"SOUND OF FREEDOM" UN CRI CONTRE L'HORREUR DU TRAFIC DES ENFANTS |
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Mes chers lecteurs, je vous parle aujourd'hui d'un film qui transcende les limites du cinéma pour devenir un cri de ralliement contre l'horreur indicible du trafic d'enfants. Sound of Freedom, réalisé par Alejandro Monteverde et porté par le talentueux Jim Caviezel, a déjà suscité un engouement sans précédent avec des préventes s'élevant à 11,5 millions de dollars dès sa sortie aux États-Unis le mardi 4 juillet. L'intrigue du film est simple, mais sa portée est immense : après avoir sauvé un jeune garçon des griffes impitoyables des trafiquants d'enfants en Amérique du Sud, un agent fédéral découvre que la sœur de ce garçon est toujours captive, et il décide de la sauver également. Il faisait partie d'une unité spéciale chargée d'enquêter sur les crimes commis contre les enfants sur Internet. Ballard, déployé en tant qu'agent d'infiltration au sein d'une équipe américaine luttant contre le tourisme sexuel impliquant des enfants, s'est senti profondément "frustré" par le manque de stratégies pour sauver ces enfants kidnappés ou victimes de traite, en particulier dans les pays sous-développés. En réponse à cette frustration, Ballard a quitté le DHS et a fondé l'organisation OUR en 2013, aux côtés d'anciens agents du FBI et de coéquipiers de la CIA. Leur mission était claire : mettre fin à l'horreur du trafic d'enfants et libérer ceux qui sont pris au piège de cette abomination. Leur combat acharné est désormais porté à l'écran, avec une interprétation saisissante de Jim Caviezel, dont vous vous souvenez peut-être pour son rôle marquant dans La Passion du Christ. Son personnage est interprété par l'acteur Jim Caviezel, connu pour son rôle dans La Passion du Christ, un film à succès mondial réalisé en 2004 par Mel Gibson et retraçant les dernières heures de la vie de Jésus de Nazareth. Tim Ballard, prononce l’une des plus belles répliques jamais prononcées au cinéma. À un autre personnage qui lui demande pourquoi il lutte contre le trafic sexuel d’enfants, Caviezel répond : “Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre”. C’est une réplique dévastatrice. Interrogé par OSV News, l’acteur est revenu sur “l’objectif” de ce film, de “vendre 2 millions de billets pour 2 millions d’enfants” concernés par le trafic. Le producteur du film, le Mexicain Eduardo Verástegui, explique, de son côté, qu’il entend faire de ce thriller “une arme d’instruction et d’inspiration de masse” contre cette activité aussi criminelle qu’inhumaine. Lorsque le public prendra conscience de l'étendue de cette perversion, il sera profondément choqué par l'ampleur des atrocités commises contre les enfants innocents. Le trafic d'êtres humains génère un chiffre d'affaires de 150 milliards de dollars par an, dont 34 milliards de dollars concernent les seuls enfants. Il dépasse même le commerce illégal des armes et dépassera bientôt celui des drogues illicites. Jusqu'à 60 % des mineurs non accompagnés qui traversent la frontière entre les États-Unis et le Mexique sont vendus aux cartels pour être exploités sexuellement ou réduits en esclavage, après avoir été déplacés à l'intérieur des États-Unis. Dans le but de réaliser cette vision, Angel Studios, le distributeur du film, a opté pour une approche de financement participatif similaire à celle utilisée pour leur série à succès, "The Chosen". Les spectateurs qui achètent des billets contribueront à permettre à d'autres de regarder ce thriller gratuitement. C'est un modèle qui favorise la solidarité et permet à tous d'accéder à cette expérience cinématographique impactante. A quand sa distribution hors des States ? Le patron de Twitter, Elon Musk, qui a promis de faire de la chasse à la pédopornographie sa priorité, a même recommandé de publier le film sur son réseau social “gratuitement pendant une brève période”ou simplement mettre en place une souscription pour soutenir le film. Mel Gibson a également consacré une vidéo dans laquelle il appelle à regarder la distribution d’Angel Studios. L’un des problèmes les plus perturbants dans le monde est le trafic d’humains, particulièrement les enfants. La première étape pour éradiquer ce crime est la prise de conscience. Pour Variety, le fait de faire un amalgame entre les théories du complot et ce thriller est "un non-sens". "Vous n'avez pas besoin d'avoir des croyances extrêmes pour découvrir "Sound of Freedom" comme un film convaincant", explique le journal spécialisé qui le qualifie même de "thriller solide". En France, Karl Zero a indiqué ce vendredi qu'il était sur les rangs pour permettre au film de sortir. Allez regarder "Sound Of Freedom", somme-t-il. |
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld | |