DAVID RONGEAT ET SON ULM RED BIRD

AU CHAMPIONNAT DU MONDE

Le monde de l’aviation légère s’apprête à vivre un moment exceptionnel avec les 15e Championnats du Monde d’ULM et les 9e Championnats du Monde de paramoteur, qui auront lieu du 22 au 27 août 2024 à Popham Airfield, dans le sud de l’Angleterre.

Cet événement prestigieux, orchestré par la British Microlight Aircraft Association (BMAA), est une célébration de l'aviation légère, réunissant des pilotes de renom venus des quatre coins du globe. 

Situé près de Basingstoke, à une heure de route au sud-ouest de Londres, Popham Airfield se distingue par son atmosphère accueillante et son environnement propice aux compétitions aériennes.

Un Champion en Devenir : David Rongeat

Parmi les participants, David Rongeat est un nom qui suscite une grande attente.

Ce pilote talentueux et passionné, originaire de la région Rhône-Alpes-Auvergne, il s’entraîne régulièrement à l’aérodrome de Belleville Villié-Morgon (LFHW), situé dans la commune de Pizay.

Son appareil, surnommé le "Red Bird", est un paramoteur biplace qui incarne son amour pour le vol et son goût pour l'aventure.

David Rongeat a su se forger une réputation grâce à sa maîtrise technique et à sa persévérance, qualités essentielles pour exceller dans cette discipline exigeante.

Les Championnats du Monde d’ULM ne sont pas seulement une compétition, mais aussi une occasion de démontrer les compétences, la créativité et la passion des pilotes.

Les épreuves, conçues pour tester les capacités des participants de manière exhaustive, se divisent en trois catégories principales : navigation, atterrissage de précision et économie de carburant.

Navigation

L'épreuve de navigation est un test de planification et de précision. Les pilotes doivent suivre un parcours prédéterminé, souvent sur une longue distance, en respectant des points de passage obligatoires.

La complexité de cette épreuve réside dans la capacité à maintenir une trajectoire précise tout en naviguant dans des conditions météorologiques variables et parfois imprévisibles.

David Rongeat, avec son expérience des vols dans les montagnes de la région Rhône-Alpes, a développé des compétences exceptionnelles en navigation, ce qui pourrait lui donner un avantage décisif.

Atterrissage de Précision

L’atterrissage de précision est une épreuve qui met en avant le contrôle et la finesse de pilotage. 

Les pilotes doivent poser leur appareil le plus près possible d'un point cible, avec des pénalités pour les atterrissages trop éloignés ou trop brutaux.

C'est un exercice de maîtrise, où chaque mouvement doit être calculé pour minimiser l'inertie et garantir une descente en douceur.

Le "Red Bird" de David Rongeat, grâce à sa maniabilité, est particulièrement bien adapté à ce type d'épreuve.

Economie de Carburant

Enfin, l'épreuve d'économie de carburant évalue l'efficacité des pilotes dans l'utilisation de leur carburant. Il s'agit de voler le plus longtemps possible avec une quantité limitée de carburant, ce qui exige une compréhension approfondie de l'aérodynamique et de la gestion énergétique.

Cette épreuve met en lumière l'ingéniosité des pilotes à optimiser leur consommation tout en maintenant des performances de vol élevées.

David Rongeat, connu pour son approche méthodique et sa capacité à tirer le meilleur parti de son appareil, pourrait briller dans cette épreuve.

Le cadre de Popham Airfield offre un décor pittoresque pour ces compétitions.

La région, caractérisée par une campagne vallonnée et des paysages variés, constitue un terrain de jeu parfait pour les épreuves d'ULM.

Les compétiteurs auront l'opportunité de s'acclimater au site dès le 15 août 2024, date à laquelle ils peuvent commencer à arriver pour se préparer.

La cérémonie d’ouverture, prévue le 20 août 2024, marquera officiellement le début des festivités.

David Rongeat n'est pas seulement un compétiteur, mais aussi un passionné d'aviation qui incarne les valeurs de persévérance et de camaraderie.

Sa carrière dans l'aviation légère est marquée par un dévouement sans faille à son art et une quête constante d'amélioration.

Pour David Rongeat, le vol n'est pas simplement une activité sportive, mais une véritable expression de liberté et de créativité.

Il a investi de nombreuses heures dans la préparation pour ces championnats, affinant ses compétences et testant les limites de son ULM "Red Bird".

Cet appareil, connu pour sa robustesse et sa fiabilité, est devenu une extension de lui-même, chaque vol étant une opportunité d'explorer de nouvelles techniques et de repousser les frontières du possible.

L'enthousiasme autour de la participation de David Rongeat aux Championnats du Monde est palpable.

Sa performance sera suivie de près par tous ceux qui le connaissent, qui espèrent le voir monter sur le podium. Cependant, au-delà des résultats, c'est l'esprit de compétition et de partage qui prime.

Cependant, au-delà des résultats, c'est l'esprit de compétition et de partage qui prime.

Les Championnats du Monde d’ULM sont une plateforme où les pilotes échangent des idées, apprennent les uns des autres et célèbrent leur passion commune pour le vol.

Le directeur de la compétition, Rob Grimwood, lui-même un pilote d'exception avec huit titres de champion du monde d'ULM, supervisera les épreuves. Grimwood, qui a également organisé l’événement d’ULM aux Jeux Mondiaux de l'Air à Dubaï, apportera son expertise pour assurer que les compétitions se déroulent dans les meilleures conditions possibles.

La remise des prix, prévue pour le 27 août 2024, sera un moment de célébration pour tous les participants, reconnaissant non seulement les compétences techniques mais aussi l'engagement et le fair-play.

Pour David Rongeat, cette compétition est une étape importante, mais aussi une reconnaissance de son parcours et de ses contributions à la communauté des ULM.

Les 15e Championnats du Monde d’ULM et les 9e Championnats du Monde de paramoteur sont plus qu'une simple compétition; ils sont une célébration de l'innovation, de la camaraderie et de la passion pour le vol.

David Rongeat, avec son ULM "Red Bird", est prêt à affronter les meilleurs pilotes du monde et à montrer ce que la détermination et l'amour du vol peuvent accomplir.

Quelle que soit l'issue, sa participation est déjà une victoire pour lui et pour tous ceux qui partagent son rêve d'atteindre les cieux.




Luc T. pour DayNewsWorld

COMMANDE HISTORIQUE DE 5OO AIRBUS A320

 PAR LA COMPAGNIE INDIENNE INDIGO

Airbus lance les hostilités en ce jour d'ouverture du salon du Bourget. Le constructeur vient d'officialiser une commande record de 500 appareils monocouloirs de la famille A320 auprès de la compagnie aérienne indienne IndiGo.

La compagnie aérienne indienne à bas coûts IndiGo a annoncé lundi 19 juin avoir commandé 500 monocouloirs de la famille Airbus A320neo, ce qui est le plus important contrat en volume jamais conclu dans l'aviation civile.

Elle concerne des appareils devant être livrés entre 2030 et 2035. Ces nouveaux appareils - la famille A320neo comprend également l'A321neo, d'une capacité en sièges plus importante - porte à pas moins de 1.230 le nombre de modèles de ce type commandés par la compagnie, qui compte surfer sur l'explosion de la demande en voyages aériens en Inde.

Avec cette nouvelle commande, le plus important contrat d'achat unique de l'histoire de l'aviation commerciale, le nombre total d'appareils Airbus commandés par IndiGo atteint désormais 1 330, faisant de la compagnie le plus grand client mondial de la famille A320

Pieter Elbers, PDG d'IndiGo, a déclaré : "Il est difficile de surestimer l'importance de la nouvelle commande historique d'IndiGo de 500 avions de la famille Airbus A320. Avec un carnet de commandes de près de 1000 avions bien après la prochaine décennie, IndiGo peut remplir sa mission de continuer à stimuler la croissance économique, la cohésion sociale et la mobilité en Inde. Chez IndiGo, nous sommes fiers d'être la compagnie aérienne préférée de l'Inde pour la connectivité en Inde et avec l'Inde ; et ce faisant, nous sommes l'une des principales compagnies aériennes du monde. Cette commande réaffirme fortement la confiance d'IndiGo dans la croissance de l'Inde, dans la famille A320 et dans notre partenariat stratégique avec Airbus."

Une commande à plus de 50 milliards de dollars

Selon les analystes du secteur, cette commande représente 55 milliards de dollars au prix catalogue. Des remises sont cependant généralement consenties par les constructeurs. Airbus et Boeing sont par ailleurs en concurrence dans des négociations distinctes pour vendre 25 gros-porteurs A330neo ou Boeing 787 à Indigo, ont déclaré les sources.

Une autre annonce avec la compagnie saoudienne Flynas

D'après les informations de Bloomberg, Airbus a également conclu des négociations avec la compagnie saoudienne Flynas autour d'une commande de 30 monocouloirs pour un montant de plus de 3 milliards d'euros. Flynas avait fait part l'année dernière de sa volonté d'augmenter le volume de ses commandes à 250 appareils afin de devenir la première compagnie aérienne low-cost au Moyen-Orient. À l’heure actuelle, elle dispose d'une flotte de 50 appareils, majoritairement des Airbus A320, tandis qu'une cinquantaine d'appareils sont déjà commandés auprès du constructeur européen.

Vendredi dernier, le PDG d'Airbus Guillaume Faury se réjouissait d'un retour de l'industrie aéronautique "au bon vieux temps de l'excitation" à l'occasion du salon du Bourget. Et pour cause, avant même l'ouverture de l'événement, le constructeur avait mentionné la conclusion d'accords pour 60 A320 et 10 A350 sans pour autant révéler l'identité des compagnies livrées.

La Chine pourrait également offrir des opportunités incroyables à l'avionneur européen. Le trafic aérien en Chine connaît une croissance bien plus forte que dans le reste du monde. Selon Airbus, le pays aura besoin de plus de 8.000 avions neufs ces vingt prochaines années. Et l’avionneur entend bien capter une bonne partie de ce marché malgré l’entrée en service fin mai du moyen-courrier C919 de Comac.

Avec plus de 8 700 commandes de plus de 130 clients, la famille A320neo est la gamme d'avions de choix pour les compagnies aériennes du monde entier, dans tous les modèles d'affaires.




Luc T. pour DayNewsWorld

LOGICIEL DE CONCEPTION POUR L'AVIATION

ET L'AEROSPACIALE 

Cher lecteur, je vais vous révéler un petit secret : je dois mon surnom de "Mister T" aux réparations d'avions anciens (avions orphelins) que je réalisais dans ma jeunesse.

À l'époque, en tant que jeune pilote passionné par tout ce qui vole, je réalisais des travaux de mécanique le week-end.

Mon objectif était de restaurer des machines pour lesquelles il n'y avait plus ni constructeur ni fournisseur de pièces détachées.

Ainsi, à l'instar du personnage ( Baracouda de la A-Team, Agence tous risques dans la version francophone), mes camarades m'ont surnommé Mister T.

Soudure, découpe, usinage (tour, fraiseuse, perceuse, lime, etc.), tous les moyens étaient bons pour réparer et refabriquer les pièces afin de remettre en vol de véritables pièces de musée volantes.

Un peu plus tard, alors que j'étais encore étudiant, j'ai eu le plaisir de me lancer dans la construction amateur de trois machines avec mon groupe de copains.

À cette époque, les calculs étaient effectués à la main, les dessins réalisés sur une planche avec des calques, des crayons à papier et des "Rotring".

Il n'y avait pas de CAO, de CFAO, de logiciels de calcul, de simulation, etc...

Une fois mes études terminées, malheureusement, le travail de journaliste ne m'a laissé que peu de temps, juste ce qu'il faut pour voler, principalement pour me déplacer et faire un peu d’instruction en bénévole pendant mes temps de repos.

Oui, les choses ont bien changé de nos jours !

C'est pourquoi je vais vous parler d'un super logiciel pour tous ceux, professionnels ou amateurs, ayant des besoins en matière de conception dans le domaine de l'aviation.

OpenVSP, le logiciel libre de modélisation d'aéronefs développé par la NASA, est devenu une référence incontournable dans le domaine de l'aéronautique.

Son objectif ambitieux : permettre la création de prototypes d'aéronefs pour des tests en simulation et des analyses d'ingénierie approfondies.

Reconnu par les institutions de renom, OpenVSP est utilisé dans les prestigieuses formations dispensées par l'École nationale de l'aviation civile en France et l'Université de Cadix en Espagne. 

De plus, l'Université de Munich en Allemagne a choisi ce logiciel d'avant-garde pour son projet novateur de développement d'aéronefs, ADEBO (Aircraft Design Box).

Dès son lancement, OpenVSP révèle une interface captivante avec une fenêtre de travail et un "Geometry Browser". 

La fenêtre de travail constitue l'espace où le modèle 3D de l'aéronef prend vie, tandis que le "Geometry Browser" répertorie les composantes essentielles telles que les ailes et le fuselage.

Tel un chef d'orchestre, l'utilisateur de ce logiciel d'exception peut sélectionner, ajouter, modifier et supprimer chaque composant en toute simplicité, grâce à une interface ergonomique qui n'est pas sans rappeler les logiciels de Conception Assistée par Ordinateur (CAO).

En cliquant sur un composant dans la page du "Geometry Browser", une fenêtre dédiée à la "component geometry" s'ouvre, permettant ainsi de le modifier avec précision.

L'API d'OpenVSP est une fonctionnalité particulièrement puissante, offrant aux utilisateurs la possibilité d'exploiter toute sa puissance via des langages tels que Matlab, Python ou AngelScript. Cette flexibilité d'intégration est un atout majeur pour les professionnels de l'aéronautique.

La modélisation géométrique proposée par OpenVSP est à la fois riche et variée.

Les concepteurs d'aéronefs ont à leur disposition une multitude de formes de base, telles que l'aile, le pod, le fuselage et l'hélice.

Mais ce n'est pas tout !

OpenVSP offre également des composants plus complexes et sophistiqués, tels que le corps de révolution, le conduit ou encore la géométrie conforme, ouvrant ainsi un éventail infini de possibilités.

OpenVSP ne se limite pas à la modélisation, il propose également une panoplie complète d'outils d'analyse aéronautique et de structure.

Parmi ces outils, citons CompGeom, qui génère des maillages et gère les intersections de modèles, le Mass Properties Analysis, qui calcule des variables cruciales telles que le centre de gravité et le moment d'inertie, ainsi que le Projected Area Analysis, qui permet de quantifier l'aire du projet.

Pour les spécialistes de la mécanique des fluides, OpenVSP propose le CFD Mesh, capable de générer des maillages adaptés à l'analyse aérodynamique, tandis que le FEA Mesh facilite l'analyse par méthode des éléments finis en générant des maillages appropriés.

Les concepteurs apprécieront également l'outil DegenGeom, qui simplifie la représentation géométrique en générant des structures simplifiées, telles que des poutres.

Les experts en aérodynamique ne seront pas en reste avec l'outil VSPAERO d'OpenVSP, permettant une analyse fine des caractéristiques aérodynamiques et de la dynamique de vol grâce à des méthodes avancées basées sur les vortex ou les panneaux.

Quant aux amateurs de performances, l'outil Wave Drag Analysis évalue la traînée induite par certaines formes, tandis que le Parasite Drag Analysis estime la traînée parasite en évaluant des paramètres tels que le coefficient de friction ou la surface mouillée.

La précision des modèles n'est pas en reste avec l'outil Surface fitting, qui permet de créer une surface paramétrée à partir d'un nuage de points, offrant ainsi une parfaite adéquation aux besoins spécifiques.

OpenVSP facilite également les échanges avec d'autres logiciels, grâce à sa compatibilité étendue avec les formats tels que STL, CART3D (.tri) et PLOT3D.

Les nuages de points peuvent être importés et traduits en surfaces paramétrées, tandis que les modèles peuvent être exportés dans des formats couramment utilisés, tels que STL, CART3D (.tri), PLOT3D, STEP, IGES, OBJ, SVG, DXF et X3D.

Ainsi, les formes modélisées dans OpenVSP peuvent être utilisées pour générer des maillages dans des logiciels d'analyse de la mécanique des fluides ou d'analyse par méthode des éléments finis.

En somme, OpenVSP se positionne comme un logiciel de référence dans le domaine de l'aviation et de l'aérospatiale.

Son caractère open source et sa gratuité font de lui un outil incontournable pour les passionnés et les professionnels de l'industrie aéronautique.

Je ne peux pas cacher que OpenVSP est omniprésent dans mon dernier projet de construction (Homebuild, quatrième construction un avion Vtol 4 places) qui occupe mes temps de loisirs.


