un «de ses plus proches amis» qui «méritait plus de temps».,

M. Gates a estimé que «l'informatique personnelle n'aurait jamais existé sans lui ".

Paul Allen avait annoncé début octobre que cette maladie, traitée une première fois en 2009, avait récidivé, mais que les médecins étaient «optimistes».

Il avait aussi survécu à une autre forme de cancer, la maladie de Hodgkin, diagnostiquée en 1982.

«Pionnier», «visionnaire»

Paul Allen avait co-fondé Microsoft avec Bill Gates en 1975 avant de claquer la porte en 1983, fâché avec son ex-associé, qu'il accusera plus tard d'avoir tenté de «l'arnaquer» alors qu'il songeait à son départ et qu'il se remettait de son premier cancer.

Faute d'accord sur le prix de rachat de ses actions, Paul Allen avait conservé ses parts, ce qui fera sa fortune quand il les vendra vers l'an 2000. Une fortune estimée lundi soir à 20,3 milliards de dollars par le magazine «Forbes».

Le monde du sport lui a aussi rendu hommage, notamment le président de la Ligue nationale de football américain (NFL), Roger Goodell, qui a écrit dans un communiqué que «sa passion pour le jeu, combinée à sa détermination tranquille, ont conduit à une organisation modèle, tant sur qu'en dehors du terrain».

Celui de la NBA (basket-ball) Adam Silver a salué la «vision» et «la générosité» du disparu.

«Il a travaillé sans relâche aux côtés de nos conseillers médicaux pour identifier de nouveaux moyens de rendre le jeu plus sûr», a salué M. Goodell. «Tu nous manques. Nous te remercions. Nous t'aimons», a écrit sur Twitter l'équipe des Trail Blazers.

Paul Allen avait par ailleurs fondé Stratolaunch, une entreprise ayant construit un avion géant capable de lancer des fusées dans l'espace, actuellement testé en Californie. L'entreprise a salué en lui un «visionnaire» .

Changer le monde.

En 2010, Paul Allen rejoint dès sa création The Giving Pledge, un mouvement lancé par Bill Gates et Warren Buffett.

Il s'agit de milliardaires qui, à travers le monde, promettent de faire don d'une grande partie de leur fortune dans l'espoir de changer le monde.

En 2018, ils sont 184 à avoir répondu à cet appel, comme Tim Cooke (Apple), Elon Musk (Space X), Mark Zuckerberg et Priscilla Chan (Facebook), Richard Branson (Virgin) et tant d'autres...

Comme son ancien associé Bill Gates, il a décidé de donner la majorité de sa fortune à des œuvres de charité dans l'espoir de changer le monde...

Paul Emison pour DayNewsWorld

 

FRAMASOFT DES LOGICIELS LIBRES

POUR CONTRER GOOGLE

Face à la toute-puissance de Google, Apple et autres Facebook,  une association dénommée Framasoft a  créé des services équivalents mais avec une volonté affichée et noble :

des services qui se veulent décentralisés et respectueux de la vie privée des utilisateurs. Un pied de nez aux cinq géants mondiaux de l’Internet !

Six salariés et trente bénévoles dans vingt-huit villes de France pour cette association Framasoft qui entend changer la face du cyberespace.

Un challenge ambitieux ! Avec un mot d'ordre « Dégooglisons Internet. »

Grace à leur expertise informatique ils entendent contrer ce qu'ils appellent les « Gafam » : Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft, tous américains !

Où cette équipe audacieuse a-t-elle pris ces quartiers ?

Framasoft se trouve dans un immeuble associatif du centre de Lyon, dans un tout petit local. Son délégué général, Pierre-Yves Gosset, 42 ans, économiste de formation :

« Notre ambition n’est pas de remplacer les Gafam, mais de proposer des alternatives concrètes. Nous allons montrer que leur domination économique, technique et culturelle n’est pas une fatalité. D’autres choix sont possibles, nous ne sommes pas obligés de nous résigner à la normalisation du village global par les Américains. »

Espérons que ces services en ligne équivalents à ceux des Gafam, à ceci près qu’ils se trouvent localisés en Europe respectent la vie privée des utilisateurs auront un franc succès !




Paul Emison pour DayNewsWorld.

SYSTRAM UN PETIT BIJOU DE TRADUCTION

LE TRANSCODER de «Star Le transTrek», permettant de converser oralement en n’importe quelle langue,serait une réalité dans moins de cinq ans. La société française SYSTRAM y croit dur comme fer.


La solution peut tout même déjà s’enorgueillir d'avoir une trentaine de langues différentes par écrit. Et elle donnerait une traduction des idiomes bien plus pertinente que celle de Google Traduction.

Comment Systran parvient-il à de telles prouesses ?

Pour se faire Systrmente François Mas­semin, vice-président du secteur EMEA de Systran.

C'est une solution qui est très demandée par les Etats et les multinationales pour se passer de traducteurs bien moins performant en vitesse de traduction.

L’armée, les services secrets et certains organismes s’appuie sur le «deep learning», les algorithmes de son système permettant d’apprendre à la manière d’un cerveau humain.

«Nous avons développé un moteur de traduction neuronal, à qui l’on apprend à comprendre les bases d’une langue pour en parfaire sa connaissance grâce à des textes traduits par des professionnels (des corpus)», coanismes européens, font appel à lui pour traduire de façon neutre et non-subjective des textes sensibles ou juridiques.

Même le grand public peut utiliser comme service Systran gratuitement sur son site. des traductions orales qui nous faciliteront la vie à l’étranger.

D'autres applications sont en cours comme la traduction orale et des recherches pour le secteur de la robotique. «La fameuse loi de Moore a explosé, souligne François Massemin. Il n'est donc pas impensable d'imaginer l'arrivée d'un traducteur universel voice to voice d'ici à cinq ans

Le transcoder de «Star Trek», permettant de converser oralement en n’importe quelle langue serait une réalité dans moins de cinq ans. La société française SYSTRAM y croit dur comme fer.

La solution peut tout même déjà s’enorgueillir d'avoir une trentaine de langues différentes par écrit. Et elle donne une traduction des idiomes bien plus pertinente que celle proposée par Google Traduction.

C'est une solution qui est très demandée par les Etats et les multinationales pour se passer de traducteurs bien moins performant en vitesse de traduction.

L’armée, les services secrets et certains orgam s’appuie sur le «deep learning», les algorithmes de son système permettant d’apprendre à la manière d’un cerveau humain.

«Nous avons développé un moteur de traduction neuronal, à qui l’on apprend à comprendre les bases d’une langue pour en parfaire sa connaissance grâce à des textes traduits par des professionnels (des corpus)», européens, font appel à lui pour traduire de façon neutre et non-subjective des textes sensibles ou juridiques.

Même le grand public peut utiliser comme service Systran gratuitement sur son site. des traductions orales qui nous faciliteront la vie à l’étranger.

D'autres applications sont en cours comme la traduction orale et des recherches pour le secteur de la robotique. «La fameuse loi de Moore a explosé, souligne François Massemin. Il n'est donc pas impensable d'imaginer l'arrivée d'un traducteur universel voice to voice d'ici à cinq ans.»

Le transcoder de «Star Trek», permettant de converser oralement en n’importe quelle langue,serait une réalité dans moins de cinq ans. La société française SYSTRAM y croit dur comme fer.

La solution peut tout même déjà s’enorgueillir d'avoir une trentaine de langues différentes par écrit. Et elle donne une traduction des idiomes bien plus pertinente que celle proposée par Google Traduction.

Comment Systram parvient-il à de telles prouesses ?

C'est une solution qui est très demandée par les Etats et les multinationales pour se passer de traducteurs bien moins performant en vitesse de traduction.

L’armée, les services secrets et certains orgam s’appuie sur le «deep learning», les algorithmes de son système permettant d’apprendre à la manière d’un cerveau humain.

«Nous avons développé un moteur de traduction neuronal, à qui l’on apprend à comprendre les bases d’une langue pour en parfaire sa connaissance grâce à des textes traduits par des professionnels (des corpus)», coanismes européens, font appel à lui pour traduire de façon neutre et non-subjective des textes sensibles ou juridiques.

Même le grand public peut utiliser comme service Systran gratuitement sur son site. des traductions orales qui nous faciliteront la vie à l’étranger.

