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LADY GAGA OFFRE UNE RECOMPENSE DE 500 000 DOLLARS POUR SES DEUX CHIENS KIDNAPPES

Mais qui a bien pu voler Koji et Gustav, les deux chiens de Lady Gaga? Deux hommes, toujours recherchés ce jeudi 26 février 2021, ont attaqué mercredi soir à Hollywood l'employé chargé de promener les animaux de la star en pleine rue à Los Angeles et ont volé deux de ses trois bulldogs français .Touché par balle, il a été transporté à l’hôpital . Miss Asia, un des animaux les plus connus de sa maîtresse et qui dispose… de son propre compte Instagram est le seul à avoir échappé au « dognapping ».

La police de Los Angeles, qui a ouvert une enquête, a lancé un appel à témoins pour retrouver les auteurs des violences et du vol. Le LAPD (Los Angeles Police Departement) décrit les « dognappeurs » comme des hommes noirs d'une vingtaine d'années, précisant que le tireur a des dreadlocks de couleur blondes.

Les autorités précisent ne pas savoir si les chiens de l’interprète de « Poker Face » était spécifiquement visés ou si l'agresseur était simplement en quête de bulldogs français. TMZ et le DailyMail soulignent que cette race est très demandée, mais aussi très chère, certains animaux pouvant se vendre jusqu’à 10.000 dollars.

L'interprète de « Poker Face » a tout de suite pris l'affaire en main. Elle n'a fait aucun commentaire mais a offert la somme de 500 000 dollars à quiconque lui rapporterait ses précieux compagnons à quatre pattes tout en assurant « qu'aucune question ne sera posée ».

Lady Gaga serait à Rome en tournage pour un film d'action, « Bullet Train », avec Brad Pitt, Sandra Bullock, et Aaron Taylor-Johnson en co-stars.








Kate White pour DayNewsWorld


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LA PUBLICATION DU RAPPORT EXPLOSIF

SUR LE MEURTRE DU JOURNALISTE KHASHOGGI PRELUDE A UN TOURNANT DE LA POLITIQUE AMERICAINE ENVERS L'ARABIE SAOUDITE ?

Les services de renseignement américains ont publié vendredi 26 février 2021 un court rapport déclassifié dans lequel ils accusent le puissant prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, d’avoir « validé » l’assassinat du journaliste saoudien Jamal Khashoggi en 2018.

Le rapport potentiellement explosif de la CIA

« Nous sommes parvenus à la conclusion que le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed Ben Salman, a validé une opération à Istanbul, en Turquie, pour capturer ou tuer le journaliste saoudien Istanbul, en Turquie, Jamal Khashoggi », écrit la direction du renseignement américain dans ce document de quatre pages, déclassifié à la demande du président des Etats-Unis, Joe Biden, alors que son prédécesseur Donald Trump l’avait gardé secret.

« Le prince héritier considérait Khashoggi comme une menace pour le royaume et plus largement soutenait le recours à des mesures violentes si nécessaire pour le faire taire », ajoute-t-elle.

Critique du pouvoir saoudien après en avoir été proche, Jamal Khashoggi, résident aux Etats-Unis et chroniqueur du quotidien américain Washington Post, avait été assassiné le 2 octobre 2018 dans le consulat de son pays à Istanbul par un commando d’agents venus d’Arabie saoudite. Son corps, démembré sur place, n’a jamais été retrouvé.

La Maison Blanche a annoncé que des « mesures » seraient dévoilées dans la foulée, sans plus de précisions. « Il s’agit d’un crime, comme je l’ai déjà dit, qui a choqué les consciences. Nous serons en mesure, bientôt, de parler de mesures pour que les responsables rendent des comptes. ».


Un tournant de la politique américaine ?

L’ex-président républicain n’avait jamais voulu blâmer publiquement Mohammed ben Salmane, pour préserver l’alliance avec Ryad, pilier de sa stratégie anti-Iran, premier exportateur mondial de pétrole brut et gros acheteur d’armes américaines. Le gouvernement de Joe Biden a fait savoir que le rapport du renseignement américain potentiellement explosif sur Jamal Khashoggi, serait bientôt dévoilé .

S'agit-il avec le nouveau président d'un tournant de la politique américaine vis-à-vis de l'Arabie Saoudite ? Le président Biden n' avait-il pas jugé avant son élection en novembre que le royaume du Golfe devait être traité comme un Etat « paria » pour cette affaire ?

Certes le gouvernement américain a d’ores et déjà prévenu que Joe Biden entendait « recalibrer » sa relation avec Riyad. Dorénavant le président démocrate ne s'adressera plus qu’au roi Salman et non au prince héritier, interlocuteur privilégié de Donald Trump. Il a aussi mis fin au soutien américain à la coalition militaire, dirigée par les Saoudiens, qui intervient dans la guerre au Yémen, et il tente également de renouer le dialogue avec l’Iran, grand ennemi régional de l’Arabie saoudite.

Mais si jeudi Joe Biden ,dans son premier appel téléphonique au roi Salman, a mis l’accent sur « les droits humains universels » et « l’Etat de droit », il a aussi adressé un satisfecit au monarque pour la récente libération de «  plusieurs militants américano-saoudiens et de Mme Loujain al-Hathloul », une militante féministe. Et il a évoqué « l’engagement des Etats-Unis à aider l’Arabie saoudite à défendre son territoire face aux attaques de groupes pro-Iran », selon la présidence américaine.Les Etats-Unis ont d'ailleurs bombardé, jeudi 25 février, des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes dans le nord-est syrien, faisant au moins 17 victimes parmi les combattants pro-Iran. Il s'agit de la première opération militaire de l'administration de Joe Biden. Il s'est également, selon l’agence de presse officielle saoudienne, engagé à ce que Téhéran ne soit « jamais autorisé à posséder l’arme nucléaire ».


Joe Biden n' a pas manqué de rappeler le « partenariat de longue date » et « historique » entre les deux pays alliés, a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué. « Le président a dit au roi Salmane qu’il œuvrerait pour rendre les relations bilatérales aussi fortes et transparentes que possible », a ajouté la Maison Blanche.