Luc T. pour DayNewsWorld

SALON FRANCE AIR EXPO LYON BRON 2023

La 16e édition du salon France Air 2023 : L'aviation loisirs et privée à l'honneur à Lyon Bron

Du 1er au 3 juin 2023, l'aéroport de Lyon Bron accueille la 16e édition du salon France Air Expo, dédié à l'aviation loisirs et privée.

Cet événement incontournable en France offre aux passionnés l'opportunité de découvrir les dernières nouveautés du secteur et de soutenir l'aviation générale.

Que l'on préfère voyager en IFR ou en VFR, en avion, en train à grande vitesse ou même en voiture, ce salon propose différentes options d'accès. L'espace dédié à l'événement est aménagé sur la zone aéroportuaire pour la durée de l'exposition.

Si les éditions précédentes ont parfois posé des difficultés d'accès en vol, les choses évoluent positivement. 

Notre rencontre avec la responsable du contrôle à la tour nous a convaincus que des améliorations sont en cours.

Dans les années à venir, nous devrions voir les parkings spécialement aménagés se remplir davantage.

Du côté des exposants, le taux de remplissage augmente également. De nombreuses entreprises ont compris l'importance de rencontrer directement leurs prospects, moyennant une préparation minimale.

Les exposants les plus satisfaits sont ceux qui se sont préparés en amont. Leurs efforts leur permettent d'accueillir les prospects qui se sont manifestés au cours des mois précédents et de conclure des accords dans une atmosphère agréable et détendue.

La grande particularité de France Air Expo est de rassembler toutes les composantes de l'aviation générale, des grands constructeurs d'aéronefs aux concepteurs d'ULM, d'autogires et d'équipements. Les visiteurs ont ainsi une vision globale du marché, avec plus de 170 marques représentées cette année.

Côté aéronefs, des modèles emblématiques sont exposés, tels que le PC-12 de Pilatus, le M600 de Piper, le Kodiak avec son pod cargo, le Diamond DA62, le Robin Aircraft DR401 CD-155, le Cessna 172 et le Grand Caravan de Textron Aviation.

Daher répond également présent avec son TBM, aux côtés d'appareils plus légers tels que l'Elixir et le VL3 de JMB, le Dova DV-1 Skylark, le Shark et le Blackwing, pour n'en citer que quelques-uns parmi tant d'autres.

Il serait difficile de mentionner tous les appareils présents, c'est pourquoi une visite de ce salon s'impose.

Rien ne remplace votre présence physique pour faire le tour d'horizon complet.

Pour les fabricants d'avionique et leurs installateurs, c'est l'occasion de consacrer plus de temps à leurs prospects et de passer en revue les détails des options à installer dans une machine.

L'intégration des différentes sources d'information et l'interconnexion des radios avec le reste de l'électronique rendent ces installations complexes, même sur les aéronefs les plus modestes.

Le sujet brûlant sur tous les stands concerne évidemment le prix du carburant aéronautique. 

Tout le monde attend avec impatience des nouvelles concernant la certification de nouveaux carburants d'aviation sans plomb, capables de remplacer l'AVGAS actuel.

Cela nous amène inévitablement à l'aviation électrique. 

Bien qu'elle peine encore à convaincre pour des applications immédiates de remplacement des aéronefs actuels, les machines présentes, telles que le Velis Electro, le Cassio de Voltaero ou la surprenante création d'Electric Aircraft Concept, montrent clairement qu'il ne s'agit pas d'un simple effet de mode.

Toutefois, il faudra encore faire preuve de patience avant d'envisager des autonomies supérieures à une heure de vol pour les appareils écoles.

Ce secteur est en pleine mutation, où le respect de l'environnement est un enjeu vital. Pilotes, aéro-clubs, professionnels et passionnés d'aviation, le salon France Air Expo est là pour vous faire découvrir, pendant trois jours, toutes les nouveautés de l'aviation générale et toutes les formations du secteur aéronautique.

Plus de 190 professionnels et marques seront présents pour présenter leurs dernières générations d'appareils, ainsi que tous les services et innovations associés à ce secteur. 

Cette édition est un véritable cru, regorgeant d'exposants présentant de nombreuses innovations. 

Ne manquez pas de le visiter et de profiter de tout ce qu'il a à offrir.


Luc T. pour DayNewsWorld

LE PREMIER VOL DU COMAC C919 

L'AVION CHINOIS UN CONCURRENT FUTUR D'AIRBUS ET BOEING

Ce dimanche 28 mai 2023, le Comac C919, le premier avion produit par la Chine, a effectué son vol inaugural commercial. Ce vol suscite de grands espoirs pour le pays qui souhaite rivaliser avec les géants de l'aviation civile, à savoir Airbus et Boeing.

Il s'agit d'un événement d'une grande importance pour la Chine. 

Après avoir longtemps dépendu des anciens Tupolev russes ainsi que des Airbus et Boeing respectivement franco-allemands et américains, l'industrie aéronautique chinoise dispose désormais de son propre avion de ligne, conçu entièrement en Chine : le C919 de Comac. Ce dernier a donc effectué son tout premier vol commercial ce dimanche 28 mai 2023.

Avant le décollage, les médias d'Etat ont montré des dizaines de passagers rassemblés à l'aéroport de Shanghai, tous admirant l'appareil blanc aux lignes épurées. 

Par la suite, ces passagers sont montés à bord de l'avion qui, après avoir roulé sur la piste, a pris son envol.

L'avion, aux couleurs de la compagnie China Eastern Airlines et portant le numéro de vol MU9191, a décollé de l'aéroport Hongqiao de Shanghai avec 130 passagers à son bord, bien que sa capacité d'accueil soit de 164 passagers. 

Après un peu plus d'une demi-heure de vol, l'avion s'est posé "en douceur" à l'aéroport international de Pékin, avec environ 40 minutes d'avance, vers 12h30, heure locale.

À l'atterrissage, plusieurs passagers ont partagé leurs impressions sur le vol, le qualifiant "d'extrêmement fluide, confortable et mémorable" auprès des médias chinois. 

Tous les passagers ont reçu des cartes d'embarquement rouges et ont pu profiter d'un repas somptueux à thème à bord, afin de célébrer cet événement.

Dès ce lundi 29 mai 2023, le Comac C919 sera déployé en Chine pour effectuer des vols réguliers entre Shanghai et Chengdu, une ville située dans le sud du pays, en collaboration avec China Eastern Airlines.

La Chine, qui vise à devenir autonome dans le secteur des technologies, a investi massivement dans la production de cet avion de ligne chinois.

Bien que Comac, une entreprise d'Etat, soit responsable de sa construction, de nombreuses pièces constituant l'avion proviennent de l'étranger. Néanmoins, l'entreprise a de grandes ambitions : Zhang Yujin, directeur général adjoint de Comac, a déclaré en janvier au média soutenu par le gouvernement The Paper que plus de 1 200 commandes avaient été enregistrées pour cet avion.


Luc T. pour DayNewsWorld

LA VOITURE VOLANTE ENFIN DANS LE CIEL

La société slovaque Klein Vision dont la voiture volante a été baptisée « AirCar » vient d'obtenir son certificat de navigabilité auprès de l'Autorité des transports à Bratislava.

L'aboutissement de plus d'un an de tests au cours desquels la voiture a décollé et atterri plus de 200 fois pour près d'une centaine d'heures de vol jusqu'à 2500 mètres d'altitude.

« La certification AirCar ouvre la porte à la production en série de voitures volantes très efficaces », s'est réjoui Stefan Klein, inventeur en chef du véhicule hybride.

Trois minutes suffisent pour déployer les ailes et allonger la partie arrière équipée d'un grand aileron et d'une hélice propulsive.

 Equipée d'un moteur BMW de 140 ch. fonctionnant à l'essence classique, la Air-Car décolle à une vitesse de 120 km/h après une course d'environ 300 mètres. Pas question de s'élancer sur l'autoroute : pour parcourir le ciel slovaque, il lui faudra toujours passer par une piste d'aéroport.

En vol, l'engin de 1 tonne environ atteint les 170 km/h pour une autonomie estimée à 1000 kilomètres et une consommation d'environ 18 litres par heure.

Si la société Klein Vision n'a de cesse de vanter la stabilité de l'engin, deux parachutes sont inclus, au cas où.

Après l'atterrissage, les ailes se replient sur les flancs du véhicule pour en faire une voiture presque classique de 5,2 mètres de long.

Pour se l'offrir, il faudra toutefois débourser pas moins de 1 million d'euros.




Luc T. pour DayNewsWorld

MIRACLE EN SIBERIE

 DES SURVIVANTS DANS UN AVION DISPARU

Les 18 passagers présents dans l'engin aérien sont tous vivants et sans blessures graves grâce à un atterrissage d'urgence réalisé par le pilote.

L'atterrissage d'urgence réussi met fin à plusieurs heures d'effroi. Les secours ont retrouvé vivantes les 18 personnes à bord d'un AN-28 qui avait disparu quelques heures plus tôt des radars en Sibérie, puis avait été localisé après un atterrissage d'urgence, a annoncé vendredi l'agence russe de l'aviation. « Les 15 passagers et trois membres d'équipage ont été retrouvés. Toutes les personnes qui étaient à bord sont vivantes », a indiqué Rosaviatsia dans un communiqué, précisant que les survivants étaient transportés actuellement vers la ville de Tomsk.

L'appareil, un Antonov exploité par la compagnie « Aviation légère sibérienne » (SiLA), reliait la petite ville de Kedrovy à Tomsk quand il a cessé d'émettre. Pendant quelques heures, l'avion reste introuvable. Dès lors, les autorités s'attendaient au pire. Et pour cause : la disparition de l'avion intervient à peine plus d'une semaine après un autre accident impliquant un Antonov. Le 6 juillet, un An-26 s'est écrasé à l'atterrissage dans la péninsule du Kamtchatka (Extrême-Orient), tuant les 28 personnes à bord. Les autorités et la population craignent donc le pire pour cet Antonov en détresse.ais quelques heures plus tard, les nouvelles sont bonnes : le ministère régional des Situations d'urgence a indiqué que l'An-28 avait été localisé et semblait avoir effectué un « atterrissage d'urgence », ajoutant que des survivants avaient été aperçus par les secours depuis les airs.

« Nous avons tous cru à un miracle »

« Nous avons tous cru à un miracle. Et grâce au professionnalisme des pilotes, il a eu lieu et tout le monde est en vie », a salué le gouverneur de la région de Tomsk, Sergueï Jvatchkine, cité dans le communiqué.

Une issue d'autant plus miraculeuse quand on voit l'appareil très abîmé posé sur le dos dans la taïga. Les images publiées par des médias russes montrent de la terre à l'intérieur de son habitacle. Selon l'agence Interfax, six des passagers de l'avion ont refusé d'être transportés par voie aérienne vers Tomsk, après avoir été évacués du lieu de l'atterrissage par hélicoptère. "Ils seront emmenés à Tomsk avec un minibus", a déclaré un responsable local, Alexeï Sevostianov. De premières sources avaient fait état de 17, puis de 19 passagers et membres d'équipage à bord de l'Antonov. Citant des sources aéronautiques, l'agence TASS a indiqué que l'avion avait passé tous les contrôles techniques, mais un dirigeant de SiLA a précisé à TASS que l'avion avait été retardé de dix heures en raison de mauvaises conditions météorologiques.

Retour sur le récit de ce "miracle" inattendu.

Essentiellement fabriqués à l'époque soviétique, les Antonov sont encore utilisés à travers l'ex-URSS dans l'aviation civile et militaire. Ils ont été impliqués dans plusieurs accidents mortels au cours des dernières années. La Russie a nettement amélioré sa sécurité aérienne depuis les années 2000 à mesure que les principales compagnies du pays abandonnaient leurs appareils soviétiques pour des avions plus modernes.

 Des problèmes de maintenance et le respect parfois laxiste des règles de sécurité posent toutefois toujours problème, notamment dans les zones éloignées du pays où l'avion ou l'hélicoptère sont privilégiés pour relier les localités isolées.




Luc T. pour DayNewsWorld

LE MOTEUR VERT DE SAFRAN ET GENERAL ELECTRIC POUR L'AERONAUTIQUE

Le 14 juin 2021 sera l'une des grandes dates de l'aéronautique dans sa course à la décarbonation.

A peine six ans après la mise en service du moteur LEAP qui apportait un gain de 16% de la consommation de carburant, General Electric et Safran prévoient de lancer d'ici à une quinzaine d'années un moteur en complète rupture technologique avec les architectures observées jusqu'ici, qui apporterait une nouvelle réduction de la consommation de carburant de plus de 20%. Un élément clé en vue de la décarbonation de l'aviation alors que ce secteur est pointé du doigt par une partie de la population pour les émissions de CO2 qu'il génère, lesquelles se situent entre 2 et 3% des émissions mondiales.

L’avion du futur ne volera pas au mieux avant 2035, mais il a déjà son moteur. Dans cette course à la décarbonation le français Safran et l’américain General Electric (GE), réunis au sein du partenariat à 50-50 CFM International, ont annoncé, lundi 14 juin, le lancement d’un programme de développement de nouvelles technologies pour équiper un moteur de nouvelle génération beaucoup moins polluant et gourmand en carburant que les modèles actuels.

Rise, le grand pari du moteur vert de Safran et GE

C’est le pari que se lancent le patron de Safran Olivier Andriès et celui de GE Aviation John Slattery avec un moteur d’avion ultra-sobre, fonctionnant à 100% de biocarburant ou à hydrogène en 2035. Baptisé « Rise » (Revolutionary Innovation for Sustainable Engines), ce programme doit développer un moteur 20% plus sobre en carburant que les réacteurs actuels, et capable de fonctionner à l’hydrogène liquide ou avec 100% de biocarburants. Selon Olivier Andriès, directeur général de Safran, et John Slattery, PDG de GE Aviation, il est prévu que le futur propulseur consomme 20 % de carburant en moins et réduise d’autant ses émissions de dioxyde de carbone (CO2). Une estimation basse, car chez Safran, on s’attend à une rupture technologique

« Voyage de 15 ans »

« Malgré la crise, c’est maintenant qu’il faut investir, estime Olivier Andriès. C’est un voyage de quinze ans que nous entamons. Nous savons qu’il faudra investir des milliards, mais il est de notre responsabilité d’être à l’avant-garde sur cette bataille. »

Les deux partenaires n’en sont pas à leur coup d’essai. Créée en 1974 dans la foulée d'une rencontre entre les présidents Richard Nixon et Georges Pompidou à Reykjavik, leur coentreprise CFM s’est imposée comme une des plus belles success-stories de l’aéronautique. Détenue à 50-50 par les deux industriels, elle a développé le moteur d’avion le plus vendu de l’histoire, le CFM56 (près de 34.000 exemplaires livrés), embarqué sur l’Airbus A320 et le Boeing 737. Elle surfe désormais sur le carton commercial du moteur Leap, qui, depuis 2016, équipe l’A320neo, le 737MAX et le C919 chinois. Avec 18.000 exemplaires vendus, et très peu d’annulations durant la crise, son carnet de commandes est estimé à 270 milliards de dollars.

Moteur révolutionnaire

Le programme Rise se veut le troisième étage de la fusée CFM. « Nouveau design, nouveaux matériaux, hybridation... Nous voulons que ce moteur soit une révolution », résume John Slattery. GE et Safran envisagent un design dit « open fan », c'est-à-dire un moteur sans carénage. Ce choix technique permet des soufflantes de plus grand diamètre, et donc un moteur à meilleur rendement énergétique.

Au-delà du verdissement de l’aviation, l'objectif de ce pari technologique est également de maintenir à distance une concurrence redoutable (Pratt & Whitney, Rolls-Royce et le nouvel entrant chinois Aero Engine Corporation of China).

« Cela leur prendra dix ans, peut-être vingt ans, mais les acteurs chinois finiront par s’imposer sur le marché, prédit Olivier Andriès. C’est pour cette raison que nous nous focalisons sur des technologies de rupture. S’il y a une disruption sur le marché, nous voulons qu’elle vienne de chez nous. »




Luc T. pour DayNewsWorld

MORT DE CHUCK YEAGER

LA LEGENDE DE L'AVIATION

C'est une page de l'histoire de l'aviation qui vient de se tourner. Chuck Yeager, le premier pilote à avoir franchi le mur du son, est décédé lundi à l'âge de 97 ans, a annoncé lundi son épouse Victoria.

« Je vous annonce avec beaucoup de tristesse que l'amour de ma vie, le général Chuck Yeager, est décédé juste avant 9pm ET » ( 2 heures GMT mardi), a écrit Victoria Yeager sur le compte Twitter de son époux.

