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FRANCE LA SECHERESSE 

NOUVELLE CRISE DE L'ETE

C’est la nouvelle crise à laquelle doit s’atteler le gouvernement, pourplusieurs semaines, voire plusieurs mois : la sécheresse. En visite dans les Alpes-de-Haute-Provence, hier, Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, a annoncé que «  plus d’une centaine de communes en France aujourd’hui n’ont plus d’eau potable  »​. Elles doivent donc être ravitaillées. En début de semaine, la préfecture de Haute-Corse avait déjà tiré la sonnetted’alarme : « Si nous continuons à ce rythme de consommation d’eau, compte tenu des évolutions météorologiques attendues, il n’y aura plus d’eau dans vint-cinq jours. »

En France, en juillet, le déficit de précipitations a été de 84 % par rapport aux normales de 1991-2020. Et les prochains jours s’annoncent également secs. Conséquence : actuellement, soixante-six départements – les deux tiers du pays – ont été placés en situation de crise. À ce niveau d’alerte, l’arrosage des pelouses, des véhicules ou encore l’irrigation des cultures sont interdits, tout comme le remplissage des plans d’eau.

Face à cette situation exceptionnelle, la Première ministre a activé, hier, la cellule interministérielle de crise : des réunions techniques ont débuté hier matin, mais elles n’ont pas donné lieu à des décisions dans l’immédiat.

L’agriculture figure au rang des activités les plus touchées. Un jeune maraîcher de Lagrand est venu, hier, au-devant des ministres de la Transition écologique et de l’Agriculture avec un plateau de tomates «  au cul noir »​, une maladie liée à des problèmes hydriques. «  Les prairies sont totalement desséchées, le maïs et le tournesol ont soif, la vigne brûle et les fruits souffrent des températures élevées », avait déjà alerté, fin juillet, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

Eau potable, cultures et élevages… Le gouvernement va également devoir se pencher activement sur le dossier des incendies. Depuis le début de l’année, 47 000 ha ont déjà brûlé dont 20 000 ha pour les deux feux qui ont récemment ravagé la Gironde. Un record. De 2006 à 2021, la moyenne des surfaces détruites par des feux en France était d’un peu moins de 10 000 ha (9 814) par an. Or, comme l’a rappelé un rapport sénatorial mercredi :

Face à une telle situation, les moyens de lutte manquent.




Boby Dean pour DayNewsWorld
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LA NUIT DES ETOILES

La nuit des Étoiles.
Cette année c'est du 5 au 7 aout 2022 que v
ous aurez peut-être la chance de faire un voeux de voir une étoile filante.







Pour contempler la voute céleste munissez-vous d',un télescope si vous le pouvez ou rendez-vous dans un observatoire..

Renseignez vous : des sites sont ouverts pour observer ces

étoiles mais vous pouvez les voir à l'oeil nu.

Un site à été ouvert pour comprendre les étoiles comme la Grande Ours,Jupiter, les anneaux de Saturne, etc.. 

Taper sur vos tablettes ''Nuits des Étoiles'' et rendez-vous le 12 et 13 Août pour la pluie des étoiles filantes.

Je vous laisse je vais à l'observatoire du mont Palomar pour les regarder.


Mia Kennedy pour DayNewsWorld
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BRAD PITT DEVIENT PROPRIETAIRE DE LA MAISON

LA PLUS CHERE VENDUE A CARMEL

 POUR 40 MILLIONS DE DOLLARS

L'acteur a récemment acheté la D.L. James House, construite en 1918 et située sur un peu plus de 10 000 mètres carrés dans les Carmel Highlands, le long de la côte centrale de la Californie, selon le Wall Street Journal. Le manoir de près de 300 mètres carrés n'a jamais été mis en vente ouvertement et a été vendu hors marché à un prix d'achat qui, selon les agents locaux, en fait la maison la plus chère jamais vendue dans la région de Carmel.

La D.L James House a été conçue par l'éminent architecte du début du XXe siècle, Charles Sumner Greene, connu pour être le pionnier du mouvement Arts and Crafts américain. 

La maison a été construite en grès et en granit extraits de carrières locales, avec un toit en tuiles de style méditerranéen, des fenêtres cintrées et des vues panoramiques sur l'océan Pacifique.

Elle doit son nom à son premier propriétaire, l'écrivain Daniel Lewis James, qui publiait ses œuvres sous le pseudonyme de Danny Santiago.

« L'œuvre la plus créative et la plus ambitieuse de la fin de carrière de Charles Greene »

Dans le livre Greene & Greene : Architecture as a Fine Art, l'auteur Randell L. Makinson décrit le bâtiment comme « l'œuvre la plus créative et la plus ambitieuse de la fin de carrière de Charles Greene et la structure la plus importante en dehors des bungalows en bois des Greene, la maison James est un monument unique dans ce pays. 

La structure en pierre semble avoir grandi à partir de son emplacement au sommet des falaises rocheuses au sud de Carmel. 

Par endroits, il est difficile de déterminer où la roche de la nature s'est arrêtée et où le génie de la maçonnerie de l'homme a commencé. »

Outre la promotion de son film d'action Bulett train, ce père de six enfants, Maddox 20 ans, Pax 18 ans, Zahara et Shiloh 16 ans, Vivienne et Knox 14 ans, nés de sa relation avec Angelina Jolie, passe du temps avec ces derniers à Los Angeles .




Kate White pour DayNewsWorld






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LES ETATS-UNIS A TAIWAN DECLENCHENT LA FUREUR DE LA CHINE

La tension est à son comble entre la Chine et les États-Unis. Au grand dam de Pékin, la présidente de la Chambre des représentants américaine, Nancy Pelosi a atterri sur l’île autonome de Taïwan, hier, en milieu de soirée (heure locale). La preuve d’un «  soutien inconditionnel » de Washington à Taïpei, a aussitôt affirmé la plus haute responsable américaine élue à se rendre sur l’île, depuis la visite de son prédécesseur Newt Gingrich, en 1997.

C’est un camouflet pour Pékin, qui avait, à maintes reprises, alerté le pouvoir américain sur cette attitude «  extrêmement dangereuse » et «  provocatrice ». La Chine considère Taïwan, de facto autonome depuis 1949, comme une province historique qu’elle souhaite reconquérir par n’importe quel moyen. Le régime communiste ne supporte pas les initiatives étrangères risquant de donner à Taïpei une légitimité internationale. 

La présence de Nancy Pelosi à Taipei est donc vécue comme une humiliation par Pékin qui a multiplié les mises en garde et les menaces sans que cela dissuade la présidente de la Chambre des représentants des Etats-Unis. Ce sentiment est renforcé par la manière dont elle est traitée par les autorités taïwanaises. En la rencontrant au palais présidentiel plutôt qu’à l’American Institute in Taiwan, l’ambassade américaine de facto à Taipei, ou au Parlement, la présidente Tsai Ing-wen ajoute à cette visite une dose de provocation diplomatique qui laissera des traces à la fois entre les deux rives du détroit de Taïwan et entre Washington et Pékin.

Des manoeuvres d'une ampleur inédite

La visite de Nancy Pelosi n'a d'ailleurs pas manqué de déclencher la fureur immédiate de Pékin En réaction, le pays du président Xi Jinping a d’abord envoyé plusieurs avions de chasse survoler le détroit de Taïwan et menacé : «  Qui joue avec le feu y succombera » , tout en annonçant de futures «  actions militaires ciblées » . Vingt autres avions militaires ont ensuite pénétré, deux heures plus tard, la zone de défense aérienne taiwanaise.

La Chine a en outre démarré ce jeudi 4 aout 2022 les plus importantes manœuvres militaires de son histoire autour de Taïwan, une réponse musclée à la visite de la cheffe des députés américains Nancy Pelosi sur l’île. Elle a commencé ses exercices militaires dans six zones maritimes autour de Taïwan. « Les exercices commencent » et se poursuivront jusqu’à dimanche midi, a indiqué la télévision publique chinoise CCTV dans un message sur les réseaux sociaux. « Pendant cette période, les navires et aéronefs concernés ne doivent pas pénétrer dans les eaux et les espaces aériens concernés ». Selon le journal Global Times, qui cite des analystes militaires, les exercices sont d’une ampleur « sans précédent » car des missiles vont survoler Taïwan pour la première fois.

« Si les forces taïwanaises viennent volontairement au contact de (l’armée chinoise) et viennent à tirer accidentellement un coup de feu, (l’armée chinoise) répliquera avec vigueur et ce sera à la partie taïwanaise d’en assumer toutes les conséquences », a indiqué une source militaire anonyme au sein de l’armée chinoise.

« Blocus de l’île »

Les autorités de l’île ont dénoncé ce programme, soulignant qu’il menace la sécurité de l’Asie de l’Est. « Certaines des zones des manœuvres de la Chine empiètent sur […] les eaux territoriales de Taïwan », a déclaré Sun Li-fang, le porte-parole du ministère taïwanais de la Défense, fustigeant « un acte irrationnel visant à défier l’ordre international ».

Le ministère a indiqué que l’armée taïwanaise avait tiré une fusée éclairante dans la nuit de mercredi à jeudi pour éloigner un drone qui survolait l’île de Kinmen, qui se trouve à seulement 10 km de la ville de Xiamen, en Chine continentale.

Pour Pékin, ces exercices - ainsi que d’autres, plus limités, démarrés ces derniers jours - sont « une mesure nécessaire et légitime » après la visite de Pelosi. « Ce sont les États-Unis qui sont les provocateurs, et la Chine qui est la victime. La Chine est en situation de légitime défense », a assuré à la presse Hua Chunying, une porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

Les exercices visent à simuler un « blocus » de l’île et incluent « l’assaut de cibles en mer, la frappe de cibles au sol et le contrôle de l’espace aérien », a indiqué l’agence officielle Chine Nouvelle.

Des exercices militaires qualifiés d’«extrêmement menaçants» par le Japon voisin

Des missiles balistiques chinois seraient en effet pour la première fois tombés dans la zone économique exclusive (ZEE) du Japon, a déclaré jeudi le ministre de la Défense nippon, Nobuo Kishi.« Le Japon a déposé une protestation auprès de la Chine par la voie diplomatique », a dit Kishi, qualifiant l’incident de « problème grave qui affecte notre sécurité nationale et celle de nos citoyens ».

Certaines îles du département d’Okinawa, à l’extrême sud du Japon, se trouvent à quelques dizaines de kilomètres seulement de Taïwan, et le ministre a affirmé que c’était la première fois que des missiles balistiques chinois entraient dans la ZEE nippone, qui s’étend jusqu’à 200 milles nautiques (370 kilomètres) de ses côtes.

Quelle est la posture des États-Unis ?

Washington pratique une diplomatie dite d’ «  ambiguïté stratégique », consistant à ne reconnaître qu’un seul gouvernement chinois, celui de Pékin, tout en continuant à apporter un soutien décisif à Taïpei. Grâce à une loi de 1979, année même où les relations avec la Chine continentale ont été établies, Washington, qui s’oppose à une reprise de Taïwan par la force, s’est engagé à aider Taïpei à faire face à toute agression.

Compte tenu des tensions déjà vives entre les deux premières puissances de la planète, les Américains auront du mal à minimiser ce court déplacement de la troisième personnalité américaine sur le sol taïwanais. Nancy Pelosi en est d’ailleurs bien consciente. Avant de quitter, mercredi en fin d’après-midi, Taipei pour la Corée du Sud, elle a lancé : « Ne vous méprenez pas : L’Amérique reste inébranlable dans son engagement envers le peuple de Taïwan – maintenant et pour les décennies à venir ».

La Chine vient de répondre en renforçant sa pression militaire, domaine dans lequel le pays a beaucoup progressé ces dernières années.

D’où une augmentation du risque de dérapage qui pourrait conduire à un conflit, d’une prise de contrôle de certains territoires taïwanais comme les îles Pratas ou d’une invasion pure et simple à la manière de la Russie en Ukraine...




Mia Kennedy pour DayNewsWorld
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FRUIT DE L'ETE

Sur le marché le fruit du moment est la pastèque.
Alors comme dessert vous allez faire un granité pastèque.
Cette fraicheur est prévue pour quatre personnes avec un temps de préparation de 10 minutes il faut prévoir une heure pour le repos.

Pour cela prenez une pastèque sans pépin c'est plus facile.
un citron vert
huit feuilles de menthe
quatre cuillères à soupe de sucre de canne
800gr de pastèque

Prenez un grand saladier découpez la pastèque grossièrement gardez bien son jus.
Puis incorporez-y le jus de citron, le sucre canne, les feuilles de menthe hachées.
Mélangez délicatement le tout.

Repartissez dans quatre verres à whisky faites avec la peau verte de la citrouille de serpentins ( à faire avec un écumier) que vous disposez sur les verres.

Réservez au moins une heure au congélateur.
Servir avec une paille et mettez dans une assiette quelques palmiers.

Vos convives vont certainement  goûter à une goutte de breuvage avec biscuit . Car c 'est l'été !



Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld
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AFGHANISTAN LE CHEF D'AL QAIDA AYMAN

AL-ZAWAHIRI A ETE TUE PAR UN DRONE AMERICAIN

Joe Biden a confirmé, lundi, la mort de l’Egyptien de 71 ans, considéré comme le cerveau du 11 Septembre. Il avait pris les commandes de l’organisation terroriste à la mort d’Oussama Ben Laden.

L’opération s’est déroulée au cours du week-end à Kaboul. Le président américain, Joe Biden, a confirmé lundi 1er août l’information qui avait fuité quelques heures plus tôt dans les médias américains : le chef d’Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, a été tué au cours du week-end lors d’une frappe de drone à Kaboul.

« Samedi, sur mes ordres, les Etats-Unis ont mené à bien une frappe aérienne sur Kaboul, en Aghanistan, qui a tué l’émir d’Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri », a-t-il lancé lors d’une courte allocution depuis la Maison Blanche. « Justice a été rendue et ce dirigeant terroriste n’est plus », a ajouté Joe Biden.

Préparatifs méticuleux

Cette liquidation ponctue une enquête méticuleuse. La CIA, qui présumait Zawahiri malade et terré aux confins de l’Afghanistan et du Pakistan, a su, en avril, qu’il vivait avec les siens en plein Kaboul, dans une villa cossue proche de nombreuses ambassades. Elle a patiemment observé son habitude de prendre l’air au petit matin, toujours au même balcon de sa villa, dont une maquette avait été présentée à Biden le 1er juillet.

Le président américain a donné son feu vert au plan d’exécution le 25 juillet, convaincu par le renseignement que Zawahiri continuait, à bas bruit, d’émettre ses directives, même si la maison mère du djihad international était affaiblie depuis la mort de Ben Laden, puis la dissidence (et la concurrence) du groupe État islamique à partir de 2014. «" Peu importe le temps que cela prend, peu importe où vous vous cachez, si vous êtes une menace pour notre peuple, les États-Unis vous trouveront et vous élimineront »," a averti Biden.

L’attaque au drone a été menée dans la capitale afghane sans aucune présence militaire américaine au sol, a précisé un responsable américain, preuve de la capacité des Etats-Unis à « identifier et à localiser même les terroristes les plus recherchés au monde et de prendre des mesures afin de les éliminer ». Ayman al-Zawahiri avait été repéré « à de multiples reprises et pour de longues durées sur le balcon où il a finalement été touché » par la frappe dans la capitale afghane, a-t-il ajouté.

Le cerveau du 11septembre 2001

Cet Egyptien de 71 ans était considéré comme le cerveau des attentats du 11 septembre 2001 qui avaient fait près de 3 000 victimes. Zawahiri avait pris les commandes de l’organisation terroriste à la mort d’Oussama Ben Laden, tué lui-même lors d’une opération terrestre conduite par Washington au Pakistan. Héritant en 2011 d’une organisation affaiblie, il avait multiplié les « franchises » et les allégeances de circonstances, de la péninsule arabique au Maghreb, de la Somalie à l’Afghanistan, en Syrie et en Irak.

Dans son intervention télévisée tenue depuis un balcon de la Maison Blanche à Washington, Joe Biden a également souligné le rôle majeur joué par le chef terroriste au sein d’Al-Qaida depuis les attentats :

« Zawahiri était constamment avec Ben Laden durant tout ce temps après le 11-Septembre. De sa cachette, il coordonnait Al-Qaida dans le monde entier. Sa mort constitue un sérieux revers pour Al-Qaida et va détériorer la capacité du groupe à opérer. »

Avec sa mort, il y a tout lieu de penser qu’al-Qaida est décapitée pour de bon : c’est la génération des fondateurs de l’internationale djihadiste qui s’éteint. Aucun nouvel émir n’aura cette légitimité.

L’organisation terroriste avait déjà perdu son numéro 2, Abdullah Ahmed Abdullah, tué en août 2020 dans les rues de Téhéran par des agents israéliens lors d’une mission secrète commanditée par Washington, information révélée à l’époque par le New York Times. Les Etats-Unis avaient par ailleurs annoncé mi-juillet avoir tué le chef du groupe Etat islamique (EI) en Syrie, Maher Al-Agal, lors d’une frappe de drone, opération qui avait « affaibli de façon considérable la capacité de l’EI de préparer, financer et conduire ses opérations dans la région », selon un porte-parole de l’armée américaine.

Faire le deuil

La disparition d’Ayman Al-Zawahiri va aider les très nombreuses victimes et proches de victimes du 11-Septembre à faire leur deuil, selon le président américain :

« Ground Zero à New York sera toujours là pour nous rappeler la promesse que nous avons fait aux pères, mères, frères, sœurs, amis, collègues de ceux qui ont péri en ce 11 septembre 2001. Ecoutez-moi bien, nous serons toujours là pour protéger nos concitoyens. Nous n’abandonnerons jamais. J’ai l’espoir que cette action décisive [leur] permette de tourner la page. »

Les talibans pris en flagrant délit de duplicité

La mort de Zawahiri fait également apparaître l’accord de Doha (Qatar), conclu en 2020 entre l’administration Trump et les talibans, comme un marché de dupes. En échange du départ des Américains, les islamistes afghans s’étaient en effet engagés à ne plus héberger de terroristes, comme ils l’avaient fait avec al-Qaida jusqu’en 2001. L’accord a été «  grossièrement violé », a constaté, hier, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken.

Preuve de la duplicité – ou de la division – des talibans, le chef d’al-Qaida était, selon de hauts responsables américains, hébergé par un aide de camp de Sirajuddin Haqqani, ministre de l’Intérieur et chef de la faction la plus puissante et la plus radicale, celle qui, depuis un an, règne sur la capitale afghane.

Un an après le chaotique retrait d’Afghanistan

La mort du chef d’Al-Qaida intervient près d’un an après le retrait piteux d’Afghanistan des forces américaines  de l’aéroport de Kaboul cerné par les talibans, en août 2021, qui avait permis à ces derniers de reprendre le contrôle du pays vingt ans après. Les images des civils afghans abandonnés sur le tarmac et de l’attentat sanglant devant l’enceinte, avaient précipité la chute de Biden dans les sondages.

Ce succès tombe à pic pour le président américain, à trois mois des élections de mi-mandat. Il démontre la capacité des États-Unis à frapper, un an après le retrait piteux de leurs soldats

« J’ai fait une promesse, nous continuerons de mener des actions de contre-espionnage en Afghanistan. Mon administration continuera d’attaquer les intérêts d’Al-Qaida. Nous n’arrêtons jamais, nous n’abandonnons jamais, nous ne le lâcherons rien. », a conclu le président dans son allocution.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld



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REUSSISSEZ VOS COCKTAILS EXOTIQUES

Rien de plus sympathique qu'un petit rafraichissement entre amis au bord de la piscine !

Cocktail Malibu

Ingrédients

1 bouteille de jus d'ananas . 18 cl de malibu . 6 cl de rhum

du sirop de grenadine . des glaçon

Préparation

Déposez de la glace dans les 6 verres et versez le jus d'ananas jusqu'à la moitié.

Ajoutez 3 cl de Malibu puis 1 cl de rhum dans chaque verre.

Terminez par une goutte de grenadine.

Cocktail Tequila

Par personne

6 cl de tequila . 33 cl de jus d'orange

2 cl de sirop de grenadine .

1 rondelle d'orange

Préparation

Versez le jus d'orange et la tequila dans le verre mélangeur

Remplissez un verre haut avec de la glace pilée et versez-y le mélange filtré.

Versez goutte à goutte la grenadine à l'aide d'une grande cuillère. Une fois le sirop descendu au fond du verre, remuez rapidement avec une cuillère.


Cocktail Ratafia

Ingrédients

5 cl de ratafia de champagne .

10 cl de jus d'orange sanguine .

1 trait de citron vert

glace pilée . grenadine . sel fin

Préparation

Trempez le bord d’un verre highball dans de la grenadine, puis du sel.

Remplissez-le de glace pilée.

Versez le ratafia, le jus d’orange sanguine.

Finissez avec un trait de citron vert.

Cocktail Royal mint

Ingrédients

2 cl de liqueur de menthe verte .

3 cl de vodka

champagne rosé

Préparation

Dans un shaker, versez la liqueur de menthe verte et la vodka, frappez et versez dans la flûte. Complétez avec du champagne rosé bien frais et servez aussitôt.

Santé !!!

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération




Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld
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BEAUTE EMBELLISSEZ VOS PIEDS

Bon prenons des résolutions.

Après la détox de la garde-robe on va s'atteler à la détox de notre corps compressé sous les doudounes cet hiver et les bottes !

Et si l'on commençait par les pieds ?

Etrange idée et pourtant ils en ont besoin !!

Alors le premier conseil c'est de les masser tous les soirs 10 à 15 secondes avec une crème hydratante en tirant nos orteils. Il faut masse le talon postérieur, l'antérieur, les orteils….

Si l'on peut sentir des « grains » c'est la densité de graisse qui peut être travaillée pour regonfler les coussinets adipeux comme un oreiller.

Bien entendue on choisit une crème très hydratante car la peau au niveau des pieds y est épaisse : sept fois plus épaisse qu’au niveau du visage !

Un soin indispensable également c'est le gommage.

Là aussi le conseil c'est de frotter, pincer et masser.

Quand on gomme, on hydrate bien le pied à l'eau pour ôter les peaux mortes.

Attention à vos pieds qui sont fragiles.

Il ne faut pas les gommer à sec au risque d'agresser la peau qui alors deviendra corne...et cessera d'être élastique.

Autre conseil d'importance. On laisse ses cuticules tranquilles, ni on les coupe ni on les pousse.

Elles évitent que les bactéries aillent sous la peau au risque d'inflammations, de vaisseaux sanguins dilatés et de déformation de l’ongle. Donc il convient de les nourrir.

Venons en à la coupe des ongles. Ni trop carré ni trop rond. Ne jamais couper trop profond dans les sillons pour éviter les ongles incarnés.

Et on peut les limer régulièrement avec des limes en verre pour éviter de devoir les couper.

Et petite astuce de pédicure : on peut recouvrir son pied de talc, le talc protégeant de la compression

Allez avec ces conseils de pro on peut chausser nos sandalettes et partir du bon pied !




Emily Jackson pour DayNewsWorld
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37 M0RTS DANS LES INONDATIONS DU KENTUCKY

Ces inondations, parmi les plus graves ayant jamais frappé le Kentucky, ont transformé des routes en rivières, emporté des ponts et balayé des maisons dans l’une des régions les plus défavorisées des Etats-Unis.

Le bilan encore provisoire des inondations dévastatrices dans le Kentucky est monté à 37 morts et les intempéries se poursuivent, a déclaré lundi 1er août le gouverneur de cet Etat du Sud-Est américain. « Nous terminons la journée avec de nouvelles déchirantes en provenance de l’est du Kentucky. Nous pouvons confirmer que le nombre de morts s’élève maintenant à 37, et qu’il reste encore beaucoup de disparus », a annoncé sur Twitter Andy Beshear, le gouverneur du Kentucky. « Prions pour ces familles », a-t-il ajouté.

M. Beshear a expliqué que le nombre de morts risque de s’alourdir à mesure que les secours se déploient dans les zones touchées par les inondations et trouvent de nouveaux corps. Leurs recherches ont été entravées par de nouvelles pluies lundi et de nouveaux orages étaient attendus cette nuit. « Comme si la situation n’était pas assez difficile pour les habitants de cette région, ils ont de la pluie en ce moment », a regretté le gouverneur lors d’un point de presse plus tôt dans la journée.

Nouvelles intempéries à venir

Le Centre national de météorologie (National Weather Service) a mis la plupart de l’est du Kentucky sous alerte inondation jusqu’à mardi matin et prévenu sur Twitter d’un risque d’orages ce soir dans la région :

« De fortes précipitations qui pourraient entraîner des crues soudaines ainsi que des orages violents sont possibles. »Les inondations, qui ont commencé la semaine dernière et sont parmi les plus graves ayant jamais frappé le Kentucky. L’Etat, particulièrement défavorisé, a été complètement balayé. Les dégâts causés aux antennes de téléphonie mobile ont compliqué les secours et l’estimation du nombre de morts et de disparus. Dimanche, le gouverneur a affirmé que des corps allaient être retrouvés « pendant des semaines, dont beaucoup auront été emportés sur des centaines de mètres ».

Le président, Joe Biden, a décrété l’état de « catastrophe naturelle » et débloqué des renforts fédéraux.




Boby Dean pour DayNewsWorld


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   LA VISITE CONTESTEE DE MOHAMMED BEN SALMAN  LE PRINCE HERITIER D'ARABIE SAOUDITE EN FRANCE

"L'opération spéciale » de la Russie en Ukraine a décidément changé bien des choses. Quatre ans après l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, Mohammed Ben Salmane, le prince héritier d'Arabie Saoudite, un temps mis au ban de la communauté internationale effectue cette semaine une tournée en Europe. 

Il est arrivé en Grèce mardi 26 juillet 2022 pour une visite de deux jours avant une seconde étape en France, où il a été reçu jeudi à l'Elysée par Emmanuel Macron pour un dîner de travail.

Cette rencontre signe un peu plus la « réhabilitation » du prince héritier saoudien, moins de deux semaines après la visite de Joe Biden en Arabie saoudite - et ce fameux « check poing » entre les deux hommes, qui a valu bien des critiques au président américain, lui qui avait pourtant déclassifié un rapport accablant sur la responsabilité du prince héritier dans l'assassinat de Jamal Khashogghi. L’enquêteur gênant pour la famille régnante avait été sauvagement étouffé puis découpé à la scie au consulat saoudien d’Istanbul (Turquie), par un commando lié au prince héritier, selon l’enquête de la CIA. Depuis, MBS, véritable homme fort du royaume, avait été quasi mis en quarantaine par les capitales.

C'était sans compter la guerre en Ukraine qui a remis les monarchies du Golfe au centre du jeu pétrolier déstabilisé par les sanctions occidentales contre Moscou. La « realpolitik froide » de cette venue à Paris prévaut sur les principes moraux. Le journaliste Georges Malbrunot, spécialiste de la monarchie, précise ainsi sur franceinfo que le Royaume est plus que jamais « incontournable et l'est encore plus depuis la crise ukrainiennne. »,

Emmanuel Macron avait d'ailleurs été le premier dirigeant occidental à se rendre en Arabie Saoudite en décembre dernier. Le président français avait dû faire un numéro d'équilibriste en évoquant la nécessité de parler au prince héritier qui représente le premier pays du golf, acteur incontournable dans la région, tout en précisant que dialoguer ne voulait pas dire être complaisant

.La guerre en Ukraine et l'enjeu pétrolier

Il y a en premier lieu le volet lié aux questions énergétiques. L’UE a besoin de la coopération des pays du Golfe en matière énergétique. Ce dossier a déjà été au coeur de la visite de Mohammed ben Zayed, président des Emirats arabes unis, lors de son passage à Paris le 18 juillet. Les Occidentaux veulent convaincre Riyad d'ouvrir les vannes du pétrole, dont le royaume est l'un des principaux producteurs, afin de faire baisser les prix. Jusqu'ici, le dirigeant saoudien a refusé d'accroître la production pour respecter son engagement vis-à-vis de l'OPEP, répétant que son pays était au maximum de ses capacités avec une faible marge de progression. Les Européens cherchent également à trouver d’autres sources d’approvisionnement à défaut d'une augmentation de la production.

Georges Malbrunot avertit cependant « On risque d'être déçu parce que l'Arabie saoudite est tenue par certains engagements pris dans le cadre de l'Opep +, dans laquelle se trouve la Russie de Vladimir Poutine et avec laquelle l'Arabie saoudite entretient de bonnes relations. (...) Surtout, l'Arabie saoudite n'a pas assez investi ces dernières années dans ses structures de production de pétrole pour pouvoir faire passer sa production de 10 millions de barils par jour à 13 millions », assure-t-il.

