SAUVONS LE HERISSON EN VOIE D'EXTINCTION
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Le hérisson, autrefois si commun dans nos jardins, est aujourd’hui en grave danger de disparition. En Europe de l’Ouest, sa population est en chute libre, écartée de ses habitats naturels par l’urbanisation galopante et fauchée en nombre par les voitures sur les routes. Dans la dernière mise à jour de la Liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), révélée lors de la COP 16 à Cali, le hérisson d’Europe (Erinaceus europaeus) a été rétrogradé du statut de "préoccupation mineure" à celui de "quasi menacé", s’approchant dangereusement de l’extinction.
La situation est d’autant plus alarmante que cette chute de population est observée dans plus de la moitié des pays européens où il vit, notamment au Royaume-Uni, en Norvège, en Suède, au Danemark, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Autriche. "Les humains sont les pires ennemis des hérissons", avertit Sophie Rasmussen, chercheuse en conservation de la faune sauvage à l’Université d’Oxford, précisant que l’espèce pourrait bientôt être classée comme "vulnérable".
Pour échapper aux prédateurs naturels, le hérisson utilise une stratégie de défense instinctive en se recroquevillant en boule, érigant ses 8 000 piquants pour repousser les menaces. Mais cette défense devient désastreusement inefficace face aux automobiles, qui représentent pour lui un péril mortel. "Devant une voiture, se mettre en boule n'est pas une très bonne stratégie," déplore Sophie Rasmussen depuis Lejre, au Danemark.
Les hérissons sont aussi durement affectés par les pesticides massivement répandus dans les champs agricoles et dans les jardins privés, qui déciment les insectes, leur principale source de nourriture. Avec une espérance de vie moyenne de seulement deux ans, les hérissons n’ont qu’une courte période pour se reproduire, généralement entre une à deux fois au maximum avant de mourir, ce qui suffit à peine pour maintenir la population actuelle.
Pour Sophie Rasmussen, il est urgent que chacun prenne conscience de cette menace imminente. Elle appelle les propriétaires de jardins à agir sans délai pour préserver les hérissons en leur offrant des refuges. "Laisser un jardin en état sauvage peut faire une différence," insiste-t-elle, invitant les gens à créer des "autoroutes pour hérissons" en pratiquant de petites ouvertures dans les clôtures et en disposant de l’eau et quelques restes de nourriture pour leur permettre de survivre.
La survie de cette espèce pourrait bien se jouer dans chaque jardin. |
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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MELANIA TRUMP SOUTIEN INDEFECTIBLE DE SON MARI
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Elle ne laisse pas indifférent. Première dame d’origine slovène, Melania Trump est la seule à avoir grandi derrière le Rideau de fer et à avoir été mannequin mais aussi la première Première dame à avoir posé nue, comme l'a souligné la journaliste Mary Jordan, auteure de The Art of Her Deal : The Untold Story of Melania Trump (ed. Simon & Schuster), c’est clairement une figure atypique du club très select des « First Ladies ».
"Je suis née dans un pays pittoresque, la Slovénie. Pour moi, devenir citoyenne américaine fut comme le lever du soleil : j’ai ressenti un immense sentiment de fierté." C'est avec ces mots que Melania Trump a ouvert son discours aux Archives nationales le 15 décembre dernier pour célébrer la naturalisation de cinq nouvelles citoyennes et citoyens. L'ancienne Première dame, originaire de Novo Mesto, dans le sud-est de la Slovénie, avait elle-même obtenu une carte de résidence permanente aux États-Unis en 2001, avant de devenir officiellement américaine en 2006...
Une conseillère avisée
Celle dont les apparitions publiques sont rares sait se faire entendre et apporter une voix différente de celle de son époux et utile à ce dernier. Derrière son apparence réservée, Melania Trump s’implique en réalité
bien plus qu’on pourrait le croire dans les décisions de son mari. L’ex-mannequin sait en effet guider Donald Trump dans sa carrière politique et l’encourage dans sa campagne, bien qu’elle n’apparaisse souvent que dans les dernières semaines. Ancienne mannequin,elle lui prodigue des conseils sur son apparence,son maquillage et sa posture. Même absente des meetings, elle observe tout depuis l’ombre : après chaque meeting, Donald Trump la consulte depuis sa voiture au téléphone pour recueillir ses impressions, selon ses conseillers.
Durant son premier mandat elle
aurait également conseillé l’ancien président dans le choix de son colistier
en 2016, préférant Mike Pence à Chris Christie et Newt Gingrich. Selon
la journaliste Mary Jordan, elle justifiait ce choix en affirmant que
"Pence est le seul à se contenter de la fonction". Melania aurait aussi
recommandé de mettre en avant Conan, le chien qui guida les soldats
jusqu’à la cachette d’Abou Bakr Al-Baghdadi, pour souligner le succès de
l’opération en octobre 2019. Une influence sur l’électorat féminin
La publication de son autobiographie, simplement intitulée "Melania", à un mois de l’élection présidentielle, vise également à soutenir son mari, cherchant à mobiliser l’électorat féminin. Elle y défend la liberté de choix pour les femmes, notamment sur l’avortement, en affirmant que ce droit appartient avant tout à la femme concernée. Elle exprime également son attachement à l’indépendance des femmes, rappelant qu’elles devraient pouvoir prendre leurs décisions sans interférence gouvernementale. Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), Melania réaffirme avoir toujours soutenu cette idée. Cette prise de position, surprenante compte-tenu du soutien de Donald Trump à l’annulation de l’arrêt "Roe v. Wade" en 2022, pourrait avoir une influence notable sur l’électorat féminin.
Contrairement à l’image d’une "extrémiste de Make America Great Again" que certains lui prêtent, Melania Trump se distingue par sa modération.
Selon son avocat Michael Wildes, "C’est une pragmatique avec une vision équilibrée de la politique et du leadership". Il ajoute qu’elle est à la fois indépendante et loyale, entretenant avec son mari une relation forte, respectueuse de ses ambitions et de sa vision. Un soutien indéfectible.
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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ÉLECTION AMERICAINE
DONALD TRUMP REMPLIT LE MADISON SQUARE GARDEN A NEW-YORK
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Donald Trump est attendu en Géorgie, un Etat de la "ceinture de la Bible" qu'il souhaite plus que tout remporter après l'avoir perdu de quelque 11.000 voix seulement en 2020. Le Républicain vient courtiser les chrétiens évangéliques dont il a pu compter sur le soutien dans ses précédentes campagnes, ayant fait nommer trois juges conservateurs à la Cour suprême durant son mandat à la Maison Blanche, contribuant ainsi à la fin de la garantie du droit à l'avortement au niveau fédéral.
Donald Trump a fait stade comble dimanche 27 octobre au Madison Square Garden, 20 000 de ses supporters étant venus l’écouter à New York, avec des milliers d’autres restés aux portes du stade. Melania Trump, qui se fait discrète dans ses apparitions publiques contrastant avec celles de son mari depuis le début de leur union, est venue le soutenir . En venant dans ce bastion démocrate, le républicain voulait montrer que sa base est bien plus importante et diverse que certains pensent.
Il s’est présenté en sauveur des États-Unis « détruits » par Kamala Harris.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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HEZBOLLAH-ISRAEL LE LIBAN UN PAYS EN DANGER
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L'escalade des hostilités entre Israël et le Hezbollah au Liban pèse lourdement sur la vie et les moyens de subsistance de la population. Le bilan humain de la guerre s’élève à 2.593 morts et 12.119 blessés depuis le 8 octobre 2023, selon un rapport du ministère de la Santé datant du 24 octobre. A l’heure actuelle, 1,4 million de personnes ont dû fuir leurs villages depuis le 8 octobre 2023.
« Outre la menace immédiate pour la vie, le peuple libanais est confronté à une pauvreté rampante, à une instabilité sociale croissante et à des troubles civils. Les conséquences à long terme du conflit sur l'économie et le développement du Liban seront éventuellement très graves. Selon un rapport d’évaluation rapide publié aujourd'hui par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'économie libanaise pourrait se contracter à raison de 9,2 % si les hostilités se poursuivent jusqu'à la fin de l'année. Aujourd'hui, nous avons surtout besoin d'un cessez-le-feu », a souligné l'administrateur du PNUD, Achim Steiner. « Le Liban a désormais besoin d'un soutien engagé de la part de la communauté internationale, et cette assistance doit comprendre l'aide humanitaire immédiate et un soutien global à la stabilité sociale, économique et institutionnelle ».
Le Liban traverse en effet l’une des crises économiques et politiques les plus graves de son histoire contemporaine, une situation caractérisée par l’instabilité politique, une hyperinflation, un effondrement de la monnaie nationale, et une détérioration des conditions de vie pour la majorité de la population. Grave crise économique et financière Depuis 2019, le Liban subit une crise économique sévère marquée par une chute spectaculaire de la valeur de sa monnaie, la livre libanaise. En 2023, la monnaie locale a perdu environ 98 % de sa valeur par rapport au dollar américain, poussant de nombreux Libanais dans la pauvreté. Cette dévaluation galopante s’est accompagnée d’une hyperinflation qui affecte particulièrement les produits de première nécessité, rendant la vie extrêmement difficile pour la population. Selon la Banque mondiale, environ 80 % de la population libanaise vit aujourd'hui en dessous du seuil de pauvreté. Les services publics sont paralysés, l'accès aux soins de santé et à l'éducation est devenu difficile, et les infrastructures du pays (eau, électricité) sont en état de délabrement. Cette crise économique a renforcé les tensions entre les différentes communautés du pays, aggravant les inégalités et exacerbant les ressentiments populaires envers les élites.
Paralysie du système politique Sur le plan politique, le Liban est marqué par une impasse institutionnelle exacerbée par un système politique confessionnel, dans lequel le pouvoir est partagé entre différentes communautés religieuses.
La paralysie politique, exacerbée par l'absence de consensus entre les principaux blocs politiques, empêche la nomination d'un nouveau président depuis l'expiration du mandat de Michel Aoun en 2022. La fonction de chef de l'État, traditionnellement réservée à un chrétien maronite, est actuellement vacante, ce qui complique davantage la gouvernance du pays. Les partis politiques, souvent influencés par des alliances confessionnelles, peinent également à parvenir à un accord sur les réformes nécessaires pour surmonter la crise économique. Les tensions entre le Hezbollah (principalement chiite, soutenu par l'Iran) et d'autres factions politiques et religieuses se sont intensifiées, notamment avec les accusations de monopole de pouvoir et de contrôle militaire du Hezbollah sur le territoire libanais. Ces divisions religieuses et politiques rappellent les dynamiques qui ont conduit à la guerre civile précédente. De plus le Parlement est fragmenté. Les élections législatives de 2022 ont produit un Parlement divisé, avec de nouveaux mouvements issus de la société civile qui ont émergé, mais sans majorité claire.
Enfin les divisions politiques internes sont aggravées par les influences étrangères. Le Liban est en effet pris dans le jeu d'influences régionales et internationales. L'Iran, par l'intermédiaire du Hezbollah, et l'Arabie saoudite soutiennent chacun des factions différentes, tandis que les États-Unis et d'autres pays occidentaux tentent également d'influencer le pays. Cette rivalité entre puissances étrangères aggrave les tensions internes, les différentes communautés cherchant à protéger leurs propres intérêts et à maintenir leurs alliances avec ces acteurs extérieurs
Avec la détérioration des conditions de vie et la perte de confiance en l'État, les groupes armés et les milices prennent de plus en plus de place dans le paysage libanais. En 2021, plusieurs incidents violents, notamment dans les quartiers sensibles de Beyrouth et de Tripoli, ont illustré la montée des tensions et la possibilité d’affrontements plus larges. En octobre 2021, une fusillade a éclaté dans le quartier de Tayouné à Beyrouth, opposant des factions chrétiennes et chiites. Cet incident, et d'autres depuis, ravivent la crainte que des confrontations sporadiques puissent dégénérer.
La guerre actuelle entre le Hezbollah et Israël exacerbe le contexte déjà explosif au Liban. Un risque d’une guerre civile plane sur le pays des Cèdres.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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SOMMET DES BRICS A KAZAN UNE VITRINE POUR VLADIMIR POUTINE
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Une grande partie du monde se retrouve à Kazan pour un sommet crucial. À partir du mardi 22 octobre et jusqu'au 24, la Russie accueille la réunion des BRICS, une organisation composée du Brésil, de la Russie, de l'Inde, de la Chine et de l'Afrique du Sud. Depuis sa fondation, d'autres pays comme l'Iran et l'Égypte ont rejoint le groupe. Avec les États désireux de rejoindre ce cercle encore informel, ainsi que les pays invités et observateurs, ce sont près de quarante nations qui participeront à trois jours de discussions et de négociations.
Cet événement est parfaitement taillé pour Vladimir Poutine, qui en est le chef d'orchestre. Le président russe se trouve entouré de quarante dirigeants internationaux, dont plus de vingt chefs d'État, parmi lesquels le président chinois Xi Jinping, le Premier ministre indien Narendra Modi, le président turc Recep Tayyip Erdogan, et Masoud Pezeschian, représentant iranien. L'absence notable du président brésilien Lula, empêché pour des raisons de santé, ne manquera pas d'être remarquée sur la photo officielle. Pour le Kremlin, cet événement représente une opportunité politique et diplomatique dont il compte tirer parti.
Collectivement, ces pays représentent plus d'un tiers du produit intérieur brut mondial et près de la moitié de la population de la planète. En organisant ce sommet, la Russie cherche à démontrer à l'ensemble du globe, en particulier aux pays occidentaux, que de nombreuses nations continuent de la considérer comme un partenaire légitime. En dehors des aspects géographiques, ces nations, aux profils très variés, ont pour point commun d'être des puissances émergentes, ou de l'avoir été, et de contester l'ordre mondial actuel, largement dominé par les pays occidentaux.
Que représente les BRICS ?
Le terme "BRIC" a été introduit par l'économiste Jim O'Neill, de Goldman Sachs, dans un rapport publié en 2001, soulignant la croissance rapide de quatre pays : le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. Dès 2006, les ministres des Affaires étrangères de ces nations ont commencé à se réunir de façon informelle, et le premier sommet officiel a eu lieu en 2009. L'Afrique du Sud a rejoint le groupe en 2010, transformant ainsi l'acronyme en BRICS.
Depuis l'élargissement du groupe en 2023, initié par la Chine, plusieurs autres pays, dont l'Égypte, l'Iran, les Émirats arabes unis et l'Éthiopie, ont exprimé leur souhait de rejoindre cette alliance. Bien que l'Arabie saoudite n'ait pas encore intégré officiellement le BRICS, elle a été invitée à en faire partie. Aujourd'hui, le groupe représente environ 28 % de l'économie mondiale.
À l'origine, le BRICS avait pour but de rassembler des pays émergents, mais ses ambitions ont évolué vers la réforme de la gouvernance mondiale. Le groupe cherche à unir ses membres pour s'opposer à ce qu'ils perçoivent comme un ordre mondial injustement dominé par les États-Unis et l'Europe occidentale.
Vers un nouvel ordre mondial
La Chine, en tant que rival majeur des États-Unis, et la Russie, tout comme l'Iran, qui font face à de sévères sanctions occidentales, sont engagés dans des conflits indirects avec l'Occident, que ce soit en Ukraine ou au Moyen-Orient. La Chine et la Russie, bien que parfois en compétition pour leur influence respective, restent proches, notamment sur le plan commercial, où la Chine a été un partenaire clé pour la Russie pendant la guerre en Ukraine. De plus, ces deux nations ont récemment intensifié leurs activités militaires communes.
La Chine est également le principal acheteur du pétrole iranien, et toute perturbation de cet approvisionnement, par exemple en cas de conflit avec Israël, obligerait Pékin à se tourner vers d'autres marchés. Ces trois puissances cherchent donc à constituer un front uni face à l'Occident. Pour Vladimir Poutine, ce sommet est l'occasion de prouver à l'Occident qu'il n'est pas isolé et qu'il peut compter sur des alliés influents. Il présente d'ailleurs l'invasion de l'Ukraine comme une étape cruciale dans la destruction de l'ordre mondial actuel et la mise en place d'un nouveau système global.
Une réduction de la domination du dollar
Une des priorités des BRICS est de réduire l'influence du dollar américain sur l'économie mondiale. Dans un monde où le dollar ne serait plus la principale monnaie de référence, certains pays pourraient se protéger des sanctions occidentales, qui perdraient ainsi de leur efficacité. Selon M. Shidore, « c'est une tentative d'échapper à l'hégémonie du dollar ». Le BRICS se positionne ainsi comme une structure puissante et représentative du nouvel ordre mondial en gestation.
Des divergences cependant entre les Etats-membres
Malgré ces objectifs communs, des rivalités subsistent entre les membres des BRICS, notamment en ce qui concerne le leadership au sein du groupe. L'Inde, la Chine et la Russie aspirent chacune à diriger cette coalition. La Russie souhaite prendre les devants, mais il lui est difficile de s'imposer sur la scène internationale. La Chine, de son côté, cache à peine ses ambitions, tandis que l'Inde se présente comme la voix du Sud global. Il ne faut pas non plus sous-estimer les ambitions de l'Afrique du Sud et du Brésil. En réalité, aucun pays ne domine véritablement les BRICS, chacun jouant un rôle complémentaire.
Les BRICS et l'Occident : un équilibre délicat
La majorité des pays membres ne sont pas ouvertement anti-occidentaux, bien que certains le soient. Ces nations cherchent souvent à trouver un équilibre entre des alliances variées et des priorités contradictoires. Par exemple, l'Égypte, tout en recevant une aide militaire des États-Unis, entretient des liens étroits avec la Chine. L'Inde, qui prône une approche de multialignement stratégique, fait partie du QUAD, une alliance de sécurité avec les États-Unis, l'Australie et le Japon. De même, le Brésil, bien qu'il soutienne la dédollarisation, continue de dépendre des États-Unis pour une part importante de son commerce international.
Selon Sarang Shidore, expert en relations internationales, les BRICS peuvent être vus comme une coalition à deux niveaux : à l'est, des nations comme la Chine, la Russie et parfois l'Iran, qui s'opposent directement aux États-Unis et à l'OTAN, et au sud, des pays plus neutres, voire alliés des États-Unis, cherchant avant tout à accroître leur influence globale.
L’attraction croissante des BRICS+
Voilà pourquoi l'organisation BRICS+ suscite un intérêt croissant, avec une trentaine de pays manifestant leur désir d'adhérer. Même si le groupe n'a pas encore pris une place de contre-pouvoir mondial, il a déjà réalisé des avancées significatives, telles que la création d'une banque de développement et le renforcement des relations entre ses membres. Les BRICS+ représentent près de la moitié de la population mondiale, un tiers du PIB global, et détiennent 50 % des ressources mondiales en hydrocarbures. Pour ces pays, rejoindre les BRICS+ permet d'accéder à des financements dans des conditions plus avantageuses que celles offertes par des institutions comme le FMI ou la Banque mondiale. Des pays comme la Malaisie, l'Azerbaïdjan, la Thaïlande, et surtout la Turquie, sont parmi les candidats les plus sérieux pour rejoindre ce cercle.
Les BRICS pourraient évoluer de manière similaire au G7, avec une institutionnalisation croissante. Cela se reflète déjà dans l'invitation de nombreux pays non membres aux réunions, à l'image des pratiques du G7. |
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS CE QUE LES LATINOS ET AFRO-AMERICAINS APPRECIENT CHEZ DONALD TRUMP
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A deux semaines de l’élection, Donald Trump est dans la position la plus favorable qu’il ait connue depuis deux mois, selon les sondages. Les résultats sont si serrés que les candidats sont désormais « globalement à égalité ».
Cependant, une légère tendance en faveur de Donald Trump se dessine sur les deux dernières semaines.
En effet, selon l’agrégation des sondages du Cook Political Report et du New York Times, il a pris de l’avance dans quatre États clés : la Caroline du Nord, le Michigan, la Géorgie et l’Arizona.
Au niveau national, le Silver Bulletin de Nate Silver, FiveThirtyEight, TIPP, The Economist et Fox News montrent tous un léger avantage pour Donald Trump dans les sondages, une première depuis l’entrée de Kamala Harris dans la course présidentielle.
Dans une élection où chaque voix compte, les électeurs issus de minorités ethniques dans les États pivots sont particulièrement courtisés par les candidats à la présidence américaine.
Traditionnellement, le Parti démocrate, souvent décrit comme une « coalition des minorités ethniques », capte les voix des Afro-Américains et des Latinos.
Cependant, on observe une lente désaffection de ces populations pour les démocrates, notamment dans les États pivots qui pourraient décider du résultat au collège électoral. Selon les derniers sondages, bien que cette désaffection soit faible elle pourrait suffire à faire basculer l’élection si les résultats se jouent à quelques milliers de voix.
Un désenchantement vis-à-vis du Parti démocrate
En 2020, 92 % des électeurs afro-américains soutenaient Joe Biden. Aujourd’hui, selon un sondage publié le 13 octobre dans le New York Times en collaboration avec l’Université Siena College, seulement 78 % des électeurs probables montrent une préférence pour Kamala Harris, contre 15 % pour Donald Trump.
Un écart notable apparaît également selon le genre : 83 % des femmes noires soutiennent Harris contre 12 % pour Trump, alors que seulement 70 % des hommes noirs expriment une préférence pour Harris, contre 20 % pour Trump.
Cette année, 36 millions d'électeurs latinos sont éligibles au vote, soit environ 4 millions de plus qu'en 2020. Bien que traditionnellement en faveur des démocrates, une partie de cet électorat penche désormais pour Donald Trump. Un récent sondage révèle que 57 % de la communauté hispanique prévoit de voter pour Kamala Harris, le plus bas niveau de soutien pour un candidat démocrate en vingt ans.
Les slogans de Barack Obama en 2008, « Hope » et « Change », avaient suscité un immense enthousiasme parmi les électeurs afro-américains et latinos.
Cependant, pour certains, cet espoir s’est dissipé au fil des années face aux inégalités économiques et raciales persistantes et aux politiques progressistes n’ayant pas produit les résultats escomptés. Ce désenchantement pousse certains électeurs à chercher des alternatives.
C'est ainsi que certains Afro-Américains et Latinos voient en Donald Trump un candidat qui, bien que controversé, pourrait secouer un système politique qui n'a pas tenu ses promesses.
Contrairement à l'image dominante dans les médias, une partie des électeurs afro-américains et latinos ne semblent pas offensés par le style abrasif de Trump voyant son approche directe comme rafraîchissante et sa manière de défier l'ordre établi comme une qualité.
L'immigration illégale est perçue comme une menace
Les récents sondages montrent un changement net de priorité parmi ces électeurs, qui mettent désormais l'accent sur la gestion de l’immigration et la sécurité aux frontières.
L'immigration illégale est perçue comme une menace pour l'emploi dans des secteurs où ces communautés sont majoritaires, devenant une préoccupation économique majeure. De plus, l’augmentation de la criminalité dans les zones urbaines, affectant particulièrement ces communautés, renforce l'importance de la sécurité publique.
Environ 40 % des Afro-Américains et 43 % des Latinos soutiennent la construction d'un mur à la frontière sud, et près de 45 % des Latinos ainsi que 41 % des Afro-Américains approuvent la déportation des immigrés clandestins.
Près de la moitié d'entre eux estiment aussi que la criminalité dans les grandes villes est devenue incontrôlable. Ces préoccupations expliquent pourquoi certains électeurs se tournent vers des politiques conservatrices et soutiennent les mesures de Trump sur l'immigration et la sécurité.
Un business-man capable de redresser l'économie
L’économie est un facteur central dans les choix électoraux des Afro-Américains et Latinos. Selon les sondages, seuls 20 % des électeurs latinos et 26 % des Afro-Américains estiment que les conditions économiques actuelles sont bonnes ou excellentes.
Plus de la moitié de ces électeurs déclarent avoir dû réduire leurs dépenses alimentaires en raison du coût de la vie. Dans ce contexte, les promesses de Trump d’un retour à une économie prospère trouvent un écho favorable. Durant son mandat, avant la pandémie de COVID-19, le taux de chômage des Afro-Américains et des Latinos avait atteint des niveaux historiquement bas.
Une nouvelle génération attirée par Trump
Les jeunes électeurs afro-américains et latinos, ayant grandi après l’ère des droits civiques, n’ont pas les mêmes références historiques que leurs aînés.
Pour eux, Trump fait partie du paysage politique depuis leur adolescence, et les polémiques de sa première campagne en 2016 ne résonnent pas de la même manière. Cette génération, influencée par des médias numériques favorisant la provocation et la confrontation, voit en Trump une figure anti-establishment et un renouveau politique, malgré ses imperfections.
Pour une nouvelle génération d'électeurs afro-américains et latinos, Trump est devenu une figure « normale » de la politique américaine, perçue comme authentique et capable de provoquer un changement favorable. |
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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CUBA PLONGEE DANS LE NOIR ET FRAPPEEPAR L'OURAGAN OSCAR
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Cuba traverse actuellement la plus grave crise qu'elle ait connue depuis trois décennies. Un ouragan nommé Oscar est sur le point de frapper l'île de manière imminente, ce qui pourrait aggraver encore la situation de la population, déjà privée d'électricité depuis deux nuits en raison d'une vaste panne.
Avec ses près de 10 millions d'habitants, l'île doit non seulement faire face à cette coupure d’électricité généralisée, en cours depuis vendredi et aggravée par des pannes chroniques, mais également à des pénuries de nourriture et de médicaments, ainsi qu'à une inflation galopante.
Oscar, qui a été classé ouragan de catégorie 1 dès samedi après-midi, quelques heures après s'être formé en tant que tempête tropicale, devrait toucher dimanche la région orientale de l’île. Il balaiera d'abord les îles Turks et Caicos avant de se diriger vers Cuba et les Bahamas, accompagné de fortes pluies.
A Cuba, le président communiste Miguel Díaz-Canel a affirmé samedi soir sur le réseau social X que les autorités déployaient tous leurs efforts pour protéger la population et les ressources économiques face à l’ouragan.
Cependant, la tâche est compliquée par l'absence persistante d'électricité dans tout le pays, due à l'effondrement complet du réseau électrique. Bien qu'une partie du courant ait été brièvement rétablie vendredi après-midi dans quelques localités, l'électricité a de nouveau été coupée le soir même, plongeant l’île dans l’obscurité tout au long de la journée de samedi.
Une infrastructure énergétique fragile
Le blackout quasi total qui frappe Cuba depuis vendredi est lié à la vulnérabilité de son réseau électrique, qui repose presque entièrement sur les combustibles fossiles.
Cependant, l'île a du mal à s'en procurer, notamment en raison du durcissement de l’embargo américain en vigueur depuis 1962. Le pays produit son électricité principalement grâce à huit centrales thermiques vieillissantes, dont certaines sont en service depuis plus de 40 ans.
Ces infrastructures sont régulièrement confrontées à des pannes ou sont en maintenance. Pour compléter cette production insuffisante, Cuba loue cinq centrales flottantes à des entreprises turques et utilise des groupes électrogènes, tous alimentés par des combustibles fossiles. Toutefois, l'île ne produit qu’un tiers du carburant dont elle a besoin, et les importations en provenance de ses principaux fournisseurs — le Venezuela, la Russie et le Mexique — ont fortement diminué cette année.
Le Venezuela, principal allié de Cuba, fournit traditionnellement une grande partie de ce pétrole en échange de services médicaux cubains. Mais les exportations vénézuéliennes vers l’île ont chuté ces derniers mois : environ 22 000 barils par jour ont été envoyés en septembre, contre 33 700 en juin.
Le Mexique et la Russie ont tenté de compenser cette baisse, mais cela reste insuffisant. Par ailleurs, des projets visant à développer les énergies renouvelables ont été lancés par le gouvernement cubain, mais le manque d’investissements et les effets de l’embargo américain ralentissent leur mise en œuvre. Une crise économique sans précédent
L’économie cubaine traverse sa plus grave crise depuis 30 ans. L’inflation galopante, la dévaluation massive du peso sur le marché noir, une productivité faible et un déficit budgétaire avoisinant 22 % du PIB s’ajoutent aux pénuries de liquidités et de biens essentiels.
Si l’embargo américain est en partie responsable de cette situation, il n’est pas la seule cause. À Cuba, on parle également de "bloqueo interno" : une bureaucratie excessive, une centralisation rigide et l’absence de véritables incitations pour les producteurs aggravent la crise.
L'île importe environ 80 % de ses besoins, notamment en produits alimentaires, et bien que le secteur privé ait été autorisé à se développer en réponse aux manifestations historiques de juillet 2021, ce processus reste limité par des obstacles administratifs.
En juillet 2024, environ 11 000 petites et moyennes entreprises (PME) avaient été recensées, mais cela reste insuffisant pour répondre aux besoins d'une population frappée par des pénuries de vivres, de médicaments et d'autres biens de première nécessité. Dans ce contexte, le salaire moyen à Cuba avoisine les 5 000 pesos par mois, soit environ 41 dollars.
Manifestations et répressions
Les pénuries de biens et d’électricité ont déclenché une série de manifestations, la plus marquante ayant eu lieu le 11 juillet 2021. Ces protestations inédites ont causé la mort d’une personne, des dizaines de blessés et conduit à l’arrestation de centaines de manifestants.
Le gouvernement cubain a accusé les États-Unis d’être à l'origine de ces troubles. Selon des sources officielles, environ 500 Cubains ont été condamnés à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison, tandis que des ONG et l’ambassade américaine estiment le nombre de "prisonniers politiques" à environ 1 000.
En 2022, d'autres manifestations en réponse aux coupures d’électricité ont conduit à de nouvelles arrestations.
Le 27 septembre de cette année-là, Cuba a subi un blackout généralisé alors que l’ouragan Ian frappait l’ouest du pays.
La situation énergétique s’était légèrement améliorée en 2023, mais elle s’est de nouveau dégradée en 2024, notamment en mars, où des centaines de personnes sont descendues dans les rues pour exiger de la nourriture et de l’électricité, notamment à Santiago de Cuba.
Une émigration massive
Face à cette situation désespérée, Cuba connaît une vague d’émigration sans précédent depuis la révolution de 1959. En 2024, la population cubaine est passée sous la barre des 10 millions d’habitants, alors qu’elle était de 11,1 millions lors du recensement de 2012.
Plus de 700 000 Cubains ont quitté le pays pour rejoindre les États-Unis, entre janvier 2022 et août 2024, qu’ils soient partis légalement ou non, selon les chiffres des autorités américaines.
Ce flux migratoire s'accompagne également d'un exode vers l'Amérique latine et l’Europe, bien que les statistiques sur ces départs soient moins précises.
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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TELETRAVAIL FIN DE PARTIE ?
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Plus de sept cents employés d'Ubisoft, sur les 4 000 que compte l'entreprise en France, se sont mis en grève mardi 15 octobre.
Ce mouvement social de trois jours, inédit chez le leader français du jeu vidéo, a été provoqué par la décision du groupe d'imposer un retour au bureau au moins trois jours par semaine.
Cette mobilisation d'une ampleur inédite fait suite à un mail de la direction envoyé mi-septembre, justifiant cette décision par un souhait de « stimuler la créativité » des employés. Comme Ubisoft, de nombreuses entreprises reviennent sur le télétravail, pourtant largement apprécié par leurs collaborateurs.
Le 16 septembre 2024, à Seattle, la direction d’Amazon a également informé tous ses employés administratifs par mail qu'ils devront revenir travailler au bureau cinq jours sur cinq à partir de janvier 2025.
Cette décision, motivée par une volonté d'améliorer la productivité collective et de faciliter la collaboration, a suscité le mécontentement des salariés.
La liste des entreprises annonçant la fin ou la réduction du télétravail s'allonge chaque jour. Meta, Goldman Sachs, Google et bien d'autres ont fait marche arrière sur cette pratique. Les entreprises mettent en avant des arguments tels que la « cohésion », la formation des nouveaux collaborateurs et la « stimulation de la créativité ».
Stephen Schwarzman, le patron du fonds d'investissement Blackstone, a été particulièrement tranchant en déclarant : « Les gens se sont habitués à rester à la maison parce qu’ils travaillent moins qu’au bureau, quoi qu’ils en disent. »Un impact sur la productivité à nuancer
L'impact sur la productivité est cependant à nuancer. Les résultats varient selon le secteur, les procédures et les outils mis en place pour faciliter la communication entre employés. Certaines entreprises constatent une baisse de productivité de 10 à 20 % en raison d'un manque de discipline et de difficultés de communication, surtout chez ceux en télétravail complet.
D'autres études montrent que les travailleurs sont moins souvent dérangés et plus concentrés sur leurs tâches.
L'étude la plus complète sur le sujet, réalisée par l'université de Stanford et l'Institut de Finance de Shenzhen, révèle que la productivité est sensiblement similaire en mode hybride (mixte bureau/domicile) qu'en étant au bureau à 100 %.
Le modèle hybride serait même légèrement plus efficace, avec un écart de 1 à 3 %. La productivité diminue principalement dans les organisations ayant opté pour le télétravail à 100 %, où une baisse de 10 % est observée.L’efficacité du modèle hybride L'étude met en lumière les avantages d'une organisation hybride, qui combine des jours de présence obligatoire avec la flexibilité de télétravailler les jours restants.
Unilever, par exemple, applique déjà avec succès ce modèle adaptable en fonction des moments de la carrière. Alterner entre travail au bureau et à la maison n'affecte pas la productivité et réduit le « turnover », les salariés étant moins enclins à chercher ailleurs.
Ce modèle permet également d'éviter certains inconvénients du télétravail à 100 %, tels que la difficulté à encadrer à distance, la dispersion des équipes, le déséquilibre entre contrôle et autonomie, le risque d'isolement et le surinvestissement préjudiciable à la santé mentale.
En outre, ce système permet aux salariés de gagner du temps et de l'argent, économisant parfois plusieurs heures par jour et plusieurs centaines d'euros par mois, ce qui augmente leur satisfaction.
Une étude conjointe de Harvard et du MIT montre que des salariés heureux sont deux fois moins malades, six fois moins absents, neuf fois plus loyaux, 31 % plus productifs et 55 % plus créatifs.
Le télétravail responsabilise les employés, accroît leur autonomie et leur montre la confiance de leur manager, dans un contexte où le contrôle de la présence et des horaires ne garantit plus l'accomplissement des missions. Se sentant valorisés et privilégiés, les salariés expriment leur gratitude par un engagement professionnel accru et un fort attachement à l'entreprise.
Supprimer totalement le télétravail pour des raisons financières ou pour améliorer l'engagement des collaborateurs est une erreur. |
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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ELIMINATION DE YAHYA SINOUAR CHEF DU HAMAS ET CERVEAU DU 7 OCTOBRE
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Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a été tué, une information confirmée jeudi par le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz.
"Le meurtrier de masse Yahya Sinouar, responsable du massacre et des atrocités du 7 octobre, a été éliminé par les soldats (des forces israéliennes)", a déclaré Israël Katz dans un communiqué à la presse. L'armée israélienne ainsi que le Shin Bet, les services de renseignement intérieur, ont également validé jeudi la mort de Yahya Sinouar, chef du Hamas.
Selon un communiqué, "les porte-parole de Tsahal et du Shin Bet confirment qu’après une traque de près d’un an, mercredi soir (16 octobre 2024), les forces du commandement sud ont éliminé Yahya Sinouar, dirigeant de l’organisation terroriste Hamas."
D'après un porte-parole de l'armée israélienne, une importante somme d'argent et de faux passeports ont été retrouvés sur le corps de Sinouar.
Pour Israël, Yahya Sinouar représentait la cible prioritaire, étant tenu responsable du plus grand pogrom depuis la Shoah.
L'armée israélienne et le Shin Bet se sont alors lancés dans une traque acharnée contre celui considéré comme le "cerveau" des attaques du Hamas survenues le 7 octobre dans le sud d'Israël.
Sinouar avait échappé à plusieurs tentatives d'assassinat en se dissimulant dans le réseau de tunnels creusés par le Hamas dans la bande de Gaza.
Cependant, Tsahal n'a pas pu utiliser de frappes massives, à la différence de celles qui ont éliminé Hassan Nasrallah à Beyrouth en juillet, par crainte de toucher les otages retenus par le Hamas, que Sinouar utilisait comme boucliers humains.Sa disparition risque de porter un coup très dur au Hamas, dont pratiquement toute la direction a été décapitée par des opérations d'éliminations ciblées menées par Tsahal
Benyamin Netanyahou reste bien décidé à éradiquer par tous les moyens le pouvoir que le Hamas exerce sans partage depuis 2007 dans la bande de Gaza. Simouar éliminé, le "début" de "l'après-Hamas", selon le Premier Ministre israélien.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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LES ETATS-UNIS DEPLOIENT LE BOUCLIER ANTIMISSILE AMERICAIN THAAD EN ISRAEL
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Israël se dote d’un nouveau bouclier défensif. Ce dimanche, le Pentagone a annoncé l’envoi en Israël du système de défense antimissile américain THAAD, conçu pour contrer les menaces à haute altitude.
En prenant cette initiative, les États-Unis souhaitent renforcer la protection de l’État hébreu, qui avait été la cible de plus de 180 missiles iraniens lors de l’offensive du 1er octobre.
Ce nouveau dispositif pourrait notamment combler certaines failles du Dôme de fer, le système de défense israélien actuel.
L’objectif de ce bouclier supplémentaire
Le développement récent d’un missile hypersonique iranien, utilisé durant l’attaque du 1er octobre, justifie la nécessité de renforcer la défense aérienne israélienne. Ce missile, baptisé Fattah (signifiant "vainqueur" en persan), aurait réussi à percer le système Arrow 3, conçu pour intercepter les missiles à longue portée.