« Une vie incroyable, bien vécue, le plus grand pilote de l'Amérique et son héritage de force, d'aventure et patriotisme seront pour toujours dans nos souvenirs. » Mme Yeager n'a pas précisé les causes du décès de son époux.

Né le 13 février 1923 dans la petite localité de Myra, en Virginie-Occidentale, Yeager a grandi auprès de son père mécanicien qui lui a appris le métier.

Il a rejoint l'armée de l'air en septembre 1941, trois mois avant l'entrée en guerre des États-Unis.

Il commence comme mécanicien d'avions avant d'apprendre à piloter. Yeager a établi de nombreux records, mais il a passé l'essentiel de sa carrière au sein de l'armée de l'air américaine dans les années 1950 et 1960. Il a pris sa retraite en 1975.

Pilote durant la Seconde Guerre mondiale, Yeager a fait sont entrée dans l'histoire en brisant le mur du son en 1947 à bord d'un appareil Bell X-1. « Ça a ouvert l'espace, Star Wars, les satellites », a dit Yeager en 2007 dans une interview .

Ses exploits en tant que pilote d'essai ont été immortalisés dans un film hollywoodien intitulé The Right Stuff.




Luc T.  pour DayNewsWorld

OPTIMISATION DU TRAFIC AERIEN

AVEC DES AIRBUS ZERO EMISSION CARBONE

Optimiser le trafic aérien en Europe pour réduire l'empreinte carbone de l'aviation : voici l'un des objectifs de la proposition de la Commission européenne présentée mardi. Selon la Commissaire en charge des Transports une meilleure gestion du ciel européen permettrait une réduction de 10% des émissions de gaz à effet de serre.

En effet les retards, les attentes en plein vol avant de pouvoir atterrir ou le recours à des trajectoires plus longues par saturations des couloirs aériens augmentent la consommation de kérosène.

« Le coût des retards à cause d'un trafic saturé en Europe a été évalué en 2019 à 6 milliards d'euros et cela a entraîné l'émission de 11,6 millions de tonnes de CO2 supplémentaires », explique la Commissaire Adina Vălean. Mais pour les ONG environnementales cette optimisation n'est pas suffisante il faudrait avec une réduction drastique des vols, solution trop extrême, bien entendu.

C'est pourquoi l'avionneur européen Airbus, conscient des nouveaux enjeux et défis de l'aéronautique, vient de dévoiler ce lundi trois concepts d'avion propulsé à l'hydrogène et vise la mise en service d'un appareil commercial zéro émission en 2035.Un « axe stratégique majeur » pour l'avionneur, soumis comme le reste du secteur à une pression croissante du mouvement « flygskam » (honte de prendre l'avion) pour ses émissions de CO2 (2 à 3% des émissions mondiales).

Mis à mal également par la crise due au coronavirus le secteur aéronautique met donc les bouchées doubles pour avancer vers la décarbonisation du transport aérien.

 « Un moment historique pour l'ensemble du secteur de l'aviation commerciale, et nous entendons jouer un rôle de premier plan dans la transition la plus importante que notre industrie ait jamais connue », résume dans un communiqué Guillaume Faury, le président exécutif d'Airbus.

Une réponse adaptée à l'aviation-bashing ambiant !




Luc T.  pour DayNewsWorld

PREMIER VOL REUSSI DU BOEING 777 X

LE PLUS GRAND AVION DU MONDE

Enfin une bonne nouvelle chez Boeing ! Son dernier-né, le Boeing 777X, le plus grand avion au monde doté de seulement deux moteurs, a effectué son premier vol inaugural samedi 25 janvier 2020.

L’appareil s’est posé à Boeing Field près de Seattle après environ 4 heures de vol dans le ciel de l’État de Washington, au nord-ouest des États-Unis.

Le plus gros bimoteur jamais construit

Le 777X a de quoi impressionner. Avec l'arrêt de la production de l'Airbus A380, le 777X sera également le plus gros avion neuf du monde, capable d'emporter jusqu'à 426 passagers en version sur 14.000 km.

Cette version modernisée de l'actuel 777-300ER est aussi dotée du plus gros moteur d'avion jamais construit (le GE9X de General Electric), qui doit lui offrir un gain de consommation de carburant de 13 % comparé à son prédécesseur.

Autre caractéristique visible du 777X, ses nouvelles ailes révolutionnaires de 72 mètres d'envergure - trois de plus que le 747 - en matériau composite et dotées d'extrémités repliables. Ceci afin de limiter l'encombrement de l'avion au sol, tout en maximisant sa portance en vol.

Concurrencer l’Airbus A350

Le 777X, qui peut transporter de 384 à 426 passagers, présente un carnet de commandes de 340 unités, principalement de la part de sept grandes compagnies aériennes, dont Emirates, Lufthansa, Cathay Pacific, Singapore Airlines et Qatar Airways.

Son carnet de commandes totalise aujourd'hui 340 commandes et options, voire 309 en enlevant les options douteuses. Au prix catalogue, cela représente déjà quelque 57 milliards de dollars.

Le 777X est censé concurrencer l’A350 de l’avionneur européen Airbus. Il est censé conforter la domination de Boeing sur Airbus dans le long-courrier, position fragilisée par la réduction prochaine des taux de production du 787 « Dreamliner », faute de commandes fermes de la Chine.

Le 777X aura en effet la lourde tâche de prendre le relais du 777-300ER, le plus vendu des gros-porteurs long-courriers, face au nouvel Airbus A350. De sa réussite dépend donc l'avenir de l'avionneur américain.

Tourner la page du 737 MAX

D'autant que l'avionneur américain était englué dans une crise sans précédent depuis l’accident rapproché de deux 737 MAX en octobre 2018 et mars 2019, qui ont fait 346 morts.

La crise du 737 MAX était en effet dans tous les esprits samedi, y compris celui du directeur de la division commerciale, Stan Deal : « Ce vol est la démonstration aux yeux du monde que nous savons ce que nous faisons.

Nous savons construire des avions sûrs et donner confiance au public ».

Avec la crise du 737 MAX, qui a durablement creusé l'écart avec Airbus sur le marché des moyen-courriers , Boeing compte en effet plus que jamais sur ses long-courriers 787 et 777X pour maintenir son rang et ses bénéfices.

Il n'est pas le seul. Rien qu'en France, une douzaine d'équipementiers aéronautiques, parmi lesquels Safran, Thales, Latécoère, ont contribué au 777X.

L'épreuve de la certification

Depuis trois ans, les commandes de porteurs long-courriers ont certes ralenti. Une mévente des gros-porteurs long-courriers , liée à la baisse du prix du pétrole et aux déboires des compagnies du Golfe, qui n'épargne pas Airbus, dont l'A350-1000, le concurrent direct du 777X.

Mais de l'avis des deux avionneurs, le gros de la vague des remplacements des 777, des 747, des A340 et des A380, n'arrivera pas avant 2023-2024.

Et au cours de cette nouvelle décennie, Boeing espère vendre entre 60 et 100 gros-porteurs long-courriers par an.

Le principal challenge pour Boeing sera de passer rapidement la phase de certification, qui s'annonce particulièrement délicate, compte tenu du passif de Boeing avec l'aviation civile américaine .

Nul doute que la FAA, qui s'est vu reprocher son manque de vigilance pour le 737 MAX, sera particulièrement sourcilleuse avec le 777X.




Luc T.  pour DayNewsWorld

DRAME AU MALI TREIZE SOLDATS MORTS

DANS UN ACCIDENT DE DEUX HELICOPTERES

Treize militaires français de la force Barkhane ont trouvé la mort au Mali dans une collision accidentelle de deux hélicoptères, lors d'une opération de combat contre des djihadistes, a annoncé ce mardi l'Elysée dans un communiqué. Un hélicoptère de combat Tigre est entré en collision avec un hélicoptère de manœuvre et d'assaut Cougar, selon l'Etat-major des armées, entraînant la mort de six officiers, six sous-officiers et un caporal-chef  qui se trouvaient à bord.

L'accident est survenu lundi soir dans le cadre d'une opération de Barkhane, qui mobilise 4500 militaires au Sahel. « Engagés au sol depuis quelques jours, les commandos traquaient un groupe de terroristes, décelés quelques heures plus tôt, qui évoluaient en pick-up et à motos. Très rapidement, ils ont été renforcés par des hélicoptères et une patrouille de Mirage 2000 », explique le ministère des Armées dans un communiqué.

« Selon toute vraisemblance, un abordage entre ces deux aéronefs évoluant à très basse altitude serait à l’origine de l’accident », a expliqué l'Etat-major des Armées dans un communiqué.

Cet incident est  l'un des plus lourds bilans humains essuyé par l'armée française depuis l'attentat du Drakkar, à Beyrouth en 1983. Cet accident porte à 38 le nombre de militaires français tués au Mali depuis le début de l'intervention française dans ce pays du Sahel en 2013, avec l'opération Serval.

Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l'armée de terre (...) tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel ».

Pourquoi l'opération barkhane ?

L'opération française, lancée en août 2014 après l'opération Serval de 2013, est menée dans cinq pays (Tchad, Niger, Mali, Mauritanie, Burkina Faso) de la bande sahélo-saharienne, une zone vaste comme l'Europe.

Son but est « l'appropriation par les cinq pays partenaires de la lutte contre les groupes armés terroristes », selon le ministère de la Défense

L'opération Barkhane a pris le relais de Serval pour stabiliser le Sahel, avec 4000 soldats déployés dans cinq pays (le Mali, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger et le Tchad).

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et onusiennes, régulièrement ciblées par des attentats meurtriers. Les groupes djihadistes peuvent se fondre dans une population qu'ils connaissent bien. Non seulement ils font régner la terreur en imposant aux habitants leur version ultrarigoriste du Coran, mais ils exploitent également les maux du pays c-à-d. la mal-gouvernance, la faiblesse de l'État face au banditisme, l'impunité pour propager leur propagande et recruter.

Aussi le pays se gangrène-t-il de plus en plus face à la faiblesse de l'État malien qui est au bord de « l'implosion ».

Aussi l'intervention militaire doit-elle se doubler d'une vision politique.




Luc T.  pour DayNewsWorld

RECORD DU PLUS LONG VOL DIRECT DE L'HISTOIRE

Le plus long vol sans escale de l'histoire a atterri dimanche matin à Sydney après plus de 19 heures dans les airs depuis son départ de New York. Le vol expérimental QF7879 a duré exactement 19 heures et 16 minutes battant ainsi le plus long trajet aérien commercial au monde de 18heures 30 minutes qu'est une liaison entre New York et Singapour lancée en 2018 par Singapour Airlines.

A l'arrivée, le PDG de Qantas Alan Joyce s'est réjoui d'un «moment vraiment historique», à la fois pour sa compagnie et pour le monde l'aviation dans son ensemble.

Ce vol expérimental QF7879 est le premier de trois vols au très long cours prévus par la compagnie australienne Qantas cette année.« C'est le premier des trois vols d'essai après lesquels nous pourrons voir quelles recommandations nous pouvons faire par rapport à la manière pour les pilotes de gérer leur fatigue, et pour les passagers de gérer le décalage horaire » , a déclaré Alan Joyce

Le Boeing 787-9 Dreamliner parti vendredi soir de l'aéroport JF Kennedy de New York transportait seulement 49 personnes, essentiellement des employés de Qantas. Le poids en cabine était ainsi réduit, ce qui a permis d'embarquer une quantité suffisante de carburant pour les 16.000 kilomètres du trajet. Selon le site spécialisé flightradar24.com, l'appareil pesait ainsi 233 tonnes au décollage, dont 101 tonnes de kérosène.

Quatre pilotes se sont relayés aux commandes durant le vol avec des appareils pour mesurer leurs ondes cérébrales et leur vigilance. L'Australian and International Pilots Association (AIPA) a demandé une « étude scientifique à long terme » sur l'impact de ces vols sur les équipages, .

Des chercheurs de deux universités australiennes étaient à bord pour observer la façon dont les passagers ont dormi et se sont alimentés, et surveiller leur niveau de mélatonine, « l'hormone du sommeil ». A l'issue de l'embarquement, les passagers ont été invités à régler leur montre à l'heure de Sydney. Ils ont ensuite été tenus éveillés jusqu'à la tombée de la nuit sur la partie orientale de l'Australie.

Pour cela, des exercices physiques leur ont été proposés, de la caféine et des repas épicés ont été servis dans une cabine éclairée. Six heures plus tard, ils ont eu droit à un repas riche en glucides avant d'être invités à ne plus regarder d'écrans. Les lumières ont ensuite été tamisées afin de favoriser leur endormissement.

La compagnie aérienne a déclaré que ces vols d'essai ne représentent qu'une partie du travail qu'elle accomplit afin de s'assurer que ses vols soient opérés en toute sécurité.




Luc T. pour DayNewsWorld

LE MYSTERE DU CRASH DU VOL AJACIO-NICE ENFIN RESOLU GRACE A LA LEVEE DU SECRET-DEFENSE ?

Le mystère à propos du crash du vol Ajaccio-Nice le 11 septembre 1968 va-t-il enfin être levé ? Le vol Air France Ajaccio-Nice s’abîmait ce 11 septembre de l'année 1968 en mer à quelques kilomètres du Cap d'Antibes, faisant 95 victimes, dont 13 enfants et 6 membres d’équipages.

Certes une enquête avait été diligentée après la catastrophe mais elle avait débouché sur un non-lieu, concluant à un incendie à bord lié au chauffe-eau des toilettes. Les faits avaient été déclarés prescrits avant que le dossier ne soit rouvert pour « soustraction et recel de preuves », en 2011, sur l’insistance des familles.

Fin mars 2018, le juge d’instruction Alain Chemama requérait officiellement une levée du secret-défense. Le juge chargé de l’enquête sur le mystérieux crash du vol Ajaccio-Nice a estimé qu’il fallait prendre « très au sérieux » la thèse d’un tir de missile accidentel touchant l’arrière de l’appareil.

Pour faire toute la lumière sur ce crash de la caravelle, Emmanuel Macron a donc demandé à la ministre des Armées de saisir la commission de la Défense nationale afin d’obtenir la levée du secret-défense sur des documents classifiés.

Dans une lettre adressée à Mathieu Paoli, président de l’association des familles des victimes de cette catastrophe, l’Elysée assure que le président de la République « entend votre quête en faveur de la manifestation de la vérité ».

Dans une lettre commune que les maires d’Ajaccio, Laurent Marcangeli, et de Nice, Christian Estrosi ont rendue publique, ils dénonçaient dénonçaient « 51 ans de mutisme, pour ne pas dire d’indifférence de la part de l' Etat »




Luc T.  pour DayNewsWorld

SALON DU BOURGET

LE SUCCES DE L' AIRBUS 321 XLR


Lancée lundi 17 juin au Salon du Bourget, l'A321 XLR , la version à très long rayon d'action de l'A321 Neo, engrange ce mercredi plus de 200 prises de commandes.

L'A321 XLR est un long-courrier monocouloir de moyenne capacité, pouvant relier l'Europe centrale aux États-Unis, à l'Asie du Sud-Est et à l'Australie. La fiche technique de cet A321 XLR (pour eXtra Long Range) fait état de 700 milles (1 300 kilomètres) d'autonomie supplémentaire, qui s'ajoutent aux 4 000 (7 400 kilomètres) de la version de base. Doté d'environ 200 à 250 sièges, ce module intermédiaire répond à la demande de liaisons directes entre villes secondaires sans passer par les hubs où règnent les gros porteurs.

Ce mercredi 19 juin, des grands noms de l'aviation sont montés à bord de ce programme. La compagnie australienne Qantas en a commandé 36 exemplaires, American 50, et Indigo Partners, le groupe d'investissement américain propriétaires des low-cost Frontier, Jestsmart (Chili), Volaris (Mexique) et Wizz Air (Hongrie), 50 appareils également. Des commandes qui s'ajoutent à celles passées lundi et mardi par IAG (British Airways, Iberia, Vueling, Aer Lingus, Level) pour 14 exemplaires, Saudi Arabian Airlines (15 appareils), Cebu Pacific (10 avions), Middle East Airlines (4) et la société de leasing ALC (27 avions). Au total, Airbus totalise donc déjà 206 commandes pour son nouvel appareil qui pourrait connaître d'autres commandes.

Ce démarrage de commercialisation traduit bien la pertinence de cet avion qui est capable d'assurer des vols de 10 heures avec 200 à 250 passagers à bord. Cet appareil répond également à des demandes à la fois des compagnies classiques et des compagnies à bas coûts.

Si ce succès se confirmait, un tel démarrage commercial risquerait de pousser Boeing à renoncer à son projet de NMA ("New Midsize Aircraft"), parfois nommé B797, un avion destiné à occuper le segment de marché des 200-270 sièges.

En tout cas, l'A321 XLR semble taillé sur mesure pour les compagnies à bas coûts long-courriers.

Pour Airbus cet appareil créé de nouvelles opportunités. Associé à l'A321 LR mais aussi à l'A330-Neo, il peut constituer une famille d'avions complémentaires sur le long-courrier.




Luc T.  pour DayNewsWorld

FLASH INFORMATION

DAYNEWSWORLD COUVRE POUR VOUS

LE SALON DU BOURGET 2019


Elixir Aircraft l'événement Français de l'aviation légère !!!



INFORMATION A SUIVRE...................
Luc T. pour DayNewsWorld


SALON FRANCE AIR EXPO LYON 2019

France Air Expo Lyon, le seul salon d’aviation générale en France, a ouvert ses portes le 13/14/15 juin 2019.

France Air Expo Lyon, c’est l'événement incontournable de l'aviation générale en Europe, mais aussi, un salon qui rassemble en un même lieu les principaux acteurs de l’Aviation Générale afin de proposer les dernières nouveautés et innovations industrielles qui vont de l’avion d’affaires en passant par l’Ulm ,l’hélicoptère et tous les services et équipements dédiés, aux fédérations, aux pilotes, aux associations, assurances, financements, la formation aéronautique et beaucoup d'autres acteurs de l'aviation.

Un grand rendez-vous d'affaires pour les passionnés, pilotes, propriétaires et professionnels du secteur, avec des exposants dynamiques, on trouve presque tout, du casque de vol en passant par des cartes de haute qualité, des instruments de vols,des radios fixes, portables comme la radio ICOM IC-25NE en 8.33Kz bien sûr !!

On ne peut pas oublier  l’outillage pour la maintenance, la construction (une très bonne note à KS-TOOLS), mais aussi des conférences sur des sujets d’actualité concernant l'aviation.

Parmi les fabricants l'italien IFD-NET est une société à suivre qui propose une belle gamme d'instruments de vols remarquables dont on vous reparlera prochainement.

Une belle présentation sur le nouveau texte réglementaire prévu en application par l’EASA courant septembre qui prévoit que chaque Etat membre peut opter pour une « exemption des règles européennes » concernant les aéronefs non certifiés ayant une masse maximale au décollage entre 450 et 600 kg

On y apprend que la France compte user de cette exemption pour les aéronefs de masse maximale au décollage de 500 kg (525 kg avec parachute de secours et 545 avec parachute et flotteurs).

La vitesse de décrochage maximale restera fixée à 65 km/h. Ces aéronefs seront soumis au cadre réglementaire applicable aux ULM actuellement en France,

Mais aussi  la conception, la production, la maintenance et l’exploitation de ces aéronefs relèveront du champ de compétence nationale.

Autres informations qui se confirment sans surprise mais fort intéressantes, les « glass cockpit » poursuivent leur pénétration du marché de l’aviation générale,

Fin mars, le fabricant Garmin a annoncé la certification de son « Flight Display » multi-fonctions G3X Touch pour des centaines d’avions certifiés.

Aux Etats-Unis, la Federal Aviation Administration (FAA) a en effet accordé l’approbation pour un Supplemental Type Certificate (STC) permettant « l’installation du G3X Touch dans près de 500 monomoteurs à pistons certifiés ».

Cette suite avionique à écran tactile, avec affichage haute résolution, permet l’accès à diverses fonctionnalités allant du

« Direct to » en navigation à une présélection de l’altitude ou le réglage de la radio.

Deux formats sont proposés, 7 ou 10.6 pouces.

Les configurations multi-écrans et les options d’affichage permettent différentes options pour le pilote, notamment avec l’installation de deux écrans couplés, éventuellement de taille différente.

Le pilote peut ainsi avoir d’un côté son affichage PFD (Primary Flight Display) et de l’autre le MFD (Multi-Function Display).

Le G3X peut être interfacé avec de nombreux autres produits Garmin dont les nouveaux GPS 175/GNX 375 et GTN 650/750.

Enfin la vision synthétique est proposée en standard (avec rendu du terrain en 3D, des obstacles et de l’environnement des aérodromes).

Une fonction peut aider à gérer la navigation dans le plan vertical, en permettant par exemple de définir un plan de descente à partir d’une altitude imposée par un plan de vol.

Toutes ces technologies ont pour but de faciliter la tache du pilote et d'améliorer la sécurité.

Luc T. pour DayNewsWorld

LES BOEING 737 MAX INTERDITS DE VOL

POUR UNE DUREE INDETERMINEE

Aucune sortie de crise prévue  pour Boeing 737 MAX: les autorités mondiales de l’aviation civile n’ont pas fixé de date de retour en service de l'appareil cloué au sol depuis le 13 mars. « Le seul calendrier est de s'assurer que l'avion est sûr avant de voler », a déclaré Dan Elwell, chef intérimaire de l'agence fédérale américaine de l'aviation (FAA), lors d'une conférence de presse.

Le 737 MAX, interdit de vol depuis le 13 mars , risque de subir une longue immobilisation après les accidents d'Ethiopian Airlines le 10 mars (157 morts) et de Lion Air le 29 octobre en Indonésie (189 morts). En effet la réunion, organisée jeudi 23 mai à Fort Worth (Texas), à l’initiative de l’Agence fédérale américaine de l’aviation (FAA), de toutes les autorités mondiales de l’aviation n’a débouché sur aucune date de retour dans les airs du 737 MAX .


Cette incertitude ne fait que traduire la méfiance des autres régulateurs envers la FAA, à laquelle ils ont posé « beaucoup de questions » et dont ils voulaient des « clarifications » sur les procédures.

Les autorités de régulation devraient au mieux aboutir à une nouvelle certification en ordre dispersé de l’appareil. M. Elwell a ainsi reconnu que « chaque pays prendrait sa propre décision », selon son propre calendrier.

Jusqu'aux déboires de l'appareil c'est un système de réciprocité qui prévalait en vertu duquel les régulateurs aériens des autres pays s'alignaient sur l'évaluation de l'autorité d'origine, en l'espèce la FAA. En clair, dès lors que la FAA donnait son feu vert, les autres autorités de régulation lui emboîtaient le pas. Cette époque semble révolue.

Les instances des soixante pays qui ont participé à la réunion au Texas sont d’autant moins enclines à se précipiter que la FAA a reconnu que Boeing ne lui avait toujours pas soumis pour évaluation la mise à jour de son dispositif antidécrochage MCAS. C'est le dysfonctionnement de ce dispositif, mis en cause dans les deux catastrophes qui a entraîné l'interdiction provisoire de vol du 737 MAX. L'avionneur avait pourtant affirmé la semaine dernière que le correctif était prêt pour la certification

On peut imaginer une levée de l'interdiction aux Etats-Unis vers la fin de l'été et dans « plusieurs mois » ailleurs. Les compagnies aériennes américaines exploitant le 737 MAX - American Airlines, Southwest et United Airlines - espérent remettre l'avion dans leurs programmes de vol vers la mi-août au plus tard. Mais certains pays, comme la Chine dans le cadre de la guerre commerciale qui oppose Pékin aux Etats-Unis, pourraient se montrer très tatillons.

Aux réticences des instances s’ajoutent celles des passagers et des pilotes. Les pilotes ne semblent pas disposés à signer un chèque en blanc aux autorités et à Boeing.

« Avant que le MAX ne retourne en service: nous avons besoin de réponses et de transparence », a ainsi réagi jeudi l'ECA, la fédération européenne des pilotes.




Luc T.  pour DayNewsWorld

PREMIER VOL DU PLUS GRAND AVION

DU MONDE


La société américaine Stratolaunch a annoncé dimanche 14 avril avoir effectué au-dessus d'un désert californien le premier vol d'essai du plus grand avion du monde.

Pesant 226 tonnes avec une envergure de 117 mètres, propulsé par six moteurs de Boeing 747, le Stratolaunch est le plus gros avion du monde (en comparaison, l’Airbus A380 mesure 79,75 mètres d’envergure). Il est capable de transporter des charges pouvant aller jusqu’à 250 tonnes, soit jusqu’à trois fusées selon ses concepteurs.

L'envergure de l'engin est plus grande de près de moitié de celle d'un Airbus.

L'appareil a deux fuselages et est propulsé par six moteurs de Boeing 747.

L’avion Stratolaunch a décollé de l’aéroport « spatioport » de Mojave, en Californie, à 6 h 58 heure locale, et est resté en l’air pendant deux heures et demie, a annoncé la société dans un communiqué dimanche.

Il a volé à une vitesse maximale de 189 miles soit 304 km/h et est monté jusqu'à 17 000 pieds (5 182 mètres).

C'est la société d'ingénierie aéronautique Scaled Composites dans le désert du Mojave qui a construit ce bel avion.

Il doit servir en théorie à emporter et larguer en altitude une petite fusée qui allumera alors son moteur, et se propulsera vers l'espace pour placer des satellites en orbite !

Mais l'avenir de Stratolaunch, financée par un cofondateur de Microsoft Paul Allen, semble compromis l'informaticien de génie étant décédé en octobre 2018.

Espérons tout de même un bel avenir à Stratolaunch, acteur potentiel du marché des lancements de petits satellites.




Luc T.  pour DayNewsWorld

FABULEUSE COMMANDE DE AIRBUS PAR LA CHINE

« C'est un contrat d'une dimension très importante. C'est un signe fort de confiance sur le long terme de la part de nos partenaires chinois », a déclaré M. Faury après la signature, se félicitant de « la confiance qui est renouvelée aujourd'hui ».


La Chine a signé avec Airbus mercredi 26 mars 2019 un accord portant sur dix A350 XWB et 290 A320neo destinés à des compagnies aériennes non précisées.

Airbus et China Aviation Supplies Holding Company (CAS) ont signé le 25 mars 2019 un accord général (General Terms Agreement, GTA) portant sur l’acquisition de 300 appareils au total, d’une valeur de 35 milliards de dollars au prix catalogue.

Un GTA plus important que celui annoncé par Emmanuel Macron en janvier 2018 (184 A320), qui faisait suite à celui de juillet 2017 (100 A320 et 40 A350).

Airbus indique que cette commande « reflète la forte demande des compagnies chinoises dans l’ensemble des segments du marché, notamment pour les vols intérieurs, low-cost, régionaux et long-courriers internationaux », souligne Airbus dans son communiqué.

Serait-ce le fait de la méfiance vis-à-vis du Boeing 737 MAX après après le double accident de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ?

Ou une conséquence de la politique économique de Trump vis-à-vis de la Chine qui nuit à Boeing et profite à Airbus ?

Les opérateurs des avions en question ne sont pas précisés par la Chine. Fin janvier, sa flotte comptait quelque 1730 Airbus, dont 1455 appareils de la famille A320 et 17 appareils de la famille A350 XWB.

On ne connaît cependant pas le planning de livraison. Il faut espérer une exécution rapide de la commande calée sur deux- trois ans pour justifier une montée en puissance des lignes d'assemblage de Toulouse, Hambourg et de Tianjin, près de Pékin.

L'industrie européenne serait alors la grande gagnante d'autant que l'usine Airbus chinoise, créée en 2008 à Tianjin, ne pourra assembler qu'une partie assez modeste d'appareils.

Quoiqu'il en soit la Chine aurait besoin de quelque 7400 avions passagers et cargos neufs au cours des 20 prochaines années, soit près de 20% l’ensemble de la demande mondiale qui s’élève à plus de 37 400 avions neufs.

« C’est un honneur pour nous de soutenir la croissance de l’aviation civile chinoise grâce à nos familles de monocouloirs et gros-porteurs », a déclaré lundi Guillaume Faury, Président d’Airbus Commercial Aircraft.




Luc T.  pour DayNewsWorld

CRASH D'ETHOPIAN AIRLINES DE NOMBREUX PAYS CLOUENT LES BOEING 337 MAX AU SOL

Après le crash d'un Boeing 737 Max 8 d'Ethiopian Airlines qui a coûté la vie à 157 personnes ce dimanche 10 mars, plusieurs pays et compagnies aériennes ont pris la décision de clouer provisoirement au sol ce modèle d'avion. Australie, Royaume-Uni, Corée du Sud, Indonésie , Chine, Oman, Mongolie  ...

Sur Twitter, le président américain a commenté ce mardi les conséquences du crash subi par le Boeing au décollage d’Addis-Abeba :

« Les avions deviennent beaucoup trop complexes à faire voler. Les pilotes ne sont plus nécessaires, mais il faut plutôt des informaticiens du MIT (la prestigieuse université de Cambridge qui forme des ingénieurs, ndlr).

Je le constate tout le temps pour de nombreux produits.

On cherche toujours à avancer vers une étape inutile quand souvent le vieux et le plus simple valent mieux. Il faut prendre des décisions en une fraction de seconde mais la complexité créé le danger. Tout cela pour un coût énorme et très peu de gain. »

C'est pourquoi les Etats-Unis ont mis Boeing sous pression pour le contraindre à modifier ses appareils 737 MAX après deux accidents mortels en moins de six mois.

C'est en effet un autre exemplaire de ce modèle qui s'était abîmé en mer en Indonésie en octobre, entraînant la mort des 189 personnes à bord, là aussi quelques minutes après le décollage.

Le crash de Lion Air en Indonésie avait attiré  l'attention sur les capteurs d'incidence (AOA) dont un dysfonctionnement peut conduire l'ordinateur de bord, pensant être en décrochage, à mettre l'appareil en piqué alors qu'il faudrait au contraire le redresser.

Si les Etats-Unis de leur côté n'ont pas interdit le vol de ledit Boeing - le constructeur aéronautique emploie plus de 150.000 personnes aux Etats-Unis-, l'agence fédérale de l'aviation (FAA) par contre a demandé à l'avionneur américain d'effectuer des changements « au plus tard en avril » sur des logiciels et sur le système de contrôle MCAS conçus pour éviter les décrochages. Boeing doit également actualiser le manuel destiné à la formation des pilotes.

En n' immobilisant pas totalement les 737 MAX 8, Boeing entend limiter les pertes.

Mais si une modification logicielle ou matérielle du Boeing 737 MAX devait  être réalisée, cela prendrait plusieurs mois.

Pour Boeing, ce serait une catastrophe industrielle, mais elle concerne aussi l'ensemble de la filière aéronautique internationale.




Luc T.  pour DayNewsWorld

157 MORTS DANS LE CRASH D'UN BOEING 737

Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines s'est écrasé avec 157 personnes à bord, aucun survivant. L'appareil, qui effectuait la liaison Addis Abeba-Nairobi, a « perdu le contact » peu de temps après le décollage. Un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines, avec à son bord 149 passagers et 8 membres d'équipage, s'est écrasé dimanche matin peu après le décollage, a annoncé la compagnie éthiopienne.

« Le PDG du groupe qui est actuellement sur le site de l'accident a le regret de confirmer qu'il n'y a pas de survivant », a indiqué la compagnie dans un communiqué. Les 157 personnes à bord de l'appareil sont originaires de 33 pays. Un centre d'information des passagers et un numéro de téléphone ont été mis en place .

Selon le PDG de la compagnie, cité par Reuters, l'avion n'avait «aucun problème technique connu».

Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a indiqué « vouloir exprimer ses profondes condoléances aux familles de ceux qui ont perdu leurs proches bien aimés sur le vol régulier d'un Boeing 737 d'Ethiopian Airlines à destination de Nairobi, au Kenya, ce matin ».

Le Boeing 737-800 MAX qui s'est écrasé est le même type d'avion que celui de la compagnie indonésienne Lion Air qui s'est abîmé en mer en octobre dernier, 13 minutes après avoir décollé de Jakarta, faisant 189 morts.

La compagnie Ethiopian Airlines, détenue à 100% par l'Etat éthiopien et qui a connu une très forte expansion ces dernières années, jouit d'une bonne réputation. Sa flotte compte plus de 100 appareils, la plus importante sur le continent africain.




Luc T.  pour DayNewsWorld

ARRET DE LA PRODUCTION DE AIRBUS 380

Une page se tourne chez Airbus. L'avionneur toulousain a annoncé l'arrêt de son programme A380. Les livraisons vont se poursuivre pendant deux ans pour cesser en 2021.