Dossiers du Liban et de l'Iran

Un autre dossier particulier entre la France et l'Arabie saoudite concerne le Liban plongé dans une. crise économique et financière dramatique. Paris souhaite notamment une plus grande implication de l’Arabie au Liban . L'Iran est également un point-clé: le nucléaire iranien, à l'heure où les pourparlers entre les grandes puissances et l'Iran pour relancer l'accord de 2015 sont au point mort. L'Arabie saoudite, grand rival de l'Iran, craint que Téhéran ne devienne une puissance nucléaire et s'inquiète de plus en plus de ses activités dans la région. Aussi les Saoudiens cherchent-ils à renforcer le partenariat politique avec leurs principaux alliés et bénéficier de leur soutien à un moment où les inquiétudes sur l’état d’avancement du programme nucléaire iranien sont réelles.

Des enjeux économiques

A cela viennent s'ajouter des enjeux économiques pour les deux pays. La France entend promouvoir son savoir-faire dans le Royaume qui est engagé dans une course contre la montre pour réussir sa diversification. L’ambition est de construire une « nouvelle Arabie » plus prospère, plus libérale, plus connectée et ouverte au monde. Les entreprises françaises souhaitent donc bénéficier des nombreuses opportunités du plan Vision 2030, qui a pour objectif de préparer le pays à l’après pétrole à travers la promotion de nouveaux secteurs de croissance. L’expertise française est appréciée; c’est notamment le cas du projet d’ Al-’ Ula, site nabatéen classé au patrimoine mondial de l’Unesco dont la valorisation et le développement ont été confiés à des acteurs français. 

De son côté l’Arabie Saoudite entend investir dans le plan de relance économique français. L’Arabie est en effet une grande puissance financière. Le Public Investment Fund saoudien a pour ambition de devenir le plus fonds souverain du monde et gérer plus de 2 000 milliards de dollars d’ici 2030 grâce aux revenus générés par les hydrocarbures et les privatisations. Les institutions financières du pays ainsi que les groupes privés sont intéressés d’investir dans des groupes français dans le cadre du plan de Relance.

Quid des droits de l'homme ?

Reste que l'image de la France peut en prendre un coup : selon Abdullah Alaoudh, directeur pour la région du Golfe de l'organisation Democraty for the Arab World Now fondée par Jamal Khashoggi, cette venue en France est « un deshonneur ». La réaction, ce mercredi, d’Amnesty International, estimant que « la France ferme les yeux » sur « toutes les violations de droits humains », montre que le pari est risqué. Surtout que la visite, la semaine dernière, du président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed, avait déjà soulevé un tollé.

Vis-à-vis de ces deux dirigeants du Golfe, les diplomates de l’Élysée préfèrent mettre l’accent sur la dynamique « d’ouverture », dans laquelle ils engagent leur pays, plutôt que sur les aspects répressifs des libertés...




Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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XI XIPING AVERTIT JOE BIDEN DE NE PAS

 " JOUER AVEC LE FEU " SUR TAIWAN

Nancy Pelosi est en route ce 31 août 2022 pour une tournée en Asie. Le président chinois Xi Jinping jeudi , lors d'un entretien de deux heures avec son homologue américain, a averti de ne « pas jouer avec le feu » à propos de Taïwan, selon un média d’État chinois.« Ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler », a prévenu le président chinois, alors que Pékin menace depuis plusieurs jours de « conséquences » si la cheffe des députés américains Nancy Pelosi mène à bien son projet de visite à Taïwan.

« J’espère que la partie américaine comprend parfaitement cela », a ajouté M. Xi, cité par l’agence Chine nouvelle.

Selon cette agence d’État, « les deux présidents ont estimé que leur entretien téléphonique avait été sincère et approfondi ».

La Maison-Blanche a indiqué que l’entretien téléphonique, cinquième sommet virtuel entre les deux responsables depuis que M. Biden est devenu président il y a un an et demi, avait commencé à 8 h 33 et avait duré plus de deux heures.

Pékin et Washington étaient déjà en conflit au sujet du commerce. Les deux puissances mondiales s’opposent maintenant à cause de Taïwan. La Chine estime que l’île, peuplée de 24 millions d’habitants, est l’une de ses provinces historiques qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste du pays.

Opposé à toute initiative qui donnerait aux autorités taïwanaises une légitimité internationale, Pékin est vent debout contre tout contact officiel entre Taïwan et d’autres États, et donc contre la potentielle visite de Nancy Pelosi.

Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, avait déclaré avant l’appel que seraient à l’ordre du jour « les tensions autour du comportement agressif et coercitif de la Chine dans l’Indo-Pacifique » – terme employé notamment par les États-Unis pour désigner la réalité changeante d’alliances dans la région Asie-Pacifique.

Bien que des responsables américains se rendent fréquemment à Taïwan, Pékin considère qu’un voyage de Mme Pelosi, l’un des plus hauts personnages de l’État américain, serait une provocation majeure.

Washington devra « assumer toutes les conséquences » de cette visite potentielle, que Mme Pelosi n’a pas encore confirmée, avait averti Pékin mercredi.

Les tensions autour de ce voyage ne sont qu’une partie du problème. Les responsables américains craignent que le président Xi ne soit en train de réfléchir à l’usage de la force pour imposer son contrôle à Taïwan.

Les déclarations contradictoires de Joe Biden sur Taïwan – il a dit en mai que les États-Unis défendraient l’île, avant que la Maison-Blanche n’insiste sur le fait que la politique d’« ambiguïté stratégique » n’avait pas changé – n’ont pas aidé.

Selon la Maison-Blanche, le principal objectif de M. Biden était d’établir des « garde-fous » pour les deux superpuissances, afin d’éviter un conflit ouvert en dépit de leurs différends et de leur rivalité géopolitique.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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SECOND VOLET DE MESURES

POUR LE POUVOIR D'ACHAT EN FRANCE

Après quatre jours de débats souvent houleux, l'Assemblée nationale a achevé, dans la nuit de mardi à mercredi, l'examen en première lecture du budget rectificatif pour 2022. 

En fin de semaine dernière, les députés avaient déjà adopté un projet de loi « d'urgence » en soutien au pouvoir d'achat, soit un total de vingt milliards d'euros d'aides. Ce second texte prévoit 44 milliards d'euros de dépenses supplémentaires. Ce projet du budget rectifié a été adopté par 293 voix contre 146, et 17 abstentions. 

Les Républicains, auxquels l'exécutif a donné à plusieurs reprises satisfaction, ont soutenu le texte. Les députés du Rassemblement national, en revanche, n'ont pas pris part au vote et ont quitté l'hémicycle.

Fin de la redevance audiovisuelle

La suppression de la redevance de l’audiovisuel public de 138 €, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, a été votée avec les voix de la majorité présidentielle, de LR et du RN. La Nupes a voté contre à l’unanimité. LFI prévoit un recours devant le Conseil constitutionnel. Pour compenser la fin de la redevance, les députés ont affecté au financement de l’audiovisuel public une fraction de la TVA pour un montant d’environ 3,7 milliards d’euros.

Heures supplémentaires et RTT

L’augmentation du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires a été votée. Les députés ont aussi adopté un amendement déposé par LR, permettant aux salariés de transformer leurs RTT en salaire.

Revalorisation du point d’indice des fonctionnaires

Les députés ont entériné la hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice des fonctionnaires, qui sert de base à leur rémunération.

Remise sur le carburant augmentée

Fin août, fini la ristourne de 18 centimes par litre. Elle sera remplacée par une remise, plus importante, de trente centimes par litre en septembre et octobre. Puis descendra à 0,10 € en novembre et décembre. S’agissant de la « prime transport » , versée par les entreprises qui le souhaitent à leurs salariés pour couvrir leurs frais de carburant, le plafond passe de 200 à 400 €.

Maintien du bouclier tarifaire sur l’énergie

Le texte prolonge, jusqu’à la fin de l’année, le bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie, qui permet de plafonner la hausse des factures d’électricité à 4 % et de geler les prix du gaz à leur niveau d’octobre 2021. Amendement surprise : les députés ont également voté une aide exceptionnelle de 230 millions d’euros destinée aux Français qui se chauffent au fioul. Trois millions de foyers devraient en bénéficier.

Compensation de la hausse du RSA pour les départements

Pour compenser intégralement la hausse de 4 % du revenu de solidarité active (RSA), l’Assemblée a décidé d’allouer 120 millions aux départements qui le versent. La mesure a été votée par la gauche, le RN, LR mais aussi le groupe Horizons, contre l’avis du gouvernement. Une première.

La majorité prise en défaut sur deux mesures

A plusieurs reprises durant l'examen du texte, la majorité s'est donc retrouvée prise en défaut par le vote des députés, notamment lorsqu'ils ont approuvé le déblocage de 230 millions d'euros d'aides pour les foyers se chauffant au fioul ou encore concernant le financement du RSA (revenu de solidarité active), les départements le distribuant devraient recevoir 120 millions d'euros pour compenser la hausse de son montant.

Renationalisation totale d’EDF

Le projet de budget rectifié ouvre 44 milliards d’euros de crédits pour 2022, dont 9,7 millions pour financer la renationalisation d’EDF. Le but est de financer le groupe et d’investir notamment une « relance du programme nucléaire en France », avec six nouveaux réacteurs EPR, a indiqué le ministre de l’Économie.

Le projet de loi sur le pouvoir d'achat débarque à partir d'aujourd'hui au Sénat, à majorité de droite , et devra se prononcer sur plusieurs mesures. Ce sera ensuite au tour du budget rectificatif pour 2022.




Andrew Preston pour DayNewsWorld


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BRITNEY SPEARS FAIT LA GUERRE A SA MERE

« TU T'ES SERVIE DE MOI »

Britney Spears n’a pas fini de faire la guerre à sa mère alors que les tensions semblaient pourtant s’être apaisées. 

Le 16 juillet 2022, la chanteuse l’avait même remerciée pour son soutien et son tendre message après son mariage avec Sam Asghari.

Mais dimanche 24 juillet 2022, l’interprète de

« Baby One More Time » a partagé des captures d’écran d’anciens messages, maintenant supprimés, lorsqu’elle était enfermée au sein d’un établissement psychiatrique dont elle s'est libérée en novembre 2021. 

L’interprète de «Toxic» voulait montrer qu’elle avait demandé de l’aide à ses proches, sans que ceux-ci ne daignent l’aider.

Lynne Spears, la maman de la superstar, a nié ces accusations. Elle a partagé ce lundi 25 juillet 2022 des extraits de ses réponses envoyées à sa fille. 

«Britney, moi aussi j’ai les "conversations entières" ! Je souffre pour toi que tu aies l’impression que les personnes qui t’aiment le plus t’ont trahie ! Laisse-moi venir à toi ! Je t’aime !», a-t-elle légendé.

Une réponse qui n’a pas suffi à convaincre l’artiste qui ce mardi a publié un long texte dénonçant les actions de sa mère. 

«Salut maman, les gens savent-ils que cet échange est l'une des seules fois où tu as répondu à mes messages ? 

Leur as-tu dit comment tu cachais mon café tous les matins ? 

Comment chaque fois que je cherchais mon café, je ne trouvais aucune photo de moi dans la cuisine, seulement celles de Maddie [sa nièce, ndlr] et Jamie Lynn [sa petite sœur, ndlr] ? 

Tous les matins j'ajoutais une photo de moi à côté des vôtres...et chaque fois tu les enlevais avant que je me réveille», a confié Britney Spears.

«Savent-ils que tu dormais dans ma maison près de la plage quand je n'avais même pas accès aux clés de ma voiture ? Leur as-tu dit que tu m’obligeais à aller trois fois par semaine aux réunions d’alcooliques anonymes alors que je ne buvais même pas ?», a ajouté la chanteuse.

Britney Spears a également tenu à rappeler aux internautes que Lynne avait «publié un livre» à son sujet, dévoilant sa tristesse lorsque «Kevin a pris mes enfants». De 2004 à 2006, Britney Spears était en effet mariée à Kevin Ferline. Ensemble, ils ont accueilli deux enfants, Sean Preston né le 14 septembre 2005 et Jayden James, né le 12 septembre 2006. Si la relation avec ses enfants a parfois été compliquée, elle aime partager des instants de son quotidien avec ses fils sur les réseaux sociaux.

«Tu t'es servie de moi... Oui je le dis haut et fort et ça me rend folle que tu joues encore la maman pieuse et aimante», a-t-elle conclu.




Kate White pour DayNewsWorld
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COMBIEN A COUTE BRIGITTE MACRON

A L'ETAT FRANCAIS EN 2021 ?

La Cour des comptes a publié son rapport annuel sur « les comptes et la gestion des services de la présidence de la République. » et mentionne notamment le montant des dépenses rattachées à Brigitte Macron.

Si cette dernière ne possède aucun statut officiel à l'Elysée, elle est cependant la Première dame à qui certaines missions auprès du chef de l'Etat incombent. Le rapport liste d'ailleurs les « missions dévolues » à la première dame. Elle doit « représenter la France aux côtés du chef de l'État lors des sommets et réunions internationales, répondre aux sollicitations des Français qui souhaitent la rencontrer, superviser les réceptions officielles au palais de l'Élysée et soutenir des œuvres caritatives, culturelles ou sociales qui participent au rayonnement international de la France. »

Puis la Cour des comptes comptabilise ses dépenses. Selon la Cour des comptes, sur l'année 2021, Brigitte Macron a coûté « 292 454 € (contre 291 826 € en 2020). »

« En 2021, Madame Macron a participé à neuf déplacements officiels hors Île-deFrance avec le président de la République, dont trois à l'étranger, soit deux fois plus qu'en 2020 mais à un niveau demeurant inférieur à celui de 2019 (12 déplacements en 2019, quatre en 2020) » explique également le rapport.

Brigitte Macron « ne dispose d'aucun budget de représentation pour ses vêtements et bénéficie, pour ses activités publiques et officielles, des services de la coiffeuse maquilleuse de la Présidence. »




Emily Jackson pour DayNewsWorld
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ROYAUME-UNI PREMIER DUEL TELEVISE

ENTRE LIZ TRUSS ET RISHI SUNAK

C’était un débat télévisé tendu, lundi soir 25 juillet à Londres, entre les deux finalistes en lice pour la présidence du parti conservateur et donc le poste de Premier ministre. La ministre des Affaires étrangères Liz Truss et l’ancien chancelier de l’Échiquier Rishi Sunak se sont affrontés dans un dialogue passionné autour de problématiques principalement économiques.

Au centre des querelles en effet, les taxes et leurs politiques fiscales très différentes.

Liz Truss a déclaré vouloir réduire les impôts : « Tout le monde comprend que le Covid-19 est un événement qui ne se produit qu'une fois par siècle et qu'en essayant de renflouer les caisses, nous nuisons à notre économie, nous finissons par provoquer une récession, et nous mettons des gens au chômage, au détriment des contribuables qui travaillent dur et voient leurs impôts augmenter contrairement à ce que nous avions promis dans notre manifesto… »

Pour Rishi Sunak, il n’y a « rien de conservateur » dans l'approche de Liz Truss et sa politique économique conduirait à des taux d'intérêt de 7%. De son côté, elle rétorque que la stratégie de l’ancien chancelier pourrait conduire le pays à la récession et souhaite également élaborer un plan de croissance économique immédiat, et imposer un moratoire temporaire sur la taxe sur l'énergie verte.

Stratégie inverse pour Rishi Sunak qui souhaite au contraire augmenter les impôts et avoir des réserves pour faire face à l’inflation.

La situation déplorable du système de santé national et le Brexit ont été à peine évoqués , mais un nouveau débat est prévu la semaine prochaine.

Si la ministre des affaires étrangères de M. Johnson a  fait une entrée difficile en campagne – elle s’est hissée de justesse dans le duo de tête –  son positionnement à la droite du parti commence cependant à payer. Selon un sondage YouGov publié le 21 juillet, 62 % des membres du parti interrogés préféraient Liz Truss, contre 38 % se disant prêts à choisir M. Sunak. A en croire un sondage réalisé par Opinium après le débat, 38 % des personnes interrogées (électeurs conservateurs ou pas) ont trouvé Liz Truss la plus convaincante, 39 % ont préféré son collègue.

Les deux prétendants à la succession de Boris Johnson seront départagés par un vote, à partir du 1er août et jusqu’au 2 septembre, des 160 000 membres du Parti conservateur. Le nom du nouveau premier ministre britannique sera annoncé le 5 septembre.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

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BIRMANIE PREMIERES EXECUTIONS D'OPPOSANTS POLITIQUES PAR LA JUNTE MILITAIRE

La junte birmane a procédé à l’exécution de quatre prisonniers, dont un ancien député du parti de l’ancienne dirigeante civile Aung San Suu Kyi, a indiqué lundi un média d’État, alors que la peine de mort n’avait plus été pratiquée depuis plus de trente ans.

Depuis le coup d’Etat militaire du 1er février 2021, la Birmanie a condamné à la peine de mort des dizaines d’opposants à la junte. Phyo Zeya Thaw, un ancien député du parti d’Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie, a été arrêté en novembre et condamné à la peine de mort en janvier pour avoir enfreint la loi antiterroriste.

Chanteur de 41 ans, il fut cofondateur du premier groupe de hip-hop birman, Acid, puis emprisonné de 2008 à 2011 pour avoir mené une campagne de graffitis contre la junte. Il avait été élu député de la Ligue nationale pour la démocratie en 2012, lors des premières élections partielles qui lui furent ouvertes, puis de nouveau en 2016.L

Les deux autres prisonniers exécutés sont deux hommes accusés d’avoir tué une femme qu’ils soupçonnaient d’être une informatrice de la junte. L’armée au pouvoir poursuit une répression sanglante contre ses opposants, avec plus de deux mille civils tués et plus de quinze mille personnes arrêtées depuis le coup d’Etat, selon une ONG locale.

« Un acte de la plus grande cruauté »

Les quatre exécutions annoncées lundi constituent un « acte de la plus grande cruauté », a réagi Elaine Pearson, la directrice pour l’Asie de l’ONG Human Rights Watch.

« Ces exécutions […] sont un nouvel exemple du bilan atroce des droits humains en Birmanie. […] L’armée va continuer à piétiner la vie des gens tant qu’elle ne sera pas tenue pour responsable », a déclaré Erwin van der Borght, le directeur Asie-Pacifique d’Amnesty International.

La Ligue nationale pour la démocratie s’est dite « dévasté » lundi après l’exécution des quatre prisonniers. « En plus des innombrables atrocités contre le peuple birman, la junte militaire a effrontément commis un autre crime outrageux (…) ignorant les demandes de la communauté internationale et de ceux qui réclament la justice », a écrit dans un communiqué le parti.

Ces exécutions risquent d’accentuer l’isolement international des militaires birmans, qui avaient pris le pouvoir par la force le 1er février 2021 sous prétexte de prétendues fraudes aux élections de l’année précédente, remportées de façon écrasante par la Ligue nationale pour la démocratie (LND).

« Ces actes pervers doivent marquer un tournant pour la communauté internationale. (…) Le statu quo de l’inaction internationale doit être fermement rejeté », a réagi Tom Andrews, rapporteur spécial des Nations unies sur les droits de l’homme en Birmanie, dans un communiqué sur Twitter.




Britney Delsey pour DayNewsWorld
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QUI EST RISHI SUNAK FAVORI POUR SUCCEDER

A BORIS JOHNSON AU ROYAUME-UNI ?

Depuis la démission du Premier ministre britannique la semaine dernière, de nombreuses personnalités du parti conservateur se sont déclaré candidats pour succéder à « BoJo ».

Parmi eux : l'ex-ministre des Finances, Rishi Sunak , âgé de 42ans. Ce fils d'immigrés indiens passé par Oxford et Stanford figure parmi les favoris aux côtés de l'ancienne ministre de la Défense, Penny Mordaunt, et l'actuelle ministre des Affaires étrangères, Liz Truss .

Méconnu du grand public il y a quelques années, Rishi Sunak est parvenu à s'imposer comme une figure incontournable du parti et fait désormais la course en tête.

Avant d'entamer sa carrière politique, l'ex-chancelier de l'Echiquier a eu une carrière à succès dans la finance. Rentré dans la banque américaine Goldman Sachs au début des années 2000 en tant que stagiaire, il a finalement décroché un poste d'analyste junior au sein de la banque d'investissement.

Il a ensuite rejoint The Children's Investment Fund (TCI), l'un des fonds spéculatifs les plus en vue de la place londonienne, avant de lancer en 2010 un fonds spéculatif, Theleme Fund, avec d'anciens associés de chez TCI. Rishi Sunak a également été le directeur de Catamaran Ventures, un fond de capital-risque appartenant à son beau-père. La fortune de l'ex-ministre s'élèverait, selon le « Sunday Times », à 860 millions d'euros.

Rishi Sunak entame sa carrière politique seulement en 2015 en étant élu du North Yorkshire. En 2016, il n'hésite pas à soutenir, dès la première heure, un camp du Brexit encore balbutiant. Ce choix risqué lui attire les faveurs de Boris Johnson, qui le fera entrer au Trésor dès son entrée au 10 Downing Street en 2019.

Rishi Sunak a été pendant plus de deux ans chancelier de l'Echiquier, c'est-à-dire ministre chargé des Finances et du trésor. Nommé en février 2020 à tout juste 39 ans, « Rish », comme l'appellent ses amis, s'est imposé au fil des mois comme l'un des poids lourds du gouvernement britannique.

Ses relations avec « BoJo » n'ont d'ailleurs pas toujours été très cordiales. Les dissensions entre les deux hommes ont atteint leur paroxysme à l'été 2021, lorsque Boris Johnson avait critiqué son « manque de sens politique ».

Rishi Sunak a été, avec Sajid Javid (ministre de la Santé), le premier poids lourd du gouvernement à donner sa démission du gouvernement le 5 juillet, faisant état « d'approches fondamentalement trop différentes » avec Boris Johnson.

Les ministres démissionnaires reprochaient notamment à « BoJo » son comportement dans l'affaire du « Party Gate », ces fêtes organisées au 10 Downing Street alors que les Britanniques étaient confinés chez eux. Le 8 juillet, soit le lendemain de la démission de Boris Johnson, Rishi Sunak s'est officiellement déclaré candidat à la tête du parti conservateur et donc, au poste de Premier ministre.

Rishi Sunak est marié à une riche héritière indienne. Il a rencontré sa femme, Akshata Murthy, lorsqu'il étudiait à Stanford. Ils se sont mariés en 2009 dans la ville natale de son épouse, Bangalore. Akshata Murthy est la fille d'un très riche homme d'affaires indien, Narayana Murthy. Cofondateur d'Infosys, celui-ci est l'un des hommes les plus riches d'Inde. Sa fortune s'élève, selon le magazine « Forbes », à 3,5 milliards d'euros.

En avril dernier, la popularité de Rishi Sunak a pris un gros coup après les révélations de « The Independent » concernant le statut fiscal de sa femme . Celle-ci bénéficie en effet du statut de « non domiciliée » (« non dom », en anglais). Ce statut aurait permis à Akshata Murthy d'être exonérée d'impôt sur ses revenus étrangers et ainsi de se soustraire au paiement de plusieurs millions de livres d'impôts. Ces révélations avaient choqué les Britanniques, dans un contexte de crise de pouvoir d'achat liée à une inflation galopante.

Rishi Sunak qui vient d' affronter Liz Truss  dans un duel politique décisif, va-t-il réussir à l'emporter sur sa rivale?  Dans les colonnes du Daily Telegraph, qui titrait jeudi « Avantage Truss », Rishi Sunak s’est efforcé de contrer la cheffe de la diplomatie sur le terrain de l’héritage de Margaret Thatcher.

« Mes valeurs sont thatchériennes, je crois au travail, à la famille et à l’intégrité ». « Je suis un thatchérien, je concours en tant que thatchérien, et je gouvernerai en tant que thatchérien ».




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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ACCORD ENTRE LA RUSSIE ET L'UKRAINE

POUR LA REPRISE DES EXPORTATIONS DE CEREALES

L’issue semblait encore incertaine en milieu de semaine. L’Ukraine et la Russie, sous l’égide de la Turquie et de l’ONU, ont enfin fini par s’entendre sur les conditions d’exportation des céréales ukrainiennes en mer Noire, bloquées dans les ports. Un accord a été signé ce vendredi 22 juillet 2022 à Istanbul. Qualifié de « très important » par le Kremlin, il a été obtenu après deux mois de discussions entre les deux camps. Kiev et Moscou ont signé deux textes identiques mais séparés - à la demande de l'Ukraine qui refusait de parapher tout document avec la Russie et avait ainsi fait savoir qu’elle ne signerait ce texte qu’avec l’ONU et la Turquie.

Un centre de contrôle à Istanbul

L’inspection des navires transportant les céréales constituait une exigence de Moscou, qui voulait s’assurer qu’ils ne délivreront pas simultanément des armes à l’Ukraine. Un centre de contrôle et de coordination doit donc être établi à Istanbul, avec des représentants de toutes les parties : un Ukrainien, un Russe, un Turc et un représentant de l’ONU.

Les inspections n’auront pas lieu en mer comme envisagé un temps pour des raisons pratiques, mais dans l’un des ports turcs. Conduites par des représentants des quatre parties, elles auront lieu au départ et à l’arrivée des navires. Outre les inspections, les experts seront également chargés d’établir le calendrier des rotations de navires en mer Noire. Trois ou quatre semaines sont encore nécessaires pour finaliser les détails et rendre opérationnel ce centre.

Des couloirs de navigation sécurisés

Russes et Ukrainiens s’engagent à respecter des couloirs de navigation à travers la mer Noire exempts de toute activité militaire. En revanche, les négociateurs ont renoncé à débarrasser la mer Noire des mines, principalement posées par Kiev pour protéger ses côtes, faute de temps. « Déminer aurait pris trop de temps », a justifié l'ONU, qui a précisé que des « pilotes ukrainiens » ouvriraient la voie aux cargos dans les eaux territoriales. Par ailleurs, l'Ukraine a suggéré que ces exportations commencent à partir de trois ports - Odessa, Pivdenny et Tchornomorsk - et espère pouvoir accroître leur nombre à l'avenir.

20 à 25 millions de tonnes de céréales débloqués

L’accord serait signé pour quatre mois et automatiquement reconduit. Si 20 à 25 millions de tonnes de céréales sont actuellement en souffrance dans les silos des ports ukrainiens, et à raison de 8 millions de tonnes évacuées par mois, cette durée de quatre mois devrait suffire à écouler les stocks. L'invasion de l'Ukraine par la Russie - deux pays qui assurent notamment 30% des exportations mondiales de blé - a conduit à une flambée des cours des céréales et des huiles ainsi qu'à des pénuries sur les marchés mondiaux.

Cette hausse des cours est venue aggraver la situation de pays déjà confrontés à une crise alimentaire, notamment dans la Corne de l'Afrique (Kenya, Ethiopie, Somalie, Djibouti) qui connaît sa pire sécheresse depuis 40 ans.

Des famines menacent également d'autres pays très dépendants des céréales d'Ukraine ou de Russie, comme le Pakistan qui importent plus de 80% de blé depuis l'Ukraine, le Liban plus de 60% de son blé alors que la Tunisie, l'Algérie et la Libye sont à plus de 40% de blé en provenance d'Ukraine. L'Union africaine (UA) s'est d'ailleurs « félicitée » ce samedi 23juillet 2022 de l'accord signé entre la Russie et l'Ukraine pour débloquer les exportations de céréales, un « développement bienvenu » pour le continent qui fait face à un risque accru de famine.

Une contrepartie pour les produits russes

Un mémorandum d’accord doit accompagner cet accord, signé par les Nations unies et la Russie, garantissant que les sanctions occidentales contre Moscou ne concerneront pas les céréales et les engrais, de manière directe ou indirecte.

Il s’agissait d’une exigence de la Russie, qui en faisait une condition sine qua non à la signature de l’accord.

Un accord voué à l'échec ?

Moins de 24 heures après la signature de ces accords, le territoire ukrainien a été frappé par l'armée russe. Si une dizaine de missiles ont été envoyés au centre de l'Ukraine, ce sont les frappes russes qui ont visé le port d'Odessa , point stratégique pour la reprise des exportations de céréales ukrainiennes, qui ont vivement fait réagir ce samedi.

En tirant des missiles de croisière sur le port d'Odessa, le président russe a « craché au visage du secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres et du président turc Recep (Tayyip) Erdogan, qui ont déployé d'énormes efforts pour parvenir à cet accord », a ainsi estimé le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Oleg Nikolenko.

Un peu plus tard ce samedi, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a déclaré « condamner sans équivoque les frappes signalées aujourd'hui dans le port ukrainien d'Odessa » alors que le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, a également fustigé le comportement de Moscou.

 « Frapper une cible cruciale pour l'exportation de céréales un jour après la signature des accords d'Istanbul est particulièrement répréhensible et démontre une fois de plus le mépris total de la Russie pour le droit international et les engagements », a-t-il écrit sur Twitter.




Alize Marion pour DayNewsWorld


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LES MENACES DU KREMLIN FACE AUX LIVRAISONS D'ARMES A LONGUE PORTEE A L'UKRAINE

Moscou fait de nouveau monter les enchères en menaçant d'étendre le conflit au-delà du Donbass si des armes à longue portée comme les Himars sont fournies à l'Ukraine

« Nous ne pouvons pas permettre à l'Ukraine d'avoir des armes qui menaceront directement notre territoire », a indiqué Sergueï Lavrov.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré mercredi que les objectifs territoriaux de la Russie en Ukraine ne se limitaient plus à la région orientale du Donbass, selon l'agence de presse russe RIA Novosti. La Russie ne vise « plus seulement les républiques populaires de Donetsk et Lougansk », les deux républiques séparatistes autoproclamées du Donbass, mais aussi « les régions de Kherson et Zaporijjia et une série d'autres territoires, et ce processus continue, de façon constante ».

Il a justifié ce changement par une « géographie différente » par rapport à la situation prévalant sur le terrain fin mars, lorsque Moscou avait dit vouloir se concentrer sur l'est après avoir échoué à s'emparer de Kiev.

Représailles envers les Occidentaux

Le chef de la diplomatie russe a précisé que les objectifs de ce que Moscou décrit comme une « opération militaire spéciale » pourraient encore être revus à la hausse si les Occidentaux fournissaient des armes à longue portée à l'Ukraine.

« Parce que nous ne pouvons pas permettre à la partie de l'Ukraine que Zelensky contrôlera ou à celui qui le remplacera d'avoir des armes qui menaceront directement notre territoire et le territoire des républiques qui ont déclaré leur indépendance »

Cette menace de conquérir de nouveaux territoires ukrainiens constitue bel et bien une riposte et une menace envers Kiev et les Occidentaux, dont les livraisons de canons sont en train de changer le rapport de force sur le champ de bataille .

Les douze batteries HIMARS livrées par Washington, en frappant en profondeur les dépôts de munitions russes ont contribué à stopper l'offensive russe, dans l'est, après la chute des villes jumelles de Severodonetsk et Lyssytchansk. 

Elles peuvent tirer des missiles de haute précision jusqu'à 80 km, le double de la portée des autres batteries déployées sur le champ de bataille, et se déplacer immédiatement après avoir tiré, évitant ainsi toute riposte. Washington va annoncer dans les prochains jours une nouvelle aide militaire à Kiev, vraisemblablement sous forme de missiles ATACMS, d'une portée de 300 km.

Vladimir Poutine avait déjà exigé en janvier-février que Kiev s'engage à ne jamais rejoindre l'OTAN et que les forces occidentales ne puissent plus être déployées sur le territoire des quatorze pays de l'Est ayant rejoint l'Alliance atlantique suite à la disparition du bloc soviétique...




Alize Marion pour DayNewsWorld
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LA DEMISSION DE MARIO DRAGHI PLONGE L'ITALIE DANS L'INCERTITUDE

Trois partis du gouvernement ont refusé, mercredi, d'accorder leur confiance au président du Conseil italien Mario Draghi lors d'un vote au Sénat, le forçant à quitter le pouvoir. Aussi, loin du style bravache de Boris Johnson prenant congé de ses collègues parlementaires sur une réplique de Terminator : « Hasta la vista, baby. », le Premier ministre italien italien Mario Draghi , 74 ans, a-t-il remis ce jeudi matin sa démission au président Mattarella quasi sur la pointe des pieds. « Parfois, les banquiers centraux se servent aussi de leur cœur. » avait-il cependant concédé, visiblement ému, remerciant les parlementaires qui l'acclamaient. Par une déclaration lue par son porte-parole, le président Mattarella en a « pris acte », ajoutant que dans l’immédiat le gouvernement Draghi restait en place pour expédier les affaires courantes.

Le sauveur « Super Mario »

Au mois de février 2021 le pays avait vu en « Super Mario » un sauveur : l’ex-patron de la Banque centrale européenne acceptait de jouer les équilibristes en formant un gouvernement du centre-gauche à l’extrême-droite pour parer à l’urgence : s’attaquer à la redoutable dette (150% de la richesse nationale) qui valait à Rome les foudres de l’UE.

Mais depuis quelque temps déjà la crise couvait au sein de cette alliance improbable.

Le 14 juillet, la formation populiste Mouvement 5 Etoiles (M5S), qui appartenait à la coalition gouvernementale, avait décidé de ne pas voter un texte clé soumis au Sénat et vécu comme un « vote de confiance » par le gouvernement. Le parti, lui-même profondément divisé par une récente scission et en berne dans les sondages, estimait que ses priorités (instauration d'un salaire minimum et incitations fiscales pour la rénovation énergétique des habitations) n' étaient pas prises en compte.

 Arrivé à la tête de l'exécutif en février 2021 pour sortir l'Italie de la crise sanitaire et économique, Mario Draghi  a estimé à son tour que son gouvernement d'unité nationale, allant de la gauche à l'extrême droite, avait été rendu caduc par le geste du M5S. Il avait donc présenté sa démission le jour-même au président Sergio Mattarella... qui l'avait refusée. Le centre-gauche (qui craint que des élections anticipées ne favorisent la droite), un millier de maires ainsi que plusieurs responsables européens (qui voient en lui le chevalier blanc de l'orthodoxie budgétaire) ont alors exhorté le Premier ministre à rester en fonction.

Depuis cinq jours, Mario Draghi guettait un « geste politique significatif » pour se laisser la possibilité de changer d'avis. Il voulait la confirmation qu'il était soutenu par une très large majorité, allant de la droite à la gauche. Et attendait un engagement formel des partis à poursuivre l'action lancée depuis 17 mois. Hormis le Parti démocrate (PD) et les centristes, alliés sans faille de Draghi, ni la Ligue et son allié Forza Italia ni le M5S n'avaient découvert leurs cartes mercredi matin.

La folle journée de mercredi

Mario Draghi s'est finalement dit prêt à poursuivre sa mission si sa coalition parvenait à se ressouder pour éviter des élections anticipées. « L'unique solution, si nous voulons encore rester ensemble, est de reconstruire à partir de ses fondements ce pacte, avec courage, altruisme et crédibilité », a-t-il déclaré devant le Sénat. « C'est ce que demandent les Italiens », a-t-il ajouté, fort de sondages affirmant que deux tiers de ses compatriotes souhaitent que « Super Mario » reste à la barre. Mais il a prononcé hier, mercredi 20 juillet 2022, un discours sans concession au Sénat.

En effet Mario Draghi, qui s’est présenté au Sénat pour expliquer les raisons de sa démission, présentée jeudi dernier et refusée par le président de la République, a choisi de parler très franchement.

Le président du Conseil italien n'a pas hésité à attaquer le comportement des partis qui a mené à la désunion . « Malheureusement, depuis des mois, à la demande de cohésion des citoyens, les forces politiques ont opposé un croissant souhait de division », a-t-il lancé. « Les réformes du Conseil supérieur de la magistrature, du cadastre et des concessions de plage ont montré un effilochage progressif de la majorité sur la modernisation du pays ». Autant de mesures qui ont fortement mis à mal le M5S et la ­Ligue. Il dénonce aussi leurs « tentatives visant à affaiblir le soutien du gouvernement à l'Ukraine, à affaiblir notre opposition au projet du président Poutine ». Il rappelle enfin les exigences de la Ligue, dont « les appels à la poursuite de l'endettement se sont multipliés au moment même où la nécessité de veiller à la viabilité de la dette était la plus forte ». Et pointe du doigt les incohérences du M5S : « Il n'est pas possible de dire que nous voulons la sécurité énergétique pour les Italiens et de protester en même temps contre cette infrastructure ».

N'épargnant personne, sauf le Parti démocrate, qui, lui, n'a jamais mis sa confiance en doute, il annonce la couleur : il entend faire toutes les réformes, y compris les plus impopulaires, comme la remise en cause des concessions balnéaires ou la libéralisation des taxis, contre lesquelles se bat la Ligue depuis plusieurs mois.

Mario Draghi conclut :  « L'Italie n'a pas besoin d'une confiance cosmétique, qui disparaît face à des mesures incommodes. Elle a besoin d'un nouveau pacte de confiance, sincère et concret, comme celui qui nous a permis de changer le pays pour le mieux jusqu'à présent », a-t-il dit.

Finie l'unité nationale

Le Sénat lui a bien accordé sa confiance mais trois alliés cruciaux l’ont lâché : le Mouvement 5 étoiles, Forza Italia et la Ligue ont décidé de s’abstenir lors du vote de confiance après le discours de l’ancien président de la Banque centrale européenne (BCE). Son message d'unité n'a pas été entendu. En cause, officiellement : le M5S n'a pas obtenu satisfaction sur ses demandes, et Forza Italia et la Ligue refusent de rester dans un gouvernement aux côtés du M5S, qui a « rompu le pacte de confiance » qui scellait l'unité gouvernementale après avoir boycotté le vote du 14 juillet.

Le « jour du jugement », comme l’a défini l’ancien Premier ministre Matteo Renzi, se termine donc mercredi soir avec la fin du gouvernement de Mario Draghi. Finie l’unité nationale.

Le gouvernement tombe mais les problèmes demeurent. L’Italie, ultra-dépendante du gaz russe (43 % de ses importations) prend de plein fouet la guerre en Ukraine. Son inflation s’emballe (8 %)...

 La balle est désormais dans le camp du président de la République italienne, Sergio Mattarella. Il va probablement décider de dissoudre les Chambres. Des élections législatives anticipées pourraient être organisées le 2 octobre prochain.

Une crise politique qui plombe la zone euro et envoie un message de désunion à la Russie. « Moscou se réjouit de voir la tête de Draghi servie sur un plateau à Poutine », alerte le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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VERS DES SOLUTIONS FACE A LA PENURIE DE GAZ EN EUROPE ET NOTAMMENT EN FRANCE

Depuis l'éclatement de la guerre en Ukraine et les baisses de livraison de gaz russe, l'UE cherche à diversifier ses approvisionnements pour s'affranchir rapidement de sa grande dépendance à l'égard du gaz russe. Le gaz étant utilisé aussi bien tel quel que pour la production de l'électricité, une pénurie engendrerait une situation très complexe pour les consommateurs de l'Hexagone.

Avant la guerre en Ukraine, la Russie couvrait environ 40 % de la consommation européenne de gaz. Ce chiffre descendait à près de 20 % pour la France, une part plus basse, mais loin d'être négligeable. Si notre pays n'est pas le plus dépendant au gaz russe, il doit tout de même développer des pistes d'approvisionnement viables pour compenser le manque à gagner futur. Une pénurie entraînerait en effet de lourdes conséquences pour les ménages, comme pour les entreprises et les industries françaises.

La production d'électricité, déjà fragilisée par la mise à l'arrêt de douze réacteurs nucléaires à cause d'un défaut de corrosion et par la sécheresse qui réduit le remplissage des barrages hydroélectriques, doit également être surveillée de près : l'arrêt des importations de gaz russe viendraient se surajouter à ces difficultés conjoncturelles.

Des stocks de gaz en cours de remplissage

Il convient tout d'abord de diversifier ses sources d'approvisionnement, de développer son autosuffisance sur une période donnée et, bien évidemment, de s'assurer que les stocks de gaz sont remplis de façon optimale. Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz, expliquait sur Franceinfo le 24 mai 2022 : « L'enjeu de l'été, c'est de remplir les stockages correctement ».

Aujourd'hui, les stocks français sont remplis à 63,6 %. Bien que la dynamique de forte hausse soit habituelle en début d'été, ce chiffre est largement plus élevé qu'en 2021 à la même période (49,73 %). Cela témoigne de l'accent qui est mis sur l'objectif de remplissage des stocks de gaz en cette époque d'incertitude énergétique.

Si l'Union Européenne a rempli exactement 58,92 % de ses réserves, de fortes disparités entre les États demeurent. Ainsi, l'Allemagne se situe à peu près au même niveau que la France avec 61,85 % de remplissage, tout comme l'Italie (59,85 %). Le Portugal et la Pologne arrivent largement en tête, avec des réserves presque pleines (respectivement 100 % et 97,46 %). En revanche, la situation s'avère plus difficile pour l’Autriche (45,58 % de remplissage) et la Bulgarie (35,27 %), entre autres.

« La CRE, en coordination avec le gouvernement, travaille à l'adaptation de la régulation des opérateurs de stockage pour répondre aux enjeux de ce nouveau contexte. (...) Le bon niveau de souscription des stockages pour l'hiver 2022-2023, la dépendance limitée au gaz russe et l'accès aux approvisionnements en gaz norvégien et en gaz naturel liquéfié, permet à la France d'aborder plus sereinement que nombre de ses voisins la campagne de remplissage des stockages qui commence ». Une autresource d'approvisionnement vient de s'ajouter pour les stockage. En visite à Bakou lundi18 juillet Ursula von der Leyen a annoncé un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler les importations européennes de gaz en provenance de l'ancienne république soviétique « en quelques années ».

Pour le court terme la nouvelle loi sur le pouvoir d’achat organise la souveraineté énergétique de la France La loi sur le pouvoir d’achat sera examinée par l'Assemblée nationale à partir du 18 juillet 2022. Elle prévoit notamment un volet sur l'indépendance énergétique de la France, qu'elle entend articuler autour de quatre axes : la réquisition des centrales à gaz, le remplissage forcé des stockages, les dérogations pour accélérer l'installation du terminal de GNL au Havre et le redémarrage de la centrale à charbon de Saint-Avold.

Vient s'ajouter un plan de délestage gaz qui a été mis en place par le gouvernemnt français notamment. En effet le décret 2022-85 du 8 avril 2022, sur le délestage gaz , paru au journal officiel a pour objectif d'autoriser les coupures ciblées de fourniture de gaz sur des sites donnés et pendant une période restreinte.

Le délestage permet ainsi d'éviter tout black-out pendant les heures de pointe, tout en privilégiant l'approvisionnement dans les lieux essentiels tels que les écoles, hôpitaux ou encore EHPAD. « Le délestage consiste pour le site à procéder à une diminution importante de consommation en moins de 2h. C’est une obligation réglementaire qui s’impose à tous les clients sollicités par GRDF dans le cadre des textes en vigueur », indique GRDF. Il ne concerne  que les très gros consommateurs de gaz, c'est-à-dire ceux qui consomment plus de 5 GWh par an (qu'ils soient connectés aux réseaux de transport GRTgaz, Téréga ou GRDF).

Les mesures de délestage seront appliquées en priorité aux industriels gazo-intensifs tels que les tuileries, aciéries, papetiers, chimistes et plusieurs entreprises du tertiaire.

Pour le plus long terme trois autres options sont envisagées :

L'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en plus grandes quantités : Engie et l'américain Nextdecade ont déjà signé un contrat pour 1,75 million de tonnes de GNL livrées en France entre 2026 et 2041. Cette solution requiert toutefois de créer des terminaux méthaniers adaptés pour accueillir et regazéifier le GNL. Un projet de navire terminal méthanier dans le port du Havre, en collaboration avec Engie et TotalEnergies, est en cours de développement. Le problème, c'est que le GNL est issu d'un procédé qui impacte fortement l'environnement, ce qui en fait une solution peu durable et non écologique ;

L'augmentation de la part d'énergies renouvelables dans le mix énergétique français et européen : le plan REPowerEU prévoit ainsi d'injecter 113 milliards d'euros pour déployer massivement les EnR, et notamment l'énergie solaire, dans l'UE. Par exemple, tous les bâtiments publics et commerciaux de plus de 250 m2 et les nouveaux bâtiments résidentiels devront être dotés de panneaux solaires sur toiture. D'autre part, les délais d'obtention de permis d'installation pour les infrastructures solaires et éoliennes seront réduits ;

La démarche de sobriété énergétique : des gestes de réduction des consommations provenant de tous les consommateurs, particuliers, professionnels, industriels et corps d'État, c'est une solution immédiate pour réduire le risque de manquer de gaz durant l'hiver. « La meilleure énergie reste celle que nous ne consommons pas", affirmaient ainsi les dirigeants de TotalEnergies (Patrick Pouyanné), d'EDF (Jean-Bernard Levy) et d'Engie (Catherine MacGregor) dans une tribune commune inédite parue dans le Journal du Dimanche le 26 juin 2022. 

Les trois énergéticiens appellent ainsi à une « prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun d'entre nous - chaque consommateur, chaque entreprise - change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers ».

Pour certains l'UE doit profiter de cette crise pour accélérer la transition énergétique...




Sandra Stac pour DayNewsWorld

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LE DEBUT OU LA FIN DES PARADIS FISCAUX ?

La classe politique dans son ensemble, de la gauche à la droite en passant par le centre, vous parle à longueur d'année des paradis fiscaux.

Si les mots ont encore un sens alors étudions un peu de prés ceux ci !

La notion de Paradis est une notion commune à la plupart des religions et elle a comme opposé l'enfer.

La conclusion évidente c'est que tout un chacun vit dans un enfer fiscal et que l'on veut éliminer définitivement le paradis.

Quand les citoyens sortent de leurs villes ils peuvent observer dans les campagnes des bergers qui mènent des troupeaux.

Mais avez-vous vu beaucoup de troupeau de loups conduits par un berger ? Non il est plus courant de voir des moutons, en effet un troupeau de moutons c'est plus facile à conduire, le risque de se faire mordre ou de se faire dévorer est quasiment nul.

Les moutons sont dociles et plus faciles à conduire jusqu'à l'abattoir !

Les États et la classe politique sont des Bergers, et les citoyens sont les moutons !

Autre évidence de taille il est plus facile de construire un enfer qu'un paradis.

L'enfer fiscal conduit à la pauvreté, à la dépendance des citoyens qui, pour ne pas subir de châtiments complémentaires, obéissent aveuglément aux directives qui leur sont données.

Pour les Etats si nombreux, qui ont mis un enfer fiscal en place, les paradis fiscaux sont la preuve qu'on peut faire autrement c'est pourquoi ils sont l'ennemi juré que l'on doit à tout prix détruire.

Quand on observe le top 10 des pays dans lequel la fiscalité est la plus élevée au monde, force de constater qu'ils sont en général endettés d'un montant supérieur à leurs PIB !

Pour ces enfers fiscaux il n'y a jamais assez d'argent, on pourrait doubler, tripler le montant des impôts qu'ils resteraient toujours endettés !

Ces États se comportent comme des joueurs compulsifs, comme des alcooliques, encore et toujours plus !

Par définition l'enfer est la punition et le paradis la récompense alors pourquoi les citoyens doivent-ils majoritairement être puni, quelle  faute originelle ont-ils commis pour subir l'enfer ?

Toutes les manœuvres des Etats de nombreuses nations qui ont pour but de détruire les paradis fiscaux en mettant en place des mesures de plus en plus guerrières  espèrent qu'ils vont mettre fin aux paradis.

Nous voilà donc face à l'Éternel combat du mal contre le bien.

Le mal doit-il à tout prix gagner, l'enfer doit-il devenir la norme ?

Les citoyens doivent faire leur examen de conscience, ils oublient trop souvent qu'il leur reste encore une arme de choix contre les politiciens qui gèrent les Etats, c'est le vote durant les élections.

Oui par le vote les citoyens peuvent renverser la table et faire du paradis fiscal la nouvelle norme, le paradis et la richesse pour tous, comme une réalité qui s'impose sur toute la planète !

Malgré toutes les mesures coercitives pour détruire les paradis, les règlements de plus en plus scélérats, la guerre menée par une bataille féroce ( Common Reporting Standard « CRS », Foreign Account Tax Compliance Act « FATCA »...) et une communication, toujours de plus en plus agressive et à charge, les paradis fiscaux résistent et s'organisent, et même oh surprise certains nouveaux paradis apparaissent, plus discrets et plus raffinés.

Dans le concert des Etats on est face à une hypocrisie: la plupart des États se font en effet une guerre fiscale sans merci les uns envers les autres. Pour preuve il suffit d'observer les différents taux d'imposition dans chaque pays par exemple dans l'Union européenne (Is France 27,31%, Is Allemagne 15%, Is Luxembourg 15%, Is Irlande 12,5%, Is Pologne 9%, etc...) et même parfois au sein d'un même pays, comme par exemple dans les différents Etats qui constituent les Etats-Unis.

Et si on faisait de l'ensemble des pays de cette planète un paradis fiscal en appliquant un taux d'imposition de 2 % à l'échelle planétaire ?

Oui bien sûr les États dispendieux devraient se mettre fortement au régime découvrant ainsi les vertus des économies et de la rigueur budgétaire.

Pas possible !, impossible !! , c'est ce que vous allez sûrement entendre de toute part, mais....

Tout le monde savait que c'était impossible, mais vint un jour où un «  imbécile », qui ignorait que ce n'était pas possible,  a essayé de réaliser cette chose, et il a réussi à le faire !!

L'avenir ne sera fait de ce que nous en ferons. Préférer le paradis à l'enfer, on vous dit impossible !?

Personnellement j'aime à penser qu'un jour viendra où un « imbécile » transformera définitivement l'enfer, qui s'est que trop généralisé, en « Paradis pour tous » !!!




Tom Morgan pour DayNewsWorld
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CANICULE ET INCENDIES DEVASTATEURS

EN EUROPE

Une partie de l’Europe occidentale continue de lutter samedi contre des incendies de forêt dévastateurs, conséquence d’une vague de chaleur qui pourrait faire tomber plusieurs records de température au début de la semaine prochaine.

En France

Dans le sud-ouest de la France, la mobilisation des pompiers ne faiblit pas samedi pour fixer les incendies, particulièrement en Gironde où près de 10 000 hectares de forêt sont partis en fumée depuis mardi, dans un contexte de canicule généralisée où les températures pourraient atteindre 40 °C localement, selon Météo-France.

Dans le touristique bassin d’Arcachon, en bord d’océan atlantique, les efforts déployés ont permis de ralentir la progression du feu. « Nous sommes toujours, et c’est une satisfaction, à 3150 hectares brûlés, mais le feu n’est toujours pas maîtrisé », a déclaré à la presse un représentant de l’État, en saluant « l’énorme intensité et mobilisation » des pompiers.

Plus dans les terres, le feu continue de progresser dans deux petites communes, avec désormais « plus de 7000 hectares » brûlés, selon les autorités.

Ces feux, qui mobilisent plus d’un millier de pompiers, ont entraîné depuis mardi l’évacuation de plus de 12 000 personnes.

Accalmie en péninsule ibérique

Le Portugal connaît une relative accalmie, avec un seul incendie important encore actif samedi, dans le nord du pays.

« Nous prévoyons de circonscrire ce feu dans la journée », a déclaré le commandant de la protection civile André Fernandes.

La veille, un avion bombardier d’eau qui combattait un incendie de forêt dans la région de Guarda (nord) s’est écrasé, provoquant la mort du pilote, son unique occupant.

Selon un bilan de la protection civile portugaise, les incendies de la dernière semaine ont fait deux morts et une soixantaine de blessés. D’après ses estimations, ces feux ont ravagé, depuis le début de la canicule, entre 12 000 et 15 000 hectares de forêt et de broussailles.

Seule la région de l’Algarve au sud ne se trouve pas en alerte à la chaleur. Dans le reste du pays, l’Institut météo prévoit samedi des températures pouvant atteindre les 42 °C par endroits.

En Espagne, des dizaines d’incendies font toujours rage du nord au sud du pays. Dans la région d’Estrémadure, limitrophe du Portugal, un tronçon de l’autoroute A5, reliant Madrid à la frontière portugaise, a pu être rouvert à la circulation après avoir été fermé pendant plus de douze heures en raison d’un brasier.

À l’extrême sud, en Andalousie, un feu près de Malaga a obligé à l’évacuation préventive de plus de 3000 personnes, selon les services de secours andalous.

En Grèce, les pompiers continuent de combattre un foyer qui s’était déclaré vendredi matin, provoquant l’évacuation préventive de sept villages dans une zone rurale de la préfecture de Rethymno, sur l’île de Crête.

L’Agence météorologique espagnole a maintenu pratiquement tout le pays sous différents niveaux d’alerte aux températures élevées samedi, avec des valeurs supérieures à 40 ºC dans de nombreuses régions et jusqu’à 44 ºC par endroits.

Alerte rouge au Royaume-Uni

Au Royaume-Uni, un comité de crise composé de ministres du gouvernement britannique s'est réunit dans la journée de samedi après que l’agence météorologique nationale a émis la toute première alerte « rouge » pour chaleur extrême, mettant en garde contre un « risque pour la vie ».

Le Met Office a déclaré que dans le sud de l’Angleterre, les températures pourraient dépasser les 40 °C pour la première fois lundi ou mardi, pouvant ainsi battre le record de 38,7 °C datant de 2019.

Le maire de Londres, Sadiq Khan, a conseillé aux Londoniens de n’utiliser les transports publics ces jours-là qu’en cas de « nécessité absolue ». Les compagnies ferroviaires ont également invité les passagers à éviter de voyager. Certaines écoles du sud de l’Angleterre ont annoncé aux parents qu’elles resteraient fermées en début de semaine prochaine.

Cette vague de chaleur est la deuxième en à peine un mois en Europe. La multiplication de ces phénomènes est une conséquence directe du réchauffement climatique selon les scientifiques,




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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 DES AFFRONTEMENT ENTRE GANGS

ENTRE LE 8 ET LE 12 JUILLET FONT 

AU MOINS 234 MORTS OU BLESSES EN HAITI

Au moins 234 personnes ont été tuées ou blessées entre le 8 et le 12 juillet 2022, victimes de la violence des gangs qui sévissent à Cité Soleil, la commune la plus défavorisée de l’agglomération de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, a annoncé l’ONU samedi.

« La plupart des victimes ne sont pas directement liées aux gangs mais ont été visées par des membres des gangs et nous avons aussi reçu de nouvelles informations sur des violences sexuelles », écrit le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, qui a enregistré 934 meurtres, 684 blessés et 680 enlèvements sur la période de janvier à fin juin 2022.

Des tirs en rafales dans les bidonvilles

Depuis vendredi, les rafales d’armes automatiques crépitent à longueur de journée à Cité Soleil, commune la plus défavorisée et la plus densément peuplée de l’aire métropolitaine : deux factions de gangs s’y affrontent sans que la police, en manque d’hommes et d’équipements, n’intervienne.

Le long des corridors de bidonvilles qui s’y sont formés au fil des quatre dernières décennies, des milliers de familles n’ont d’autre choix que de se terrer chez elles, sans pouvoir se ravitailler en eau et nourriture. Certains habitants sont victimes de balles perdues à l’intérieur même de leurs modestes logements, faits de simples tôles, mais les ambulances ne sont pas autorisées à circuler librement dans la zone pour venir en aide aux blessés.

Impunité

« Nous nous inquiétons profondément de l’aggravation des violences à Port-au-Prince et de la hausse des violations des droits humains qui sont commises contre la population locale par des gangs lourdement armés », écrit Jeremy Laurence, porte-parole du Haut-commissariat.

Depuis plus de deux ans, les gangs multiplient les rapts crapuleux dans la ville, séquestrant des personnes de toutes origines socio-économiques et de toutes nationalités. Jouissant d’une très large impunité, les bandes criminelles ont amplifié leurs actions au fil des semaines : au moins 155 enlèvements ont été commis en juin contre 118 au mois de mai, a signalé le Centre d’analyse et de recherches en droits humains, dans son dernier rapport publié mercredi .

« Nous exhortons les autorités à faire respecter tous les droits humains et à les mettre au cœur de leurs actions dans cette crise. La lutte contre l’impunité et les violences sexuelles, tout comme le renforcement des droits humains et la surveillance de leur mise en application doivent rester une priorité. » , explique Jeremy Laurence.

L'ONU appelle à la fin « immédiate » des violences

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté vendredi à l'unanimité une résolution des États-Unis et du Mexique demandant aux États membres de l'organisation d'interdire le transfert d'armes légères à ces gangs.

La Chine, qui avait réclamé en vain un embargo sur les armes légères à destination des gangs en Haïti, a estimé que « cette résolution était un avertissement » pour ces derniers.

Des sanctions individuelles pourraient être prises dans les 90 jours en vertu de la résolution à l'encontre de leurs chefs, a souligné après le vote l'ambassadeur chinois à l'ONU, Zhang Jun.

Le texte aurait « pu être meilleur », a-t-il ajouté, estimant cependant qu'il s'agissait « d'un bon pas dans le bon sens ».

Le Conseil de sécurité a aussi prolongé le mandat du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), « qui permettra de renforcer la réponse internationale collective à la crise des droits humains qui se déroule dans le pays, ainsi que de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire », souligne le Haut commissariat.

Ces affrontements meurtriers entre gangs affectent l’ensemble des activités à travers la capitale car c’est à Cité Soleil que se situe le terminal pétrolier qui alimente Port-au-Prince et tout le nord d’Haïti.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

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IVANA TRUMP PREMIERE EPOUSE DE DONALD

EST DECEDEE DE BLESSURES ACCIDENTELLES

Ivana Trump, la première femme de l’ancien président américain, est décédée ce jeudi 14 juillet 2022 succombant à des «blessures au torse causées par un impact », ont déclaré vendredi les autorités de médecine légale de New York. 

Sa mort est accidentelle, ont-elles indiqué dans un communiqué, sans en préciser les circonstances. Selon le New York Times, les enquêteurs cherchent à déterminer si Ivana Trump est tombée dans les escaliers.

Donald Trump avait annoncé jeudi qu’Ivana Trump, 73 ans, était décédée « chez elle à New York ». « Je suis très triste d'annoncer à tous ceux qui l'aimaient, et ils étaient nombreux, qu'Ivana Trump est morte chez elle à New York », a écrit l'ancien président américain sur son réseau social, Truth Social. 