D'autres applications sont en cours comme la traduction orale et des recherches pour le secteur de la robotique. «La fameuse loi de Moore a explosé, souligne François Massemin. Il n'est donc pas impensable d'imaginer l'arrivée d'un traducteur universel voice to voice d'ici à cinq ans.»

Paul Emison pour DayNewsWorld.

DES IMPLANTS DANS NOTRE CERVEAU

POUR DEVENIR PLUS INTELLIGENT?


Connecter le cerveau avec des machines voici le nouveau projet d’Elon Musk qui semble sortir tout droit d'un scénario de science-fiction.

C'est que l'ambitieux chef d’entreprise ne veut pas que l'homme soit dépassé par l'intelligence artificielle."Si nous restons simplement humains, nous deviendrons très vite de simples animaux de compagnies pour les intelligences artificielles." avait déclaré Elon Musk il y a un peu plus d'un an.

Alors s'offre pour lui une seule et unique possibilité :

l’amplification du pouvoir du cerveau grâce au développement d'un "réseau neuronal".

"Aujourd'hui, la limitation fondamentale entre nous et les machines, c'est l'entrée et la sortie des informations. Nous allons fusionner d'une manière symbiotique avec l'intelligence artificielle qui nous amènera à dépasser nos limites, en utilisant une interface direction, une sorte de lacet neuronal."

Elon Musk n'est pas le premier patron de la high-tech à se lancer dans le défi de l'humain augmenté . Microsoft et Google cherchent depuis des années des dispositifs intégrés permettant de vivre plus longtemps.

Mais cet entrepreneur de génie n'en finit pas de nous étonner : créateur de la voiture électrique Tesla et patron de SpaceX Elon Musk, le voilà lancé dans une nouvelle aventure plus risquée cependant . Il en est ,semble-t-il, conscient en créant sa nouvelle entreprise Neuralink comme le révèle son tweet : « Un long article sur Neuralink sera publié sur (le blog) @waitbutwhy dans une semaine environ.

Difficile d’y consacrer du temps mais le risque existentiel est trop élevé. » Car il s'agit bel et bien d' implant dans le cerveau pour devenir plus intelligent, pour rendre l'humain plus intelligent et fort face à l'intelligence artificielle. Des «puces» directement connectées aux neurones et capables de lire leur «code» et d'en envoyer en retour.

On ne peut ignorer les questions philosophiques et éthiques que soulève ce projet. Connecter le cerveau à l'ordinateur ne pose-il pas la question du risque de piratage ou de formatage des esprits humains par l'informatique ?

Bref, du contrôle du cerveau pour être plus explicite ?

Des cyborgs sortis tout droit de Terminator.

Actuellement les implants cérébraux servent à la neuroscience. Les rares «puces» insérées dans un cerveau ont une pure visée médicale pour la vision, la maladie de Parkinson,la paralysie ou l épilepsie...




Paul Emison pour DayNewsWorld

OPERATION HORS-NORME OU LE DEMANTELEMENT

D'UNE PLATEFORME DU DARKWEB

La première opération du genre en France.

L'une des plus importantes plateformes illégales actives en France sur le "dark web" a été démantelée à l'issue d'une vaste opération menée par les douanes, la première du genre, a annoncé samedi le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin.

Qualifiée d' « exceptionnelle », cette opération, « première du genre en France » a mobilisé  plus d'une quarantaine d'agents de la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED), des maîtres-chiens de la douane et plusieurs experts techniques.

Elle s'est déroulée simultanément dans plusieurs villes de France.

L'enquête, qui se poursuit, a été confiée à l'Office central de la lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et et de la communication (OCLCTIC).

Stupéfiants, armes et faux papiers.

Le forum "Black Hand" ("La main noire"), actif dans la partie de l'Internet non référencée par les moteurs de recherche, proposait à la vente depuis plus de deux ans de nombreux produits et services illicites (stupéfiants, armes, faux papiers, données bancaires volées…), selon le communiqué du ministre.

Un darknet est un réseau superposé (ou réseau overlay) qui utilise des protocoles spécifiques intégrant des fonctions d'anonymisation. Certains darknets se limitent à l'échange de fichiers, d'autres permettent la construction d'un écosystème anonyme complet (web, blog, mail, irc).Le partage y étant anonyme les utilisateurs peuvent donc communiquer sans grande crainte d'immixtion de la part de gouvernements ou d'entreprises. Pour ces raisons, les darknets sont souvent associés à la communication de type dissidence politique et aux activités illégales comme dans le cas du forum "Backhand".

De nombreuses données saisies.

Les enquêteurs ont saisi près de 4.000 euros en liquide et environ 25.000 euros dans diverses monnaies virtuelles. Ils ont aussi pu accéder au contenu du serveur de "Black Hand" et procéder à la saisie massive des données. Après 48 heures de garde à vue, quatre suspects ont été déférés vendredi à des magistrats du parquet de Lille, à l’issue du démantèlement survenu mardi.La principale administratrice du site et « plusieurs autres personnes ont été interpellées ».

Selon les premiers éléments de l'enquête, plus de 3.000 personnes étaient inscrites sur ce forum, "confirmant ainsi le caractère très actif de ce forum français".

"Je félicite les agents de la DNRED pour cette opération hors norme. Le démantèlement de cette plateforme constitue une première au niveau national et illustre la mobilisation de la douane", déclare Gérald Darmanin dans un communiqué.




Paul Emison pour DayNewsWorld

CONFERENCE GOOGLE I/O EDITION 2018

Le géant technologique présentera des innovations dans ses principaux produits pour la maison, l'intelligence artificielle et les appareils mobiles. Les détails.

La conférence des développeurs Google I / O se réunit lors de sa réunion annuelle à San Francisco, aux États-Unis, et devrait recevoir, dès mardi 8 mai 2018, des annonces liées à l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) sur Android et d'autres produits et services du géant internet

Bien qu'il n'y ait eu aucune annonce officielle sur ce qui se passera dans la réunion, Google devrait prioriser les développements liés à certains produits, parmi le grand nombre de services qui sont dans les industries technologiques, et plus de 7.000 millions de produits Internet qu'il possède et exploite.

L’affiche de cette année comportera bien des stars comme l’intelligence artificielle, la réalité virtuelle et augmentée, le big data, et la plus importante de toutes : le Machine Learning (apprentissage automatique).

Android, smartphone et accessoires

Parmi les sujets de discussion, il sera probablement question de la future version d'Android (bien que dans ce cas, avant que vous puissiez vraiment l'essayer, vous devrez attendre bien plus que "quelques mois").

Avec Android P dans les coulisses, Google devrait dévoiler quelques nouvelles fonctionnalités ainsi que de nouvelles lignes directrices de développement autour d'Android P et API 28.

La société présentera les avancées en matière d'intelligence artificielle d'Android et de Google et les actualités sur sa nouvelle plate-forme portable, Wear OS, et Google Assistant pour Android TV, Google Home, Google Play et Search, expédiée The Verge.

Waze présente un programme qui permet d'avoir des données plus précises et réelles sur le trafic.

La conférence tournera aussi autour de la dernière version d'Android, qui cette année sera le P. Après l'examen de la structure de l'année dernière d'Android avec Oreo, qui a modernisé et simplifiée des mises à jour des smartphones, la dernière approche arrive. Le géant de l'Internet pour les logiciels mobiles est plus visuel et se concentre sur les améliorations de conception de l'interface.

En ce qui concerne l'intelligence artificielle, Sundar Pichai affrimais dans des présentations différentes, parlera du  logiciel,qui pourrait voir et comprendre le monde, identifier des objets et d'analyser le langage naturel., Ce qui contribuera  pour presque tous les produits Google à s améliorer dans les années à venir.

Ce processus a déjà commencé, avec des produits tels que le logiciel Google Assistant basé sur la voix et le texte, Google Translate et Google Lens et la plate-forme de reconnaissance d'image.

La conférence, qui durera jusqu'au jeudi 10 mai 2018, aura lieu une fois de plus dans le pittoresque Mountain View, en Californie

Pour information il sera possible de suivre en direct la conférence sur le web en allant sur le lien suivant :

https://events.google.com/io/

Bonne conférence a tous

A suivre ….

Steven Colton  pour DayNewsWorld

LES PIROUETTES DE MARK ZUCKERBERG

DEVANT LE SENAT AMERICAIN

« Nous écoutons, l'Amérique écoute et le monde nous écoute aussi probablement » a déclaré un membre du Congrès.

Le fondateur du réseau social était entendu mardi soir trois heures durant par les membres de plusieurs commissions du Sénat américain.L'ensemble des membres des commissions de la justice et du commerce du Sénat américain très conscient de l'enjeu de l'audition qui allait commencer ont rappelé au fondateur et CEO de Facebook, Mark Zuckerberg que  « l'Amérique écoute et le monde nous écoute aussi probablement »

Le PDG de Facebook était sommé de s'expliquer sur les affaires d'atteinte à la vie privée de ses utilisateurs, mais aussi de manipulation politique et d'ingérence étrangère dans la présidentielle américaine .

Les 44 élus se sont montrés quelques peu énervés face au scandale de Cambridge Analytica dès le début de l'audition. "Cambridge Analytica a utilisé les données récoltées grâce à Facebook pour influencer l'élection présidentielle américaine", a lancé la démocrate Dianne Feinstein à un Mark Zuckerberg déstabilisé.

"L'industrie de la tech a l'obligation de répondre aux questions sur l'usage des données personnelles. Le statu quo ne peut plus fonctionner", a poursuivi Chuck Grassley.

Le fondateur de Facebook n a pas hésité à endosser la responsabilité de ne pas avoir compris à temps à quel point Facebook pouvait être détourné de bien des façons. « Je suis responsable de ce qui se passe » allant jusqu'à renouveler ses excuses à titre personnel. « Il est clair, maintenant, que nous n’avons pas fait assez pour protéger ces outils (de Facebook) des usages malicieux comme les fake news, l’interférence dans les élections ou les discours de haine. C’était une grosse erreur. Je suis désolé. J’ai créé Facebook, je le dirige, je suis responsable de ce qui passe », a-t-il confessé. "C'était mon erreur. Je suis désolé. » « Cela prendra du temps pour mener à bien tous les changements nécessaires  pour limiter ces mauvais usages », a-t-il ajouté.

Il a alors récapitulé les mesures passées ou à venir pour rectifier les problèmes. Ainsi à propos des discours haineux publiés sur le réseau social, Mark Zuckerberg a expliqué qu'il misait sur l’intelligence artificielle. « Nous développons des logiciels d'intelligence artificielle qui pourront mieux détecter ces contenus », a-t-il déclaré. Il a également déclaré que Facebook embauche de plus en plus de personnes pour travailler sur la sécurité de son réseau social comptant avoir 20 000 personnes d'ici la fin 2018 se penchant spécifiquement sur les problèmes de sécurité.

Il s'est mis par ailleurs à vanter les utilisations « positives » de Facebook et des réseaux sociaux comme la tribune qu'ils ont offerte récemment aux femmes dans le cadre du mouvement #metoo ou la possibilité pour les petites entreprises de faire leur publicité et de croître.« C'est notre mission de connecter les gens partout dans le monde et de les rapprocher et, pour ce faire, nous estimons que nous devons apporter un service que tout le monde peut s'offrir », a-t-il ajouté.

Mark Zuckerberg a également assuré avoir engagé "une course aux armements" contre "des gens en Russie dont le travail est d'exploiter nos systèmes et autres systèmes internet". Il a aussi confirmé que Facebook coopérait avec l'équipe du procureur spécial Robert Mueller, qui enquête sur l'ingérence russe dans la campagne présidentielle américaine de 2016.

Mais force est de constater que le jeune patron de 33ans a eu tendance à éluder les questions embarrassantes en se cachant derrière son équipe. « Je ne sais pas », « Je ne suis pas au courant » ou « Mon équipe pourra revenir vers vous à ce sujet » sont sans aucun doute les phrases qu'il a le plus prononcées

La démocrate Maria Cantweel l'interrogeant sur la possibilité que Palantir, une autre société d'analyse de données, ait pu récupérer des informations à la manière de Cambridge Analytica  s'est heurtée à un mur répondant sèchement "Ok". Au sénateur Roger Wicker qui l'interrogeait sur le suivi de l'activité des utilisateurs hors de Facebook. "Vous ne savez pas ?", a fini par lâcher le républicain furieux.

"Est-ce que vous seriez d’accord pour nous dire dans quel hôtel vous avez dormi hier ?", lui a demandé le sénateur Dick Durbin. Réponse gênée du fondateur de Facebook : « Euh… non ». Et le démocrate de renchérir : "Si vous avez envoyé des messages cette semaine, vous seriez d’accord pour nous dire à qui ?". "Non, je ne serais pas d'accord pour le faire ici publiquement", admet encore Zuckerberg. "C'est bien de cela dont on parle aujourd'hui : votre droit à la vie privée. Il s'agit de votre droit et de savoir si vous êtes prêt à l'abandonner afin, je cite, de connecter le monde. Tout le monde devrait pouvoir contrôler la façon dont ses données sont utilisées", a conclut l'élu de l'Illinois, face à un Mark Zuckerberg déstabilisé.

Plusieurs élus ont évoqué la possibilité d'une loi plus stricte pour réguler l'activité des géants du web, qui s'inspirerait du règlement européen sur la protection des données.

A plusieurs reprises, Mark Zuckerberg s'est dérobé à des questions simples, mais sensibles des élus agacés: « Facebook trace-t-il les données de navigation des internautes, même quand il ne sont pas connectés ? » ou encore « D'autres applications ont-elles pu récupérer de grandes quantités de données ? », « Combien de temps gardez-vous les données des utilisateurs qui suppriment leur compte ?"

« Je l'ignore », « mes équipes vous tiendront au courant », « je reviendrai vers vous », a répondu Mark Zuckerberg. Le PDG de Facebook a promis plusieurs fois de faire connaître des réponses supplémentaires aux sénateurs, mais de nombreux élus ont fait part de leur "scepticisme" face à ses réponses peu convaincantes.

Mark Zuckerberg a tout de même donné quelques pistes sur la gestion des données personnelles. Interrogé sur la possibilité de proposer une version payante de Facebook qui n'exploiterait pas les données de ses utilisateurs, le fondateur ne s'y est pas opposé ajoutant toutefois qu'il existerait "toujours une version gratuite".

Ce n'est que le début d'une longue épreuve pour Mark Zuckerberg. En effet le Congrès auditionnera de nouveau le jeune fondateur de Facebook, mais cette fois-ci à la chambre, dès mercredi pour une nouvelle audition. Puis arriveront les résultats de l'audit en cours sur les applications qui accèdent à un important volume de données.

"Nous devons prendre plus largement conscience de nos responsabilités, nous assurer que Facebook soit utilisé à bon escient. Au final, les gens finiront par voir une vraie différence."a assuré Mark Zuckerberg confiant.

Paul Emison pour DayNewsWorld

FACEBOOK PROCEDE A DES CHANGEMENTS

POUR GARDER LA CONFIANCE DE SES INTERNAUTES

Facebook a défrayé la chronique avec l'affaire Cambridge Analytica qui a rappelé à beaucoup l'étendue de la surveillance en ligne menée par le réseau social, à des fins publicitaires et plus encore ! Le réseau social a été accusé d'avoir permis à une entreprise privée de communication britannique d'utiliser les données 50 millions d'utilisateurs du réseau social à des fins politiques sans avoir recueilli leur consentement explicite !!

Facebook compte plus de 2 milliards d'utilisateurs dans le monde. En France, pas moins de 34 millions de personnes s'y connectent au moins une fois par mois. Facebook et sa galerie d'applications (WhatsApp, Instagram, Messenger) facilite certes la communication avec nos proches, le partage des photos de nos vacances... mais utilise aussi nos données personnelles jusqu'à pouvoir les malmener.

Tim Berners-Lee, le créateur du Web, a rappelé fort à propos que nouvelles technologies. «beaucoup d'entre nous acceptons que nos données soient collectées contre des services gratuits, mais nous ignorons une ruse», écrivait-il.

«On les enferme dans des silos loin de nos regards, et nous perdons les bénéfices potentiels d'un contrôle direct de nos propres informations personnelles». Une vérité bonne à rappeler.

Aux utilisateurs de contraindre l'entreprise qui a réalisé presque 40 milliards de chiffre d'affaires en 2017, grâce à leurs informations personnelles à mieux protéger leurs données.