Ces missiles sont particulièrement redoutables en raison de leur trajectoire parabolique et de la puissance de leurs batteries qui les propulsent à plus de 3.000 mètres d’altitude avant qu’ils ne retombent à une vitesse accélérée sur leur cible, rendant leur interception difficile. De plus, ils ne sont détectables par les radars qu’à l’approche de leur objectif.
Le Fattah, avec sa portée de 1.400 kilomètres et sa capacité à atteindre des vitesses supérieures à Mach 10 (soit plus de 12.000 km/h), représente une menace particulièrement préoccupante, d'autant plus qu'il pourrait être équipé d'une charge nucléaire.
Lors de l'attaque, le missile Fattah aurait frappé la base aérienne de Nevatim, où sont stationnés les avions de combat F-35. Fort heureusement, aucun appareil n’a été touché, car les autorités militaires avaient ordonné à tous les avions de décoller immédiatement, limitant ainsi les dégâts, qui sont restés mineurs.
Pour éviter d'autres frappes, les États-Unis ont décidé, à la demande du président Joe Biden, de déployer une batterie THAAD en Israël. Ce système, mis en place par des militaires américains, vise à renforcer la défense du pays face à de futures menaces balistiques.
Le système THAAD, développé par Lockheed Martin, est spécialement conçu pour contrer ce type de danger, que les cinq systèmes de défense israéliens existants ne parviennent pas toujours à stopper. Le dispositif repose sur plusieurs composants permettant de détecter les missiles balistiques, d’évaluer leur trajectoire et leur vitesse, puis de les intercepter avant qu’ils n’atteignent leur objectif.
Chaque batterie de THAAD est équipée de six à neuf lanceurs mobiles, capables de tirer entre 48 et 72 intercepteurs. Contrairement à d'autres systèmes, les intercepteurs du THAAD fonctionnent selon le principe du "hit-to-kill" : ils détruisent les missiles en entrant directement en collision avec eux, plutôt qu’en explosant à proximité.
D’après Lockheed Martin, le système affiche un taux de réussite de 100 % lors des essais réalisés en 2022.
Développé dans les années 1990 et opérationnel depuis 2008, le THAAD avait initialement été conçu pour abattre les missiles Scud nord-coréens. Avec ses améliorations, il peut désormais intercepter des missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) grâce à l’intégration de missiles Patriot. Les États-Unis ont déployé ce système dans plusieurs régions du monde, notamment en Israël, en Corée du Sud, aux Philippines et au Japon.
Ce n’est pas la première fois que ce dispositif est installé dans la région. Déjà l’année dernière, suite aux attentats du 7 octobre, le président Biden avait ordonné son déploiement au Moyen-Orient pour protéger les troupes américaines et leurs intérêts. Une batterie avait également été envoyée en Israël en 2019 pour des entraînements et des exercices conjoints de défense aérienne.
Pas plus tard que dimanche13 octobre 2024, le ministre des Affaires étrangères iranien a déclaré que son pays était "prêt à faire face à une situation de guerre".
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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PRESIDENTIELLE AMERICAINE TRUMP ET HARRISA QUASI EGALITE DANS LES SONDAGES
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A moins d’un mois de l’élection présidentielle de 2024, les sondages montrent une course extrêmement serrée entre Kamala Harris et Donald Trump, dans un climat politique de plus en plus polarisé, avec des résultats variables dans les États clés. Alors que le jour du vote approche, Kamala Harris et Donald Trump se trouvent au coude-à-coude dans les sondages nationaux, créant un suspense qui rappelle les élections précédentes, où l’issue est restée incertaine jusqu’à la dernière minute.
Harris et Trump presque à égalité dans les sondages nationaux
D’après les dernières analyses publiées par le site de référence FiveThirtyEight, Kamala Harris dispose d’une légère avance sur Donald Trump au niveau national, avec 45,2 % des intentions de vote contre 44,8 % pour l’ancien président.
Cet écart infime reflète un électorat profondément divisé, rappelant les élections de 2020 et 2016, où la marge entre les candidats était tout aussi ténue.
Les électeurs indécis et les petits partis pourraient une fois encore jouer un rôle clé dans l’issue du scrutin, rendant cette élection particulièrement imprévisible.
Les États pivots, un enjeu central
Bien que Kamala Harris mène de justesse au niveau national, c’est dans les « swing states », ces États pivots qui peuvent basculer d’un côté ou de l’autre, que la véritable bataille se jouera.
D’après la carte électorale de 270 to win, un affrontement très serré se profile dans des États cruciaux tels que la Pennsylvanie, le Wisconsin et la Géorgie, qui avaient basculé en faveur des démocrates lors de l’élection de 2020.
Actuellement, les sondages donnent Harris en tête avec un à deux points d’avance dans ces États, mais la marge d’erreur de 3 % laisse planer une grande incertitude. Par ailleurs, Donald Trump garde une avance notable en Floride et en Ohio, tandis que l’Arizona reste un véritable champ de bataille, les deux candidats étant presque à égalité.
Une situation politique pleine d’incertitudes
Le climat politique qui entoure cette élection est particulièrement tendu et volatile. Même si Kamala Harris conserve un léger avantage, celui-ci est fragile face à la mobilisation impressionnante de Donald Trump, qui continue de rassembler de larges foules à travers le pays.
La participation électorale sera un facteur déterminant dans cette élection, en particulier parmi les jeunes et les minorités, dont un faible taux de participation pourrait gravement nuire à Harris.
En parallèle, les affaires judiciaires de Donald Trump, bien qu’elles puissent freiner certains électeurs indécis, semblent renforcer la fidélité de sa base.
Face à cette incertitude, les deux candidats redoublent d’efforts, multipliant les visites et les discours dans les États clés pour rallier le plus de suffrages possibles. |
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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ISRAEL / HEZBOLLAH VERS UN EMBRASEMENT REGIONAL ?
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Une semaine avant de commémorer le premier anniversaire du massacre du 7 octobre, Israël a entrepris une nouvelle offensive militaire contre le Liban. Tsahal, l’armée israélienne, a annoncé qu’il s’agissait de « raids terrestres limités, localisés et ciblés », visant les infrastructures du Hezbollah dans des villages proches de la frontière. Cependant, cette intervention constitue en réalité la troisième phase d’une guerre prolongée entre Israël et le Hezbollah, qui a débuté dès le lendemain des événements tragiques du 7 octobre 2023.
Le Hezbollah, également connu sous le nom de « Parti de Dieu », est un mouvement politique et militaire chiite libanais, classé comme organisation terroriste par de nombreux pays. Ses activités militaires sont sous la supervision du Conseil central du djihad, et le groupe reçoit un soutien militaire et financier considérable de l'Iran. La première phase du conflit a commencé le 8 octobre 2023, lorsque le Hezbollah a attaqué les fermes de Chebaa, un territoire libanais sous occupation israélienne depuis 1967. Cela a déclenché une guerre d’usure entre les deux camps, caractérisée par des échanges de tirs de roquettes au-dessus de la ligne de retrait, connue sous le nom de « ligne bleue », qui délimite la frontière de facto entre le Liban et Israël. Au cours de cette période, Israël a mené 313 attaques contre des positions au Liban, tuant environ 700 personnes, majoritairement des membres du Hezbollah, et éliminant plusieurs hauts responsables du groupe, dont Fouad Choukr, un proche de Hassan Nasrallah.
En réponse, le Hezbollah et ses alliés ont mené près de 1 901 attaques, causant la mort de 33 Israéliens, majoritairement des militaires. Néanmoins, ce conflit, bien que destructeur, restait sous contrôle.
L'intensification du conflit avec la mort de Nasrallah
En septembre 2024, une deuxième phase du conflit s'est déclenchée lorsque Israël a exploité ses renseignements pour frapper le Hezbollah de manière décisive. Le 17 septembre, une opération clandestine attribuée au Mossad a semé le chaos à travers le Liban en déclenchant simultanément des explosions de bipeurs et de talkies-walkies utilisés par le Hezbollah. Cette attaque a fait plus de 3 000 victimes, incluant des militants et des civils affiliés aux réseaux sociaux et culturels du groupe. En parallèle, Israël a mené plusieurs frappes aériennes ciblées, tuant des centaines de personnes, dont des responsables militaires du Hezbollah. Ces frappes aériennes de Tsahal ont littéralement anéanti les hauts dirigeants du Hezbollah.
L'opération la plus significative s'est déroulée le 27 septembre, lorsque l’armée israélienne a largué 80 tonnes de bombes anti-bunker sur un complexe présumé être le quartier général du Hezbollah à Beyrouth. Cette frappe visait à éliminer Hassan Nasrallah, le leader emblématique du Hezbollah.
Israël a qualifié l’assassinat de Nasrallah d’« Opération Nouvel Ordre », ce qui implique que son élimination pourrait changer la donne pour la région. En effet le secrétaire général Hassan Nasrallah a dirigé le parti pendant 32 ans et en a fait le groupe armé le plus performant de la région.
Ce religieux âgé de 64 ans fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité parmi ses fidèles, notamment au sein de la communauté musulmane chiite dont il est issu. Il a patiemment fait évoluer le Hezbollah, armé et financé par l'Iran, en une force politique incontournable, représentée au Parlement et au gouvernement. Depuis le début de la guerre à Gaza entre le Hamas et Israël il a ouvert le front du sud du Liban pour soutenir son allié palestinien.
Vers une escalade régionale ?
La mort de Nasrallah a provoqué une onde de choc dans tout le Moyen-Orient. Le 1er octobre, l’Iran a réagi en lançant 180 missiles sur des cibles militaires israéliennes, en représailles non seulement à l’assassinat de Nasrallah, mais aussi à la mort d’autres figures de premier plan comme le commandant des Gardiens de la Révolution présents au Liban et en Syrie, ainsi que du chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué en Iran quelques mois plus tôt. Ces frappes ont démontré la volonté de l’Iran de soutenir le Hezbollah et de maintenir son influence régionale.
Le 6 octobre, six jours après le début de l’invasion israélienne du Liban, le Hezbollah a intensifié les combats terrestres contre les forces israéliennes tout en continuant à tirer des missiles sur des cibles israéliennes. Un missile a notamment frappé Haïfa, marquant une nouvelle étape dans l’escalade du conflit. Le Hezbollah, malgré les lourdes pertes subies, a montré qu'il restait une force redoutable.
La situation reste incertaine. Israël pourrait étendre son offensive au Liban, mais cela ne se ferait pas sans risque de lourdes pertes pour Tsahal, comme en 1982 et 2006 . En 1982, les forces israéliennes ont atteint Beyrouth et l’ont assiégée en une semaine seulement avant de vaincre l’OLP. Lors de la guerre de 2006, qui a duré environ 30 jours et qui a été marquée par des combats intenses, Israël n’a pu occuper de manière permanente aucun des villages du Sud du Liban.
L’invasion du Liban en 2024 se terminera-t-elle comme celle de 1982 ou comme celle de 2006 ? Tout dépendra de la mobilisation des alliés régionaux du Hezbollah, notamment les milices chiites en Irak et les Houthis au Yémen.
Les alliés régionaux du Hezbollah.
Les groupes chiites pro-iraniens en Irak ainsi que les Houthis au Yémen sont basés dans des pays qui ne partagent pas de frontière avec Israël. Jusqu’à présent, les groupes irakiens ont joué un rôle limité, lançant des missiles de croisière et surtout des drones qui ont été pour la plupart interceptés par la défense aérienne israélienne. En revanche, les Houthis semblent disposer d’armements plus sophistiqués puisqu’ils auraient lancé, mi-septembre, un missile « hypersonique » sur Tel-Aviv, démontrant leur audace et leur volonté d’assumer leurs responsabilités au sein de cet axe. Le missile a parcouru environ 2 000 kilomètres et a évité les systèmes de défense aérienne britanniques et américains en mer Rouge ainsi que les systèmes israéliens, avant d’atterrir près de Tel-Aviv. Au total, les Houthis auraient tiré plus de 220 missiles balistiques, missiles de croisière et drones sur Israël au cours de l’année écoulée.
Dernièrement, ils ont présenté ces attaques comme « un triomphe pour le sang de notre peuple en Palestine et au Liban », ajoutant qu’ils poursuivraient leurs « opérations militaires de soutien jusqu’à ce que l’agression israélienne contre Gaza et le Liban cesse ». Le premier anniversaire du massacre du 7 octobre pourrait marquer une nouvelle intensification des combats. Le 7 octobre, au matin, le Hamas a lancé 14 roquettes depuis Gaza vers Tel-Aviv, qui ont toutes été interceptées. Et les Houthis ont lancé dans l’après-midi deux missiles balistiques sur Tel-Aviv, touchant une cible militaire. Dans la journée, le Hezbollah a lancé 190 missiles, et pendant la soirée cinq missiles balistiques depuis le Liban vers Tel-Aviv, touchant une autre cible militaire La troisième phase, en cours depuis quelques jours, pourrait impliquer encore davantage que jusqu’ici plusieurs des mandataires de l’Iran dans la région.qui comprend , outre le Hezbollah, le Hamas, les milices chiites en Irak et les Houthis yéménites.
L’Iran a jusqu'ici stratégiquement externalisé le risque de confrontation directe avec les États-Unis et Israël via son Axe de la Résistance : quand de telles attaques ont lieu, sa responsabilité n’est pas directement engagée. Mais jusqu'à quand ?
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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LA RECETTE DE SAINT-JACQUES DE L'AUTOMNE
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Chef de La Belle Époque, dans le IIe arrondissement de Paris, Mathieu Poirier exécute des classiques de la cuisine bistrot avec la volonté de travailler des produits frais et de saison. Sa carte se compose de plats réconfortants et typiquement français (poulet-purée, œuf mollet, Paris-Brest).
Il nous livre sa recette autour des Saint-Noix de Saint Jacques de Chausey potimarron, émulsion à la noisette
Par Mathieu Poirier, chef de la Belle Époque
Pour 4 personnes
Ingrédients :
- 16 noix de Saint Jacques de Chausey
- 1 potimarron d’environ 500 grammes
- 1 oignon doux des Cévennes
- 200 grammes de châtaignes cuites
- 1 échalote
- 1 carotte
- 100 grammes de noisettes torréfiées
- 20 centilitres de vin blanc- 20 centilitres de fumet de poisson
- 250 grammes de beurre doux
Préparation :
- Ouvrir, décoquiller et nettoyer les noix de Saint Jacques ; réserver. Frotter les bardes au gros sel, les rincer et les réserver.
- Éplucher et tailler le potimarron en cubes de 2 cm puis émincer l’oignon. Mettre le tout dans une plaque à rôtir avec les châtaignes, un trait d’huile d’olive, du sel et du poivre. Fermer la plaque à rôtir avec de l’aluminium comme une papillote. Mettre au four à 150 degrés pendant 2h. Mixer l’ensemble avec 0,100kg de beurre. Faire revenir les bardes à l’huile d’olive, ajouter l’échalote, la carotte émincée et les noisettes torréfiées. Déglacer au vin blanc puis mouiller avec le fumet. Laisser cuire une heure puis filtrer. Réduire de moitié et émulsionner au beurre à l’aide d’un mixeur plongeant.
Cuire les Saint-Jacques au beurre. Dans une assiette creuse, mettre une cuillère de purée de potimarron au fond, disposer les Saint-Jacques. Recouvrir le tout de la sauce émulsionnée puis râper une noisette fraîche au dessus.
Un régal des papilles !
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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PRIX NOBEL DE MEDECINE 2024DECOUVERTE DES MICRO-ADN
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Le prix Nobel de médecine 2024 a été décerné aux éminents chercheurs Victor Ambros, de l'UMASS Chan Medical School aux États-Unis, et Gary Ruvkun, de la Harvard Medical School aux États-Unis. Ces deux scientifiques ont été honorés de cette prestigieuse distinction pour leur découverte révolutionnaire des micro-ARN, de minuscules molécules présentes dans nos cellules
La découverte des micro-ARN a profondément transformé notre compréhension du fonctionnement biologique de notre corps. Elle a non seulement élargi nos connaissances fondamentales, mais a également ouvert un champ scientifique entièrement nouveau, donnant naissance à de nombreuses perspectives pour le développement de traitements innovants.
Les micro-ARN : régulateurs essentiels des gènes
Les micro-ARN jouent un rôle crucial en tant que régulateurs dans nos cellules, lesquelles sont les éléments de base de notre corps. Ces petites molécules influencent l'expression de notre ADN, le matériel génétique, en déterminant quelles parties doivent être actives et quelles parties doivent rester silencieuses. Pour simplifier, les micro-ARN agissent comme un bouton de volume sur une chaîne hi-fi : ils régulent l'intensité de l'activité des gènes en fonction des besoins de l'organisme.
Pour mieux comprendre, l’ADN peut être imaginé comme une longue chaîne constituée de plus petites unités appelées nucléotides. Ces nucléotides sont de quatre types, symbolisés par les lettres A (Adénine), T (Thymine), G (Guanine) et C (Cytosine). La séquence de ces nucléotides forme des gènes, qui contiennent les informations nécessaires à la fabrication des protéines, éléments essentiels de la vie.
Bien que toutes nos cellules contiennent les mêmes molécules d'ADN, avec environ 3 milliards de paires de bases, les micro-ARN régulent quelles parties de cet ADN sont actives ou inactives. Ce processus, appelé régulation génique, est essentiel pour la différenciation cellulaire, expliquant pourquoi nos cellules ne sont pas identiques et remplissent des fonctions diverses malgré un ADN identique. C’est grâce à cette régulation que différentes parties de notre corps peuvent avoir des apparences et des fonctions différentes.
Les micro-ARN dans le développement et les maladies
Il existe des milliers de micro-ARN différents dans nos cellules, chacun jouant un rôle dans divers processus biologiques tout au long de notre vie. Par exemple, ils sont impliqués dès les premières étapes de la vie, guidant le développement de la cellule unique résultant de l'union d'un spermatozoïde et d'un ovule vers un être humain complet composé de multiples tissus et organes.
En grandissant et en vieillissant, les micro-ARN continuent de réguler l'activité de nos gènes pour maintenir notre santé. Ils ajustent finement les processus cellulaires en fonction des besoins, ce qui est essentiel à notre bien-être. Cependant, lorsque les micro-ARN dysfonctionnent, cela peut entraîner des conséquences graves.
Les micro-ARN sont impliqués dans diverses maladies, dont certaines sont particulièrement difficiles à traiter ou pour lesquelles il n'existe actuellement aucun traitement efficace. C’est le cas par exemple de certains types de cancers et de maladies neurologiques telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. En étudiant le rôle des micro-ARN dans ces maladies, les scientifiques espèrent développer de nouveaux traitements.
Les chercheurs explorent également l’utilisation des micro-ARN ou de molécules ciblant les micro-ARN comme traitements potentiels. Des découvertes récentes montrent que certains micro-ARN peuvent désactiver les cellules cancéreuses avec une grande efficacité, ouvrant la voie à de nouveaux types de thérapies.
Ainsi, la découverte des micro-ARN par Victor Ambros et Gary Ruvkun représente une avancée majeure en biologie et en médecine, offrant de nouvelles perspectives pour comprendre et traiter une multitude de maladies. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS EN FLORIDE L'OURAGAN HORS NORME MILTON |
Alerte maximale. Deux semaines seulement après le passage dévastateur de l'ouragan Hélène, un nouvel ouragan, nommé Milton, est sur le point de frapper les côtes de la Floride. Il est attendu dans la nuit de mercredi 9 à jeudi 10 octobre.
Entre dimanche 6 et lundi 7 octobre, Milton est passé de tempête tropicale à ouragan majeur de catégorie 5, le niveau le plus élevé, en moins de 48 heures. La vitesse de ses vents a explosé, passant de 120 km/h à 280 km/h. Selon la NASA, cette intensification rapide est un phénomène inédit dans l'océan Atlantique.
Le président américain Joe Biden a averti que Milton pourrait être "la pire tempête en Floride en un siècle". La Floride, troisième État le plus peuplé du pays, se prépare à faire face à des destructions massives. Milton a trouvé dans le golfe du Mexique des conditions idéales pour son développement. Les eaux de surface y sont anormalement chaudes depuis plusieurs mois, dépassant actuellement les 30°C, soit 2 degrés de plus que la moyenne de 1982-2010. Cette chaleur alimente l'ouragan en énergie, augmentant sa force et son potentiel destructeur. Elle favorise également l'évaporation, ajoutant de l'humidité à la tempête. Menace pour le littoral L’ouragan Milton suscite de vives inquiétudes quant aux potentiels dégâts qu’il pourrait causer. Selon les dernières prévisions du National Hurricane Center, l’État du Soleil pourrait être confronté à des inondations d’une ampleur exceptionnelle. Les côtes de Floride sont particulièrement exposées aux risques liés à l’ouragan Milton. Les experts mettent en garde contre les ondes de tempête qui pourraient dans certaines zones provoquer des inondations de 3 à 4,5 m mètres de hauteur, rapides et dévastatrices. L'United States Geological Survey (USGS) avertit que Milton pourrait aggraver les dommages déjà causés par l'ouragan Hélène, mettant en péril 1320 kilomètres de côtes. La Floride doit repenser son rapport au littoral face à la montée des eaux et à l'érosion accélérée. Préparations et évacuations La Floride se trouve à un tournant de son histoire, estime ABC News. Face à la montée des eaux, à l’accélération de l’érosion, elle doit repenser son rapport au littoral. Le développement côtier effréné et l’altération des écosystèmes naturels ne font qu’aggraver une situation déjà précaire. Les autorités locales et fédérales appellent à la vigilance maximale. Les habitants des zones à risque doivent se préparer à une éventuelle évacuation, constituer un kit de survie et suivre les instructions des services de secours. Les responsables politiques exhortent les résidents à évacuer les zones d'impact immédiat. Jane Castor, maire de Tampa, a déclaré sur CNN : "Si vous choisissez de rester dans l'une des zones d'évacuation, vous allez mourir". Joe Biden a également insisté sur la nécessité d'évacuer, affirmant que c'est une "question de vie ou de mort". Conséquences économiques L'ouragan Milton pourrait avoir des conséquences économiques considérables. Les inondations risquent de causer des dommages importants aux infrastructures, aux entreprises et aux habitations, entraînant des pertes financières significatives. Le secteur du tourisme, essentiel pour l'économie de Floride, pourrait aussi être durement touché.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS L'OURAGAN HELENE LE PLUS MEURTRIER DEPUIS KATRINA
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Le bilan de l'ouragan Hélène, qui a frappé le sud-est des États-Unis les 26 et 27 septembre 2024, ne cesse de s'alourdir selon les dernières informations communiquées par les autorités américaines. Le nombre total de victimes a maintenant dépassé les 200 morts. À ce jour, on dénombre précisément 100 décès en Caroline du Nord, 41 en Caroline du Sud, 33 en Géorgie, 14 en Floride, 11 dans le Tennessee et 2 en Virginie.
Les autorités craignent toutefois que ce chiffre continue de grimper, car des centaines de personnes sont encore portées disparues. Certaines d’entre elles pourraient simplement être injoignables à cause des infrastructures de communication sévèrement endommagées. En outre, près de 1,3 million d'habitants restent privés d'électricité au 4 octobre, et les réparations pourraient s’étendre sur plusieurs semaines.
Cet ouragan s'est révélé être le plus meurtrier aux États-Unis depuis l'ouragan Katrina en 2005, qui avait fait plus de 1 800 morts, notamment dans la région de La Nouvelle-Orléans et le long de la côte sud du pays.
Des inondations sans précédent
L'ouragan Hélène, qui a ravagé le sud-est des États-Unis du 26 au 29 septembre 2024, a entraîné des inondations d'une ampleur historique. En atteignant les côtes, dans la région de Big Bend, en Floride, Hélène a touché terre en tant qu'ouragan de catégorie 4, provoquant des dégâts considérables en raison de ses vents violents et de ses pluies torrentielles. Malgré son affaiblissement progressif en remontant vers le nord, les précipitations record qu'il a générées ont laissé une empreinte catastrophique sur toute la région, jusqu'aux Appalaches du sud.
En Caroline du Nord, par exemple, la localité de Busick a enregistré jusqu’à 787 mm de pluie, un volume correspondant à six mois de précipitations habituelles. Les niveaux de crue ont largement dépassé ceux des inondations de 1916, qui avaient établi de nombreux records. Cette situation a été aggravée par des sols déjà saturés à cause des pluies des semaines précédentes. Ces précipitations massives, tombées sur des bassins versants étendus et des zones montagneuses, ont rapidement dévalé vers les vallées, emportant tout sur leur passage.
Joe Biden en visite dans les zones sinistrées
Le président des États-Unis, Joe Biden, accompagné de sa vice-présidente Kamala Harris, s'est rendu sur place pour visiter les États dévastés par la tempête. Cette visite survient alors que Kamala Harris est en pleine campagne pour l’élection présidentielle de novembre, et que l’ancien président Donald Trump utilise la gestion de la catastrophe comme un argument dans sa propre campagne.
Le président Biden a souligné l'ampleur des efforts de reconstruction nécessaires, indiquant que "des milliards de dollars et des années" seront indispensables pour réparer les dégâts. Le secrétaire à la Sécurité intérieure, Alejandro Mayorkas, a également averti que certaines localités ont été totalement rasées.
Joe Biden s’est déplacé en Floride et en Géorgie, deux des États gravement touchés, qui seront aussi des États clés lors de l’élection présidentielle du 5 novembre.
Il a annoncé la mobilisation de mille militaires supplémentaires pour renforcer les opérations de secours, en plus des secouristes et membres de la Garde nationale déjà sur place. Le sud des Appalaches, en particulier, est toujours isolé avec plusieurs communautés complètement coupées du monde.
Le président a également mis en garde contre le rôle du changement climatique dans l'aggravation et la multiplication de ces événements météorologiques extrêmes.
Incidences politiques et électorales
L'impact de cette catastrophe naturelle sur l'élection présidentielle à venir reste difficile à mesurer. Selon un sondage réalisé par l'université Quinnipiac entre le 25 et le 29 septembre, Donald Trump est en tête en Géorgie avec 50 % des intentions de vote contre 44 % pour Kamala Harris. En Caroline du Nord, l’écart est plus serré, avec Trump recueillant 49 % contre 47 % pour la démocrate.
L'ouragan et ses conséquences pourraient néanmoins influencer les derniers jours de la campagne. |
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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JULIA ROBERT BIENTOT UN CESAR D'HONNEUR POUR L'ENSEMBLE DE SA CARRIERE
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Julia Roberts recevra un César d'honneur le 28 février 2025 à l'Olympia, lors de la soirée présidée par Catherine Deneuve. L'actrice américaine de 56 ans a été révélée au grand public dans le film “Pretty Woman” qui lui valut son premier Golden Globe. L’actrice continua sur cette lignée des films romantiques cultes avec “Le Mariage de mon meilleur ami” ou encore “Un coup de foudre à Notting Hill”, aux côtés de Hugh Grant. Elle "fascine, elle est une source d’inspiration et une icône du cinéma mondial, a déclaré l'Académie des César dans un communiqué. Julia Roberts n'est pas qu'une star, Julia Roberts n'est pas seulement une star de cinéma, elle est aussi une figure emblématique de la culture populaire et son influence s'étend bien au-delà de ses performances."
Une actrice qui peut tout jouer
Ce qui fait surtout de Julia Roberts une grande actrice, c’est sa polyvalence entre les genres.
Julia Roberts a connu " de nombreux succès, avec des rôles aussi variés qu'inoubliables ", renchérit l'Académie. Avec des rom-com cultes, comme Le Mariage de mon meilleur ami et Coup de foudre à Notting Hill mais aussi des drames, dont L’Affaire Pélican ou Erin Brockovich, seule contre tous. Julia Roberts y incarne une lanceuse d’alerte, et recevra un Oscar pour sa performance profonde et émouvante. Elle partage l'affiche avec de grands acteurs comme Roger Gere, George Clooney ou Brad Pitt.
Une actrice engagée
Bien plus qu’une actrice, Julia Roberts est une icône. Après Kate Winslet ou encore Anne Hathaway, elle est devenue l’égérie de Lancôme. Le président de Lancôme international, Youcef Nabi, avait justifié ce choix : “Son talent exceptionnel, son rayonnement et ses engagements forts résonnent parfaitement avec les valeurs de Lancôme.”
Ambassadrice pour l’UNICEF, elle s’est impliquée dans de nombreuses causes humanitaires à travers le monde. La star s'est également engagée pour la cause des femmes ainsi que pour l'environnement.
Les César d'honneur sont décernés chaque année à des personnalités du cinéma dont la carrière a marqué le septième art. |
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Kate White pour DayNewsWorld |
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LE SYSTEME DE DEFENSE ISRAELIEN EN ALERTE
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Le mardi 1er octobre, Israël a été frappé par une vague importante de missiles iraniens, marquant la première riposte majeure de Téhéran depuis que l'État hébreu a infligé un coup sévère à son allié, le Hezbollah libanaise par l'élimination de plusieurs chefs du Hezbollah et le lancement d'une opération terrestre dans le sud du Liban.
L'armée israélienne a déclaré que près de 180 missiles avaient été tirés. Cependant, les dégâts humains et matériels sont restés limités. Selon les autorités, un Palestinien a perdu la vie à Jéricho après avoir été touché par des débris de missile, et deux autres personnes ont été légèrement blessées. L'Iran, de son côté, affirme que 90 % de ses missiles balistiques ont atteint leur cible.
Malgré l'interception d'un nombre indéterminé de missiles par la Jordanie et les États-Unis, Israël reste largement autonome dans la gestion de sa défense grâce à une série de systèmes anti-aériens et antimissiles sophistiqués. Ces systèmes forment une barrière multicouche qui protège les villes et les sites stratégiques tels que les bases militaires et les infrastructures énergétiques.
Le Dôme de fer, un bouclier essentiel
Depuis sa mise en place en
2011, le Dôme de fer a permis d'intercepter plus de 5 000 roquettes
avec un taux de réussite supérieur à 90 %. Ces batteries mobiles
assurent en permanence la protection du territoire israélien sur un
rayon de 70 kilomètres. Lorsque le radar détecte une roquette ou un
obus, il détermine si la trajectoire représente une menace pour une zone
habitée, puis ordonne le lancement d’un missile intercepteur.
Néanmoins,
cette protection efficace a un coût. Chaque missile intercepteur Tamir
coûte environ 50 000 dollars, alors que les roquettes artisanales du
Hamas, souvent fabriquées à partir d'engrais agricoles, coûtent beaucoup
moins cher. Une version navale du Dôme de fer, appelée C-Dome, a
également été déployée pour la première fois le 9 avril dernier sur des
corvettes de la marine israélienne.
Le système Arrow contre les missiles balistiques
Lors de cette attaque iranienne, c’est le système Arrow qui a joué un rôle crucial en interceptant les missiles balistiques. Ce système, développé conjointement par Israël Aerospace Industries (IAI) et Boeing, est en service depuis 2000, avec sa version la plus récente, l'Arrow 3, introduite en 2017. L'Arrow 3 est décrit comme le premier système de défense balistique antitactique (ATBM) entièrement autonome et opérationnel au monde.
En octobre 2023, un missile Arrow aurait intercepté et détruit un missile balistique houthi en dehors de l'atmosphère terrestre, un exploit inédit. Toutefois, cette technologie de pointe a un coût élevé : chaque missile tiré coûte environ 3,5 millions de dollars. À l'horizon 2025, l'Allemagne devrait acquérir ce système pour se protéger contre la menace des missiles balistiques russes.
L’Iron Beam
L'Iron Beam pourrait bien représenter l'avenir de la défense antimissile israélienne. Ce système, opérationnel depuis 2023, est conçu pour compléter le Dôme de fer en détruisant drones et roquettes, afin de prévenir toute saturation des défenses. Il fonctionne en dirigeant un faisceau laser sur une cible pendant plusieurs secondes pour la faire exploser.
Bien que coûteux à développer, l'Iron Beam présente l'avantage d'avoir un coût d'utilisation beaucoup plus faible, estimé à quelques dollars seulement par tir. Toutefois, son efficacité dépend des conditions météorologiques : le laser fonctionne de manière optimale par temps clair, mais sa performance diminue en présence de nuages ou de brouillard.
Des systèmes d'une grande efficacité et indispensables à la survie de l'Etat hébreu.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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AUTRICHEL'EXTREME-DROITE AUX PORTES DU POUVOIR
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Séisme politique en Autriche. Le "Freiheitliche Partei Österreichs" (FPÖ), le Parti de la liberté d'Autriche, est arrivé ce dimanche en tête des élections législatives, pour la première fois de son histoire.
Le parti d'extrême droite s'impose comme la première formation du pays avec 29,2 % des voix selon les décomptes du ministère autrichien de l'Intérieur. Soit un bond de près de 13 points par rapport au scrutin précédent.
"Savourez ce résultat. C'est un morceau d'histoire que nous avons écrit ensemble aujourd'hui", a lancé le chef de l'extrême droite autrichienne, Herbert Kickl, à ses partisans à Vienne. "Ce que nous avons accompli dépasse mes rêves les plus fous ". Le parti FPO, eurosceptique et favorable aux positions russes, avait dominé d’une courte tête des mois durant dans les sondages le parti du Peuple (OVP) conservateur du chancelier au pouvoir Karl Nehammer, pendant une campagne dominée par l’immigration et les inquiétudes sur l’économie.
Fondé par d'anciens nazis, le parti d'extrême droite devance les conservateurs du chancelier Karl Nehammer (26,5 %) et les sociaux-démocrates du SPÖ (21 %). Les libéraux autrichiens du parti Neos et les écologistes obtiennent respectivement 9 % et 8 % des suffrages. "C'est une journée noire pour la démocratie", a estimé le secrétaire général du SPÖ, Klaus Seltenheim. La participation a été exceptionnellement forte. Selon le ministère de l'Intérieur, 74,9 % des électeurs se sont déplacés pour aller voter.
Une politique de " remigration "
Fragilisée voilà cinq ans par le scandale de corruption de l'Ibizagate , l'extrême droite autrichienne a opéré une remontée spectaculaire, en surfant sur l'opposition d'une partie de la population aux mesures anti-Covid. Kickl, qui a forgé cette année une alliance avec Orban, est opposé à l’envoi d’aide à l’Ukraine et veut un retrait des sanctions contre la Russie, arguant que Vienne en souffre davantage que Moscou. Plus radical que le RN en France, le parti a aussi misé sur la guerre en Ukraine et la peur de la population de voir l'Autriche perdre peu à peu son statut de pays neutre.
Tout au long de ses meetings , le leader du parti , Herbert Kickl , a également prôné la mise en place d'une politique de " remigration " en Autriche.
Le dirigeant n'a pas hésité à se présenter comme "le chancelier du peuple" durant la campagne. Une expression utilisée auparavant par les nazis.
Quelle coalition ?
La victoire de l'extrême droite autrichienne ne signifie pas qu'elle va forcément entrer au gouvernement.
Dans une discussion télévisée avec le leader du FPO, le chancelier Nehammer a redit son opposition à former un gouvernement avec Herbert Kickl, sans toutefois écarter l’idée de travailler avec le FPO comme parti. Les conservateurs ont nettement durci leur politique sur l'immigration ces dernières années et ils travaillent déjà avec l'extrême droite dans trois régions du pays.
Les autres partis autrichiens, à l’unisson, ont rejeté une coalition avec Kickl. Insistant sur la victoire de son parti, Herbert Kickl s’est dit prêt à discuter avec tous les partis. La victoire du FPO, critique de l’Islam et favorable à un durcissement des règles pour les demandeurs d’asile, fait suite aux succès électoraux de l’extrême-droite dans d’autres pays européens, notamment les Pays-Bas, la France et l’Allemagne.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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TSUCHINSHAN-ATLAS
LA COMÈTE SPECTACULAIRE DE 2024 PRETE A EBLOUIR LE CIEL NOCTURNE
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Le 27 septembre 2024 à 17h, un événement rare et fascinant s'est déroulé à des millions de kilomètres de la Terre : la comète Tsuchinshan-ATLAS a atteint son point le plus proche du Soleil, une étape décisive dans son long périple entamé il y a plusieurs millions d’années. Si elle survit à cette approche périlleuse, cette comète pourrait offrir un spectacle éblouissant à partir de mi-octobre 2024. Son destin reste cependant incertain, et tout dépendra de sa capacité à résister aux forces immenses de gravité et de chaleur exercées par notre étoile.
Une découverte aux confins du système solaire
La comète Tsuchinshan-ATLAS, aussi connue sous l’appellation scientifique C/2023 A3, a été découverte en janvier 2023 par l'Observatoire de la Montagne Pourpre en Chine, qui lui a donné la première partie de son nom. Toutefois, la confirmation officielle de son existence a été faite grâce au télescope ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System) en Afrique du Sud, ce qui a ajouté le second nom à cette comète cosmopolite. Ces deux installations astronomiques, situées sur deux continents, ont ainsi collaboré pour dévoiler l'existence de cet ancien voyageur des confins de notre système solaire.
Les astronomes estiment que C/2023 A3 provient probablement du nuage d’Oort, une région hypothétique située à l'extrême bord du système solaire, à plus de 100 000 unités astronomiques du Soleil (soit environ 9 460 milliards de kilomètres). Ce gigantesque réservoir de corps glacés et d'astéroïdes abriterait des milliards de comètes en orbite autour du Soleil, dont certaines s’aventurent parfois vers les régions intérieures du système solaire, comme c’est le cas pour Tsuchinshan-ATLAS.
Un parcours de millions d’années
Ce qui rend cette comète si captivante, au-delà de son origine mystérieuse, c'est la longueur et la nature de son voyage. Contrairement aux planètes ou aux astéroïdes qui suivent des orbites bien définies autour du Soleil, Tsuchinshan-ATLAS possède une orbite dite "non fermée". Cela signifie que, selon certains modèles astronomiques, cette comète pourrait avoir parcouru une distance phénoménale, jusqu’à 400 000 fois la distance Terre-Soleil, avant de s’approcher de nous.
Lucie Maquet, astronome à l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE) à l'Observatoire de Paris-PSL, explique que les données collectées depuis sa découverte ne permettent pas de reconstituer avec précision tout son trajet, en raison du temps limité d'observation. Néanmoins, son voyage à travers l'espace pourrait avoir commencé il y a des millions d’années, à l’aube des temps modernes du système solaire, dans des régions bien plus éloignées que la ceinture de Kuiper.
Le défi de la survie : Tsuchinshan-ATLAS face au Soleil
Le passage au plus près du Soleil, ou périhélie, est un moment critique pour toutes les comètes. Lorsque Tsuchinshan-ATLAS s’est rapprochée à son point le plus proche de l'étoile, elle a dû affronter une intense chaleur et une attraction gravitationnelle extrême. A cette distance, la température solaire provoque la sublimation des glaces dans le noyau de la comète, libérant d’immenses quantités de gaz et de poussière dans l’espace. C’est cette libération qui crée la coma, cette enveloppe lumineuse qui entoure le noyau, et sa longue queue, signature visuelle des comètes.
Cependant, cette phase spectaculaire comporte aussi des risques : si la comète perd trop de masse ou si la structure de son noyau est trop fragile, elle pourrait littéralement se désintégrer sous l'effet de la gravité du Soleil. Ce scénario n’est pas rare dans l’histoire des comètes, et il reste une possibilité pour Tsuchinshan-ATLAS. "Toute la question est de savoir si ce dégazage ne sera pas trop important", explique Lucie Maquet, rappelant qu’une telle désintégration est toujours un danger potentiel. Cependant, il existe de bonnes nouvelles : les observations initiales suggèrent que C/2023 A3 possède un noyau relativement massif, ce qui augmente les chances qu’elle sorte indemne de cette confrontation avec le Soleil.
Un spectacle céleste à venir : la comète visible à l’œil nu en octobre 2024
Si la comète Tsuchinshan-ATLAS survit à son passage près du Soleil, elle offrira un spectacle rare aux Terriens à partir du 13 octobre 2024, cette fois dans l’hémisphère nord. Jusqu’à présent, seuls les observateurs de l’hémisphère sud avaient eu une chance de la contempler à l’œil nu, mais désormais elle apparaîtra chaque soir au-dessus de l’horizon ouest, peu après le coucher du Soleil.
Pour les amateurs de ciel étoilé, ce sera une opportunité unique d’observer l’une des plus brillantes comètes des dernières décennies. A mesure que la comète remontera dans le ciel chaque soir, sa queue spectaculaire devrait être de plus en plus visible, offrant un moment rare pour admirer ce voyageur cosmique. Munis d’une paire de jumelles et d’un horizon dégagé, les astronomes amateurs et curieux pourront se délecter de ce "one shot" astronomique.
Des incertitudes sur la luminosité de la comète
Il est difficile de prédire avec précision à quel point la comète sera brillante. Les premières prévisions suggéraient qu’elle pourrait atteindre une luminosité exceptionnelle, mais ces estimations ont depuis été révisées à la baisse. Malgré cela, Lucie Maquet reste confiante : "C’est un peu la surprise au dernier moment, mais en tout cas ça va être une comète brillante, ça c’est sûr." Les prochaines semaines d’observation nous en diront plus sur la taille et la beauté de la queue de Tsuchinshan-ATLAS.
Toutefois, après son passage au point le plus proche de la Terre, sa luminosité devrait décroître. Le moment optimal pour l’observer sera donc probablement dans la seconde moitié du mois d’octobre. Chaque soir, la comète brillera un peu moins, mais elle continuera à capter l’attention des passionnés d’astronomie.
Le futur incertain de Tsuchinshan-ATLAS : entre étoiles et retour possible
Après son passage près de la Terre et du Soleil, l’avenir de la comète est loin d’être scellé. Son orbite, déjà complexe, sera encore perturbée par les forces gravitationnelles des autres corps célestes qu’elle croisera, ainsi que par la perte de masse subie lors de sa rencontre avec le Soleil. Certains modèles prédisent qu’elle pourrait être éjectée du système solaire, pour s’aventurer dans les profondeurs interstellaires, "se perdant entre les étoiles", selon un bulletin de l'Institut de mécanique céleste.
Néanmoins, cette éjection n’est pas garantie. Le nuage d’Oort, son lieu d’origine, est un environnement rempli de mystères. Il suffit qu’elle rencontre un autre corps céleste lors de son long périple pour qu’elle soit déviée, et peut-être, un jour, revenir dans le système solaire pour un autre passage proche du Soleil dans des milliers, voire des millions d’années.
Une rencontre unique à ne pas manquer
En résumé, la comète Tsuchinshan-ATLAS est une opportunité unique pour l’humanité d'observer un objet ancien et lointain de notre système solaire. Que vous soyez un astronome aguerri ou un simple observateur curieux, cette rencontre est à ne pas manquer. Il se pourrait bien qu’elle nous quitte pour toujours après cet épisode lumineux, se fondant dans les vastes étendues cosmiques.
Alors, gardez vos yeux rivés sur l’horizon ouest à partir du 13 octobre 2024, car une fenêtre magique s'ouvrira dans notre ciel, nous rappelant que nous ne sommes que de modestes spectateurs dans l'immense théâtre cosmique. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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RASSEMBLEMENT DE VOITURES DE COLLECTIONA SATHONAY-VILLAGE FRANCE
UN PATRIMOINE AUTOMOBILE INESTIMABLE
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Le rassemblement de voitures de collection de Sathonay-Village, cette petite perle située aux portes de Lyon en France, est bien plus qu’un simple rendez-vous pour les amateurs de belles mécaniques. C’est une véritable institution, un événement qui réunit chaque mois des passionnés venus des quatre coins de la région, déterminés à préserver et à célébrer un pan essentiel de notre patrimoine industriel et culturel. Organisé chaque premier dimanche du mois, ce rassemblement est une grande messe dédiée à l’automobile ancienne, où la passion et la nostalgie se mêlent dans une ambiance conviviale et bon enfant.
Un patrimoine vivant au cœur de l'histoire
Ces voitures de collection, véritables trésors sur roues, incarnent bien plus que de simples objets de plaisir pour leurs propriétaires. Elles représentent un lien tangible avec le passé, une époque où l’automobile était synonyme de progrès, de liberté et d’innovation. Chaque véhicule restauré, chaque pièce entretenue avec soin, est le fruit d’un amour incommensurable pour l’histoire de la mécanique, mais aussi d’un savoir-faire qui se transmet de génération en génération. Ces voitures sont les témoins d’une époque révolue, mais encore bien vivante dans les cœurs de ceux qui les font rouler, malgré les défis que représente leur entretien.
Restaurer, entretenir, et préserver ces véhicules est une véritable gageure. Les pièces détachées se font rares, les compétences spécifiques à ces modèles anciens s’amenuisent, et les contraintes réglementaires se durcissent. Pourtant, la flamme des passionnés reste intacte. Leur engagement va bien au-delà de la simple conservation d’objets. En réalité, ils protègent un patrimoine industriel, humain et sociétal qui raconte l’histoire de notre pays. Un héritage qui reflète l’évolution de nos modes de vie, de nos technologies, et même de nos rêves d’hier.
Un rassemblement dans un cadre exceptionnel
Le cadre idyllique du parc de la mairie de Sathonay-Village offre un écrin parfait à cet événement hors du commun. Les visiteurs, qu’ils soient novices ou connaisseurs avertis, déambulent parmi des modèles qui ont marqué l’histoire de l’automobile, certains remontant à plusieurs décennies. Les habitants de Sathonay peuvent être fiers d’accueillir chaque mois ce trésor vivant de leur patrimoine local. Grâce à cette initiative, le village se distingue non seulement comme un lieu de convivialité, mais aussi comme un gardien de la mémoire industrielle, rappelant à chacun d’entre nous l’importance de ne jamais tourner le dos à notre passé.
L’ambiance y est unique, chargée de complicité et de passion partagée. Loin des grands salons automobiles ultra-commerciaux, ici, on retrouve un esprit de camaraderie et de solidarité. Les échanges se font naturellement, entre passionnés et curieux, dans une atmosphère chaleureuse où chaque voiture raconte une histoire.
La défense du patrimoine automobile : une nécessité face aux critiques
Cependant, cet événement, comme bien d’autres dans le monde des voitures de collection, doit aujourd’hui faire face à un certain nombre de critiques. Certains groupes, souvent liés à des mouvements écologistes radicaux, tentent de discréditer l’existence même de ces rassemblements et des voitures anciennes. Ils les accusent à tort d’être des sources de pollution, d’incarner un passé qu’il faudrait laisser derrière nous, et même de contribuer à des comportements anachroniques dans un monde qui devrait, selon eux, bannir totalement l’usage de véhicules à moteur thermique.
Mais ces critiques sont non seulement injustes, elles sont aussi mal informées. Les voitures de collection, par définition, roulent très peu. Elles ne parcourent que quelques centaines de kilomètres par an, lors d’événements ou de sorties occasionnelles. Leur impact environnemental est négligeable en comparaison des millions de voitures modernes en circulation quotidienne. Il est donc erroné de les considérer comme des pollueurs notoires. Leur existence n’est en rien incompatible avec la transition écologique. Bien au contraire, ces voitures, restaurées et préservées avec soin, sont des symboles de durabilité, dans un monde où la surconsommation et l’obsolescence programmée dominent. Plutôt que d’être jetées, elles sont réparées et préservées, perpétuant ainsi une tradition de soin et de respect pour l’objet manufacturé.
Protéger l’histoire contre l’oubli
Ce qui est véritablement en jeu ici, c’est la préservation d’un patrimoine qui dépasse largement la seule question de la pollution. Les voitures de collection sont des objets d’art, des pièces d’histoire qui permettent de comprendre l’évolution de la société, de l’industrie et de la culture. Elles témoignent d’une époque où l’automobile était un rêve d’avenir, une promesse de progrès. Les détruire ou les interdire, comme le souhaitent certains, reviendrait à effacer une partie de notre passé. Et comme le dit l’adage, comment savoir où nous allons si nous oublions d’où nous venons ?
C’est pourquoi le rassemblement de Sathonay-Village et d’autres événements similaires sont essentiels. Ils rappellent à chacun l’importance de préserver ce patrimoine, de transmettre aux générations futures cette passion pour l’histoire automobile et de lutter contre l’oubli. Les voitures anciennes ne sont pas des reliques d’un passé révolu, mais des témoins vivants de notre histoire collective, des objets de mémoire qui, bien que tournés vers le passé, nous parlent aussi de notre avenir.
Un grand merci aux organisateurs et aux clubs
Bien sûr, cet hommage ne serait pas complet sans saluer chaleureusement ceux qui sont à l’origine de cet événement. Les clubs de la région, les bénévoles, et les organisateurs déploient un travail considérable pour que chaque mois, ce rendez-vous soit une réussite. Leur efficacité, leur engagement, et leur sens de l’organisation méritent d’être salués. Sans eux, ce rassemblement ne pourrait exister. Grâce à leur passion et à leur savoir-faire, Sathonay-Village s’impose comme un lieu incontournable pour les amateurs de voitures anciennes.
Félicitations à tous ces acteurs de l’ombre, qui permettent à ce trésor de continuer à briller, mois après mois, malgré les défis et les critiques. Leur travail, souvent invisible, est le pilier de la réussite de cet événement, et leur passion fait toute la différence.
Une invitation à tous
Alors, que vous soyez passionné de voitures anciennes ou simple curieux, le rassemblement de Sathonay-Village vous tend les bras. Venez découvrir ces merveilles mécaniques, partager un moment d’histoire et de convivialité, et soutenir la défense d’un patrimoine précieux. Ce rendez-vous mérite amplement le détour, et il est une preuve vivante que l’on peut aimer le passé tout en respectant l’avenir. Venez nombreux, sans modération, pour un moment unique dans un cadre exceptionnel ! |
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Samantha Moore et Patrick Mourreau pour DayNewsWorld |
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PRESIDENTIELLE AMERICAINELE PROGRAMME ECONOMIQUE TRES A GAUCHE ET DEMAGOGIQUE DE KAMALA HARRIS |
De nombreux observateurs ont tendance à décrire le ticket démocrate Harris-Walz comme étant le plus à gauche depuis les années 80. Donald Trump n’hésite d’ailleurs pas à taxer le programme Harris de "communisme", idéologie politique la plus controversée au pays de l’oncle Sam. Kamala Harrisa en effet présenté un programme économique visant à séduire les électeurs de la classe moyenne et ouvrière, en abordant des questions clés telles que l'accessibilité au logement, la responsabilité des entreprises et la réforme fiscale.
Une inflation massive a touché les États-Unis, comme le reste du monde, pendant la quasi-totalité du mandat de Joe Biden. Les prix ont augmenté en moyenne de 20 % sur l’ensemble des quatre dernières années, induisant un ressenti négatif des Américains sur la question du pouvoir d’achat, malgré les hausses de salaire qui ont eu lieu et le fait que l’inflation est en passe d’être jugulée, en partie grâce à l’augmentation du taux directeur de la Réserve fédérale (Fed). Cette hausse a certes évité une surchauffe de l’activité économique mais a également renforcé les difficultés pour tous les Américains cherchant à contracter un emprunt. En particulier, le coût du crédit immobilier empêche désormais beaucoup d’Américains de pouvoir acheter un logement, d’autant plus que les prix ont nettement augmenté du fait de la pénurie d’offres.
Kamala Harris propose donc de réduire le coût de la vie .
La nouvelle candidate démocrate évite le terme d’”inflation” pour plutôt parler de “vie chère”. Pour lutter contre cela, la vice-présidente mise avant tout sur une hausse du salaire minimum, des congés payés pour les travailleurs, et une taxation des entreprises. Elle promet de ne pas augmenter les impôts des ménages gagnant moins de 400 000 dollars par an et propose en outre, un dispositif législatif qui interdirait l’augmentation abusive des prix de l’alimentation et du carburant.
Interdiction des prix considérés comme abusifs A cet effet, Kamala Harris évoque une interdiction des prix considérés comme abusifs au regard des coûts de production, notamment sur les produits alimentaires. C’est sans doute la promesse économique de la candidate démocrate qui suscite à ce stade le plus de polémiques, Donald Trump dénonçant une « fixation communiste » des prix. Même si des mesures de ce type sont déjà en place dans une trentaine d’États, y compris républicains, pour faire face aux excès ponctuels de certains producteurs, il existe des doutes sérieux quant à la capacité de cette mesure à faire réellement baisser les prix des produits ciblés. Une étude de la Réserve fédérale de San Francisco montre en effet que l’inflation récente n’est pas réellement liée à de telles pratiques. En outre les contrôles des prix, selon les économistes, déforment souvent les marchés en décourageant la production et engendrant des pénuries ou en créant des marchés noirs.
Aides fiscales pour les familles Kamala Harris propose des aides fiscales pour les familles.
Elle promet notamment de rétablir un crédit d’impôts datant de la pandémie pour les familles accueillant un nouveau-né, d’un montant de 6000 $.
La candidate démocrate prévoit des aides qui bénéficieraient à plus de 100 millions d’Américains. Un crédit d’impôt de 3 600 dollars serait versé par enfant, crédit porté à 6 000 dollars pendant la première année de l’enfant. Les travailleurs sans enfant à faibles revenus pourraient également obtenir jusqu’à 1 500 dollars de crédit d’impôt. Plus généralement, Kamala Harris s’engage à ce que les impôts des personnes gagnant moins de 400 000 dollars par an n’augmentent pas.
Amélioration de l’offre de logement
Pendant la pandémie du Covid-19, de nombreux Américains ont quitté leur appartement dans les grandes villes pour s’installer dans des maisons individuelles. Les coûts des prêts immobiliers ont alors flambé. Kamala Harris propose donc la construction de 3 millions de nouveaux logements pour lutter contre la “pénurie” dans ce secteur et de lutter contre les loyers trop élevés. S’ajoute à cela une promesse d’aide de 25 000 $ pour un premier achat immobilier et des lois censées décourager la spéculation immobilière. La vice-présidente actuelle entend réguler les loyers en soutenant des projets de loi introduits par les Démocrates début 2024. L’un vise à limiter l’usage d’algorithmes de fixation des loyers dont l’emploi équivaut, pour les grands acteurs du secteur, à s’entendre sur les prix. L’autre supprime des avantages fiscaux aux acquéreurs de 50 maisons individuelles ou plus mises à la location, ces investissements étant considérés comme prédateurs.
Limitation du coût des soins de santé
Kamala Harris souhaite s’attaquer à d’autres dépenses susceptibles d’affecter le pouvoir d’achat des Américains : les soins de santé. Pour cela, elle promet d’étendre à l’ensemble des Américains l’aide qui, dans le cadre de l’Inflation Reduction Act de 2022, avait été octroyée aux bénéficiaires du programme fédéral d’assurance maladie réservée aux personnes âgées de 65 ans et plus et aux invalides (Medicare) – à savoir des dépenses personnelles limitées à 35 dollars par mois pour les traitements à l’insuline et à 2 000 dollars par an pour les médicaments sur ordonnance.
Kamala Harris veut aussi autoriser Medicare à accélérer le rythme des négociations avec l’industrie pharmaceutique pour faire baisser les prix des médicaments les plus utilisés et, dans le même objectif, souhaite renforcer la concurrence et la transparence dans cette industrie.
Elle assure également pouvoir annuler la dette médicale de millions d’Américains.
Augmentation du taux d'Imposition des Sociétés Harris a proposé d'augmenter le taux d'imposition des sociétés de 21 % à 28 %, annulant ainsi une grande partie des réductions d'impôts mises en place sous l'administration Trump. Cette augmentation vise à générer des revenus pour financer son programme économique plus large, y compris des investissements dans les infrastructures, l'éducation et la santé.
Harris a également promis d'imposer des réglementations plus strictes aux grandes entreprises, en particulier celles impliquées dans la hausse des loyers et des prix des denrées alimentaires. Elle a également appelé à l'élimination des échappatoires fiscales qui permettent aux Américains les plus riches et aux grandes entreprises d'éviter de payer leur juste part d'impôts.
L'équipe de Harris a fait le choix de se positionner ainsi pour tenter de plaire aux électeurs des États Clés (ou Swing States) et dans les États de la Rust Belt, durement touchés par la mondialisation qui souffrent d'une baisse du pouvoir d'achat et où les classes populaires sont importantes et âprement courtisées en vue de l'élection présidentielle...
L'accent mis sur les questions de classe moyenne et ouvrière positionne Harris comme une championne de « l'Américain moyen », une stratégie visant à contrer l'attrait populiste de Donald Trump et de J.D. Vance. Le choix de son colistier, Tim Walz, va dans ce sens car il représente l'Américain moyen, le personnage normal, en opposition avec Trump et Vance. s
Ces propositions cherchent à séduire l'aile gauche du Parti démocrate s'inscrivant dans une sorte de continuité des politiques initiées sous le mandat de Joe Biden mais plus à gauches encore et pour certaines des plus démagogiques . |
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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LE HEZBOLLAH "UN MINI-ETAT DANS L'ETAT LIBANAIS" ?
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Le conflit s'intensifie entre Israël et le Hezbollah. Depuis lundi 23 septembre 2024, près de 600 morts et des milliers de blessés sont à déplorer au Liban, à la suite des frappes israéliennes, principalement concentrées dans le sud du pays et la vallée de la Békaa. Les deux camps s’affrontent sans discontinuer depuis les explosions simultanées de bipeurs et de talkies-walkies des membres du Hezbollah, survenues les 17 et 18 septembre 2024.
Le Hezbollah aussi appelé le Parti de Dieu, est un parti politique religieux et un groupe paramilitaire islamiste chiite libanais. Ses activités paramilitaires sont supervisées par le Conseil central du djihad. Le Hezbollah est classé organisation terroriste par de nombreux États.
Les origines du Hezbollah
Les origines du Hezbollah remontent au début des années 1980 lors de l'invasion israélienne du Liban. Créé avec l’aide financière et militaire de l’Iran en 1982, trois années seulement après la Révolution islamique à Téhéran, le Hezbollah a vu le jour en pleine guerre libanaise, alors que Beyrouth et le sud du pays étaient occupés et assiégés par les forces israéliennes. Le Hezbollah est soupçonné d'être impliqué dans différents attentats perpétrés au Liban au cours de la guerre civile, notamment contre les Français et les Américains en 1983. Plus récemment, le parti a été accusé d'être derrière l'attentat visant l'ancien premier ministre Rafic Hariri en 2015 et qui a lourdement déstabilisé le pays.
Le rêve du parti est l'instauration d'un état islamique à l’Iranienne, mais la mosaïque communautaire du Liban entrave ce projet
Le parti de Dieu est le seul parti politique libanais à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile, dans les années 1990, alors que tous les autres partis ont été désarmés. Le parti a conservé ses armes au nom de la « résistance contre Israël », dont l'armée s'est retirée progressivement du Liban jusqu'à évacuer, en mai 2000, le sud du pays après 22 ans d'occupation.
Pendant la guerre civile, le Hezbollah a évolué en l’absence de l’État officiel, notamment dans le sud du pays, une région majoritairement chiite, défavorisée et longtemps délaissée par les autorités libanaises. Après le retrait des forces israéliennes du Liban-Sud, le Hezbollah,s’est taillé une place importante dans la vie de plusieurs habitants de cette région, leur offrant des services sociaux de base, généralement fournis par l’État, comme en santé ou en éducation. Le Hezbollah est décrit comme un mini-Etat au sein de l’Etat parce qu’il gère une série de réseaux parallèles stratégiques, loin de tout contrôle officiel. Le Hezbollah possède même un réseau financier parallèle à celui de l’État et qui agit en marge du système financier libanais. L’institution Al-Qard al-Hassan, inscrite officiellement comme une organisation non gouvernementale, offre des microcrédits sans intérêts à quelque 300 000 clients, malgré le fait qu’elle soit visée par des sanctions américaines depuis près de 20 ans.
Hassan Nasrallah.
Depuis 1992, le parti est dirigé et incarné par son secrétaire général, Hassan Nasrallah. Ce religieux âgé de 64 ans fait l'objet d'un véritable culte de la personnalité parmi ses fidèles, notamment au sein de la communauté musulmane chiite dont il est issu. Depuis 2006, il n’apparaît plus que rarement en public et son lieu de résidence est tenu secret.
Il a patiemment fait évoluer le Hezbollah, armé et financé par l'Iran, en une force politique incontournable, représentée au Parlement et au gouvernement.
Depuis le début de la guerre à Gaza entre le Hamas et Israël, celui qui arbore le turban noir des Sayyed, les descendants du prophète Mahomet dont il se réclame, a ouvert le front du sud du Liban pour soutenir son allié palestinien.
Organisation armée opposée à Israël dans la région.
Le Hezbollah est la principale organisation armée opposée à Israël dans la région. Ses effectifs compte entre 40 000 et 50 000 combattants, selon un rapport du Congrès américain publié vendredi, 100 000 combattants selon Nasrallah.
Un arsenal souterrain
Le Hezbollah a développé après le retrait israélien du Sud-Liban en 2000 un vaste réseau de tunnels pour l'acheminement et l’approvisionnement de ses miliciens en armements sophistiqués . Contrairement à Gaza, où la plupart des tunnels sont creusés manuellement dans un sol sablonneux, ceux du Liban ont été creusés profondément dans la roche des montagnes. beaucoup moins accessibles qu'à Gaza et encore moins faciles à détruire.
Y sont stockés tdes missiles antinavire, missiles sol-sol et missiles antichar, des équipements de vision nocturne, des drones et aussi pour cacher leurs mouvements. Depuis le conflit avec Israël en 2006 des moyens encore plus sophistiqués ont été acheminés via la frontière syrienne dans cette région. L'arsenal du Hezbollah comprendrait quelque 150 000 roquettes, selon le rapport du Congrès américain. Ses missiles balistiques les plus puissants et à longue portée seraient conservés sous terre. Des roquettes ont d'ailleurs été lancées dimanche depuis des zones du sud du Liban qui avaient été ciblées par Israël peu de temps auparavant, ce qui montre à quel point certaines armes du Hezbollah sont bien dissimulées.
Hormis cet arsenal le Hezbollah est en possession de missiles Fateh-110 (en), Zelzal I et II et Scud D avec lesquels il menace les centres urbains sur tout le territoire israélien. Le principal soutien et fournisseur d'armes du Hezbollah est l'Iran. Le groupe est la faction la plus puissante de « l'Axe de la Résistance » de Téhéran, qui regroupe des forces irrégulières alliées à travers le Moyen-Orient. Beaucoup de ses armes sont de modèles iraniens, russes ou chinois.
En plus d'une armée parallèle forte de plus de 100 000 combattants et de 150 000 missiles, le Hezbollah dispose d’un réseau de télécommunications qui lui est propre.
Son propre réseau de télécommunications
Une partie de ce réseau a été dévoilée au grand jour, la semaine dernière, après les explosions simultanées de milliers de téléavertisseurs et de walkies-talkies appartenant principalement à des membres du Hezbollah. Cette attaque, attribuée à Israël par les autorités libanaises, a fait 37 morts et plus de 3500 blessés, dont un grand nombre de civils, les explosions ayant eu lieu dans des espaces publics comme des épiceries ou des cafés.
Le Hezbollah dispose aussi d’un autre réseau de télécommunications, souterrain celui-là qui s’étend sur tout le territoire libanais
Des financement diversifiés
Le Hezbollah tirerait principalement ses financements de l’Iran. Les armes et équipements utilisés proviennent de Téhéran, et les munitions transitent par la Syrie, où le parti de Dieu est l'un des principaux alliés du régime de Bachar Al-Assad. Toutefois, l'Iran n'est pas la seule source de revenus, et le Hezbollah diversifie ses moyens de financement.
L' économie du Hezbollah repose également sur une économie souterraine (trafic, contrebande, blanchiment) et l' infiltration des institutions publiques pour orienter les décisions et les ressources vers ses zones d'influence.
Depuis 2019, le Liban n’est plus bancarisé. Une «cash economy» qui a forcé le Hezbollah à adopter une nouvelle stratégie de captation des rentrées d’argent venues de la diaspora ou des touristes. Les expatriés, ne pouvant plus envoyer de fonds par les banques, doivent passer par des sociétés de transferts, principalement contrôlées par des proches et des alliés chrétiens du parti de Dieu. Une commission est ainsi demandée pour l’échange des dollars en livres.
La cocaïne serait devenue la deuxième source de financement du Hezbollah après l'Iran, selon une enquête du journal Le Point. Le Trésor américain recense environ 2 000 individus et sociétés liés au Hezbollah, faisant partie des plus gros trafiquants de drogue au monde. Parmi la diaspora libanaise, estimée entre 12 et 18 millions de personnes à travers le continent sud-américain, le Hezbollah s'est concentré dans la région des trois frontières (Paraguay, Brésil, Argentine), où le blanchiment d'argent, le narcotrafic et le banditisme prospèrent. Ciudad del Este, au Paraguay, est l'un de ses bastions depuis plus de trente ans. En 2018, la police brésilienne y a arrêté Ahmed Assad Barakat, suspecté d'être l'un des financiers du Hezbollah.
Aujourd'hui, 40 ans après sa création, le Hezbollah apparaît plus puissant que jamais, encore plus fort que lors de son dernier affrontement armé avec Israël en 2006. Le Liban, lui, n'a jamais été aussi épuisé et divisé. Un débordement de la guerre de Gaza vers Beyrouth plongerait le pays dans l'inconnu le plus total.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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MAQUILLAGE D'AUTOMNE
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Pour la rentrée vous avez le choix entre trois look complètement différents. Le maquillage suit la mode,la fashion week.
On a le maquillage gothique, le maquillage nude, le maquillage arty. A chacune son style mais je vous conseille le arty pour une soirée ou un événement exceptionnel on l'a vu sur les podiums Chanel Yves Saint Laurent.
Le maquillage gothique est inspiré un peu de celui de Kate Moss.
Pour les yeux on choisit sur la paupière un trait noir de eye liner que l'on fera assez large,on a pu le remarquer sur les mannequins du défilé Chloé ou Alexander Sang.
On peut choisir de se faire un œil charbonneux avec du far à paupières noires mates comme le smoky de Prada.
Il y a une nouvelle mode c'est de se mettre des faux cils pour intensifier le regard on peut se les faire poser dans les instituts ou un qui est pro en cela c'est Atelier du Sourcil.
Pour la bouche on la sublime d'un rouge à lèvres prune, noir mate, rouge vif,on peut aussi mettre un de couleur lie de vin. Ce que l'on vous conseille c'est de vous souligner avec un crayon à lèvres avant le contour à lèvres assorti à votre rouge à lèvres puis de poser votre rouge à lèvres il tiendra toute la journée. Une qui adore ce look c'est Rihanna.
Le Maquillage Nude.
Il demande certes d'avoir une belle peau. Et le matin il vous prend moins de temps dans la salle de bain.
Donc plus de temps au lit,allez commençons. Sur une peau bien nettoyé,masquer avec du cache- bouton les imperfections.
Puis un peu d' anti- cernes, après appliquez une bb crème de une ou deux teintes au dessus de la vôtre.
Un peu de fard à joue rosé sur vos pommettes, plus un rouge à lèvres naturel ou juste du brillant à lèvres.
On peut mettre un peu de mascara éventuellement. Voilà vous êtes prête.
Ce look a été repéré dans les défilés de Céline,Marc Jacobs,Mc Queen.Petit secret des défilés le highlight a été souvent utilisé cela illumine le teint on en trouve un très bon chez Mac.
Le maquillage Arty est particulier. Il est très flashy il faut oser se maquiller de cette façon. Sur les podiums de défilé d'accord mais dans la journée un peu plus difficile. Gardez- le pour une soirée.
On se maquille façon tribale. Avec des eyeliners flashy orange turquoise vert émeraude on se fait un trait large sur la paupière supérieure et un juste en dessous de l'œil. Du blush pigmenté sur les joues teintes orangées, on peut utiliser des blush pailletés. Pour finir ce look un rouge à lèvres métallisé.
Pour faire tous ces look courez chez Sephora vous y trouverez tout le maquillage mais chez Monoprix ou Carrefour on peut y trouver ces produits avec Gemay, L'Oréal.
Pour ma part je choisirai les deux premiers looks.
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Mia Kennedy pour DayNewsWorld |
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LA TERRE VA AVOIR DEUX LUNES
AUTOUR D’ELLE PENDANT DEUX MOIS
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La Terre aura deux lunes pendant deux mois : une mini-lune en orbite temporaire A partir du 29 septembre 2024, la Terre ne sera plus accompagnée uniquement par sa fidèle Lune. Pendant une durée de deux mois, un petit astéroïde viendra s’ajouter à notre ciel en tant que « mini-lune », une seconde lune temporaire. Cet objet céleste, baptisé 2024 PT5, a été capturé par l'attraction gravitationnelle de la Terre et effectuera une seule orbite avant de s'échapper le 25 novembre 2024. Bien que ce phénomène soit rare, il n’est pas totalement inédit. 2024 PT5 : une mini-lune discrète mais fascinante Découvert le 7 août 2024 par le système d’observation ATLAS (Asteroid Terrestrial-impact Last Alert System), qui scrute les cieux à la recherche d’objets pouvant entrer en collision avec la Terre, 2024 PT5 est un astéroïde relativement modeste en taille. Mesurant environ 10 mètres de diamètre, il est beaucoup plus petit que la Lune, et sa présence ne sera pas perceptible à l’œil nu. Toutefois, malgré sa discrétion, cet astéroïde est un sujet d'intérêt majeur pour les astronomes. Selon Tony Dunn, un astronome amateur bien connu sur le réseau X (anciennement Twitter), 2024 PT5 effectuera une seule orbite autour de notre planète avant d'être rejeté dans l'espace interplanétaire. Les calculs de sa trajectoire sont suivis avec une grande attention, non seulement pour en comprendre la dynamique, mais aussi pour anticiper ses futures apparitions près de la Terre. Une origine mystérieuse : la ceinture d’astéroïdes d’Arjuna D’après les chercheurs Carlos et Raúl de la Fuente Marcos, de l’université Complutense de Madrid, 2024 PT5 pourrait être originaire de la ceinture d’astéroïdes d’Arjuna. Ce groupe d'objets célestes se distingue par des orbites très proches de celles de la Terre, rendant leurs passages à proximité de notre planète plus fréquents que pour d'autres astéroïdes. Les objets de ce groupe sont souvent étudiés car ils peuvent occasionnellement être capturés temporairement par la Terre, avant de repartir vers le cosmos. Phénomène rare mais pas inédit : un aperçu des mini-lunes passées Si la Terre va temporairement avoir une « double lune », ce phénomène, bien que rare, n’est pas une première. En 2006, un autre petit astéroïde avait également été capturé par l'attraction terrestre et avait accompagné notre planète pendant près d’un an avant de repartir dans l'espace. Plus récemment, un autre objet céleste a également gravité autour de la Terre pendant plusieurs années, jusqu'à son évasion en mai 2020. Ces événements permettent aux scientifiques de mieux comprendre les interactions gravitationnelles entre la Terre et les objets proches de notre planète. Des retours réguliers : 2024 PT5 reviendra L’histoire de 2024 PT5 avec la Terre ne se terminera pas en novembre 2024. Les calculs montrent que cet astéroïde effectuera un nouveau passage près de notre planète le 9 janvier 2025, bien que cette fois, il ne soit pas capturé en orbite. De plus, il est prévu qu’il revienne encore plus près en 2055. Ces rendez-vous périodiques sont fascinants pour la communauté scientifique, qui voit dans ces mini-lunes temporaires une opportunité d’en apprendre davantage sur les astéroïdes et leurs interactions gravitationnelles avec notre planète. En définitive, l'arrivée de 2024 PT5 autour de la Terre offre une fenêtre sur un phénomène naturel à la fois rare et spectaculaire, un rappel de la danse cosmique qui lie la Terre aux nombreux objets qui peuplent notre Système solaire. Bien que nous ne puissions pas observer cette mini-lune à l'œil nu, son étude apportera sans aucun doute des informations précieuses aux chercheurs et amateurs d'astronomie. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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VERS UN RAIDISSEMENT DE LA POLITIQUE MIGRATOIRE EN EUROPE
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En juin, la poussée des partis d’extrême droite aux élections européennes, mais également aux législatives en France et, plus récemment, lors des régionales de deux Länder de l’est de l’Allemagne, le triomphe de l’Alternative für Deutschland et d’un parti de gauche hostile à l’immigration, l’Alliance Sahra Wagenknecht, ont remis la question migratoire au premier plan.
Les lois de l’UE ne sont pas adaptées et ne conviennent plus aux " désordres migratoires " que connaissent la France et le continent, a affirmé Bruno Retailleau, lors d’une interview sur TF1, lundi 23 septembre.
" [Nous devons] revoir des textes européens qui aujourd’hui ne sont plus du tout adaptés, je pense par exemple à la directive ‘retours’ : elle a été conçue il y a une vingtaine d’années, tout a changé [donc] il faut aussi changer les règles européennes ", a souligné le nouveau ministre.
La position du nouveau gouvernement français rejoint ainsi celles des pays de l’UE qui se sont ces derniers temps attaqués à la politique migratoire de Bruxelles. La semaine dernière Olaf Scholz a rétabli les contrôles aux frontières de l’Allemagne, la Suède offre 30.000 € aux migrants qui comptent retourner dans leur pays d’origine et les Pays-Bas refusent d’appliquer le Pacte migratoire européen. La Hongrie et l' Italie appliquent aussi des programmes répressifs en matière migratoire.
Une révision de Schengen
Bruneau Retailleau semble également vouloir s’attaquer à un autre dossier, celui de la refonte des accords de Schengen, qui permettent théoriquement la libre circulation des personnes dans tous les États de l’UE.
" Nous avons mis en place des contrôles aux frontières à partir de novembre 2015, [à la suite des attentats terroristes de Paris]. Voyons jusqu’où nous pouvons aller [pour rendre ces contrôles permanents] ", a affirmé le ministre français de l’Intérieur.
Huit États ont actuellement mis en place des contrôles aux frontières, la plupart d’entre eux invoquant des « pressions migratoires ».
" Ce que fait un chancelier socialiste [en Allemagne], ce que fait un ministre socialiste au Danemark, ce que fait un Premier ministre socialiste au Royaume-Uni, cela devrait nous interpeller ", confirmait dimanche 22 septembre le Premier ministre Michel Barnier,.
La législation européenne autorise les contrôles frontaliers temporaires à condition que ces derniers soient justifiés auprès de la Commission européenne. Les rendre permanents nécessiterait une modification de la législation européenne.
L'Allemagne a en effet invoqué une disposition du traité de Schengen qui autorise la mise en place de contrôles mobiles aux frontières pour une durée de six mois en cas d'urgence. Aux yeux du gouvernement allemand, cette situation d'urgence est justifiée par les récents événements qui ont secoué le pays, notamment l'attentat perpétré à Solingen il y a quinze jours par un Syrien en situation irrégulière, radicalisé, et qui aurait dû être expulsé depuis longtemps. La série d'attaques meurtrières commises par des réfugiés radicalisés, en mai à Mannheim et en août à Solingen, a poussé la coalition gouvernementale à agir rapidement. Dès la fin de l'été, des mesures ont été adoptées dans l'urgence, notamment la réintroduction des contrôles sur l'ensemble des frontières allemandes à compter du 16 septembre, l'expulsion de vingt-huit Afghans, ainsi qu'une réduction des prestations sociales accordées à certains réfugiés. Ce changement de cap représente un tournant radical pour l'Allemagne, qui se considérait jusqu'alors comme l'un des pays les plus accueillants d'Europe.