Emirates n'aura donc pas sauvé le programme A380. La compagnie de Dubaï a finalement décidé de réduire ses commandes de superjumbo de 39 exemplaires faisant tomber de 162 à123 le nombre d'appareils qu'elle a commandés.

Depuis le début du programme A380 il y a douze ans, le superjumbo n'a donc enregistré que 288 commandes, loin des 1200 avions prévus à son lancement. A la place des A380, Emirates achète 40 A330 NEO et trente A350.

En 2019 et 2020, Emirates finira de prendre livraison de 14 A380 déjà commandés par le passé. Conséquence immédiate: la production d'A380 sera arrêtée dans le courant de l'année 2021.

« En conséquence de cette décision, nous ne disposons pas d'un carnet de commandes substantiel pour poursuivre la production malgré tous nos efforts commerciaux auprès d'autres compagnies aériennes ces dernières années.

Cela nous amène à arrêter les livraisons d'A380 en 2021 » a réagi Tom Enders.

Le président d'Airbus qualifie cette décision de « douloureuse » d'autant que l'A380 est sur le plan technique et industriel une vraie réussite et que les passagers du monde entier le plébiscitent. L'A380 a été élu à deux reprises meilleur avion au monde.

Mais cet appareil n'est plus considéré comme adapté au marché actuel des long-courriers. Les compagnies aériennes ont en effet quasiment tiré un trait sur les avions dotés de quatre réacteurs, pour leur préférer des biréacteurs tels que l'Airbus A350, ou les Boeing 787 ou 777, qui possèdent le même rayon d'action que l'A380.

Contrairement à l'A380, les A350 ou Boeing Dreamliner n’obligent pas les aéroports à réaliser des travaux supplémentaires pour les accueillir. Ils consomment moins, avec des moteurs optimisés, et à cinquante passagers près, ils ont la même capacité d’emport que le gros porteur d’Airbus.

Cette décision va provoquer un impact social important puisque l'avionneur chiffre entre 3000 et 3500 le nombre d'emplois qui seront affectés en Europe par l'arrêt de l'A380.

La direction de l'avionneur va ouvrir des discussions avec les organisations syndicales dans les prochaines semaines.

Toutefois, la montée en cadence des autres programmes comme l'A320 ou l'A350 doit offrir d'importante opportunités de mobilité pour les compagnons, techniciens et ingénieurs.




Luc T.  pour DayNewsWorld

EN BELGIQUE LE RAFALE FRANCAIS BAT DE L'AILE

Après le Danemark, l'Italie, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni , la Belgique a tranché : son armée de l’air ne volera pas européen.

Son choix s’est porté sur un avion américain loin d' une Europe de la défense.

Son équipement à venir :

34 appareils américain type F35 d’ici 5 ans. Au détriment des deux avions européens en lice: l'Eurofighter d'Airbus, associé au britannique BAE et à l'italien Alenia, et le Rafale français de Dassault Aviation.

Soit un marché de quatre milliards d'euros !

Dassault Aviation s'est montré :

«  pas surpris par cette décision du gouvernement belge dont la préférence de certains acteurs pour le F-35 est manifeste depuis longtemps.

Dassault Aviation a participé à l'offre globale de partenariat stratégique faite par la France au Gouvernement belge en présentant le Rafale et en proposant un retour économique et sociétal dans les domaines de la haute technologie, évalué à 20 milliards d'euros sur 20 ans.

Une fois encore, nous constatons une préférence américaine en Europe.» .

Emboîtant le pas à leurs collègues néerlandais qui ont déjà fait ce choix

Les Pays-Bas restent donc une tête de pont fidèle aux intérêts de l’Amérique et avec un avion pouvant porter une bombe nucléaire pour le compte de l’OTAN.




Luc T. pour DayNewsWorld

VOL RECORD DE SINGAPOUR A NEW YORK

Le vol allant de Singapour à New-York a atterri après quasiment 18 heures de vol et devient le plus long trajet aérien commercial du monde.

Le vol Singapour-New York, le plus long trajet aérien commercial au monde, s'est posé vendredi à l'aéroport de Newark, après quasiment 18 heures en l'air, le premier vol de reprise d'une ligne abandonnée en 2013.

Selon le site de l'aéroport de Newark (New Jersey), le vol SQ22 est arrivé à 05H29 locale (09H29 GMT), après avoir décollé à 23H37 à Singapour, soit 17H52 environ de vol. Selon plusieurs sites spécialisés, notamment Flight Radar 24, le temps effectif de vol serait, en réalité, plus proche de 17H25 pour un trajet d'environ 16.500 km.

Les voyageurs se sont sentis à l'aise dans ce vol, Singapore Airlines ne proposant que des places en premium éco et business sur ce vol, mais pas de billets en classe économie. Un plafond de la cabine surélevé des hublots plus largesun éclairage LED spécial censé jouer sur les couleurs réduire le "jetlag", les effets du décalage horaire. Et u menu « bien-être », un très long catalogue de films à regarder

Avec ce nouveau vol, Singapore Airlines reprend la première place dans le classement des vols les plus longs. La palme était jusqu'alors détenue par la liaison de Qatar Airways entre Auckland et Doha.

Ce n'est néanmoins pas la première fois que la compagnie propose ce trajet. Elle l'a opéré pendant neuf ans avant de l'abandonner en 2013 quand la flambée du pétrole lui a fait perdre sa rentabilité. Elle utilisait alors un A340-500, un quadrimoteur bien plus gourmand que le nouvel Airbus A350-900 ULR L'appareil, construit dans les usines de Toulouse, dispose d’un système d’alimentation en carburant de plus grande capacité. L'A350-900 ULR consomme en effet 25% de kérosène en moins que l'A340 et peut décoller avec, dans ses réservoirs, 165.000 litres de kérosène soit 24.000 litres de plus que l'A350 classique.

Singapore Airlines va effectuer ces vols Singapour- New York trois fois par semaine dans un premier temps mais la liaison deviendra quotidienne avant la fin de l'année, dès que la compagnie aérienne asiatique aura été livrée d’un second Airbus A350-900 ULR. Au total, Singapore Airlines a commandé sept de ces appareils

L'aller simple Singapour-New York sur ce vol coûte 2.150 dollars environ en classe premium éco, selon le site de Singapour Airlines.

En aller-retour, le billet coûte environ 3.500 dollars, toujours selon le site de la compagnie.




Luc T. pour DayNewsWorld

LA FIN DE AIR FRANCE

UN CANADIEN AUX COMMANDES DE KLM-AIR FRANCE

La nomination d'un patron non Français à la tête du groupe franco-néerlandais : une première pour Air France-KLM.

Benjamin Smith devrait être officialisé comme directeur général et non comme PDG lors d' un Conseil d'administration ce jeudi après-midi 16 août :

canadien, il est actuellement le numéro deux d'Air Canada, responsable des transports aériens de la compagnie et chef de l'exploitation.

A ce poste il a procédé à une réorganisation avec l'organisation d'Air Canada et sa low-cost Air Canada Rouge, sur une durée de dix ans en signant avec les deux syndicats des personnels navigants des accords.

Aussi est-il décrit sur le site d'Air Canada comme « le visionnaire de l'expansion stratégique et diversifiée du réseau mondial d'Air Canada », et « le principal architecte » de la transformation de l'aéroport de Toronto comme plaque tournante internationale d'Air Canada. .

Il succéderait à Jean-Marc Janaillac qui avait dû démissionner il y a plus de trois mois après avoir été désavoué lors d'une consultation du personnel sur un accord salarial le 4 mai .

Les négociations sociales entre la compagnie et ses pilotes sont restées en suspens.

Or cette nomination est déjà rejetée par les syndicats FO et SNPL,le syndicat FO Air France dénonçant pour sa part sur Twitter « l'augmentation de 300% » de ce futur patron pressenti tandis que le SNPL, premier syndicat de pilotes d'Air France KLM, estime que le CA d'Air France KLM « joue la politique du pire » en livrant « les clés d'Air France aux Américains ».

Le syndicat de pilotes de ligne VNV a transmis ses doléances : la direction a jusqu'à vendredi pour y répondre sous peine de grève.

Un nouveau bras de fer en perspective ?




Luc T. pour DayNewsWorld

LES PILOTES DU RED BULL AIR RACE

ET LA VOLTIGE AERIENNE

Pour la première fois du Red Bull Air Race, les pilotes s'affrontent dans le ciel français, le long des plages de la superbe ville de Cannes.

Pour les 5 Tricolores en lice dans ces Séries (3 Masters et 2 Challengers), cette course promet d'être mémorable.

La Croisette a tous les atouts pour accueillir l'événement et les milliers de fans :Ciel bleu, soleil, mer turquoise, les conditions sont réunions pour des images hallucinantes.

Cannes accueille pour la première fois en France une étape du Red Bull Air race, une compétition internationale de voltige aérienne.

Embarquons dans un avion Extra 330 XL pour expérimenter les «G» ressentis par les voltigeurs aériens.

Loopings, tonneaux et autres huit-cubains au programme.

Casque à visière vissé sur la tête, parachute dans le dos…. Pour un vol à sensations très fortes à bord d’un Extra 330 XL, sorte de formule 1 des airs.Harnaché plutôt)à l’avant dans ce bolide biplace hypermaniable et capable de voler jusqu’à 400km/h, on teste les effets de la gravité mêlée à l’accélération. Les fameux «G» que ces sprinters aériens subissent à haute dose à chaque virage.

« Pendant les courses, on peut monter jusqu’à 12G » c’est-à-dire supporter une charge de douze fois son propre poids. Pour le commun des mortels non entraîné, plus de 6G c’est déjà plus ou moins la perte de connaissance assurée.

Deux pylônes installés pour les compétitions dans la baie de Cannes. Le but, pour les pilotes, est de passer au centre, les ailes à l’horizontale.Imaginez un peu… Ces portes ne mesurent que 25 mètres de hauteur et offrent un espace d’une douzaine de mètres seulement… pour un avion d’une envergure de 8 mètres.

Le tout lancé à 400 km/h.




Luc T. pour DayNewsWorld

CINQ MORTS DANS LE CRASH

D'HELICOPTERES  MILITAIRES

Deux hélicoptères de l’École de l’aviation légère de l’Armée de terre (EALAT) se sont percutés vendredi 2 février près du lac de Carcès dans le Var.

Les deux hélicoptères du Cannet-des-Maures participaient à un vol d'entraînement au combat dans le cadre de la préparation des pilotes de l'Armée de Terre. Les cinq pilotes chevronnés ont été tués sur le coup

Dans un communiqué laconique de la préfecture du Var on a pu lire que

« les secours ont retrouvé trois corps sans vie dans un hélicoptère et deux autres victimes dans un second ».

Il s’agit de « cinq officiers de l’armée de terre » en

« mission d’entraînement en vol dans le Var », a précisé le premier ministre dans un communiqué.

Il s’agissait de trois instructeurs, dont l’un avait plus de cinq mille heures de vol à son actif, et de deux pilotes stagiaires.


La ministre des armées, Florence Parly, s’est rendue sur place dans l’après-midi.

Tous avaient des carrières brillantes et avaient combattu à dans des opérations à l’étranger.

1°Le lieutenant Sébastien Grève marié et père de 4 enfants faisait partie d'un régiment d'élite de l'Armée. Engagé dans l'armée en 2009, il avait obtenu son brevet de pilote deux ans plus tard.

Il avait participé à l'opération Sangaris en Centrafrique en 2014. En 2016, il était pilote d'hélicoptère Gazelle et élève pilote au 4e RHFS de Pau.

2° François Mille, 35 ans, originaire de Dieppe (Seine-Maritime) a rejoint l'armée en 2001. Entre 2005 et 2010, François Mille a servi en Côte d’Ivoire et en Afghanistan. Avec plus de 3000 heures de vol, ce pilote reconnu est devenu un «moniteur qui s’impose naturellement auprès des stagiaires». Marié , ce capitaine laisse trois enfants orphelins.

3°- Stéphane Chaon, 44 ans originaire de Grenoble (Isère). était dans l'armée depuis 23 ans.

Ce lieutenant-colonel avait participé au conflit de l'ex-Yougoslavie en 1998 puis s'était tourné vers la formation « hélicoptère reconnaissance attaque »depuis 2003. Marié, il laisse un fille.

4° Patrick Vasselin, 52 ans, originaire de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) était entré dans l'armée en 1985et avait servi en Arabie Saoudite, au Kosovo et en Côte d'Ivoire. Il s'occupait à présent de formation

. 5° le capitaine Quentin Gibert, 29 ans est entré dans l'armée en 2007 pour servir au Mali et à Djibouti. Ce spécialiste des hélicoptères Gazelle était élève pilote au 4e RHFS de Pau. Il était marié.

Les circonstances de l'accident d'hélicoptère restent mystérieuses et une enquête a été ouverte au parquet de Marseille et est menée par la section de recherches de la gendarmerie de l’air.

« L'hypothèse de travail est celle d'une collision entre les deux appareils », a indiqué le Procureur de Marseille Xavier Tarabeux aux côtés de la ministre des Armées Florence Parly.tout en excluant un collision avec une ligne de haute tension.

« L’un des deux [appareils] s’est disloqué et est tombé sur la route départementale, le second, à quelque 150 ou 200 mètres, a brûlé », a précisé sur place le préfet du Var, Jean-Luc Videlaine, ajoutant que « les causes de l’accident [n’étaient] à l’heure actuelle pas identifiables ».

Le général d’armée Jean-Pierre Bosser, chef d’état-major de l’armée de Terre, a présenté ses sincères condoléances aux familles pendant que le Président Emmanuel Macron affirme avoir appris ces décès avec « une grande émotion »

L’Armée de Terre a rendu hommage à ses pilotes d’hélicoptère chevronnés, tués dans l’exercice de leurs fonctions .

C’est l’un des plus graves accidents survenus ces dernières années en France.




Luc T. pour DayNewsWorld

BELUGA XL LE GEANT D' AIRBUS

La nouvelle version de l’avion-cargo d’Airbus a fait sa première sortie d’usine, à Toulouse…

où il a pointé le bout de son nez sur les pistes de Blagnac.

Dans quelques mois le Belgula XL sera en capacité de voler, mais les premières images dévoilent déjà ses dimensions hors normes exceptionnelles.

Ce super-transporteur, utilisé par l’avionneur pour transporter des pièces d’avion entre les différentes usines européennes d’Airbus pour l'assemblage, pourra transporter jusqu’à 53 tonnes et emporter deux longues ailes de l’A350XWB en même temps, contre une seule pour les actuels Beluga ST.

Le Beluga est un avion cargo qui connaît une nouvelle jeunesse.

Le "XL" permettra d’emporter 30 % de charge utile en plus.

Pour faire entrer tous ces éléments à bord, les ingénieurs d’Airbus ont prévu une porte cargo frontale aux dimensions gigantesques :

d’une surface de 140 m2 elle pèse 3,1 tonnes à elle seule !

Au total, cinq exemplaires seront construits

C'était la dernière fois qu'Airbus avait donné des nouvelles du transporteur hors-normes, c’était en décembre lors de l’installation de la fameuse porte-cargo !

Long de 63,1 mètres, il atteint en hauteur presque 19 mètres et a une envergure de plus de 60 mètres.

Cette première sortie du Beluga XL marque l’amorce de la phase d’essais de cet avion géant, d’abord au sol puis en vol.

La campagne d’essais en vol doit débuter mi-2018 pour aboutir à une certification de l’appareil dans la foulée afin de garantir une entrée en service courant 2019.

Mise en service en 2019

Ce nouvel appareil a été lancé par Airbus pour faire face à la hausse des cadences de production de l'avionneur avec l’A350 et l’A320 NEO qui a livré en 2017 plus de 700 avions.




Luc T. pour DayNewsWorld

UNE MIRIFIQUE COMMANDE POUR AIRBUS

Au total, c'est quatre cent trente appareils qui ont été vendus d'un coup. Une vente record qui permet à Airbus de reprendre la tête face à son concurrent Boeing. C'est la plus grande commande d'avions de l'histoire d'Airbus. Un contrat record estimé à près de 50 milliards de dollars (près de 42 milliards d’euros). .. pour 273 A320 Neo et 157 A321 de la même génération .

La vente a été annoncée depuis Dubaï (Émirats arabes unis) lors du salon international de l'aéronautique. Une bouffée d’oxygène pour Airbus qui n’a pas vendu un seul A380 depuis deux ans.

Jusqu'ici Airbus avait vendu moins d'avions cette année que son rival Boeing.

Avant l’ouverture du salon de Dubaï, l’avionneur européen comptait un retard de 35 % à 40 % par rapport à titan américain.

Mais grâce à cette vente à une société d’investissement , le constructeur européen reprend la tête.Il s'agit de la société américaine Indigo Partners, fondée par l'américain Bill Franke, qui achète des appareils pour ensuite les louer à des compagnies aériennes low-cost.

A termes, les avions commandés par Indigo Partners sont destinés à quatre compagnies : la compagnie américaine Frontier Airlines, la compagnie chilienne JetSMART, la compagnie mexicaine Volaris et la compagnie hongroise Wizz Air .

Cette société a donc jeté son dévolu sur des A320neo, la version remotorisée et moins gourmande en carburant du best-seller d’Airbus.

Une partie de ces avions sera construite dans l'usine américaine inaugurée il y a deux ans, mais la commande est telle que tous les sites du groupe devraient en profiter.

Les déboires judiciaires de l’avionneur européen mêlé à des affaires de corruption n'ont pas déboussolés les acheteurs.  Fabrice Brégier, directeur général délégué, ne s’y est d’ailleurs pas trompé : « Je me félicite de cette nouvelle marque de confiance exprimée par des compagnies aériennes majeures qui s’engagent dans cet accord commercial sans précédent., a déclaré, mercredi, le numéro deux du groupe Airbus. "C'est un succès écrasant pour Airbus et ses appareils A320 dans le transport aérien mondial", a-t-il ajouté. Dans la foulée de cette annoncé, le titre de l'avionneur européen a bondi de plus de 3% à 86,14 euros.

Cette commande est l'un des derniers grand coup du charismatique directeur commercial d'Airbus, John Leahy, qui se prépare à partir après avoir vendu près de 15.000 avions durant sa carrière et ainsi permis à Airbus de se hisser au rang de géant de l'aéronautique mondial !




Luc T. pour DayNewsWorld

GROGNE CHEZ LES PILOTES D' EASYJET

Chaque année, la compagnie low cost EasyJet transporte plus de 78 millions de passagers. Mais de nombreux vols sont retardés ou annulés à la dernière minute en période estivale. Au mois de juillet, on ne compte pas moins de 541 vols annulés, contre 350 l’année précédente à la même période.

Dans une lettre ouverte au vitriol adressée au fondateur et principal actionnaire de la compagnie, Stelios Haji-Ioannou, le SNPL, principal syndicat de pilotes français, dénonce une stratégie où « l’employé est réduit à une variable d’ajustement, un coût, et le passager à un profit ».

Pour le syndicat la compagnie britannique programmerait plus de vols qu’elle ne peut en réaliser imposant des plans de vol « irréaliste » aux pilotes.

La sécurité des vols en pâtirait la direction n'hésitant pas à faire pression sur les équipes. La compagnie tenterait ainsi d’intimider les pilotes refusant d’user de leur pouvoir discrétionnaire. Ce dernier permet au pilote le dépassement de deux heures du temps légal de vol. Mais il s’agit d’une « prérogative, qui a vocation à n’être utilisée qu’en cas de circonstances exceptionnelles ou d’imprévus, et si l’équipage en est capable physiquement et mentalement ».

« Certains pilotes ont reçu des pressions car ils ont refusé d’exercer leur pouvoir discrétionnaire, explique le syndicaliste Nicolas Frick. On les a menacés de sanctions disciplinaires alors que c’est une mesure qui doit rester exceptionnelle. »

De plus le service au client s'avère déficient.

"C'est le client qui malheureusement se retrouve victime de cette spirale infernale avec des annulations de vols quotidiennes, des agents qui ne savent pas quoi leur répondre ni même leur trouver une chambre d'hôtel", écrit le SNPL.

Le SNPL souhaite participer à l’élaboration des programmes de rotations.

La compagnie britannique EasyJet se dit « surprise » par ces accusations et assure ne faire « aucun compromis sur la sécurité ».

L’annulation des vols serait dus à « une congestion de l’espace aérien, des conditions météorologiques difficiles et des restrictions du contrôle aérien », selon un porte-parole de la compagnie.




Luc T.  pour DayNewsWorld

MEGACONTRAT DE DASSAULT AVEC BOEING

L'éditeur français de logiciels industriels Dassault Systèmes a annoncé mardi avoir conclu un accord avec Boeing d'un milliard de dollars (environ 860 millions d'euros).

Ce contrat permettra à, l'avionneur américain la modernisation de l'ensemble de sa chaîne de production.

Ainsi il deviendra plus compétitif face à Airbus. "Boeing va élargir le déploiement des produits développés par Dassault Systèmes", a annoncé l'industriel français.

La généralisation de la plateforme "3DEXPERIENCE" --un ensemble de solutions logicielles de conception 3D--, utilisée à l'avenir par Boeing concerne l'ensemble de la production, tant civile que militaire et spatiale.

"Bien que nous soyons satisfaits de la performance du second trimestre et de l'atteinte de la borne haute de nos objectifs de chiffre d'affaires logiciel et de BNPA (bénéfice net par action), ces résultats constituent une simple étape vers une trajectoire de croissance plus ambitieuse", a assuré le directeur général Bernard Charlès.

Dassault compte faire des émules et renouveler ce type de "partenariat stratégique". "Sur la base de nombreuses décisions stratégiques de clients, comme celle que Boeing a prise, nous devrions connaître une accélération de notre développement et démontrer ainsi la qualité de notre positionnement pour apporter de la valeur aux secteurs industriels que nous servons", selon Thibault de Tersant.

Ce trimestre le chiffre d'affaires a progressé de 7% à 806,4 millions d'euros, et de 6% à taux de change constants.




Luc T. pour DayNewsWorld

JOON NOUVELLE COMPAGNIE D'AIR FRANCE

Le nom de la nouvelle compagnie à coûts réduits d'Air France au nom de Boost dans la première mouture a enfin trouvé sa nouvelle appellation : «JOON».

.«JOON est une nouvelle étape dans le déploiement du plan stratégique «Trust Together». Sa création améliorera la rentabilité du groupe Air France, en lui permettant de réduire ses coûts et ainsi assurer la pérennité de son modèle économique», explique Franck Terner, directeur général d'Air France.

Ce terme à la consonance anglo-saxonne phonétiquement , un nom qualifié de « court, percutant et international » se veut proche de «jeune» en français et vise une clientèle de jeunes actifs, et surtout internationale ses voyageurs , les « millenials » (les 18-35 ans) plaçant le numérique au cœur de leurs modes de vie.

«Dans le portefeuille de marques du groupe Air France-KLM, Joon s'impose comme la petite sœur complémentaire d'Air France, qui donnera envie à ses clients de voyager aussi avec son aînée». C'est une clientèle qui jusqu'ici échappait à Air France. Joon proposera un produit spécifique avec une offre de divertissement "différente", "connectée" et "innovante", selon les termes utilisés en interne censée attirer cette génération de technophiles nés au moment de l'avènement du numérique, du low-cost ou encore de l'économie du partage.

Air France précise toutefois que «JOON ne sera pas une compagnie low cost car il s'agit d'une offre décalée dont les standards de qualité restent fidèles à ceux d'Air France». . Le wifi devrait être gratuit pour tous ( financé par la pub). Dans un premier temps il s'agira d'une "boucle wifi interne" puis, dans un second temps, d'une connexion avec le sol.

Jean-Michel Mathieu -directeur du e-commerce chez Air France- dirigera JOON entrant ainsi au comité exécutif du groupe.

Le but de cette compagnie 100% Air France est de concurrencer les low-cost et les compagnie du Golfe qui s'arrogent jusqu'à présent cette clientèle.

Fin du mois de septembre on devrait connaître la grille tarifaire.Sont prévus début de l'automne les liaisons moyen-courriers au départ de Paris-Charles de Gaulle , puis des vols long-courriers à l'été 2018.

En 2020 cette nouvelle compagnie devrait compter 28 appareils, 18 de la famille A320 pour assurer l'alimentation du hub de Paris-Charles de Gaulle, et 10 gros-porteurs composés d'A340 et d'A350. Au total, l'offre en sièges d'Air France sur le long-courrier devrait croître de 10% entre 2017 et 2020.

Avec ce projet, une réduction des coûts de 18% sur le long-courrier et de 15% sur le moyen-courrier est escompté. Les sources d'économies reposent en grande partie sur le poste des hôtesses et stewards (PNC, pour personnels navigants commerciaux). Ces derniers seront recrutés sur le marché avec des conditions de travail et de rémunération spécifiques, et non à Air France, « leur coût sera 45% moins élevé que dans la maison-mère », a expliqué ce lundi Gilles Gateau, le directeur général d'Air France en charge des ressources humaines.

Les pilotes viendront en revanche d'Air France et voleront indifféremment d'une compagnie à l'autre. La baisse de coûts de 15% sur le poste des pilotes sera obtenue par la mutualisation des efforts.

130 millions d'euros d'économies à Air France d'ici à 2020 sont attendus.

La création de cette compagnie montre toutefois l'incapacité d'Air France à se réformer en interne.




Luc T.  pour DayNewsWorld

DIAMOND AIRCRAFT DA62  UN PETIT BIJOU !

«Quand vous essayerez cet avion, vous vous rendrez compte qu’il n’existe rien de comparable au DA62 actuellement sur le marché.»  Christian Dries, Chairman.

Certifié au niveau européen l’an dernier, le bimoteur autrichien DA62 de Diamond Aircraft vient de recevoir sa certification américaine !

Cet avion  haut de gamme ne peut que vous éblouir sur tous les plans.

Avionique dernier cri, sièges en cuir, éclairage intérieur LED, portes papillon et design très soigné, le DA62 est comparé par son constructeur à un « SUV de luxe volant » et Christian Dries, Chairman, CEO Diamond Aircraft n'a pas tort..

Derrière les pilotes, deux rangées de sièges permettent d’accueillir cinq passagers. Et pour les bagages que vous pouvez emmener avec vous, deux compartiments sont présents, l’un à l’avant, et l’autre dans la soute arrière.

La grande cabine est faite pour offrir aux passagers un confort sans précédent et représente le nouveau standard pour l’Aviation Générale.

Un style distingué, un design léger en carbone et des qualités de vol supérieures sont ce à quoi vous pouvez vous attendre avec le DA62.

Une cabine de première classe, comparable en taille à celle d’un SUV luxueuse

Côté spécifications :

c'est un bimoteur à hélices dispose d’un rayon d’action de 2 400 kilomètres et vole à une vitesse de croisière de 330 km/h.

Sa consommation moyenne est de 45 litres par heure !!


Implanté à soixante kilomètres au sud de Vienne en Autriche, Diamond Aircraft prévoit de produire cette année cinquante exemplaires de son dernier-né.

Son prix de vente reste abordable pour une telle machine : il oscille entre 1 et 1,3 million d’euros en fonction des options choisies

Les équipes de ventes de Diamond Aircraft vous donneront toutes les informations nécessaires:

sales@diamond-air.at +43 2622 26700 1317.

Spécifications DA62
Longueur 9.19 m / 30 ft 1 in
Hauteur 2.82 m /  9 ft 3 in
Envergure 14.5 m /  47 ft 10 in
Places 7
Charge utile 710 kg 1,565 lbs
MTOM 1999 kg

Moteur AE 330 avec 2 x 180 HP
Carburant : Jet A-1
Performances DA62
Vne 205 KIAS
Vmc 70 KIAS (Flaps T/O)
Vr 78 KIAS (Flaps T/O)
Landing Gear Speed Limits
Extension Vloe 205 KIAS
Retraction Vlor 162 KIAS
Flap Speed Limits
Vf1 (T/O) 136 KIAS
Vf2 (LDG) 119 KIAS
High Speed Cruise1: 192 ktas @ 87% Power / 17.1 gph (16,000 ft, ISA)
Economy Cruise1: 159 ktas @ 60% Power / 11.8 gph (12,000 ft, ISA)
Max Endurance2: 9.5 hrs @ 45% Power / 9.0 gph (16,000 ft, ISA)
Max Range2: 1345nm @ 50% Power / 9.7gph (16,000 ft, ISA)
Fuel Capacity: 89 USG, Unusable: 2.6 USG
Consommation à 60% (12,000 ft) 44.7 lt/h /  11.8 US gal/hr
Max Demonstrated Cross Wind 25 kts

Vitesse maximale (14,000 ft, MCP)  190 kts TAS
Vitesse maxi. suivant configuration typique :  201 kts TAS
Plafond certifié 6,069 m / 20,000 ft
Avionique:
GARMIN G1000 glass cockpit with:
• 10-inch primary flight and multifunction displays
• GFC700 3 axis AFCS with yaw damper
• ESP (electronic stability & protection)
• GEA 71 airframe/engine interface unit
• Dual GIA 63WAAS Com/Nav/GPS/GS/Loc
• GMA1347 digital audio system
• GTX33 mode S transponder
• GRS77 AHRS
• GDC74 digital air data computer
• GMU44 magnetometer

• MID CONTINENT MD-302 SAM digital stdby attitude module
• Kannad 406 AF-Compact Emergency Locator Transmitter

Distance 2,376 km / 1282 Nm


Données préliminaires s'appliquant à un appareil standard, sauf mention. Les données fournies peuvent changer sans préavis.

Luc T. pour DayNewsWorld

L'AVION DU FUTUR CHEZ AIRBUS POUR BIENTOT...

Airbus n’est bien sûr pas en reste sur son concurrent le Boeing 787, surnommé «Dreamliner» . Cette année, au Salon du Bourget, le constructeur européen présente à nouveau son A320neo, dont la consommation en carburant est réduite de 20 %.

L’Agence européenne de coopération de régulateurs de l’énergie (Acer) a fait de la baisse de la consommation son cheval de bataille. L’un de ses objectifs : réduire les émissions de CO2 de 75 % d’ici à 2050. Et pour cause, selon un dernier bilan publié à l’occasion de la COP 21, l’aviation de ligne dont le trafic passager est en hausse de 5 % par an est aujourd’hui responsable de plus de 2,5 % des émissions totales de CO2.

Avec plus de 700 millions de tonnes de dioxyde de carbone, elle est ainsi le sixième contributeur mondial, ex aequo avec un pays comme l’Allemagne…Il faut donc diminuer drastiquement cette empreinte écologique majeure responsable de 5 % du réchauffement climatique. Pour ce faire l’avion de demain fera notamment appel à l’électrique.

Selon Xavier Roboam, la propulsion hybride et électrique est un «défi technologique et conceptuel pour les aéronefs de 2040-50». Finalement, cet avion «est un peu [notre] Star Trek. C’est un rêve éveillé, mais c’est un rêve très sérieux», conclut le scientifique.

Mais entendons nous bien : s’il est possible pour un pilote de faire le tour du monde avec Solar Impulse ou plus de traverser la Manche avec le petit avion école E-fan d’Airbus, dévoilé au salon du Bourget en 2013 , l’avion de ligne 100 % électrique n’es tpas pour demain vu la puissance nécessaire pour le faire décoller.

De plus l’avion du futur offrira une cabine ajustée en fonction des attentes du passager avec plusieurs services : espaces de vie à bord, restauration, divertissement. Pour Sébastien Maire, expert en aéronautique associé au sein du cabinet Oliver Wyman, «une nouvelle cabine, c’est une cabine connectée vers l’extérieur où l’on pourra commander un taxi à l’arrivée, avoir le wi-fi à bord. Ce n’est pas de la science-fiction». Jérôme Bouchard rajoute : «Dans une aérogare, le client est informé. Pourtant, pendant le trajet, lorsqu’il vit son expérience la plus forte, il est complètement isolé. Dans l’avion de demain, il y aura un maintien de la continuité du service offert au client.»

Chez certaines compagnies aériennes comme Air France, il est déjà possible de surfer sur Internet tout en étant dans les airs. C’est notamment le cas dans une dizaine d’A380, sur des longs courriers tels que Paris-Hongkong, Paris-Johannesburg ou encore Paris-Mexico.

Le groupe Airbus a présenté en vol deux nouveaux modèles actuellement en phase de tests. L’A321neo a effectué pour l’occasion sa première sortie publique au côté de l’A350-1000, le dernier membre de la famille A350 XWB déjà en vol lors du meeting AirExpo le mois dernier.

Un A380 a également participé aux démonstrations en vol.  Un second, l’Airbus A380 MSN4 résident du musée de l’Air et de l’Espace, est présenté sur l’exposition statique.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

SALON DU BOURGET 2017 VU PAR MIA

UN VRAI JOYAU

Le salon du Bourget 2017
Pour les amateurs d'aéronautique ce salon est un vrai joyaux.

On y trouve des exposants de pièces détachées pour améliorer notre jet privé.