D'ailleurs Zuckerberg doit s'expliquer sur cette fuite de données à Londres.

Et lundi, c'est le régulateur américain du commerce (Federal Trade Commission, FTC) qui a annoncé qu'il examinera les pratiques du groupe en matière de données privées. Le patron de Facebook doit donc se présenter devant le Congrès pour une audition dans les prochaines semaines.

Face à la fronde des internautes à travers la campagne #DeleteFacebook force lui est de réagir pour ne pas perdre la confiance de ces derniers.

Alors que nous promet Facebook pour mieux protéger les données personnelles ?

Facebook va vous permettre d'effacer plus facilement vos données

En proie à un scandale sans précédent, le réseau social a annoncé mercredi 28 mars de nouvelles mesures pour permettre aux internautes de mieux contrôler leurs données personnelles.

L'entreprise a fait part dans un communiqué de son intention d'offrir « un contrôle simplifié et maximal de leurs paramètres de confidentialité » à ses membres.

Tous les réglages dans un même espace sur mobile

La première mesure consiste à la centralisation des paramètres de confidentialité de l'application mobile dans une seule et même interface alors que jusqu'à maintenant les réglages concernant les préférences publicitaires, la confidentialité ou la sécurité s'éparpillaient sur une vingtaine d'écrans différents. Le regroupement se fera dans un même espace intitulé « Raccourcis de confidentialité ». Ce qui facilitera le contrôle et la visibilité respectivement de leurs données personnelles et de leurs publications .

Des outils pour supprimer plus facilement des données

La gestion des traces laissées par les utilisateurs sur la plateforme va également être simplifiée en permettant à ses membres d'accéder plus rapidement à toutes leurs publications ( commentaire,like, photo ou statut). En regroupant dans un seul et même endroit toutes ces informations l'internaute aura la possibilité de ces dernières

L'enceinte connectée à assistance vocale,  capable de collecter de nombreuses informations personnelles au cœur du foyer de ses propriétaires pour plus tard....

Paul Emison pour DayNewsWorld

FAILLES DE SECURITE DANS

LES PROCESSEURS AMD

 

Les spécialistes ont identifié treize problèmes dans les composants d'AMD  que sont les processeurs qui équipent des entreprises, des particuliers, sur les épuisements, qu’ils soient professionnels ou appareils grand public.

Une des plus grandes sociétés de sécurité informatique aurait même affirmé que certains microprocesseurs de l'américain AMD présentaient de grosses failles de sécurité, alors même que le secteur est toujours aux prises avec les failles Spectre et Meltdown.

«Un audit de sécurité de CTS Labs a révélé plusieurs failles importantes de sécurité (...) dans les derniers processeurs d'AMD, (les modèles appelés) EPYC, Ryzen, Ryzen Pro et Ryzen Mobile»

AMD (Advanced Micro Devices)  a indiqué

«être en train d'examiner cette étude, que nous venons de recevoir, pour comprendre la méthodologie et la pertinence»

En permettant à des pirates de pénétrer les systèmes, ils pourraient «exposer les clients d'AMD à de l'espionnage industriel», note CTS.

Le cabinet CTS Labs affirme notamment que le modèle Ryzen, fabriqué par le taïwanais ASMedia, contient des «portes dérobées» insérées par le fabricant et qui peuvent être utilisées par des pirates.

Ces «portes dérobées» sont des voies d'accès secrètes à un système informatique parfois insérées volontairement pour faciliter l'intervention à distance sur les systèmes.

«Les réseaux équipés d'ordinateurs (avec des composants) AMD présentent un risque considérable», dit encore CTS, soulignant que les failles survivent au redémarrage des ordinateurs et à la réinstallation des systèmes d'exploitation.

Ce qui, insiste CTS, rend possible «un espionnage permanent et pratiquement indétectable, enterré profondément dans le système».

Après la révélation de failles majeures baptisées Spectre et Meltdown, touchant des microprocesseurs et les puces qui font tourner les systèmes électroniques et informatiques d'Intel, ARM et AMD tout le secteur technologique est inquiet et s’est lancé dans la mise au point et la diffusion de correctifs de sécurité pour limiter les risques.

La firme EnSilo spécialisée aussi dans la de sécurité informatique, a même estimé que les failles révélées étaient sans doute pires que Spectre et Meltdown, notamment en raison de leurs résistances à la réinstallation.

AMD indique qu’il met tout en œuvre pour résoudre les problèmes dans les meilleurs délais !!

Luc T. pour DayNewsWorld

FACEBOOK DANS LE COLLIMATEUR

DES FUITES DE DONNEES POUR LA CAMPAGNE DE TRUMP

Ce n'est pas la première fois que Facebook se retrouve sous les feux de la critique. Le réseau social, qui compte plus de 2 milliards d'utilisateurs à travers le monde, fait actuellement face à l'une des pires crises de son histoire.

En effet Cambridge Analytica est une entreprise d'analyse de données à des fins électorales et a travaillé sur la stratégie numérique du candidat Donald Trump lors des élections américaines de 2016.

Selon The Guardian, l'entreprise a été dirigée par Steve Bannon, l'un des proches conseillers de Donald Trump avant qu'il ne soit évincé de la Maison Blanche durant l'été 2017.

Et le milliardaire Robert Mercer, ultra conservateur et important donateur du Parti républicain, aurait financé Cambridge Analytica à hauteur de 15 millions de dollars.

Cette entreprise aurait collecté des données privées appartenant à près de 50 millions d'utilisateurs de Facebook, sans leur consentement. Les données récoltées auraient permis d'élaborer un logiciel capable de prédire et d'influencer le vote des électeurs.ll s'agissait de fournir à Steve Bannon, directeur de la campagne de Donald Trump, des outils logiciels capables de repérer les potentiels sympathisants du candidat républicain, et de les cibler précisément par des publicités électorales en ligne, rapportent les quotidiens américain The New York Times et britannique The Guardian. La campagne de Donald Trump aurait aussi profité de ces données pour effectuer des simulations de participation à l’élection ou déterminer les régions où les déplacements de Trump seraient les plus efficaces.

Cette société entretient des liens avec le Parti républicain américain et affirme disposer d'informations sur plus de 230 millions d'électeurs américains…

Cette affaire a été révélée par un lanceur d'alerte, Christopher Wylie, dans les colonnes du Guardian et du New York Times.

Depuis, les réactions politiques pleuvent pour demander à Facebook davantage de précisions sur la manière dont les données personnelles d'électeurs ont pu être utilisées à des fins électorales. Plusieurs membres du Congrès se sont inquiétés d'une éventuelle violation de la vie privée. Lundi, le sénateur démocrate Ron Wyden a demandé par courrier au fondateur de Facebook de donner des précisions concernant le partage des données des utilisateurs du réseau social avec des tiers.

Le régulateur britannique chargé de la protection des données privées a réclamé mardi l'autorisation de fouiller les bureaux de la société Cambridge Analytica accusée d'avoir illégalement acquis des données d'utilisateurs de Facebook.

Le patron de Facebook Mark Zuckerberg est désormais appelé à comparaître devant une commission parlementaire. Les parlementaires souhaitent une réponse de Mark Zuckerberg d'ici lundi. « Nous demandons un mandat afin que, en tant qu'organisme de réglementation, nous puissions fouiller les serveurs, effectuer une vérification des données », a expliqué mardi sur BBC Radio 4 Elizabeth Denham, à la tête de l'Information Commissionner's Office (ICO), autorité indépendante chargée de réguler le secteur et de protéger les données personnelles.

Facebook vient d'annoncer qu'il avait «suspendu » ses activités avec Cambridge Analytica.

Cette nouvelle affaire vient ternir un peu plus l'image de Facebook.

Paul Emison pour DayNewsWorld

AMAZON GO: PREMIER SUPERMARCHE SANS CAISSE

Le premier supermarché sans caisses ouvre enfin au public

Une une année de test réservée aux seuls employés de la société ont suffi pour ouvrir le premier magasin Amazon Go à tous dans la ville de Seattle.

Y acheter une bouteille d’eau ne prend par exemple qu’une seule petite minute montre en main.

Elle est située rez-de-chaussée du nouveau siège d’Amazon, sur la Septième avenue de Seattle (Etat de Washington).