" On peut constituer une sorte d’alliance avec d’autres pays qui veulent plus de fermeté sur l’immigration ", a indiqué Bruno Retailleau, laissant entendre que des actions pourraient être entreprises au niveau européen. Le nouveau ministre français a par exemple suggéré une révision du Pacte sur l’asile et la migration, adopté en avril dernier, après des années de négociations houleuses.
Ce dernier vise à renforcer la réponse de l’Union face aux migrations irrégulières, à mieux partager la responsabilité du contrôle des frontières extérieures de l’UE avec les États de première entrée, par le biais d’un mécanisme de " solidarité ", et à mettre en œuvre des contrôles de " présélection " avant que les migrants irréguliers ne posent le pied sur le territoire européen. Le Pacte sur l’asile et la migration doit théoriquement être mise en œuvre ces deux prochaines années.
Bruno Retailleau a également annoncé qu’il chercherait à conclure de nouveaux accords migratoires avec les pays du Maghreb, sur le modèle de la coopération mise en place entre l’Italie et l’Albanie, et à réécrire l’accord bilatéral Paris-Algérie qui lève les obligations de visa pour les Algériens souhaitant s’installer en France.
Désormais, la tendance politique est à un nouveau raidissement de la politique migratoire, partagée entre Bruxelles et les capitales des Vingt-Sept. Il appartiendra à Magnus Brunner, le nouveau commissaire autrichien désigné aux Affaires intérieures et à la Migration, de coordonner la réponse de l’UE pour éviter la fragmentation politique du continent. |
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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PLAT D'AUTOMNE LA PUREE PATATES DOUCES ET POIS CHICHES
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La purée maison, c’est déjà le bonheur, mais dans sa version patates douces-pois chiches, elle surprend en plus de réconforter.
On mixe ensemble de la patate douce et des pois chiches cuits, avec un peu d’huile de noix.
Purée de pommes de terre et patates douces
Nombre de personnes 6 personnes
Temps de préparation 20 min.
Temps de cuisson 25 min.
Calories 327 cal/pers.
Ingrédients
.1 patate douce . 6 pommes de terre . 1 citron vert . 1 noix de gingembre
2 cuillère(s) à soupe de sirop d'agave . poivre du moulin . beurre
Déroulé Pelez et lavez les légumes, coupez-les en morceaux et faites-les cuire 20 à 25mn dans de l’eau bouillante salée.
Râpez finement le zeste du citron et pressez son jus. Râpez le morceau de gingembre.
Egouttez les légumes, ajoutez un bon morceau de beurre, du poivre, le zeste et le jus du citron, le gingembre râpé, le sirop d’agave et écrasez le tout avec un presse-purée.
On sert avec des fruits secs torréfiées et concassés.
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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INTENSIFICATION DES FRAPPES ISRAELIENNES CONTRE LE HEZBOLLAH AU LIBAN
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L'armée israélienne a indiqué lundi soir avoir frappé "plus de 1.100 cibles" du mouvement terroriste du Hezbollah ces dernières 24 heures au Liban, où les échanges transfrontaliers entre l'armée et le mouvement islamiste libanais ont gagné en intensité ces derniers jours.
"L'armée a frappé plus de 1.100 cibles au Liban ces dernières 24 heures", a-t-elle indiqué dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait de "bâtiments, véhicules et infrastructures où les fusées, les missiles, les rampes de lancement (de roquettes) et les drones constituent une menace" pour Israël .
"Nous visons essentiellement les infrastructures de combat que le Hezbollah construit depuis vingt ans", a déclaré le chef d'état-major de l'armée, le général Herzi Halevi, ajoutant que l'armée "se préparait pour les prochaines phases" de l'opération, selon un communiqué de l'armée.
Le commandant du Hezbollah pour le front sud du Liban avec Israël, Ali Karaké, a également été visé par une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth lundi soir, a indiqué une source proche de la formation pro-iranienne. Ali Karaké est le numéro trois militaire du Hezbollah, a ajouté la source sans pouvoir préciser son sort. Le numéro deux, Ibrahim Aqil, avait été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud vendredi et le numéro un, Fouad Chokr, dans un raid similaire sur ce bastion du Hezbollah le 30 juillet.
Le ministère libanais de la Santé a indiqué que ces frappes ont fait au moins 274 morts - dont 21 enfants, selon le dernier bilan communiqué. Par ailleurs, les frappes israéliennes ont fait environ 5 000 blessés « en moins d’une semaine », toujours selon le même ministère.
Les objectifs de guerre de Netanyahu
En visant cette région du Liban, Israël cherche surtout à faire reculer et affaiblir le Hezbollah, soutient inconditionnel du Hamas dans la guerre à Gaza. Dès le lendemain de l’attaque du Hamas, le 8 octobre 2023, le mouvement chiite Hezbollah y a ouvert un front contre Israël en « soutien » au Hamas, jurant de continuer à attaquer Israël « jusqu’à la fin de l’agression à Gaza ».
Depuis un an désormais, des affrontements transfrontaliers entre Tsahal et le Hezbollah ont lieu quasi quotidiennement si bien que la population israélienne du nord d’Israël a fui en octobre 2023 et n’est toujours pas revenue.
Jeudi, après l’opération israélienne d’explosions des appareils de transmission du Hezbollah, Benjamin Netanyahu a déclaré que le " retour des habitants du nord [d’Israël] " était un nouvel objectif de guerre. " Aucun pays au monde n’accepterait que ses villes soient sous le feu continuel de roquettes. Nous ne l’acceptons pas non plus. Nous prendrons toutes les actions nécessaires pour restaurer la sécurité et ramener notre population chez elle ", a justifié le dirigeant.
Les fiefs du Hezbollah visés
Benjamin Netanyahu a mis ses menaces à exécution ce lundi en lançant une vague massive de frappes contre les installations du Hezbollah. Un responsable militaire a précisé que l’armée israélienne se concentrait actuellement "uniquement sur la campagne aérienne " contre le Hezbollah, dont les fiefs se trouvent dans le sud du Liban, dans la banlieue sud de Beyrouth et dans l’est du pays.
Le premier objectif de l’opération de ce lundi est de " réduire les
menaces " du Hezbollah, le deuxième de repousser le Hezbollah de la
frontière israélienne au nord, et le troisième de détruire les
infrastructures construites près de la frontière par l’unité Radwan, la
force d’élite du Hezbollah, a détaillé un responsable militaire, lors
d’une conférence de presse.
Des avertissements ont été adressés à la population libanaise par l’armée israélienne. " Nous conseillons aux civils des villages libanais situés à l’intérieur ou à proximité de bâtiments et de zones utilisées par le Hezbollah à des fins militaires, tels que ceux utilisés pour stocker des armes, de se mettre immédiatement à l’abri pour leur propre sécurité ", a déclaré le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d’un point presse.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu’Israël était en train d’inverser le " rapport de forces " dans le nord du pays. " La politique d’Israël n’est pas d’attendre les menaces mais de les anticiper, ce que nous faisons ", a-t-il déclaré lors d’une rencontre sécuritaire à Tel-Aviv, selon un communiqué de son bureau.
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Carl Delsey pour DayNewsWorld |
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TEMPETE BORIS INONDATIONS MEURTRIERES EN EUROPE CENTRALE
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L’Europe centrale et orientale compte ses morts en ce septembre 2024 après le passage de la dévastatrice tempête Boris qui a fait au moins quatorze morts, des milliers de sinistrés et d’immenses dégâts encore difficiles à estimer.
Des pluies incessantes, gonflant les cours d’eaux et rivières, secouent depuis vendredi la région, qui déplore des milliers d’habitants évacués, parfois par hélicoptères, certains s’étant réfugiés sur le toit de leur maison ou de leur voiture.
Chiffres impressionnants
Quelques chiffres sur la pluviométrie permettent se rendre compte de l’ampleur de cet événement météorologique. Sur 72 heures, on relève jusqu’à 430 mm au nord de la Tchéquie et 200 mm en Autriche . 464 mm tombés à Serak en Tchéquie, 382 mm à Sankt Pölten en Autriche, 255 mm à Marktschellenberg en Allemagne, ou encore 188 mm à Bielsko-Biala en Pologne.
L’institut météo allemand DWD indique que « 40 à 80 litres d’eau par m² sont encore attendus d’ici mardi matin sur les zones déjà touchées, localement plus de 100 litres d’eau au m² ».
Le phénomène météorologique à l’origine de ces pluies est une goutte froide, une masse d’air frais isolée dans une atmosphère plus chaude. Ce phénomène provoque des précipitations intenses et une chute des températures plus ou moins violente.
La tempête a provoqué partout des coupures massives d’électricité, des ruptures du réseau de transport et des évacuations massives d’habitants.
Donald Tusk, Premier ministre polonais a annoncé qu’il allait discuter dans la journée avec les responsables d’autres pays touchés par les inondations. En même temps, « nous allons inciter l’Union européenne à financer les dommages », a indiqué Donald Tusk
Cet événement est historique, tant par l'intensité des précipitations que par l'ampleur des zones inondées. |
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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TOUT SAVOIR SUR L' EXPLOSION DE CENTAINES DE BIPEURS UTILISES PAR LE HEZBOLLAH
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Des scènes de chaos à travers le pays. Des centaines de bipeurs (des appareils de communication par ondes radio) utilisés par le Hezbollah ont explosé en même temps à travers le Liban, mardi 17 septembre, faisant au moins douze morts et près de 2 800 blessés parmi les membres du mouvement islamiste libanais et leurs proches, selon le ministère libanais de la Santé. « Des dizaines de membres du Hezbollah ont été blessés dans la banlieue sud de Beyrouth », bastion de la formation islamiste, et « dans le sud du Liban par l’explosion de leurs bipeurs », a indiqué une autre source proche du parti .
Dans la plaine orientale de la Békaa, également un bastion de la formation islamiste, un fait également état de « dizaines de blessés » dans l’explosion de leurs bipeurs dans cette région. Une fillette est décédée des suites de ces blessures. Parmi les victimes des explosions figurent le fils d’un député du Hezbollah et l’ambassadeur iranien au Liban, légèrement blessé.
Le Hezbollah avait demandé à ses membres de ne plus utiliser les téléphones portables pour éviter les piratages israéliens et de se servir de bipeurs pour rejoindre leurs unités et communiquer entre combattants.
Le Hezbollah a rapidement accusé Israël d'être "entièrement responsable" de ce qui est présenté comme une attaque coordonnée. Israël, mis en cause par le Hezbollah, n'a pas fait le moindre commentaire sur l'événement.
Camouflet technologique pour le Hezbollah
Comment des centaines de bipeurs ont pu, par salves, exploser dans la main, la poche, ou le sac à dos de leur détenteur ? Les engins ont-ils été piratés à distance ou étaient-ils préalablement trafiqués Le nombre et la synchronisation des explosions mettent à mal l'idée d'un problème technique.
La thèse aujourd'hui privilégiée par de nombreux experts est celle d'une "supply chain attack" : une attaque sur la chaîne logistique, c'est-à-dire une modification ou un échange des appareils pendant leur fabrication ou à une étape de leur livraison. Une charge explosive pouvant être activée à distance grâce à un signal spécifique aurait alors été intégrée aux bipeurs.
L'hypothèse d'une bombe placée en amont est d'autant plus crédible qu'il existe des précédents. Elijah J. Magnier, analyste militaire, rappelle par ailleurs sur X qu'"Israël a l’habitude d’utiliser des engins explosifs piégés pour cibler des individus et des groupes considérés comme des menaces, en particulier dans les conflits avec les factions palestiniennes et le Hezbollah". Il penche pour une utilisation d’explosifs très puissants comme "la cyclotriméthylène trinitramine" ou "le tétranitrate de pentaérythritol" dont "une petite quantité peut générer une explosion à grande vitesse". En 1996, Yehia Ayache, l'un des principaux fabricants de bombes du Hamas, avait été tué dans l'explosion de son téléphone, piégé en amont par Israël.
Si cette hypothèse est valide, reste à savoir quand l'ajout de la charge explosive a eu lieu : directement dans l'usine responsable de la fabrication ? La charge explosive a-t-elle été ajoutée aux appareils en transit ? Ou les bipeurs originaux ont-ils été échangés par des appareils piégés en cours de livraison ?
Selon un responsable anonyme du Hezbollah à l'agence américaine Associated Press, les bipeurs concernés provenaient d'une marque que le groupe n'avait pas utilisée jusqu'alors : Gold Apollo. Le groupe taïwanais propriétaire de la marque a affirmé mercredi que les appareils ayant explosé avaient été produits et vendus par une société partenaire, basée en Hongrie, BAC Consulting. "Notre entreprise n'apporte que l'autorisation d'utiliser la marque et n'est pas impliquée dans leur conception et leur fabrication. (...) La conception et la fabrication des produits sont de l'unique responsabilité de BAC", a assuré Gold Apollo dans un communiqué. BAC Consulting est enregistrée à Budapest, mais elle ne possède officiellement qu'une employée, et l'adresse officielle est une simple boîte aux lettres sans présence physique.
D'après le New York Times , les bipeurs ont été interceptés et modifiés avant d'atteindre le Liban. "Le matériau explosif, entre 30 et 60 grammes, a été implanté à côté de la batterie de chaque bipeur", de même qu'un détonateur pouvant être déclenché à distance, selon des responsables anonymes cités par le quotidien américain. Toujours selon le quotidien américain, la charge explosive a été déclenchée par un message reçu à 15h30 (heure locale), présenté comme envoyé par la direction du Hezbollah.
Plus de 3 000 exemplaires de bipeurs avaient été commandés par le Hezbollah il y a quelques jours. Une source proche du mouvement a précisé de son côté qu’une « cargaison de 1 000 appareils » avait été importée par le mouvement libanais, considéré comme terroriste par de nombreux pays. Un avertissement sévère vis-à-vis du Hezbollah
L’Etat hébreu, vers lequel tous les regards se tournent, a surpris la milice chiite par une opération à distance d’une ampleur inégalée et d’une portée inédite. Il s’agit de la plus grande faille de sécurité constatée à ce jour au sein du parti. Cette opération démontre que le Hezbollah s’est fait prendre de vitesse sur le plan technologique", analyse Janane Khoury, conseillère en cybersécurité, auprès de L’Orient-Le Jour. Le Hezbollah s’était, en effet, tourné vers ces appareils rudimentaires pour passer justement sous les radars israéliens. Aujourd’hui, l’attaque a contribué à "mutiler des milliers de combattants et à peut-être paralyser la capacité du groupe à réagir si un conflit plus large éclatait bientôt. Elle a également révélé l’identité des victimes, brisant les efforts minutieusement déployés par le Hezbollah pour préserver l’anonymat de ses membres", remarque The Atlantic.
Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, la zone frontalière du sud du Liban est le théâtre d’échanges de tirs presque quotidiens entre l’armée israélienne et le Hezbollah, allié du mouvement islamiste palestinien, qu’il soutient dans les opérations menées à Gaza.
Alors que 60 000 Israéliens ont été forcés de fuir le nord du pays, les responsables israéliens affirment depuis des mois que les attaques à la roquette du Hezbollah sur Israël sont inacceptables et qu’il faudra détruire le Hezbollah.
Israël avait annoncé mardi sa décision d’étendre les buts de la guerre jusqu’à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu’à présent, étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 à Gaza, et le retour des otages. La veille, le ministre de la Défense israélien avait averti que faute de solution diplomatique, "le seul moyen restant pour garantir le retour des habitants du nord d’Israël dans leurs foyers " serait " une action militaire ".
La série d’attaques constitue un avertissement sévère vis-à-vis du Hezbollah.
Cette série d’explosions marque une " escalade extrêmement inquiétante ", redoute l’ONU qui pourrait mener à un embrasement de la région.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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MALI PLUS DE 70 MORTS DANS DEUX ATTAQUES DJIHADISTES CONTRE LES FORCES DE SECURITE
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Les attaques djihadistes perpétrées mardi contre une école de gendarmerie et l'aéroport militaire de Bamako, la capitale du Mali, ont causé un bilan dramatique de plus de 70 morts et 200 blessés, marquant l'une des agressions les plus meurtrières des dernières années contre les forces de sécurité maliennes. Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué cette attaque.
Selon une source sécuritaire, les pertes s’élèvent à 77 morts et 255 blessés. Un document officiel confidentiel, reconnu comme authentique, indique quant à lui une centaine de morts, mentionnant précisément 81 victimes. Le journal **Le Soir de Bamako** annonce en première page que les obsèques d'une cinquantaine d'élèves gendarmes auront lieu ce jeudi.
Les autorités maliennes, dominées par la junte militaire, n’ont pas encore communiqué de manière claire et précise sur l’ampleur humaine de cette tragédie, malgré son caractère exceptionnel, contredisant ainsi leurs discours de succès militaires. Cette attaque vient sérieusement ébranler les affirmations de la junte quant à l'efficacité de sa stratégie sécuritaire.
Echec de l'Alliance des États du Sahel
Les attaques de mardi surviennent au lendemain du premier anniversaire de l'Alliance des États du Sahel, une coalition formée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays dirigés par des militaires suite à des coups d'État successifs depuis 2020, ayant rompu avec l'ancienne puissance coloniale française. Ces attaques, parmi les plus violentes jamais enregistrées dans la capitale, portent un coup sévère à la légitimité des autorités de transition, qui avaient placé la "montée en puissance de l’armée" et la "reconquête du territoire" au cœur de leurs priorités.
La frappe du JNIM représente un revers majeur pour ces autorités, qui s'empressaient de souligner les réussites de l’armée contre la menace terroriste. Deux jours avant l’attaque, le président de la transition se félicitait des progrès réalisés en matière de défense et de sécurité, en particulier dans le cadre de l’AES. Pourtant, la situation humanitaire ne cesse de se détériorer au Sahel : les attaques contre les civils ont causé plus de 3 000 morts durant les six premiers mois de 2024, contre 2 500 sur la même période en 2023, d’après l'ONG Acled.
Cœur du dispositif militaire visé
Au-delà du lourd bilan humain, la double attaque du JNIM est également symboliquement frappante, visant des infrastructures militaires clés. Comme l’analyse Mohamed Amara, expert en sécurité et sociologie, "en frappant l’école de gendarmerie et la base aérienne 101 adjacente à l’aéroport, les terroristes ont touché le cœur du dispositif militaire à Bamako". Selon lui, une attaque de cette ampleur, exposant ainsi les vulnérabilités du système de sécurité malien, est sans précédent.
De plus, les observateurs soulignent la portée symbolique de la date choisie par les assaillants : l’attaque a eu lieu lors de l’anniversaire de la gendarmerie nationale, et juste après celui de la création de l’Alliance des États du Sahel. Selon l’expert Wassim Nasr, cette synchronisation vise à affaiblir moralement les forces armées maliennes.
Guerre sur plusieurs fronts
Pour Niagalé Bagayoko, présidente du centre de recherche African Security Sector Network, "la complexité de la situation actuelle réside dans le fait que plusieurs fronts sont ouverts au Mali". L'armée malienne lutte non seulement contre des groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique, mais aussi contre des groupes armés du Nord aux revendications autonomistes, souvent qualifiés également de "terroristes" par les autorités.
Ces groupes, principalement composés de Touaregs, avaient été repoussés de leur bastion de Kidal par l’armée malienne et leurs alliés russes de Wagner, il y a près d’un an. Cependant, en juillet dernier, ils ont infligé une sévère défaite aux forces maliennes et à Wagner lors d’une bataille stratégique à Tinzaouatène, près de la frontière algérienne.
Les militaires ont pris le pouvoir au Mali à la faveur de deux coups d’État en 2020 et 2021 en dénonçant l’incapacité des autorités civiles à rétablir la sécurité dans le pays. Ils ont obtenu le départ de l’armée française et de la force de l'Onu, engagées dans la lutte contre les groupes islamistes armés, mais ont échouer à rétablir la sécurité...
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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DONALD TRUMP CIBLE D'UNE DEUXIEME TENTATIVE D'ASSASSINAT PRESUMEE
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C’est sans précédent dans une campagne présidentielle américaine. Deux mois après avoir fait l’objet d’une tentative d’assassinat lors d’un meeting en Pennsylvannie, l’ancien président américain, candidat républicain à la présidentielle de novembre, se trouvait sur un parcours de golf à West Palm Beach, en Floride, avec le donateur Steve Witkoff , quand des coups de feu ont été tirés, dimanche, peu avant 14 heures, heure locale (20 heures, à Paris).
Donald Trump est "sain et sauf après des coups de feu à proximité de lui", a déclaré dimanche 15 septembre dans un communiqué Steven Cheung, directeur de la communication de la campagne de Donald Trump.
L'ex-président de 78 ans a lui même transmis à la presse, via ses porte-paroles, un texto assurant en majuscules qu'il allait "BIEN !". "Personne n'a été touché. Grâce à Dieu."
La police fédérale américaine a dit, dans un communiqué, enquêter sur "ce qui semble être une tentative d'assassinat contre l'ancien président Trump".
Le Secret Service, unité de police d'élite chargée de la protection des présidents, anciens présidents et personnalités politiques de premier plan, a également annoncé une enquête sur ces tirs qui se sont déroulés "peu avant 14 h (18 h GMT)".
Un fusil de type AK-47, à lunette, a été retrouvé ainsi que deux sacs à dos et du matériel d'enregistrement vidéo, selon les autorités. « Tout ce dispositif indique un niveau très élevé de planification préalable », a déclaré à CNN l'ancien directeur adjoint du FBI Andrew McCabe.
Suspect au profil déroutant
Un suspect a été interpellé. L’homme avait été repéré par un agent du Secret Service, le service chargé de la protection des personnalités, alors qu’il brandissait une arme à travers le grillage du golf où jouait Donald Trump. L’agent a ouvert le feu. En revanche, il n’est pas certain que l’homme ait fait usage de son arme. Il a pris la fuite avant d’être interpellé à plus de 70 kilomètres de là par les forces de l’ordre.
Lors de son arrestation dimanche, l'homme n'a pas opposé de résistance aux forces de l'ordre. Il n'était pas armé, et n'a pas demandé pour quelles raisons il était arrêté, a expliqué le shérif William D. Snyder du comté de Martin au micro d'une chaîne locale.
Selon les médias américains, il s'agit de Ryan Wesley Routh, originaire de Caroline du Nord et domicilié à Hawaï. Une information non confirmée officiellement, pour l'heure, par les forces de l'ordre. Cet homme de 58 ans n'est pas un inconnu des services de police : selon CNN, il a été arrêté à huit reprises pour des actes de petite délinquance aux Etats-Unis. Il aurait été interpellé en 2002 en possession d'un fusil automatique, d'après la chaîne NBC.
Ryan Wesley Routh est constructeur indépendant de logements à Hawaï. Il est un fervent partisan de la cause ukrainienne face à la Russie, publiant régulièrement des articles de sa plume sur la politique et l'actualité, critiquant parfois Donald Trump.
Très actif sur X avant que son compte ne soit suspendu, il avait interpellé le dictateur nord-coréen Kim-Jong-un, le qualifiant de "très malin et instruit", puis avait donné ses coordonnées en proposant d'héberger des opposants pendant les manifestations à Hongkong. Au sujet de la guerre en Ukraine, il n'hésitait pas à proposer ses services, se disant prêt à "combattre et mourir" pour l'Ukraine. Il avait également expliqué que sa participation à la guerre entre l'Ukraine et la Russie n'était pas possible en raison de son manque d'expérience militaire.
Cette tentative d'assassinat survient dans une campagne mouvementée , qui a vu en quelques semaines le candidat républicain échapper à une première tentative d'assassinat le 13 juillet, le président démocrate Joe Biden jeter l'éponge et sa vice-présidente Kamala Harris le remplacer au pied levé. Une présidentielle qui se déroule dans un climat violence et dans une société américaine polarisée sans précédent.
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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LE DEFI DE RASSEMBLER POUR MICHEL BARNIER LE NOUVEAU PREMIER MINISTRE REPUBLICAIN
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En nommant Michel Barnier, un représentant du parti minoritaire Les Républicains (LR), au poste de Premier ministre, le président Emmanuel Macron a clairement indiqué que la « non-censurabilité » était le critère décisif de son choix. Macron a justifié sa décision en affirmant qu'après avoir testé plusieurs autres candidats sans succès, il s'était assuré « des conditions de stabilité et de rassemblement le plus large ». Cette nomination illustre un rapprochement stratégique entre le macronisme et la droite républicaine. Un rapprochement macroniste avec la droite républicaine Cette nomination témoigne en effet d'un rapprochement macroniste avec la droite républicaine. Michel Barnier a forcément reçu le soutien de Les Républicains (LR) – même s’il ne se situe pas forcément sur la même ligne que Laurent Wauquiez et la majorité du parti.
Si ce rapprochement a commencé lors des législatives par le partage de certaines circonscriptions dans quelques départements, il n’a cependant débouché sur aucun socle programmatique commun ni bien sûr aucun engagement à gouverner ensemble. Le parti Renaissance a d'ailleurs précisé dans un communiqué qu'il ne donnait pas de « chèque en blanc » à Barnier. Cependant, la nomination de Barnier garantit que les acquis politiques d'Emmanuel Macron ne seront pas démantelés comme le souhaitait le Nouveau Front populaire.
Lors de sa première interview sur TF1, le nouveau Premier ministre a fixé ses priorités : maîtriser les flux migratoires avec des mesures concrètes, revaloriser le travail et éviter l'augmentation de la dette française.Michel Barnier a également souligné l'importance des services publics tant dans les quartiers urbains que dans les campagnes, reprenant les grandes lignes du « pacte législatif » de son parti Les Républicains présenté en juillet. Bien qu'il ait soutenu le report de l'âge légal de la retraite à 65 ans lors de la primaire LR en 2021, il s'est abstenu de dire s'il reviendrait sur le décalage de 62 à 64 ans adopté en 2023, préférant ouvrir le débat sur l'amélioration de cette réforme pour les plus fragiles, tout en respectant le cadre budgétaire. Le nouveau locataire de Matignon , lors de la primaire de 2021, avait critiqué la politique européenne et les accords de Schengen, appelant à un renforcement du contrôle des frontières et à un durcissement des politiques d'expulsion des étrangers. Le RN s’est appuyé là-dessus pour dire qu’il avait évolué positivement. En soutenant Barnier, Le Pen évite d’apparaître comme responsable du blocage institutionnel ou du désordre potentiel et peut endosser l’habit de dirigeante « responsable » .«Le bénéfice du doute» accordé par le RN
Pour la première fois en France, le Rassemblement national est potentiellement en situation de soutenir un gouvernement et de négocier son soutien au gouvernement. Le partie de Marine Le Penl attend d'entendre la déclaration de politique générale dans l'Hémicycle pour se décider. En déplacement dans la Marne, le président du Rassemblement national a déclaré que Michel Barnier était «un premier ministre sous surveillance démocratique», auquel il accordait «le bénéfice du doute» avant de se prononcer sur une hypothétique censure.
Le RN s’est appuyé là-dessus pour dire qu’il avait évolué positivement. En soutenant Barnier, Le Pen évite d’apparaître comme responsable du blocage institutionnel ou du désordre potentiel et peut endosser l’habit de dirigeante « responsable ».
Pour la première fois en France, le Rassemblement national est potentiellement en situation de soutenir un gouvernement et de négocier son soutien au gouvernement. Le partie de Marine Le Penl attend d'entendre la déclaration de politique générale dans l'Hémicycle pour se décider. En déplacement dans la Marne, le président du Rassemblement national a déclaré que Michel Barnier était «un premier ministre sous surveillance démocratique», auquel il accordait «le bénéfice du doute» avant de se prononcer sur une hypothétique censure. Opposition radicale du Nouveau Front populaire
Le Nouveau Front populaire est la seule formation à censurer le futur gouvernement, conduit par l'homme de droite Michel Barnier, avant même de connaître sa composition et la politique qu'il entend mener.
Mais Michel Barnier, fort de ses talents de négociateur, parviendra peut-être à éviter la censure du PS et des écologistes avec des engagements forts en matière de services publics, de pouvoir d’achat et de transition écologique...
Son défi sera de maintenir une stabilité gouvernementale tout en respectant les attentes et les exigences des divers partis et des citoyens français.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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PRESIDENTIELLE AMERICAINE PAS D'AUTRE DEBAT ENTRE DONALD TRUMP ET KAMALA HARRIS
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Il n'y aura pas d'autre duel de campagne entre Donald Trump et Kamala Harris. Donald Trump a annoncé jeudi 12 septembre 2024 sur son réseau social Truth Social qu'il refusait une nouvelle rencontre face à Kamala Harris, deux jours après un précédent débat où l'ancien président a été poussé dans ses retranchements. Pour l’ancien président des États-Unis qui s’est confié au New York Post jeudi 12 septembre, une nouvelle rencontre face à la vice-présidente n’est pas nécessaire.
"Nous en avons fait deux, une contre Biden, une contre la camarade Kamala. Je m’en suis vraiment bien sorti", a-t-il dit avant d’ajouter que "tous les sondages nous ont donné la victoire".
"Kamala devrait se concentrer sur ce qu’elle aurait dû faire au cours des quatre dernières années. Il n’y aura pas de troisième débat !", a-t-il écrit sur son réseau social Truth. Sauf nouveau retournement de situation, l’affaire est donc close pour les deux candidats, même si les colistiers, eux, devraient débattre le 1er octobre prochain.
Le candidat républicain s’est dit mécontent du traitement qui lui a été réservé par les modérateurs lors du débat de mardi dernier, affirmant que David Muir et Linsey Davis ont procédé à une vérification de ses propos à cinq reprises au cours des 90 minutes de débat, alors qu’il parlait d’avortement, de criminalité et d’immigration. Donald Trump reprenant notamment l'accusation mensongère de son camp selon laquelle des migrants haïtiens mangent "des chats et des chiens" dans une ville de l'Ohio (nord-est), s'est fait reprendre par les deux journalistes d'ABC, qui ont corrigé certaines déclarations du républicain. "Je pense que les présentateurs ont été une honte pour le journalisme américain… C’était ridicule. Ils ne l’ont pas contestée sur toutes ces choses qu’ils savaient être fausses", a déclaré le candidat de 78 ans.
Les deux modérateurs n’auraient pas eu la même attitude envers Kamala Harris qui a été autorisée à parler sans interruption, selon le média. De retour dans les swing states
Après leur débat mardi, Donald Trump comme Kamala Harris accélèrent le rythme et arpentent au pas de charge les États décisifs, en quête des précieuses voix susceptibles de les départager dans une cinquantaine de jours. Donald Trump reprenait pour de bon sa campagne hier avec un meeting en Arizona, l’un des "swing states" de l'élection. Cet Etat du sud pourrait notamment basculer au niveau du vote latino-américain. Un enjeu majeur de la présidentielle, et sur lequel Kamala Harris tente de rattraper le terrain perdu par Joe Biden. Le Wall
Street Journal , quotidien de centre-droit, mentionne les sondages qui
donnent les deux concurrents "pratiquement à égalité huit semaines avant
le jour du scrutin". Une immense majorité des électeurs a déjà choisi
son camp et penche dans d'égales proportions pour la démocrate et pour
le républicain.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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LA COREE DU NORD DEVOILE UNE USINE DE PRODUCTION D'URANIUM ENRICHI
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Pour la première fois dans son histoire, la Corée du Nord a dévoilé sa production d'uranium enrichi, élément de base de la fabrication d'une arme nucléaire. Le numéro un nord-coréen est apparu au milieu de centrifugeuses destinées à l’enrichissement d’uranium. La date exacte de cette visite n’est pas précisée. Aucun détail n’est donné sur la localisation de ces sites. L’installation dévoilée ce vendredi semblerait être très probablement le site de Kangson , un autre complexe nucléaire top secret près de Pyongyang.
Il s’agit d’une rare mise en lumière du programme nucléaire nord-coréen, dont plusieurs résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu interdisent le développement.
Cité par l’agence de presse officielle KCNA, Kim Jong-un a déclaré que les "menaces nucléaires anti-Corée du Nord" émanant des États-Unis et "ses vassaux" ont franchi la ligne rouge.
Le dirigeant nord-coréen « a souligné la nécessité d’augmenter encore le nombre de centrifugeuses afin d’accroître de manière exponentielle les armes nucléaires d’autodéfense », a rapporté l’agence,
Le dirigeant a exhorté à " promouvoir l’introduction d’une centrifugeuse d’un nouveau type […] afin de renforcer les fondations pour produire des matières nucléaires à usage militaire ".
Plus tôt cette semaine, le régime faisait également la démonstration d'un nouveau lanceur de missile, plus grand que les précédents, ce qui laisse supposer que la Corée du Nord développe de nouveaux types de missiles. Kim Jong-un avait promis de doter son pays d'un missile capable de voler sur plus de 15 000 kilomètres avant 2025.
La Corée du Nord exploiterait plusieurs installations d’enrichissement de l’uranium, selon les renseignements sud-coréens, dont une sur le site nucléaire de Yongbyon. Mise hors service après des négociations, Pyongyang l’aurait réactivé en 2021.
Un message à destination des États-Unis
Selon les experts, la diffusion d’images des installations d’enrichissement d’uranium pourrait avoir pour objectif d’influer sur l’élection présidentielle américaine de novembre.
Ces images sont "un message à la prochaine administration " signifiant " qu’il sera impossible de dénucléariser la Corée du Nord ", selon Hong Min, principal analyste à l’Institut coréen pour l’unification nationale.
" Il s’agit également d’un message demandant aux autres pays de reconnaître la Corée du Nord comme un État nucléaire ", a-t-il ajouté.
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Alize Marion pour DayNewsWorld |
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CRISE OUVERTE AU VENEZUELA LE CANDIDAT DE L'OPPOSITION EDMUNDO GONZALEZ EN EXIL EN ESPAGNE
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L’ancien diplomate de 75 ans Edmundo Gonzalez, rival de Nicolas Maduro au scrutin du 28 juillet, s’est résolu à prendre la route de l’exil. Il a atterri à l’aérodrome militaire de Torrejon de Ardoz, dans la banlieue de Madrid, à bord d’un avion des forces armées espagnoles.
Le départ d'Edmundo Gonzalez, considéré par les Etats-Unis, l'Union européenne et d'autres puissances de la région comme le vainqueur du scrutin, intervient une semaine après que les autorités vénézuéliennes ont lancé un mandat d'arrêt à l'encontre du responsable politique de 75 ans, accusé de conspiration et d'autres délits.
La vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez a déclaré sur Instagram que les autorités avaient accordé un sauf-conduit à Edmundo Gonzalez dans le but de restaurer la "paix politique".
Une victoire controversée
L'opposition vénézuélienne affirme que l'élection du 28 juillet s'est soldée par une victoire éclatante de Edmundo Gonzalez et a publié en ligne le décompte des voix qui, selon elle, montre qu'il l'a emporté. L’opposition estime que Edmundo Gonzalez Urrutia s’est largement imposé avec plus de 60% des voix.
Le Conseil national électoral a ratifié début août la victoire de Nicolas Maduro avec 52% des voix, sans fournir le décompte exact ni les procès-verbaux des bureaux de vote, assurant avoir été victime d'un piratage informatique, ce dont doutent l’opposition ainsi que de nombreux observateurs internationaux.
Nicolas Maduro ne cesse de répéter qu'il fait face à une tentative de «coup d'Etat», et déclaré qu'il s'agissait d'un complot de la droite visant à saboter son gouvernement.
Plusieurs morts lors de manifestations
L'annonce de la réélection de Nicolas Maduro pour un troisième mandat a provoqué des manifestations spontanées, brutalement réprimées : 25 personnes sont mortes et 192 ont été blessées, avec 2.400 arrestations selon des sources officielles. Plus de 1 700 personnes sont toujours détenues ; et un mandat d’arrêt contre le candidat de l’opposition, pour « terrorisme » a été lancé. 75 ans, Edmundo Gonzales a préféré l’exil à la prison certaine.
Mais pour autant la bataille n'est pas terminée.
La fragilité de Maduro
Le régime autoritaire de Nicolas Maduro est en effet non seulement contesté par la majorité des Vénézuéliens mais également par les gouvernement étrangers , les États-Unis et leurs alliés, européens notamment . Maduro a désormais également contre lui des pays dirigés par la gauche démocratique, comme le Brésil de Lula, le Mexique, la Colombie, ou le Chili.
Les derniers alliés de Maduro dans la région sont la gauche autoritaire, celle de Cuba ou du Nicaragua. La gauche démocratique latino-américaine qualifie Maduro de « dictateur ».
Un épilogue, provisoire, de la crise politique ouverte par l’élection présidentielle de juillet dernier.
« Je suis convaincu que dans un avenir proche, nous continuerons la lutte pour la liberté et le rétablissement de la démocratie au Venezuela », a affirmé Edmundo Gonzalez dans un message audio transmis dans la soirée par son équipe à la presse à Caracas.
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Joanne Courbet pour DayNewsWorld |
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ALLEMAGNE VICTOIRE ECLATANTE DE L'EXTREME DROITE AUX REGIONALES DANS DEUX LANDER
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Pour la première fois dans l'histoire de l'Allemagne d'après-guerre, un parti d'extrême droite arrive en tête lors d'une élection régionale. Et cela Avec 32,8 % des suffrages, Björn Höcke déloge sans peine la coalition de gauche en place depuis dix ans,dans le petit Land rural de Thuringe , à l'Est du pays. Il progresse de plus de 9 points par rapport à 2019 et s'impose comme première force politique devant les sociaux-démocrates.
