FRANCE ORANGE MECANIQUE 

THOMAS 16 ANS TUE A COUP DE COUTEAUX

 PAR UNE BANDE DE JEUNES DE CITE

Une vive indignation parcourt une frange de la classe politique à la suite du décès d'un adolescent de 16 ans à Crépol, un village de la Drôme. Le jeune homme a perdu la vie des suites d'une agression au couteau lors de l'intrusion d'une dizaine de personnes lors d'une soirée organisée par la commune.

Ce tragique événement suscite l'émotion au sein des cercles de la droite et de l'extrême droite. Thomas, un jeune de 16 ans, a été mortellement poignardé dans la nuit de samedi à dimanche lors du "bal de l'hiver" de Crépol, village comptant à peine plus de 500 habitants dans la Drôme.
"Sa famille restera digne et n'incitera pas à l'émeute. Comme d'habitude, certains tairont son meurtre perpétré par des individus venus à Crépol pour attaquer de jeunes Français", déclare le leader de Reconquête, Éric Zemmour, sur X (anciennement Twitter).

Thomas, une "victime de l'ensauvagement"

Un groupe d'au moins une dizaine de personnes s'est infiltré dans la salle des fêtes en pleine soirée. Un agent de sécurité, leur interdisant l'accès, a été blessé par arme blanche. En difficulté, des participants ont quitté la soirée, déclenchant une bagarre générale, précise le procureur de Valence, Laurent de Caigny.

Thomas a succombé à une blessure par arme blanche alors qu'il était en route vers l'hôpital de Lyon.

Le chef des Républicains, Éric Ciotti, interprète la mort de l'adolescent comme une "victime de l'ensauvagement de la France". "Non, Thomas n'était pas simplement au mauvais endroit au mauvais moment !", affirme le député des Alpes-Maritimes.

L'émotion et le chagrin sont palpables à Crépol. Dénonçant "la barbarie et la tragédie" de la nuit, le club de rugby RC Romans-Péage, auquel appartenait le jeune homme, diffuse sur les réseaux sociaux une photo de lui, souriant, vêtu de son maillot.
Une minute de silence en hommage a été observée ce dimanche avant un match organisé par le club. Les amis du jeune garçon le décrivent comme "un joyeux luron", toujours prêt à rassembler les autres et à apaiser les conflits.

"Ce qui s'est passé au bal de Crépol, village de la Drôme, n'est pas une simple 'rixe', comme le prétendent les médias : c'est l'effet d'une sauvagerie qui perturbe des vies et en brise d'autres", écrit de son côté le président du Rassemblement national, Jordan Bardella.

Darmanin réagit "plus vite pour un chat écrasé"

Le constat est partagé par Bruno Retailleau. Le chef des sénateurs LR évoque sur les réseaux sociaux "l'état d'ultra-violence dans lequel s'enfonce une partie de notre jeunesse", attribué en grande partie au sentiment d'impunité.
Pour l'instant, le gouvernement, tout comme la gauche, maintient un silence discret. Gérald Darmanin, habituellement prompt à réagir, n'a pas encore pris la parole, suscitant l'agacement au sein de Reconquête.

La ministre de l'Intérieur "réagit plus rapidement pour un chat écrasé par un TGV que pour Thomas, massacré par les barbares de Romans-sur-Isère à 15 kilomètres de Crépol", déplore Marion Maréchal, candidate aux élections européennes. Elle fait référence au chat écrasé par un train à Paris en janvier dernier, qui avait profondément choqué le locataire de la Place Beauvau.
Selon les premiers éléments recueillis, l'agression du groupe semblait être préméditée et "peut-être liée à un différend avec quelqu'un" présent à la soirée, explique Laurent de Caigny.
Le flou persiste quant aux motivations des agresseurs, "mais un élément recueilli permet d'envisager que cette expédition n'est pas simplement justifiée par la simple intention 'd'aller au bal' à Crépol", précise une source judiciaire.

Une enquête pour "homicide et tentative d'homicide" en "bande organisée" a été ouverte et confiée aux gendarmes. Aucun suspect n'a encore été appréhendé.




Carl Delsey pour DayNewsWorld