Il avait salué la vie « formidable » de cette ancienne skieuse de fond et mannequin d’origine tchèque, qui fut son épouse de 1977 à 1992. Le couple avait eu trois enfants, Donald Jr, Ivanka et Eric.

Ivana Trump a été retrouvée inanimée au bas de l'escalier par une de ses employées arrivant au travail. La police de New York a déclaré au Daily Mail avoir reçu un appel signalant que quelqu'un souffrait d'un arrêt cardiaque vers 12h40 et l’avoir découverte « inconsciente et ne réagissant pas ». Sa mort ne semblait pas être « d’origine criminelle », avaient déjà indiqué les forces de l’ordre., Selon le média britannique, une autopsie est en cours pour établir la cause exacte et l'heure de son décès.

En octobre 2017, quelques mois après l’installation de Donald Trump à la Maison Blanche, Ivana Trump avait publié « Raising Trump » (Elever les Trump), livre où elle racontait avoir appris à ses enfants « la valeur de l’argent, à ne pas mentir, tricher ni voler, le respect des autres ».




Kate White pour DayNewsWorld
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LE TELESCOPE JAMES-WEBB NOUS EMMENE

 13 MILLIARDS D'ANNEES DANS LE PASSE

Hier soir, le président Biden présentait la première image prise par le télescope James-Webb ou JWST (son acronyme anglais). Depuis son lancement le 25 décembre 2021, et même avant, la communauté des astronomes et astrophysiciens était très impatiente. Et il y a de quoi, car ce télescope promet des avancées majeures en astronomie, notamment dans l’étude des origines de l’univers ou des exoplanètes.

Prendre les origines de l’univers en photo

Sur la photo prise par le JWST, nous voyons beaucoup plus de choses comme le montre la comparaison ci-dessous. Les points brillants avec des croix sont des étoiles de notre galaxie. Ces « pics de lumière » sont dûs à la configuration du miroir du télescope, segmenté en petits hexagones. Tout le reste, ce sont des galaxies. En revanche, la plus grande différence réside dans le temps nécessaire à cette prise. Il a fallu plusieurs semaines à Hubble pour produire cette image, mais seulement douze heures et demi au Webb. Cela est dû à la grande taille de son miroir, collectant plus de lumière plus rapidement.

Certaines des galaxies visibles sur cette image sont à 13 milliards d’années-lumière. Cela veut dire que la lumière a mis 13 milliards d’années à voyager jusqu’à nous depuis qu’elle a été émise par la galaxie, signifiant que l’on voit l’univers tel qu’il était peu de temps après le Big Bang. Si cela a pu être possible avec Hubble, le télescope James-Webb dispose d’une bien meilleure résolution, permettant de déceler les formes des galaxies de manière beaucoup plus détaillée.

Ces galaxies sont de morphologies et de couleurs diverses. Les couleurs nous renseignent sur leurs distances, les plus éloignées étant celles à la longueur d’onde la plus grande, donc les plus rouges. Celles-ci sont aussi de formes plus simples, moins structurées, car elles sont plus « jeunes ». Les galaxies prennent des formes de plus en plus complexes au fur et à mesure qu’elles interagissent avec d’autres galaxies.

Il reste un champ immense à photographier avec le Webb, car la partie de l’univers que l’on voit sur cette image est minuscule : on pourrait la cacher en tenant un grain de sable à bout de bras.

L’infrarouge pour comprendre la formation des galaxies

Une des grandes différences entre Hubble et le Webb est leur domaine spectral : Hubble voit principalement dans le visible tandis que le Webb est un télescope infrarouge. Les étoiles proches du Big Bang, bien que mortes depuis longtemps, ont émis un rayonnement ultraviolet. Leur éloignement, du fait de l’expansion de l’univers, décale leurs longueurs d’onde vers l’infrarouge.

Le Webb va aussi permettre d’observer la poussière d’étoiles. Cette substance existe sous deux formes : carbonée, semblable à de la suie, et sous forme de silicate, se rapprochant du sable. Elle se forme autour des étoiles en fin de vie, puis traverse le milieu interstellaire, finissant par former de nouvelles étoiles. Et à terme, de nouvelles galaxies.

Cette poussière a la propriété cruciale d’être visible dans l’infrarouge et opaque au visible, rendant impossible son analyse par Hubble. L’observation de la poussière par le Webb devrait permettre de mieux comprendre les mécanismes de formation des étoiles et des galaxies. Cela se fera notamment par l’observation de la nébuleuse de la Carène, la nébuleuse de l’anneau austral et le quintette de Stephan.

Enfin, les images du télescope Webb, accessibles librement pour les scientifiques et le grand public, vont permettre de scruter des exoplanètes et leur atmosphère. En effet, plusieurs molécules sont observables dans l’infrarouge – la molécule d’eau par exemple.

Cet article fait partie de la série « Les belles histoires de la science ouverte », publiée avec le soutien du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Puiblié dans la newsletter de The Conversation.



Simon Freeman pour DayNewsWorld
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INTERVIEW DU 14 JUILLET 2022

 EMMANUEL MACRON SE DECENTRERAIT-IL

 VERS LA DROITE ?

Après s'être passé du rituel de l'interview plusieurs années de suite, le président de la République a repris le fil de la tradition répondant ainsi à une exigence d'unité devant la crise. Il a donc renoué jeudi avec la traditionnelle interview présidentielle le jour de la fête nationale, après le défilé du 14-Juillet. Emmanuel Macron a partagé ses perspectives pour ce nouveau quinquennat, et notamment sur la guerre en Ukraine, les problématiques liées à l'énergie et les réformes du travail.

La guerre en Ukraine

En ce 14-Juillet, le Président de la République a tenu à rendre hommage en début d'interview à tous les militaires français, mais également aux soldats tombés au combat et à leur famille. Ce défilé militaire avait une résonance toute particulière dans le contexte de la guerre aux portes de l'Europe. Face à ce conflit de haute intensité, Emmanuel Macron a annoncé que le gouvernement allait proposer une nouvelle loi de programmation militaire, pour planifier les investissements de l'État en matière d'armement et augmenter son budget.

Il a également déclaré aux Français qu'il fallait se préparer «à ce qu'elle dure», et a prédit des mois très difficiles à la fin de l'été et au début de l'automne. Il a rappelé son soutien à l'Ukraine, et a bien réaffirmé la position de la France, à savoir tenter de stopper la guerre sans en prendre parti, et pour cela le seul outil possible est d'imposer des sanctions financières à la Russie.

Énergie

Si la France n'est pas engagée dans la guerre en Ukraine, elle en essuie les conséquences, notamment sur les prix de l'énergie. Emmanuel Macron, qui a accusé Moscou d'utiliser ce gaz comme « arme de guerre », a expliqué que la France était en train de diversifier son approvisionnement et de reconstituer ses stocks. Emmanuel Macron a bien affirmé que Vladimir Poutine comptait «utiliser le gaz comme une arme de guerre», et qu'il fallait se préparer au scénario dans lequel la Russie va complètement couper ses exportations de gaz. Si la France n'en dépend qu'à 20 %, le président de la République appelle toutefois les Français à la sobriété énergétique.

Il a indiqué la préparation, avec les administrations publiques, les collectivités locales, des entreprises, d'un plan sur la sobriété énergétique. Si l'État sécurise des stocks d'énergie auprès d'autres fournisseurs, et qu'il prévoit d'atteindre 100 % de ses stocks d'ici à l'automne, le chef de l'État invite tous les citoyens à réguler leur consommation d'énergie pour éviter tout risque de coupure cet hiver.

Réforme du travail

L’un des grands caps du gouvernement pour ce nouveau quinquennat est «le plein emploi», car, selon le président de la République, «la meilleure réponse au pouvoir d’achat, c’est le travail». De plus « Il n'y a pas de modèle social s'il n'y a pas du travail pour le financer », a déclaré le chef de l'Etat, qui a de nouveau à vanter la valeur travail. « Nous devons aller plus loin » sur la réforme de l'assurance-chômage, annonce Emmanuel Macron, et ce « dès cet été ». Il a également cité la réforme du RSA, promesse de son programme présidentiel :  « Ils doivent s'engager, bien sûr, ceux qui touchent le RSA. Personne ne veut rester au RSA ». Il souhaite donc poursuivre sa politique qui vise à accompagner les chômeurs vers l’emploi sur la formation, en conditionnant certaines aides à une activité professionnelle, comme le RSA.

Emmanuel Macron a également annoncé une série de réformes pour les moins à venir : celle du lycée professionnel, qui devrait permettre aux lycéens de toucher un petit salaire ; poursuivre la réforme de l’assurance chômage, dont les règles entrées en vigueur à l’automne dernier doivent expirer le 31 octobre prochain. Enfin, le président souhaite également poursuivre la réforme de l’apprentissage déjà entamée sous son précédent mandat.

Concernant les salaires, Emmanuel Macron a incité les employeurs à les augmenter, et a annoncé des discussions avec toutes les branches professionnelles dans les prochaines semaines, pour qu’aucun travailleur ne touche moins que le Smic.

Réforme des retraites

Sur les retraites, Emmanuel Macron garde le même cap depuis le début de la campagne présidentielle : «nous devons travailler plus et plus longtemps», « Je sais que nous devons travailler plus longtemps. On doit faire cette réforme.», a-t-il martelé devant les journalistes Anne-Claire Coudray et Caroline Roux.

Emmanuel Macron. « Ce sur quoi je me suis engagé, c'est de dire qu'on doit progressivement décaler l'âge de départ légal jusqu'à 65 ans à l'horizon des années 2030. » Emmanuel Macron a son plan en tête : « Je pense que dès l'été 2023, il faut qu'on ait une première entrée en vigueur ».

Avec la crise du Covid-19, la dette s’est creusée, et le président de la République souhaite «revenir au sérieux budgétaire». Pour cela, il refuse la hausse des impôts et de creuser encore un peu plus la dette, mais souhaite que la France travaille davantage.

Les négociations avec les partenaires sociaux doivent reprendre à la fin de l'été. « La discussion doit commencer à la rentrée. Au sortir de l'été, il y aura une discussion avec toutes les forces vives de la nation sur tous les sujets, a poursuivi Emmanuel Macron. Il y aura ensuite un travail avec les forces syndicales et patronales, puis avec les forces politiques au Parlement. »

« Est-ce que vous avez peur de passer un quinquennat à voir vos projets retoqués ? », lui a demandé Anne-Claire Coudray. « Non », a aussitôt répondu Emmanuel Macron. Car pour lui à l'Assemblée nationale : « Il n'y a de majorité contre le gouvernement qu'avec un attelage baroque » .

Ces deux réformes, de l’assurance-chômage et des retraites, sont de nature à mettre une fois encore en difficulté Les Républicains, qui auront du mal à les combattre. Emmanuel Macron a tenté de souligner leurs contradictions lorsqu’il a été interrogé sur le rejet, dans la nuit de lundi à mardi à l’Assemblée, du projet de loi « de veille et de sécurité sanitaire », portant sur le possible retour d’un pass sanitaire anti-Covid pour les entrées dans l’Hexagone. « Vous avez des députés LFI avec des députés RN et des députés Les Républicains qui ont voté ensemble, a-t-il souligné. Je ne crois pas que les députés Les Républicains se soient engagés devant leurs électeurs à voter avec LFI et le RN pour empêcher qu’on mette en place un pass aux frontières »

Un attelage baroque ?

Se moquant de cet « attelage baroque », Emmanuel Macron estime que les députés LR en question « auront du mal à expliquer devant leurs électeurs ce qu’ils ont fait l’autre soir ». Il veut croire à un « coup de chaud nocturne » et compte sur la « sagesse collective des sénateurs », majoritairement de droite, pour rétablir la mesure anti-Covid.

Le président de la République appelle donc à des « compromis responsables » pour mettre en œuvre une réforme qu'il avait dû avorter lors de son premier quinquennat.

« À  suivre le raisonnement d'Emmanuel Macron dès lors que le RN vote contre un projet de loi, la Nupes devrait voter pour ; et vice versa. Il ne peut ne s'agir que d'une stratégie rhétorique, somme toute peu habile, mais l'indignation et l'étonnement de la majorité ces derniers jours semblent laisser présager une vraie mécompréhension de la nouvelle situation politique. » , analyse dans le Figaro Benjamin Morel, maître de conférences en droit public à l'Université Paris II Panthéon-Assas.

« Avec une majorité divisée, une opposition vent debout, des syndicats mobilisés, et une opinion échaudée, se lancer dans cette bataille, en pleine crise économique, relève d'un drôle de sens politique. Alors qu'en période de crise le pays a besoin d'unité, le président n'hésite pas à mettre en avant les thèmes les plus clivants », toujours selon l'universitaire.




Garett Skyport pour DayNewsWorld


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ETAT D'URGENCE AU SKRI LANKA APRES LA FUITE

DU PRESIDENT GOTABAYA RAJAPAKSA AUX MALDIVES

Le Sri Lanka, en proie à une grave crise économique et politique, a déclaré l’état d’urgence, mercredi 13 juillet, quelques heures après la fuite de son président, Gotabaya Rajapaksa, a annoncé le bureau du premier ministre, Dinouk Colombage.

La police a annoncé un couvre-feu à durée indéterminée dans la province de l’Ouest, celle de la capitale Colombo, pour contenir les manifestations. Des milliers de personnes se sont rassemblées devant les bureaux du premier ministre, et les forces de l’ordre ont tiré des gaz lacrymogènes pour les empêcher d’envahir le bâtiment.

Fuite du président aux Maldives

Le président Rajapaksa, conspué par un fort mouvement populaire, s’est posé tôt mercredi aux Maldives après avoir quitté son pays à bord d’un avion militaire. Le dirigeant de 73 ans, qui a promis de démissionner et avait tenté mardi sans succès de quitter le Sri Lanka, a décollé de l’aéroport international de Colombo avec sa femme et un garde du corps à bord d’un Antonov-32, ont rapporté des responsables des services de l’immigration.

Selon des sources aéroportuaires sri-lankaises, l’appareil a été retenu pendant plus d’une heure sur le tarmac de l’aéroport dans l’attente d’une autorisation d’atterrir aux Maldives.

Mardi, M. Rajapaksa avait été refoulé de l’aéroport de Colombo par les agents de l’immigration et certains de ses conseillers avaient envisagé pour lui et ses proches une fuite à bord d’un navire de patrouille, selon une source haut placée dans le domaine de la défense.

Un vaisseau de la marine avait été utilisé pour transférer samedi le chef de l’Etat du palais présidentiel assiégé par les manifestants au port de Trincomalee, dans le nord-est du pays. Puis, M. Rajapaksa avait rejoint lundi en hélicoptère l’aéroport international de Colombo.

Valise remplie de 17,85 millions de roupies

N’ayant pas encore démissionné, ce qu’il a promis de faire mercredi pour une « transition pacifique du pouvoir », M. Rajapaksa bénéficie encore d’une immunité présidentielle.

Dans cette fuite, le président sri-lankais a laissé derrière lui une valise remplie de documents et 17,85 millions de roupies (49 000 euros) en liquide, désormais sous scellés.

Si le chef de l’Etat démissionne comme il l’a promis, le premier ministre, Ranil Wickremesinghe, sera automatiquement nommé président par intérim jusqu’à l’élection par le Parlement d’un député qui exercera le pouvoir jusqu’à la fin du mandat en cours, c’est-à-dire novembre 2024.

M. Rajapaksa est accusé d’avoir mal géré l’économie, menant à l’incapacité du pays, en manque de devises étrangères, à financer les importations les plus essentielles à une population de 22 millions d’habitants. Colombo a fait défaut sur sa dette extérieure de 51 milliards de dollars en avril et est en pourparlers avec le Fonds monétaire international pour un éventuel renflouement.

« Etat d'urgence alimentaire » depuis août 2021

Cette île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants est confrontée à sa pire crise économique depuis son indépendance en 1948 vis-à-vis du Royaume-Uni, subissant des pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments, de longues coupures d'électricité quotidiennes et une inflation record. Le Sri Lanka a par ailleurs presque épuisé ses réserves d’essence. Le gouvernement a ordonné la fermeture des bureaux non essentiels et des écoles afin de réduire les déplacements et d’économiser du carburant

Depuis l'été 2021, le Sri Lanka subit des pénuries de lait en poudre, de kérosène et de gaz de cuisine. Ce pays d'Asie rencontre des problèmes d'approvisionnement et de distribution de nourriture. L'inflation galopante (55 % sur le seul mois de juin) rend les rares choses qu'on peut encore trouver inaccessibles pour une grande partie de la population. Pour certains économistes, la situation est bien pire . Steve Hanke, de l'université Johns Hopkins, avance le chiffre de 128 % ce qui situerait le pays à la deuxième place des pires performances en matière d'indice des prix juste derrière le Zimbabwe (365 %) .Le président Gotabaya Rajapaksa avait placé, le 31 août 2021, le pays en « état d'urgence alimentaire ». Les Nations unies (ONU) ont averti que le pays était en danger de grave crise humanitaire, avec plus des trois quarts de la population ayant déjà dû réduire leur alimentation .

« Nous nous dirigeons vers une période d'incertitude dangereuse », a déclaré un député tamoul, Dharmalingam Sithadthan.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld
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L'ANCIEN PREMIER MINISTRE JAPONAIS SHINZO ABE ASSASSINE POUR SES LIENS AVEC LA SECTE MOON

Alors que l’enquête se poursuit sur l’assassinat de Shinzo Abe les funérailles de l’ancien premier ministre japonais se sont tenues dans l’intimité, mardi 12 juillet, au temple bouddhiste Zojo-ji, au cœur de Tokyo.

Les funérailles de Shinzo Abe

Une veillée funèbre, ouverte au public, avait attiré, la veille, des centaines de personnes souhaitant rendre un dernier hommage à l’ancien chef de gouvernement tué à Nara alors qu’il prononçait un discours dans le cadre de la campagne pour les sénatoriales du 10 juillet. Elles pouvaient déposer des œillets blancs sur un autel orné de son portrait, souriant, en chemise blanche sans cravate. M. Kishida, un représentant de l’empereur Naruhito, des figures du monde politique et économique japonais et des diplomates étrangers s'y sont rendus. La secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen, actuellement en déplacement en Asie, s’est également rendue lundi à la veillée funèbre, et le vice-président de Taïwan, William Lai – la plus haute personnalité taïwanaise venue au Japon depuis la rupture des relations officielles, en 1972 a effectué une visite discrète à Tokyo pour l’occasion. De retour de Bali où il a participé à la réunion du G20, le secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken, a ensuite fait escale à Tokyo pour rendre hommage à « un homme porteur d’une vision » qui « a fait plus que beaucoup pour renforcer les relations entre les Etats-Unis et le Japon ».

Sur les lieux, une photographie montrant Shinzo Abe souriant, en chemise sans cravate était affichée, tandis qu’une vidéo montrait Akie Abe chanter et son mari l’accompagner au piano, ont rapporté des personnes présentes à l’agence Jiji.

Décoration posthume

Selon des médias locaux, Shinzo Abe recevra à titre posthume le Grand collier de l’ordre suprême du Chrysanthème, la plus prestigieuse décoration dans l’Archipel. Il avait été attaqué à l’arme à feu vendredi alors qu’il participait à un meeting électoral à Nara (ouest du Japon) en vue des élections sénatoriales de dimanche, où le Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste) auquel il appartenait a sans surprise remporté une confortable victoire.

Le suspect identifié comme un ancien de la marine japonaise .

En parallèle, des hommages, l’enquête se poursuit au sujet du suspect arrêté sur les lieux de l’attaque. Son assassin présumé, arrêté sur les lieux de l’attaque, a été identifié par la police comme Tetsuya Yamagami, 41 ans, un ancien membre de la Force maritime d’autodéfense, la marine japonaise.

Selon des sources policières citées par des médias locaux, il aurait regardé sur YouTube des vidéos montrant comment fabriquer une arme à feu artisanale comme celle utilisée pour l’attaque.

Vengeance contre la secte Moon

Pendant ce temps, la police continue d’interroger Tetsuya Yamagami, l’auteur des coups de feu. L’ancien marin de 41 ans reprochait à M. Abe ses liens avec « une organisation » que les autorités se refusaient à citer, tout comme les grands médias, jusqu’à ce que les hebdomadaires et publications en ligne, moins timorés, révèlent qu’il s’agissait de l’Association du Saint-Esprit pour l’unification mondiale, également connue sous le nom de secte Moon. « J’ai ciblé M. Abe en raison de sa proximité avec l’Eglise de l’unification », a expliqué Tetsuya Yamagami, qui a nié l’avoir tué pour des raisons politiques. Des médias nippons ont rapidement affirmé qu’il s’agissait d’une organisation religieuse à laquelle la mère de Mme Yamagami aurait versé des dons importants, mettant leur famille en grande difficulté financière. L’Eglise de l’Unification, un culte d’origine sud- coréenne également connue sous le nom de « secte Moon », a confirmé lundi lors d’une conférence de presse à Tokyo que la mère du suspect faisait partie de ses fidèles mais a assuré que Shinzo Abe n’était ni un membre ni un conseiller de l’organisation.

La mère de M. Yamagami appartient à l’Eglise de l’unification à laquelle elle a consenti des dons importants ayant conduit à sa faillite personnelle, le 21 août 2002. D’après M. Yamagami, sa haine de M. Abe est due à ce que cet engagement – confirmé par la secte – a conduit à l’éclatement de sa famille. L’Eglise de l’unification a été créée en 1954 par le révérend sud-coréen Moon Sun-myung (1920-2012). Comptant près de trois millions de membres dans le monde, elle a été rebaptisée, en 2005, Fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification.

Liens entre politique et religion

L’assassinat de Shinzo Abe pose la question des sectes et de leur influence plus ou moins maitrisée dans le pays relançant la polémique sur les liens entre politique et religion au pays du Soleil-Levant. Les religions, traditionnelles (comme le culte local shinto), installées (comme la Soka Gakkai) et «nouvelles» (comme l’Église de l’unification ou Seicho no ie) jouent en effet un rôle discret mais capital dans la vie politique nippone. Leurs capacités à mobiliser des fidèles en force électorale et en donations en font des alliés précieux des partis, notamment dans la majorité, et surtout dans les villes à la population anomique, où existent peu d’occasions de socialiser. L’allié du PLD dans la majorité, le parti bouddhiste Komeito, n'est-il pas historiquement une émanation de la secte Soka Gakkai , aux millions de fidèles ? «Beaucoup de hiérarques du PLD sont liés à des organisations religieuses, dont ils sont les fondés de pouvoir dans le monde politique», explique Axel Klein, politologue à l’université de Duisbourg et Essen et spécialiste des relations entre religion et politique au Japon.

Ainsi le très nationaliste M. Abe était soutenu par une myriade de structures politiques ou religieuses, comme la très conservatrice Nippon Kaigi ou la nouvelle religion Seicho-No-Ie, créée en 1930 et dont un des héritiers, Tetsuo Ito, était proche de l’ancien premier ministre.

"L’Eglise de l’unification entretient par ailleurs des liens avec plusieurs personnalités politiques nippones, dont M. Abe et sa famille. « Le grand-père de Shinzo Abe, le premier ministre Nobusuke Kishi, a participé à la création de la Fédération internationale pour la victoire contre le communisme, qui a servi de pont entre l’Eglise de l’unification et le monde politique japonais », rappelait, en septembre 2021, le site d’informations Lite-ra. Cette fédération a été fondée en 1968 par le révérend Moon, en étroite collaboration avec les services secrets sud-coréens.

Lors de l’élection de la chambre haute en 2013 – Shinzo Abe était alors premier ministre – l’Eglise de l’unification a notamment explicitement soutenu la candidature de Norio Kitamura, un intime du chef de gouvernement. En septembre 2021, Shinzo Abe – de même que l’ancien président américain Donald Trump – a prononcé un discours lors d’un événement organisé par la FPU, afin de « remercier » l’organisation pour sa contribution à la résolution des conflits et à la réunification de la péninsule coréenne.

Ayant échoué à assouvir sa vengeance sur les dirigeants de l’Eglise de l’unification, M. Yamagami a donc ciblé l’ancien premier ministre. « Je regardais tous les jours sur Internet le programme des candidats pour l’élection de la chambre haute, et quand j’ai vu qu’Abe venait à Nara, j’ai pensé que j’avais une chance. »" (tiré du quotidien Le Monde)



Garett Skyport pour DayNewsWorld
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CRISE POLITIQUE ET ECONOMIQUE SANS PRECEDENT AU SKRI-LANKA

Le Sri Lanka est en proie à une crise sans précédent depuis son indépendance en 1948. Un mouvement de protestation contre la crise économique fait rage depuis des mois dans l'île de 22 millions d'habitants. Le président du Sri Lanka Gotabaya Rajapaksa a fui ce samedi 9 juillet 2022 sa résidence officielle quelques minutes avant que plusieurs centaines de manifestants ne pénètrent dans le palais présidentiel, un ancien bâtiment colonial, symbole du pouvoir, devant lequel étaient rassemblés des centaines de milliers de personnes. « Le président a été escorté en lieu sûr », a indiqué une source de la Défense. Pour l'heure, « il est toujours le président, il est protégé par une unité militaire », a ajouté cette source, selon laquelle les soldats gardant la résidence officielle ont tiré en l’air pour dissuader les manifestants d’approcher jusqu’à ce que Gotabaya Rajapaksa soit évacué.

Une crise politique sans précédent.

Gotabaya Rajapaksa a cependant accepté ce samedi de démissionner la semaine prochaine. « Pour assurer une transition pacifique, le président a dit qu’il allait démissionner le 13 juillet », a déclaré à la télévision le président du parlement, Mahinda Abeywardana.

Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe , quant à lui, a convoqué en urgence une réunion de crise du gouvernement associant les dirigeants des autres partis politiques, indiquant qu’il était prêt à démissionner pour ouvrir la voie à un gouvernement d’union nationale. « Pour assurer la sécurité de tous les Sri-lankais, (le Premier ministre) est favorable à cette recommandation des responsables des partis de l’opposition », ont affirmé ses services dans un communiqué.

Deux proches du président ont annoncé leur démission, le chef du service de presse Sudewa Hettiarachchi et le ministre des médias Bandula Gunawardana, qui a également démissionné de la tête du parti présidentiel. Dans la soirée, des manifestants ont assiégé la résidence du Premier ministre et y ont mis le feu.

Le Parlement a légalement un mois pour choisir son successeur. Mais le président du Parlement a promis une décision d'ici la fin de la semaine. Une promesse peut-être difficile à tenir car, pour l'instant, personne parmi les parlementaires ne semble en mesure d'obtenir un soutien suffisant.

« Nous nous dirigeons vers une période d'incertitude dangereuse », a déclaré un député tamoul, Dharmalingam Sithadthan.

« Etat d'urgence alimentaire » depuis août 2021

Cette île d'Asie du Sud de 22 millions d'habitants est confrontée à sa pire crise économique depuis son indépendance en 1948 vis-à-vis du Royaume-Uni, subissant des pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments, de longues coupures d'électricité quotidiennes et une inflation record.

Depuis l'été 2021, le Sri Lanka subit des pénuries de lait en poudre, de kérosène et de gaz de cuisine. Ce pays d'Asie rencontre des problèmes d'approvisionnement et de distribution de nourriture. L'inflation galopante (55 % sur le seul mois de juin) rend les rares choses qu'on peut encore trouver inaccessibles pour une grande partie de la population. Pour certains économistes, la situation est bien pire . Steve Hanke, de l'université Johns Hopkins, avance le chiffre de 128 % ce qui situerait le pays à la deuxième place des pires performances en matière d'indice des prix juste derrière le Zimbabwe (365 %).Le président Gotabaya Rajapaksa avait placé, le 31 août 2021, le pays en « état d'urgence alimentaire »

Les Nations unies (ONU) ont averti que le pays était en danger de grave crise humanitaire, avec plus des trois quarts de la population ayant déjà dû réduire leur alimentation .

Les raisons de cette crise économique sans précédent

Le secteur du tourisme, vital pour l'économie de l'île, a subi le contrecoup des attentats jihadistes d'avril 2019 contre des églises et des hôtels (279 morts dont 45 étrangers), puis de la pandémie de coronavirus.

La pandémie de Covid-19 a durement frappé l'activité économique du Sri Lanka qui s'est contractée de 3,6% en 2020 et frappé ses réserves de devises étrangères. Les autorités ont imposé une large interdiction des importations pour tenter d'économiser des devises étrangères. De plus les transferts de fonds de la diaspora, vitaux pour l'économie, se sont effondrés lors de la pandémie.

S'ajoutent à cela de mauvaises décisions politiques qui ont aggravé les problèmes, selon les économistes. Les plus importantes réductions d'impôts de l'histoire de l'île, octroyées par Gotabaya à son accession à la présidence en 2019, ont également vidé les coffres, et le Sri Lanka s'est retrouvé sans devises suffisantes pour importer ce dont il a besoin, que ce soit de la nourriture, des médicaments ou des combustibles. De plus, l'interdiction des importations de pesticides et d'engrais en 2021- motivée par une volonté de passer à une agriculture bio- a en particulier eu un effet dévastateur sur l'agriculture, la récolte de riz s'étant effondrée de 33 % au cours des trois premiers mois de l'année.

Enfin les restrictions imposées par la Russie aux exportations de céréales ukrainiennes pourraient avoir contribué aux troubles au Sri Lanka.

La crise actuelle risque de balayer les espoirs de renaissance du secteur touristique.

Malgré une aide de l'Inde et d'autres pays, en avril 2022 le pays fait défaut sur le paiement de sa dette extérieure de 51 milliards de dollars, et cherche un renflouement auprès du Fonds monétaire international.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld

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MEURTRE DE SHINZO ABE 

EX-PREMIER MINISTRE JAPONAIS

C'est la stupeur au Japon. Ce vendredi 8 juillet 2022, un homme a tiré sur l’ex-Premier ministre japonais Shinzo Abe, alors en meeting électoral. L’homme politique a été transporté à l’hôpital mais a succombé à ses blessures.

Shinzo Abe, 67 ans, était en train de tenir un discours vendredi en fin de matinée lors d’un meeting électoral organisé sur un carrefour près d’une gare à Nara (ouest du Japon) avant des élections sénatoriales dimanche dans le pays.

Il était venu soutenir Kei Sato, un candidat local de sa formation politique, le Parti libéral-démocrate (PLD, droite nationaliste), au pouvoir au Japon.

Vers 11 h 30 heure japonaise (02 h 30 GMT), un homme s’est approché de Shinzo Abe par derrière, selon des images de la télévision japonaise qui filmait son discours.

L’homme a tiré apparemment deux fois, terrifiant des spectateurs qui se sont baissés pour se protéger.

Shinzo Abe s’est effondré et des traces de sang étaient visibles notamment sur sa chemise blanche. Le tireur présumé a lui été rapidement plaqué au sol et arrêté par la police.

Comment est mort l’ex-Premier ministre

Shinzo Abe a été transféré en urgence dans un hôpital du département de Nara, à Kashihara, où il est arrivé à 12 h 20 (03 h 20 GMT) en état « d’arrêt cardio-respiratoire », a déclaré lors d’une conférence de presse Hidetada Fukushima, professeur de médecine d’urgence de l’établissement. 

Il avait été atteint par deux balles au cou, et malgré les efforts pour le réanimer sa mort a été confirmée à 17 h 03 (08 h 03 GMT), a précisé ce médecin.

Selon la chaîne de télévision publique japonaise NHK, Shinzo Abe avait pu brièvement dire quelques mots aux personnes qui l’entouraient après l’attaque, avant de perdre connaissance.

Le tireur un Japonais de 41 ans

Selon des sources policières citées par les médias nippons, le suspect arrêté est un Japonais de 41 ans du nom de Tetsuya Yamagami.

Cet habitant de Nara a servi pendant trois ans dans la Force maritime d’autodéfense japonaise, la marine japonaise, jusqu’en 2005, toujours selon des médias locaux citant le ministère de la Défense.

Il aurait fabriqué lui-même son arme à feu, alors que les restrictions contre ces armes au Japon sont extrêmement fortes et où il est très difficile d’obtenir un port d’armes.

D’après la NHK, il aurait confié aux enquêteurs après son arrestation qu’il était « frustré » vis-à-vis de Shinzo Abe et qu’il lui tiré dessus avec l’intention de le tuer. La police a perquisitionné vendredi son domicile, où des produits potentiellement explosifs auraient été trouvés, selon la chaîne de télévision publique.

Des réactions d'émotion dans le monde entier

L’attaque contre Shinzo Abe a choqué le Japon tout entier et provoquait une vague d’émotion à l’étranger également.

Visiblement très affecté, Fumio Kishida, dont Shinzo Abe avait été le mentor politique, a dénoncé un « acte barbare » et « absolument impardonnable ». La classe politique japonaise a unanimement condamné l’attaque et les partis ont suspendu leur campagne électorale avant les élections prévues dimanche.

Fumio Kishida a lui déclaré que les préparatifs électoraux se poursuivraient car « nous devons absolument défendre les élections libres et équitables, qui sont le fondement de la démocratie ».

Des responsables politiques du monde entier, des États-Unis à l’Union européenne en passant par la Chine, ont fait part de leur choc et de leur tristesse.

Un nationaliste pragmatique

À la fois nationaliste et pragmatique, Shinzo Abe avait battu le record de longévité en tant que Premier ministre japonais. Il était arrivé pour la première fois au pouvoir en 2006, devenant à 52 ans le plus jeune chef du gouvernement de son pays depuis l’après-guerre, mais ce premier mandat n’a duré qu’un an.

Il a marqué les esprits durant son deuxième passage au pouvoir, beaucoup plus long (2012-2020) avec sa politique économique audacieuse surnommée les « Abenomics », combinant des relances budgétaires massives avec une politique monétaire ultra-accommodante, une stratégie qui perdure encore aujourd’hui au Japon, malgré des résultats inégaux faute de réformes structurelles suffisantes.

Shinzo Abe s’était aussi distingué par son intense activité diplomatique, renforçant notamment l’alliance nippo-américaine - il était proche du président américain Donald Trump (2017-2021), avec lequel il partageait la passion du golf.




Britney Delsey pour DayNewsWorld
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AU ROYAUME-UNI

LA BATAILLE POUR LA SUCCESSION DE

BORIS JOHNSON EST LANCE

Le premier ministre Boris Johnson n'a pas eu d'autre choix que de démissionner, jeudi 7 juillet 2022 , de la tête du Parti conservateur, empêtré dans une série de scandales. Il n’a pas encore pour autant quitté Downing Street, précisant qu’il resterait au pouvoir le temps que son successeur soit nommé. Le porte-parole de M. Johnson a en effet exclu que le vice-premier ministre, Dominic Raab, assure l’intérim. 

« Le premier ministre agit conformément à la convention. Il reste premier ministre jusqu’à ce qu’un nouveau chef de parti soit en place et le travail du gouvernement se poursuivra pendant ce temps », a-t-il déclaré.

Les détails de la procédure pour lui succéder seront annoncés lundi par le Comité 1922, un groupe parlementaire conservateur. La désignation du nouveau chef des tories, qui deviendra premier ministre − le parti étant majoritaire à la Chambre des communes −, doit avoir lieu avant la convention annuelle du parti, le 2 octobre, à Birmingham.

Bataille pour la succession

Cependant la bataille pour sa succession à la tête du parti a déjà commencé.

Cité parmi les favoris pour succéder à Boris Johnson à la tête du parti conservateur, le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a annoncé qu’il ne se lancerait pas dans la course. « Après avoir mûrement réfléchi et discuté avec mes collègues et ma famille, j’ai pris la décision de ne pas entrer dans la course à la direction du parti conservateur », a-t-il écrit sur Twitter, expliquant qu’il voulait se concentrer sur sa tâche actuelle et « assurer la sécurité du pays ». 

Parmi les quatre autres candidats qui ont pour le moment officialisé leur candidature- l’ancienne ministre de l’Egalité Kemi Badenock, le député Tom Tugendhat, la procureure générale Suella Braverman et Rishi Sunak- seul ce dernier, ministre des Finances démissionnaire, fait figure de poids lourd. Rishi Sunak, a été l’un des tout premiers à se positionner pour sa succession à la tête du Parti conservateur, et donc à la tête du gouvernement.

« Je me présente pour être le prochain chef du Parti conservateur et votre premier ministre. Rétablissons la confiance, reconstruisons l’économie et réunissons le pays », a-t-il déclaré sur Twitter. « Mes valeurs ne sont pas négociables, patriotisme, justice et travailler dur », a-t-il ajouté dans une vidéo où il souligne notamment l’importance de sa famille.Depuis sa déclaration de candidature vendredi soir, Rishi Sunak est celui qui a récolté le plus de soutiens auprès des députés.

Son idéologie se rapproche du conservatisme dur : favorable à une large réduction des impôts, du rôle de l’Etat, des dépenses publiques et pour une approche plus stricte de l’immigration. La marque Rishi, c’est aussi un député toujours tiré à quatre épingles, costumes sur mesure et cheveux gominés… Des arguments qui résonnent chez les militants qui le placent pour l’instant (et à une faible majorité) en tête dans les sondages.

Cependant l’élu le plus riche de la Chambre des Communes entre en campagne avec quelques casseroles. Il va devoir assumer son soutien à Boris Johnson malgré le Partygate. Lui-même a été verbalisé pour avoir participé à une fête à Downing Street. Et son épouse, Akshata Murthy, fille d’un milliardaire indien, a également jeté le doute sur les finances du couple après la révélation il y a quelques mois qu’elle n’était pas domiciliée fiscale au Royaume-Uni.

Fille du fondateur d'Infosys, un géant de la technologie très coté en Inde et aux États-Unis, elle possède un peu moins de 1% de parts dans la société, ce qui lui a permis de recevoir l'année dernière presque 14 millions d'euros en dividendes. Elle a gardé sa nationalité indienne et reste officiellement domiciliée en Inde. Une situation que Rishi Sunak n'a jamais cachée au gouvernement ni au Trésor, et qui n'est pas illégale.

Akshata Murthy a depuis déclaré qu’elle changerait sa résidence fiscale pour ne pas pénaliser son mari.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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LE CONTROLE DE LA LUNE UN ENJEU STRATEGIQUE  ENTRE 

LES ETATS-UNIS ET LA CHINE

La Chine voudrait-elle « prendre le contrôle » de la Lune dans le cadre d'un programme militaire ?

C 'est ce qu'a affirmé l'administrateur de la Nasa et ancien astronaute Bill Nelson au journal allemand Bild, dans une interview publiée samedi.

Le chef de l'agence spatiale américaine a en effet déclaré que le programme spatial de la Chine était un programme militaire. Il a ajouté que la Chine avait volé certaines idées et des technologies.

Mais ce lundi, le ministère des affaires étrangères chinois a clairement répondu à Bill Nelson. « Ce n'est pas la première fois qu'un chef de la Nasa tient des propos irresponsables à l'encontre de la Chine. 

Lorsqu'il est question de notre programme spatial, qui est tout à fait normal et raisonnable, notre pays est constamment victime de campagnes de diffamation. Alors même que nous avons toujours appelé à la construction d'une communauté des nations dans l'espace et que nous nous sommes toujours fermement opposés à sa militarisation. »

La Chine se défend des accusations de Bill Nelson, administrateur de la Nasa. Il n’est absolument pas dans ses plans de « prendre le contrôle » de la Lune.

Mais au cours de cette dernière décennie le rythme du programme spatial chinois s'est accéléré avec un programme qui met l'accent sur la Lune. La Chine n'a en effet jamais caché son intention de se lancer dans la conquête spatiale, bien au contraire. Elle développe depuis les années 1990 un programme spatial indépendant, en marge de la coopération internationale. Il faut dire que la Chine a été exclue de l’ISS car les Etats-Unis interdisent à la Nasa toute collaboration avec Pékin. Une raison qui l'a poussée à construire sa propre station.

Après un premier atterrissage sans équipage en 2013, la Chine avait été la première à poser un rover sur la face cachée de la Lune. Et elle espère envoyer des astronautes sur notre satellite naturel avant la fin de la décennie. Elle prévoit également des missions sans équipage au pôle sud de la lune d'ici 2025.

Le président de la Chine Xi Jinping est d'ailleurs le plus grand promoteur de ce programme qu'il a baptisé « Rêve spatial ». Un rêve qui est en train de devenir réalité. Le 29 avril a été lancé avec succès le module central Tianhe « Harmonie céleste », de la future station spatiale chinoise, depuis la base de Wenchang, située sur l’île-province de Hainan. Un pas décisif dans la création de la future station spatiale chinoise Tiangong « Palais céleste ». Une base qui sera composée de trois parties, dont le module central Tianhe, sera le centre de gestion et de contrôle. Deux autres modules longs de 14,4 m, Wentian « Quête céleste » et Mengtian « Rêve céleste », seront rattachés à Tianhe.

De quoi inquiéter la Nasa, dans le cadre de son programme Artemis, qui prévoit d'envoyer une mission avec équipage en orbite autour de la Lune en 2024 et d'effectuer un atterrissage avec équipage près du pôle sud lunaire en 2025 ...




Paul Emison pour DayNewsWorld

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 6 MORTS ET 36 BLESSES DANS UNE FUSILLADE

 LORS D' UN DEFILE POUR LA FETE

DE L'INDEPENDANCE AUX ETATS-UNIS

Au moins six personnes ont été tuées et trente-six blessées dans une fusillade survenue lundi 4 juillet 2022 à Highland Park (Illinois, Etats-Unis), près de Chicago, lors d'un défilé pour la fête de l'indépendance américaine, selon les autorités. 

Cinq personnes sont mortes sur les lieux et une autre après son transfert à l'hôpital. Au moins 36 personnes ont aussi été blessées : 26 personnes âgées de 8 à 85 ans ont été transportées à l'hôpital de Highland Park et au moins dix dans des établissements proches, selon un responsable hospitalier cité par le New York Times.

Le suspect identifié par la police est un homme âgé de 22 ans et « originaire de la région », dont elle a diffusé le nom et une photo. Repéré dans sa voiture au nord de Chicago, il a brièvement tenté de fuir avant d'être interpellé « sans incident » et placé en garde à vue, a déclaré le chef de la police de Highland Park lundi soir. « Les accusations n'ont pas encore été approuvées pour le moment – et nous en sommes loin », affirmait Christopher Covelli cité par CNN lundi soir.

L'homme avait posté plusieurs vidéos sur internet dans lesquelles il faisait référence à des armes et des fusillades, selon le Chicago Tribune. En ligne, où il se présente comme un musicien de Chicago sous le pseudonyme « Awake the Rapper », il avait posté plusieurs mois auparavant une vidéo montrant des personnes abattues par balles, avec en commentaire audio : « J'ai besoin de tout simplement le faire (…) c'est ma destinée. Tout m'a mené à cela. Rien ne peut m'arrêter, pas même moi-même. » Un clip, décrit par CNN, le montre dans un studio ressemblant à une salle de classe avec un casque et un gilet pare-balles. Ses comptes sur YouTube et autres réseaux sociaux n'étaient pas consultables lundi soir.

Les tirs ont éclaté alors que des centaines de personnes s'étaient massées pour assister au traditionnel défilé du 4 juillet, qui célèbre la déclaration d'indépendance des Etats-Unis en 1776.

D'après les premiers éléments de l'enquête, le tireur était positionné sur le toit d'un commerce accessible par un escalier de secours. « Il était très discret et difficile à voir », a décrit Christopher Covelli, un porte-parole de la police. Un fusil « puissant » a été retrouvé par la police là où se trouvait le tireur, qui a pris la fuite peu après l'arrivée des forces de l'ordre sur place.

Les motivations de la fusillade ne sont pas encore clairement établies. Avant d'avoir arrêté le suspect, Christopher Covelli avait affirmé que les cibles étaient « aléatoire » mais l'attaque « intentionnelle ».

Les festivités avaient été suspendues à Highland Park, une ville cossue située au nord de Chicago, où le drame a eu lieu, et dans plusieurs communes alentour.

« Alors que nous étions réunis pour fêter notre liberté, nous devons pleurer la perte tragique de vies et surmonter notre terreur », a déploré la maire de la ville Nancy Rotering lors d'une conférence de presse

Les Etats-Unis sont encore sous le choc d'une série de fusillades, dont l'une dans une école primaire d'Uvalde au Texas, le 24 mai, avait fait 21 morts dont 19 enfants.

Le pays est plus généralement confronté à une hausse de la violence par armes à feu avec plus de 22.000 personnes tuées depuis le début de l'année, selon le site Gun Violence Archive, qui incorpore les suicides dans ses données.




Alize Marion pour DayNewsWorld
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MALGRE DES DEMISSIONS EN SERIE DANS SON GOUVERNEMENT BORIS JOHNSON S'ACCROCHE

 A SON POSTE DE PREMIER MINISTRE

Boris Johnson subit depuis deux jours une avalanche de démissions au sein de son gouvernement qui fragilise son autorité, déjà entamée par une succession de scandales. Après les départs fracassants mardi 5 juillet 2022 des ministres de la Santé Sajid Javid et des Finances, Rishi Sunak, plusieurs autres membres du gouvernement britannique ont claqué la porte, mercredi 6 juillet, portant à une vingtaine le nombre total de démissions cette année.

Appel à la démission de Boris Johnson

Le secrétaire d’Etat chargé de l’enfance et de la famille, Will Quince, a jugé qu’il n’avait « pas le choix », après avoir répété « de bonne foi » dans les médias des éléments fournis par les services du premier ministre « qui se sont révélés inexacts ». L’assistante auprès du secrétaire d’Etat aux transports, Laura Trott, a démissionné en jugeant que la confiance était « perdue ». Enfin, le ministre chargé des normes scolaires, Robin Walker, a expliqué que sa décision découlait de son regret que le Parti conservateur ait « été détourné de sa mission première à cause de questionnements permanents sur son équipe dirigeante ». 

Cinq autres membres du gouvernement – la ministre d’Etat à la croissance régionale et aux collectivités locales, Kemi Badenoch, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire à la mise à niveau, au logement et aux collectivités, Neil O’Brien, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire à l’apprentissage et aux compétences, Alex Burghart, le sous-secrétaire d’Etat parlementaire aux entreprises et à l’industrie, Lee Rowley, et la ministre d’Etat aux médias et aux données, Julia Lopez – ont annoncé leur démission mercredi après-midi dans un communiqué commun ; ils remercient Boris Johnson pour son action, mais l’appellent à la démission « pour le bien du parti et du pays » .«Nous devons demander que, pour le bien du parti et du pays, vous vous retiriez», lui ont-ils écrit.

« Le mandat colossal »

Mais ignorant les appels à partir, Boris Johnson a au contraire affirmé que le «mandat colossal» qui lui avait été confié par les électeurs en 2019 lui conférait le devoir de «continuer». « Le travail d’un premier ministre dans des circonstances difficiles, lorsqu’on vous a confié un mandat colossal, est de continuer à avancer », a-t-il déclaré. Devant les députés, il a notamment défendu l’action de son gouvernement, vantant des baisses d’impôt.

Le chef de l’opposition travailliste, Keir Starmer, a fustigé un « spectacle pathétique », tandis que le leader du Parti national écossais (SNP) à la Chambre des communes, Ian Blackford, a exigé la tenue d’élections anticipées.

Mais Boris Johnson exclut également toute tentative d’organiser des élections anticipées. «Je ne crois vraiment pas que qui que ce soit dans ce pays veuille que les responsables politiques s'engagent maintenant dans des élections», a-t-il déclaré devant les chefs des commissions parlementaires. «Je crois que nous devons continuer à servir nos électeurs, et nous occuper des problèmes qui importent pour eux», a-t-il ajouté.

Un Premier ministre rejeté par la population

Après les scandales qui ont terrassé son mandat, Boris Johnson est pourtant dans le viseur des Britanniques. Selon un sondage YouGov réalisé après les démissions de Sajid Javid et Rishi Sunak, 69 % souhaitent le départ de celui qui leur a permis de quitter l’Union européenne. Plus de la moitié (54 %) des électeurs conservateurs de 2019 pense que le premier ministre doit quitter son poste. Le contexte économique est, en outre, particulièrement délicat, avec une inflation au plus haut depuis quarante ans, à 9,1 % en mai sur douze mois. Après une grève historique des cheminots à la fin du mois de juin, les syndicats ont déjà appelé à un « été du mécontentement » et plusieurs professions – avocats, personnels de santé, enseignants – ont appelé à des mouvements sociaux.

«BoJo» serait-il à un point de non-retour ?




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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UN PLAN MARSCHALL POUR LA RECONSTRUCTION DE L'UKRAINE ESTIMEE A 750 MILLIARDS D'EUROS ?

Le sommet sur la reconstruction de l'Ukraine se tient depuis lundi 4 juillet 2022 à Lugano en Suisse avec la participation des délégations de 38 Etats et 14 organisations internationale. Une importante délégation ukrainienne y participe également.

Chaque année depuis cinq ans, une conférence de haut niveau se tient sur l’Ukraine et sur les réformes qu’il lui faut mener, notamment dans la lutte contre la corruption qui ronge l’économie de ce pays. Dans son rapport 2021, l'ONG Transparency International classe en effet ce pays 122e sur 180, encore très loin derrière ses voisins membres de l'UE (le moins bien placé, la Bulgarie, est au 78e rang).

La guerre menée par la Russie a cependant quelque peu bousculé le programme. Et c’est de la reconstruction dont il est question jusqu’à mardi à Lugano. S’exprimant dans un message vidéo, le président Zelensky a souligné que ce devait être «la tâche commune de tout le monde démocratique» et «la contribution la plus importante à la paix dans le monde».

Coût estimé à 750 milliards

Les participants ont réfléchi à un plan de relance pour le pays miné par la guerre en fixant des priorités et en identifiant les besoins de financement. Le coût de la reconstruction a été estimé ce lundi à au moins 750 milliards de dollars par le Premier ministre ukrainien, s'interrogeant sur « qui doit payer » avant de répondre qu'une « source clé » de financement devrait être la saisie des avoirs de la Russie et des oligarques russes gelés dans le cadre des sanctions internationales contre Moscou. Les estimations du montant des avoirs gelés vont de 287 à 479 milliards d'euros (300 à 500 milliards de dollars) selon M. Chmygal.

De son côté, la Kyiv School of Economics (KSE) avait estimé les dommages causés jusqu'à présent aux bâtiments et aux infrastructures à près de 104 milliards de dollars. En outre, l'économie du pays aurait déjà perdu 600 milliards de dollars d'après certaines estimations.

Forte implication du Royaume-Uni

Très impliqué, le Royaume-Uni, qui est l'un des alliés les plus actifs de l'Ukraine, soutiendra notamment la reconstruction de la ville et de la région de Kiev, à la demande du président Zelensky, a indiqué le Foreign Office dimanche. Londres compte également travailler avec Kiev et ses alliés pour accueillir la conférence sur la relance de l'Ukraine en 2023 et établir un bureau dans la capitale du Royaume-Uni pour aider à coordonner ces efforts de reconstruction.

Vers un « plan Marshall » pour l'Ukraine

Mais c'est surtout la perspective d'un « plan Marshall » qui est au centre des discussions. Les participants doivent, en effet, dessiner l'ébauche d'un plan similaire au programme économique américain qui avait permis de relever l'Europe occidentale des ruines de la deuxième guerre mondiale, cette fois à destination de l'Ukraine. Dans cette optique, la Banque européenne d'investissement (BEI) doit d'ailleurs proposer la création d'un nouveau fonds pour l'Ukraine, qui pourrait atteindre 100 milliards d'euros, selon des sources au fait du plan.

L'expression « plan Marshall » a été employée à plusieurs reprises au sujet de l'Ukraine par le chancelier allemand Olaf Scholz ou encore le président du Conseil européen Charles Michel. Celui adopté aux Etats-Unis en avril 1948 et intitulé « programme de reconstruction européenne » (European Recovery Programm, ERP) offrait à tous les pays d'Europe, y compris l'URSS et les autres pays communistes, de bénéficier de l'assistance américaine à la reconstruction matérielle et au redressement financier pour une durée de quatre ans. il faut

Le président de la confédération helvétique Ignazio Cassis a cependant rappelé que reconstruction et réformes n'étaient « pas en concurrence » pour préparer une Ukraine européenne, verte et numérique.

« Elles se renforcent », a ajouté M. Cassis qui a appelé à poursuivre, malgré la guerre, les efforts contre la corruption et pour garantir le fonctionnement de la justice.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

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LE GRAND RETOUR DE CAMERON DIAZ AU CINEMA

Après huit années passées loin des caméras, Cameron Diaz reprend du service pour jouer dans un film aux côtés de Jamie Foxx pour notre plus grand plaisir !

Et le titre du film est de circonstance : Back in action. Ni le reste du casting ni le scénario n'ont été dévoilés mais le long-métrage est d'ores et déjà présenté comme une comédie d'action. La production devrait commencer en fin d'année.

C'est Jamie Foxx lui-même qui a annoncé sur les réseaux le retour de Cameron Diaz «Cameron J'espère que tu n'es pas fâchée que j'ai enregistré ça, mais pas de retour en arrière maintenant. (…) Cameron Diaz et moi sommes DE RETOUR EN ACTION - notre nouveau film avec Netflixfilm», a posté l'acteur Jamie Foxx en commentaire d’une conversation enregistrée entre Cameron Diaz, lui-même et un invité surprise : le joueur de football américain Tom Brady. Un clin d’œil humoristique alors qu’en de football américain Tom Brady. Un clin d’œil humoristique alors qu’en mars dernier le célèbre quaterback est sorti de sa retraite un mois à peine après l’avoir annoncée.

Tom Brady. « [Jamie] m'a dit que tu avais besoin de conseils pour sortir de la retraite. Je suis plutôt bon dans ce domaine », plaisante-t-il.

Si Cameron Diaz se réjouit de ce nouveau projet, elle confie toutefois être stressée par ce retour sur les plateaux. «Merci de m’appeler, je suis tellement anxieuse en ce moment. Je fais les cent pas» explique-t-elle.

Jamie Foxx et Cameron Diaz vont donc se retrouver face caméra, après s'être donnés la réplique pour la première fois en 1999 dans le drame sportif «L'Enfer du dimanche». ducteurs.

Après s'être illustrée dans de nombreuses comédies américaines, telles que «The Mask», «Mary à tout prix», «Charlie et ses drôles de dames» ou encore «The Holiday», Cameron Diaz avait mis sa carrière en pause en 2014. Depuis, la star s'est consacrée à sa vie de famille avec son mari, le musicien Benji Madden .

En janvier 2020, les deux artistes ont annoncé l'arrivée de leur premier enfant, une fille prénommée Raddix.




Kate White pour DayNewsWorld
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UNE FUSILLADE MEURTRIERE AU DANEMARK

Plusieurs personnes ont été touchées par des tirs, hier 3 juillet 2022, dans un grand centre commercial de Copenhague, la capitale du Danemark. La police faisait état, en milieu de soirée, de « plusieurs morts » ainsi que de nombreux blessés.

« Nous ne savons pas encore avec certitude combien sont blessés ou morts, mais c’est très grave », déclarait, peu avant 19 h 30, la maire de Copenhague, Sophie Haestorp Andersen, sur Twitter.

La direction du principal hôpital de la ville, le Rigshospitalet, a expliqué à Reuters que l’établissement avait reçu « un petit groupe de patients » pour des soins et que du personnel supplémentaire, notamment des chirurgiens et des infirmières, avaient été appelés en renfort.

Selon la télévision nationale DR, trois personnes ont été hospitalisées, mais ce bilan n’inclut pas d’éventuelles prises en charge sur place.

« Une personne a été arrêtée en lien avec la fusillade », a indiqué la police sur Twitter en début de soirée. Il s’agit d’un jeune Danois âgé de 22 ans. Dans une conférence de presse, l’inspecteur en chef de la police de Copenhague, Søren Thomassen, a expliqué que la police a été alertée peu après 17 h 30 et que d’importants renforts ont ensuite été dépêchés aux abords du centre commercial, dans le quartier d’Amager, situé entre le centre-ville et l’aéroport de la capitale.

Lorsque les premiers coups de feu ont été entendus, plus d’une centaine de personnes se sont ruées à l’extérieur de la galerie commerciale, selon des témoins cités par les médias danois.

Hier soir, la police déclarait ne pas pouvoir exclure le fait qu’il s’agisse d’un attentat terroriste.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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COVID LE SOUS-VARIANT BA.5 EN FORTE HAUSSE

EN FRANCE

Le sous-variant BA.5 provoque désormais une forte hausse des nouvelles contaminations. Descendant de la famille Omicron, il est désormais majoritaire parmi les nouvelles contaminations enregistrées dans l'Hexagone. Plus contagieux, et bénéficiant de l'effet d'érosion de la protection immunitaire conférée par le vaccin et les infections précédentes, il a entraîné la semaine du 20 au 26 juin une hausse de 53% du taux d'incidence, et commence à faire remonter les hospitalisations.

Santé publique France a annoncé 125 066 cas positifs au Covid-19 en France, en vingt-quatre heures, au dernier comptage d’hier soir. La moyenne des cas sur sept jours, elle, frôle maintenant la barre symbolique des 100 000 cas, avec précisément une moyenne de 99 316 cas par jour comptabilisée au 1er juillet.

Le taux d’incidence (nombre de cas positifs rapportés à 100 000 habitants) s’envole partout en France métropolitaine. À l’échelle nationale, il se situe à 824 cas pour 100 000 habitants. C’est en région Île-de-France qu’on observe la circulation du virus la plus dynamique, avec plus de 1 000 cas positifs pour 100 000 habitants.

Le littoral ouest et sud de l’Hexagone affichent eux aussi des niveaux très élevés, avec des taux d’incidence entre 700 et 1 000. Les quatre départements bretons sont également en rouge. Ils affichent des valeurs parmi les plus élevées de France : Finistère (905 cas pour 100 000 habitants), Ille-et-Vilaine (889), Morbihan (833) et Côtes-d’Armor (783).