Alors qu’elle laisse planer la menace de nouvelles mesures punitives suite à l'affaire Khashoggi , l’administration Biden n’a pas pour l’instant confirmé qu’elle était prête à aller jusqu’à sanctionner le princehéritier MBS.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld


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LA COUR SUPREME INFLIGE UN REVERS

 A DONALD TRUMP SUR SES DECLARTIONS D'IMPOTS

L’ancien président vient de perdre son dernier recours pour empêcher l’accès à ses déclarations d’impôts, dans le cadre d’une enquête à New York. Il essaie de bloquer l’accès à ses déclarations d’impôts depuis des années. Recours après recours, plainte après plainte. Donald Trump n’a désormais plus d’excuse. C’est ce qu’a décidé la Cour Suprême ce lundi 22 février en rejetant l’ultime recours de l’ancien président.

La société qui gère ses finances a aussitôt fait savoir que le bureau du procureur de Manhattan recevrait très bientôt tous les documents fiscaux. Cyrus Vance Jr mène depuis près de 3 ans une vaste enquête sur les finances de Donald Trump soupçonné notamment de fraudes fiscales et bancaires.

Trump dénonce une chasse aux sorcières. Il est l’un des seuls présidents à avoir refusé de rendre ses déclarations d’impôts publiques. Après la décision de la Cour suprême qui compte trois juges nommés par Donald Trump, l’ancien président américain a dénoncé une nouvelle fois une chasse aux sorcières.

« La Cour suprême n’aurait jamais dû permettre cette partie de pêche », a écrit Donald Trump dans un communiqué.




Britney Delsey pour DayNewsWorld


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COVID LE NOMBRE DE SUICIDES EN AUGMENTATION DANS LE MONDE

Depuis plusieurs mois, psychiatres et psychologues à travers le monde alertent sur l’état mental des populations confrontées aux restrictions sanitaires dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19. Des facteurs comme le stress, les difficultés économiques ou encore les abus familiaux sont en effet exacerbés par les mesures sanitaires restrictives .

Aussi le Japon où le nombre de suicides -déjà un des taux les plus élevés au monde- a augmenté de près de 1000 en 2020- en a-t-il fait un problème de santé publique jugé suffisamment grave pour que le Premier ministre, Yoshihide Suga, désigne un « ministre de la Solitude », vendredi 19 février. C'est Tetsushi Sakamoto, ancien journaliste et ministre de la Revitalisation régionale, qui aura la lourde tâche d’endiguer ce fléau qui pourrait avoir été favorisé par l’essor du télétravail et le manque de relations sociales engendré par les restrictions pour lutter contre le Covid-19. « En raison de la crise sanitaire, le nombre de personnes qui se donnent la mort est en hausse. Si nous ne faisons rien, cela engendrera une crise sociale d’une ampleur inédite. Soyons humains et moins bureaucratiques. Mettons-nous à la place de nos concitoyens qui se trouvent dans une grande difficulté afin de leur tendre la main », a déclaré le nouveau ministre, selon la chaîne publique nipponne NHK

Signes inquiétants en France

Pour le moment, impossible de savoir si la France, qui possède l’un des taux de suicide les plus élevés d’Europe, avec 9 000 décès par an, a connu une flambée de cas durant cette crise sanitaire. Des statistiques solides ne seront pas disponibles avant plusieurs années.

Cependant, plusieurs études indiquent que le sentiment de solitude et de mal-être a augmenté au sein de la population. Entre les confinements, les couvre-feux, les fermetures des bars et restaurants, des salles de spectacles… l’épidémie de Covid-19 a porté un sérieux coup à la vie sociale de millions de personnes qui peuvent souffrir plus ou moins fortement de cet isolement.Selon une étude Ipsos publiée fin janvier pour l’association Astrée, près de 18 % des personnes interrogées, soit 1 Français sur 5, affirment se sentir toujours ou souvent seules, contre 13 % en 2018. En outre, le sondage montre que 63 % des individus souffrant de solitude ont eu des pensées suicidaires.

Des signes inquiétants remontent également du terrain de la part de professionnels aguerris. Les numéros d’écoute comme SOS Amitiés sont débordés assure Françoise Facy. « Nos associations adhérentes constituent des points d’alerte et tous les numéros d’écoute nous indiquent que le nombre d’appels a explosé », explique l’ancienne présidente de l'Union nationale de prévention du suicide (UNPS) contactée par France 24.

Jeunes en première ligne

Les étudiants sont régulièrement cités parmi les segments de la population mondiale les plus fragilisés par la crise sanitaire. Au Japon un bond de près de 30 % sur les suicides par rapport à la même période l'année précédente a été observé chez les jeunes Aux États-unis, les statistiques nationales sur les suicides d’adolescents ne sont pas encore disponibles mais certaines situations au niveau local donnent une tendance particulièrement frappante. Dans un comté du Nevada, qui englobe Las Vegas, 19 élèves se sont suicidés depuis mars, plus du double du chiffre de 2019. S’ils ne peuvent être attribués directement à la pandémie, les autorités ont décidé d’accélérer le calendrier de réouverture des écoles. En France, selon une enquête publiée en janvier pour la Fondation FondaMental, près d’un jeune sur trois a eu des « pensées suicidaires » ces derniers mois.

Sylvie Tordjman, chef du pôle hospitalo-universitaire de psy­chia­trie de l'enfant et de l’adolescent de Rennes, révèle que ses services ont enregistré deux fois plus d’épisodes de « crises suicidaires » et de « troubles anxio-dépressifs » durant cet hiver par rapport à la même période de l’année dernière.En cause notamment le « dérèglement des horloges biologiques » durant le confinement et le reconfinement, « terrain de vulnérabilité aux troubles anxieux et dépressifs » ou encore le « manque d’activité physique » induit par la sédentarité, selon la spécialiste.

Pour venir en aide aux jeunes fragilisés, les pouvoirs publics français ont certes lancé, début février, « le chèque psy »étudiant.

Mais il n'en demeure pas moins qu 'un jeune adulte a besoin plus que tout d'interactions sociales pour se construire et semble être sacrifié sur l'autel des mesures sanitaires restrictives .