Le parti présidentiel d’Olaf Schloz (SPD), fondé en Thuringe, connaît un net recul de 2,2 points dans ce Länder. Là où, aussi, les résultats de ses alliés s’effondrent avec seulement 5,1 % pour les Verts et le FDP (parti libéral démocrate). Au total, ses voix obtenues ne dépassent pas les 15 % dans cette région.
L’AfD a également battu des records en Saxe, autre Land de l’ex-RDA, avec 30,6 % des voix en Saxe, progressant de six points par rapport aux dernières élections, en 2019 et talonnant les conservateurs.
Outre l’AfD, le camp des opposants aux livraisons d’armes à l’Ukraine est renforcé par le succès du nouveau parti BSW, également très virulent contre l’immigration. Fondé avant les élections autour d’une personnalité de la gauche radicale, Sahra Wagenknecht, il obtient 11,8 % en Saxe et 15,8 % en Thuringe.
Le chancelier social-démocrate, Olaf Schloz a qualifié "d’amers" les résultats de ce dimanche 1er septembre, accusant l’AfD de nuire à l’Allemagne, "elle affaiblit l’économie, divise la société et ruine la réputation de notre pays", a-t-il écrit dans un message posté sur Facebook.
Le chancelier Olaf Schloz a appelé à des coalitions sans l'extrême-droite après les scrutins régionaux. "Ces résultats sont préoccupants […] Tous les partis démocratiques sont désormais appelés à former des gouvernements stables sans l’extrême droite", a ajouté le dirigeant allemand dans son message.
L’AfD ne pourra pas diriger, faute d’alliés
Malgré ses victoires, l’AfD ne devrait pas pouvoir gouverner, faute d’alliés. Même dans un pays rompu aux coalitions et aux compromis, aucun parti ne souhaite faire d’alliance avec le mouvement, comme l’a répété la direction de la CDU, arrivée en seconde position, qui a confirmé son opposition à "tout accord de gouvernement régional avec l’AfD". Une alliance toute aussi impossible avec le Bündis Sahra Wagenknecht (BSW), le parti de gauche arrivé en troisième position, qui, à la place, jouera le rôle d’arbitre dans les négociations à venir.
En Thuringe, qui avait été la première à porter au pouvoir des nazis, en 1932, l’AfD disposerait cependant d’une minorité de blocage, lui permettant notamment d’empêcher la nomination de juges.
Un pays qui entre en récession
L’exécutif paie le mécontentement d’une partie de l’opinion publique, nourri par l’inflation ou encore la transition écologique que tente de mettre en place le gouvernement.
La coalition au pouvoir affiche un mauvais bilan économique. En effet, le pays est entré en récession et le PIB a décliné une nouvelle fois de 0,1 % entre avril et juin 2024. En outre , les disputes continuelles au sein de la coalition tripartite ne font qu’alimenter son impopularité. Un prochain scrutin aura lieu le 22 septembre, également en ex-RDA, dans le Land de Brandebourg. Il confirmera ou non la tendance qui semble prendre forme.
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Jaimie Potts pour DayNewsWorld |
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LES ENJEUX DE L'ARRESTATION DE PAVEL DUROV FONDATEUR DE TELEGRAMM
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Le 24 août, Pavel Durov, fondateur et PDG de Telegram, a été arrêté lors d'une escale de son jet privé à l'aéroport du Bourget, en France. Les autorités françaises ont justifié cette arrestation par le refus persistant de Durov de coopérer dans le cadre de plusieurs enquêtes criminelles. Ces enquêtes concernent des activités illégales telles que le trafic de drogue, l'escroquerie et la pédocriminalité, pour lesquelles les criminels auraient utilisé Telegram comme moyen de communication.
Pavel Durov, souvent surnommé le "Mark Zuckerberg russe", s'est fait connaître par sa success story. Né en 1984 à Saint-Pétersbourg, il a connu un succès fulgurant dans le monde de la tech. En 2006, à sa sortie de l'université, il a cofondé avec son frère Nikolaï le réseau social VKontakte, rapidement devenu le "Facebook russe" et le réseau social le plus populaire en Russie. Un long bras de fer avec les autorités Cependant, les ennuis commencent en 2011, lorsque la Russie est secouée par de grandes manifestations contre le Kremlin. Les autorités russes, mécontentes de voir l'opposition utiliser VKontakte pour organiser les manifestations, exigent la fermeture de certains groupes. Durov refuse d'obtempérer, notamment en ce qui concerne la fermeture du compte d'Alexeï Navalny, un opposant notoire.
C'est à cette époque que Durov envisage la création d'un réseau de communication crypté, à l'abri de toute surveillance extérieure. En 2013, alors que les forces spéciales assiègent son appartement, il prend conscience de la nécessité d'un canal de communication sécurisé pour échanger avec son frère. Ainsi naît Telegram en août 2013.
En 2013, le FSB exige de VKontakte qu'il fournisse des données sur les membres de groupes associés aux manifestations ukrainiennes de Maïdan, dont "We Are Patriots of Ukraine" et "Ukrainian Offensive". Durov refuse de coopérer, renforçant son image de défenseur des libertés individuelles en Russie. Face aux pressions croissantes, il vend VKontakte à des proches du Kremlin et quitte le pays, choisissant de privilégier sa liberté personnelle.
En 2018, Durov continue de résister aux autorités russes. Il refuse de fournir à l'agence Roskomnadzor les clés permettant de décrypter les messages sur Telegram. En réponse, Roskomnadzor tente de bloquer l'application en Russie, mais échoue. Cette résistance accroît la notoriété de Telegram, qui est désormais perçu mondialement comme un symbole de résistance aux tentatives de censure.
La liberté à tout prix Après avoir vécu une vie nomade avec un passeport de Saint-Kitts-et-Nevis, Durov s'installe finalement à Dubaï en 2017. Cet émirat, avec ses règles de modération moins strictes, offre un refuge à Durov, à une époque où l'Union européenne et les États-Unis exercent des pressions croissantes sur les grandes plateformes pour qu'elles suppriment les contenus illégaux.
« Je pense que nous faisons du bon travail avec Telegram, avec 900 millions d'utilisateurs qui dépasseront probablement le milliard d'utilisateurs mensuels actifs d'ici un an », déclarait en avril dernier le patron de la messagerie à Tucker Carlson.
L’application, qui propose des communications chiffrées, doit son succès à son refus de la « censure » et à la confidentialité qu’elle offre à ses utilisateurs. Le siège social de Telegram étant situé à Dubaï, il n’y a pour le moment aucun contrôle, contrairement par exemple à Meta (Facebook, WhatsApp) qui est extrêmement lié à l'État américain en termes de régulation.
Les questions de sécurité et de chiffrement restent centrales dans le débat sur la régulation des plateformes numériques. Telegram se distingue par son approche de la confidentialité, notamment grâce au chiffrement de bout en bout (E2E). Ce système de protection des données assure que seuls l'émetteur et le destinataire des messages peuvent les lire. Les clés de déchiffrement sont exclusivement stockées sur les appareils de l'émetteur et du destinataire, garantissant ainsi un haut niveau de sécurité. Cependant, ce chiffrement n'est pas activé par défaut. Les utilisateurs doivent manuellement initier un "chat secret" pour chaque contact, ce qui complique son utilisation.
Les relations entre Pavel Durov et le Kremlin ont souvent été sujettes à spéculation. Bien qu'il ait régulièrement nié toute collaboration avec Moscou, les accusations persistent. En avril dernier, Durov a qualifié ces accusations de "rumeurs". Toutefois, après son arrestation, les autorités russes ont rapidement réagi, affirmant qu'elles prenaient des mesures pour "clarifier la situation".
Le rôle de Telegram dans la propagande russe
Malgré des relations houleuses avec le Kremlin, un apaisement notable semble s'être opéré depuis 2018. Depuis l'invasion de l'Ukraine, Telegram est largement utilisé par les milbloggers (correspondants militaires) ainsi que par des entités liées au ministère russe de la Défense, des groupes paramilitaires, et des sociétés militaires privées telles que Wagner. Cette utilisation intensive a fait de Telegram un outil clé de l'influence russe, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays, avec près d'un milliard d'utilisateurs. Le réseau est devenu un vecteur majeur de diffusion de contenus liés au conflit russo-ukrainien, qu'ils soient authentiques ou manipulés. Telegram a également été utilisé pour stocker des vidéos, partager des dossiers, et coordonner des actions. À l'avenir, il sera intéressant d'analyser le rôle de Telegram comme source d'archives pour le conflit en Ukraine, ainsi que pour les activités russes en Afrique, où les sociétés militaires privées russes sont très actives.
Du point de vue financier, Telegram a connu des difficultés pendant plusieurs années, fonctionnant principalement grâce aux fonds personnels de Durov. En 2021, la plateforme a introduit des publicités sur ses chaînes, notamment des annonces sur des taux de change douteux, des fausses nouvelles, et des cryptomonnaies. En 2018 et 2021, Durov a levé 2,5 milliards de dollars pour lancer une cryptomonnaie et couvrir les dettes de l'entreprise. Parmi les investisseurs russes de Telegram, on retrouve des figures influentes comme Roman Abramovitch, Sergueï Solonine (fondateur du système de paiement russe Qiwi), et David Yakobashvili (fondateur de l'entreprise agroalimentaire Wimm-Bill-Dann). Yakobashvili a été sanctionné par l'Ukraine pour ses liens avec le régime de Poutine. Mikhaïl Fridman, propriétaire d'Alpha Capital, figure également parmi les investisseurs, son projet caritatif ayant été un temps dirigé par la fille aînée de Poutine. En 2021, VTB Capital, une société détenue à 60 % par l'État russe et dirigée par Andreï Kostine, un proche de Poutine, a investi plus d'un milliard de dollars en obligations Telegram. Ces multiples liens financiers nourrissent les suspicions sur les connexions entre Telegram et le pouvoir russe, renforçant les doutes sur la véritable indépendance de la plateforme.
L'arrestation de Durov en France pour son manque de coopération dans diverses enquêtes criminelles vient ajouter une nouvelle couche de complexité à cette situation.
Arrêté en France pour son manque de collaboration sur des affaires criminelles ?
Durov, qui reste citoyen russe, obtient dès 2014 la nationalité de Saint-Christophe-et-Nièves puis, en 2021, celle des Émirats arabes unis et celle de la France. C’est ce point qui explique qu’en tant que citoyen naturalisé, il tombe sous le coup de la législation française, qui lui reproche son manque de collaboration – mais, à la différence de la Russie, cela porte sur des affaires criminelles et non pas politiques.
En l’absence de modération et de collaboration avec les autorités, les criminels et groupes extrémistes y prolifèrent. C’est ce qui a conduit à l’arrestation du chef d’entreprise samedi en France. La justice reproche à Pavel Durov de ne pas agir contre les utilisations délictuelles de sa messagerie par ses abonnés. Mercredi dernier, en début d’après-midi, le fondateur de Telegram a été présenté à un juge d’instruction qui l’a mis en examen pour « refus de communiquer les informations nécessaires aux interceptions autorisées par la loi », complicité de délits et de crimes qui s’organisent sur la plateforme (trafic de stupéfiants, pédocriminalité, escroquerie et blanchiment en bande organisée) et « fourniture de prestations de cryptologie visant à assurer des fonctions de confidentialité sans déclaration conforme ». Un avertissement à d'autres leaders...
Remis en liberté, Pavel Durov est astreint à un contrôle judiciaire lourd avec obligation de remettre un cautionnement de cinq millions d’euros, un pointage deux fois par semaine dans un commissariat et l’interdiction de quitter le territoire français.
La décision de la justice française à l'encontre du fondateur de Telegram résonne comme un avertissement à l'intention des autres leaders du secteur des messageries et des réseaux sociaux. Ce message s'adresse à des figures aussi influentes que Mark Zuckerberg (Meta), Evan Spiegel (Snap), ou encore Elon Musk (X).
Cette action viserait-elle à envoyer un signal fort à l'industrie technologique, tout en préparant le terrain pour des initiatives législatives à venir, comme le « chat control »? Une réglementation européenne, encore en discussion, ayant pour objectif d'obliger toutes les plateformes de messagerie chiffrée à fournir un accès aux autorités européennes, afin d' encadrer et surveiller les communications...
L'interpellation de Pavel Durov a d'ailleurs pas manqué de déclencher une vague d'indignation à l'échelle internationale. Elon Musk, le patron de X, a rapidement réagi en postant sur sa propre plateforme le hashtag « #FreePavel ». Il a ensuite publié un autre message en français, scandant « Liberté. Liberté ! Liberté ? », soulignant ainsi la gravité de l'événement et l'enjeu fondamental des libertés individuelles dans le monde numérique.
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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LES CONSEQUENCES DE L'INCURSION UKRAINIENNE EN TERRITOIRE RUSSE
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Depuis le 6 août, l'armée ukrainienne mène une incursion réussie dans la région russe de Koursk, et les journalistes ukrainiens rapportent désormais les événements depuis ce territoire conquis.
Cette contre-offensive ukrainienne, marquée par l’entrée inédite des troupes de Kiev en Russie, semble encore loin d’avoir atteint son apogée. Contrairement aux raids précédents, menés par la milice anti-Poutine de la Légion pour la liberté de la Russie au printemps dernier, cette fois, l'armée ukrainienne déploie certaines de ses unités les plus expérimentées.
Les forces ukrainiennes ont percé une section peu défendue de la frontière, à une centaine de kilomètres de Koursk, ville russe célèbre pour une grande victoire soviétique contre l'Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Elles auraient pris le contrôle d’environ 80 localités et avancé d’une trentaine de kilomètres en territoire russe, occupant une zone d'environ 1 000 kilomètres carrés.
L’objectif de Kiev
Il pourrait s’agir de sécuriser des localités clés ainsi que des nœuds routiers et ferroviaires, compliquant ainsi une éventuelle reconquête russe. Ces zones, bien que réduites par rapport aux théories initiales, pourraient également être échangées contre des territoires ukrainiens sous occupation russe.
Une autre possibilité est que les forces ukrainiennes se retirent rapidement après avoir forcé Moscou à mobiliser des ressources militaires considérables pour sécuriser sa frontière, détournant ainsi ces ressources des fronts en Ukraine.
Outre le renforcement du moral de la population ukrainienne, épuisée par la guerre, Kiev pourrait également chercher à échanger des prisonniers russes capturés lors de cette opération contre ses propres soldats détenus par la Russie. Le président Volodymyr Zelensky a ainsi déclaré que les forces ukrainiennes "reconstituaient leur fonds de change."
De plus, Kiev veut rappeler aux Russes que la guerre a des conséquences pour eux aussi, et pas seulement pour l’Ukraine.
Un signal fort aux États-Unis et à leurs alliés de l’OTAN.
L’incursion envoie également un signal fort aux États-Unis et à leurs alliés de l’OTAN. La Maison Blanche a hésité à autoriser l’utilisation d’armes américaines à longue portée pour frapper le territoire russe, de peur d’une escalade dangereuse qui conforterait le discours du Kremlin selon lequel l’OTAN est un cobelligérant dans ce conflit. En frappant en Russie, Kiev rappelle à Washington que ses forces sont capables d’obtenir des résultats significatifs avec des moyens adéquats, même alors que l’attention des États-Unis est tournée vers la prochaine élection présidentielle.
La réaction de Moscou
Jusqu’ici, la réponse russe à l’incursion ukrainienne tend à confirmer les affirmations de Kiev selon lesquelles les craintes d’escalade sont exagérées. Certains responsables russes, tels que l'ancien président Dmitri Medvedev, ont vaguement menacé de représailles sévères, tandis que les propagandistes du Kremlin ont prétendu que l’OTAN participait aux combats aux côtés des Ukrainiens dans la région de Koursk.
Ainsi, l'avancée ukrainienne semble être un calcul rationnel. L'Ukraine estime que les gains internationaux, moraux et matériels, justifient les risques de représailles russes.
D’un point de vue politique, cette opération ukrainienne est particulièrement embarrassante pour Vladimir Poutine, mais pour l'instant la population russe ne semble pas trop réagir.
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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A QUAND UNE PANDEMIE DE MPOX ?
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L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment classé la variole simienne, également connue sous le nom de mpox, comme une urgence de santé publique de portée internationale. Cette décision fait suite à l'augmentation des cas en République démocratique du Congo et à la possibilité d'une propagation mondiale accrue.
Cette déclaration déclenche une réponse internationale coordonnée pour mobiliser des ressources telles que des vaccins et des tests de diagnostic, afin de contenir cette maladie infectieuse. Toutefois, l'OMS n'a pas désigné le mpox comme une pandémie, mais les mesures mises en place visent à empêcher qu'il ne le devienne.
Pourquoi cette alerte a-t-elle été lancée ?
Le mpox, anciennement appelé variole du singe, est une infection virale proche de la variole. Les premiers symptômes incluent fièvre, maux de tête, ganglions lymphatiques enflés et douleurs musculaires, suivis d'une éruption cutanée, principalement sur le visage, les mains et les pieds.
Alerté par l'augmentation des cas de variole sur le continent, le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a pris la mesure exceptionnelle de déclarer l'épidémie en cours dans plusieurs pays africains comme une urgence de santé publique continentale. Le lendemain, l'OMS a qualifié l'épidémie d'urgence sanitaire mondiale.
Ces actions ont été prises après qu'une souche virulente du virus s'est propagée rapidement dans 16 pays, touchant six nouveaux pays en seulement 10 jours. La situation en République démocratique du Congo, en Afrique centrale, est particulièrement préoccupante depuis plus d’un an.
Depuis le début de 2024, 15 132 cas de variole ont été confirmés en Afrique, touchant des pays comme le Bénin, le Burundi, le Cameroun, le Ghana, le Nigeria, l'Ouganda, entre autres.
Face à cette propagation, les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont récemment déclaré le mpox comme une urgence de santé publique à l'échelle du continent, une première depuis leur création en 2017.
On identifie deux clades principaux du virus mpox. Le clade 2, originaire d’Afrique de l’Ouest, est moins sévère, avec un taux de létalité d'environ 1 %. En revanche, le clade 1, originaire d’Afrique centrale, est plus dangereux, avec un taux de létalité pouvant atteindre 10 %.
A titre de comparaison, le variant Omicron du SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, a un taux de mortalité de 0,7 %. La République démocratique du Congo est particulièrement affectée par les épidémies du clade 1, le plus mortel.
Le mpox est endémique dans certaines régions d’Afrique centrale et occidentale, où le virus circule parmi les animaux et peut être transmis à l’homme. Depuis 2017, les flambées se multiplient, avec une transmission interhumaine accrue. Cette situation est partiellement due à la faible immunité contre le virus mpox, qui est apparenté au virus de la variole. En effet, la vaccination de masse contre la variole a cessé il y a plus de 40 ans, laissant la population actuelle vulnérable.
La récente désignation de l’OMS concerne spécifiquement le clade 1, qui non seulement a un taux de mortalité élevé, mais présente aussi de nouvelles mutations favorisant la transmission interhumaine. Combinées à l'absence d'immunité mondiale contre la variole, ces mutations rendent la population mondiale plus vulnérable.
Coexistence de deux épidémies distinctes
En 2022, une épidémie de mpox a émergé dans des pays non endémiques, notamment hors d’Afrique. Il s'agissait d'un variant du clade 2, originaire du Nigéria, désigné clade 2b. Ce variant se transmettait principalement par voie sexuelle, affectant principalement les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, et avait un faible taux de létalité. Cette épidémie a culminé en 2022, lorsque des vaccins ont été rendus disponibles pour les personnes à risque dans les pays à revenu élevé. Cependant, une recrudescence a été observée en 2024.
Pendant ce temps, des épidémies importantes de clade 1 se sont poursuivies en République démocratique du Congo, mais ont attiré moins d'attention. Les vaccins y étaient encore indisponibles en 2023, année marquée par 14 626 cas et 654 décès, avec un taux de mortalité de 4,5 %, plus élevé chez les enfants.
En réalité, la majorité des cas et des décès en République démocratique du Congo concernent les enfants, ce qui suggère que la plupart des transmissions ne sont pas de nature sexuelle, mais probablement dues à des contacts étroits ou à des aérosols respiratoires.
Evolution du virus plus transmissible.
En 2023, une flambée dans le Sud-Kivu, une région de l'est de la République démocratique du Congo où la maladie n’était pas endémique, a révélé un mode de transmission par voie sexuelle, suggérant l’existence de plusieurs épidémies distinctes et de modes de transmission variés dans le pays. À la mi-2024, le nombre de cas avait déjà dépassé celui de toute l'année 2023, avec plus de 15 600 cas et 537 décès.
La capacité de dépistage étant limitée en République démocratique du Congo, la majorité des cas ne sont pas confirmés par des tests de laboratoire. Les données disponibles proviennent d'un petit échantillon de séquences génomiques de la région de Kamituga, dans le Sud-Kivu. Ces séquences montrent que le virus du clade 1 a muté en septembre 2023 pour devenir le clade 1b, une variante plus facilement transmissible. Cependant, nous disposons de peu de données pour comparer ces virus avec ceux responsables des cas dans le reste du pays.
Propagation du mpox à l’échelle internationale.
Au cours du mois dernier, le virus a franchi les frontières de la République démocratique du Congo, se répandant au Rwanda, au Burundi, ainsi qu'à d'autres pays d'Afrique de l'Est, tels que le Kenya et l'Ouganda, qui n’avaient jamais connu de cas de variole auparavant.
Dans un monde interconnecté, les cas peuvent se propager à d’autres continents. Des cas liés à des voyages entre 2018 et 2019 pourraient avoir été à l’origine de la grande épidémie de clade 2b qui a touché plusieurs pays en 2022.
Bien que des vaccins existent, ils ne sont pas disponibles là où ils sont nécessaires.
Le virus du mpox et celui de la variole étant apparentés, les vaccins contre la variole offrent une protection contre le mpox. Ces vaccins ont été utilisés pour contenir l’épidémie de clade 2b en 2022. Cependant, une grande partie de la population mondiale n’a jamais été vaccinée et n’est donc pas immunisée contre le mpox. Le nouveau vaccin (appelé Jynneos, Imvamune ou Imvanex selon les pays) est efficace, mais les stocks sont limités et ce vaccin est rare en République démocratique du Congo.
Le classement du mpox par l’OMS en tant qu'« urgence de santé publique de portée internationale » devrait permettre de mobiliser les vaccins là où ils sont le plus nécessaires. Les Centres africains de contrôle des maladies avaient déjà initié des négociations pour obtenir 200 000 doses de vaccin, une quantité insuffisante pour maîtriser l’épidémie en République démocratique du Congo.
Désormais, l'OMS va coordonner la réponse mondiale au mpox, en veillant à l’équité dans la prévention de la maladie et l’accès aux diagnostics et aux vaccins.
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
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PRESIDENTIELLE AMERICAINE KAMALA HARRIS OU L'ATTRAIT DE LA NOUVEAUTE
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A trois mois de l'élection présidentielle, les premiers sondages provoquent-ils une onde de choc dans le camp républicain ? De manière inattendue, Donald Trump se retrouve talonné en Floride, un bastion traditionnellement acquis aux conservateurs. Il y a encore deux ans, le gouverneur Ron DeSantis y devançait largement son adversaire démocrate avec plus de 19 points d’avance. Pourtant, de nouveaux sondages publiés ce samedi aux États-Unis bouleversent la donne : Kamala Harris devancerait Donald Trump dans trois États clés, renversant ainsi la tendance observée ces derniers mois.
50 % des intention dans les fameux "swing states" pour Kamala Harris ?
Ces enquêtes d’opinion, réalisées conjointement par le *New York Times* et le *Siena College*, placent l'actuelle vice-présidente en tête des intentions de vote dans le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin, trois États du Midwest connus pour leur importance décisive dans les élections présidentielles américaines, les fameux *swing states*. Kamala Harris y récolte 50 % des intentions de vote contre 46 % pour son rival républicain.
Les électeurs interrogés perçoivent globalement Kamala Harris comme une candidate plus compétente, la qualifiant de plus "intelligente" et mieux préparée pour gouverner le pays.
Depuis l'annonce du retrait de Joe Biden de la course à la présidentielle, la dynamique de la campagne républicaine semble s’essouffler, surtout face au regain d'énergie du côté démocrate. La nomination du gouverneur du Minnesota, Tim Walz, en tant que colistier de Kamala Harris, annoncée mardi, a d’ailleurs insufflé un nouvel élan parmi les partisans démocrates.
En seulement trois semaines, Kamala Harris a réussi à faire ce que Joe Biden n’avait pas pu accomplir depuis le début de sa campagne : se positionner en tête de la course, notamment grâce à l'effet de nouveauté.
Le programme du nouveau ticket démocrate se concentre sur le renforcement des mécanismes de protection sociale et d'accompagnement des citoyens. Lors d'une déclaration faite vendredi sur X (anciennement Twitter), Kamala Harris a affirmé que la réduction du coût de la vie serait sa priorité dès son premier jour en tant que présidente.
Elle a également promis de lutter contre les grandes entreprises accusées de pratiquer des prix abusifs ainsi que contre les propriétaires augmentant de manière injustifiée les loyers pour les familles de travailleurs.Trump toujours favori à l'échelon fédéral Cependant, malgré ces avancées pour la candidate démocrate, Donald Trump conserve un avantage sur certaines questions clés. Les mêmes sondages révèlent que la majorité des électeurs lui accorde davantage de confiance en matière d'économie et d'immigration. De son côté, Trump plaide également en faveur d'une baisse des prix à la consommation.
Ce mercredi, il a dévoilé son programme économique, soulignant que chaque membre de son cabinet se consacrerait prioritairement à cet enjeu s’il était réélu. Cette approche semble résonner parmi les électeurs, puisque 45 % des sondés estiment que les politiques économiques de Trump amélioreraient leur situation financière, contre seulement 33 % pour Kamala Harris.
Sur le terrain de la guerre commerciale avec la Chine, Trump bénéficie également d'un soutien notable : 43 % des personnes interrogées pensent qu'il serait plus apte à gérer ce dossier, contre 39 % pour Kamala Harris. L'héritage économique des « Bidenomics », auquel Kamala Harris a contribué, ne joue pas non plus en sa faveur. Le « Biden Boom » tant espéré n’a pas eu l'impact escompté, et 60 % des sondés souhaitent que Harris prenne une direction totalement différente de celle de son prédécesseur si elle est élue.
Les récentes propositions économiques de Kamala Harris, surnommées « Kamalanomics » et dévoilées vendredi, peinent à se démarquer des politiques de l'administration Biden, et il reste à voir si elles parviendront à apaiser les inquiétudes des Américains face à la hausse du coût de la vie. En 2022, par exemple, le prix moyen d'une douzaine d'œufs a grimpé à 5,46 dollars (soit environ 4,97 euros), contre seulement 0,89 dollar (0,81 euro) en 2020.
L'inflation persiste aux États-Unis, un facteur qui a déjà coûté la réélection à plus d'un président, à l'instar de Jimmy Carter, battu par Ronald Reagan en 1980 après un mandat marqué par une inflation atteignant 14,5 %.
L'équipe de campagne de Donald Trump a rapidement réagi, remettant en question la fiabilité de ces sondages.
Elle accuse ces enquêtes d'être publiées dans le but délibéré de faire chuter le soutien populaire dont bénéficie le candidat républicain.
Ce scepticisme n'est pas sans fondement : en 2016, les sondages avaient largement sous-estimé l'ampleur du soutien à Trump. De plus, l'avance de Kamala Harris dans ces sondages se situe dans la marge d'erreur de 4,5 points, ce qui amène certains observateurs à avertir les démocrates de ne pas se laisser emporter par un optimisme excessif.
En effet, Donald Trump demeure le favori des sondages à l'échelle fédérale.
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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PRESIDENTIELLE AMERICAINE LE DUO HARRIS-WALZ
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A moins de trois mois du scrutin, le duo Harris-Walz veut s'afficher comme un ticket complémentaire susceptible de séduire un électorat très vaste. Kamala Harris, femme noire et sud-asiatique originaire de la côte californienne, avait ainsi uniquement sélectionné des hommes blancs parmi les finalistes pour le poste de colistier, la plupart d'entre eux originaires de l'intérieur du pays. On retrouvait Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie, Andy Beshear, gouverneur du Kentucky, ou encore Mark Kelly, ancien astronaute et sénateur de l'Arizona.
Et mardi 6 août 2024 la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris a téléphoné au gouverneur du Minnesota Tim Walz pour lui demander d’être son colistier dans sa campagne présidentielle.
Après avoir répondu qu’il en serait honoré", la première chose évoquée par M. Walz a été “la joie que vous redonnez au pays, l’enthousiasme qui se diffuse”. Le choix de Mme Harris en faveur de M. Walz confirme et renforce le changement d’orientation de la politique américaine. En l’espace de quinze jours seulement, la campagne a basculé.
D'après les informations du New York Times, les sondages réalisés en interne par l'équipe de Kamala Harris avaient indiqué qu'elle pouvait remporter la Maison Blanche avec n’importe lequel des trois finalistes à ses côtés. Pourquoi choisir alors Tim Walz, qu'elle surnomme volontiers "Coach Walz". "Un gars du Midwest" qui n'a "pas vraiment le profil du démocrate des côtes, comme Kamala Harris, qui est de San Francisco" ?
Le choix du colistier est souvent considéré comme relativement peu important dans le cadre de la construction d’une administration présidentielle. L’accent est mis sur ce qu’un candidat à la vice-présidence peut apporter à l’élection : quel État il pourrait aider à remporter.
Les "Etats clés" sont bien dans le viseur
Shapiro était en effet le candidat de l’establishment. Il était considéré comme le choix “sûr” – quelqu’un qui pourrait plaire au centre du spectre politique américain, être apprécié des Républicains et apporter dans sa besace le “swing state”, État pivot, qu’est la Pennsylvanie. Il était soutenu par l’éminence grise du parti démocrate, l’ancien président Barack Obama.
Mais Tim Waltz est également gouverneur du Minnesota, Etat convoité par Donald Trump pour l'échéance de novembre. Il peut parler à l'Amérique blanche, rurale, mais aussi à l'Amérique des petites villes, l'Amérique des campagnes, ce qu'on appelle aussi le 'flyover country', au-dessus duquel on vole entre les côtes, qui se sent oublié et méprisé par les élites démocrates des grandes villes. Le choix de Tim Walz est donc habile parce que ça parle à des électeurs qui ne sont pas des électeurs démocrates habituels, notamment dans les Etats clés.
En préférant Tim Walz à l’autre grand prétendant, le gouverneur de Pennsylvanie Josh Shapiro, Kamala Harris en dit long sur la manière dont cette campagne sera menée et sur l’avenir du parti démocrate en général.
Un changement majeur au sein du parti
Le choix de M. Walz est le signe d’un changement majeur au sein du parti, un changement à la tête duquel se trouve Mme Harris.
Alors que le parti démocrate avait depuis longtemps tendance à s’éloigner de plus en plus de sa base radicale à gauche, la campagne de Mme Harris semble au contraire lui accorder une grande attention. En écartant le candidat favori de l’establishment, elle veut incarner la bascule générationnelle promise par M. Biden sans qu’il parvienne à la réaliser.
Walz, le progressiste du Midwest
Walz a été largement présenté comme le choix progressiste. Contrairement à M. Shapiro, il a soutenu les manifestants, en particulier des étudiants, s’opposant au rôle des États-Unis dans le soutien à Israël.
La semaine dernière, un groupe important de démocrates progressistes a écrit à Mme Harris pour lui demander de ne pas choisir M. Shapiro, car sa position sur Israël et les manifestations aurait brisé l’unité retrouvée de manière inattendue au sein du parti depuis que la mise en retrait de M. Biden.
Joe Biden avait en effet subi un avertissement sérieux lors de la primaire dans le Michigan où des centaines de milliers d’électeurs démocrates avaient voté blanc pour protester contre son soutien inconditionnel à Israël.
De plus, avec son énergie et ses blagues à papa, Walz incarne aussi cet “homme blanc” dont la plupart des analystes pensent que Harris aura besoin pour maintenir un “mur bleu” (les États qui votent systématiquement démocrate) solide, en remportant des États comme le Michigan, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Elu en 2019, Tim Walz a également été contraint de jongler avec deux crises majeures : la pandémie de Covid-19 et la mort de l'Afro-Américain George Floyd sous le genou d'un policier blanc, le 25 mai 2020. Minneapolis, la plus grande ville de l'Etat, s'embrase, point de départ d'un immense mouvement de manifestations antiracistes qui secoue l'Amérique durant de longs mois.
A l’instar de sa colistière à la présidence, M. Walz a un bilan en matière de droit des femmes. Dans le Minnesota, il a obtenu de l’Assemblée la protection du droit à l’avortement après l’annulation par la Cour suprême fédérale de l’arrêt Roe v Wade.
En outre Tim Walz s'est engagé à faire de son Etat un sanctuaire pour les femmes cherchant à avorter. Une clinique, située dans l'Etat voisin du Dakota du Nord, bien plus répressif, a alors déménagé de son côté de la frontière. En mars 2024, le gouverneur a participé au premier déplacement d'une vice-présidente dans une clinique pratiquant des IVG.
En qualifiant efficacement leurs adversaires de “weird” – bizarres – à l’égard des femmes et du genre, Walz et Harris s’attaquent à cette question. Ils veulent offrir une vision des États-Unis radicalement différente de celle de leurs adversaires et de leurs prédécesseurs.
Mais cet engouement n'est-il pas superficiel et limité à Internet ?
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Jenny Chase pour DayNewsWorld |
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L’INDONESIE INAUGURE SA FUTURE CAPITALE NUSANTARA
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Un budget colossal de 32 milliards de dollars, soit environ 29 milliards d’euros, a été alloué pour un projet ambitieux sur l’île de Bornéo : la création de Nusantara, une ville entièrement nouvelle destinée à devenir la future capitale de l’Indonésie, remplaçant ainsi Jakarta.
L'inauguration officielle a eu lieu le samedi 17 août, lors de la célébration de la fête de l’indépendance. Toutefois, en raison des retards accumulés dans la construction et des difficultés financières rencontrées, le président Joko Widodo a été contraint de reporter indéfiniment la signature du décret présidentiel entérinant ce transfert.
Les défis environnementaux auxquels Jakarta est confrontée sont au cœur de la décision de déplacer la capitale. Cette métropole, qui s’étend sur l’île de Java et abrite près de 12 millions de personnes, est en proie à une surpopulation massive, des inondations fréquentes et une érosion côtière inquiétante.
Selon certains spécialistes, d’ici 2050, environ 33 % de Jakarta pourrait être submergée. Ce risque est exacerbé par l'affaissement du sol, dû en grande partie à l'exploitation intensive des eaux souterraines, ainsi que par une pollution atmosphérique sévère, une congestion routière extrême et des infrastructures saturées.
Nusantara a été planifiée pour éviter ces problèmes, grâce à son emplacement stratégique dans une région géologiquement plus stable et moins exposée aux catastrophes naturelles comme les inondations ou les tremblements de terre.
Située à une altitude plus élevée que Jakarta, la future capitale est conçue pour résister aux risques liés à la montée des eaux. Le gouvernement indonésien prévoit de faire de Nusantara une ville moderne et durable, intégrant des technologies vertes et misant sur une planification urbaine axée sur la résilience climatique. L’objectif est d’en faire une capitale à faible empreinte carbone, en misant sur les énergies renouvelables et des transports publics respectueux de l’environnement.
Ce projet de délocalisation de la capitale est colossal tant sur le plan financier que logistique. Les investissements nécessaires, notamment ceux en provenance des investisseurs étrangers, peinent à se concrétiser. Sur les 100 000 milliards de roupies (5,55 milliards d’euros) nécessaires d’ici la fin de l’année, seulement 56 200 milliards (3,24 milliards d’euros) ont été réunis.
Sur le plan logistique, la réalisation de ce projet nécessitera la construction de nombreux bâtiments gouvernementaux, d'infrastructures modernes, ainsi que de logements pour les fonctionnaires qui s’y installeront progressivement.
Ce chantier titanesque mobilisera l’économie indonésienne pendant plusieurs années, dans un contexte où le pays doit déjà relever d’importants défis socio-économiques. Certains estiment d'ailleurs que ces fonds auraient pu être investis dans des secteurs jugés prioritaires comme la santé et l’éducation.
Malgré les promesses de développement durable, le projet Nusantara fait également face à des critiques, notamment de la part d’organisations écologistes. Ces dernières craignent les impacts négatifs sur la biodiversité unique de Bornéo, une île abritant des forêts tropicales parmi les plus riches du monde, ainsi que des espèces menacées comme les orangs-outans, les singes nasaux et les léopards nébuleux.
La construction de la nouvelle capitale pourrait, selon eux, accélérer la déforestation et mettre en péril ces écosystèmes fragiles. |
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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LA LONGEVITE DANS L'ASSIETTE
LE REGIME ALIMENTAIRE OPTIMAL POUR GAGNER 10 ANS DE VIE
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Selon une nouvelle étude, délaisser le régime occidental pour un « régime optimal » riche en légumineuses pourrait faire gagner au moins 10 ans d’espérance de vie.Pour cela il suffit de changer quelques habitudes alimentaires pour vivre plus longtemps en bonne santé.
Ce sont des chercheurs de l’université de Bergen (Norvège) qui ont mis au point un « régime optimal ». en s'inspirant de la cuisine méditerranéenne et de la diète des zones bleues (pays où la longévité des habitants est au-dessus de la moyenne). Pour ce faire ils ont comparé ce dernier à l’alimentation occidentale typique, c'est-à-dire riche en viandes et en produits transformés.
Et qu'ont-ils découvert ? Que le passage vers leur régime plus sain permettait de gagner 10,7 ans d’espérance de vie pour les femmes et 13 ans pour les hommes. Alors à nous de délaisser le plus tôt possible les aliments transformés et gras !
Optons pour les légumineuses.
Pour cette recherche publiée dans le journal PLOS Medicine en février 2022, les scientifiques ont analysé les données de l’étude Global Burden of Disease study qui réunit des milliers de participants de 204 pays. Ils ont découvert que manger plus de légumes augmente l’espérance de vie de 2,3 ans chez les deux sexes.
Par ailleurs, plus une personne adopte un régime sain tôt, plus les gains sur la longévité sont importants. Si une femme commence à 20 ans, elle pourra gagner jusqu’à 10,7 ans de vie selon les calculs de l’étude. Le gain est plus important chez les hommes : 13 ans.
Adoptez le « régime optimal » à 80 ans et vous pouvez encore espérer bénéficier de 3,4 ans d’espérance de vie supplémentaire ! Mais le plus tôt est le mieux !
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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DES MASQUES DE BEAUTE NATURELS
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Avocat, banane, concombre: nos placards de cuisine regorgent d'ingrédients pour fabriquer soi-même un masque hydratant pour le visage. Voici un petit aperçu de ces soins pour le visage économiques et 100% naturels.
Quelques bananes, un pot de miel, des œufs ou encore de l'huile d'olive, vous n'avez pas besoin de plus d'ingrédients pour constituer un masque pour le visage rapide, économique et naturel.
Attention, démaquillez-vous avant l'application soigneusement pour favoriser la pénétration des propriétés hydratantes du soin. Ces soins faits maison sont composés d'ingrédients naturels et sans conservateur. N'attendez pas trop longtemps avant de les utiliser.
Le pouvoir hydratant du concombre
Ingrédient phare de la routine soin d'Alicia Keys, le concombre, composé à plus de 90% d'eau, contient des bienfaits antioxydants et hydratants très efficaces pour lutter contre la peau sèche et le teint terne.
Laissez poser vingt minutes puis rincez à l'eau tiède.
Un masque à la banane et à l'avocat
L'avocat et la banane sont deux fruits particulièrement réputés pour leurs vertus hydratantes. Les acides gras de l'avocat et les vitamines B,C et E de la banane vont nourrir et assouplir la peau. Mixez un avocat entier avec une demi banane et laissez poser le masque durant 20 minutes avant de rincer à l'eau tiède.
Vous pouvez également y ajouter une cuillère à soupe de miel, un ingrédient reconnu pour son effet apaisant et cicatrisant.
Un masque visage à l’œuf
Le jaune d’œuf contient des propriétés hydratantes efficaces pour nourrir et rendre son éclat aux peaux sèches. N'appliquez pas le mélange seul sur votre visage. En séchant celui-ci va former une sorte de croûte particulièrement difficile à enlever, notamment au niveau des sourcils. Pour éviter ce désagrément, diluez deux jaunes d'oeufs à une huile végétale comme l'huile d'argan par exemple. La texture sera plus grasse et les vertus nourrissante de l'huile viendront renforcer l'effet hydratant de ce masque fait maison.
Du miel et de l'huile d'olive pour apaiser la peau
Les vertus hydratantes et apaisantes de l'huile d'olive, associées aux propriétés antibactériennes et cicatrisantes du miel vont nourrir et adoucir la peau.
Mélangez quatre cuillères à soupe de miel à deux cuillères à soupe d'huile d'olive et appliquez 20 minutes sur votre peau avant de rincer à l'eau tiède. Vous pouvez également faire chauffer légèrement la mixture au bain-marie ou au micro-onde. La chaleur va ouvrir les pores de la peau et faire pénétrer plus en profondeur les actifs hydratants
Le thé vert et le miel pour un teint éclatant
Votre sachet de thé vert une fois infusé peut également être réutilisé dans une routine soin. Les propriétés antioxydantes du thé vert vont protéger la peau du vieillissement cutané. Ouvrez votre sachet de thé et mélangez son contenu à quelques cuillères de miel. Assez pour que la mixture devienne suffisamment pâteuse pour pouvoir être étalée et tenir sur votre visage. Laissez poser 20 minutes et rincez à l'eau tiède. Vive la beauté naturelle !!!
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Emily Jackson pour DayNewsWorld |
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COMPRENDRE LES EMEUTES AU ROYAUME-UNI
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Le meurtre des trois petites filles à Southport a déclenché des tensions et des manifestations dès le 31 juillet 2024. Vendredi 2 août 2024 la violence s’est répandue à Liverpool et Sunderland où une mosquée a été visée. Le samedi 3 août, ces émeutes se sont étendues aux villes de Bristol, Hull, Stoke-on-Trent, Leeds, Nottingham, Blackpool, Rotherham et également à Belfast en Irlande du Nord. Le 4 août, Middlesborough, Rotherham et Tamworth, près de Birmingham, étaient atteintes. Des boutiques ont été pillées et des voitures ont été incendiées. A Sheffield, deux hôtels hébergeant des demandeurs d’asile ont été attaqués. Lundi 5 août, les mouvements de protestations ont atteint Plymouth dans le Sud-Ouest de l’Angleterre.
Réactions politiques
Au pouvoir depuis un mois, Keir Starmer a souligné que sa priorité "absolue" était de mettre fin aux désordres et que "les sanctions pénales soient rapides", et de "faire en sorte que les rues soient sûres pour le public", après les heurts du week-end. Dès dimanche après-midi, il avait prévenu les casseurs qu’ils "regretteraient" d’avoir participé aux "désordres" des derniers jours.
"Ces délinquants paieront le prix", a assuré de son côté la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper sur la BBC. "Nous nous sommes assurés que les tribunaux soient prêts, qu’ils aient des procureurs supplémentaires disponibles". Le Premier ministre Keir Starmer et le gouvernement britannique ont pris des mesures pour rétablir l'ordre, incluant la mobilisation de 4 000 policiers et la promesse de juger rapidement les émeutiers. Starmer a fermement condamné les violences, en particulier contre les mosquées et les communautés musulmanes. « Vous regretterez d'avoir pris part à ces troubles », a martelé le Premier ministre britannique Keir Starmer dimanche 4 août, après avoir assuré que les auteurs de ces actes seraient traduits en justice « le plus rapidement possible ».
Face à cette situation préoccupante, le Premier Ministre travailliste Sir Keir Starmer a réuni un conseil de défense (COBRA meeting) lundi 5 août en présence des chefs de la police et du système pénitentiaire. Il a annoncé trois mesures pour lutter contre les troubles qui s’étendent en Angleterre et en Irlande du Nord depuis maintenant une semaine. Tout d’abord, un groupe de policiers spécialisés sera chargé d’assurer la sécurité dans les zones atteintes par les émeutes. Ensuite, le Premier Ministre souhaite que les criminels soient jugés et punis. Les tribunaux sont mobilisés et des procureurs pourront même traiter les poursuites la nuit. Certains fauteurs de trouble seront même emprisonnés. Enfin, la troisième mesure mise en avant par Keir Starmer consiste à poursuivre les personnes qui incitent à la violence en ligne. Keir Starmer a été intransigeant dans son discours : " Il ne s’agit pas d’une protestation, c’est de la violence à l’état pur et nous ne tolérerons pas d’attaques à des mosquées ou à nos communautés musulmanes. La force de la loi sera appliquée ".
Facteurs sous-jacents Immigration et Multiculturalisme Le Royaume-Uni a une longue histoire d'accueil des immigrés, Le Royaume-Uni accueille des immigrés de la communauté afro-caribéenne et de la communauté asiatique depuis 1945, mais en 2023, 685 000 migrants sont arrivés au Royaume-Uni, ce qui est un chiffre record. Mais l'arrivée record de 685 000 migrants en 2023 a exacerbé les tensions. Le modèle britannique d'intégration repose sur un multiculturalisme perçu différemment en France, où l'universalisme prévaut. Cependant, le multiculturalisme britannique n'a jamais été une politique officielle et est régulièrement déclaré mort.
Les émeutes ont vu la participation de l'extrême droite. Les fauteurs de troubles émanent essentiellement de l’extrême droite qui se sent renforcée par l’élection de 5 députés du parti anti-immigration Reform UK à la Chambre des Communes, dont son Président Nigel Farage élu à la Chambre des Communes pour la circonscription de Clacton. Certains manifestants sont des patriotes acharnés inquiets des chiffres de l’immigration, souvent affiliés à l’English Defence League, qui scandent les slogans « Stop the boats » (en référence aux canots dans lesquels les migrants traversent la Manche) et « Mettez les dehors ». Le fondateur de l’English Defence League Tommy Robinson a aussi été mis en cause et est accusé d’attiser la violence sur les réseaux sociaux. Ces émeutes antimigrants évoquent celles qui frappent l’Irlande depuis quelques mois.
Des contre-manifestations, parfois composées de gens d'extrême-gauche ou de musulmans et la rencontre entre ces manifestationsa provoqué des violences. Ensuite, il y a eu l'intervention de groupuscules ultranationalistes, mieux organisés que les autres et certains sont venus de l'extérieur pour participer aux émeutes. Ces individus constituent une cible idéale pour le gouvernement et les médias traditionnels.
Mais la colère généralisée ne vient pas seulement d'eux. Cette colère est partagée par des gens des classes ouvrières, pour la plupart blancs. Une colère «populaire», alimentée par un ras-le-bol généralisé de l’immigration incontrôlée et de la délinquance étrangère, et par plusieurs réseaux nationalistes qui y voient une occasion d’avancer leur agenda politique.
Contre les autorités et les médias En outre une autre source de cette colère est dirigée contre les autorités et les médias. En effet lors de ce triple meurtre, les autorités n'ont pas pu révéler grand-chose sur l'identité du criminel, ni sur les raisons de son acte. Cela a laissé le champ libre aux rumeurs et a éveillé une méfiance générale.
Selon le récit des faits donné par la police, le drame s’est produit lors d’un cours de danse pour enfants. "Ils assistaient à un événement sur le thème de (la chanteuse américaine) Taylor Swift dans une école de danse quand l’assaillant, armé d’un couteau, est entré dans le bâtiment et a commencé à attaquer les enfants à l’intérieur", a détaillé la responsable de la police du Merseyside, Serena Kennedy, lors d’une conférence de presse. Peu après les faits, la police a annoncé avoir arrêté un homme en possession d’un couteau. Les autorités ont déclaré que l'acte ne semblait pas être un acte terroriste. Elles ont préféré parler de la criminalité à l'arme blanche, qui est épidémique en Angleterre.
Un exemple similaire est celui d'un député conservateur poignardé à mort il y a trois ans par un terroriste. Les autorités et les médias ont réagi en disant que le problème était la haine en ligne alors que c'était un acte idéologique, où le criminel a choisi sa cible et l'a tuée.
Les gens pensent que les autorités et les médias se moquent d'eux, les prennent pour des imbéciles. D'où la colère et la frustration, surtout quand il s'agit de la mort de trois enfants.
Défiance envers la police En outre la défiance envers la police est croissante, défiance qui s’est accentuée ces dernières années, exacerbée par des réactions perçues comme indulgentes envers certaines manifestations et sévères envers d'autres. Les récentes manifestations pro-palestiniennes ont alimenté cette perception. Moins de la moitié de la population estime que la police maintient correctement l’ordre. Dès le 31 juillet, les émeutes de Southport ont blessé 50 policiers.
La situation au Royaume-Uni est marquée par une combinaison de tensions interethniques, d'immigration massive, et de défiance envers les autorités. Les émeutes actuelles révèlent les fractures profondes au sein de la société britannique et les réponses politiques devront être à la hauteur pour éviter une escalade des conflits intercommunautaires.
Dans un communiqué publié sur X Nigel Farage, le leader du parti d’extrême droite Reform UK, s’est dit "totalement consterné par le niveau de violence vu ses deux derniers jours". "L’intimidation et les menaces de mort n’ont pas de place dans une démocratie qui fonctionne", a-t-il ajouté. Selon lui, le Royaume-Uni "doit avoir un débat plus honnête sur (l’immigration) pour donner confiance au peuple qu’il y a des solutions politiques".
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Garett Skyport pour DayNewsWorld |
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VERS UNE ESCALADE DU CONFLIT AU MOYEN-ORIENTMORTS DU CHEF DU HAMAS ISMAEL HANIYED ET DU BRAS DROIT DU HEZBOLLAH FOUAD CHOKR IMPUTEES A ISRAEL
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Ismaïl Haniyeh a été tué dans une frappe à Téhéran, ont annoncé ce mercredi 31 juillet le mouvement islamiste palestinien, en guerre contre Israël depuis plus de neuf mois dans la bande de Gaza, et les Gardiens de la Révolution en Iran.
« (Notre) frère, le dirigeant, le mujahid Ismaïl Haniyeh, le chef du mouvement, est mort dans un raid sioniste contre sa résidence à Téhéran après sa participation à l’investiture du nouveau président » iranien, a écrit le Hamas dans un communiqué. Un des plus hauts dirigeants du Hamas
En 2017, il a été élu chef du bureau politique du Hamas, pour succéder à Khaled Mechaal. Depuis, le sexagénaire vivait en exil volontaire entre le Qatar et la Turquie. Il a été l’un des négociateurs des pourparlers en cours entre Israël et le Hamas, sous la médiation de l’Égypte, du Qatar et des États-Unis, pour mettre fin à la guerre à Gaza.
Il faisait partie des dirigeants du Hamas visés par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale depuis le mois de mai pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » en lien avec l’attaque du 7 octobre contre Israël.
En avril, Ismaïl Haniyeh avait annoncé la mort de trois de ses fils et quatre de ses petits-enfants dans une attaque israélienne sur Gaza. Le 25 juin, dix membres de sa famille avaient trouvé la mort dans une frappe israélienne, dont sa sœur Zahr Haniyeh. Le numéro deux du Hamas, Saleh Al-Arouri, a lui été tué dans une frappe de drone, à Beyrouth, le 2 janvier.
Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique iranienne, ont annoncé pour leur part que « la résidence d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touchée à Téhéran, et (...) lui et l’un de ses gardes du corps sont morts en martyrs », selon un communiqué sur leur site d’information Sepah.Ismaïl Haniyeh s’était rendu à Téhéran pour assister mardi à la prestation de serment du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian devant le Parlement.
Lors de son discours d’investiture mardi Massoud Pezeshkian a dénoncé les « crimes » d’Israël dans le territoire palestinien, tandis que des Iraniens présents à la cérémonie scandaient « Mort à Israël ! Mort à l’Amérique ! ». « Ceux qui fournissent les armes qui tuent les enfants à Gaza ne peuvent pas donner des leçons d’humanité et de tolérance aux autres », a-t-il déclaré en faisant référence aux États-Unis.
L’Iran, allié du Hamas, ne reconnaît pas l’État israélien et a fait du soutien à la cause palestinienne un élément central de sa politique étrangère depuis la Révolution islamique de 1979 Le Hamas reconnu comme organisation terroriste par une trentaine de pays Au pouvoir à Gaza depuis 2007, le Hamas est un mouvement islamiste, reconnu comme groupe terroriste par une trentaine de pays, notamment les Etats-Unis, le Canada, l’Union européenne, le Royaume-Uni, l’Australie ou encore le Japon.
De son nom complet Mouvement de la résistance islamique, le Hamas est issu des Frères musulmans et a été créé dans le sillage de la première Intifada de 1987, qui opposait l’armée israélienne et la population palestinienne. Le mouvement islamiste, qui ne reconnaît pas l’Etat d’Israël, a toujours eu pour principaux objectifs de récupérer les territoires palestiniens occupés militairement et de construire un Etat palestinien théocratique.
Depuis sa création, le mouvement prône la lutte armée et rejette les processus de paix, comme les accords d’Oslo de 1993. Avec son groupe armé, les Brigades Ezzedine Al-Qassam, le Hamas multiplie les attentats. Des attaques auxquelles Israël réplique toujours, quitte à faire, lui aussi, des victimes parmi les civils palestiniens.
Israël ne commentera pas la mort d’Ismaïl Haniyeh
Lors d’un point presse, mercredi, David Mencer, le porte-parole du gouvernement israélien a refusé de commenter l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh. « Nous ne commentons pas cet incident particulier », a-t-il déclaré. Plus tôt, l’armée israélienne avait également refusé de commenter l’événement. Conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU
Israël Katz, le ministre des affaires étrangères israélien a envoyé une lettre à des dizaines de ses homologues, les appelant à exiger « une cessation immédiate des attaques du Hezbollah, son retrait au nord du fleuve Litani et son désarmement, conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU ».
« Israël n’est pas intéressé par une guerre totale », écrit-il, ajoutant que « la seule façon de l’éviter est la mise en œuvre immédiate de la résolution 1701 » du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée le 11 août 2006, visant à mettre fin à la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah.
Il ajoute qu’avec la frappe contre Fouad Chokr, Israël « a envoyé un message clair : nous frapperons avec une grande force quiconque nous fait du mal » L’armée israélienne a affirmé avoir éliminé celui qu’elle a présenté comme le « bras droit » du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Chargé du projet de missiles de précision, il est également responsable de l’attaque contre le village druze de Majdal Shams, sur le plateau du Golan occupé, où une roquette Falaq-1, tirée samedi 27 juillet, avait causé la mort de douze enfants, âgés de 10 à 16 ans, sur un terrain de football.
Fouad Chokr avait été placé en 2019 sur la liste des individus sanctionnés pour « terrorisme » par le Trésor américain. Siégeant au sein de la plus haute instance militaire du Hezbollah, le « conseil du djihad », qui prend les décisions stratégiques, il aurait joué un rôle-clé dans l’attentat à la bombe qui a visé les casernes des marines américains à Beyrouth en 1983, tuant 241 militaires américains et en blessant 128 autres Vers une escalade régionale ?
Deux questions se posent immédiatement.
Premièrement, comment l'Iran réagira-t-il, sachant qu'Haniyeh était sous sa protection lorsqu'il a été éliminé ? Sa mort pourrait susciter une immense vague de colère en Iran et entraîner des représailles contre Israël, en plus de celles du Hamas.
Les tensions entre l'Iran et Israël sont très vives depuis longtemps. En avril, Téhéran a riposté à une frappe israélienne sur son consulat à Damas, ayant causé la mort de plusieurs hauts responsables du Corps des gardiens de la révolution, en lançant plus de 300 missiles et drones sur Israël.
L’assassinat d'Haniyeh démontre l'efficacité remarquable des services de renseignement israéliens concernant l'Iran. Ces dernières années, plusieurs scientifiques iraniens impliqués dans le programme nucléaire ont été tués, notamment Mohsen Fakhrizadeh, considéré comme le « père » du programme, abattu par une mitrailleuse sophistiquée commandée à distance en 2020. Cependant, certains dirigeants du Hamas, ciblés par Israël, semblent encore en vie. Yahya Sinwar, chef politique du Hamas à Gaza, continue apparemment de diriger les opérations. En juillet, Israël a frappé ce qui était censé être la cachette du chef militaire insaisissable Mohammed Deif. Le Hamas n’a pas confirmé sa mort, et Deif avait déjà survécu à plusieurs tentatives d’assassinat. La deuxième question majeure est de savoir si le Hezbollah, basé au Liban, attaquera Israël à la demande de l'Iran.
L'assassinat d'Haniyeh survient peu après une frappe aérienne israélienne dans le sud de Beyrouth, où Israël pense avoir tué Fuad Shukr, un haut commandant du Hezbollah.
Cette frappe aérienne menace d’accroître les tensions dans la région. Si l'Iran décidait de riposter, il pourrait le faire via le Hezbollah au Liban. Une offensive massive de missiles du Hezbollah pourrait submerger le système de défense antimissile israélien Iron Dome.
L'Iran pourrait aussi mobiliser d'autres alliés, tels que des groupes chiites en Syrie et en Irak, ainsi que les Houthis au Yémen, qui ont récemment lancé une attaque de drone sur Tel-Aviv, à laquelle Israël a rapidement répliqué.
La mort du chef politique du Hamas et celle du bras droit du Hezbollah soulèvent de lourdes questions sur l’avenir des négociations concernant la guerre à Gaza. Elles pourraient bien provoquer une escalade majeure dans le conflit de Gaza, et potentiellement dans l'ensemble du Moyen-Orient.
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Abby Shelcore pour DayNewsWorld |
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OUVERTURE D'UNE PROCEDURE DE DEFICIT EXCESSIF CONTRE LA FRANCE CE QUI ATTEND LE FUTUR GOUVERNEMENT FRANCAIS
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Le 26 juillet 2024, l'Union européenne a officiellement lancé des procédures pour déficit public excessif à l'encontre de sept de ses États membres, dont la France.
Cette initiative, annoncée par le Conseil européen, marque une étape cruciale dans la surveillance des finances publiques au sein de l'Union, alors que plusieurs pays peinent à se conformer aux règles budgétaires strictes du Pacte de stabilité et de croissance.
Ces règles visent à assurer la stabilité financière de la zone euro en imposant des limites aux déficits et à la dette publique.
Le Contexte du Pacte de Stabilité et de Croissance
Le Pacte de stabilité et de croissance, instauré pour garantir la discipline budgétaire parmi les États membres de l'UE, fixe une limite de déficit public à 3 % du PIB et de dette publique à 60 % du PIB. Ces règles ont été temporairement suspendues en réponse à la pandémie de Covid-19 et à la crise économique subséquente, exacerbée par la guerre en Ukraine. En 2024, avec la reprise économique inégale et les pressions inflationnistes, le pacte a été réactivé, plaçant les finances publiques des États membres sous une surveillance accrue.
Une Situation Budgétaire Critique pour la France
Parmi les pays concernés, la France se distingue par la gravité de sa situation budgétaire. En 2023, le déficit public du pays s'élevait à 5,5 % du PIB, bien au-dessus du seuil de 3 % imposé par le Pacte de stabilité. De plus, la dette publique atteint 110 % du PIB, un niveau préoccupant qui place la France dans une position vulnérable face aux marchés financiers et aux agences de notation. Cette situation découle en grande partie de choix politiques et économiques pris sous la présidence d'Emmanuel Macron, réélu pour un second mandat, et sous la gestion économique de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie.
Les Défis de la Gouvernance Économique sous Macron
Depuis son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron a entrepris une série de réformes économiques et sociales destinées à moderniser l'économie française et à stimuler la croissance. Toutefois, ces réformes ont souvent été accompagnées de dépenses publiques importantes, exacerbant le déficit budgétaire. Le contexte économique difficile, marqué par les effets de la pandémie et les tensions géopolitiques, a également contribué à la détérioration des finances publiques. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a annoncé un plan pour réduire le déficit public à 5,1 % du PIB en 2024 et à 5 % en 2025, un objectif qui reste ambitieux compte tenu des pressions budgétaires actuelles.
Un Gouvernement en Transition et les Prochaines Étapes
Actuellement, la France est dirigée par un gouvernement démissionnaire qui ne gère que les affaires courantes. La responsabilité de la mise en œuvre des mesures correctrices nécessaires pour réduire le déficit incombera au nouveau gouvernement, qui sera formé après la nomination d'un nouveau Premier ministre par Emmanuel Macron, à l'issue des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ce nouveau gouvernement devra non seulement s'attaquer aux défis économiques immédiats mais aussi restaurer la confiance dans la gestion des finances publiques.
Mesures Correctrices et Sanctions Potentielles
Les pays sous procédure pour déficit excessif, dont la France, sont tenus de présenter des plans détaillant les mesures qu'ils prévoient de mettre en œuvre pour réduire leur déficit. En l'absence de telles mesures, des sanctions financières pourraient être imposées, bien que ces sanctions n'aient jamais été appliquées dans le passé. Pour la France, une amende pourrait représenter près de 2,5 milliards d'euros, ajoutant une pression supplémentaire sur le budget national. Ces mesures correctrices incluent la réduction des dépenses publiques, une meilleure gestion des ressources et une augmentation de l'efficacité fiscale, notamment par une taxation plus stricte des rentes énergétiques.
Une Crise Politique et Économique Imminente
La France se trouve à un carrefour critique. L'Assemblée nationale, en proie à des tensions politiques, peine à se stabiliser, ce qui complique la mise en œuvre des réformes nécessaires. Le gouvernement doit faire face à des défis internes, tels que le maintien de la cohésion sociale, tout en répondant aux exigences économiques internationales. Les marges de manœuvre sont étroites, et les décisions prises dans les mois à venir auront des répercussions profondes sur l'avenir économique et politique du pays.
Les Implications Européennes et Mondiales
La situation budgétaire de la France a également des implications pour l'ensemble de l'Union européenne. Une incapacité à maîtriser le déficit pourrait nuire à la stabilité économique de la zone euro, influençant négativement la confiance des investisseurs et la notation de la dette souveraine des États membres. En outre, une France affaiblie pourrait perdre son influence politique au sein de l'UE, ce qui pourrait affecter les dynamiques de pouvoir et les politiques communautaires.
Un Tournant Décisif pour la France
La France se trouve à un moment charnière de son histoire économique. La responsabilité de la situation actuelle repose largement sur les épaules d'Emmanuel Macron et de Bruno Le Maire, dont le mandat a été marqué par des choix budgétaires contestés.
Alors que Bruno Le Maire quitte ses fonctions, le futur ministre de l'Économie aura un rôle crucial à jouer dans la stabilisation des finances publiques françaises. Sans une gestion rigoureuse et des réformes profondes, la France risque de s'enfoncer dans une crise budgétaire aux conséquences désastreuses.
Le successeur de Bruno Le Maire devra naviguer dans un contexte économique complexe et instable. S'il échoue à stabiliser la situation, la France pourrait faire face à une dégradation de sa note de crédit, une hausse des taux d'intérêt et une perte de confiance des investisseurs.
Cela pourrait déclencher une spirale descendante, entraînant une crise économique profonde et durable.
Pour éviter un tel scénario, la France doit démontrer une discipline budgétaire stricte, renforcer ses institutions économiques et restaurer la confiance tant au niveau national qu'international.
Ce défi exige une stratégie économique cohérente et une gestion politique habile pour éviter que la France ne se retrouve dans une situation de marginalisation économique et politique au sein de l'Union européenne et sur la scène mondiale. Le futur ministre de l'Économie sera en première ligne de cet effort, jouant un rôle déterminant dans la définition de l'avenir économique du pays. |
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Samantha Moore pour DayNewsWorld |
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AU BANGLADESH PRES DE 200 MORTS DANS DES MANIFESTATIONS ETUDIANTES
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Les autorités du Bangladesh ont arrêté plus de 2.500 personnes ces derniers jours, suite aux violences liées aux manifestations d’étudiants demandant la suppression des quotas pour le recrutement dans la fonction publique. Selon le dernier bilan publié ce mardi, au moins 174 personnes ont perdu la vie. Un système jugé inéquitable.
Aboli en 2018 après plusieurs semaines de manifestations, puis rétabli en juin dernier par la Haute Cour de Dacca, le système des quotas, fondé sur le "mérite", est au centre de violents affrontements entre étudiants et forces de l’ordre au Bangladesh depuis début juillet.
Le dernier bilan en date de ce mardi faisait état de 174 morts, parmi lesquels figuraient plusieurs policiers. Les autorités ont également instauré un couvre-feu, déployé des soldats dans tout le pays, et coupé l’accès à Internet à l’échelle nationale, ce qui a considérablement restreint la circulation des informations.
Le mouvement étudiant à l'origine de ces manifestations a suspendu ses protestations lundi pour une durée de 48 heures. Son chef a déclaré qu'il ne voulait pas de réformes "au prix de tant de sang".
Une Première ministre en mauvaise posture
Cette situation dramatique découle du rétablissement fin juin du système de quotas, qui réserve plus de la moitié des postes de fonctionnaires, très recherchés et bien rémunérés, à certaines catégories de la population. Les étudiants considèrent ce système comme discriminatoire.
Environ 30% de ces postes sont attribués aux enfants de ceux qui se sont battus pour l'indépendance du Bangladesh en 1971, 10% aux femmes, et 10% à certains districts spécifiques.
Les critiques de ce système affirment que les autorités cherchent à favoriser les enfants des partisans de la Première ministre Sheikh Hasina, qui dirige le pays depuis 2009. Le père de Sheikh Hasina, Sheikh Mujibur Rahman, est le leader fondateur du Bangladesh.
Agée de 76 ans, Sheikh Hasina a remporté sa quatrième élection consécutive en janvier, lors d’un scrutin sans véritable opposition. Les violences récentes ont soulevé des questions sur son avenir politique, mais lundi, devant des hommes d’affaires, elle a réaffirmé sa détermination à rester au pouvoir en déclarant : "Sheikh Hasina ne fuit jamais". |
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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TENTATIVE D'ASSASSINAT DE DONALD TRUMPLA DIRECTRICE DES SERVICES SECRETS DEMISSIONNE
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Depuis le 13 juillet 2024, date marquée par une tentative d'assassinat contre l'ancien président des États-Unis Donald Trump, la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, fait l'objet de vives critiques. Selon *Le New York Times*, elle a annoncé sa démission.
Cette décision survient après l'attentat contre Donald Trump lors d'un meeting de campagne, événement qui a mis en lumière des défaillances potentielles du Secret Service. Kimberly Cheatle a reconnu publiquement que l'agence avait "échoué" dans sa mission de protection :
«La mission solennelle du Secret Service est de protéger les dirigeants de notre nation.
Le 13 juillet 2024, nous avons échoué. En tant que directrice du Secret Service des États-Unis, j'assume l'entière responsabilité de toute faille de sécurité de notre agence», a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté : «La tentative d’assassinat de l’ancien président Donald Trump le 13 juillet est l’échec opérationnel le plus important du Secret Service depuis des décennies, et je garde lui et sa famille dans mes pensées.»
Chargée de la protection des hautes personnalités américaines, Kimberly Cheatle avait déjà admis plusieurs failles dans les services sous sa direction, ce qui avait conduit à des appels répétés à sa démission.
L'auteur de l'attaque, Thomas Matthew Crooks, a été abattu par le Secret Service et identifié par le FBI. Depuis un toit proche du lieu où se tenait le meeting de Donald Trump, il a eu le temps de tirer plusieurs fois.
L'ancien président a été blessé à l'oreille, un homme est décédé, et deux autres personnes ont été blessées. Une chronologie établie par les autorités a révélé que la tentative d’assassinat aurait pu être déjouée jusqu’à six minutes avant les tirs.
Lors d'une conférence de presse, le FBI a évoqué la possibilité d'un "potentiel acte de terrorisme intérieur", bien que les motivations idéologiques de Thomas Matthew Crooks n'aient pas encore été déterminées.
Avant cette audition, trois enquêtes ont été ouvertes par le Bureau de l’inspecteur général du Département de la sécurité intérieure concernant les mesures de sécurité mises en place lors de ce meeting. |
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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JOE BIDEN RETIRE SA CANDIDATURE A L'ELECTION PRESIDENTIELLE
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L'actuel président démocrate des États-Unis annonce ce dimanche 21 juillet 2024 qu'il retire sa candidature à la Maison Blanche, à quelques mois du scrutin. Depuis plusieurs semaines, les voix s'élevaient au sein du Parti démocrate pour que Joe Biden, 81 ans, "passe le flambeau".
«Ce fut le plus grand honneur de ma vie de vous servir en tant que président. Et bien que j'aie eu l'intention de me représenter, je pense qu'il est dans l'intérêt de mon parti et du pays que je me retire et que je me concentre uniquement sur l'accomplissement de mes devoirs de président jusqu'à la fin de mon mandat», écrit le président démocrate, qui s’adressera à ses compatriotes «dans le courant de la semaine pour expliquer plus en détail [sa] décision». Chuck Schumer, chef de la majorité sénatoriale salue l’action de Joe Biden
A 81 ans, Joe Biden rejoint ainsi le club très restreint des présidents américains sortants ayant jeté l’éponge alors qu’ils briguaient un second mandat. Mais il est le premier à le faire aussi tard dans la campagne. Le seul, aussi, à devoir abandonner en raison d’interrogations sur son acuité mentale.
Cette annonce choc, même si elle était attendue malgré les dénégations répétées du principal intéressé, bouleverse une campagne qui a déjà connu de nombreux rebondissements, au premier rang desquels la tentative d’assassinat contre Donald Trump, le 13 juillet.
Le sénateur Chuck Schumer de New York, chef de la majorité, déclare dans un communiqué :
"Joe Biden n’a pas seulement été un grand président et un grand leader législatif, c’est aussi un être humain vraiment exceptionnel. Sa décision n’a évidemment pas été facile à prendre, mais il a une fois de plus fait passer son pays, son parti et notre avenir en premier. Joe, aujourd’hui tu montres que tu es un vrai patriote et un grand Américain."
Cette annonce survient à moins de quatre mois du scrutin, prévu le 5 novembre prochain. Un nouveau candidat du Parti démocrate doit le remplacer pour affronter son rival républicain.
Qui pour remplacer Joe Biden dans la course à la Maison Blanche ?
Il faut maintenant trouver un ou une remplaçante à Joe Biden, qui était censé être intronisé lors de la convention de son parti, mi-août à Chicago. Dans un post sur X, le président américain apporte son soutien à Kamala Harris :
« Ma toute première décision en tant que candidat du parti en 2020 a été de choisir Kamala Harris comme vice-présidente. Et c’est la meilleure décision que j’ai prise. Aujourd’hui, je souhaite offrir mon plein soutien et mon approbation à Kamala pour qu’elle soit la candidate de notre parti cette année. Démocrates, il est temps de s’unir et de battre Trump. »
Sa vice-présidente Kamala Harris serait un choix naturel, mais pas automatique, pour devenir la candidate des démocrates. Le dernier mot revient aux délégués du Parti démocrate, 3 900 personnes au profil très varié et pour la plupart complètement inconnues du grand public.
Un candidat sous pression depuis plusieurs semaines
Ce retrait intervient alors que de plus en plus de doutes se faisaient entendre concernant la capacité de Joe Biden, âgé de 81 ans, à assurer la présidence des États-Unis pour quatre ans de plus.
D'abord discrètes quand le président démocrate multipliait les lapsus, les critiques se sont faites plus nombreuses après un débat catastrophique face à Donald Trump. Devant des millions d'Américains, l'octogénaire est apparu en difficulté constante, ayant du mal à s'exprimer quand son opposant alignait les arguments clairement les uns après les autres. Les Américains sont alors furieux, ayant le sentiment d’avoir été bernés par la Maison Blanche et les médias. Le milliardaire Bill Ackman, suivi par 1,3 million d’internautes, sonne l’hallali et accuse les médias de complaisance : « “60 minutes” [émission sur la chaîne CBS] savait ; CNN savait ; MSNBC savait, les médias de gauche avaient un accès complet au président, ses équipes et son administration. Ils savaient tous, mais ils vous ont dit le contraire. Ils vous ont menti éhontément. » Le New York Times doit s’expliquer.
Des représentants à la Chambre, quelques sénateurs…. et même George Clooney ou le bureau éditorial du New York Times: soutiens de Biden en début d'année, tous lui demandaient après le jeudi 27 juin de "passer le flambeau".
Les figures historiques du Parti démocrate, Nancy Pelosi et Chuck Schumer, ont aussi fini par céder. L'ancienne Speaker de la Chambre des représentants et le chef actuel de la majorité démocrate au Sénat ont compris qu'une défaite de Joe Bien pouvait signifier une "vague rouge" au Congrès en novembre, les Américains se rendant aux urnes le même jour pour élire leur président, leurs députés et leurs sénateurs.
De l'obstination malgré une myriade de gaffes Au début du mois pourtant, l'octogénaire assurait qu'il pourrait abandonner si et seulement "si le Seigneur tout-puissant descendait et disait 'Joe, retire-toi de la course'".
Mais le jeudi 11 juillet, signe de la fin, Joe Biden faisait la gaffe la plus monumentale de son mandat en appelant Volodoymyr Zelensky "président Poutine" lors du sommet de l'Otan à Washington. Deux heures plus tard, en conférence de presse diffusée en direct et en prime-time, il évoquait son "vice-président Trump" au lieu de Kamala Harris.
Tout s'est accéléré après la tentative d'assassinat contre Donald Trump samedi 13 juillet, en Pennsylvanie. Quand l'ex-locataire de la Maison Blanche était accueilli en héros à la convention républicaine à Milwaukee, Joe Biden était testé positif au Covid-19. Dans une interview diffusée deux heures après avant la suspension de sa campagne et le début de sa période d'isolement, le démocrate disait qu'il réévaluerait sa candidature… si on lui diagnostiquait un problème médical.
Dans un sondage, paru le mercredi le 17 juillet, près de deux tiers des électeurs démocrates se disaient favorables à un retrait de la candidature de Joe Biden au profit d'un autre candidat.
Ce retrait ouvre une période d’incertitude pour son camp, à un mois de la convention, qui devra confirmer un autre candidat. Mais il met également un terme, au moins provisoire, à une spirale qui menaçait d’emporter le Parti démocrate dans une déroute électorale.
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Alyson Braxton pour DayNewsWorld |
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LES RENDEZ-VOUS MECANIQUES DE SAINT PIERRE LA PALUD
UNE ODE A LA PASSION AUTOMOBILE
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Les Rendez-Vous Mécaniques incarnent un rassemblement atypique et fascinant, où la passion pour les automobiles se mêle à une convivialité exceptionnelle.
Les Rendez-Vous Mécaniques est une association culturelle et de loisirs basée au 813 r 8 Mai 1945, 69210 Saint Pierre la Palud en France.
C’est un événement où les amateurs et les passionnés de belles mécaniques trouvent un terrain commun pour célébrer leur amour partagé des voitures.
En alternant les expositions de voitures anciennes et de voitures de sport, tant anciennes que récentes, ces rendez-vous offrent une expérience unique et enrichissante pour tous les visiteurs.
