EXPOSITION PAULINE BOTY

LA PIONNIERE DU POP ART

Le Pop art peut réserver de belles découvertes.

Pauline Boty, seule femme de la branche anglaise du mouvement, belle comme une actrice (elle le fut un peu), figure de premier plan du tourbillon baptisé Swinging London en est une .

Mais sa carrière fut tellement fulgurante et rapide que ses œuvres tombèrent dans l'oubli.(née le 6 mars 1938-morte le 1er juillet 1966).

C'est seulement dans les années 90 que son nom a commencé à être connu des historiens de l’art spécialistes du British Pop art.

Et seulement en 2013 qu'une rétrospective fut organisée pour elle.

Formée à l’art du vitrail à la Royal Academy of Arts, elle s'impose et impose sa féminité dans un monde d'hommes.

Elle est la seule femme peintre anglaise de ce mouvement au côté de Peter Blake, Richard Hamilton ou David Hockney. Beaucoup de membres de la scène londonienne tombèrent amoureux d’elle.

Un jeune chanteur appelé Bob Dylan aurait composé la chanson Liverpool Gal pour elle.

Mais tout s’arrêta brutalement en 1965 terrassée par un cancer.

« She continued to entertain her friends and even sketched The Rolling Stones during her illness. »

* Une héroïne, on vous dit.

Ses peintures étaient comme elle : sexy et provocantes.

Ses toiles provoquent notre regard et notre esprit par les sujets traités comme par ses grands aplats de couleurs vives :

Un fessier en gros plan -son diptyque It’s A Man’s World I & II (1965) oppose les machistadors de l’époque (Kennedy, Elvis...) à des femmes simplement nues- les icônes des sixties – Jean-Paul Belmondo, Marilyn Monroe, Monica Vitti... – ou son regard sur Cuba et la crise des missiles.

Le collectionneur français, Charles-Henri Filippi , découvrant cet artiste féministe, resta subjugué par ses toiles.

Venez les découvrir à votre tour à l'exposition-vente à la maison Piasa.

« The Remains of Love. Dernier regard avant le Brexit ».

Du 29 mars au 18 avril chez Piasa, 118, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIIe.

Kelly Donaldson pour DayNewsWorld