Certes l'ouverture était prévue il y a presque un an mais Amazon a appliqué au retail sa méthode habituelle, certes très éloignée des pratiques des distributeurs : mettre sur le marché en beta ou, en l’occurrence, en beta privée, un "minimum viable product" et procéder par itérations pour l’améliorer au contact de la réalité.

Parangon d’un test&learn sans tabou qui lui a toujours réussi, Amazon n’a pas hésité à reporter de plusieurs mois l’ouverture au public, le temps de mettre au point sa technologie "Just Walk Out".

Après les achats en un clic, la livraison par drone ou le bouton de commande, voici la première boutique physique sans file d'attente ni caisse de paiement.

L’inteelon Recode, le magasin ressemble à un classique 7-Eleven, une supérette très courant aux Etats-Unis.

On y trouve des salades, des sandwiches, des boissons ou encore quelques plats préparés. La seule différence : de simples portiques qui remplace les caisses à la sortie du magasin

Le fonctionnement est simple. Vous entrez, prenez l’article de votre choix et ressortez. Le tout sans passer en caisse ni avoir à voler le produit.

Mais pour qu'un tel «  miracle » se réalise vous est offert l’appli Amazon Go que vous aurez préalablement chargée et qui vous aura permis de biper pour accéder au premier supermarché physique du célèbre marchand en ligne. Des centaines de caméras,peintes en noir mat pour se fondre au plafond, et de capteurs sur les étagères auront vu les produits saisis et les auront ajouté au panier virtuel de l’app du client qui, en retraversant les portiques, sera facturé et débité, façon "zéro clic".

"Il y a cinq ans, nous nous sommes demandé si nous pouvions créer (…) un magasin où les clients pourraient simplement prendre ce qu'ils veulent et aller payer. Nous avons créé la technologie d'achat la plus avancé au monde pour que vous n'ayez plus jamais à faire la queue", expliquait fièrement Amazon sur son site.

Cette ouverture au public est à voir comme l’extension du test à un échantillon plus varié d’utilisateurs et non comme le début d’un déploiement.

Il semble que cette technologie ne fonctionne que sur un assortiment réduit et ne soit pas au point pour un hyper de plusieurs dizaines de milliers de références actuellement;

En effet ne sont d’ailleurs commercialisés que des articles de taille et de poids fixes. Aucun fruit ou légume en vue, les sandwichs sont dans des barquettes en plastique, et chaque produit n’existe que dans un format et un prix. La puissance de calcul nécessaire à l’interprétation des données des capteurs et des images filmées est sans doute déjà conséquent.

Paul Emison pour DayNewsWorld

PIRATAGE MASSIF CHEZ UBER OU LE SILENCE DES HACKERS ACHETE

Les données de 57 millions d’utilisateurs, clients ou chauffeurs, ont été piratées en 2016, a annoncé l’entreprise.

« Rien de tout cela n’aurait dû se produire, et je ne vais pas chercher des excuses.». Mardi 21 novembre, le PDG d’Uber, Dara Khosrowshahi, a révélé que les données de 57 millions d’utilisateurs dans le monde entier avaient été piratées en 2016.

Ce sont les noms, adresses e-mails et numéros de téléphone de 57 millions d’utilisateurs d’Uber qui ont été dérobés par les pirates. Parmi eux, 600 000 chauffeurs américains, dont les numéros de permis de conduire figurent aussi dans les données volées.

En revanche, Uber affirme qu'aucune information bancaire n'a été exfiltrée, pas plus que les dates de naissance, les historiques de trajets ou les numéros de sécurité sociale (importants aux États-Unis).

La direction dit n'avoir constaté "aucune preuve de fraude ou d'utilisation frauduleuse liée à cet incident", et "surveille les comptes affectés".

Pour le moment, on a aucune précision sur les nationalités des utilisateurs touchés .

Mais selon Uber ces données n'auraient été ni exploitées, ni vendues, ni publiées en ligne…d'autant que Dara Khosrowshahi explique avoir « identifié les individus » responsables du piratage et avoir « obtenu l’assurance que les données piratées avaient été détruites ».

Et à la chaîne Bloomberg, de dévoiler les dessous de l’affaire. Le média américain assure qu’Uber a payé une rançon de 100 000 dollars (85 000 euros) aux hackers en échange de la suppression de ces données et de leur silence !!!

Pour Uber les utilisateurs n'aurait pas à prendre de mesures spécifiques relatives à ce piratage. Cependant mieux vaut tout de même « vérifier régulièrement leurs comptes bancaires et Uber », pour s’assurer qu’il n’y a pas d’activité anormale. Les chauffeurs américains concernés seront quant à eux prévenus individuellement.

Selon les informations de Bloomberg, les deux pirates auraient eu accès à des fichiers utilisés par les ingénieurs d’Uber et stockés sur GitHub – une importante plate-forme en ligne utilisée par les développeurs du monde entier pour partager leur travail.

D'après les lois américaines les entreprises se trouvent dans l'obligation d’informer leurs utilisateurs et les autorités, en cas de fuite d’informations sensibles. Or, Uber a attendu plus d’un an avant de dévoiler ce piratage.

Le procureur de New York et l’autorité de protection des données britannique ont dans la foulée ouvert des enquêtes. L’annonce d’Uber « soulève de grandes inquiétudes concernant la façon dont elle protège ses données et sur son éthique », souligne dans un communiqué l’autorité britannique. « Cacher délibérément des failles de sécurité aux yeux des régulateurs et des citoyens pourrait nécessiter des amendes plus importantes pour les entreprises. »

Certains experts expliquent cependant que des pirates qui disposent des noms, e-mails et numéros de téléphone peuvent monter des campagnes de phishing (hameçonnage) en créant de faux mails d'Uber, lesquels inviteraient les victimes à "confirmer" leurs coordonnées . Nous sommes en fait plus ou moins condamnés à faire confiance aux applications. Il faut donc éviter de donner nos coordonnées à celles que nous n'utilisons pas et/ou qui n'inspirent pas confiance. A tout le moins utiliser une adresse électronique alternative pour ce genre de services, différente de l'adresse principale.

N'oublions pas que les cyberattaques sont une nouvelle forme de guerre économique!!

Les piratages massifs de données d’entreprises se multiplient aux États-Unis. Mais la plupart des entreprises concernées choisissent d’informer leurs utilisateurs pour qu’ils changent leurs mots de passe et avertir les autorités.

La cyberattaque la plus importante de l'histoire a touché en 2013 Yahoo! avec 3 milliards de comptes utilisateurs affectés. Révélé en décembre 2016, l'ampleur du piratage, d'abord estimé à 1 milliard de comptes, a été revu à la hausse le mois dernier. Mais il ne concernait ni les mots de passe ni les coordonnées bancaires, a assuré le groupe américain.

Que risque Uber ?

Des amendes, sans doute, d'autant qu'il y a manifestement dissimulation. Aux l'équipe de Donald Trump pourrait être plus conciliante que ne l'aurait été la précédente administration.

Et en Europe, on attend en mai le Règlement général pour la protection des données (RGPD), qui exposera les entreprises ayant perdu des données personnelles à des amendes pouvant aller jusqu'à 4% de leur chiffre d'affaires. Soit environ 260 millions de dollars dans le cas d'Uber.

Toujours est-il que la réputation d'Uber déjà ternie par plusieurs scandales( utilisation d'un logiciel pour rendre ses voitures invisibles aux yeux des forces de police) ne pourra en sortir grandie.




Paul Emison pour DayNewsWorld

CONSUMER ELECTRONIC SHOW

LES START-UP FRANCAISES ET LA MAISON CONNECTEE

A quelques semaines du Consumer Electronic Show CES, la grand-messe des entreprises high tech à Las Vegas qui se tiendra du 9 au 12 janvier prochains, plusieurs start-upont présenté leurs innovations au Palais Brongniart.

Beaucoup se cantonnent encore au secteur des objets connectés le plus grand salon high-tech du monde. 5.000 Français s'étaient rendus à l'édition 2017, et plus de 250 entreprises tricolores y ont exposé leurs innovations (dont 200 start-up), soit trois fois plus qu'il y a quatre ans.

Et cette année, pas de doute possible, les Français misent sur la maison connectée. A l'occasion du grand show de Las Vegas, les start-up présenteront leurs dernières innovations, parfois tout juste commercialisées.

Cette fois encore, la délégation française devrait jouer la sécurité en portant des projets autour des objets connectés pour la maison ou la santé.

Un segment sur lequel a émergé une vraie "French Touch. C'est un véritable aperçu de la maison de demain .

Ce sera par exemple le cas d'Eric Denoyer, ancien directeur général de Numericable et de SFR, qui est venu dévoiler les objets conçus par sa start-up, Otodo.

A ce petit jeu là, la technologie de Otodo est particulièrement intéressante.

La start-up a développé un petit boîtier à brancher sur sa box internet, comme un hub, capable de commander des objets connectés, des ampoules par exemple, mais aussi les objets qui sont simplement radiocommandés.

Si quelqu'un utilise des volets roulants ou un portail par exemple, le petit boitier de Otodo sera en mesure de les gérer .

Ween a développé un système de localisation sur les smartphones de ses utilisateurs : en fonction de sa localisation, s'il s'approche ou s'éloigne de son domicile, Ween active ou pas le chauffage, les volets, etc 

Elle a développé un thermostat intelligent, déjà dévoilé au CES de Las Vegas. Mais cet outil intègre une fonctionnalité inattendue, la gestion de la localisation des utilisateurs.

Pour autant, pas question d'aller acheter le système de Ween, ni celui de Otodo. Les deux start-up vendent en effet leurs solutions directement aux constructeurs de maisons ou aux opérateurs.

Pour entrer dans la maison connectée de demain, la start-up Ween a retenu ce même mode de distribution, vendre sa solution directement aux opérateurs et aux constructeurs de maison

D'autres industriels français rempilent, comme Legrand, Somfy, Valeo, rejoints par de nouveaux venus : l'équipementier automobile Faurecia (qui exposait plutôt à Detroit jusqu'ici), ou Navya, le fabricant de navettes autonomes.

On ne sait pas encore si Renault, L'Oréal, Pernod Ricard et d'autres sociétés du CAC 40 présenteront de nouveaux produits et services au CES 2018 comme ils ont pu le faire.

Ils pourront exposer dans de nouvelles sections thématiques du salon, dédiées à la smart city, au sport et à l'intelligence artificielle. Le CES 2018 aura lieu du 9 au 12 janvier prochain à Las Vegas. 170 000 visiteurs du monde entier découvriront les innovations de près de 4000 exposants




Paul Emison pour DayNewsWorld

CONDAMNATION DE L'HERITIER

DE SAMSUNG M.LEE

A CINQ ANS DE PRISON

Dans un contexte de frustrations économiques et sociales, les manifestants avait exigé et obtenu le départ de Mme Park.

Le successeur de Mme Parka, Moon Jae-In promis d'éradiquer la corruption entre pouvoirs politique et économique.

Samsung, qui pèse un cinquième du PIB, est de loin le premier de ces chaebol s- les conglomérats sud-coréens- de la quatrième économie d'Asie lesquels ont toujours entretenu des liens malsains avec le pouvoir politique.

C'est pourquoi M. Lee, 49 ans, a été reconnu coupable de corruption, abus de bien sociaux, parjure et condamné à cinq ans de prison en rapport avec des versements à la confidente de l'ombre de Mme Park, Choi Soon-Sil.

Pour la justice sud-coréenne l'héritier de l'empire Samsung a versé un total de 8,9 millions de wons (6,6 millions d'euros) pour l'obtention du soutien du gouvernement lors la passation générationnelle du pouvoir au sommet du groupe à la suite de la crise cardiaque de son père en 2014.

"Il a proposé des pots-de-vin en réponse aux demandes insistantes de la présidente", a tranché le tribunal malgré les démentis de l'accusé. Concernant 22 autres millions de wons versés à des fondations contrôlées par Mme Choi, il a été relaxé dans la mesure où les juges ont estimé que Samsung avait été obligé d 'obtempérer aux desiderata de la présidence.

Deux autres cadres dirigeants ont été également condamnés.

Les conseils de M. Lee vont faire appel de la décision.

Boby Dean pour DayNewsWorld

CYBERATTAQUE MONDIALE

«  SANS PRECEDENT » SELON EUROPOL

« L'attaque récente est d'un niveau sans précédent et exigera une investigation internationale complexe pour identifier les coupables », a indiqué l'Office européen des polices Europol « dont le Centre européen de cybercriminalité (EC3)  » collabore avec les unités de cybercriminalité des pays affectés.


Durant la nuit, la liste des victimes de la cyberattaque mondiale détectée vendredi par les autorités américaines et britanniques s'est massivement allongée :

Une centaine de pays a été touché par une cyberattaque mondiale.

Ce samedi matin on évoquait en effet une centaine de pays visés par les pirates informatiques et de nombreuses entreprises ou services publics reconnaissaient avoir été touchés ou avoir fait l'objet d'attaques. Au Royaume-Uni une quarantaine d'hôpitaux ont vu apparaître une demande de rançon sur leurs écran .

La Première ministre Theresa May a déclaré en début de soirée sur la chaîne SkyNews que

« cela ne vise pas le NHS, c'est une attaque internationale et plusieurs pays et organisations ont été touchés ».

En France Renault a du arrêter la production de certains sites. L'usine britannique de Sunderland du constructeur japonais Nissan, partenaire de Renault  a aussi été touchée, a confirmé une porte-parole de Nissan.

Des organisations publiques, des entreprises ont ainsi été touchées aux Etats-Unis . Le géant de livraison de colis FedEx a reconnu avoir été infecté. Et au Royaume-Uni mais aussi en Espagne, en Australie, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Mexique, en Chine, en Ukraine ou bien encore à Taïwan. Telefonica en Espagne mais aussi les chemins de fer allemands, la Deutsche Bahn, ont dit avoir été la cible de ses attaques.

« Environ 1 000 ordinateurs du ministère russe de l'Intérieur ont été affectés par une cyber-attaque massive», a également déclaré dans la soirée du 12 mai un porte-parole du ministère à l'agence de presse Interfax. Le système bancaire russe a été affecté.

Une porte-parole du ministère, Irina Volk, a déclaré aux agences que le virus s'attaquait aux PC sous système d'exploitation Windows.

"Le virus a été localisé. Les opérations techniques sont en cours pour le détruire et relancer les programmes anti-virus", a-t-elle déclaré.

La liste des pays touchés est particulièrement longue et les spécialistes n'ont guère de doute :

pour eux tous les incidents recensés sont liés.

Et ce d'autant plus que dans de nombreux cas, les mêmes messages, contenant une demande de rançon de 300 dollars payables en bitcoins sont apparus sur les écrans des victimes.

« Nous avons relevé plus de 75.000 attaques dans 99 pays »,

explique Jakub Kroustek, de la société de sécurité informatique Avast, sur son blog. Une autre entreprise de sécurité informatique évoque de son côté « une campagne majeure de diffusion d'emails infectés », avec quelque 5 millions d'emails envoyés chaque heure répandant le logiciel malveillant appelé WCry, WannaCry, WanaCrypt0r, WannaCrypt ou Wana Decrypt0r.

Comment ont procédé les pirates ?

Un logiciel de rançon a exploité une faille dans les systèmes Windows, divulguée dans des documents piratés de l'agence de sécurité américaine NSA.

Cette faille de Windows avait été découverte par les services de renseignement américains(NSA).

Les pirates l'ont apparemment exploitée.

Edward Snowden a profité de l'occasion pour donner une nouvelle leçon à son ancien employeur.

« Si la NSA avait discuté en privé de cette faille utilisée pour attaquer des hôpitaux quand ils l'ont 'découverte', plutôt que quand elle leur a été volée, ça aurait pu être évité », peut-on lire sur Twitter d' Edward Snowden, l'ancien consultant de l'agence de sécurité américaine qui avait dévoilé l'ampleur de la surveillance de la NSA en 2013.

Le virus, qui exploite une faille du système d'exploitation Windows, crypte les données et exige une rançon contre la clef de décodage.Le logiciel utilisé par les pirates verrouille les fichiers des utilisateurs et les force à payer une somme d'argent sous forme de bitcoins pour en recouvrer l'usage.

Une pratique, appelée "ransomwares" devenant de plus en plus courante.