Vers un pic épidémique fin juillet

Le professeur Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, a estimé, jeudi, que « le pic (de la septième vague) devrait plutôt survenir fin juillet ». La situation devrait ensuite se stabiliser jusqu’à l’automne, « où BA.5 réapparaîtra s’il n’est pas dominé par un nouveau variant »

Benjamin Davido, infectiologue à l'hôpital Raymond-Poincaré de Garches souligne quant à lui qu' « on se retrouve avec une maladie inédite qui ne dépend plus de la saison »  et que malgré la vaccination et l'immunité collective, l'immunité naturelle ne suffit pas à protéger durablement les gens. Le vaccin évite au moins les formes graves. Et d'ajouter « Il va falloir trouver des nouvelles solutions qui ne passent pas que par la vaccination , pour protéger durablement les citoyens et l'hôpital ».

Pour l'heure le gouvernement s’en tient à des recommandations, notamment pour le port du masque et la vaccination, avec une deuxième dose de rappel pour les personnes qui y sont éligibles.




Carl Delsey pour DayNewsWorld

FANTASMES DES HOMMES

A VOUS MONSIEUR !

QU'EST-CE QU'ELLE A MA PETITE POITRINE ?

NABILLA CREE

L'EMEUTE AU SALON DU LIVRE !


Oui vous allez pas nous dire que vous n'avez pas aussi des fantasmes.

Refoulés ou non vous en avez.Des jeux coquins que l'on adore. Après enquête auprès de vous et de la pratique perso.....

Tu affiches un plantureux 75A !

.Avoir une petite poitrine est-il complexant ? Non: fais-en une force et assume ! Les points positifs et négatifs :Pour les premiers, tu ne souffres pas de .......

Un rendez-vous incontournable de la littérature que le Salon du livre de Paris :

Trois mille auteurs pendant quatre jours avec d'immenses auteurs, de grands poètes ........


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VICTORIA'S SECRET OU LE DEFILE LE PLUS HOT DE LA

LE CALENDRIER PIRELLI OU L'HOMMAGE AUX FEMMES

PARADIS  FISCAUX contre

ÉTATS GLOUTONS


C'est Lady Gaga qui animera avec Bruno Mars et The Weeknd le grand show de Victoria's Secret et ses anges dans la Ville lumière.

L'événement se tient demain, au Grand Palais, pour être retransmis à la télévision américaine ..........

Le calendrier existe lui depuis 1964. Non commercialisé mais offert comme cadeau d'entreprise pour des clients importants ou les célébrités l'édition 2016 a été publiée par Pirelli le 30 novembre. Avec le photographe Peter Lindbergh le calendrier Pirelli 2017 met en valeur des corps.........

Jamais les paradis fiscaux ne se sont aussi bien portés malgré la croisade lancée en 2009 par les dirigeants des pays développés.

Si l'on regarde l'origine géographique des investissements directs .....


Suite.... Suite.... Suite....










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SOMMET DE L'OTAN A MADRID OU UN TOURNANT POUR L'ALLIANCE ATLANTIQUE ?

Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays membres de l'Alliance atlantique se sont réunis à Madrid, pour un sommet qui se tient du 28 au 30 juin 2022 dans la capitale espagnole entièrement préoccupé par la menace russe et la guerre en Ukraine. 

Au-delà de l'Ukraine, la journée de mercredi a été l'occasion pour l'Otan d'adopter son nouveau « concept stratégique », la première révision de sa feuille de route depuis 2010, qui da évoqué pour la première fois les défis posés par la Chine.

L'adhésion de la Suède et la Finlande

Le sommet de Madrid marque un tournant majeur du côté occidental : les pays européens les plus exposés aux coups éventuels de la Russie ont obtenu de l’Otan les assurances nécessaires pour prévenir ou contrer ceux-ci :

c’est le processus d’adhésion de la Finlande et de la Suède, et le renforcement notable du dispositif otanien de la Roumanie à l’Estonie, avec une présence substantielle de la France. Le processus d'adhésion de la Finlande et de la Suède, qui ont décidé de rejoindre l'Otan en réaction à l'offensive lancée par la Russie en Ukraine le 24 février 2022, rompant ainsi avec une longue tradition de neutralité, a en effet été lancé. 

Cette adhésion était jusqu'à présent bloquée par la Turquie, membre de l'Otan depuis 1952, qui accusait notamment Stockholm et Helsinki d'abriter des militants de l'organisation kurde PKK, qu'Ankara considère comme « terroriste ». Mais au terme de longues tractations en marge du sommet, la Turquie a donné mardi soir son accord à l'entrée dans l'Otan de ces deux pays nordiques, le président turc Recep Tayyip Erdogan ayant estimé avoir obtenu leur « pleine coopération » dans sa lutte contre le PKK.

« La politique de porte ouverte de l'OTAN » s'est soldée par « un succès historique », a salué Jens Stoltenberg. « L'accueil de la Finlande et de la Suède dans l'alliance les rendra plus sûres, l'OTAN plus forte et la zone euro-atlantique plus sûre », a-t-il insisté. Les futurs membres suédois et finlandais apportent à l'Alliance 28 500 soldats d’active, 2 300 blindés, 1 000 pièces d’artillerie, 220 chars, 175 navires et 158 avions.

Une Force de réaction « bien au-dessus de » 300 000 hommes

Les dirigeants de l'Otan ont décidé au sommet de Madrid de transformer leur Force de réaction et de porter « bien au-dessus » de 300.000 hommes les troupes à haut niveau de préparation pour faire face à la menace russe, a annoncé lundi le secrétaire général de l'Alliance.

« En faisant cela, nous fournissons une dissuasion crédible dont l'objectif n'est pas de provoquer un conflit, mais d'empêcher la Russie ou tout autre adversaire potentiel d'attaquer un pays allié », a-t-il insisté.

« Je suis convaincu que le président Poutine comprend les conséquences d'une attaque contre un pays de l'Otan », a-t-il ajouté. L’état de préparation de ces forces est relevé pour éviter les mauvaises surprises, avec 300 000 soldats concernés au lieu de 40 000 auparavant.

Renforcement des groupements tactiques à l'est

« Nous allons renforcer nos groupements tactiques dans la partie orientale de l'Alliance, jusqu'au niveau de la brigade », a-t-il précisé.

Huit groupements tactiques ont été créés. Ils sont basés en Lituanie, en Estonie, en Lettonie, en Pologne, en Roumanie, en Hongrie, en Slovaquie et en Bulgarie.

Certains seront renforcés « jusqu'au niveau de la brigade » - unités tactiques de 3.000 à 5.000 hommes, a précisé Jens Stoltenberg.

L'Allemagne, chef de file du Groupement tactique basé en Lituanie, a annoncé son intention de porter sa capacité au niveau d'une brigade, mais l'essentiel des troupes restera stationné dans le pays. Des unités sont « pré-désignées » dans d'autres pays membres de l'Alliance pour intervenir dans les pays où sont basés des groupements tactiques et où des armements lourds auront été prépositionnés, a expliqué le secrétaire général de l'Otan.

Les Etats-Unis à la rescousse

Joe Biden, pour sa part, a annoncé un nouveau renforcement des forces US en Espagne, en Pologne, en Roumanie, dans les États baltes, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie. Deux frégates lance-missiles en Espagne pour renforcer les quatre déjà sur place ; deux escadrons de chasseurs F-35 au Royaume-Uni pour remplacer des F-15 redéployés en Pologne ; une brigade de combat en Roumanie ; un état-major permanent de Corps d’armée en Pologne ; davantage d’artillerie, d’aviation, de défense antiaérienne et de forces spéciales dans les trois pays baltes ; des moyens de défense antiaérienne en Italie et Allemagne…

Renforcement de l'aide à l'Ukraine

L’Ukraine qui entre dans son 127e jour de guerre, ce jeudi 30 juin 2022,a été au cœur des discussions lors du sommet de l’Otan à Madrid, mercredi. L’occasion pour les pays membres de réaffirmer leur soutien à l’Ukraine contre la « cruauté » de la Russie. Vladimir Poutine a, pour sa part, dénoncé les « ambitions impérialistes » de l’Alliance atlantique.

Le gouvernement britannique a profité de la journée de mercredi pour annoncer une aide militaire supplémentaire de plus d’un milliard d’euros à l’Ukraine.

Les pays membres de l’Otan ont aussi précisé s’être mis d’accord sur un nouveau plan d’aide passant par la « livraison d’équipements militaires non létaux », ainsi que par un renforcement des défenses ukrainiennes contre les cyber-attaques.

Un nouveau concept stratégique

L'Otan a par ailleurs adopté mercredi un nouveau concept stratégique identifiant la Russie comme « la menace la plus significative et la plus directe » à la paix transatlantique, et la Chine comme un « défi » aux « intérêts », aux « valeurs » et à leur « sécurité ».

Pour Moscou  un "nouveau rideau de fer"  en référence à la Guerre froide

Vladimir Poutine a pour sa part dénoncé une « hégémonie » de la part de l’Otan, lors d'une conférence de presse à Achkhabad, la capitale turkmène.

Concernant l’adhésion des deux pays nordiques, il a dit ne pas y voir de « problème », à condition toutefois qu’il n’y ait pas de déploiement de contingents militaires et d’infrastructures militaires. Auquel cas, a-t-il prévenu, « nous serons obligés de répondre de manière symétrique et de créer les mêmes menaces pour les territoires d'où émanent les menaces pour nous. »

Pour Moscou,un nouveau « rideau de fer » s'abattait en Europe au moment où l'Ukraine, forte du soutien renouvelé de l'alliance, reprenait aux Russes un îlot symbolique et stratégique pour la maîtrise des routes maritimes.

« Le rideau de fer, de fait, il est déjà en train de s'abattre », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d'une conférence de presse à Minsk, reprenant le terme qui a marqué l'histoire de l'Europe pendant la Guerre froide, et n'est tombé qu'avec la chute du mur de Berlin en 1989.« Ce rideau de fer est érigé aujourd'hui par les Occidentaux eux-mêmes », a renchéri son homologue biélorusse Vladimir Makeï, dont le pays est un allié de Moscou dans sa confrontation avec l'Ouest.

Moscou et Minsk réagissaient au sommet de mercredi et jeudi de l'Alliance atlantique qui a réaffirmé son soutien massif à l'Ukraine. Sa nouvelle feuille de route stratégique désigne désormais la Russie comme « la menace la plus significative et directe pour la sécurité des alliés », et dénonce les tentatives de Moscou et Pékin d'unir leurs efforts pour « déstabiliser l'ordre international ».

Un sursaut de l'Otan ?

« La guerre en Ukraine a provoqué un sursaut de l'OTAN, mais est-elle sortie de sa mort cérébrale pour autant? On peut en débattre. Cette guerre prouve surtout que le temps d'une OTAN porteuse de valeurs universelles - son credo à peine masqué depuis la fin de la Guerre froide - est révolu. 

L'Alliance va, peut-être, s'étendre à quelques nouveaux membres, et après? En refusant le règlement pacifique du conflit et en misant sur la bipolarité comme seule sortie de crise, les membres de l'OTAN ne font que s'affaiblir un peu plus. D'une certaine manière, les propos d'Emmanuel Macron de 2019 sont encore plus d'actualité aujourd'hui, et on ne peut que le déplorer. », selon Barthélemy Courmont, enseignant-chercheur à l'Université catholique de Lille et directeur de recherche à l'IRIS

Et si l’Otan sert puissamment en ce moment, qu’en sera-t-il du côté américain, avec la possibilité d’un retour de Trump et la probabilité d’un accaparement de l’attention et des ressources américaines face au grand rival chinois ?




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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AFFAIRE SALAH ABDESLAM 13 NOVEMBRE

 SEPT CONDAMNATIONS A PERPETUITE

Au terme de 149 jours d’audience marathon, la cour d’assises spéciale de Paris a rendu son verdict, lu par le président Jean-Louis Périès.

 La cour a suivi le Parquet national antiterroriste (Pnat) qui le 10 juin, avait demandé la peine maximale contre Salah Abdeslam. Les cinq magistrats condamnent ce Franco-Marocain de 32 ans, à la réclusion criminelle à perpétuité, incompressible. Il devra donc effectuer au minimum trente ans de prison avant de pouvoir demander la levée de cette perpétuité incompressible, prélude à toute demande d'aménagement de peine. Il n’a pas réagi publiquement à ce verdict. 

Seul membre encore en vie du commando du 13 Novembre, Salah Abdeslam est bel et bien considéré comme « le co-auteur des attentats, toutes les cibles de ce 13 Novembre constituant une seule et même scène de crime », selon la cour d’assises.

Le magistrat a ajouté que « la cour a également reconnu que le gilet explosif dont il était porteur n'était pas fonctionnel, ce qui remet sérieusement en question les déclarations de Salah Abdeslam quant à son renoncement ».

« Des accusés radicalisés »

Pas de circonstances atténuantes non plus à l’encontre de Mohamed Abrini, qui avait pris part au fameux convoi de lamort en novembre 2015.

En revanche, Sofien Ayari, 28 ans, et Osama Krayem, 29 ans, échappent à la perpétuité. Ils sont condamnés à trente ans de réclusion criminelle avec les deux tiers incompressibles, pour « leur participation à une association de malfaiteurs terroristes ».

Mohamed Bakkali, 35 ans, qui a déjà écopé de vingt-cinq ans de prison pour l’attentat, en août 2015, du train Thalys, est également condamné à trente ans de réclusion criminelle. Tout comme Ahmed Dahmani, 33 ans, actuellement détenu par la Turquie.

Pour tous ces accusés, la Cour considère que par « leur adhésion aux thèses djihadistes, et leur radicalisation », ils ne pouvaient pas ignorer les projets d’attentats terroristes en Europe.

Perpétuité aussi pour les frères Clain

La perpétuité est également prononcée contre les cinq grands absents de ce procès, supposés morts en Syrie et donc jugés par défaut. Parmi eux, Oussama Atar, considéré « comme le commanditaire des attentats »; Obeida Dibo, chef opérationnel, et Omar Darif, un des artificiers en chef. Même perpétuité pour les frères Fabien et Jean-Michel Clain, Normands à un moment de leur vie et qui avaient revendiqué au téléphone les carnages de Paris.

« La propagande a joué un rôle essentiel dans la stratégie de Daech, à la fois pour diffuser la terreur et pour attirer de nouveaux combattants », a résumé le président Périès.

Pour les autres accusés, âgés de 29 à 41 ans, les peines s’échelonnent de deux ans de prison ferme à dix-huit ans de réclusion criminelle, selon le degré de l’aide logistique apportée au commando du 13 Novembre.

« Aucun des trois accusés qui comparaissaient libres n’est réincarcéré à l’issue de l’audience », a confirmé le Pnat.

Les vingt accusés condamnés hier disposent de dix jours pour faire appel. L’histoire retiendra les quatre-vingt dix morts du Bataclan, trente-neuf sur les terrasses de café, un au Stade de France. Sur les 400 blessés, une femme et un homme se sont donné la mort depuis.

Six ans après une nuit de terreur qui a traumatisé la France et après un procès-fleuve marqué par les récits glaçants de près de 400 rescapés ou proches à la barre, sur près de 2 600 parties civiles, les rescapés vont pouvoir enfin fermer une page.




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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GHISLAINE MAXWELL CONDAMNEE A 20 ANS

DE PRISON

Elle risque de finir sa vie en prison à New York : âgée de 60 ans, l’ex-mondaine britannique Ghislaine Maxwell, reconnue coupable, fin 2021, de trafic sexuel de mineures pour le compte du financier américain décédé Jeffrey Epstein, a été condamnée, hier, à vingt ans d’emprisonnement. 

« La peine prononcée aujourd’hui rend Ghislaine Maxwell responsable d’avoir commis des crimes odieux contre des enfants.

Cela envoie un message fort : personne n’est au-dessus des lois et il n’est jamais trop tard pour la justice », a déclaré dans un communiqué Damian Williams, procureur fédéral du tribunal de Manhattan, où la juge Alison Nathan a rendu son jugement. Au prononcé de la peine, Mme Maxwell a, pour la première fois, exprimé sa « sympathie pour toutes les victimes » dans cette affaire. 

Ghislaine Maxwell et Jeffrey Epstein étaient en couple au début des années 1990 avant de devenir collaborateurs professionnels et complices pour leurs crimes sexuels durant près de trente ans.

Ghislaine Maxwell condamnée à 20 ans de prison Ghislaine Maxwell a la triple nationalité britannique, américaine et française.




Kate White pour DayNewsWorld
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LES ENGAGEMENTS DES DIRIGEANTS

AU SOMMET DU G7

Réunies en Bavière au château d’Elmau du 26 au 28 juin 2O22 les puissances industrielles du G7 ont proposé un éventail de réponses aux crises mondiales. De la guerre en Ukraine aux menaces de pénuries alimentaires en passant par le péril climatique, retour sur les engagements pris par les dirigeants de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni.

La guerre et la reconstruction de l' Ukraine

Les participants au sommet ont tenu à montrer un visage uni contre Moscou. Le G7, auquel s’est joint cinq pays émergents, dont l’Inde, a condamné l’invasion « illégale » de l’Ukraine, par la Russie. Les alliés ont notamment promis de fournir un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique et de rester aux côtés de l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra ». L’aide financière débloquée pour ce pays en 2022 atteint désormais 29,5 milliards de dollars. Kiev devrait aussi recevoir de nouveaux armements, notamment des missiles antiaériens américains sophistiqués.

Pour tarir davantage les revenus de la Russie, les dirigeants du G7 vont lancer les travaux visant à mettre en place un mécanisme de plafonnement du pétrole russe, afin de frapper une importante source de revenus de Moscou, a dit un haut responsable de la Maison Blanche. Le G7 prévoit également d’imposer une interdiction de l’importation d’or russe. Pour contrôler le prix de l’or noir vendu par la Russie, les sept pays « envisagent une série d’approches », y compris « une éventuelle interdiction de tous les services qui permettent le transport maritime du pétrole brut et des produits pétroliers russes », à moins que le pétrole ne soit acheté en dessous du plafond qui serait fixé.

Les sept puissances, à l’issue de leur réunion, se disent « résolues à soutenir la reconstruction de l’Ukraine par le biais d’une conférence et d’un plan de reconstruction internationaux »​.

La Chine

Les dirigeants présents en Allemagne ont dénoncé les pratiques commerciales internationales « non transparentes et faussant le marché » de Pékin. Ils souhaitent donc s’affranchir de la dépendance à l’égard de la Chine, en « favorisant la diversification et la résistance à la coercition économique » et en « réduisant les dépendances stratégiques ». Les membres du G7 ont également fait part de leurs préoccupations concernant les violations des droits de l’homme en Chine, l’exhortant à respecter les libertés fondamentales. Ils ont souligné que la situation au Tibet et au Xinjiang, où sévit le « travail forcé », les « préoccupait grandement ».

Le communiqué final exhorte également la Chine à « honorer ses engagements » au titre de la déclaration commune sino-britannique, garantissant à Hong Kong certaines libertés et son autonomie pendant 50 ans dans le cadre du modèle « Un pays, deux systèmes ».

Atténuer la crise alimentaire

Le G7 s’est engagé à verser 4,5 milliards de dollars supplémentaires pour atténuer la crise alimentaire mondiale, portant le total des engagements communs à 14 milliards de dollars sur l’année. Les sept puissances ont également appelé pays et entreprises disposant d’importants stocks de nourriture à assumer leurs responsabilités pour atténuer la crise alimentaire déclenchée par le conflit en Ukraine. Elles exhortent aussi « tous les pays à éviter le stockage excessif de denrées alimentaires, qui peut entraîner de nouvelles hausses de prix ». En outre elle a aussi réitéré son « appel pressant à la Russie pour qu’elle mette fin, sans condition, au blocus des ports ukrainiens de la mer Noire, à la destruction d’infrastructures portuaires et de transport essentielles, silos et terminaux à grains, à l’appropriation illégale par la Russie de produits et d’équipements agricoles en Ukraine et à toutes les autres activités qui entravent la production et l’exportation de production et les exportations ukrainiennes de denrées alimentaires »​. La Russie nie pour sa part avoir bloqué le passage des cargos et accuse les sanctions occidentales de contribuer à la crise alimentaire.

Les engagements sur le climat

Les pays du G7 se sont accordés pour renforcer la coopération dans la lutte contre le réchauffement de la planète. Mais leurs ambitions, qui se heurtent aux craintes de pénuries d’énergie, ont déçu les défenseurs de l’environnement. Les puissances, qui doivent à court terme se passer du gaz russe, sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques.

Dans leur déclaration finale, les chefs d’Etat ou de gouvernement ont certes réaffirmé « leur engagement indéfectible » envers l’Accord de Paris qui vise à limiter le réchauffement climatique mondial à 1,5° par rapport à l’ère préindustrielle et leur objectif de parvenir à zéro émission nette de carbone d’ici à 2050. Ils ont aussi souligné « l’urgence accrue d’agir » pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’environ 43 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 2019. Le G7 s’est en outre engagé à ce que le secteur routier soit « fortement décarboné d’ici à 2030 ».

Le sommet a aussi convenu de créer un « Club Climat » composé de pays volontaires pour coordonner et accélérer les efforts de lutte contre le réchauffement climatique. Mais des voix critiques soulignaient à l’issue du sommet que l’idée restait vague et risquait de devenir « juste un autre club », selon Martin Kaiser, le directeur exécutif de Greenpeace en Allemagne.

L’énergie

Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président américain Joe Biden, le Premier ministre britannique Boris Johnson, le Premier ministre japonais Fumio Kishida, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen Charles Michel, le Premier ministre italien Mario Draghi et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, se sont engagés à mettre fin, d’ici à la fin de 2022, à tout nouveau soutien public direct au secteur international de l’énergie à base de combustibles fossiles non exploités. Toutefois, face à la ruée sur les sources d’énergie alternatives pour s’émanciper des combustibles fossiles russes, le G7 a convenu que des investissements publics pouvaient être réalisés dans le secteur du gaz « à titre de réponse provisoire ».

En annonçant ces engagement, bien que le G7 ne représente plus les sept plus grandes puissances économiques, Joe Biden tente de donner à ce groupe un tour plus politique, celui de la lutte des démocraties contre les autocraties...




Alize Marion pour DayNewsWorld
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FAUT-IL S'INQUIETER DE LA MENACE DE PENURIE D'ENERGIE ?

Faut-il que la pénurie menace pour que les grands énergéticiens français EDF, TotalEnergies et Engie, dans une tribune commune publiée dans le Journal du dimanche, dimanche 26 juin 2022, en appellent à la sobriété, au nom de la cohésion sociale ?.

Faut-il que l’heure soit grave que le ministre de l’Economie présente ladite sobriété comme un passage obligé », sans alternative ?

Trois jours plus tôt, lors d’une visite dans un centre de commande national de gaz en Ile-de-France,Elisabeth Borne, accompagnée d’Agnès Pannier-Runacher, avait déjà planté le décor. « Nous devons faire preuve de sobriété énergétique. Je ne sais pas si c’est le bon terme, mais en tout cas nous devons réduire de 40 % d’ici à 2050 » appellent à la sobriété. Une feuille de route devrait s’appliquer dès cet été à l’Etat, aux administrations et aux grandes entreprises.

Voilà que les énergéticiens se transforment en « pères la morale ». « Nous appelons à une prise de conscience et à une action collective et individuelle pour que chacun d’entre nous change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques, électriques, gazières et de produits pétroliers », ont écrit Jean-Bernard Lévy et Patrick Pouyanné, PDG d’EDF et de TotalEnergies, ainsi que Catherine MacGregor, directrice générale d’Engie, dans une tribune parue dans le Journal du dimanche

Dans la tribune du JDD, les trois dirigeants des fournisseurs d'énergie français appellent donc à « un effort collectif et immédiat » pour éviter un hiver sous tension. Les trois appellent les Français à réduire « immédiatement » leur consommation de carburant, d'électricité et de gaz. Selon les trois fournisseurs d'accès d'énergie en France, les risques de pénurie et la flambée des prix sont tels qu'ils vont jusqu'à menacer « la cohésion sociale » l'hiver prochain.

En effet « depuis maintenant des mois, le système énergétique européen subit de fortes tensions et le système énergétique français n'est pas épargné », exposent Catherine MacGregor, directrice générale d'Engie, Jean-Bernard Lévy, président-directeur général d'EDF, et Patrick Pouyanné, président-directeur général de TotalEnergies. « Agir dès cet été nous permettra d'être mieux préparés pour aborder l'hiver prochain, et notamment préserver nos réserves de gaz.

Ces tensions s'expliquent par la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales, d'abord. Les livraisons de gaz russe par gazoduc ont « fortement baissé pour certains pays, dont la France ». « Bien qu'en augmentation, les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) sont aujourd'hui encore trop limitées pour compenser ces baisses. Le niveau d'alerte sur les stocks de gaz au niveau européen est dès lors élevé et des mesures de rationnement sont mises en place dans certains pays », soulignent-ils.

Aussi le marché pétrolier mondial pourrait-il connaître des tensions entre le niveau de production et la demande durant l'été. Aux Etats-Unis, on entre dans la 'driving season', la période de l'année où les déplacements automobiles sont les plus importants, car les gens partent en vacances. Et donc celle où on a besoin de plus de carburant automobile. En Chine, l'assouplissement des confinements drastiques imposés à certaines villes va entraîner un retour à la normale des déplacements, et donc une augmentation de la demande pétrolière.

La météo y est aussi pour quelque chose. « Les conditions climatiques et la sécheresse viennent amputer la production hydraulique », écrivent les trois dirigeants dans leur tribune. Une grande partie du parc nucléaire français nécessite effectivement l'eau des rivières pour être refroidi. Par conséquent, un niveau des cours d'eau trop bas, comme cela a été le cas début juin par exemple dans le Rhône, peut mettre en péril ces activités.

A ces causes viennent s'ajouter d'autres handicaps comme le laissait entendre le gestionnaire du réseau de transport d'électricité (RTE) il y a deux semaines auprès de TF1. « Nous nous trouvons en effet dans une période charnière, marquée par une série d'événements à gérer : la fermeture des centrales au fioul et à charbon, celle [nucléaire] de Fessenheim, mais aussi du retard quant au développement d'autres modes de production », note RTE.

De plus au 24 mai, 27 des 56 réacteurs nucléaires français étaient à l'arrêt, selon EDF. Soit près de la moitié. Une situation sans précédent, qui s’explique par des fermetures planifiées mais également par un problème imprévu de corrosion. Alors que la moitié du parc nucléaire est à l’arrêt, le ministère de la Transition énergétique se réserve d’ailleurs « la possibilité de faire fonctionner la centrale [ à charbon] de Saint-Avold quelques heures de plus si nous en avons besoin l’hiver prochain ».

En fait le risque de pénurie plane si bien qu'à court terme , toute économie de gaz ou d’électricité faite aujourd’hui permettra de sécuriser les stocks pour l’hiver.  A moyen terme, le gouvernement afficherait des intentions plus ambitieuses. « L’objectif, c’est une feuille de route qui nous permette de réduire de 10 % la consommation d’énergie par rapport à notre référentiel habituel d’ici deux ans », a précisé la ministre de la Transition énergétique. Ce qui correspond à « la première marche du scénario de RTE, qui vise une réduction de 40 % d’ici à 2050 ».

La France n'est cependant pas le seul pays concerné . Pour compenser les baisses de livraisons de gaz russe, l'Allemagne va par exemple retourner au charbon. Un recours provisoire, promet le ministre de l'Economie et du Climat allemand, qui reconnaît qu'il s'agit d'une décision amère. La prolongation de certaines centrales sera une mesure à court terme, sur une période "limitée", jusqu'en mars 2024, assure Berlin.

D'autres pays d'Europe ont récemment annoncé des mesures similaires. L'Autriche, également dépendante du gaz russe, a également acté le redémarrage prochain d'une centrale à charbon désaffectée, afin de pouvoir pallier une éventuelle pénurie.

Dernier exemple en date : les Pays-Bas. Jusqu'ici, les centrales électriques au charbon néerlandaises ne pouvaient fonctionner à plus de 35% de leur capacité, selon une loi en vigueur depuis janvier 2022 pour réduire les émissions de CO2 du pays. Elles peuvent désormais « fonctionner à pleine capacité », a annoncé lundi 20 juin le ministre de l'Environnement et de l'Energie néerlandais, Rob Jetten.

Alors qu’elle prône la sobriété énergétique, Elisabeth Borne a annoncé jeudi dernier la prolongation du bouclier tarifaire jusqu’à la fin de l’année. Un bon signal pour inciter à réduire sa consommation?