Kelly Donalson pour DayNewsWorld


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UNE IMPRESSIONNANTE PHOTO DE MARS

PUBLIEE PAR LA NASA

La Nasa a publié, mercredi 24 février, une spectaculaire photo panoramique de Mars prise par Perseverance dans la zone où le rover a atterri la semaine dernière : on se croirait dans une zone désertique ..La photo, reconstituée à partir de plusieurs clichés pris par le véhicule, montre la crête du cratère de Jezero, qui a contenu selon les scientifiques un profond lac dans lequel se jetait une rivière il y a environ 3,5 milliards d'années .

Le rover a réalisé 142 clichés à 360 degrés avec les appareils haute définition installés sur son mât.

« Nous sommes installés sur un très bon site, d’où on peut voir des caractéristiques très similaires à celles trouvées par Spirit, Opportunity et Curiosity [trois rovers ayant précédé Perseverance sur la Planète rouge] sur leur zone d’atterrissage », s’est réjoui Jim Bell, de l’université de l’Arizona.

L’agence spatiale américaine a comme but explicite de trouver des traces de vie ancienne sur la Planète rouge, en collectant pendant au moins deux ans jusqu’à une trentaine d’échantillons de roche.Les caméras de Perseverance aideront les scientifiques à déterminer l’histoire géologique et les conditions atmosphériques du cratère, et identifier les rochers et les sédiments qui seront prélevés avant d’être transportés sur Terre lors d’une future mission, prévue dans les années 2030.

La NASA avait déjà diffusé, lundi, deux documents exceptionnels capturés par son rover, une spectaculaire vidéo de son atterrissage enregistré sous tous les angles, et le son d’une bourrasque de vent martien, premier audio enregistré sur la Planète rouge par un micro.




Paul Emison pour DayNewsWorld


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UNE SEMAINE DE VIOLENTS HEURTS EN ESPAGNE APRES L'INCARCERATION DU RAPPEUR HASEL

Le mouvement de protestation contre l’incarcération du rappeur catalan Pablo Hasél ne faiblit pas. Depuis mardi 16 février 2021, des affrontements ont eu lieu dans tout le pays. Près d’une centaine de personnes ont été arrêtées depuis mardi et de nombreuses autres blessées, dont des policiers et une jeune fille qui a perdu un œil à Barcelone, probablement à la suite d’un tir de balle en caoutchouc de la police.

Le rappeur Hasél – de son vrai nom Pablo Rivadulla Duro, 32 ans, connu pour ses propos provocateurs à l'encontre des pouvoirs en place, tout particulièrement la monarchie – a en effet été incarcéré mardi 16 février, après qu'un tribunal de Lérida (sa ville natale, en Catalogne) l'a condamné à neuf mois de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « calomnies contre la monarchie ». Vendredi, une autre condamnation a été confirmée contre lui par un autre tribunal pour « obstruction à la justice » et « menaces » à un témoin dans un procès.

Les manifestants barcelonais ont une nouvelle fois samedi soir défié la police déployée en masse dans les rues de Barcelone pour tenter de prévenir les violences. Les heurts ont débuté quand plusieurs milliers de manifestants se sont mis en marche pour le quartier général de la police. Des altercations violentes se sont produites entre des manifestants majoritairement jeunes et de gauche – proches de Podemos ou de mouvements anticapitalistes et anarchistes – et les forces de l'ordre. « À bas l'État fasciste et la monarchie ! », « Pour la pleine liberté d'expression ! » sont quelques-uns des slogans que l'on pouvait lire et entendre au sein de ces marches.

A Madrid, 400 personnes environ se sont rassemblés dans le centre-ville, sous forte protection policière, pour scander des slogans tels que « libérez Pablo Hasel ! » et taper des mains en cadence. Des rassemblements de quelques centaines de personnes ont eu lieu également en début de soirée à Malaga, Cordoue et Séville (sud), selon les médias locaux.

Les échauffourées autour de cette affaire ont provoqué un profond fossé entre les socialistes au pouvoir et leur allié de coalition Podemos, parti de gauche radical . Si le chef du gouvernement, Pedro Sánchez, a condamné sans appel les violences : « Dans une démocratie pleine comme l'Espagne, la violence est inadmissible. », les dirigeants de Podemos ont apporté leur soutien aux manifestants. Ainsi le chef de file de Podemos, Pablo Iglesias s'est rangé du côté des manifestants contestant précisément « la qualité démocratique » de son pays et fustigeant les « abus policiers ».

Avec ces manifestations « le climat social en Espagne risque de se détériorer, alimenté par les frustrations liées à la pandémie et par l'entrée en scène des extrémistes de droite de Vox, appelant à la chute du gouvernement de Pedro Sánchez "complice des terroristes gauchistes de la rue" », selon François Musseau du Point




Alyson Braxton pour DayNewsWorld


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LE ROVER PERSEVERANCE A ATTERI SUR MARS

« Atterrissage confirmé! », s'est exclamée Swati Mohan, en charge du contrôle des opérations d'atterrissage de Perseverance. Le robot de la Nasa s'est posé sur Mars, jeudi 18 février 2020 . Perseverance a posé ses six roues sur un site d’atterrissage « spectaculaire », le cratère de Jezero, au terme de « sept minutes de terreur », dixit la NASA, de la séparation du rover et de la capsule qui le transporte, au « touchdown », en passant par l’entrée atmosphérique. Des cris de joie ont retenti dans la salle de contrôle de Pasadena, en Californie.

Après être entré dans l'atmosphère martienne à 20 000 km/h, les frictions avec l'air ont fait monter la température du vaisseau jusqu'à 1 300°C. Le rover était protégé par un bouclier thermique, qui n'a été largué qu'après l'ouverture d'un immense parachute supersonique. Huit rétrofusées ont fini de le

La mission Mars 2020, qui a décollé fin juillet, a transporté Perseverance, le véhicule le plus gros et le plus avancé jamais envoyé sur la Planète rouge. Construit par la NASA, il pèse une tonne, est équipé d’un bras robotique de plus de deux mètres, de pas moins de 19 caméras et, pour la première fois, de deux micros. Arrivé à bon port, jeudi 18 février, c’est le cinquième rover à réussir le voyage depuis 1997.

