NEW-YORK ENVAHIE PAR LES INSECTES

Après plusieurs jours de fumée asphyxiante, New York est maintenant envahi par des essaims d'insectes. Les experts ont identifié ces bestioles comme des pucerons volants. 

Ces petites créatures, blanches ou vertes, se déplacent en si grand nombre qu'elles forment des nuages dans le ciel de la ville, obligeant les habitants à porter des masques pour éviter de les inhaler ou de les avaler.

Bien que les images d'une ville infestée de ces petits insectes puissent impressionner, les autorités veulent rassurer la population en précisant que les pucerons sont inoffensifs pour l'homme. Cependant, il est recommandé de prendre quelques mesures de protection pour éviter de les inhaler.

Mais qu'est-ce que les pucerons exactement ? 

Ce sont des insectes qui se nourrissent de la sève des plantes. Ils ont la particularité d'être parthénogénétiques, c'est-à-dire que les femelles peuvent se reproduire sans fécondation, donnant naissance à des clones d'elles-mêmes. Ainsi, leur population peut rapidement augmenter dans des conditions favorables.

Les pucerons ne sont pas toujours dotés d'ailes, mais lorsque leur nombre atteint un certain seuil, ils développent des ailes pour pouvoir s'envoler et coloniser de nouvelles plantes hôtes. C'est la raison de leur présence dans l'air new-yorkais.

Selon les spécialistes, cette invasion de pucerons est causée par plusieurs facteurs. Tout d'abord, New York a connu un hiver exceptionnellement doux, ce qui a favorisé la prolifération précoce des plantes dont se nourrissent les pucerons. De plus, le climat chaud et humide actuel de la ville est propice au développement de ces insectes. Enfin, les vents forts ont contribué à la dispersion des pucerons dans l'atmosphère.

Le département de santé de la ville de New York tient à rassurer la population : les pucerons ne représentent aucun danger connu pour la santé publique. Ils ne sont pas porteurs de maladies et ne piquent pas les humains. En réalité, les pucerons sont plutôt bénéfiques pour l'écosystème, car ils servent de nourriture à de nombreux oiseaux et insectes prédateurs, tels que les coccinelles ou les guêpes parasitoïdes. Ils participent ainsi naturellement à la régulation des populations d'insectes.

Les habitants de New York n'ont plus qu'à attendre que le cycle naturel se termine, c'est-à-dire que les prédateurs fassent leur travail ou que les conditions climatiques changent.




Boby Dean pour DayNewsWorld