Alize Marion pour DayNewsWorld
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DES REFORMES INDISPENSABLES A FAIRE

 POUR L 'UKRAINE CANDIDATE A L'UNION EUROPEENNE

Les pays membres de l’Union européenne ont décidé d’accorder jeudi 23 juin 2022 le statut de candidat à l’adhésion à l’UE à l’Ukraine accompagnée de la Moldavie.Depuis le début de l’invasion russe, Kiev n’a eu de cesse de plaider cette cause auprès des Vingt-Sept. Cette décision historique est hautement symbolique. Ce nouveau statut de candidat envoie en effet un message à la Russie, qui refuse que l'Ukraine puisse avoir une voie européenne et acte la souveraineté de l'Ukraine et la reconnaissance de cette souveraineté par l'UE.
Le statut de pays candidat ouvre ainsi la voie à une éventuelle intégration de l’Ukraine à l’Union et permet d’entamer les discussions. Mais le chemin vers une intégration est encore long et pourrait prendre « des décennies », a relativisé Emmanuel Macron lors de la conférence de presse de fin de sommet européen, vendredi après-midi. L’Ukraine devra en effet procéder à des changements, politiques, environnementaux, économiques, afin de correspondre aux normes d'adhésion des pays de l’UE. De nombreux défis attendent donc le pays dans ce dossier.

Il y a en effet des étapes dans la procédure de candidature à l'Union.La toute première phase, qui consiste à dire que les États membres de l'Union ont reconnu l’Ukraine comme candidat après l’établissement d’un rapport par la Commission européenne, vient d'être franchie. Il va falloir ensuite que l'Union européenne se prononce à l’unanimité sur le lancement concret du processus d'adhésion, avec des négociations entre l'UE et l'Ukraine. Or l'une des conditions pour l'ouverture d'une quelconque négociation d'adhésion est le retour à la paix et la reconstruction du pays, un pays en guerre ne pouvant négocier son entrée dans l'Union.

Afin de pouvoir prétendre à une entrée dans l’Union européenne, l’Ukraine doit également se hisser aux standards européens si bien que de nombreuses réformes vont devoir être mises en branle  , l'Ukraine étant loin de remplir les critères pour une adhésion à l'Union européenne.

Pour ce faire l’Ukraine doit adapter sa législation et ses modes de gouvernance à celles de l’UE. Le pays est touché par un phénomène de corruption endémique (en 2021, l'Ukraine obtient un score de 32/100 dans l'indice de perception de la corruption établi par l'ONG allemande de lutte contre la corruption, Transparency International NDLR). C'est un pays où des oligarques règnent sur l'économie. L'indépendance de la justice est une fiction. Tous ces points sont les chantiers prioritaires de la réforme . De plus avant de pouvoir entrer dans l'UE, l'Ukraine largement détruite par l'action de l'armée russe. va devoir être reconstruite .

Une fois toutes les négociations terminées, l’entrée de l’Ukraine devra être une dernière fois validée par tous les pays membres de l'UE. Pour l'élargissement de l'UE, la règle décisionnelle est celle de l'unanimité. Des pays comme la Pologne ou les pays Baltes vont être très accommodants avec l'Ukraine car ils considèrent que, géopolitiquement, l'entrée de l'Ukraine dans l'UE est un facteur prioritaire de stabilité.

Mais d'autres pays, à l'instar de la France, des Pays-Bas ou de l'Espagne ne voudront pas d'une Ukraine mal préparée. Le chemin risque donc d'être long.



Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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LE PROJET DE LOI POUVOIR D'ACHAT

APREMENT DEBATTU

Le texte, qui a vocation à aider les Français à faire face à l'inflation, doit être présenté en Conseil des ministres le 6 juillet puis examiné au Parlement dans la foulée. Ce doit être le premier grand texte du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Le projet de loi « pouvoir d'achat », censé être présenté en Conseil des ministres mercredi 6 juillet et examiné au Parlement dans la foulée, doit permettre de soulager les Français, plombés par une inflation qui devrait atteindre en moyenne 5,5% en 2022.

Son contenu fait déjà l'objet d'une âpre bataille politique entre les oppositions et l'exécutif, les premières comptant sur l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale du camp présidentiel pour imposer certaines de leurs mesures clés. C'est pourquoi le ministre de l’économie a alerté sur le niveau d’endettement de la France, ce lundi. Une manière d’appeler les oppositions à la retenue avant les débats du projet de loi pouvoir d’achat à l’Assemblée nationale.

La France a atteint sa « cote d’alerte » sur les finances publiques, a en effet estimé le ministre de l’économie Bruno Le Maire, lundi 27 juin, au moment où l’exécutif cherche un compromis avec l’opposition pour son projet de loi sur le pouvoir d’achat.

« Tout n’est pas possible, tout simplement parce que nous avons atteint la cote d’alerte sur les finances publiques », a affirmé M. Le Maire, ajoutant que « les conditions de financement ont changé » et qu’aujourd’hui la France emprunte « à plus de 2 % » pour financer les dépenses publiques, quand elle le faisait encore récemment à taux négatifs ou très faibles. Selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la dette publique française a dépassé 2 900 milliards d’euros à la fin du troisième trimestre, soit 114,5 % du produit intérieur brut (PIB), du fait aussi d’une croissance économique en berne.

Le projet de loi pouvoir d’achat, objet de toutes les tractations

A droite, le nouveau président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, Olivier Marleix, a fortement insisté sur le risque d’une augmentation de la dette française, lundi matin sur Europe 1, quelques minutes avant la prise de parole de M. Le Maire. « Sur la question du pouvoir d’achat et d’un tel problème pour nos compatriotes, évidemment on va tout faire pour converger avec le gouvernement » et « avancer sur ces mesures », a déclaré le député d’Eure-et-Loire alors que Les Républicains, s’ils refusent de participer au gouvernement, assurent qu’ils voteront possiblement des textes « au cas par cas ».

M. Marleix a toutefois posé deux conditions : la nécessité de prendre en compte le fait que la question du pouvoir d’achat est « un sujet d’ampleur pour la France qui travaille », et « il faudra évidemment que le gouvernement accepte d’envisager la question du financement de ces mesures ».

« On sera exigeants à l’égard du gouvernement pour que ce soit financé. La situation de la dette française aujourd’hui est très grave (…) Le gouvernement ne peut pas dire : “Allez hop, 30 milliards de dette supplémentaire !” Ce serait irresponsable », a-t-il estimé, promettant que les députés LR « feront des propositions sur le sujet du financement ».

A gauche, le député et secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, a souhaité sur CNews « une forte augmentation du pouvoir d’achat » avec notamment « une baisse tout de suite de la TVA sur l’essence ». « On ne se contentera pas de miettes » et « on va tous descendre dans la rue s’il le faut pour obtenir ces mesures », a-t-il prévenu.

Un coup de pouce de huit milliards d’euros pour les prestations sociales

Interrogé sur la proposition faite par plusieurs partis de l’opposition, comme Les Républicains ou le Rassemblement national, d’une baisse de taxe sur les carburants, M. Le Maire a assuré que le gouvernement allait « discuter » avec ces formations mais que « l’esprit de compromis doit s’accompagner d’un esprit de décision ».

La prolongation de mesures existantes

Plusieurs mesures déjà mises en œuvre ces derniers mois pour lutter contre la hausse des prix devraient être prolongées. C'est le cas du bouclier tarifaire sur l'énergie (qui vient déjà d'être prolongé par décret jusqu'au 31 décembre 2022), et qui plafonne les tarifs de vente du gaz et de l'électricité. La remise de 18 centimes par litre sur les carburants tient encore aussi, au moins pour le mois d'août. Le gouvernement réfléchit en parallèle à un nouveau dispositif plus ciblé sur les gros rouleurs, mais son articulation avec la remise n'est pas tranchée, a assuré vendredi 24 juin la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher.

L'indemnité inflation, ponctuelle, devrait également faire son retour sous le nom de chèque alimentation. Le gouvernement a abandonné l'idée d'un chèque alimentaire mensuel, qui devait permettre l'accès à des produits de qualité. Cette nouvelle aide financière, dont le montant n'est pas encore fixé, sera versée « en une fois » et « à la rentrée », directement sur le compte bancaire des plus modestes, a annoncé la Première ministre, Elisabeth Borne. Tout en assurant que la réflexion continuait sur un chèque alimentaire plus ciblé sur les produits « de qualité » et « bio ».

Enfin, la prime Macron, qui avait fait son apparition durant la crise des « gilets jaunes », sera pérennisée et son plafond triplé. Les entreprises pourront donc verser jusqu'à 3 000 euros à leurs salariés, voire 6 000 euros pour les entreprises de moins de 50 salariés et celles qui ont un accord d'intéressement.

Des revalorisations de prestations sociales

Plusieurs prestations sociales doivent être revalorisées. Les pensions de retraite et d'invalidité des régimes de base, la prime d'activité (dont le montant forfaitaire est de 563,68 euros), mais aussi les prestations familiales et les minima sociaux, dont le revenu de solidarité active (550,93 euros pour une personne seule sans ressource), l'allocation aux adultes handicapés (919,86 euros au maximum), l'allocation de solidarité aux personnes âgées (916,78 euros pour une personne seule) devraient connaître une hausse de 4%, selon le projet de loi consulté. Ce coup de pouce sera rétroactif au 1er juillet. Le coût de ces revalorisation s'élève à « un peu moins de 7 milliards fin 2022 », selon Les Echos

Le projet de loi de finances rectificative, présenté en même temps que le projet de loi « pouvoir d'achat », devrait en outre intégrer une revalorisation de 3,5% de l'aide personnalisée au logement (APL), ce qui représenterait une dépense supplémentaire de 168 millions d'euros.

De nouvelles mesures mises en place

Le gouvernement prévoit par ailleurs une série de nouvelles mesures. Les fonctionnaires verront ainsi la fin du gel de leur point d'indice, qui sert de base à leur rémunération. Les syndicats de la fonction publique demandent entre 3% pour la CFDT et 20% pour la CFTC. Une hausse de 1% coûterait 2 milliards d'euros par an à l'Etat, selon le gouvernement, qui devrait annoncer la valeur du nouveau point le 28 juin.

Une baisse des cotisations des travailleurs indépendants est également prévue dans le projet de loi. Elle doit leur permettre de gagner « 550 euros par an au niveau du smic », avait assuré mi-mai le porte-parole de l'ancien gouvernement Gabriel Attal.

Le projet de loi prévoit par ailleurs un renforcement de la « prime de transport » versée par les entreprises à leurs salariés pour couvrir une partie du coût de leurs déplacements domicile-travail. Le plafond d'exonération fiscale et sociale de la prise en charge par l'employeur des frais de carburant de ses salariés sera ainsi doublé, de 200 à 400 euros pour les années 2022 et 2023. Les salariés pourront aussi cumuler cette prime avec la prise en charge par l'employeur de 50% du prix des abonnement aux transports en commun.

La suppression de la redevance audiovisuelle devrait par ailleurs être effective dès l'automne prochain, avec un gain pour les ménages de 138 euros, soit un manque à gagner pour l'Etat de plus de 3 milliards d'euros net.

Le texte veut également ouvrir la possibilité d'instaurer un dispositif d'intéressement par l'employeur même sans accord de branche ou avec les représentants du personnel. L'objectif étant de faire bénéficier les salariés du partage de la valeur créée dans l'entreprise. En revanche, la piste d'un « dividende salarié », qui devait rendre obligatoire la participation en entreprise, « ne figure pas dans le texte initial à ce stade », confirme le ministère du Travail.

Outre ces mesures, le gouvernement prévoit d'intégrer au projet de loi de finances rectificative un « bouclier loyer », visant à plafonner les hausses de loyer pendant un an à 3,5%, a confirmé Bruno.

« La politique, c’est des choix (…) Il est impératif de réduire l’endettement public », mais « il faut dans le même temps protéger nos compatriotes qui sont les plus fragiles, mais les protéger de manière responsable. », conclut Bruno Lemaire.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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FIN DU DROIT DE L'AVORTEMENT AUX ETATS-UNIS

 OU MOINS DE DEMOCRATIE  PLUS DE RELIGION

La Cour suprême des États-Unis vient d’annoncer officiellement ce qui était déjà soupçonné depuis quelques semaines : la fin du droit à l’avortement au niveau fédéral. Confirmant la fuite de documents révélée le 3 mai par le site Politico, la Cour a renversé la jurisprudence des arrêts Roe v. Wade (1973) et Planned Parenthood v. Casey (1992).

Les conséquences à court et à moyen terme restent encore floues. Plusieurs analystes craignent qu’une interdiction sur l’ensemble du territoire soit inévitable si le Parti républicain reprend la majorité au Congrès après les élections de mi-mandat, en novembre prochain, comme s’y attendent les Démocrates eux-mêmes.

Deux phénomènes à la fois distincts et liés permettent de comprendre la tendance politique à l’œuvre aux États-Unis : d’une part, la montée de l’évangélisme blanc en tant qu’identité politique ; de l’autre, une tolérance – voire une préférence – croissante pour les tactiques autoritaires au sein du Parti républicain. Une idéologie et une stratégie qui, ensemble, risquent d’ébranler la démocratie américaine.

« Une nation unie sous l’autorité de Dieu » : politisation de la droite religieuse

Les chrétiens évangéliques blancs représentent aujourd’hui l’un des groupes démographiques les plus unifiés et mobilisés des États-Unis, formant une force politique unique. Cette droite religieuse, pilier du mouvement anti-IVG, constitue donc autant un culte qu’un mouvement social caractérisé par une variété d’opinions. En dépit de ces ces divisions internes, l’accord commun porte sur un projet nationaliste défendant une politique anti-féministe, anti-LGBTQ et pro-armes.

La politisation de l’évangélisme blanc existait bien avant l’ère Trump. Malgré les dires de Jerry Falwell, pasteur évangélique et l’un des chefs de file de la droite relgieuse, elle ne date pas non plus d’un outrage moral provoqué par l’arrêt Roe v. Wade de 1973 qui avait institué le cadre légal de l’accès à l’avortement.

C’est plutôt lors de la déségrégation et de la pénalisation financière des écoles évangéliques qui refusaient d’admettre les élèves noirs que la droite religieuse a commencé à s’organiser à la fin des années 1970. Lors de l’élection présidentielle de 1980, l’avortement remplace la déségrégation comme cause emblématique, mais l’héritage de l’idéologie suprémaciste blanche a subsisté au sein du mouvement évangélique.

Les chefs de la droite religieuse continuent à se mobiliser en faveur des Républicains plutôt que créer leur propre parti, une stratégie davantage susceptible d’aboutir à des victoires électorales dans le système bipartite américain. La fusion de cet évangélisme blanc avec le Parti républicain s’est affirmée avec la réélection de Ronald Reagan en 1984 puis avec celle de George H. W. Bush en 1988, bien qu’ils fussent eux-mêmes assez éloignés des croyances évangéliques.

Manifestants pro et anti-avortement devant la Cour suprême à Washington

Entre les deux conventions nationales du Parti républicain, de 1992 à 1996, le taux d’adhérents à la Christian Coalition a explosé, passant de 14 % à plus de 50 %. En 2000, la conversion à l’évangélisme fut un élément important de la campagne de George W. Bush, et en 2016, 80 % des chrétiens évangéliques blancs ont voté pour Trump.

Un changement idéologique permis par le système institutionnel américain

Parallèlement, le Parti républicain a développé une position antisystème et des stratégies illibérales depuis vingt ans. Selon l’Institut V-Dem, ce mouvement s’est déclenché petit à petit entre 2000 et 2012 ; entre 2014 et 2018, le parti a basculé à la limite de ce que l’Institut considère comme de l’autoritarisme – tandis que le score du parti démocrate est resté stable sur la même période. Les atteintes aux droits civiques et politiques lors de la première année de l’administration Trump ont également poussé Freedom House à diminuer le « score de la liberté » aux États-Unis en 2018.

Depuis le début des années 2000, le Parti républicain a misé sur le redécoupage des circonscriptions électorales – gerrymandering en anglais – pour diminuer le pouvoir électoral des groupes traditionnellement démocrates, notamment des minorités ethniques et des jeunes. La réduction du nombre de bureaux de vote dans certains quartiers et la mise en place de lois d’identification des électeurs aux États-Unis (voter ID laws) ont la même finalité.

Cette évolution s’est poursuivie jusqu’à un accord passé entre les dirigeants du Parti républicain pour s’opposer catégoriquement à la politique de Barack Obama juste avant son investiture en 2009 – un accord dans lequel certains élus républicains ont vu une telle rupture avec la norme qu’ils ont décidé de quitter définitivement la vie politique.

Ces décisions provoquent la situation qu’on connaît aujourd’hui : un parti qui continue de contester les résultats des élections qu’il ne gagne pas ; qui bloque l’enquête sur l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021, le plus violent assaut contre le gouvernement américain depuis la guerre de 1812, auquel ont contribué certains de ses membres ; qui continue de modifier le système électoral pour assurer des résultats en sa faveur aux prochaines élections. Ce n’est donc pas étonnant que les Républicains passent outre le fait que la majorité de l’opinion publique américaine soutient le droit à l’accès à l’avortement.

Selon certains politologues, tous ces éléments sont emblématiques d’une rechute démocratique (democratic backsliding) – quand une démocratie cesse (ou risque de cesser) de l’être. Au niveau international, le recul du droit des femmes n’est qu’une des expressions de ce backsliding en cours.

Et la séparation des pouvoirs ?

Si l’influence des groupes religieux est responsable de la droitisation de la société américaine, la politisation de la Cour suprême est un phénomène plus probant encore. Au cours des 80 dernières années, la Cour suprême a joué un rôle essentiel en matière d’attribution des droits civils, en évaluant la constitutionnalité des lois au niveau des États ou en tranchant des affaires judiciaires qui restreignent ces droits. En ce sens, l’autorisation du mariage interracial en 1967 avait été une décision historique. En ce qui concerne la protection des droits civils, la Cour suprême joue un rôle bien plus important que les institutions françaises dont le rôle se rapproche le plus du sien, à savoir la Cour de cassation et le Conseil constitutionnel.

Nombre des droits civils des Américains ne résultent pas d’une législation adoptée par le Congrès, mais ont été décidés par le biais d’un précédent juridique de la Cour suprême. Voilà pourquoi le gouvernement fédéral n’a pas transcrit la jurisprudence Roe v. Wade dans la législation fédérale : jusqu’à maintenant, cela n’était pas considéré nécessaire. Ce manque tient à la fois à une tradition politique américaine et à une mauvaise gestion de la part des Démocrates, qu’ils doivent certainement regretter aujourd’hui.

Quelle riposte de la part du Parti démocrate ?

Vu de l’extérieur, on peut se demander pourquoi le président démocrate Joe Biden – dont le parti dispose toujours d’une majorité au Congrès – n’a pas le pouvoir de mener le pays dans le sens du programme pour lequel il a été élu en 2020.

D’abord, les Démocrates sont nombreux à avoir essayé. Les réseaux sociaux et la presse regorgent de prises de parole demandant aux Américains de protéger leurs droits, expliquant à quel point la décision aurait un fort impact négatif dans l’équilibre du pays. Joe Biden a notamment conseillé à son peuple de voter pour des candidats pro-avortement aux législatives cet automne.

Deuxièmement, le gouvernement n’a pas la main sur cette décision, car les outils qui sont à sa disposition peuvent tous être contournés.

Citons l’obstruction parlementaire que les États-Uniens appellent filibuster, une règle du Sénat par laquelle un groupe minoritaire peut prolonger indéfiniment un débat pour bloquer le vote sur un projet de loi. Cette stratégie nécessite deux tiers des sièges pour la surmonter, la majorité ne suffisant donc plus. Originairement destinée à des cas exceptionnels, elle a commencé à être régulièrement utilisée par les Républicains pour bloquer toute législation lors de la présidence d’Obama. La tentative des Démocrates de codifier l’accès à l’avortement a ainsi échoué à cause d’un filibuster républicain, tout comme leur projet de loi visant à mieux protéger les droits de vote en janvier dernier.

Par ailleurs, la Cour suprême a un pouvoir sur les décrets du président. Dans le cas où Joe Biden publierait un décret exécutif consacrant Roe v. Wade, la Cour suprême pourrait l’annuler. Il existe donc aujourd’hui un déséquilibre de pouvoir inédit en faveur de la Cour suprême.

La droite religieuse pourra donc ensuite s’attaquer aux autres droits qu’elle conteste, actuellement protégés par le même principe juridique (« right to privacy » ou « droit à la vie privée ») que Roe : la contraception, le mariage pour tous, les relations entre personnes du même sexe, et certains disent même que le mariage interracial pourrait être concerné.

Quels que soient les détails du jugement de la Cour suprême, la fin de Roe confirme un tournant moins démocratique et plus théocratique aux États-Unis.

d 'après Kimberly Tower,PhD Candidate in International Relations and Comparative Politics, Sciences Po et Camille Gélix, PhD candidate, Sciences Po, article publié dans The Conversation.



Simon Freeman pour DayNewsWorld
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MANIFESTATION SOCIALE DES INDIGENES

 EN EQUATEUR

En Équateur, le conflit social entre les communautés indigènes et le gouvernement s’intensifie, malgré l’état d’urgence décrété dans trois nouvelles provinces (six au total, y compris la capitale Quito). Le pays est secoué depuis dix jours par une mobilisation des communautés indigènes notamment contre la hausse des prix du carburant. Des milliers d’indigènes équatoriens , venus de tout le pays ont défilé, mercredi 22 juin, dans les rues de Quito. Ce bras de fer a fait deux morts et des dizaines de blessés. La capitale de l’Equateur est en partie paralysée depuis lundi par environ 10 000 manifestants indigènes venus de tout le pays qui descendent quotidiennement dans la rue pour protester contre le coût de la vie et réclamer plus d’aides sociales, dans un contexte de difficultés économiques croissantes.

Quito a par ailleurs dénoncé l’attaque, dans la nuit de mardi à mercredi, d’un poste de police de la ville de Puyo, dans la province de Pastaza. Les assaillants ont incendié le bâtiment alors que les policiers étaient encore à l’intérieur. « Six policiers ont été grièvement blessés, trois sont retenus en otages [par une communauté indigène] et dix-huit sont portés disparus », a énuméré le ministre de l’intérieur, Patricio Carrillo, au cours d’une conférence de presse.

Le gouvernement refuse de lever l’état d’urgence déclaré dans six des vingt-quatre provinces du pays, une exigence du mouvement indigène préalable à l’ouverture de négociations.

« Appel au dialogue »

« Les violences de Puyo montrent qu’ils ne veulent pas le dialogue », a dénoncé M. Carrillo, qui a cependant « lancé une fois de plus un appel public au dialogue au mouvement indigène et à ces groupes radicaux responsables de ces actes insensés ».ajoutant que le président Guillermo Lasso reconnaissait « les justes revendications » et cherchait à créer un « consensus ».

Mardi, le président avait déclaré qu’il acceptait « un processus de dialogue franc et respectueux avec la Conaie [Confédération des nationalités indigènes de l’Equateur] et d’autres organisations civiles ».

La puissante Conaie, qui a participé aux révoltes ayant renversé trois présidents entre 1997 et 2005 et mené de violentes manifestations en 2019 (onze morts), organise depuis le 13 juin des marches et lève des barricades pour exiger une baisse des prix du carburant. Son président, Leonidas Iza, a exigé, mardi soir, en préalable à toute discussion, l’abrogation de l’état d’urgence, ainsi que la « démilitarisation » d’un parc de Quito occupé par la police et servant traditionnellement de point de rassemblement aux indigènes.

« Résolution pacifique »

« Nous ne pouvons pas lever l’état d’urgence car cela laisserait la capitale sans défense », a répondu, mercredi, le ministre des affaires gouvernementales, Francisco Jimenez. « Nous savons déjà ce qui s’est passé en octobre 2019 et nous n’allons pas le permettre », a-t-il déclaré, en référence à l’envahissement du Parlement, à l’incendie d’un bâtiment gouvernemental et au saccage de nombreux biens publics.

L’Alliance des organisations des droits humains fait état d’au moins 90 blessés et de 87 arrestations depuis le début des manifestations. La police avance, pour sa part, un bilan de 101 policiers et militaires blessés et 80 civils arrêtés. Dans la nuit de lundi à mardi, un premier manifestant est mort à la suite d’une chute, mais le parquet a décidé d’ouvrir une enquête pour homicide présumé

Le sous-secrétaire d’Etat américain pour l’hémisphère occidental, Brian Nichols, a appelé mercredi sur Twitter à « une résolution pacifique et négociée des manifestations en Equateur » et a demandé à toutes les parties de s’abstenir de toute violence. L’Organisation des Etats américains (OEA) a exhorté au dialogue pour « répondre aux revendications » des manifestants.

Outre les prix du carburant, les manifestants dénoncent le manque d’emplois, l’octroi de concessions minières dans les territoires autochtones, l’absence de contrôle du coût des produits agricoles, et demandent une renégociation des dettes des paysans auprès des banques.

Les peuples indigènes représentent au moins un million des 17,7 millions d’Equatoriens.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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MORT DU PALEONTOLOGUE YVES COPPENS

 CO-DECOUVREUR DE LUCY

Le paléontologue français Yves Coppens s'est éteint à l'âge de 87 ans. « Yves Coppens nous a quittés ce matin. Ma tristesse est immense », a écrit ce mercredi sur Twitter son éditrice Odile Jacob, saluant « un très grand savant ». « Je perds l'ami qui m'a confié toute son œuvre. La France perd un de ses grands hommes. »

Né le 9 août 1934 à Vannes, d'un père enseignant au lycée Jules-Simon et d'une mère pianiste, Yves Coppens avait passé son enfance près de Conleau, petite presqu'île bretonne rattachée à l'agglomération morbihannaise dans les années 1930. Il avait fait une partie de ses études à Rennes.

Jeune docteur, il intègre en 1956 le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et se concentre d'abord sur les dents de mammouth. Sa thèse porte sur les éléphants préhistoriques. Il a 22 ans. C'est dans le but d'élucider l'origine des alignements de Carnac qu'il disait s'être s'inscrit en archéologie à la Sorbonne. Il avait poursuivi dans cette voie en se spécialisant, en troisième cycle, en paléontologie.

La découverte de Lucy

Ancien directeur du Muséum national d'histoire naturelle, titulaire de la chaire de paléontologie et préhistoire au Collège de France, il doit surtout sa notoriété à sa découverte du fossile d'australopithèque surnommé Lucy , vieille de 3,2 millions d’années, découverte en 1974 en Ethiopie lors d’une mission internationale qu’il codirigeait avec l’Américain Donald Johanson et le géologue français Maurice Taieb. C’est ce dernier, mort en juillet 2021, qui avait mis l’équipe sur la piste de ce fossile bientôt considéré comme la grand-mère de l’humanité – ou sa grand-tante, selon les interprétations. Ce squelette de femme préhistorique-découvert en 52 fragments-(des études récentes remettent en cause le sexe de cet individu) portait officiellement le nom scientifique d'Autralopithecus afarensis, en référence à cette région de l'Afar, dans le nord-est de l'Éthiopie, où il fut découvert. Mais les membres de la mission franco-américaine l'avaient rebaptisé Lucy en référence à un tube des Beatles (« Lucy in the Sky with Diamonds ») qui passait à la radio au moment de son exhumation.

Lucy a parfois été considérée comme l'ancêtre de l'homme moderne, avant que la recherche sur les origines de l'humanité ne remette en question cette présentation. 

« Lucy a trois millions deux cents mille ans et le premier homme a trois millions d’années, expliquait Yves Coppens lui-même. Je m’excuse auprès de Lucy mais je ne crois pas qu’elle soit notre grand-mère ! »

Ce squelette a longtemps constitué le fossile hominidé le plus complet jamais retrouvé pour une période aussi ancienne (depuis ont été découverts dans la même zone les squelettes d'Ardi, au début des années 1990, et de Selam, en 2000, vieux respectivement de plus de 4 et de 3,4 millions d'années).

Ambassadeur de la préhistoire

Cinquante ans durant, il sillonna le désert éthiopien à la faveur d'une campagne annuelle de fouilles sur les rives de la rivière asséchée de l'Aouache .

La renommée d'Yves Coppens était mondiale. À la faveur de conférences et de séminaires, le paléontologue avait visité les cinq continents. . Il n'a cessé de sillonner le monde pour faire connaître ses travaux.

Pédagogue hors pair et vulgarisateur né, Yves Coppens adoptait le ton du conteur qui lui a valu la reconnaissance du grand public.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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SEISME AUX ELECTIONS LEGISLATIVES

 LES LECONS A TIRER

Le second tour des élections législatives du 19 juin a mis un terme au long cycle électoral faisant se succéder deux tours de présidentielle et deux tours de législatives. À la présidentielle, Emmanuel Macron avait été largement réélu, surtout si on se rappelle qu’un président sortant mécontente inévitablement une partie du corps électoral.

Mais les élections législatives du week-end dernier auront marqué un énorme décrochage de l’électorat de la majorité présidentielle. L’enjeu principal pour le second tour était bien sûr de savoir si la majorité présidentielle aurait aussi une majorité absolue de députés ou si, comme le laissaient supposer les sondages, elle n’aurait qu’une majorité relative.