Chaque édition des Rendez-Vous Mécaniques se transforme en une véritable grande messe dédiée à la gloire des belles mécaniques.
Les voitures anciennes, avec leur charme intemporel et leur histoire riche, côtoient les voitures de sport modernes, symboles de performance et d'innovation technologique.
Cette alternance permet non seulement d'apprécier l'évolution de l'automobile à travers les décennies, mais aussi de créer un pont entre les générations, unissant jeunes et moins jeunes autour d'une passion commune. Le cadre de ces rassemblements contribue largement à leur succès.
L'atmosphère y est toujours chaleureuse et accueillante, propice aux échanges et aux rencontres.
Un buffet présent lors des rassemblements de mécaniques anciennes propose des repas savoureux à des prix raisonnables, garantissant une excellente qualité à chaque édition.
Les visiteurs peuvent profiter d'une variété de plats soigneusement préparés, répondant à tous les goûts et préférences.
La buvette, quant à elle, offre une sélection de boissons rafraîchissantes, parfaites pour accompagner les repas ou se désaltérer tout au long de la journée.
Ce service de restauration convivial contribue à l'ambiance chaleureuse et détendue de l'événement, permettant aux participants de se restaurer tout en admirant les belles mécaniques.
Le rassemblement de mécaniques anciennes est souvent animé par des groupes de musique qui se produisent en direct, ajoutant une dimension festive à l'événement.
Ces performances musicales enrichissent l'expérience des visiteurs, créant une atmosphère vibrante et joyeuse.
La musique live, s'accorde parfaitement avec la passion pour les belles mécaniques, offrant un cadre sonore agréable et entraînant.
Ces représentations musicales contribuent à faire du rassemblement un événement encore plus mémorable et agréable pour tous les participants.
Les participants, qu'ils soient collectionneurs chevronnés, pilotes amateurs ou simples curieux, partagent leurs anecdotes, leurs connaissances et leurs expériences dans un esprit de camaraderie et de partage.
Les Rendez-Vous Mécaniques ne sont pas seulement une exposition de véhicules ; ils sont une célébration vivante de la culture automobile.
Chaque voiture présentée raconte une histoire.
Les voitures anciennes évoquent la nostalgie des époques révolues, des routes parcourues et des souvenirs partagés.
Elles sont le témoignage d'un savoir-faire artisanal et d'une époque où chaque détail était soigneusement travaillé.
Les voitures de sport, quant à elles, illustrent les progrès techniques et l'esprit de compétition, avec des lignes aérodynamiques et des moteurs puissants qui font rêver les amateurs de vitesse et de performance.
Au-delà de l'exposition, Les Rendez-Vous Mécaniques proposent souvent des animations variées, des démonstrations et parfois même des courses ou des parades, ajoutant une dimension dynamique à l'événement.
Ces activités permettent aux visiteurs de voir les voitures en action, de ressentir la puissance des moteurs et d'apprécier pleinement les prouesses techniques des véhicules exposés.
En conclusion, Les Rendez-Vous Mécaniques de Saint Pierre La Palud sont bien plus qu'un simple rassemblement de voitures.
Ils sont un véritable festival de l'automobile, un hommage vibrant à l'ingéniosité mécanique et à l'esthétique des voitures, qu'elles soient anciennes ou modernes.
C'est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui voient dans l'automobile plus qu'un simple moyen de transport, mais une véritable œuvre d'art et un vecteur d'émotion. |
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Paul Emison et Patrick Mourreau pour DayNewsWorld |
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A LA CONVENTION REPUBLICAINE LE BANDAGE A L'OREILLE EN SIGNE DE RALLIEMENT A DONALD TRUMP
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Lors du troisième jour de la convention républicaine, les partisans de Donald Trump ont surpris en arborant un nouveau symbole de soutien : un faux bandage à l'oreille droite, en hommage direct à celui que porte Trump depuis l'attaque du 13 juillet 2024. Ce week-end, lors d'un meeting en Pennsylvanie, Trump a été la cible d'une tentative d'assassinat. Un jeune homme de 20 ans a ouvert le feu, causant la mort d'une personne et blessant plusieurs autres. Trump, touché à l'oreille, s'est relevé après avoir été protégé par les agents du Secret Service, saignant mais déterminé, le poing levé. Son message était sans équivoque : même face au danger, Donald Trump reste inébranlable. La Chaussure Manquante de Donald Trump "Donnez-moi ma chaussure", a insisté Donald Trump, l'oreille ensanglantée, aux agents du Secret Service après les tirs.
Depuis cet événement, Trump utilise cet acte de violence pour galvaniser ses partisans. À la convention républicaine, bandage à l'oreille et sourire aux lèvres, il a été accueilli avec une ovation. Ses partisans, toujours fervents, ont immédiatement adopté ce nouveau look. Connu pour leur enthousiasme à arborer des slogans MAGA, des pins, chaussettes et autres accessoires à l’effigie de Trump, cette fois, ils ont choisi le bandage comme nouvel emblème de solidarité. Rendre Hommage à Trump La tendance a gagné même les élus : Joe Neglia, délégué de l'Arizona, a fièrement affiché son propre bandage. Il a expliqué à Fox News : "Quand [Donald Trump] est entré et que la salle a explosé d'amour, je me suis demandé ce que je pouvais faire pour honorer la vérité et lui montrer mon soutien. J'ai vu son bandage et j'ai décidé de faire pareil pour lui rendre hommage."
Fidèle à ses convictions conservatrices, Neglia a précisé : "Il y a une version masculine et une version féminine car il n'y a que deux genres !" Convaincu de l'impact de ce geste, il a affirmé à CBS News que c'était "la nouvelle mode" et que "tout le monde allait bientôt en porter, partout".
Sa collègue, Stacey Goodman, déléguée de l'Arizona, a également été vue avec un bandage blanc à l'oreille droite.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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TENTATIVE D'ASSASSINAT CONTRE DONALD TRUMP EN PLEIN MEETING
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Des images saisissantes et une photo qui fait le tour du monde: Donald Trump blessé à l'oreille le poing en l'air L'ex-président américain Donald Trump a été blessé à l'oreille après avoir été la cible de coups de feu ce samedi 13 juillet 2024 lors d'un meeting de campagne dans la ville de Butler en Pennsylvanie, à l'est des États-Unis. Un spectateur est mort et deux autres blessés. L'assaillant, lui, a été neutralisé par les forces de l'ordre.
Une attaque en plein meeting de campagne
Quelques jours avant la convention républicaine qui commence le lundi 15 juillet 2024, Donald Trump a été évacué en urgence de son meeting de campagne alors qu'il venait de commencer son discours. Il a été atteint par plusieurs balles, blessant son oreille droite
Des bruits de détonation ont semé la panique parmi la foule, et Trump a immédiatement été mis à terre par les agents du Secret Service, chargés de la sécurité des présidents et ex-présidents
Peu après, il s'est relevé, les cheveux en désordre et sans sa célèbre casquette rouge, entouré par ses agents. On a pu l'entendre dire "Laissez-moi prendre mes chaussures" alors que son visage était ensanglanté. Escorté de l'estrade jusqu'à sa voiture, il a levé le poing en signe de défi à plusieurs reprises, acclamé par ses partisans.
Un spectateur tué et deux autres gravement blessés
Le Secret Service a confirmé qu'un spectateur a été tué et deux autres grièvement blessés pendant ce meeting. Leur identité reste inconnue pour le moment. Selon un témoin interrogé par NBC News, le spectateur tué a "instantanément" succombé après avoir été touché à la tête. La victime se trouvait "sur la trajectoire des tirs" entre le tireur et l'ex-président.
Le tireur, abattu, était posté sur un toit
Les coups de feu ont retenti à 18h15, le tireur ayant "tiré à plusieurs reprises depuis une position élevée", selon le communiqué du Secret Service. L'assaillant était à l'extérieur de l'enceinte où se tenait le meeting, a précisé le procureur du comté de Butler, Richard Goldinger, sur CNN, sans fournir de détails sur son identité. "Nous n'avons aucune information sur le tireur, qui est décédé", a également déclaré Donald Trump sur son réseau social The Social Truth Lors d'une conférence de presse, le FBI a annoncé être "proche d'une identification" du tireur.
Le FBI confirme une "tentative d'assassinat"
Le FBI a confirmé que les tirs visant l'ex-président constituaient une "tentative d'assassinat". Kevin Rojek, un responsable du FBI, a déclaré lors d'une conférence de presse : "Ce soir, nous avons assisté à ce que nous appelons une tentative d'assassinat contre notre ancien président Donald Trump" La police de Pennsylvanie a assuré qu'il n'y avait "aucune raison" de craindre une autre menace. Donald Trump dénonce "une violence inacceptable"
Sur son réseau social, Donald Trump a réagi en précisant qu'une balle avait transpercé le haut de son oreille droite. "Il est incroyable qu'un tel acte puisse se produire dans notre pays", a-t-il écrit, ajoutant qu'il se rendrait malgré tout à la convention républicaine lundi. Il a affirmé à ses partisans dans un email : "Je ne me rendrai jamais Donald Trump appelle à l'unité. Sur son réseau social Truth Social, l'ancien président a assuré prier "pour le rétablissement de ceux qui ont été blessés". "Nous gardons dans nos cœurs la mémoire du citoyen qui a été si horriblement tué", a-t-il ajouté. "Je me réjouis de m'adresser à notre grande nation cette semaine depuis le Wisconsin", a écrit le candidat républicain Il est plus important que jamais que nous soyons unis et montrions notre véritable caractère en tant qu’Américains", écrit Donald Trump, sur le réseau social Truth Social, quelques heures après avoir été blessé lors d'une tentative d'assassinat durant un meeting de campagne en Pennsylvanie Le président Joe Biden, qui doit affronter Trump lors de l'élection de novembre, a exprimé son soulagement en apprenant que son adversaire était en bonne santé. "Tout le monde doit condamner" de telles violences, a-t-il affirmé dans une allocution télévisé . Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, s'est déclaré "horrifié" "Pas de place pour la violence politique dans notre démocratie", a réagi l'ex-président démocrate Barack Obama. L'ancien préident Bill Clintona exprimé son soulagement de savoir Donald Trump sain et sauf, tout comme l'ancien président américain George W. Bush qui a déploré une "attaque lâche contre sa vie"
Quelques heures plus tard, le président Biden a pu parler avec Trump et a annoncé qu'il rentrait à la Maison Blanche plus tôt que prévu. |
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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ETATS-UNIS QUI ETAIT LE SNIPER T. M. CROOKS ?
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Dimanche matin, le FBI a confirmé l'identité de l'assaillant qui a tiré sur Donald Trump lors d'un meeting de campagne à Butler, en Pennsylvanie, samedi. L'attaquant, Thomas Matthew Crooks, un jeune homme de 20 ans, a été abattu par le Secret Service sur le toit d'un hangar après avoir tiré à plusieurs reprises. L'ancien président a été blessé à l'oreille droite, un supporteur a été tué, et deux autres spectateurs ont été grièvement blessés.
"L'enquête est en cours", a indiqué l'agence fédérale dans un communiqué. Crooks ne portait pas de documents d'identité, mais a été identifié grâce à son ADN et des photos. Selon les registres électoraux de Pennsylvanie, il était inscrit comme républicain, mais en janvier 2021, il avait fait une donation de 15 dollars au Progressive Turnout Project, un groupe libéral luttant contre l'abstention, via la plateforme ActBlue, rapporte le New York Times.
Originaire de Bethel Park
Originaire de Bethel Park, un village situé à environ 65 kilomètres au sud de Butler, Thomas Matthew Crooks a été identifié comme l'auteur de la tentative d'assassinat. Dimanche matin, la police avait bouclé les routes menant à son domicile familial. Selon le New York Post, il se trouvait sur le toit d'un hangar d'une entreprise, à plus de 120 mètres du podium où Donald Trump prononçait son discours, en dehors du périmètre de sécurité du meeting. Après avoir tiré, il a été abattu par des snipers du Secret Service, qui ont récupéré un fusil semi-automatique de type AR-15 près de son corps.
Une vidéo diffusée par le média américain TMZ montre le tireur allongé sur le ventre sur le toit, tenant un fusil. "L'homme a de longs cheveux bruns et porte une chemise grise et un pantalon kaki. Il semble viser soigneusement une cible avant de tirer", précise TMZ. Un témoin a raconté à la BBC avoir signalé aux forces de sécurité un homme blanc allongé sur un toit peu après l'attentat.
Identification et antécédents
Le Bureau fédéral de l'alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs a utilisé sa base de données nationale sur les achats d'armes à feu pour une recherche d'urgence, ce qui a aidé à identifier définitivement le tireur. Crooks n'était pas connu de la justice, et aucune information sur ses motivations n'a été communiquée à ce stade. Thomas
Matthew Crooks avait terminé sa scolarité en 2022 à Bethel Park High
School, une école de 1400 élèves, et avait reçu un "prix d'excellence"
de 500 dollars pour une initiative en mathématiques et sciences, selon
le journal The Tribune-Review.Depuis, les enquêteurs et les médias tentent d’en savoir davantage sur ses motivations. Mais celui qui travaillait dans une maison de retraite et était “membre d’un club de tir local”, ainsi que l’indique NBC News, n’a laissé aucune revendication. Les autorités n’ont quant à elles “identifié aucune idéologie” pouvant expliquer son geste, a déclaré Kevin Rojek, agent spécial du FBI, cité par The Washington Post.
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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PANIQUE CHEZ LES DEMOCRATES A PROPOS DES CAPACITES DE JOE BIDEN POUR LA PRESIDENTIELLE
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Joe Biden a appelé lundi les membres divisés du Parti démocrate à "s'unir" autour de sa candidature, défiant les sceptiques de le confronter lors de la convention d'investiture d'août, malgré les appels croissants à son retrait. "Je suis fermement décidé à rester en course", a affirmé le président américain dans une lettre adressée aux parlementaires démocrates, de retour à Washington après la pause du 4 juillet. "Il est temps de se rassembler", a déclaré le démocrate de 81 ans.
Sa porte-parole a tenté de calmer une vague de spéculations déclenchée par un article du "New York Times" révélant qu'un spécialiste de la maladie de Parkinson avait visité la Maison Blanche à huit reprises entre l'été 2023 et le printemps dernier.
Depuis le débat raté de Joe Biden, une panique croissante agite le camp démocrate, renforçant les spéculations sur un éventuel remplacement du président américain. En meeting en Caroline du Nord, Joe Biden concède dès le lendemain qu’il ne « débat pas aussi bien qu’autrefois ». Mais, rassure-t-il, « je peux faire le boulot ».
Lorsqu'on lui a demandé si Joe Biden était traité pour la maladie de Parkinson, Karine Jean-Pierre a répondu : "Non. Prend-il des médicaments contre la maladie de Parkinson ? Non", sans préciser l'identité du spécialiste ni le motif de ses visites, invoquant la "confidentialité".
Joe Biden cherche à rassurer sur son état de santé alors que deux sondages montrent une nette avance de Donald Trump dans les intentions de vote à l'échelle nationale. Karine Jean-Pierre a également précisé que Joe Biden avait consulté un neurologue à trois reprises lors de ses bilans de santé annuels, dont le dernier a été rendu public en février, et qu'il avait été testé négatif pour diverses maladies neurodégénératives.
Dans la soirée, l'administration américaine a publié une lettre du médecin du président, confirmant que Joe Biden n'a pas consulté de neurologue en dehors de ses bilans annuels. Biden déterminé malgré les critiques
Dix jours après son débat raté avec Donald Trump, Joe Biden ne montre aucune intention de se retirer. Au contraire, il redouble d'efforts. Il a déclaré aux parlementaires qu'il n'était "pas aveugle" aux "préoccupations" soulevées depuis le débat. Mais lors d'un appel diffusé pendant une émission de MSNBC, il a vivement critiqué les frondeurs de son parti. "Ces gars qui pensent que je ne devrais pas me présenter, qu’ils se présentent contre moi... Défiez-moi à la convention" démocrate d’août, a-t-il lancé avec colère.
Cette semaine, Joe Biden accueille le sommet de l’Otan à Washington. Une occasion pour les dirigeants alliés de juger l’état de forme du président américain, bien qu'un porte-parole de l'exécutif, John Kirby, ait affirmé ne pas avoir décelé de signes d'inquiétude parmi les membres de l’Otan. Joe Biden tiendra également une rare conférence de presse en solo jeudi.
La division au sein du Parti démocrate Pour montrer son dynamisme, le président de 81 ans a multiplié les apparitions publiques, comme ses discours et bains de foule en Pennsylvanie dimanche. Il a aussi annoncé de nouveaux déplacements, notamment dans le Michigan vendredi, puis au Texas et au Nevada.
Pas assez pour convaincre les riches donateurs du Parti démocrate, chez qui le doute s’est installé : et si le Président n’était pas en mesure de diriger le pays ces quatre prochaines années ? Par le biais de tweets, certains d’entre eux réclament des gages concrets attestant de la vivacité du dirigeant, dont la Maison Blanche ne cesse de faire état. Retranché à Camp David, la résidence de campagne des Présidents américains, le clan Biden serre les rangs, espérant que l’orage passe.Cependant, plusieurs élus démocrates appellent ouvertement à son retrait.
Appel de démocrates à renoncer
Une première digue cède mardi. La ténor démocrate Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants et encore très influente au sein de son parti, estime qu’il est « légitime » de s’interroger sur l’état de santé de Joe Biden. Dans la foulée, un premier élu démocrate, le Texan Lloyd Doggett, appelle le Président à renoncer à briguer un second mandat, l’exhortant à ne pas « nous livrer à Trump en 2024 ». Un deuxième parlementaire lui emboîte le pas 24 heures plus tard, tandis qu’une poignée d’autres expriment, pour la première fois publiquement, de vives réserves sur l’âge du capitaine.
Adam Smith, un parlementaire influent, a déclaré sur CNN que Joe Biden devait "se retirer," estimant qu'il "n’est pas la bonne personne pour porter le message du Parti démocrate."
D'autres, comme Hakeem Jeffries, chef de la minorité démocrate à la Chambre des représentants, lui ont réaffirmé leur soutien. "J’ai signifié clairement et publiquement le lendemain du débat que je soutenais le président Joe Biden... Ma position n’a pas changé," a-t-il affirmé à CNN.
Malgré les divisions, une contestation va-t-elle se cristalliser et déboucher sur une offensive coordonnée pour pousser Joe Biden à se retirer ? Une telle décision serait lourde de conséquences dans un calendrier très serré. Et rien ne garantit que le président américain accepterait de céder sa place.
"Personne n’est plus qualifié que moi" pour "gagner" l'élection, a déclaré Joe Biden vendredi soir lors d’une interview de vingt minutes sur ABC.
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Boby Dean pour DayNewsWorld |
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LANCEMENT REUSSI POUR LA FUSEE EUROPEENNE ARIANE 6
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Le nouveau lanceur européen Ariane 6 a connu son vol inaugural le 9 juillet 2024 , un jalon clé pour notre continent. À un moment où l’Union européenne monte considérablement en puissance dans le domaine spatial (programmes Copernicus d’observation de la Terre, Galileo de navigation par satellite, Iris2 de constellation de télécommunication), Ariane 6 est une constituante essentielle de la souveraineté européenne.
Après une dizaine d’années de développement (et quatre ans de retard), le lanceur de l’Agence spatiale européenne (ESA) a donc pris son envol, un an presque jour pour jour après le tout dernier lancement d’Ariane 5, le 5 juillet 2023, après 27 ans de service.Ses prédécesseurs Ariane 1/2/3/4 et Ariane 5 ayant chacune été exploitées pendant une vingtaine d’années, les actifs d’Ariane 6 ont été construits pour permettre la même durée d’exploitation.
Sa raison d’être est double : la réduction du coût de lancement par rapport à Ariane 5 et la flexibilité (version à 2 ou 4 boosters et rallumage de l’étage supérieur).
D’une hauteur de 56 mètres pour 5.4 de diamètre, capable d’embarquer 4.5 à 11.5 t de charge utile pour l’orbite de transfert géostationnaire (10.3 à 20.6 t pour l’orbite basse) en fonction de ses configurations (Ariane 62, équipée de deux boosters et Ariane 64, équipée de quatre boosters), Ariane 6 a été conçue pour être polyvalente, dans un contexte d’évolution du marché des satellites et des lanceurs, dont le partiellement réutilisable et très concurrentiel Falcon 9 de Space X. Faute de fusée européenne et en raison de la guerre en Ukraine qui prive l’ESA d’accès aux lanceurs russes Soyouz, le lanceur d’Elon Musk avait d’ailleurs été mobilisé pour le lancement de deux satellites pour le système de GPS européen Galileo, en avril dernier.
Les besoins du secteur spatial en évolution
Les besoins des satellites ont en effet considérablement évolué. En effet, à l’ère d’Ariane 4 et d’Ariane 5, la grande majorité des satellites visait l’orbite géostationnaire et demandait à être placée sur une trajectoire de transfert vers cette orbite. Ce type de mission était réalisé par injection directe après l’unique poussée du dernier étage de la fusée.
Les demandes de lancement sont maintenant bien plus variées et nécessitent le plus souvent une capacité de rallumage de l’étage supérieur. Ceci est dû à l’arrivée de la propulsion électrique des satellites (plus efficace mais qui nécessite une stratégie d’injection orbitale différente), mais aussi à celle des constellations de satellites en orbite basse, par exemple les constellations de télécommunications comme Kuiper, d’Amazon, ou Iris2, de l’Union européenne. Le rallumage de l’étage supérieur d’Ariane 6 permettra de proposer de meilleurs services pour les missions interplanétaires, en permettant des trajectoires qui n’étaient pas réalisables jusqu’à présent.
Cette capacité de rallumage sera également mise à profit pour désorbiter l’étage afin qu’il se désintègre dans l’atmosphère dès la fin de sa mission pour limiter la présence de déchets de l’industrie spatiale en orbite de la Terre.
La flexibilité d’Ariane 6 s’exprime également par sa modularité. Sa version à deux propulseurs en fait un lanceur moyen, de la classe de la fusée Soyouz – qui a été lancée depuis la Guyane pour Arianespace jusqu’en 2021 – particulièrement adaptée à des missions de type observation de la terre de 3 à plus de 5 tonnes ou la constellation de géolocalisation européenne Galileo.
Sa version à quatre boosters en fait un lanceur lourd de type Ariane 5, qui permet d’envoyer des satellites de plus de 10 tonnes en orbite géostationnaire et environ 20 tonnes en orbite basse pour un véhicule de transfert vers la station spatiale internationale comme ATV, ou pour des constellations de télécommunications.
Un lancement réussi
Ariane 6 est parfaitement adaptée aux missions spatiales institutionnelles et commerciales. Ses deux versions A62 (2 propulseurs latéraux d’appoint) et A64 (4 propulseurs latéraux d’appoints), conjuguées à son moteur rallumable d’étage supérieur (celui d’Ariane 5 ne l’était pas), lui permettent donc de couvrir une large gamme de performances et ainsi de répondre de manière optimale à des demandes de mises en orbite très variées :
Orbite basse (< 2 000 km d’altitude) pour l’observation de la Terre ou les constellations de télécommunication ;
Orbite moyenne pour Galileo (aux alentours de 15 000-25 000 km d’altitude), le système européen de navigation par satellite ;
Orbite géostationnaire (36 000 km d’altitude), pour les satellites de télécommunication ou de météorologie ;
Orbites « exotiques » pour certaines missions scientifiques ;
Missions dans le système solaire.
Pour son vol inaugural, Ariane 6 était chargée de petits satellites, déployeurs et expériences, développés par des entreprises, des instituts de recherche, des universités, des jeunes professionnels et des agences. Parmi ces projets, le 3 Cat-4, un CubeSat (nanostallite cubique) d'observation de la Terre développé par l'Universitat Politècnica de Catalunya (Espagne), qui aura notamment pour mission d'extraire des informations sur des données océaniques telles que la couverture et l'épaisseur des glaces. Un autre CubeSat, Robusta-3A, développé par le Centre spatial universitaire de Montpellier, contribuera à une meilleure anticipation des épisodes cévenols, qui provoquent souvent pluies intenses et graves inondations, en aidant à quantifier l'accumulation de vapeur d'eau au-dessus de la mer Méditerranée.
La fin de mission du lanceur a cependant été marquée par une anomalie technique. Il faudra du temps pour comprendre en détail les raisons du dysfonctionnement.
Même si un maximum d’essais et de simulations a été réalisé durant le développement d’Ariane 6 pour limiter les risques, c’est lors de son vol inaugural qu’une fusée est confrontée pour la première fois aux conditions réelles, comme le vide spatial, les fortes accélérations et les séparations d’étage pour ne citer que quelques exemples.
Les acteurs principaux du développement d’Ariane 6
Le développement et la fabrication de la fusée Ariane 6 sont assurés par ArianeGroup. L’ESA (Agence spatiale européenne) est maître d’ouvrage mais aussi architecte du système de lancement, c’est-à-dire responsable de la cohérence entre les installations sol et la fusée.
Le CNES, de son côté, est responsable du développement des installations au sol au Centre Spatial Guyanais : c’est le neuvième pas de tir qu’il conçoit. Il est aussi responsable de la réalisation des « essais combinés », assiste l’ESA et assure la sécurité des biens, des personnes et de l’environnement au titre de la Loi française sur les opérations spatiales. ArianeGroup et le CNES s’appuient sur un ensemble d’industriels européens.
Enfin, c’est Arianespace qui commercialise Ariane 6.
À la fin de la mission dite commerciale, c’est-à-dire après la séparation des nanosatellites, ce lancement sera l’occasion de tester des manœuvres plus complexes, comme celles qui seraient nécessaires pour des missions interplanétaires.
Après le premier vol, les équipes analyseront les mesures retransmises au sol pour autoriser le vol suivant au plus tôt. En effet, la montée en cadence se doit d’être rapide pour répondre aux 27 lancements déjà commercialisés par Arianespace.
Une évolution d’Ariane 6 est même déjà en préparation avec une augmentation de sa capacité d’emport… sans augmenter ses coûts.
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Kelly Donaldson pour DayNewsWorld |
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QUELLE PLACE POURMASSOUD PEZESHKIAN LE NOUVEAU PRESIDENT IRANIEN REFORMATEUR ?
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L’Iran a élu un nouveau président, le réformiste Massoud Pezeshkian, plaidant pour un pays plus ouvert envers l’Occident, face à l’ultraconservateur Saïd Jalili, pour succéder à Ebrahim Raïssi décédé dans un accident hélicoptère en mai. Le chirurgien de profession, âgé de 69 ans, a recueilli plus de 16 millions des voix (53,6 %) sur 30 millions des votes, selon les autorités électorales. Il a bénéficié du soutien de la principale coalition réformiste en Iran ainsi que de nombreux Iraniens qui craignaient le contrôle absolu des ultraconservateurs sur le pays.
Les promesses de Pezeshkian
Ancien ministre de la Santé, l'homme de 69 ans a été soutenu par les anciens présidents réformateurs Khatami et Rohani face à ses concurrents qui prônent une ligne dure vis-à-vis des Occidentaux. Quasi-inconnu lorsqu'il a été autorisé à concourir par le Conseil des Gardiens, l'autorité chargée de superviser les élections, Massoud Pezeshkian est d'apparence discrète mais s'exprime sans détour.
Massoud Pezeshkian, premier réformiste à accéder à la présidence de l'Iran depuis 2005 (Hassan Rohani, au pouvoir de 2013 à 2021, était plutôt considéré comme un modéré), a promis de tendre "la main de l'amitié à tout le monde" dans le pays. Et affiche une attitude ouverte vis-à-vis du reste du monde qui tranche avec son prédécesseur. Le candidat réformiste a appelé à des « relations constructives » avec Washington et les pays européens afin de « sortir l’Iran de son isolement ». Il a promis de négocier directement avec Washington pour la relance des pourparlers sur le nucléaire iranien, au point mort depuis le retrait américain, en 2018, de l'accord internationale conclu en 2015. "Si nous parvenons à faire lever les sanctions américaines, les gens auront une vie plus confortable", a-t-il estimé. Une victoire de son opposant Saïd Jalili, à "l'approche inflexible et idéologique" aurait mis au contraire l'Iran et l'Occident "sur une trajectoire de conflit", estime Ali Vaez, expert du pays au sein de l'ONG International Crisis Group.
Les négociations sur le nucléaire sont actuellement dans l’impasse après le retrait unilatéral des États-Unis en 2018.
Sur le plan interne, il a promis d’enlever les restrictions imposées à internet et s’est engagé à « s’opposer pleinement » aux patrouilles de la police des mœurs chargée d’appliquer l’obligation du port du voile par les femmes.Tout en affirmant sa loyauté au régime, Massoud Pezeshkian s'est également fait connaître pour ses critiques envers le pouvoir lors du vaste mouvement de protestation déclenché par la mort en détention de Mahsa Amini en septembre 2022. "Nous nous opposons à tout comportement violent et inhumain (...) notamment envers nos sœurs et nos filles, et nous ne permettrons pas que de tels actes se produisent."
Massoud Pezeshkian a plaidé en outre pour davantage de représentation des femmes, ainsi que des minorités religieuses et ethniques notamment les Kurdes et les Baloutches, dans le gouvernement. Il a promis de réduire le taux d’inflation, actuellement autour de 40 %.
Lors d’un débat télévisé avec son rival Jalili, Pezeshkian a estimé que l’Iran avait besoin de 200 milliards de dollars d’investissements étrangers, qui, selon lui, ne pourraient être obtenus qu’en rétablissant les liens avec le monde.
Le médecin d'origine azérie, une minorité du nord-ouest de l'Iran, a redonné espoir aux camps réformateur et modéré, totalement marginalisés ces dernières années par les conservateurs et ultraconservateurs.
Le président iranien a-t-il vraiment du pouvoir ?
Le président en Iran a des prérogatives limitées. Il est chargé d’appliquer, à la tête du gouvernement, les grandes lignes politiques fixées par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, qui est le chef de l’État depuis 35 ans. En tant que président, Pezeshkian occupera le deuxième poste le plus important de la République islamique, et il exercera une influence sur la politique intérieure et étrangère.
Il détermine des politiques financières du pays en proposant le projet de loi budgétaire et la nomination du chef de la banque centrale et du ministre de l’Économie. En matière de politique intérieure, le rôle de président n'est pas non plus une coquille totalement vide. "Il peut essayer d'améliorer la situation économique en appliquant une gestion plus rationnelle, par exemple en nommant des technocrates aux ministères et aux organisations responsables", explique Azadeh Kian.
Un président sous le contrôle du Guide suprême
Mais ces prises de position, même très critiques, pourront difficilement être suivies d'effet majeur. Les experts affirment que Pezeshkian sera confronté à de sérieux défis dans un pays où la quasi-totalité des institutions étatiques sont contrôlées par les conservateurs."Ce n'est pas le président qui décide des stratégies globales du régime islamique", souligne Azadeh Kian, professeure de sociologie à l'université Paris Cité.
"Le président a un peu de marge de manœuvre, mais pour les questions militaires, de politique étrangère ou régionale, ce sont le Guide suprême, Ali Khamenei, et les Gardiens de la révolution qui définissent les orientations."
Azadeh Kian, professeure de sociologie à l'université Paris Cité
Il aura également un pouvoir limité sur la police iranienne, et pratiquement aucun pouvoir sur l’armée et le Corps des Gardiens de la révolution islamique, l’armée idéologique de l’Iran. Les forces militaires iraniennes répondent directement au guide suprême.
Massoud Pezeshkian devra aussi composer avec un Parlement à majorité ultraconservatrice, qui vote les lois et doit donner son assentiment à la composition du gouvernement. Le président "aura sans doute du mal à faire accepter des ministres trop réformistes", anticipe Azadeh Kian.
Un "réformateur-conservateur" ?
Massoud Pezeshkian ne pourra donc pas changer radicalement la ligne du pays. Mais "il pourrait améliorer l'image de l'Iran à travers un discours apaisant, et pourquoi pas encourager le Guide à aller vers des négociations avec les Occidentaux, bien sûr en échange de contreparties importantes", estime Azadeh Kian.
Selon les spécialistes , cette élection ne risque pas d'ébranler les fondements du régime. "Massoud Pezeshkian est un réformateur", explique Thierry Coville, "mais il se définit lui-même comme réformateur-conservateur, il utilise beaucoup de références religieuses... Tout ça peut participer à en faire un réformateur 'acceptable' aux yeux d'Ali Khamenei."
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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ROYAUME-UNI APRES LA VICTOIRE ECRASANTEDU PARTI TRAVAILLISTE KEIR STARMER PREMIER MINISTRE
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Le nouveau Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé vendredi la composition de son gouvernement après avoir promis de "rebâtir" le Royaume-Uni, dont une page politique se tourne avec le retour des travaillistes au pouvoir.
"Nous reconstruirons" le Royaume-Uni, a déclaré le nouveau dirigeant de 61 ans sur le perron du 10, Downing Street, après avoir été chargé par le roi Charles III de former un gouvernement, dont la composition a été dévoilée dans l'après-midi.
Personnalités atypiques issues du terrain et femmes aux plus hautes responsabilités, la nouvelle équipe au pouvoir, "au service" des Britanniques, illustre le changement que Keir Starmer veut incarner .
Sa numéro 2 en particulier, la vice-Première ministre en charge du logement Angela Rayner, âgée de 44 ans, issue d'un milieu très défavorisé et ayant quitté l'école à 16 ans, détonne dans le paysage politique britannique.
L'ancienne économiste de la Banque d'Angleterre Rachel Reeves, appréciée des milieux d'affaires, devient elle ministre des Finances, première femme à occuper ce poste dans le pays.
Est nommé aux Affaires étrangères David Lammy, un descendant d'esclaves qui a pu se montrer très critique dans le passé de l'ancien président américain Donald Trump. Le Labour, vainqueur officiel des élections
Le Parti travailliste britannique a atteint le seuil des 326 sièges vendredi 5 juillet 2024, sur un total de 650, ce qui le désigne comme le vainqueur officiel des élections générales du 4 juillet. Cette victoire met fin à 14 ans de domination du Parti conservateur de droite. Sous la direction de Rishi Sunak, les conservateurs subissent leur pire défaite électorale depuis le début du XXe siècle. Le parti anti-immigration Reform UK, dirigé par Nigel Farage, a surpassé les attentes en obtenant 13 sièges au Parlement.
D'après les projections de la BBC, les travaillistes devraient obtenir 410 sièges, un chiffre qui rappelle les 418 sièges et la majorité de 179 sièges obtenus en 1997 lorsque Tony Blair a mené le parti à la victoire. Le taux de participation pourrait être le plus bas depuis 2005, à seulement 61%.
Les Conservateurs sanctionnés Les conservateurs de Sunak ne devraient remporter que 144 sièges, soit moins de la moitié des 365 sièges obtenus en 2019. En effet, ils étaient en retrait dans les sondages face au Labour depuis 2022.
Plus de 15 ministres conservateurs ont perdu leur siège, bien que le Premier ministre ait conservé le sien. Il a reconnu la victoire du Parti travailliste et a félicité son chef, Keir Starmer, par téléphone. Sunak prévoit de s'exprimer plus tard à Londres, où le Times of London anticipe sa démission en tant que chef du Parti conservateur.
Le Brexit a laissé des traces
Le Brexit a laissé des cicatrices profondes dans le pays, sans tenir les promesses de ses partisans. La hausse des prix des deux dernières années a appauvri de nombreuses familles, augmentant la dépendance aux banques alimentaires. Les temps d'attente pour des rendez-vous médicaux dans le NHS sont de plusieurs mois, et les prisons risquent de manquer de places. Le Brexit a nui aux gouvernements successifs de Johnson, Truss, et Sunak. En 20 mois à Downing Street, Sunak n'a jamais réussi à redresser sa popularité. Il a convoqué ces élections en juillet dans un dernier coup de poker, mais sa campagne a été désastreuse, marquée par des bévues et un manque de sens politique.
Keir Starmer a capitalisé sur ses origines modestes pour se différencier de son adversaire multimillionnaire. Bien que peu charismatique, il est déterminé et promet de transformer le pays comme il a redressé le Labour, en se recentrant économiquement et en luttant contre l'antisémitisme. Le futur Premier ministre britannique Keir Starmer a promis un « renouveau national » pour le Royaume-Uni dans un discours prononcé au petit matin. « Notre tâche n’est rien de moins que de renouveler les idées qui maintiennent l’unité de notre pays, un renouveau national », a-t-il poursuivi. « Je ne vous promets pas que cela sera facile. »
Neuf ans seulement après être entré en politique et quatre ans après avoir pris la tête du Labour, il sera confronté à une aspiration considérable au changement.
Le résultat attendu ne devrait pas modifier de manière significative les relations entre l'Europe et le Royaume-Uni, bien que le Parti travailliste ait promis une relation de "bon sens" avec l'Europe, impliquant un alignement réglementaire et un pacte de défense potentiel avec l'UE, tout en excluant toute intégration européenne.
Une entrée fracassante de Reform UK au Parlement
Le parti anti-immigration Reform UK a fait une entrée remarquée au Parlement, remportant 13 sièges, y compris celui de Nigel Farage, élu après sept tentatives infructueuses. Reform UK a souvent rivalisé avec les Tories en termes de voix, mais le système électoral britannique rend difficile la conversion des votes en sièges.
Une nouvelle qu’il a qualifiée de « vraiment extraordinaire » pour lui et sa formation politique. « C’est le premier pas de quelque chose qui va tous vous abasourdir », a-t-il ajouté après l’annonce des résultats à Clacton-on-Sea, ville balnéaire où il était candidat.