Mais ce que j'ai préféré c'est toute cette exposition de petits avions privés et ses beaux commandants de bord en uniforme.
J'ai essayé ces petits avions privés plus beaux les uns que les autres avec des intérieur en cuir beige.

Toutes les plus grandes marques était là, l'exposition de Dassault était top.

On pouvait voir les différents Falcon en miniature. De plus l'avion Zéro  nous a fait l'honneur de le privatiser pour nous.

Cette avion permet de faire des tests d'apesanteur pour des expériences.

Mais j'ai trouvé l'avion de mes rêves chez Diamond DA 62  Aircraft: vert rose fluo très tendance il sera très bien pour mon arrivée à Saint-Tropez.




Mia Kennedy pour DayNewsWorld

UN CRU ETONNAMMENT MEILLEUR QUE PREVU

AU SALON INTERNATIONAL DU BOURGET 2017

Un chiffre d'affaire record de 150 milliards d' €uros.

Le Bourget été un très bon cru avec des carnets de commandes en hausse de 13%, atteignant 150 milliards de dollars (134 milliards d'euros). même si la fréquentation s'est effritée, en partie à cause de l'état d'urgence.

Le chiffre d'affaires réalisé pendant le Salon par les professionnels représentant aussi l'industrie spatiale a atteint 150 milliards de dollars, contre 130 mds USD lors de la précédente édition en 2015.

Boeing et Airbus ont à eux seuls enregistré pour 114 milliards de dollars de commandes, 74,8 pour le constructeur américain et 39,7 pour le consortium européen, tandis que CFM International, la filiale moteurs d'avions de General Electric et Safran, a reçu 1.658 commandes de moteurs Leap et CFM56, pour un montant de 27,3 mds USD, lors du salon. "C'est un très, très bon cru en termes de business", a commenté Emeric d'Arcimoles, le commissaire général de ce salon ouvert aux seuls professionnels de lundi à jeudi, puis au grand public les trois derniers jours

.Il faudra fabriquer plus de 41 000 nouveaux avions dans les 20 prochaines années

Au Bourget, Philippe a d'ailleurs confirmé une hausse du budget de la Défense.

Malgré des carnets de commande bien remplis, le secteur doit cependant continuer à innover et à former les jeunes .Avec un peu moins d'exposants dans les halls, mais aussi un peu moins d'avions sur le tarmac et pas de grandes nouveautés dans le ciel du Bourget, le SIAE 2017 peut être considéré comme un salon de transition .

On sait que les grands avionneurs "planchent" sur de nouveaux concepts et une nouvelle génération d'avions dont on verra peut-être les premiers exemplaires au prochain salon, en 2019.

Succès de l'avion des métiers et du Paris Air Lab

Le SIAE 2017 aura bien rempli sa mission "business" Mais parallèlement, il poursuit ses objectifs d'ouvrir de nouvelles voies et d'attirer les jeunes vers les métiers de l'aéronautique.

Le Paris Air Lab, première édition d'un espace dévolu à la recherche, l'innovation et à la prospective, a attiré 50.000 personnes et permis à certaines start-up d'enregistrer leurs premières commandes

Le Hall de l'avion des métiers continue de faire la part belle aux formations nécessaires au secteur et comme à chaque édition, il a rencontré son public (60 000 visiteurs, étudiants, scolaires et accompagnants) .

50 000 personnes ont visité le Paris Air Lab, installé dans le hall Concorde du Musée de l'Air et de l'Espace du Bourget.

Il s'agissait de montrer la vitalité des multiples start-up engagées dans des partenariats avec les industriels du secteur pour préparer l'aéronautique de demain. Dans ce domaine, les idées foisonnent ; Le secteur de l'aéronautique et de l'espace doit désormais compter sur ces "jeunes pousses" pour les enjeux de demain.

Du vendredi au dimanche, les visiteurs ont pu assister à un programme de vols

de quatre heures trente alternant avions de combat, hélicoptères, avions d'affaires ou gros porteurs, et même la Patrouille de France. Environ 70% des avions présents pour les journées professionnelles étaient restés pour les démonstrations mais certains grands, comme Boeing, étaient repartis dès vendredi. "Laisser un avion un week-end ça coûte très cher, le faire voler ça coûte encore plus cher", ont expliqué les organisateurs.

Le stand de la Direction générale de l'armement (DGA) a rencontré un franc succès pour voir de plus près les avions de combat Rafale ou Mirage 2000 ou encore l'imposant hélicoptère de transport militaire Caracal.

Il a été trop  peu question d'environnement cette année.

Sur le tarmac ou en démonstration aérienne, il 'y avait peu  avions électriques comme c'était le cas avec l'E-fan en 2015.

La propulsion électrique reste encore un concept en devenir !

Mais un charmant concepteur d'avions électriques nous a invité à venir l'essayer à Haguenau :

l'ALPHA Electro !!! dont l'on vous reparlera ultérieurement avec précision.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

SALON DU BOURGET 2017

CENTRE NATIONAL D'ETUDES SPATIALES

PROMETHEUS UN MOTEUR PRECURSEUR

L'industrie spatiale européenne.

Lors de la conférence interministérielle de l'Agence Spatiale Européenne, à Lucernes en2016, le financement de la stratégie à long terme de la préparation des lanceurs du futur s'est enfin concrétisé ;

L’Europe des lanceurs prépare les moteurs de demain qui équiperont les futurs lanceusr européens. Le but : garantir à l’Europe un accès à l'espace et assurer la compétitivité de cette dernière.

L'Europe spatiale "doit préparer le futur" avec une nouvelle famille de moteurs Prometheus (PRecurseor Reusable Oxygen METHan cost effective proPulsion System) à très bas coût qui pourront être utilisés sur des fusées conventionnelles ou réutilisables, a déclaré mercredi le secrétaire d'Etat français à la Recherche Thierry Mandon

."Il faut gagner le match qui vient - le développement des lanceurs européens Ariane 6 et Vega C - et préparer les saisons prochaines en même temps", a dit M. Mandon, après avoir fait le point à l'agence spatiale française Cnes avec les acteurs européens des lanceurs.

Face à la hausse du budget américain consacré à l'espace, "si l'Europe ne met pas un peu d'énergie dans le financement de la recherche spatiale (...), on courra après les ruptures technologiques" des autres, a-t-il ajouté.

L'Europe spatiale est en sous pression par l'exacerbation de la concurrence internationale dans le domaine des lanceurs.

La société américaine SpaceX mène une stratégie très agressive sur les coûts et elle progresse vers le développement de fusées réutilisables. La semaine dernière, elle est parvenue à récupérer pour la quatrième fois le premier étage de sa fusée Falcon 9.

Préparé par le Cnes et Airbus Safran Launcher (ASL), avec le soutien de l'agence spatiale allemande DLR, le moteur Prometheus joue la carte de "la rupture" technologique.

IL fonctionnera à l'oxygène liquide et au méthane. Cet hydrocarbure est "plus intéressant en terme de coût que l'hydrogène" actuellement utilisé avec l'oxygène liquide sur le moteur Vulcain d'Ariane 5 et du premier étage d'Ariane 6, a expliqué Jean-Marc Astorg, directeur des lanceurs au Cnes.

Il sera très largement fabriqué grâce à l'impression 3D.

"Ce moteur, plus simple, sera dix fois moins cher à produire", a précisé David Quancard. Il sera très largement fabriqué grâce à l'impression 3D.

Prometheus sera conçu dès le départ pour être réutilisable mais il pourra aussi équipè des lanceurs conventionnels.

"L'objectif est de réaliser un prototype de Prometheus qui puisse être testé avant 2020", a indiqué M. Astorg.

La France et l'Allemagne espèrent être rejointes par l'Italie dans ce dossier.

Le coût du prototype est d'environ 125 millions d'euros.

L' objectif est d'amener 'à l'horizon 2020, les procédés de fabrication et les technologie à un niveau de maturité suffisant pour engager un développement rapide. Pour une cadence de 50 par an !

Bénéficiant d'un héritage de plus de 20ans de R et T il sera radicalement différent dans sa conception par rapport aux moteurs actuels : Vulcain et Vinci.( respectivement des années 80 et 90)

Promeuteus (Pecurseor ReusableOxygen METHan cost effective proPulsion System)

est un modèle de bas coût, réutilisable et fonctionnant à l'oxygène liquide et au methan. Il possédera une poussée à variable avec un maximum à 100 tonnes. Universel et bon marché utilisable sur toute une game de lanceurs futurs- du micro-lanceur à une évolution d'Ariane 6, en moteur d'étage inférieur et supérieur.

Une conception nouvelle :

Les progrès en matière de production seront mis à profit : en particulier l'utilisation extensive de l'impression 3D .

« Le projet Prometheus sera examiné par la conférence des ministres européens de l'espace à Lucerne qu'ils soient conventionnels ou réutilisables, » a dit M. Astorg.

Coût global de la démonstration:110 M d'euros.

Simultanément, la France, l'Allemagne et le Japon ont commencé à faire des recherches sur un prototype de premier étage réutilisable, baptisé Callisto.

Destiné à être lancé depuis la Guyane française, ce mini véhicule de dix mètres de haut, qui sera équipé d'un moteur japonais, montera à une centaine de kilomètres d'altitude, avant de redescendre pour se poser. Ses promoteurs visent la date de 2020 pour un premier essai.

Le projet Callisto à ce stade coûte une centaine de millions d'euros. Il sera lui aussi présenté à la conférence ministérielle de Lucerne.

Gageons de la réussite de cet ambitieux projet européen !!!




Luc T. pour DayNewsWorld

SALON DU BOURGET

PREMIER MINISTRE EDOUARD PHILIPPE ET

ELIXIR AIRCRAFT FABRICANT FRANCAIS

La visite du premier ministre Edouard Philippe  tant attendue  n’est pas passé inaperçue et son choix non plus !!

En effet celui-ci a fait le choix d’une jeune entreprise  Elixir Aircraft fabricant français innovant  d’avion de tourisme Bi-places norme Cs-Lsa ayant des caractéristiques extrêmement intéressantes.

Il est l’un des rares avionneurs à fabriquer quasi entièrement son avion en France dans un marché où la concurrence étrangère s’avère impitoyable avec des acteurs sur ce marché de grandes tailles.

Face aux produits étrangers Elixir Aicraft présente un avion bi-places de haute sécurité avec une grande charge utile, une plage de vitesses incroyables et une autonomie hors norme qui en font un avion à la fois incontournable pour l’école comme pour le voyage.

Gageons que les clubs et les particuliers à la recherche d’une bonne machine ne se tromperont pas et feront le choix de l’acquisition de cette petite merveille produite par Elixir Aircraft.

Dernier point qui peut avoir son importance :

en plus de ses caractéristiques techniques de haut niveau la machine d’Elixir Aircraft possède un design magnifique, un intérieur très réussi ce qui ne gâche rien.

Il devient évident que les clubs ainsi que les particuliers à la recherche d’un bon avion s’empresseront de faire le choix d’Elixir Aircraft pour ses caractéristiques et également pour son design des plus abouti. !!




Luc T. pour DayNewsWorld

UN AVION MINISTERIEL RUSSE APPROCHE PAR DES CHASSEURS DE L'OTAN

Un avion de détection et de commandement est escorté par deux chasseurs F-16 au-dessus de Bruxelles, le jour de l'ouverture du sommet de l'OTAN, le 25 mai.

Les chasseurs F-16 de l'OTAN se sont approchés mercredi de l'avion du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou au-dessus de la Baltique . Les chasseurs étaient polonais, a annoncé jeudi l'armée polonaise.

Deux F-16 polonais effectuaient la mission de police de l'air dans le cadre de l'OTAN au-dessus de la mer Baltique. Ils avaient été chargés de suivre trois appareils russes, un Tupolev 154 non armé et deux chasseurs Su-27 armés de missiles air-air, selon le Commandement opérationnel interarmées polonais dans un communiqué .

«L'interception a été opérée conformément aux procédures en vigueur à l'OTAN», ajoute le communiqué, sans autre précision.

A tour de rôle cette mission de police de l'air qui est destinée à rassurer les pays baltes sur leur sécurité est remplie par des pays membres de l'OTAN.

D'après des journalistes des principales agences de presse russes présents à bord du Tupolev, les avions de l'Alliance atlantique ont tentés d'encadrer l'avion du ministre russe, mais lorsque l'un d'eux a voulu s'en approché le Su-27 escortant l'avion du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou l'a forcé à s'éloigner.

«Le Su-27 a montré (à l'avion de) l'OTAN qu'il était armé en virant de bord. Après cela, le F-16 de l'OTAN s'est éloigné», a raconté un journaliste d'Interfax, présent à bord de l'appareil ministériel.

De son côté, l'OTAN a affirmé qu'il s'agissait d'une «procédure standard».

Selon l'Alliance, l'aviation militaire russe auraient multipliés ces derniers jours leur vol sur la Baltique alors que L'OTAN déploie actuellement quatre bataillons multinationaux en Pologne et dans les pays baltes. Il est vrai que les pays baltes vivent dans la hantise d'une attaque russe éventuelle et met tout en œuvre en matière de dissuasion au point de former une armée très performante dans leurs pays respectifs.

Le ministère estonien de la Défense a déclaré le 2 mars que « l’arrivée de militaires britanniques prouvait l’unité des membres de l’Otan » et contribuait « à maintenir l’équilibre des forces dans la région ». Telle est la position officielle de Tallinn.

Ainsi l’aviation de l’Alliance stationne depuis plusieurs années en Estonie et en 2016, une compagnie de chars américains s'est installée. En outre, entre 4 000 et 5 000 militaires des pays de l’Otan arrivent dans le pays dans le cadre des traditionnelles « manœuvres de printemps ». Désormais, un bataillon de l’Alliance sera présent dans le pays sur une base permanente, objectif pour lequel les pays baltes ont longtemps lutté.

En Russie, le déploiement de ces forces a suscité l’inquiétude, mais surtout de la part des politiques et non des militaires.

En effet ce renforcement des forces de l'OTAN est interprétée par la Russie comme volonté d'encerclement et très mal toléré par le Président Vladimir Poutine.

Ces projets prévoient de déployer une nouvelle brigade aux frontières orientales de l’Alliance, de la mer Baltique à la mer Noire. Les effectifs ne sont pas très importants, mais c’est un nouveau pas vers la consolidation de la Force de réaction de l’Otan (NRF). Les frais d’entretien de la nouvelle force internationale seront assumés en grande partie par les pays est-européens qui l’accueilleront.

Selon le colonel à la retraite Viktor Kouznetsov, expert militaire, les militaires russes ne seraient nullement inquiets face au renforcement du contingent de l’Alliance :

« La pratique mondiale connaît depuis longtemps la notion de réaction en cas de menaces.

Par exemple, en cas de larges exercices près des frontières d’un pays, ce dernierr envoie la balle en organisant à son tour des manœuvres dans le but de manifester sa capacité défensive et rassurer la population.

Toutefois, c’est sciemment que la Russie ne réagit pas aux manœuvres de printemps estoniennes.

Moscou ne l’estime pas indispensable. L’armée russe lance régulièrement des manœuvres-surprise dans le district militaire occidental et organise les exercices Occident. En outre, on réalise des contrôles réguliers de la capacité au combat des troupes aux frontières de la Lettonie et de l’Estonie qui, tout comme les exercices de division, prennent une plus grande ampleur que tous les jeux de guerre lancés par l’Otan dans les pays baltes ».

Toujours selon Viktor Kouznetsov, l’un des grands objectifs du nouveau chef de la Maison Blanche, Donald Trump , consiste en une augmentation des exportations de l’industrie militaire américaine vers l’Europe. La livraison de nouveaux matériels et l’arrivée de militaires qui se chargeront d’entraîner l’armée estonienne s’inscrivent dans le droit fil de cette politique. « Le président américain Donald Trump a d’ailleurs plus d’une fois déclaré que l’Europe devait payer elle-même pour sa sécurité »a-t-il souligné.

La secrétaire générale adjointe de l'OTAN, Rose Gottemoeller, venue à Bydgoszcz, en Pologne, a réaffirmé que l'Alliance était résolue à prévenir des incidents de ce genre se répétant selon ses dires «depuis une dizaine d'années».

«Du point de vue de l'OTAN, nous devons prévenir toute action de ce genre, tant aérienne qu'avec une participation éventuelle de la marine, afin que cela ne se transforme pas en un conflit plus profond ou un malentendu», a dit Mme Gottemoeller en polonais.

«Fin mai, a-t-elle poursuivi, un groupe était censé se réunir pour élaborer des dispositions détaillées, car de telles situations ne profitent à aucune des parties»sans fournir la moindre précision.