« Ce logiciel de rançon peut se répandre sans que qui que ce soit ouvre un email ou clique sur un lien. Contrairement à des virus normaux, ce virus se répand directement d'ordinateur à ordinateur sur des serveurs locaux, plutôt que par email », a précisé Lance Cottrell, directeur scientifique du groupe technologique américain Ntrepid.

les réseaux sociaux ont partagés des images avec des écrans d'ordinateurs du NHS demandant le paiement de 300 dollars en bitcoins avec la mention:

« Oups, vos dossiers ont été cryptés ».

Le paiement doit intervenir dans les trois jours, ou le prix double, et si l'argent n'est pas versé dans les sept jours les fichiers piratés seront effacés, précise le message.

« Particuliers et organisations sont encouragés à ne pas payer la rançon car cela ne garantit pas que l'accès aux données sera restauré », a écrit le ministère américain de la Sécurité intérieure dans un communiqué.

Peu après que cette faille a été rendue publique, Microsoft a publié une correction afin que soient évitées les attaques, mais une pléiade de systèmes n'ont visiblement pas été mis à jour par leurs utilisateurs. Les pirates en ont profité en rédigeant leur demande de rançon -celle qui apparaît sur l'écran des victimes et le bloque- en 17 langues.

Peu d'utilisateurs ont donc utilisé le correctif publié au printemps par Microsoft.

Et au géant informatique américain de publier dès vendredi une longue note destinée à expliquer comment se protéger plus particulièrement des attaques liées à WannaCrypt. Y soulignant notamment la mise à disposition d'une mise à jour de Windows Defender, le système maison de protection contre les logiciels malveillants.




Paul Emison pour DayNewsWorld

L'APPLE PARK IMAGINE PAR STEVE JOBS

« Pour Steve, le paysage californien, sa lumière et son immensité, étaient source d'exaltation et d'inspiration. C'est dans ce cadre qu'il aimait réfléchir. Apple Park saisit particulièrement bien cet esprit », a déclaré Laurene Powell Jobs, qui fut l'épouse de Steve Jobspple Park

Le complexe, titanesque, fut le dernier grand projet de feu Steve Jobs. .

Apple Park est le projet le plus imposant de l'entreprise ces derniers temps, mais aussi le dernier grand chantier lancé par Steve Jobs, il y a plus de dix ans. En juin 2011 l'édification de ce campus avait été ardemment défendu par le cofondateur d'Apple devant le conseil municipal de la ville où il s'était implanté en 1977 .

Ce campus révolutionnaire de la marque à la pomme, ouvrira ses portes en avril prochain selon la firme américaine. Au total, plus de 12.000 personnes prendront possession des lieux sur une période de six mois.

Au lancement du chantier en 2013, son coût était estimé à 5 milliards de dollars.

Le futur siège d'Apple sera situé au sein d'un immense espace vert s'étalant sur 70 hectares. Imaginé par Steve Jobs et conçu en collaboration avec l'agence d'architecture britannique "Foster and Partners" ce bâtiment de 260.000 mètres carrés prend la forme d'un anneau

Il est «entièrement recouvert des plus grands panneaux de verre courbes au monde» précise Apple. Alimenté intégralement par des énergies renouvelables, il ne nécessitera «ni chauffage ni ni climatisation neuf mois de l'année sur douze». Au centre de cet anneau se trouvera un immense espace vert pour que les employés puissent profiter de plus de trois kilomètres de sentiers de promenade et de course à pied.

On y trouvera même un verger, des prairies et un bassin.

Des champs verdoyants plantés de plus de 9 000 arbres natifs résistants à la sécheresse remplaceront l'asphalte et le béton.

Cet immeuble circulaire a été pensé pour favoriser la collaboration des employés d'Apple.

Il devrait englober des espaces de travail et des laboratoires de recherche et développement.

Ce " vaisseau spatial " comme l'appelait Jobs représentera la vitrine de choix pour faire venir futurs ingénieurs et employés vers la marque.

Mais ce campus révolutionnaire a été également conçu comme une attraction à part entière.

Il comprendra un espace d'accueil pour les visiteurs, et un Apple Store et un café.

Son amphithéâtre, d'une capacité de 1000 personnes, pourra accueillir des futures conférences et présentation de produits de la marque.

Il a été nommé «Steve Jobs Theater» .Perché au sommet d'une colline et offrant une vue sur les prairies et sur le bâtiment principal cet auditorium, projet phare de Steve Jobs devrait ouvrir avant la fin de l'année 2017.

Son entrée très design aura la forme d'un cylindre de verre d'une hauteur de plus de six mètres pour un diamètre de 50 mètres.

Elle sera coiffée d'un toit de fibre de carbone métallique.

Tim Cook rend un bel hommage à Steve Jobs.

« La vision qu’avait Steve pour Apple s’étendait bien au-delà du temps qu’il a passé avec nous. Il voulait qu’Apple Park soit un foyer d’innovation pour les générations à venir »

Paul Emison pour DayNewsWorld

LE MESSAGE DU FONDATEUR DE FACEBOOK

MARK ZUCKERBERG

« CONSTRUIRE UNE COMMUNAUTE GLOBALE »

"Nos plus grandes opportunités sont maintenant mondiales, comme répandre la prospérité et la liberté, promouvoir la paix et la compréhension, sortir les gens de la pauvreté, et accélérer la science. Nos plus grands problèmes ont aussi besoin de réponses mondiales, comme mettre fin au terrorisme, lutter contre le changement climatique et prévenir les pandémies".

Dans un manifeste publié sur son profil personnel, , Mark Zuckerberg détaille ses nouvelles ambitions pour l’avenir de Facebook et les grands défis pour les dix années à venir. Il répond à la montée de critiques contre sa société, accusée de contribuer à la désinformation et à la violence en ligne. Il a également accordé des interviews à plusieurs médias comme Buzzfeed ou le New York Times, tandis que les équipes de presse Facebook ont préparé tous les outils nécessaires aux journalistes pour traiter le sujet.

Le chef d'entreprise reconnaît ses erreurs tout en présentant ses excuses. Il est conscient des différents défis auxquels le monde est actuellement confronté. Son discours met en valeur cinq actions prioritaires: les communautés d'entraide, la sécurité, l'information, l'engagement civique et l'inclusion culturelle. Le patron de Facebook Mark Zuckerberg donne donc pour mission au réseau social de "rassembler l'humanité." Il s'agit aussi d'un long manifeste anti-isolationnisme et pro-mondialisation.

C'est pourquoi le dirigeant pense que Facebook doit avoir une mission autre que celle de simple vecteur de lien social au sein de la société : « La meilleure chose que nous pouvons faire avec Facebook est de développer une infrastructure sociale afin de donner la possibilité aux gens de construire une communauté globale qui fonctionne pour nous tous. » La constitution de groupes constituerait les maillons de cette « communauté globale. » et actuellement selon lui plus de 100 millions d’utilisateurs de Facebook ont rejoint des groupes « très significatifs. » » qui permettent à ces derniers l’échange avec des pairs à un moment de leur vie. Pour Facebook il est important de favoriser davantage ces groupes.

L’engagement sur la sécurité quant à lui passe par IA pour Mark Zuckerberg évoquant les succès de Facebook avec sa fonctionnalité Safety Check. En effet cette fonctionnalité s' active lors de catastrophes et permet ainsi d'avertir rapidement ses amis que l’on est en sécurité.Il a pour ambition de pousser plus loin cette option Safety Check, pour permettre de demander ou de proposer de l’aide et d'étendre sa portée dans le temps comme par exemple dans des zones de conflit.

Mais Mark Zuckreberg espère aussi développer des intelligences artificielles capables d’analyser les milliards de posts publiés sur Facebook afin de détecter les contenus illégaux ou dangereux. Pour lui il s'agit de mettre les bouchées doubles pour que des IA puissent faire la différence entre les articles sur le terrorisme et ceux de la propagande terroriste.

Ainsi Zuckerberg entend également s'attaquer au phénomène de la désinformation présente sur sa plateforme Il insiste sur la porosité des frontières entre l’opinion, la satire et le mensonge et s'engage à diversifier les sources d’information proposées aux membres.