Avant l’annonce des élections, le parti comptait un député, Lee Anderson d’Ashfield, qui avait quitté le Parti conservateur au pouvoir. Nigel Farage qui, pour sa huitième candidature, sera désormais député de Clacton a annoncé qu’il « s’attaquerait au Parti travailliste ».
Au centre de l’échiquier politique, les Libéraux-démocrates ont réalisé un certain retour en force, en remportant 61 sièges, un résultat proche de celui de 2010 (62 sièges), année au cours de laquelle ils avaient formé un gouvernement de coalition avec les conservateurs, rompu leur promesse électorale de ne pas augmenter les frais d’inscription à l’université, et été réduits à huit sièges.
Le Parti national écossais ne devrait conserver que huit députés, moins qu'aux élections précédentes, en partie à cause de la démission de Nicola Sturgeon.
Le parti nationaliste irlandais Sinn Fein a obtenu sept députés, bien qu’il n’envoie traditionnellement pas de représentants au parlement de Westminster. Ses principaux adversaires idéologiques, le Parti unioniste démocrate (DUP), de droite, a obtenu quatre députés.
Au Pays de Galles, Plaid Cymru, le parti qui milite pour l’autonomie du Pays de Galles, a doublé ses résultats de 2019, passant de deux à quatre députés. Enfin, les Verts ont obtenu trois députés, conservant leur bastion de Brighton et gagnant des sièges à Bristol et dans l'est de l'Angleterre. |
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Andrew Preston pour DayNewsWorld |
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CLAFOUTIS AUX ABRICOTS ET AMANDES DE CYRIL LIGNAC
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Avec les fruits de l'été un dessert facile et savoureux proposé par le pâtissier reconnu Cyril Lignac.
Ingrédients
Abricot(s) 450 g
Œuf(s) 3
Crème liquide entière 20 cl
Sucre en poudre 130 g
Poudre de noisette 100 g
Amaretto 2 c. à soupe
Amandes effilées 1 poignée(s)
Beurre 10 g
Préparation :
Préparation 10 min
Cuisson 30 min
1° Préchauffer le four à 190°C. Découper la feuille de papier sulfurisé de la taille du moule. Beurrer le papier sulfurisé au pinceau et le déposer dans le moule. Dénoyauter et couper les abricots en deux.
2° Dans un saladier, mélanger les œufs, le sucre, la crème liquide, l’amaretto et la poudre de noisettes. Verser l’appareil dans le moule beurré, déposer les abricots harmonieusement et parsemer d’amandes effilées. Cuire 30 minutes. Laisser refroidir avant de démouler. En dessert ou servi lors d'un teabrunch.
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Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld |
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LA CONSCIENCE SELON LES NEUROSCIENCES
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La notion de conscience est l'une des plus ardues et des plus sophistiquées à appréhender. Sa complexité réside non seulement dans la difficulté de sa compréhension, mais également dans l'entrelacement de multiples éléments qui la constituent. Abordons brièvement trois théories contemporaines, chacune défendue par des scientifiques, qui tentent de percer les mystères de la conscience avec Laure Tabouy, Chercheuse en éthique des neurosciences, des neurotechnologies, du numérique et de l’IA. La conscience se définit comme la "connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun possède de son existence et de celle du monde extérieur." Il est crucial de distinguer divers types de conscience. La conscience spontanée ou immédiate est ancrée dans l'expérience, orientée vers le monde extérieur et correspond à la présence de l'individu à lui-même au moment où il pense, sent ou agit. La conscience réfléchie, quant à elle, est la capacité d'introspection permettant d'analyser ses propres pensées ou actions. Enfin, le terme "conscience" peut aussi désigner notre faculté de jugement moral, bien que ce dernier aspect ne soit pas l'objet de notre intérêt ici.
Sommes-nous à l'aube de découvrir la signature de la conscience ? Depuis les années 1950, les avancées des neurosciences, de l'informatique et de l'ingénierie suggèrent la possibilité de décoder l'esprit humain, voire de le "télécharger" sur un support numérique, selon certains chercheurs. Cependant, la conscience reste une énigme pour les scientifiques. Bien que les mécanismes cérébraux se dévoilent de plus en plus précisément, la question persiste : allons-nous découvrir la signature neuronale de la conscience ? Pour répondre à cette quête, la science s'appuie sur diverses théories.
Dans ce débat initialement philosophique, les théories scientifiques de la conscience adoptent une approche matérialiste, postulant que la conscience émerge de la matière constituant notre être, par opposition aux dualistes qui considèrent corps et esprit comme deux réalités distinctes. Les scientifiques basent ainsi leurs recherches sur l'analyse de l'activité cérébrale.
La théorie de l’espace de travail global Cette théorie, développée par le neuroscientifique américain Bernard Baars et étayée par les chercheurs français Stanislas Dehaene, Lionel Naccache et Jean-Pierre Changeux, est fonctionnelle : elle décrit la conscience par ses fonctions. Elle explique que la conscience résulte de l'interaction entre diverses régions et processus cérébraux. Lorsqu'une information sensorielle est perçue, elle est d'abord traitée automatiquement par des régions spécialisées, comme le cortex visuel. Si cette information n'est pas amplifiée par un réseau neuronal plus vaste, elle demeure inconsciente. La conscience émerge donc d'une intégration lente mais flexible d'informations provenant de divers réseaux spécialisés. Une fois conscient d'une information sensorielle, l'individu peut effectuer diverses opérations mentales. Ce processus se manifeste par un "embrasement" de l'activité cérébrale, environ 300 millisecondes après la perception.
La théorie de l'information intégrée
Proposée par Giulio Tononi en 2004, cette théorie fonctionnelle postule que la conscience est définie par la capacité d'un système à intégrer une grande quantité d'informations. Un système conscient génère des informations confrontées les unes aux autres, créant un état mental unique et irréductible. Tononi propose un cadre théorique pour expliquer pourquoi certains systèmes, comme le cerveau, sont conscients et capables d'expériences subjectives. Cette théorie ouvre la possibilité que d'autres systèmes, y compris artificiels, puissent être conscients. Bien que controversée et critiquée pour son manque de détails et sa qualification de "pseudoscience infalsifiable" par certains neuroscientifiques, elle continue d'être développée. Les théories d’ordre supérieur
Défendues par le philosophe David Rosenthal et le psychologue Michael Graziano, ces théories expliquent la distinction entre traitements conscients et inconscients de l'information. Elles postulent que la conscience consiste en des perceptions ou pensées sur des états mentaux de premier ordre. La conscience de ces états émerge lorsqu'une représentation d'ordre supérieur ou méta-représentation apparaît. Cette théorie propose que la perception, un processus automatique, devient consciente lorsque cette représentation d'ordre supérieur devient une pensée consciente. Selon le neuroscientifique Edmund Rolls, ce mécanisme permet la correction d'erreurs et la planification des actions, tandis que le traitement inconscient suffirait pour l'exécution de tâches sans nécessiter la conscience. Quels enjeux dans le contexte actuel ? La conscience humaine, reflet de notre existence singulière, croise émotions, pensées, expériences et biologie. Aujourd'hui, la question de la conscience, à la fois philosophique et scientifique, suscite de vifs débats. La quête de compréhension de la conscience soulève des questions fondamentales sur l'identité et l'intériorité humaine. Par ailleurs, les avancées en neurosciences et en neurotechnologies, telles que les organoïdes cérébraux et les interfaces cerveau-machine comme Neuralink, promettent de nouvelles perspectives. Les organoïdes, des structures neuronales dérivées de cellules souches, pourraient devenir des systèmes sensibles et conscients, posant des questions éthiques cruciales.
Les recherches actuelles sur la conscience, dans un contexte d'effervescence technologique, doivent garantir que ces découvertes servent le bien commun, protégeant notre intégrité psychique, notre intimité, notre sécurité et notre liberté de pensée. Ces explorations théoriques et pratiques dessinent ainsi un paysage complexe et fascinant où science, éthique et philosophie se croisent, et où les réponses aux mystères de la conscience restent à découvrir.
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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RETOUR DU BOEING STARLINER LA NASA FRAPPE FORT A PARTIR DU 26 JUIN 2024 !
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Le 5 juin dernier, un événement marquant s’est déroulé dans le domaine de l'exploration spatiale : le vaisseau Starliner de Boeing a décollé de Floride avec à son bord deux astronautes, Butch Wilmore, 61 ans, et Suni Williams, 58 ans. Ce lancement, qui a connu plusieurs années de retard et de nombreux reports de dernière minute, représente une étape cruciale pour le programme spatial de Boeing et pour la NASA.
Une Mission de Démonstration Cruciale
Le Starliner s’est amarré à la Station spatiale internationale (ISS) le 6 juin.2024 Initialement, le séjour des deux astronautes devait durer huit jours, mais il a été prolongé en raison de problèmes techniques. Ces complications incluent des soucis de propulseurs et des fuites d'hélium, des problèmes qui ont nécessité des analyses approfondies pour garantir la sécurité de l'équipage et du vaisseau.
Les Problèmes Techniques Rencontrés
Les défaillances des propulseurs et les fuites d’hélium ont suscité des inquiétudes majeures. La NASA et Boeing ont dû procéder à des vérifications supplémentaires pour s'assurer que le vaisseau était en état de rentrer sur Terre sans encombre. Steve Stich, un responsable de la NASA, a expliqué que le délai supplémentaire était nécessaire pour que les équipes puissent « vérifier les données, faire des analyses et s'assurer que nous sommes vraiment prêts à rentrer ».
D'après Mark Nappi de Boeing, les propulseurs du Starliner ont finalement atteint « un bon niveau de performance » et les fuites d’hélium « se sont stabilisées et sont moins importantes ». Ces améliorations ont permis de fixer la date de retour pour le 26 juin 2024.
Le Retour du Starliner
Le retour du Starliner est prévu pour le 26 juin à 02h10 GMT, avec un atterrissage prévu au Nouveau-Mexique, dans le sud-ouest des États-Unis, à 08h51 GMT. Cette phase de rentrée dans l’atmosphère est critique et représente un défi technologique majeur. Le bouclier thermique du Starliner devra résister à des températures extrêmes, pouvant atteindre environ 1 650°C, dues à la friction avec l’atmosphère terrestre.
L'Enjeu pour Boeing
Cette mission est d’une importance capitale pour Boeing. Le géant de l’aéronautique, qui fait face à des problèmes de qualité de production dans sa branche aviation commerciale, doit prouver sa capacité à mener des missions spatiales habitées. Un succès renforcerait la position de Boeing dans le secteur spatial et permettrait à la NASA d'avoir une alternative fiable à SpaceX pour le transport de ses astronautes vers l’ISS.
En 2014, la NASA a signé des contrats avec Boeing et SpaceX pour développer des véhicules capables de transporter des astronautes vers l'ISS. SpaceX, avec sa capsule Crew Dragon, a déjà accompli cette tâche avec succès et assure des missions régulières depuis 2019. Boeing, en revanche, a connu des retards significatifs et des échecs techniques qui ont repoussé la mise en service opérationnelle de son vaisseau Starliner.
Un Futur Partenariat avec la NASA
Une fois que le Starliner sera pleinement opérationnel, la NASA envisage d’alterner les vols entre SpaceX et Boeing. Cependant, étant donné l’avance prise par SpaceX, il est probable que cette dernière continuera à effectuer la majorité des missions de transport vers l’ISS dans un futur proche. Le succès du Starliner reste néanmoins crucial pour diversifier les options de transport spatial et pour renforcer la concurrence, ce qui est bénéfique pour l’innovation et la sécurité dans le secteur.
Les Défis de la Rentée Atmosphérique
La phase de rentrée atmosphérique est sans doute l'étape la plus risquée de cette mission. À une vitesse élevée, la capsule du Starliner devra pénétrer l'atmosphère terrestre en subissant une friction intense qui génère des températures extrêmes. Le bouclier thermique est conçu pour protéger la capsule et ses occupants de cette chaleur infernale, mais toute défaillance à ce stade pourrait être catastrophique.
La réussite de cette phase dépend de nombreux facteurs, notamment la précision des trajectoires, le fonctionnement parfait des systèmes de navigation et de contrôle, ainsi que l’intégrité structurelle du bouclier thermique. Les équipes de la NASA et de Boeing ont travaillé sans relâche pour simuler et préparer cette phase critique de la mission, espérant ainsi éviter les erreurs du passé.
Les Conséquences pour l'Industrie Spatiale
Le succès du retour du Starliner aura des répercussions significatives pour l’industrie spatiale. Boeing, en prouvant la fiabilité de son vaisseau, pourra prétendre à un rôle de premier plan dans les futures missions habitées de la NASA et d’autres agences spatiales internationales. De plus, le Starliner pourrait être utilisé pour des missions commerciales, offrant ainsi une alternative à SpaceX pour les entreprises privées souhaitant envoyer des équipages ou des charges utiles en orbite.
La concurrence entre Boeing et SpaceX est également bénéfique pour l'industrie en général, car elle incite à l'innovation et à l'amélioration constante des technologies spatiales. Chaque entreprise tente de surpasser l'autre en termes de fiabilité, de coût et d'efficacité, ce qui profite en fin de compte aux agences spatiales et aux consommateurs de services spatiaux.
Perspectives d'Avenir pour Boeing et la NASA
Le futur de Boeing dans le domaine spatial dépend en grande partie du succès de cette mission. Si le retour du Starliner se déroule comme prévu, cela marquera une étape majeure pour Boeing et la NASA. Cela signifiera que Boeing a surmonté les défis techniques et est prêt à participer pleinement aux missions spatiales habitées.
Pour la NASA, avoir deux fournisseurs fiables pour le transport des astronautes vers l’ISS est crucial. Cela réduit les risques associés à la dépendance envers un seul fournisseur et assure une continuité des missions en cas de problème avec l'un des vaisseaux. De plus, la diversité des options de transport permet à la NASA de mieux planifier et de gérer les missions en fonction des disponibilités et des besoins spécifiques.
Le retour du vaisseau Starliner de Boeing, prévu pour le 26 juin 2024, est un événement clé pour l’industrie spatiale. Après des années de retard et de défis techniques, cette mission représente une opportunité pour Boeing de démontrer la fiabilité et la sécurité de son vaisseau.
Le succès de cette mission serait bénéfique non seulement pour Boeing, mais aussi pour la NASA et l’ensemble de l’industrie spatiale, en renforçant la concurrence et en offrant plus de flexibilité pour les missions futures.
L'avance et la Fiabilité des Engins SpaceX
Depuis 2019, SpaceX a joué un rôle crucial en tant que principal fournisseur de services de transport spatial pour la NASA. Avec sa capsule Crew Dragon, SpaceX a non seulement répondu aux attentes mais a également dépassé les prévisions en matière de fiabilité et de performance. Voici quelques points clés qui illustrent l'avance de SpaceX et comment cela pourrait influencer le paysage spatial malgré la montée en puissance du Boeing Starliner :
La Success Story de SpaceX
SpaceX, fondée par Elon Musk, a rapidement acquis une réputation de pionnier dans le domaine des vols spatiaux commerciaux. Après des années de développement intensif, la capsule Crew Dragon a été certifiée par la NASA pour transporter des astronautes vers et depuis la Station spatiale internationale (ISS). Depuis le début de ses opérations en 2020, Crew Dragon a accumulé un historique impressionnant de missions réussies, établissant ainsi un niveau élevé de fiabilité.
Opérations Régulières Vers l'ISS
SpaceX assure actuellement des missions régulières de transport d'équipages vers l'ISS, avec des rotations planifiées plusieurs fois par an. Cette cadence soutenue permet à SpaceX de consolider son expertise opérationnelle et de maintenir une constance dans la prestation de services spatiaux. Cette régularité est essentielle pour la NASA, qui peut ainsi planifier ses missions avec une prévisibilité accrue et une confiance en la capacité de SpaceX à respecter les délais et les exigences de sécurité.
L'Innovation Continue chez SpaceX
En plus de sa fiabilité opérationnelle, SpaceX continue d'innover avec des technologies avancées telles que le système de réutilisation des fusées Falcon 9, qui permet de réduire considérablement les coûts de lancement. Cette approche a permis à SpaceX de devenir non seulement compétitif sur le marché commercial mais aussi de repousser les limites de ce qui est technologiquement possible dans l'industrie spatiale.
Impact sur le Paysage Spatial
Malgré les avancées du Boeing Starliner et son potentiel de devenir un acteur majeur dans le domaine des vols habités, SpaceX reste indéniablement en tête en termes de volume de missions et de fiabilité éprouvée. Cette réalité pourrait conduire la NASA à continuer de privilégier SpaceX pour la majorité de ses missions de transport d'astronautes vers l'ISS, tout en intégrant le Starliner dans un rôle complémentaire pour assurer la redondance et la flexibilité opérationnelle.
L'avance significative de SpaceX dans le domaine des vols spatiaux habités, avec sa capsule Crew Dragon, est un témoignage de son engagement envers l'innovation et la sécurité. Alors que le Boeing Starliner fait ses premiers pas vers l'opérationnalité, il reste à voir comment il se positionnera dans le paysage concurrentiel face à SpaceX. En attendant, la NASA bénéficie d'une diversité de solutions de transport spatial qui renforcent sa capacité à maintenir une présence humaine continue sur l'ISS et au-delà.
En attendant le dénouement de cette mission, tous les yeux sont tournés vers le ciel, espérant un retour en toute sécurité pour les astronautes à bord du Starliner. |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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REVELATION CHOC DE LA NSA PROTÉGEZ VOTRE SMARTPHONE DES ATTAQUES MORTELLES !
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Les téléphones portables, de véritables couteaux suisses numériques modernes, sont devenus des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Ces appareils contiennent une multitude de données personnelles, des photos, des messages, des informations bancaires et bien plus encore, ce qui en fait un terrain de chasse idéal pour les hackers toujours à l'affût de nouvelles proies. Avec l'augmentation de la sophistication des attaques, la sécurité des smartphones est devenue une préoccupation majeure.
L'ampleur de la menace ! Une étude réalisée par Kaspersky révèle l'ampleur des attaques sur les smartphones : en 2023, près de 33,8 millions d'attaques malveillantes ont été enregistrées. Les malwares mobiles, en constante évolution, sont conçus pour voler des données, espionner les utilisateurs ou même exiger des rançons. Les utilisateurs sont souvent pris au dépourvu par ces menaces invisibles qui se cachent dans des applications apparemment innocentes ou dans des liens et pièces jointes reçus par email ou message texte.
Les recommandations de la NSA Face à cette menace croissante, l'Agence de sécurité nationale américaine (NSA) a publié en 2022 un guide actualisé des meilleures pratiques pour sécuriser les appareils mobiles. Parmi ces recommandations, une astuce simple mais très efficace est mise en avant : redémarrer intégralement son smartphone chaque semaine. Cette manipulation, d'une simplicité enfantine, s'avère redoutablement efficace pour interrompre les logiciels malveillants en cours d'exécution. Pourquoi le redémarrage est-il si efficace ? Le redémarrage hebdomadaire de votre smartphone permet de réinitialiser les composants logiciels de l'appareil et de purger la mémoire vive des codes malveillants qui pourraient s'y cacher. De plus, il force les applications à redemander les autorisations d'accès aux données et aux fonctions du téléphone, réduisant ainsi les risques d'accès non autorisé à vos informations sensibles. Cette pratique, bien que simple, contribue à renforcer la sécurité globale de votre appareil en perturbant les activités malveillantes qui dépendent de la persistance dans la mémoire active. Une approche globale de la sécurité Cependant, le redémarrage hebdomadaire ne constitue pas une solution miracle à lui seul. Il doit être intégré dans une stratégie globale de cybersécurité pour être véritablement efficace. Voici quelques mesures complémentaires à adopter !
Mises à jour régulières : Assurez-vous que le système d'exploitation (OS) de votre smartphone et toutes vos applications sont régulièrement mis à jour. Les mises à jour contiennent souvent des correctifs de sécurité importants qui protègent contre les vulnérabilités récemment découvertes.
Installation depuis des sources fiables : Téléchargez et installez des applications uniquement depuis les stores officiels, comme Google Play pour Android et l'App Store pour iOS. Les stores officiels ont des processus de vérification pour détecter les applications malveillantes, bien que ce ne soit pas infaillible.
Prudence avec les liens et pièces jointes : Soyez extrêmement vigilant avec les liens et pièces jointes dans les emails, messages texte ou sur les réseaux sociaux. Les attaques de phishing sont courantes et peuvent tromper même les utilisateurs les plus avertis.
Utilisation de mots de passe robustes : Choisissez des mots de passe complexes et uniques pour vos comptes et activez, si possible, l'authentification à deux facteurs (2FA) pour une couche de sécurité supplémentaire.
Verrouillage de l'écran : Activez un verrouillage de l'écran, que ce soit par mot de passe, empreinte digitale ou reconnaissance faciale. Cela empêche un accès physique non autorisé à votre téléphone.
Sauvegarde régulière des données : Effectuez régulièrement des sauvegardes de vos données importantes. En cas de perte ou de piratage de votre appareil, vous pourrez récupérer vos informations sans trop de difficultés.
Vigilance sur les réseaux WiFi publics : Évitez d'utiliser des réseaux WiFi publics pour des transactions sensibles ou pour accéder à des informations personnelles. Les réseaux publics sont souvent moins sécurisés et peuvent être surveillés par des hackers.
Renforcer la sécurité par la gestion des applications
En plus de ces mesures, il est crucial de gérer attentivement les applications installées sur votre téléphone. Désinstallez les applications que vous n'utilisez plus.
Ces applications inutilisées peuvent présenter des vulnérabilités qui peuvent être exploitées par des hackers. De plus, révisez régulièrement les permissions accordées à chaque application pour vous assurer qu'elles n'accèdent pas à des informations sensibles sans raison valable.
La sensibilisation à la cybersécurité
La sensibilisation et l'éducation à la cybersécurité jouent un rôle essentiel dans la protection des smartphones. Comprendre les risques et les meilleures pratiques peut aider les utilisateurs à prendre des décisions éclairées.
Par exemple, être conscient des techniques de phishing courantes, des faux messages d'alerte ou des applications malveillantes peut réduire considérablement les risques d'infection.
L'importance d'une hygiène numérique rigoureuse
Au-delà des recommandations techniques, l'adoption d'une hygiène numérique rigoureuse est essentielle. Cela inclut des pratiques telles que, Ne pas partager ses mots de passe ! Même avec des personnes de confiance, évitez de partager vos mots de passe.
Utiliser des gestionnaires de mots de passe : Les gestionnaires de mots de passe peuvent générer et stocker des mots de passe forts et uniques pour chacun de vos comptes.
Activer les alertes de sécurité : De nombreux services offrent des alertes de sécurité qui vous informent de toute activité suspecte sur vos comptes.
Surveiller ses comptes bancaires : Vérifiez régulièrement vos comptes bancaires pour détecter toute transaction suspecte.
En conclusion, les smartphones sont devenus des cibles de choix pour les cybercriminels en raison de la quantité et de la sensibilité des informations qu'ils contiennent.
La NSA recommande de redémarrer son téléphone chaque semaine pour interrompre les logiciels malveillants, mais cette pratique doit être combinée avec d'autres mesures de sécurité pour être réellement efficace.
En adoptant une approche globale de la cybersécurité et en suivant les meilleures pratiques, les utilisateurs peuvent significativement réduire les risques et protéger leurs appareils contre les menaces croissantes. La vigilance et une hygiène numérique rigoureuse sont les clés pour assurer la sécurité de nos précieux smartphones. |
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Luc T. pour DayNewsWorld |
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LE PREMIER INCENDIE MAJEUR DE L’ANNEE RAVAGE LA REGION DE LOS ANGELES
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Dimanche 9 juin 2024, des vents violents ont propulsé les flammes à travers les broussailles desséchées des montagnes longeant l’Interstate 5, au nord de Los Angeles. Les autorités ont immédiatement averti les résidents situés sur la trajectoire de l'incendie de se préparer à une éventuelle évacuation si celui-ci venait à s'étendre davantage.
Ce premier incendie de forêt majeur de l’année dans le comté de Los Angeles a rapidement couvert une superficie de plus de 60 kilomètres carrés. La veille, cet incendie avait déjà forcé l’évacuation de plus de 1200 campeurs, amateurs de tout-terrain et randonneurs de la zone de loisirs de Hungry Valley. Surnommé le Post Fire, l’incendie n’était contenu qu’à 2 % dimanche, et aucune victime n’avait été signalée. Les autorités enquêtent toujours sur la cause de cet incendie.
Les pompiers, confrontés à des conditions étouffantes et à un terrain escarpé, se sont précipités pour maîtriser les points chauds créés par des vents imprévisibles qui projetaient des braises devant les flammes. Kenichi Haskett, chef de section du service d’incendie du comté de Los Angeles, a expliqué que les rafales de vent entravaient également les efforts des équipes aériennes pour larguer de l’eau et des produits ignifuges. " Lorsqu’il y a du vent, l’eau se disperse partout sauf là où elle est nécessaire, ce qui complique notre tâche ...... ", a précisé M. Haskett.
Pendant ce temps, dans le nord de la Californie, un autre incendie de forêt, baptisé Point Fire, a déclenché des ordres d’évacuation et des avertissements pour une zone faiblement peuplée près du lac Sonoma. Cet incendie, qui a commencé dimanche, a dégagé un énorme panache de fumée noire en se propageant à travers les broussailles et le bois, à environ 130 kilomètres au nord de San Francisco. Le Point Fire était contenu à 15 %.
L'incendie du sud de la Californie a débuté samedi après-midi près de l’Interstate 5 à Gorman, à environ 100 kilomètres au nord-ouest de Los Angeles. Les flammes se dirigeaient vers le lac Pyramid, une destination populaire pour les plaisanciers, qui a été fermée par précaution le jour de la fête des Pères. Bien qu’aucune habitation ne soit menacée dimanche, les autorités ont mis en garde les résidents de Castaic, une communauté de 19 000 habitants, qu’ils pourraient devoir évacuer si l’incendie se propageait vers le sud.
« Si vous êtes dans une zone d’avertissement, préparez un “sac de voyage” avec des vêtements de nuit, votre téléphone portable, vos médicaments et vos lunettes. Faites le plein de votre voiture et soyez prêt à évacuer », a conseillé M. Haskett.
Les prévisions météorologiques du National Weather Service de Los Angeles annonçaient une faible humidité et des rafales pouvant atteindre 80 km/h tout au long de la journée, avec des vents susceptibles de se renforcer après le coucher du soleil.
À environ 120 kilomètres à l’est, l’incendie d’Hesperia, couvrant une superficie de 5 kilomètres carrés, a entraîné des fermetures de routes et des avertissements d’évacuation. Cet incendie s’est déclaré samedi près des communautés de montagne du comté de San Bernardino et était contenu à 19 % dimanche soir.
Les conditions météorologiques, caractérisées par une faible humidité et des vents forts, combinées à un terrain difficile, ont rendu les efforts de lutte contre les incendies particulièrement ardus. Les autorités locales continuent de surveiller de près la situation et de fournir des mises à jour régulières aux résidents affectés.
Les pompiers travaillent sans relâche pour contenir les flammes et protéger les vies et les biens. Les équipes au sol et dans les airs s’efforcent de limiter la propagation de l’incendie malgré les défis posés par les conditions météorologiques. Les efforts de coordination entre les différentes agences d’incendie sont essentiels pour gérer efficacement cette crise.
Le comté de Los Angeles a mobilisé toutes les ressources disponibles pour soutenir les opérations de lutte contre les incendies. Les autorités encouragent les résidents à rester informés et à suivre les instructions des services d’urgence. La sécurité des habitants et des pompiers reste la priorité absolue.
Alors que la Californie entre dans la saison des incendies, les autorités appellent à la vigilance et à la préparation. La collaboration entre les résidents, les pompiers et les agences gouvernementales est cruciale pour minimiser les impacts des incendies de forêt. Les efforts de prévention et de préparation, ainsi que les réponses rapides aux situations d’urgence, joueront un rôle déterminant dans la protection des communautés et des ressources naturelles.
En résumé, les incendies de forêt qui ravagent actuellement la région de Los Angeles et d'autres parties de la Californie soulignent l'importance de la préparation et de la réponse rapide en cas de catastrophe. Les résidents sont encouragés à rester alertes et à suivre les directives des autorités pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches. Les efforts collectifs de tous les intervenants sont essentiels pour surmonter ces défis et protéger les communautés contre les dangers des incendies de forêt. |
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Samantha Moore pour DayNewsWorld |
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DES SITES DE MAILLOTS ET LINGERIE NE GOMMENT PLUS LES VERGETURES DE LEUR MANNEQUINS
AUX INTERNAUTES D'APPLAUDIR !
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Quoi, des photos non retouchées pour vendre des habits ? Mais où va le monde ?
L’été est arrivé et la plupart d’entre nous espère passer quelques jours à la plage pour se prélasser au soleil. Ce qui signifie, oui, l'achat d' un maillot de bain, épreuve s’il en est.
Sur Internet, la plupart des mannequins portant les maillots ou de la lingerie que vous voulez acheter sont parfaitement bronzées. C’est assez difficile, et à vrai dire un peu déprimant, de se fier à ces images pour trouver un maillot convenant à un être humain lambda.
Les clients de ses sites se félicitent que le site de vente n’ait pas "gommé" les défauts et les vergetures de ses mannequins. Aux internautes de se ruer sur Twitter pour remercier le site de shopping de nous avoir rappelé qu’on peut avoir l’air canon en une ou deux-pièces avec des vergetures.Voilà enfin l’attitude "body positive" qui arrive.
Ce n’est pas la première fois que les "défauts" des mannequins épargnés par les photographes sont célébrés par le public.
Cependant, dans certains pays comme l’Italie, mieux vaut tout de même effacer ces petites marques d’humanité des photos. Qu’on soit mince ou plus charnu on a des vergetures. Espérons qu’à l’avenir ces marques seront conservées sur les photos et qu’on l'on puisse se réjouir que les mannequins soient présentées comme des personnes "normales"!.
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Britney Delsey pour DayNewsWorld |
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RETOUR SUR LE LANCEMENT DU CARGO MS-27
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Le vaisseau cargo russe Progress MS-27, transportant du ravitaillement essentiel pour la Station spatiale internationale (ISS), a été lancé le jeudi 30 mai 2024 depuis le légendaire cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
Cet événement, qui s'inscrit dans une longue tradition de missions de ravitaillement, témoigne une fois de plus de la robustesse et de la fiabilité des programmes spatiaux russes. La préparation minutieuse, la précision du lancement et l'exécution sans faille du voyage spatial sont le résultat de décennies d'expérience et de maîtrise technique.
Le Lancement depuis Baïkonour
Le site de lancement numéro 31 du cosmodrome de Baïkonour a été le théâtre de ce lancement. À 12h42 heure de Moscou, la fusée Soyouz-2.1a, portant le vaisseau cargo Progress MS-27, a été propulsée vers l'espace. Le cosmodrome de Baïkonour, situé dans les vastes steppes du Kazakhstan, est un site emblématique de l'histoire spatiale. Depuis le lancement du premier satellite artificiel, Spoutnik, en 1957, jusqu'aux missions modernes vers l'ISS, Baïkonour reste un pilier de l'exploration spatiale.
La Fusée Soyouz-2.1a
La fusée Soyouz-2.1a est une version modernisée du lanceur Soyouz, connu pour sa fiabilité et son efficacité. Avec une hauteur de 46,3 mètres et un diamètre de 2,95 mètres, la Soyouz-2.1a peut transporter jusqu'à 7 800 kg de charge utile en orbite terrestre basse. Ce lanceur à trois étages utilise du kérosène et de l'oxygène liquide comme carburants pour ses premiers et deuxièmes étages, tandis que le troisième étage, appelé Blok I, utilise un mélange similaire pour assurer l'insertion orbitale du vaisseau cargo.
Le Vol et la Séparation
Une fois lancée, la fusée a suivi une trajectoire ascendante précise. Chaque étape du vol, de l'allumage des moteurs au largage des étages épuisés, a été exécutée avec une précision méticuleuse. La séparation du troisième étage a eu lieu sans problème, permettant au vaisseau Progress MS-27 de se déployer en orbite. Les antennes et les panneaux solaires se sont déployés correctement, assurant l'alimentation en énergie et les communications nécessaires pour le reste du voyage.
Le Vaisseau Cargo Progress MS-27
Le vaisseau Progress MS-27 est une version améliorée de la série de vaisseaux Progress, conçus spécifiquement pour les missions de ravitaillement vers l'ISS. Avec une masse totale de 7 300 kg, le Progress MS-27 est capable de transporter divers types de fret, y compris du carburant, de l'eau, des provisions et des équipements scientifiques.
Le Ravitaillement pour l'ISS
Le 1er juin 2024, à 14h47 heure de Moscou, le vaisseau Progress MS-27 s'est amarré avec succès à l'ISS. Le vaisseau a livré un total de 2 504 kg de fret. Ce fret comprenait 1 290 kg d'appareils et d'équipements pour les systèmes de la station, des emballages pour les expériences scientifiques, des vêtements, de la nourriture, ainsi que des produits médicaux et sanitaires pour l’équipage. En plus de ces articles, 754 kg de carburant ont été fournis pour le ravitaillement de la station, ainsi que 420 kg d'eau potable et 40 kg d'azote.
L'Importance des Approvisionnements
Les livraisons de ravitaillement comme celle-ci sont vitales pour le maintien des opérations à bord de l'ISS. Les équipements et les appareils livrés permettent de maintenir et d'améliorer les systèmes vitaux de la station. Les provisions alimentaires et médicales sont cruciales pour le bien-être des astronautes et cosmonautes, tandis que les fournitures scientifiques sont essentielles pour la poursuite des nombreuses expériences en cours. Le carburant livré est utilisé pour ajuster l'orbite de la station et pour les manœuvres d'évitement de débris, garantissant ainsi la sécurité de la station et de son équipage.
Les Membres de l'Équipage
À bord de l'ISS, une équipe internationale de sept astronautes et cosmonautes se trouvait prête à recevoir le ravitaillement. Parmi eux, les cosmonautes de Roscosmos Oleg Kononenko, Nikolay Chub et Aleksandr Grebionkine, ainsi que les astronautes de la NASA Matthew Dominic, Michael Barratt, Jeanette Epps et Tracy Dyson. Chacun de ces membres joue un rôle crucial dans les opérations quotidiennes et les recherches scientifiques menées à bord de la station.
Contexte Historique et Technique
Il s'agissait du huitième lancement spatial russe de l'année 2024 et du quatrième depuis Baïkonour. Ce vol était également le 68e pour le lanceur Soyouz-2.1a et le 180e pour un vaisseau de la famille Progress dans l'histoire, dont 91 missions vers l'ISS. Ces chiffres illustrent la fréquence et la fiabilité des missions de ravitaillement russes, qui sont des éléments clés de la logistique spatiale internationale.
La Mécanique Spatiale Russe
La mécanique spatiale russe est réputée pour sa fiabilité et son efficacité. Les succès répétés des lancements et des amarrages sans incident renforcent cette réputation. La Soyouz-2.1a, notamment, est un lanceur dont la conception remonte à plusieurs décennies mais qui a su évoluer avec le temps grâce à des améliorations technologiques continues. Cette fiabilité est une source d'inspiration et de comparaison pour d'autres agences spatiales et entreprises privées telles qu'Ariane Espace et Boeing.
Le lancement du Progress MS-27 est un exemple parfait de la synergie entre l'expérience, l'innovation et la technologie dans le domaine spatial russe. Chaque mission de ravitaillement est une démonstration de la capacité des ingénieurs et des scientifiques russes à maintenir des opérations spatiales complexes et à contribuer de manière significative à l'exploration et à l'utilisation de l'espace par l'humanité. Avec des missions comme celles-ci, la collaboration internationale dans l'espace continue de prospérer, garantissant que l'ISS reste un laboratoire de recherche de premier plan et une base pour l'exploration future de l'espace lointain.
Le vaisseau cargo russe Progress MS-27, transportant du ravitaillement pour la Station spatiale internationale (ISS), a été lancé jeudi 30 mai 2024 depuis le cosmodrome de Baïkonour, au Kazakhstan.
La fusée Soyouz-2.1a, transportant le vaisseau cargo Progress MS-27, a été lancée jeudi à 12h42 (heure de Moscou) à partir du site de lancement numéro 31 depuis le cosmodrome de Baïkonour.
Le lancement du Progress MS-27 sur une orbite donnée, sa séparation du troisième étage de la fusée et le déploiement des antennes et des panneaux solaires du navire se sont déroulés comme d'habitude, et sans problème comme à son habitude.
Le vaisseau cargo sait arrimer à l’ISS le 1er juin prochain à 14h47, heure de Moscou.
Le Progress MS-27 a livré 2 504 kg de fret à l’ISS, dont 1 290 kg d'appareils et d'équipement pour les systèmes de la station, des emballages pour les expériences scientifiques, des vêtements, de la nourriture, des produits médicaux et sanitaires pour l’équipage, 754 kg de carburant pour le ravitaillement de la station, 420 kg d'eau potable et 40 kg d'azote.
Les cosmonautes de Roscosmos Oleg Kononenko, Nikolay Chub et Aleksandr Grebionkine, les astronautes de la Nasa Matthew Dominic, Michael Barratt, Jeanette Epps et Tracy Dyson se trouvent actuellement à bord de l’ISS.
Il s'agit du 8ème lancement spatial russe en 2024 et le quatrième depuis Baïkonour. Ce vol était le 68e pour le lanceur Soyouz-2.1a et le 180e pour le vaisseau de la famille Progress dans l'histoire (91è vers l'ISS).
Une chose est sûre, la mécanique spatiale russe est bien rodée, efficace, fiable, ce qui doit donner à penser aux autres (Nasa, Ariane Espace, Boeing, etc....). |
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Paul Emison pour DayNewsWorld |
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