Défiance envers la majorité

Les résultats sont très mauvais pour la majorité. Ensemble obtient 245 sièges, loin de la majorité absolue de 289. La Nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES) a 133 députés, dans la fourchette basse de ce qu’annonçaient les sondages. Par contre le Rassemblement national compte 89 élus contre 8 en 2017 et 35 en 1988 avec un mode de scrutin à la proportionnelle départementale. Les Républicains en ont 60, moins de la moitié du groupe parlementaire qu’ils avaient de 2017 à 2022. Il y a 20 divers gauches, 10 régionalistes, 10 divers droite, 4 divers centre, 4 UDI, 1 droite souverainiste.

Ajoutons que les deux principaux blocs sont composites. Dans la majorité relative présidentielle, LREM n’aurait que 162 députés, presque la moitié moins qu’en 2017, le MoDem 45 (à peu près comme en 2017), Horizon, le nouveau parti d’Édouard Philippe, 27.

Du côté de la NUPES, La France insoumise (LFI) a 79 élus (contre 17 aujourd’hui), EELV 25, le PS 25 et le PCF 12 (qui vont avoir une difficulté à constituer un groupe parlementaire). Il est fort possible que cette coalition s’effrite ou se fracture, vu les écarts importants de programme notamment sur l’Europe et sur l’OTAN.

Pour la première fois depuis 2002, où le mandat présidentiel avait été réduit à cinq ans et le calendrier électoral inversé, il n’y a pas d’amplification de la victoire présidentielle aux législatives. Il semble y avoir eu, au contraire, un fort mouvement de défiance à l’égard de la majorité. Le front contre les « extrêmes », que le camp présidentiel avait appelé de ses vœux, n’a pas fonctionné. La peur d’un « chaos » si gauche et droites radicales arrivaient en tête n’a pas non plus mobilisé.

Un futur fait d’alliances ?

La situation pour les cinq ans à venir est donc très ouverte, obligeant le pouvoir à trouver des majorités alternatives au cas par cas, à moins qu’il ne réussisse à convaincre des élus de droite ou divers gauche, de le rejoindre. Ces résultats montrent que les recompositions du système partisan français ne sont pas terminées. Les Républicains pourraient éclater ou s’effriter, certains évoluant vers la macronie, d’autres pouvant rejoindre le Rassemblement national.

Cette situation de très fort affaiblissement de la majorité pouvait déjà se lire dans les résultats du premier tour législatif. La coalition présidentielle n’obtenait qu’environ 25,7 % des suffrages exprimés, au même niveau que la NUPES. Si on compare avec 2017, LREM avait alors recueilli au premier tour 32.3 % des exprimés, soit presque 7 points de plus que le 12 juin 2022. Trois grands blocs partisans émanaient des urnes : Ensemble, la NUPES et la droite radicale à environ 24 % (RN, Reconquête, droite souverainiste), alors que la droite traditionnelle était réduite à 13.6 % (LR, UDI, divers droite).

Le niveau record de l’abstention (52.5 % des inscrits) a empêché beaucoup de candidats de se maintenir puisqu’il faut obtenir au moins 12.5 % des électeurs inscrits (soit plus de 25 % des exprimés dans la plupart des circonscriptions). Le second tour opposait donc partout (à 7 exceptions près) des duels de candidats : 415 Ensemble étaient qualifiés, 380 NUPES, 209 RN et 71 LR.

Une stratégie peu convaincante

Le fort recul d’Ensemble aux législatives par rapport à la présidentielle est probablement lié à l’adoption d’une stratégie peu convaincante. En 2017, le président fraîchement élu avait choisi très vite un premier ministre. Son gouvernement portait des mesures populaires avant le premier tour, notamment en matière de moralisation de la vie politique.

En 2022 en revanche, le chef de l’État a tardé pour annoncer son gouvernement, sans s’engager sur des mesures spécifiques malgré une crise climatique, économique et sanitaire évidente. Ainsi, sur la question phare du pouvoir d’achat, la Première ministre s’est contentée d’annoncer tardivement une revalorisation de 4 % des pensions pendant l’été.

Le programme présidentiel pour les cinq ans à venir demeure ainsi vague, notamment en matière de politique économique, comme si le président voulait se garder des marges d’initiative quant à la politique qu’il mènera, ou comme s’il pensait que sa présence sur la scène internationale suffisait à attirer les électeurs. En témoigne le flou autour de sa dernière proposition avec un Conseil national de la refondation

Dans ce contexte, l’alliance électorale opérée par Jean-Luc Mélenchon a réussi à quasi tripler le nombre de députés de gauche à l’Assemblée nationale.

Cependant, en pourcentage des suffrages exprimés, elle est seulement stable en pourcentage par rapport à 2017 autour de 30 % (avec les divers gauches), alors que la droite radicale a progressé d’environ 10 points.

L’importance de l’abstention

Enfin, le second tour confirme le premier quant à l’importance de l’abstention : 53.8 %, un peu plus qu’au premier tour législatif mais un peu moins qu’au second tour de 2017 (57 %). Les écarts sont encore plus importants qu’avant selon les générations et les catégories sociales : quand chez les plus de 65 ans, deux électeurs inscrits sur trois vont voter, ce n’est le cas que d’une personne de moins de 35 ans. Beaucoup d’ouvriers et d’employés sont aussi devenus très fatalistes, ne voyant pas l’utilité d’aller voter.

Il y a là une question très importante dont les pouvoirs publics devraient se saisir dès le début de la législature pour que des réformes puissent éventuellement être mises en œuvre en 2027. On sait que l’abstention pourrait reculer – sans qu’il y ait de solutions miracles – avec l’introduction d’un mode de scrutin au moins en partie proportionnel, avec la possibilité de voter par correspondance ou par Internet, avec aussi une réforme de l’inscription sur les listes électorales pour éviter qu’il n’y ait beaucoup de « mal-inscrits ».

Nombreux sont aussi ceux qui proposent de mettre en œuvre une vraie politique de renforcement de la citoyenneté chez les jeunes, de développer des programmes incitatifs au vote pendant les campagnes électorales, ou encore d’organiser de grands débats contradictoires entre les partis et que les professions de foi arrivent suffisamment à l’avance chez les électeurs.

Une réflexion sur le type de réformes à mettre en œuvre est urgente pour l’avenir de la démocratie représentative en France.

D'après Pierre Bréchon, Professeur émérite de science politique, Sciences Po Grenoble, article publié dans The Conversation France




Simon Freeman pour DayNewsWorld
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ETATS-UNIS LES SENATEURS PROPOSENT UNE LOI BIPARTISANE SUR LES ARMES A FEU

"Un pas de géant » pour l'organisation Moms Demand Action, qui milite pour un encadrement plus strict des ventes d'armes. Des sénateurs démocrates et républicains, ont en effet dévoilé, mardi 21 juin 2022, une proposition de loi visant à restreindre la violence par arme à feu après une série de fusillades meurtrières.

L'initiative parlementaire a été lancée après le massacre d'Uvalde, qui a fait 21 morts dont 19 enfants dans une école primaire du Texas fin mai.

Le texte met notamment en avant le soutien à des lois, Etat par Etat, qui permettraient de retirer des mains de personnes jugées dangereuses les armes qu'elles possèdent. 

Il prévoit aussi de renforcer la vérification des antécédents judiciaires et psychologiques pour les acheteurs d'armes âgés de 18 à 21 ans ainsi qu'un meilleur contrôle de la vente illégale d'armes, et le financement de programmes dédiés à la santé mentale.

La législation « la plus importante en presque 30 ans »

Il s'agit de « la législation contre la violence par arme à feu la plus importante en presque 30 ans », a tweeté le sénateur démocrate Chris Murphy. Ce texte de 80 pages « va sauver des milliers de vies », a-t-il ajouté. Chuck Schumer, le chef des démocrates au Sénat, a lui aussi qualifié le texte d' « avancée ». « Bien qu'il ne s'agisse pas de tout ce que nous voulions, cette législation est nécessaire de toute urgence », a-t-il dit dans un communiqué.

Le républicain John Cornyn, qui a travaillé avec Chris Murphy sur le projet, a affirmé qu'il s'agissait de faire en sorte que les attaques comme celle d'Uvalde soient « moins susceptibles de se produire, tout en protégeant le deuxième amendement » de la Constitution, qui permet de détenir des armes à feu. « Je suis fier que cette proposition de loi sur la santé mentale et la sécurité scolaire n'impose aucune nouvelle restriction aux propriétaires d'armes à feu respectueux des lois », a-t-il ajouté sur Twitter.

La NRA, le lobby des armes, a aussitôt exprimé son opposition au texte, jugeant au contraire qu'il pourrait être utilisé pour « restreindre les achats d'armes légales ». Le projet « laisse trop de latitude aux représentants de l'Etat et contient également des dispositions indéfinies et trop générales, invitant à une ingérence dans nos libertés constitutionnelles », a-t-elle déclaré.

Ce texte reste cependant très en deçà des mesures réclamées par le président Joe Biden qui avait publiquement affiché son soutien aux militants contre la violence par arme à feu en listant les mesures qu'il souhaitait voir adoptées mais qui sont absentes de l'accord entre les sénateurs: interdiction des fusils d'assaut et des chargeurs à grande capacité, vérifications des antécédents pour l'ensemble des acheteurs d'armes - et pas uniquement les moins de 21 ans -, obligation pour les particuliers de garder leurs armes sous clé.

Il constitue constitue malgré tout une première depuis des décennies.


Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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GUERRE EN UKRAINE

BRAS DE FER AUTOUR DE KALININGRAD ENCLAVE RUSSE AU COEUR DE L'EUROPE

La Lituanie a bloqué le transit des produits russes affectés par les sanctions européennes destinés à l’enclave de Kaliningrad, s’attirant des menaces directes de Moscou. Cette crise a un fort potentiel d’escalade.

L'enclave de Kaliningrad

Après la deuxième guerre mondiale, l’URSS a reçu en compensation de l’Allemagne la ville de Königsberg, rebaptisé Kaliningrad, avec un corridor de 70 kilomètres nommé Suwalki pour la relier à la Biélorussie, alors au sein de l’Union soviétique. Ce petit territoire de 15 000 kilomètres et un million d'habitants est un bout de Fédération de Russie, surarmé, coincé entre la Pologne et la Lituanie. Son approvisionnement se fait par le corridor nommé Suwalki à cheval sur les frontières de la Pologne et la Lituanie, tous deux membres de l’Union européenne et de l’Otan.

Or la Lituanie a décidé d’appliquer les sanctions européennes concernant environ la moitié des produits russes à destination de Kaliningrad. Moscou a réclamé la levée immédiate de cette interdiction considérée comme « illégale ». En effet la mise en place de ce transit était l’une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l’UE en 2024 .

« Un  blocus » selon Moscou

Depuis lundi 20 juin 2O22, la Russie a donc réagi avec des mots menaçants : si le transit n’est pas rétabli dans sa totalité, a déclaré Moscou, « alors la Russie se réserve le droit d’agir pour défendre ses intérêts nationaux ». Les autorités russes promettent une réaction adaptée à ce que Moscou considère désormais comme un blocus de l’enclave russe de Kaliningrad, alors que Vilnius a commencé à appliquer des sanctions européennes qui touchent au transit de certaines marchandises transportées en train à travers le territoire lituanien entre la Russie continentale et l’enclave. Les mesures de représailles européennes concernent essentiellement le charbon, les métaux et les matériaux de construction, et seront étendues en juillet au ciment et à l’alcool. Le gouverneur de Kaliningrad, Anton Alikhanov, a alerté Moscou en affirmant que l’application du quatrième paquet de sanctions affecterait entre 40 % et 50 % des importations du territoire peuplé d’environ un million de Russes.

Le chargé d’affaires russe en Lituanie, Sergueï Ryabokon a quant à lui déclaré que l’interdiction du transit n’était plus seulement une affaire d’application de sanctions : « Il s’agit d’un blocus, d’un blocus partiel des cargaisons qu’ils mettent en œuvre de cette manière contre notre région. » . Des mots qui pèsent lourd, car sa mise en place pourrait s’apparenter à un acte de guerre, Moscou pouvant voir dans cette action un engagement de plus de la part de l’Otan.

Si la Russie décide de riposter, voire de rétablir par la force le transit entre Kaliningrad et la Biélorussie, puis vers la Russie, il y a un risque d’escalade considérable. Le risque est d’autant plus élevé que Kaliningrad est l’un des endroits les plus militarisés au monde. Y compris en missiles balistiques Iskander, et en armes nucléaires. C’est aussi le siège de la flotte russe de la Baltique.

La ville natale du philosophe Kant est en train de devenir un abcès de fixation de la confrontation Russie-Occident.


Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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VAGUE DE CHALEUR PRECOCE SUR LA FRANCE

Une vague de chaleur inédite doit toucher la France à partir d'aujourd'hui, et ce, jusqu'à ce week-end. 

Un épisode qualifié  « d'extrêmement précoce » pour le mois de juin par Météo-France. 

De fortes chaleurs sont déjà observées dans le sud de la France et en Espagne depuis plusieurs jours. Elles devraient gagner l'ensemble de l'Hexagone de mercredi à samedi. « Les trois journées de jeudi, vendredi et samedi seront probablement les plus chaudes à l'échelle de l'Hexagone. 

Les températures nocturnes deviendront de plus en plus étouffantes avec des minimales atteignant ou dépassant souvent le seuil des 20°C », prévient Météo France. Des températures de 35 °C à 38 °C, particulièrement élevées pour une mi-juin, sont attendues avec des pics à 40°C localement.

Le« coup de chalumeau du Sahara ».

Cet épisode exceptionnel est dû notamment à une configuration météorologique particulière. La canicule qui se met en place cette semaine trouve en effet paradoxalement son origine dans… le froid. Un phénomène appelé goutte froide se situe à l’ouest de la péninsule ibérique. 

Il s’agit d’une petite masse d’air froid, une dépression de petite taille, isolée au milieu d’une masse d’air nettement plus chaud. En tournant sur elle-même, cette masse d’air frais agit comme une pompe à chaleur qui fait remonter de l’air chaud du Sahara. Cette remontée est d’une largeur relativement étroite et ne dure que quelques jours. Sa brièveté et son intensité lui confèrent l’appellation de « plume de chaleur » ou de « coup de chalumeau du Sahara ».

Entre 33 et 40 °C ce week-end

La chaleur qui remonte d'Espagne sera probablement historique sur les régions de l'ouest, sans surprise au sud-ouest, mais de manière plus étonnante, au nord-ouest également. Voici les dix grandes villes qui pourraient battre des records entre jeudi et samedi, les deux journées les plus chaudes étant vendredi et samedi :

Nantes : 37/38 °C prévus vendredi et samedi. Précédent record de juin :37,1 °C le 30 juin 2015 ;

La Roche-sur-Yon : 38 °C prévus vendredi. Précédent record de juin : 36,9 °C le 30 juin 2015 ;

Rennes : 35/36 °C prévus vendredi. Précédent record de juin : 36,3 °C le 30 juin 1976 ;

Bordeaux : 39/40 °C prévus vendredi et samedi. Précédent record de juin : 39,2 °C le 26 juin 2011 ;

Biarritz : 39/40 °C prévus vendredi. Précédent record de juin : 39,2 °C le 26 juin 2003 ;

Toulouse : 39/40 °C prévus vendredi. Précédent record de juin : 39,8 °C le 29 juin 1950 ;

Lyon : 38/39 °C prévus samedi. Précédent record de juin : 38,4 °C le 22 juin 2003 ;

Dijon : 37 °C prévus samedi et dimanche. Précédent record de juin : 36,4 °C le 22 juin 2017 ;

Paris : 35/36 °C prévus samedi. Précédent record de juin : 37,6 °C le 26 juin 1947 ;

Lille : 33/34 °C prévus samedi. Précédent record de juin : 34,8 °C le 28 juin 1947.

Les valeurs prévues pourront évidemment légèrement changer d'ici là en fonction de l'évolution de la vague de chaleur et des orages du week-end. Précisons que la température la plus élevée jamais enregistrée en juin, 46 °C à Vérargues dans l'Hérault le 28 juin 2019, ne devrait pas être atteinte.

Il va s’agir de la canicule la plus précoce jamais enregistrée. L’avancement de ce type de phénomène dans le calendrier ainsi que son intensité sont accrus par le dérèglement climatique, d’après une majorité des experts climatologiques et météorologiques.

« Il est quasiment certain que l'augmentation de l'intensité et de la fréquence des extrêmes de chaleur tout comme la diminution de l'intensité et de la fréquence des extrêmes de froid se poursuivront tout au long du XXIe siècle et ce, dans le monde entier", rappelait sur Twitter Christophe Cassou, climatologue au CNRS .


Carl Delsey pour DayNewsWorld
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RISQUE D'UNE SEPTIEME VAGUE DE COVID-19

EN FRANCE

Y aura-t-il une 7e vague épidémique de Covid-19 cet été ? 

Le nouveau variant d’Omicron BA.5, très transmissible, fait planer une incertitude pour les mois à venir. Il pourrait devenir dominant dans l'ensemble de l'UE. Ce variant est notamment à l'origine d'une importante vague épidémique au Portugal . La question est désormais dans tous les esprits avec tout ce qu’elle charrie d’inquiétudes, en raison de la hausse des contaminations au SARS-CoV-2 constatées par Santé publique France.

Dimanche 12 juin au soir, les chiffres transmis par Santé Publique France indiquait presque 80 000 nouveaux cas de Covid en 24H, un chiffre en forte augmentation.

Ainsi au 11 juin, le taux d’incidence était en France de 368,2 cas pour 100 000 habitants, en hausse Au 14 juin on comptait 65 425 nouveaux cas confirmés soit +462,7 % en sept jours ! Autant dire que la hausse est significative même si elle ne se traduit pas encore en termes d’hospitalisations : au 10 juin, on comptait 2 589 hospitalisations sur les 7 derniers jours (+3 %) et 301 admissions en soins critiques sur la même période (-3,5 %). Ce sous-variant n’est pas beaucoup plus violent que les autres, mais 93% de la mortalité observée s'est produite chez des personnes âgées de plus de 80 ans.

« La pandémie n’est pas terminée » prévient le directeur général de l'OMS

Si le sous-lignage BA.2 du variant Omicron est majoritaire en France (80 % des séquences au 23 mai), la détection de BA.4 (1,1 %) et BA.5 (18 %), qui ont déjà durement frappé l’Afrique du Sud et le Portugal, sont en augmentation d’après la dernière enquête Flash de Santé Publique France. Vont-elles dès lors se développer en France et ailleurs en Europe ?

C’est toute la question qui inquiète les autorités. « L’avantage de croissance entre BA.4, BA.5 et BA.2 est comparable à celui que nous observions entre BA.2 et BA.1 au mois de mars », précisait auprès de Libération le chercheur Mircea Sofonea, épidémiologiste à Montpellier. De fait chaque nouvelle génération du virus se transmet plus vite que la précédente

« La pandémie n’est pas terminée, et nous continuerons à le dire tant qu’elle ne le sera pas », a martelé la semaine dernière le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. S’il a souligné qu’ « à l’échelle mondiale, le nombre de cas et de décès notifiés dus à la Covid-19 continue de baisser », il a aussi pointé la faiblesse de la vaccination. « Près de 18 mois après l’administration du premier vaccin, 68 pays n’ont toujours pas atteint une couverture de 40 % » a-t-il déploré, alors même que « l’approvisionnement en vaccins est désormais suffisant. »

Ce rebond épidémique, s’il se confirme et s’amplifie comme cela s’est produit au Portugal, mettrait la France sous pression, notamment son système hospitalier. Car si les services de réanimation devraient pouvoir tenir le choc, ceux des urgences, en revanche, sont dans une situation plus compliquée. Confrontés à des pénuries de personnel, ces services se sont récemment mis en grève pour protester contre le manque de moyens et plusieurs d’entre eux prévoient déjà de fermer durant la nuit cet été, alors même qu’ils sont en première ligne pour gérer l’arrivée de personnes contaminées. Un engorgement aux urgences et c’est tout l’hôpital qui se grippe…

Le régime de « sortie de l’état d’urgence sanitaire » doit s’arrêter le 31 juillet

Pour le gouvernement, la survenue d’une nouvelle vague épidémique au cœur d’un été que les Français et les professionnels du tourisme et de l’événementiel espéraient enfin « normal », tomberait au moment même où le régime de « sortie de l’état d’urgence sanitaire » doit s’arrêter, le 31 juillet. « Il n’est pas aujourd’hui question de prolonger le régime d’urgence sanitaire », a affirmé la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, mardi. Un nouveau texte devrait être présenté en Conseil des ministres, le 22 juin, pour « pouvoir rester vigilants à l’endroit de la remontée possible du Covid-19 ».

Outre l’appel répété des autorités sanitaires à renouer avec le respect des gestes barrière, et la question de la généralisation d’une 4e dose de vaccin, un retour des restrictions (port du masque, jauges, pass sanitaire…) est donc envisageable…

Il ne s’agit pas de craindre un phénomène hors de contrôle. En Afrique du Sud comme au Portugal, tout finit par revenir dans l’ordre sans déployer des mesures fortes mais au prix d’une mortalité élevée dont une partie semble évitable .

L’Afrique du Sud qui a été le premier pays à connaître une vague due aux sous-variants BA.4 et BA.5, s’en sort aujourd’hui, après huit semaines d’épidémie, leur plus courte vague depuis le début de la pandémie.




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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BTS LE BOYSBAND DE K-POP SUD-COREEN « EPUISES » FAIT UNE PAUSE

Extrêmement populaires dans le monde entier et même reçus par Joe Biden à la Maison-Blanche, les membres du groupe BTS ont annoncé faire une pause afin de se concentrer sur leur carrière respective. BTS, qui a sorti lundi un album anthologie (« Proof »), avait déjà annoncé des « pauses » en 2019 et 2021. Mais cette fois, le groupe « a besoin de changement » et désire « commencer un nouveau chapitre », martèle J-Hope, un membre du septuor. Cette annonce, lancée lors d’un dîner retransmis sur internet pour marquer le neuvième anniversaire du groupe, n'en a pas moins fait l’effet d’une bombe sur les réseaux sociaux.

Burn-out créatif .

Pour BTS, qui produit de la musique sans interruption depuis neuf ans, le burn-out créatif a dû peser dans leur décision de faire une pause, estime Jeff Benjamin, chroniqueur K-pop chez Billboard.Même si le groupe a déjà annoncé des pauses par le passé, celle-ci semble plus « significative ». Les sept garçons restent sous contrat avec leur label jusqu’en 2026, ce qui est « essentiel pour les maintenir ensemble », a poursuivi Jeff Benjamin.

Interrogés lors d'un dîner, organisé pour célébrer leur neuvième anniversaire, les sept artistes ont notamment pointé du doigt leur rythme de travail chargé et non-stop qui ne leur permet pas de prendre le temps de réfléchir à leur évolution future, en solo mais aussi en tant que groupe.

« J'ai toujours pensé que BTS était différent des autres groupes, mais le problème avec la K-pop et tout le système de starification, c'est qu'on ne vous donne pas le temps de mûrir. Vous devez continuer à produire de la musique sans arrêt », a déclaré RM lors de ce dîner.

Depuis leurs débuts, en 2013, les sept membres de BTS ont, en parallèle de leur carrière en commun, développé des projets individuels. Si J-Hope, Jimin, Jin, Jungkook, RM, Suga et V confient que cette décision de pause a été difficile à prendre, ils révèlent néanmoins que leurs albums et singles en solo vont rapidement voir le jour.

« Nous ne pouvons pas nous empêcher de penser à notre public. Quoi qu'il arrive, nous voulons être le genre d'artistes dont les fans se souviennent. Nous traversons une période difficile en ce moment car nous essayons de trouver notre identité et c'est un processus épuisant et long », a déclaré Jimin.

J-Hope sera le premier du groupe à officialiser ce nouveau départ individuel. L'artiste se produira en tête d'affiche du festival américain Lollapalooza le 31 juillet prochain.

Une raison non dite ?

Derrière la décision des Sud-Coréens de BTS de faire une pause se cacherait également une raison non dite, à savoir le service militaire obligatoire selon certains spécialistes. Tout homme sud-coréen de moins de 30 ans doit en effet effectuer deux ans de service militaire, en raison notamment de la menace que fait peser la Corée du Nord. La perspective de la conscription se rapproche pour les membres de BTS, notamment pour Jin, âgé de 29 ans et qui doit s’engager d’ici l’an prochain sous peine d’être mis en prison. 

Séoul accorde des exemptions de service militaire à certains athlètes de haut niveau, comme les médaillés olympiques, et aux artistes de musique classique, mais pas aux stars de la K-pop .« En tant que jeune Sud-Coréen, je crois que le service militaire est un parcours naturel. Et comme je l’ai toujours dit, je répondrai à l’appel de mon pays quand il arrivera », a dit Jin en 2020 « La question du service militaire était clairement présente dans l’annonce », estime Lee Moon-won, un commentateur de la culture K-pop.

Permettre aux membres du groupe de se concentrer sur leur propre carrière solo était « une décision logique », ajoute-t-il, puisque l’appel sous les drapeaux des sept garçons va perturber la composition du groupe dans les années à venir.


Kate White pour DayNewsWorld
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TAIWAN LE TON MONTE ENTRE PEKIN ET WASHINGTON

Lors d'un sommet réunissant les Etats-Unis et la Chine à Singapour hier, le ministre chinois de la Défense a affirmé que son pays allait se battre « jusqu'au bout » contre l'indépendance de Taïwan, tout en appelant Washington à « cesser de dénigrer et de contenir la Chine ». Cette déclaration du ministre chinois de la Défense sonne comme une réplique à celle, la veille, du ministre américain de la Défense, Lloyd Austin, qui avait dénoncé l’activité militaire « provocatrice et déstabilisante » de Pékin près de Taïwan. Cette joute verbale entre les deux superpuissances intervient dans un contexte de fortes tensions diplomatiques au sujet de l’île autonome et démocratique, que Pékin considère comme faisant partie intégrante de son territoire.

C'est que les tensions entre Pékin et Taïwan se sont accrues ces dernières semaines, sur fond de guerre en Ukraine.

La guerre engagée par la Russie pour soumettre ou démembrer l’Ukraine est en effet venue alimenter l’inquiétude d’un prochain recours à la force par la République populaire de Chine à l’encontre de Taiwan afin de réaliser le « rêve chinois de réunification nationale ». Une inquiétude d’autant plus grande que, trois semaines avant l’invasion de l’Ukraine, Vladimir Poutine et Xi Jinping avaient publié une déclaration de totale solidarité lors de la visite du président russe à Pékin.

L’épineux dossier de Taïwan

La Chine estime que cette île de 24 millions d’habitants, démocratique et autonome, est l’une de ses provinces historiques, même si elle ne la contrôle pas, et a accru la pression contre Taipei ces dernières années, menant par exemple des campagnes d’incursions dans la zone de défense aérienne de Taïwan. Ces actions ont accru les tensions avec les Etats-Unis, alors qu’elles sont déjà vives sur de nombreux autres plans (mer de Chine, nucléaire notamment).

« Ceux qui poursuivent l’indépendance de Taïwan dans le but de diviser la Chine n’arriveront certainement pas à leurs fins », a déclaré Wei Fenghe, ajoutant que « personne ne devrait jamais sous-estimer la détermination et la capacité des forces armées chinoises à sauvegarder son intégrité territoriale ».Selon le porte-parole du ministère chinois de la Défense, a affirmé vendredi lors d’une rencontre avec M. Austin en marge de ce forum: « Si quiconque osait séparer Taïwan de la Chine, l’armée chinoise n’hésiterait pas un instant à déclencher une guerre, quel qu’en soit le prix. »

Un enjeu géostratégique pour la Chine

L’autonomie de Taiwan sous protection états-unienne constitue en effet, aux yeux des autorités chinoises, le point d’ancrage d’une barrière fermant les mers de Chine le long de la « première chaîne des îles ». Le manuel sur la géographie militaire du Détroit de Taiwan publié en 2013 par l’Académie de défense de Pékin comporte une présentation très explicite de l’enjeu géostratégique que constitue la possession de Taiwan : le contrôle de l’île est vital pour se prémunir d’un blocus, en même temps qu’il permettrait de menacer les communications du Japon ; et il offrirait à la marine de l’Armée populaire un accès libre à l’océan Pacifique et un moyen de pression décisif sur les États de la région, rapportent les chercheurs William Murray et Ian Easton.

L’argument politique

Aussi réels que soient les enjeux stratégiques et géopolitiques en cause, une dimension supplémentaire interviendrait selon Pierre-Yves Hénin, professeur émérite en économie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans la motivation chinoise de mettre fin au statut de Taiwan.

Ce régime autoritaire voient une menace dans les démocraties situées à sa porte montrant aux Chinois qu'il peuvent parfaitement vivre autrement qu’en dictature.  « Les universitaires Kelly Brown et Kalley Wu Tzu-Hui soulignent que Taiwan présente désormais un modèle alternatif de modernité et de démocratie dans le monde chinois ;

c’est selon eux la principale raison pour laquelle Pékin a un problème avec Taiwan – « Trouble with Taiwan », expression retenue comme titre de leur ouvrage publié en 2019. », poursuit-il .




Garett Skyport pour DayNewsWorld


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