Et d’apporter d’autres points de vue - en y intégrant un travail de vérification des faits, sans pour autant pratiquer la censure. Pour ce faire Facebook a l'intention de proposer une plus grande diversité d'opinions au lieu de censurer certains contenus. En septembre, Facebook était accusé de censure pour avoir supprimé une célèbre photo de la guerre du Vietnam car elle montrait une fillette nue brûlée au napalm . Zuckerberg reconnaît ses erreurs : Facebook a pu - à tort - «supprimer des comptes et des contenus qui auraient dû rester en ligne et maintenir des contenus haineux qui auraient dû être effacés». Mark Zuckerberg annonce que pour que ces problèmes ne se reproduisent plus chaque utilisateur pourra adapter son profil selon sa sensibilité. Les paramètres de modération seront désormais personnablisables en fonction de son seuil de tolérance personnel ou de celui de zones géographiques. Concernant la nudité on trouvera dorénavant des différences d'appréciation entre les pays européens et les pays asiatiques ou du Moyen-Orient.

Le fondateur de Facebook reste également attaché à son idée de connecter l’ensemble de la planète pour que les populations puissent s’engager plus facilement dans leur société. Le chef d'entreprise américain met au cœur de son manifeste la mondialisation, cruciale pour le développement d'une entreprise qui compte presque 2 milliards d'utilisateurs dans le monde.«Quand nous avons commencé Facebook, l'idée de connecter le monde entier n'était pas controversée», a-t-il souligné au New York Times. «Le progrès exige que l'humanité se rassemble non pas autour de cité ou de nations, mais plutôt d'une communauté globale» rappelle l'Américain sans faire de référence explicite à l'actualité comme par exemple à l'arrivée de Donald Trump avec sa volonté de repli sur l'Amérique ou au Brexit.

Enfin pour Zuckerberg il est nécessaire de garder une communauté inclusive. Pour cela de nouveau outils seront développer pour la détection des contenus qui ne respecteraient pas sa charte d’utilisation. La technologie de l’intelligence artificielle pourrait faire partie des solutions pour une meilleure gestion des flux de contenus quotidiens de Facebook.

Pourquoi de telles déclarations ?

Mark Zuckerberg aurait-il des ambitions présidentielles ?

Le fondateur du réseau social s'en défend.. . tout en voulant en 2017 visiter chaque État américain d'ici à la fin de l'année.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

SCANDALE A REBONDISSEMENT: INCULAPATION DU PATRON DE SAMSUNG EN COREE DU SUD

Le scandale de cette vaste affaire de trafic d'influence a déjà entraîné la destitution de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye. le 9 décembre dernier .

Il continue à faire tomber des têtes à Séoul. Et non des moindres. L'héritier du groupe Samsung, Lee Jae-yong, a été officiellement inculpé, mardi 28 février, pour corruption, détournements de fonds, dissimulation d'actifs à l'étranger et parjure dans le scandale du "Choigate".

Samsung vit décidément de sombres heures après l'échec récent du Galaxy Note 7aux batteries explosives...

Une première pour la Corée du Sud : jamais un dirigeant de conglomérat sud-coréen s 'est retrouvé derrière les barreaux. M. Lee est le vice-président de Samsung Electronics, le navire-amiral du groupe, le fils de son président et le petit-fils de son fondateur.

Il s'agit d'un vaste scandale à rebondissements qui secoue la Corée du Sud depuis quelques mois.

L'ombre omniprésente de Choi Soon-Sil plane sur cette sordide affaire de corruption. Une femme, Choi Soon-sil, fille du gourou de l'ancienne présidente et prétendue héritière de ses pouvoirs "chamaniques", aurait pris une très grande ascendance sur Park Geung-hye jusqu'à devenir sa plus proche confidente. Une fois Park Geung-hye devenue présidente en 2012, Choi Soon, sans poste officiel, la suit à la Maison Bleue. Or "Madame Choi aurait formé un groupe, 'les huit fées', réunissant huit femmes ayant un accès exclusif à la présidente", écrivait Le Monde à son sujet.

Choi Soon est donc soupçonnée d'avoir monnayé un accès privilégié à la présidence. Ainsi de grands groupes industriels auraient été dans l'obligation de verser près de 70 millions de dollars (66 millions d'euros) à des fondations contrôlées par la "Raspoutine sud-coréenne" de la présidente. Elle a été arrêtée le 21 septembre 2016.

Que reproche-t-on réellement au vice-président de Samsung ?

Il lui est reproché d'avoir réalisé des dons à divers organismes liés à Choi Soon-Sil, dont par exemple un "cheval et de l'argent" comme aide à la carrière équestre de la fille de cette dernière. En tout Samsung aurait versé une obole estimés à 40 millions de dollars (37 millions d'euros).

Bien entendu avec une contre-partie : Les fonds de Lee Jae-Yong auraient en réalité permis à ce dernier l'obtention de l'appui du gouvernement dans la restructuration de son entreprise. Ainsi la fusion controversée en 2015 de Samsung C&T et Cheil Industries avait pu avoir le feu vert du gouvernement. Fusion jugée "vitale" pour faciliter le processus de succession à la tête de l'entreprise alors que Lee Kun-hee, président du groupe, était dans le coma depuis un accident cardiaque en mai 2014.

Mis en examen avec quatre autres dirigeants dont trois de ces derniers ont démissionné ce mardi ,

Lee Jae-yong, patron de facto de Samsung après la crise cardiaque de son père en 2014, sera très probablement renvoyé devant un tribunal risquant d'être condamné à une très lourde peine de prison ferme. M. Lee dément cependant toutes les accusations portées contre lui.

Lobbying ou corruption ? Quoi qu'il en soit, l'arrestation de Lee Jae-yong crée un grand vide à la tête de Samsung.

D'autres conglomérats pourraient être visés par l'enquête : dans le viseur des enquêteurs d'autres groupes comme Hyundai Motor ou le géant de la distribution Lotte.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

BLACK-OUT SUR LE SITE PIRATE

ZONE-TELECHARGEMENT.

Black-out sur le portail pirate français Zone Téléchargement et DLP.

Depuis la fermeture subite, lundi 28 novembre 2016, du site de téléchargement illégal Zone Téléchargement et DLP par la Gendarmerie la toile s'affole.

A l’origine de cette fermeture, une plainte est déposée en novembre 2014 par des membres de l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa) et de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem). Puis une enquête des gendarmes du Centre de lutte contre les criminalités numériques conduit aux administrateurs des sites.

Zone Téléchargement était classé par la plateforme de statistiques Alexa à la onzième place des sites les plus consultés de France, devant Twitter et DLP 29ème.

Pourquoi une telle popularité ?

Le succès s'explique en partie par l'offre du catalogue du site de téléchargement illégal de films, de jeux vidéo ou d'albums de musique : sa catégorie "films" proposait par exemple plus de 40 000 fichiers différents.

L'exhaustivité et l'exigence technique comme la proposition de fichiers en HD-Light faisaient que ces deux sites se démarquaient des autres sites du genre. Ce choix considérable était financé par ses nombreuses publicités intrusives.

« La pratique du téléchargement illégal est tellement entrée dans les mœurs que les utilisateurs de Zone Téléchargement n'avaient plus vraiment conscience de l'illégalité de leur comportement. »

analyse un spécialiste du numérique.

De plus l'offre légale "ne correspond pas à notre économie de l'impatience" : un film 4 mois en salle, puis seulement après il passe en vidéo.

Les criminalités numériques sont-elles sévèrement punies ?

Selon la gendarmerie nationale, le préjudice causé par Zone Téléchargement est estimé à 75 millions d'euros pour les ayants-droits.

Les risques encourus peuvent être élevés. Pour preuve la condamnation En septembre, a été condamné à 5 millions d’euros de dommages et intérêts et à un an de prison dont huit mois ferme pour la diffusion illégale à grande échelle de films et musiques.l’administrateur du site pirate Omgtorrent (2008- 2015)

Et quatre clients du site, identifiés grâce à l'adresse IP de leur ordinateur, ont aussi été condamnés à un mois de prison avec sursis chacun.

Les deux sites concernés permettaient à « un clan familial » de bien vivre. Ce business rapportait 1,5 million d’euros par an, grâce aux pubs affichés sur les deux sites .

Ces administrateurs risquent jusqu’à trois ans de prison et 300.000 euros d’amende pour contrefaçon. Si les charges de contrefaçon en bande organisée sont retenues, ces peines peuvent monter à 7 ans de prison et 750.000 euros d’amende.


Joanne Courbet pour DayNewsWorld.