Mars 2020 est la première mission ayant explicitement pour but de prouver qu’il y a eu de la vie sur la Planète rouge. Les chercheurs pensent que le cratère de Jezero abritait, il y a plus de trois milliards et demi d’années, un profond lac d’environ 50 km de large. A l’époque, « Mars était très similaire à la Terre sous de nombreux aspects. Elle avait une atmosphère conséquente, des lacs et des rivières », selon les scientifiques.

Perseverance devrait prélever des échantillons qui devront être analysés par les laboratoires les plus performants sur Terre pour y distinguer, peut-être, les traces microscopiques d’anciens organismes. Les tubes contenant les échantillons seront précieusement conservés sur Mars jusqu’à ce qu’une mission ultérieure soit capable de revenir les chercher, dans les années 2030.

La Nasa a rapidement communiqué une photo prise par le rover sur place. « Bonjour le monde. Ma première vue sur la maison qui sera la mienne pour toujours », a tweeté le compte officiel du rover pour accompagner l'extraordinaire image en noir et blanc.




Paul Emison pour DayNewsWorld


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L'APPEL AU SECOURS DE LA PRINCESSE LATIFA 

FILLE DE L'EMIR DE DUBAI

Elle avait déjà fait parler d'elle en tentant de s'évader de Dubaï en 2018, avant d'être arrêtée par la marine indienne et renvoyée dans l'émirat. Depuis lors, Latifa Al Maktoum, fille de l'émir de Dubaï, n'avait plus fait d'apparition en public. La princesse de 35 ans vient de réapparaître dans une série de vidéos inquiétantes diffusées mardi soir par la BBC et Sky où elle assure être retenue en « otage » dans une « villa transformée en prison » et craindre pour sa vie. Filmée dans les toilettes, seule pièce où elle peut s’enfermer à clé, la princesse explique être retenue dans une villa aux « fenêtres condamnées » et gardée par « cinq policiers à l’extérieur et deux femmes policières à l’intérieur ».

Selon la BBC, ces images remontent à plusieurs mois. Des proches de Latifa étaient parvenus à lui fournir un téléphone portable et des questions lui avaient été transmises au printemps et à l’été 2019. Mais depuis l’été dernier, le contact a été perdu. En diffusant ces images, ils veulent alerter sur la situation, notamment auprès de l’ONU. « Je m’inquiète tous les jours pour ma sécurité et pour ma vie (...) La police m’a dit que je serai en prison toute ma vie et que je ne reverrai plus jamais le soleil. »

Après la diffusion de ces images, le chef de la diplomatie britannique, Dominic Raab, a demandé des preuves de vie de Latifa al-Maktoum. « Ce sont des images très pénibles, un cas très difficile. Et je pense que c’est inquiétant », a-t-il déclaré. Par ailleurs, un porte-parole de la Haut-commissaire aux droits de l’Homme des Nations unies a indiqué à la BBC qu’elle interrogerait les Émirats arabes unis au sujet de la princesse.

En mars 2020, la justice britannique avait statué que l’émir Mohammed ben Rached al-Maktoum avait commandité l’enlèvement de deux de ses filles et mené une « campagne d’intimidation » envers l’une de ses épouses.

Latifa avait aussi tenté de fuir Dubaï en 2018 par bateau avant d’être « droguée » puis « ramenée » dans la cité-État du Golfe.

Cette même année, elle s’était aussi filmée pour dénoncer avoir été « torturée » et « emprisonnée pendant trois ans » après une tentative d’évasion en 2002.




Kate White pour DayNewsWorld


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LES CHAUFFEURS UBER CONSIDERES

 COMME DES TRAVAILLEURS SALARIES

AU ROYAUME-UN

La Cour suprême britannique a estimé, vendredi 19 février, dans une décision très attendue, que les chauffeurs Uber pouvaient être considérés comme des « travailleurs » salariés, rejetant ainsi le recours du géant américain de réservation de voitures.

La justice aura donc donné à chaque fois raison à un groupe d’une vingtaine de chauffeurs qui estiment avoir droit au statut de travailleur, compte tenu du temps qu’ils passent en étant connectés à l’application et du contrôle exercé par le groupe . La Cour suprême a estimé « qu’en se connectant à l’application Uber à Londres, un chauffeur dans le cadre de la plainte est considéré comme un travailleur en entrant dans un contrat . La compagnie estimait que les chauffeurs sont des travailleurs indépendants, choisissant leurs horaires et lieux de travail, et collaborant parfois à plusieurs applications en même temps.

Cette décision signifie que les chauffeurs Uber, qui étaient jusque-là des travailleurs indépendants, devraient avoir droit par exemple à un salaire minimum et à des congés payés, ce qui pourrait chambouler le modèle économique d’Uber au Royaume-Uni mais augmenter de manière substantiel les coûts du géant américain de la réservation de voitures avec chauffeur (VTC), qui n'est toujours pas rentable.

Une décision qui pourrait aussi faire boule de neige pour l’ensemble des plates-formes numériques.




Jaimies Potts pour DayNewsWorld


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QUID DU VOTE ELECTRONIQUE PAR ANTICIPATION

 A LA PRESIDENTIELLE DE 2022

VOULU PAR LE GOUVERNEMENT ?

Un petit amendement, glissé mardi par le gouvernement au projet de loi sur l’organisation de l’élection présidentielle de 2022, a provoqué la surprise au Sénat. Il permettrait, s’il était approuvé par le Parlement, de voter de manière anticipée à l’élection présidentielle de 2022. Des « machines à voter » seraient mises en place pour faciliter l'opération. Seuls certains bureaux, dont le nombre et l'emplacement seront définis par le ministère de l'Intérieur, permettraient aux électeurs de s'exprimer à l'avance. Quant à la date à partir de laquelle il sera possible de voter, elle sera « prévue par décret pris au plus tard le sixième vendredi précédent le scrutin ». par l’intermédiaire d’une machine à voter.

Pourquoi un vote par anticipation ?

Si elle est adoptée par les parlementaires, cette mesure constituera une première en France, alors qu'elle est déjà en place dans plusieurs pays (Allemagne, Suisse, Canada, Etats-Unis). Elle pourrait alors fournir une nouvelle arme contre l'abstention, qui a battu des records lors des dernières élections municipales. Depuis 2007 celle-ci ne cesse de progresser. Lors du dernier scrutin des présidentielles, en 2017, plus d’un Français sur cinq (22 %) inscrits sur les listes électorales ne s’était pas déplacé aux urnes au premier tour. Un Français sur quatre (25 %) ne l’avait pas fait au second tour pour trancher le duel Macron/Le Pen. En cause, en partie seulement, les vacances de printemps.

Comment ça fonctionnerait ?

Avec la mise en place du vote anticipé, tel qu’il est prévu par l’amendement du gouvernement, les électeurs pourraient commencer à voter une semaine avant le scrutin, pour le premier et le second tour. L’amendement le prévoit uniquement pour l’élection présidentielle. Pour se faire, des « machines à voter », électroniques, seraient installées dans les villes préfectures. Il faudrait donc s’y déplacer pour voter.

Logiquement, un électeur ne pourrait pas voter deux fois. Une fois son vote anticipé pris en compte, il ne lui serait plus possible de donner procuration et - évidemment - de voter le jour du scrutin.

L 'opposition contre

Mais l'avenir de cet amendement est très incertain, l'opposition ayant d'ores et déjà fait part de son désaccord. « Nous y sommes fortement opposés. D'abord, c'est un amendement, ce qui permet au gouvernement de passer sous le radar du Conseil d'Etat, et en dehors d'une discussion parlementaire approfondie. Ensuite, pour l'élection présidentielle qui est la clé de voûte de nos institutions, on ne peut pas faire les choses à la va-vite », a déclaré le président des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau. Même son de cloche du côté du chef de file des Centristes, Hervé Marseille. « La majorité sénatoriale ne va pas déférer à un texte comme celui-là, dans les conditions dans lesquelles ça arrive. Ce n'est même plus du mépris », a-t-il dénoncé, qualifiant l'amendement d' « ovni ». Finlande, la Lettonie, la Norvège, la Suède et la Suisse.

Déjà voté en janvier à l'Assemblée nationale, le texte doit désormais être examiné par la commission des Lois puis être soumis en séance publique, jeudi, au Sénat.




Alize Marion pour DayNewsWorld


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QUEL AVENIR POUR DONALD TRUMP

APRES SON ACQUITTEMENT ?

Le Congrès américain a acquitté samedi13 fevrier 2021 Donald Trump à l'issue de son deuxième procès en destitution.

Un peu de plus de trois semaines après la passation de pouvoir avec Joe Biden, une autre page se tourne. . Jugé devant le Sénat pour « incitation à l’insurrection » dans le cadre de l’attaque du Capitole, Donald Trump a, sans véritable surprise, été acquitté. Au final, 57 sénateurs, 50 démocrates et sept républicains, ont, l’un après l’autre, solennellement prononcé un verdict « guilty » («coupable ») dans l’enceinte du Sénat. Pas suffisant pour être destitué (il fallait une majorité des deux tiers, soit 67 élus).

Ce deuxième procès en destitution de Donald Trump s'achève donc par un second acquittement. Entamé mardi, il aura duré cinq jours.Donald Trump était jugé pour avoir incité ses partisans à envahir le Capitole, le 6 janvier dernier. Les mots très forts du procureur démocrate, Jamie Raskin, n'ont pas suffi. Il avait pourtant conclu son réquisitoire par : « Il est désormais évident, sans l'ombre d'un doute, que Trump a soutenu les actes de la foule hargneuse et il doit donc être condamné. C'est aussi simple que cela ». Les démocrates voulaient voir Donald Trump reconnu coupable d' »incitation à l'insurrection », puis qu'il soit ensuite rendu inéligible.

Réagissant au verdict, l'ancien président républicain a immédiatement salué la fin d'une « chasse aux sorcières » et semblé prendre date pour l'avenir. « Notre mouvement magnifique, historique et patriotique, Make America Great Again, ne fait que commencer », a-t-il affirmé marquant ainsi sa volonté de continuer à jouer un rôle politique.

Parti républicain, le grand chantier

Mais après d'être rangé derrière Donald Trump pendant quatre ans, le Grand Old Party traverse une période d'immenses secousses.

Une poignée d'élus crient certes haut et fort que la place de Donald Trump ne peut être remise en cause et qu'il est le candidat naturel pour 2024. « Ce parti est le sien. Il n'appartient à personne d'autre », lançait il y a quelques jours l'élue républicaine Marjorie Taylor Greene, qui a tant soutenu les thèses de la mouvance d'extrême droite complotiste QAnon.

Cependant depuis la sombre journée du 6 janvier et les violences perpétrées par ses partisans, nombre de responsables républicains ont pris leurs distances avec Donald Trump, ce qui constitue un handicap de taille en vue d'une éventuelle reconquête du pouvoir. Le leader républicain au Sénat Mitch McConnell a certes voté l'acquittement, s'abritant derrière des questions de droit. Mais pour immédiatement déclarer que Donald Trump est « dans les faits » et « moralement » responsable des violences du 6 janvier. « Les émeutiers croyaient agir selon le désir et les instructions de leur président » qui a multiplié « les fausses déclarations et les théories du complot (…) avec le plus gros mégaphone du monde. » , a-t-il déclaré. Lisa Murkowski, la sénatrice républicaine de l’Alaska, s’est montrée catégorique : elle ne « voit pas comment » Donald Trump pourrait se représenter après cela. L'une des prétendantes possibles à l'investiture républicaine, Nikki Haley, a déjà coupé les ponts et estimé qu'il était hors-jeu pour les échéances à venir. « Il a pris un chemin qu'il n'aurait pas dû prendre, et nous n'aurions pas dû le suivre et nous n'aurions pas dû l'écouter. Et nous ne devons jamais laisser cela recommencer ».

Une centaine d'anciens responsables américains ont même fait circuler l'idée ces derniers jours de la création d'un nouveau parti de centre-droit qui rassemblerait les républicains souhaitant couper net avec le trumpisme...

De nombreux challengers en 2024

De plus la prochaine échéance présidentielle de 2024 aiguise déjà les appétits.Mike Pence se pose en successeur naturel. Les sénateurs Ted Cruz et Josh Hawley et le gouverneur de Floride Ron DeSantis rêvent de reprendre le flambeau trumpiste, Nikki Haley a pris ses distances avec l’ex-président et les « Never Trumper » Mitt Romney et Ben Sasse chercheront sans doute à se placer.

Donald Trump reste cependant ultra-populaire au sein du parti républicain même si sa cote de popularité est passée de plus de 90 % début novembre à 80 % aujourd’hui.

Pour sortir en tête d’une primaire, Donald Trump n’aurait toutefois besoin que du soutien d’environ 40 % des électeurs républicains.




Garett Skyport pour DayNewsWorld
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RECAP' PEOPLE

 SEMAINE DU 7 AU 14 FEVRIER 2021

C'est la Saint-Valentin aujourd'hui et Clara Morgane ne l'a pas oublié : elle a fait parvenir à Stéphane Plaza un colis pour le moins insolite...des sextoys pour la Saint-Valentin un sextoy œuf, des menottes coquines en fourrure rose mais aussi un sextoy féminin spécial « orgasme intense ».

Yvan Attal aurait-il enfin passé la bague au doigt de Charlotte Gainsbourg ? C'est ce qu'on pourrait croire en lisant la récente interview de Jane Birkin dans le magazine Gala, dans laquelle elle évoque ses retrouvailles avec sa fille. Charlotte Gainsbourg aurait-elleit changé d'avis à propos de l'idée simple du mariage. On se souvient qu'elle avait gentiment décliné la demande d'Yvan Attal, devant l'ancienne ministre Aurélie Filipetti, alors que le réalisateur recevait les insignes de Chevalier de l'Ordre national du mérite en 2013. « Je voudrais évidemment dire à mes amis présents que je les aime, à ma famille, à ma femme qui n'est d'ailleurs pas ma femme, plaisantait-il dans son discours de remerciements. Alors si tu veux devenir ma femme... ».

Par contre ni Saint-Valentin ni demande en mariage pour la quatre fois nommée aux Césars Anaïs Demoustier : le chanteur Benjamin Biolay viendrait de la quitter. Selon Voici, c’est le chanteur qui aurait mis un terme à cette histoire. Une décision que n’aurait pas vue venir la comédienne. En effet, un proche du couple a confié à l’hebdomadaire :« Elle ne s’y attendait pas. Elle a été dévastée quand il lui a dit que tout était terminé ».

Père et grand-père, Julien Clerc qui a sorti ce vendredi 12 février son dernier album, Terrien confie dans les colonnes de Paris Match.qu'il accorde beaucoup d'importance à sa famille recomposée. Car Julien Clerc a vécu quatre belles histoires d'amour. La première est avec France Gall (de 1969-1974). Puis avec l'actrice Miou-Miou (1975-1981).Virginie Coupérie-Eiffel et Hélène Grémillon, écrivaine ; Ces belles histoires ont donné naissance à cinq enfants : Angèle, Jeanne, Vanille, Barnabé et Léonard, né en 2008.« Ma famille est très importante pour moi. Étant fils de divorcés et ayant fait subir ça à mes enfants aînés, j'ai véritablement travaillé, fait tout pour avoir une famille recomposée. » «  Les mamans se connaissent et tout le monde se réunit, deux ou trois fois par an. Et tout le monde s'entend bien. [...] J'ai essayé de ne pas reproduire les blessures produites par toutes ces vies différentes », a-t-il confié.

Ah et que dire du ministre de la santé Olivier Veran en train de se faire vacciner ? La video a fait le buzz : pourquoi n'a-t-il pas simplement relever sa manche de chemise au lieu d 'en enlever une partie et de retenir l'autre pour cacher ce sein que je ne saurais voir, de sa main droite.En tout cas on a vu les beaux biscottos d'Olivier Veran

Britney Spears est devenue la popstar à défendre après la sortie d'un nouveau documentaire intitulé « Framing Britney » et produit par le New York Times qui évoque entre autres la tutelle détenue par le père de la chanteuse Jamie Spears. Car depuis 2008, Britney Spears n’a plus le droit de prendre de décisions personnelles ou financières sans l’accord de ses tuteurs — le plus célèbre de ces derniers étant son père Jamie Spears, l’objet de nombreuses critiques. Pour les fans de Britney, la star serait privée de sa liberté, et si le mouvement #FreeBritney a commencé sur les réseaux sociaux, il a depuis pris de l’ampleur : plusieurs manifestations ont eu lieu à Los Angeles quand la chanteuse a fait savoir au juge qu’elle ne voulait plus de son père comme tuteur... Miley Cyrus, Cher, Sarah Jessica Parker, Paris Hilton ou encore Khloe Kardashian ont apporté leur soutien après la diffusion de ce documentaire qui a également le mérite de montrer à quel point la misogynie a impacté la carrière de cette performer hors pair .

Georges Clooney par contre devrait nous épater avec sa notion de partage des tâches dans un couple. « Je lave 5kg de linge par jour, je fais la vaisselle, je passe la serpillière… » Voilà ce qu’a déclaré l’acteur le plus sexy d’Hollywood au Parisien !

Et à Public d' ajouter qu’il a appris à se servir d’une machine à coudre et qu’il fait beaucoup de vêtements pour ses enfants.

Cet acteur, chéri des dames, symbole de la virilité, y laisserait-il des plumes ?!




Kate White pour DayNewsWorld
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MARIO DRAGHI LE SAUVEUR DE L'ITALIE

Mario Draghi a prêté serment, samedi 13 février 2021, devant le président de la République italienne, prenant officiellement ses fonctions à la tête d'un gouvernement d'union nationale.« Je jure d'être loyal à la République », a-t-il déclaré lors de la cérémonie d'investiture, retransmise en direct par la télévision depuis le palais présidentiel.

Né à Rome le 3 septembre 1947, marié et père de deux enfants, Mario Draghi est diplômé en économie et titulaire d'un doctorat du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).Professeur d'économie dans plusieurs universités italiennes, il a représenté son pays à la Banque mondiale de 1984 à 1990, avant de devenir en 1991 directeur général du Trésor italien, un poste qu'il occupera 10 ans sous neuf gouvernements, de gauche comme de droite.

Écouté et respecté, l'ancien patron de la BCE avait été appelé mardi 2 février au chevet de l'Italie, son pays natal englué dans une crise politique et économique. Il a été chargé par le président italien, Sergio Mattarella, de former un gouvernement. La quasi-totalité des grands partis politiques de la péninsule avaient apporté leur soutien ces derniers jours à l'ancien président de la Banque centrale européenne (BCE).

Un gouvernement d'union nationale.

Le nouveau gouvernement réunit des représentants de l'ensemble du paysage politique italien et des technocrates, illustrant sa volonté de rassembler autour d'un gouvernement élargi soutenu par un large spectre, du centre gauche à la droite dure.

Mario Draghi a en effet mené des entretiens tous azimuts avec les partis politiques représentés au Parlement, qui lui ont permis de former un attelage hétéroclite allant du Parti démocrate (PD, centre gauche) à la Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini en passant par le parti de droite Forza Italia de Silvio Berlusconi. Jeudi, in extremis, l'inclassable Mouvement 5 Étoiles (M5S), anti-système jusqu'à son arrivée au pouvoir, avait donné lui aussi son feu vert .

L'ex-sauveur de l'euro a d'ores et déjà réussi l'exploit de réunir sur son nom l'ensemble des forces politiques, hormi le parti post-fasciste, Fratelli d'Italia (Frères d'Italie), de Giorgia MeloniL

Composition du gouvernement

Au poste-clé de l'économie, il a nommé Daniele Franco, spécialiste des finances publiques, une personnalité assez consensuelle. M. Franco, 67 ans, considéré comme l'un des meilleurs experts des finances publiques de la péninsule, a fait l'essentiel de sa carrière au sein de la Banque d'Italie, dont M. Draghi était gouverneur, jusqu'à en devenir le numéro deux début 2020. Pour obtenir le soutien de La Ligue d'extrême droite de Matteo Salvini, Mario Draghi a proposé de prendre dans son équipe, Giancarlo Giorgetti, au poste de ministre de l'Industrie. Il a crée un « super-ministère » de la Transition écologique, qui sera dirigé par une personnalité scientifique, Roberto Cingolani

Mario Draghi a cependant joué la continuité sur plusieurs postes importants : il a ainsi confirmé Luigi Di Maio, haut responsable du Mouvement populiste 5 Etoiles (M5S), au poste de ministre des Affaires étrangères, la technocrate Luciana Lamorgese au poste de ministre de l'Intérieur et Roberto Speranza, du petit parti de gauche LEU, au poste de ministre de la Santé.De plus le nouveau chef du gouvernement a également habilement mêlé technocrates et responsables politiques, choisissant des personnalité compétentes dans tous les partis lui ayant offert leur soutien, sans faire appel cependant aux leaders.

Mario Draghi, surnommé « Super Mario » pour son rôle dans la crise de la dette de la zone euro en 2012, demandera la confiance du Parlement en début de semaine.


Chantiers sanitaire et économique

Les difficultés ne font cependant que commencer pour cet Italien affable de 73 ans réputé pour sa discrétion, son sérieux et sa détermination.

Il lui faudra en effet se mettre à l'ouvrage, avec notamment le chantier du redressement de l'économie, durement affectée par la crise liée au coronavirus. En 2020, le PIB italien a chuté de près de 9% .La troisième économie de la zone compte beaucoup sur la manne de plus de 200 milliards d'euros de fonds européens, conditionnée à la présentation à Bruxelles d'ici à fin avril d'un plan détaillé de dépenses.

Mais la priorité sera aussi et surtout de contenir l'épidémie, qui a fait près de 100 000 morts en Italie. D'après les spécialistes, l'urgence, c'est d'accélérer la campagne de vaccination. affectée comme dans les autres pays européens par des lenteurs d'approvisionnement. Seulement 1,2 million d'Italiens sur 60 millions ont été vaccinés.

Même s'il bénéficie pour l'instant de son aura de « sauveur de la nation », cet homme formé chez les jésuites, dont l'arrivée a réjoui les marchés financiers, devra faire preuve de beaucoup d'habileté pour rester en selle sur le long terme.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld






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LES EXCUSES DE JUSTIN TIMBERLAKE

 A BRITNEY SPEARS ET JANET JACKSON

Mieux vaut tard que jamais !

Le chanteur américain Justin Timberlake a présenté vendredi ses excuses à Britney Spears, presque vingt ans après leur rupture amoureuse. C'est en 2002 que Justin Timberlake et Britney Spears, au sommet de sa carrière, se séparaient alors que le chanteur voyait sa carrière solo décoller.

Mais déjà à l'époque les critiques contre lui ont plu, l'accusant notamment d'avoir manipulé cette rupture très médiatisée pour s'attirer la sympathie du public. Des accusations reprises dans un récent documentaire et qui ont poussé la star de la chanson à s'excuser auprès de Britney Spears.

En effet dans le documentaire Framing Britney Spears (Britney Spears enfermée), produit par le New York Times et diffusé sur la chaîne câblée FX et la plateforme Hulu, plusieurs témoins affirment que Justin Timberlake s’est servi de sa rupture avec la chanteuse en 2002 pour lancer sa carrière solo alors que la chanteuse a connu une longue et douloureuse descente aux enfers pendant des années.