Le stationnement de contingents supplémentaires de l’Otan dans les pays baltes et en Pologne était prévu dès le milieu de l’année dernière, soit longtemps avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump.

Car l'inquiétude de l’Otan, c’est Kaliningrad située dans la région la plus occidentale de Russie qui accueille d’importants effectifs de troupes russes.

« Aussi bien Tallinn que Bruxelles et Washington réalisent qu’il est impossible de lancer une offensive contre Saint-Pétersbourg depuis Narva (Nord-Est de l’Estonie) par la force d’un seul ni même de cinq bataillons, indique-t-on de source occidentale. L’objectif du contingent occidental de l’Otan en Estonie est de s’entraîner à la coordination des opérations entre l’armée nationale et ses alliés occidentaux ».

"Nous avons accueilli avec joie l'initiative, venue il y a quelques années des pays baltes et de la Russie, de travailler en commun sur une méthode devant permettre d'éviter la répétition de tels incidents à l'avenir", a pourtant souligné Mme Gottemoeller.



Joanne Courbet pour DayNewsWorld

UN SUCCESSEUR A CONCORDE ?

Le 52e Salon International de l'Aéronautique et de l'Espace du Bourget se tient du 19 au 25 juin 2017.

Pour les passionnés d’aéronautique !

Une firme américaine présente au Bourget le successeur du Concorde

Une start-up du Colorado, Boom Supersonic Inc, vient de présenter au Salon du Bourget superbe projet d’avion.

Boom Spersonic, Inc, une start-up du Colorado a été fondée en 2014 par le patron tout jeune avionneur, Blake Scholl.

Il annonce un aéronef pouvant atteindre la vitesse de mach 2,2, soit environ 2700 kilomètre à l’heure soit une vitesse de 10% supérieure à celle du prestigieux prédécesseur européen !!!.

Ce bel avion devrait relier Paris en New York en trois heures et demi !

D’ici six ans , il pourrait être opérationnel et livré aux premiers clients.

La première version de ce nouvel appareil, vouée aux vols d’essai, portera le nom de «Baby Boom» pour commencer dès à la fin de l’année prochaine.

Les livraisons aux premiers clients commenceront dans six ans. Blake Scholl a déjà reçu 76 commandes. Vrigin Atlantic, transporteur britannique dirigé par Richard Branson en a commandé. Le prix de cet avion s'élèvera à 195 millions de francs pièce et devrait pouvoir transporter jusqu’à 55 passagers.

Une motorisation peu gourmande en carburant permet de compenser le faible nombre de passagers.




Luc T. pour DayNewsWorld

BILAN DU 52e SALON INTERNATIONAL DU BOURGET

DE L'AERONAUTIQUE ET DE L'ESPACE

Le Salon du Bourget,et sept jours ses sept jours de show aériens, de démonstrations, de conférences et présentations,

de contrat, d' innovation...

«Le salon du Bourget est une superbe vitrine commerciale», selon Patrick Guérin, porte parole du

Groupement des industries françaises de l'aéronautique et de l'espace (GIFAS), chargé de

l’organisation. Un programme de rendez-vous d'affaires, destinés à mettre en contact des

acheteurs et des industriels exposants, est d’ailleurs prévu tout au long de l’événement.

Sont  prévus au programme des démonstrations en vol l’A400M, le C295, l’Eurofighter Typhoon et un hélicoptère Tiger de l’armée française alors que le H130, le H135 équipé de l’avionique Helionix, le H145M équipé du HForce seront présentés sur le plateau statique de même qu’un ensemble de drones tels que l’ »Harfang », le DVF 2000 VT Aliaca, le DVF 2000 ER Arrano et le Quadcruiser.

Le Rafale a fait le show, le F-35, aussi,  le Bourget.

A la fête

L'avion de combat de Dassault Aviation a montré ses muscles lors des deux

premières journées au salon international de l'aéronautique et de l'espace.

Le Rafale a effectué plusieurs figures assez spectaculaires dans le ciel

du Bourget.

Les premiers pas pour le F-35

Le F-35 n'a pas fini de faire parler de lui. L'avion de défense

de Lokheed Martin est critiqué :

cher, enchaînant les problèmes et les retards dans son développement...

Mais, le chasseur américain a au moins réussi son premier Bourget. Retour en images sur sa première démonstration.

Le Tigre nous a ébahis!

Comme chaque année, l’armée de Terre y présente ses équipements phares que sont le TIGRE HAD, le NH 90 CAIMAN

ou encore son système de numérisation. Représentant 70% du parc d’hélicoptères du ministère des armées, l’aviation légère

de l’armée de Terre (ALAT) démontre encore une fois qu’elle est indissociable de la manœuvre aéroterrestre.

Le Tigre est un hélicoptère de combat pouvant assurer la lutte de jour comme de nuit contre des objectifs terrestres ou aériens lents. Il assure des missions d’appui-protection (version Tigre HAP) et d’appui-destruction (version Tigre HAD). L’Allemagne utilise une version antichar baptisée UHT.

Sa vitesse élevée et sa manœuvrabilité sont optimales pour le vol tactique. Il a un haut niveau de discrétion et de survivabilité. La version HAP dispose d’un canon de 30 mm et de roquettes et peut embarquer quatre missiles air-air Mistral. La version HAD peut embarquer en outre des missiles de destruction au sol.

Lundi 15 juin, l'A400M d'Airbus a effectué un premier vol lors du salon aéronautique du Bourget.

Cet avion de transport est capable de réaliser des décollages et atterrissages sur piste courte et également de rouler en marche arrière.Une véritable prouesse !




Joanne Courbet  pour DayNewsWorld


SALON D’AVIATION GENERALE

DE LYON BRON 2017 AIR EXPO LYON LFLY

Nous couvrons le salon Air Expo de Lyon Bron 2017 pour tout ceux qui n'ont pas la chance de venir le voir !!!

Voici quelques photos avant nos articles concernant tout ce qui sait passé sur le salon dès la fin de celui-ci


France Air Expo Lyon Bron

8 / 9 / 10 Juin 2017



A Suivre......


Luc T. pour DayNewsWorld

RETOUR SUR TERRE DE THOMAS PESQUET

Apparemment en pleine forme lors de sa conférence de presse à Cologne (Allemagne) notre spationaute.

Le voilà qui se réadapte à la pesanteur en suivant un programme médical de réadaptation à la vie terrestre.

"Je sors de deux heures dans la salle de gym où j'étais un peu torturé, mais c'est pour mon bien", explique le spationaute.

Le retour a été un peu difficile au début.

Après six mois à flotter comme un papillon dans l'ISS, retrouver la gravité, c'est difficile.

L'équilibre est un peu modifié.

Mais on se réhabitue assez vite. Au bout de douze heures, j'étais fonctionnel. Je pouvais marcher, monter les escaliers, tourner, mettre mes chaussettes tout seul".

Il est sûr que dans l'espace, le corps humain subit des agressions comme des pertes musculaires et osseuses, la baisse de la vue et des problèmes cardiovasculaires.

C'est la raison pour laquelle 2h30 de sport tous les jours était obligatoire dans l'espace pour compenser les effets de l'absence de gravité.

Les effets sur la masse musculaire et la densité osseuse se résorbent "assez bien".

Il précise avoir fait des tests de vision qui montrent qu'elle n'a pas changé.

D'ailleurs une des missions de Thomas Pesquet consistait en de nombreuses expériences sur le sujet.

"On étudie comment le corps fait pour s'adapter à l'espace, mais aussi pour récupérer une fois le retour sur Terre", expliquait-il du haut de la Station spatiale internationale.

Après six mois à "flotter comme un papillon" dans la Station spatiale internationale, l'astronaute Thomas Pesquet a redécouvert le plaisir d'être terrien !

A l'ouverture de la capsule, Thomas Pesquet a eu comme "une overdose de sensations", avec "les odeurs de la steppe, de l'herbe un peu mouillée".

Les couleurs aussi étaient plus fortes, comme "si on avait tourné le contraste de la télévision au maximum".

Heureux aussi de retrouver sa compagne à Cologne !

Mais il n'est pas prêt a y rester tout le temps :

"La chance, à l'Agence spatiale européenne, c'est qu'on a beaucoup de missions dans l'espace",

"On peut peut-être imaginer que je retournerai dans l'espace assez rapidement. Cela fera un nouveau challenge", a-t-il ajouté.

L'astronaute, qui est rentré sur Terre vendredi, a redit qu'il allait "très bien".

L'astronaute ne compte "pas retourner tout de suite dans l'espace". "Il va falloir en parler avec ma compagne en premier lieu" et "me remettre en forme".




Luc T. pour DayNewsWorld

AIR FRANCE ET LE PROJET BOOST

DE CHALLENGER A LEADER ?

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La compagnie compte réduire ses coûts de -1,5% et obtenir une croissance de 2 à 3% par an.

Annoncé en novembre un plan stratégique de reconquête de parts de marché dans le transport , « Trust Together » prévoit la création d'une compagnie moyen/long courrier hybride.

Car Air France n'a jamais engrangé le moindre bénéfice net ! mais elle a sauvegardé tant bien que mal des parts de marché sur le court-courrier face à l'agressivité des low cost.

Le but est donc avec la création de ce nouveau venu la lutte contre les concurrents du Golfe.

La solution la plus marquante est bien sûr la création de cette compagnie « lower cost donc lower fare » dans la reconquête du marché sur le moyen-courrier et surtout le long-courrier asiatique, dévoré par les compagnies du Golfe.

IL y avait déjà Air France, sa filiale Transavia dévolue aux vols low-cost, ou encore Hop .

Le projet Boost est conçu sur le schéma de Transavia France : des pilotes d'Air France détachés d’Air France sur la base du volontariat et un PNC recruté par une entité externe pour ce qui est de la productivité, une flotte de dix appareils équipés en bi-classe portant partiellement la marque Air France, et des innovations tests comme des couchettes en soute par exemple.

Une nouvelle grille tarifaire moyen-courrier doit être mise en place.

La flotte en leasing va baisser de 40 à 20% par mesure d'économie.

La "Digitalisation" sera étendue.

En 2020, le profil du groupe se traduirait par 28 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour 100 millions de passagers et une flotte, hors avions régionaux, de 435 appareils.

Date prévue de lancement : l’été 2017 pour des destinations de moyen-courrier et l’été 2018 pour les liaisons long-courriers.

Pour reprendre sa place de leader ?


Luc T.  pour DayNewsWorld

CRASH DU TUPOLEV TU-154 PEU APRES SON DECOLLAGE AVEC LES CHOEURS DE L'ARMEE RUSSE

Le président russe Vladimir Poutine a annoncé dimanche une journée de deuil national lundi 26 décembre en Russie, en hommage aux victimes du crash de l'appareil militaire Tu-154 en mer Noire.

Un avion militaire russe, le Tupolev Tu-154, s'est abîmé dimanche matin peu après son décollage près de la station balnéaire de Sotchi. Il avait disparu des écrans radars très rapidement. Il n'y aurait aucun survivant.

"Il n'y a pas de signes de survivants". 92 personnes ont perdu la vie dimanche matin dans le crash d'un avion militaire russe, parmi eux 64 membres des Chœurs de l'Armée rouge qui se rendaient en Syrie pour célébrer le Nouvel An avec les soldats engagés dans le pays.

Immédiatement, le président russe a annoncé qu'une enquête allait être ouverte pour déterminer les causes de l'accident. Il a chargé le Premier ministre, Dimitri Medvedev de créer une commission d'enquête spéciale. Ses membres doivent se rendre dans la journée de dimanche à Sotchi.

Mauvaise réputation et nombreux précédents.

Des voix se font entendre pour dénoncer la vétusté du Tupolev Tu-154, un modèle qui a déjà connu de nombreux accidents depuis sa création dans les années 60. Selon le ministre de la Défense, cité par des agences russes, l'appareil volait depuis 33 ans et avait déjà effectué 6.689 heures de vol. Réparé en décembre dernier, la dernière révision de l'avion remonte à septembre dernier.

Les enquêteurs interrogent le personnel technique qui a été en charge de préparer l'avion avant son décollage dimanche matin vers 5h20, heure locale. "C’est un avion qui n’a pas très bonne réputation, confirme Jean Serrat, spécialiste aéronautique. Il a été interdit de vol il y a deux ans par les autorités russes pour des enquêtes et qui avait finalement été remis en vol."

C’est à bord de cet avion en avril 2010 que le chef d'Etat polonais, Lech Kaczynski, et plusieurs hauts responsables du pays, avaient trouvé la mort dans le crash du Tupolev-154 qui se rendait sur la base aérienne de Smolensk, dans l'ouest de la Russie.où 89 morts dont le président polonais et son épouse qui s'était abîmé également.


Luc T. pour DayNewsWorld

AERONAUTIQUE SUR SON PETIT NUAGE

Tout va bien dans l’industrie aéronautique.

Preuve de la bonne santé de ce secteur en 2014, a encore engrangé 73 milliards d’euros de commandes .

La filière aéronautique a présenté une balance commerciale positive de 23,6 milliards d’euros.

Avec de tels résultats, l’aéronautique est "le plus gros contributeur à la balance commerciale nationale ", ajoute le Gifas.

Enfin presque. Quand les commandes affluent chez Airbus c’est toute une filière, en amont, qui en profite.

Les affaires conclues par l’avionneur européen ont donné, au cours de l’année écoulée, de signes d' accélération (1456 avions commandés, 629 livrés), ses fournisseurs ont des carnets de commandes à craquer.

La forte croissance du transport aérien (+5 % par an) participe de ce mouvement.

Même le secteur militaire, longtemps en berne, est reparti à la hausse, avec les premiers succès à l’exportation du Rafale (Égypte, Qatar et bientôt Inde)...

Les industriels sont tous confrontés au même souci : augmenter les cadences de production.

Difficultés de recrutement

 Malgré des carnets de commandes plein à craquer et des cadences en hausse, les entreprises de l’aéronautique, qui emploient au total 180 000 salariés, ont du mal à embaucher.

En 2014, elles ont recruté 10 000 salariés au total, soit un solde net de 2 000 embauches. Mais, pour 2015, le Gifas prévoit seulement 8 000 recrutements.

Tout va bien, donc, sauf que les équipementiers et les sous-traitants, souvent des PME, qui ne sont pas totalement calés sur le cycle des grands avionneurs comme Airbus ou Dassault.

Ainsi les commandes d’A330 sont en diminution. L’A350 – qui doit lui succéder – n’en est qu’à sa phase de démarrage, alors que l’arrivée d’un nouvel avion nécessite des investissements importants pour les PME.

L’augmentation des cadences de production passe par les équipementiers et les sous-traitants.

Pour améliorer les performances, l’augmentation de la croissance industrielle de la « supply chain », les grands donneurs d'ordre ont financé, avec les pouvoirs publics, un programme de consultance dans les PME. 1 500 d’entre elles en ont déjà bénéficié et ce programme devrait être reconduit en 2016.

En matière de ressources humaines : difficultés de recrutement de personnels de production.

Pour les entreprises de l’aéronautique, qui emploient au total 180 000 salariés, le secteur aéronautique a recruté pas moins de 70 000 personnes depuis 2010 et, elles ont embauché 10 000 salariés au total, soit un solde net de 2 000 embauches. Mais,pour les entreprises de l’aéronautique, qui emploient au total 180 000 salariés, le secteur aéronautique a recruté pas moins de 70 000 personnes depuis 2010

En 2015, le Gifas prévoit seulement 8 000 recrutements. prévoit seulement 8 000 recrutements.

Plusieurs centaines d’emplois dans la métallurgie, des postes de chaudronnier,de soudeur, de câbleur ou encore d’ajusteur ne sont pas pourvus faute d'image attractive auprès des jeunes. Cette baisse est liée notamment à des difficultés de recrutement de personnels de production.

D’une région à l’autre, la situation du recrutement est très contrastée. Si l’Ile-de-France ou les Midi-Pyrénées n’ont pas de pénurie, en Aquitaine c'est plus difficile, mais ailleurs, c’est encore plus dur.




Luc T. pour DayNewsWorld

DIAMOND AIRCRAFT


Une Belle gamme d'avions et une equipe compétente et fort sympatique dont certains concurrents dans la même gamme d'appareil feraien bien de s'en insprirer !!!

Quitte à dépenser pour un produit quasi identique autant le faire avec une équipe comme celle-là !!!

Premier Jet d'article en cours de Rédaction.

A Suivre ...



DA62





DA62




DA62 en Vol



DA40 en Vol

Tableau de Bord Du DA40


Luc T. pour DayNewsWorld