Il a laissé plusieurs médias accuser Britney Spears, surnommée à l’époque la « petite fiancée de l’Amérique », de l’avoir trompé puis d’avoir rompu brutalement avec lui, sans faire de déclarations publiques sur le sujet. Les témoins rappellent qu’il a présenté le titre « Cry Me a River » comme directement inspiré de sa rupture, après quatre ans de relation amoureuse (1998-2002).Les paroles de la chanson évoquent clairement un homme trompé par son ancienne compagne et, pour appuyer le propos, la vidéo met en scène une femme qui ressemble à Britney Spears et dont on ne voit pas bien le visage. Une chanson qui a cassé l’image de petite fille sage de Britney Spears, et qui a permis à Justin Timberlake de lancer sa carrière solo

Des excuses aussi à Janet Jackson

Le chanteur est sorti de son silence. Dans un message posté vendredi sur Instagram, le tout récent quadragénaire présente ses excuses à Britney Spears, ainsi qu’à Janet Jackson.

Car là aussi il s'était bien mal comporté vis-à-vis de cette dernière. Alors qu’il interprétait un duo avec la soeur de Michael Jackson à la mi-temps du Super Bowl, l1er février 2004, l’ancien du Boys Band NSYNC avait arraché, en direct, un bonnet de soutien-gorge de la chanteuse, révélant un sein et choquant tout un pays.

« Je tiens à ces deux femmes »

La séquence avait déclenché un séisme et durablement affecté la carrière de Janet Jackson, bien davantage que celle de Justin Timberlake. « Je tiens à ces deux femmes, je les respecte, et je sais que je n’ai pas fait ce qu’il aurait fallu », a écrit le chanteur originaire de Memphis.

« Je suis désolé pour ces moments de ma vie où mes actes ont contribué au problème, où j’ai monopolisé la parole, où je ne me suis pas exprimé au nom de ce qui était juste », a poursuivi Justin Timberlake, aujourd’hui marié avec la comédienne Jessica Biel.

« Je sais que je n’ai pas été à la hauteur dans ces moments-là, comme dans beaucoup d’autres, a-t-il écrit, et que j’ai bénéficié d’un système qui favorise la misogynie et le racisme. »




Kate White pour DayNewsWorld
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LE NOUVEL AN CHINOIS

La Chine et une grande partie de l'Asie fêtent le Nouvel An .

Ce vendredi 12 février 2021 marque le Nouvel an lunaire et l’entrée dans l’année du bœuf de métal ou du buffle.

L’animal, dans le zodiac chinois, symbolise l’énergie retrouvée et le retour au travail.

À Pékin, beaucoup espèrent que cela permettra d’oublier l’année du rat et la pandémie de Covid-19.

Chasser la pandémie, oublier l’année horrible qui vient de s’écouler :

beaucoup le répètent.

Mais en raison des restrictions sanitaires, beaucoup de Chinois renoncent aux retrouvailles familiales et aux vacances de printemps.

Selon l’agence Bloomberg, 85 % des employés du Sud resteront travailler dans l’atelier du monde.

Si l’année du bœuf, est l’année tremplin avant de sortir de la crise sanitaire, elle est aussi l’année de l’effort, du travail retrouvé.




Boby Dean pour DayNewsWorld
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COVID-19 DONALD TRUMP PLUS MALADE QUE LES DIRES OFFICIELS

Testé positif au Covid-19 en même temps que son épouse Melania dans la nuit du 1er octobre au 2 octobre 2020, l’ancien président américain Donald Trump avait dû être hospitalisé pendant trois jours. À l’époque, la communication officielle sur l’état de santé du milliardaire avait prêté le flanc à la critique, notamment pour son manque de transparence.Trois mois plus tard, le New York Times avance que le prédécesseur de Joe Biden à la Maison Blanche aurait été plus malade que ce qui avait été rendu public à l’époque.

Selon les informations récoltées, l'ancien président des États-Unis a contracté une forme du virus bien plus grave que ce qu'il avait déclaré à l'époqueCovid-19. A rebours des communications officielles, le milliardaire aurait présenté un taux d'oxygène extrêmement bas dans le sang, cumulé à un problème pulmonaire associé à une pneumonie due au coronavirus. Âgé de 74 ans et en surpoids, le magnat de l’immobilier était à risque de développer une forme grave de Covid-19.

Des sources bien placées rapportent ainsi au New York Times que le taux de saturation en oxygène de Donald Trump aurait chuté à 80 %. Or, « la maladie est considérée comme grave lorsque le taux d’oxygène dans le sang tombe à 90 % », écrivent les auteurs de l’article. Le pronostic du président serait devenu si préoccupant avant son transfert dans un hôpital militaire qu’il aurait été envisagé de le placer sous respirateur artificiel.

Avant l’hospitalisation du septuagénaire au soir du vendredi 2 octobre, il lui avait été administré un traitement expérimental à base d’anticorps de synthèse développé par le laboratoire Regeneron.Ce traitement a ensuite été autorisé en urgence à la fin du mois de novembre aux Etats-Unis. « Le type de traitement que [Donald Trump] avait reçu indiquait que son état était grave », note le New York Times.

À ce moment-là, l’entourage du président américain assurait pourtant que celui-ci présentait des « symptômes légers » de la maladie, proches de ceux d’un rhume, qu’il avait « beaucoup d’énergie » et « gardait le moral ». Par la suite, il avait été communiqué que Donald Trump éprouvait des difficultés à respirer et de la fièvre.


Il avait fallu attendre le dimanche 4 octobre 2020 pour que le médecin présidentiel, Sean Conley, admette que l’état initial de son patient avait été plus grave que ce qui avait été officiellement déclaré dans un premier temps.Il avait alors confirmé que Donald Trump avait bien eu besoin d’une mise sous oxyg
ène le vendredi, pendant environ une heure, à la Maison Blanche. Un épisode jugé suffisamment inquiétant pour décider de l’hospitaliser le soir même.

Pourtant, même après avoir été hospitalisé à cause de sa contamination au Covid-19, le désormais ancien président américain avait continué de vouloir rassurer sur son état de santé. Il avait été jusqu'à se déplacer devant le bâtiment, à l'intérieur d'une voiture, pour se montrer devant des militants inquiets pour lui.

Donald Donald Trump était sorti de l’hôpital le lundi 5 octobre, trois jours après son admission et avait repris tambour battant la campagne présidentielle .




Alize Marion pour DayNewsWorld



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LE MEA CULPA DE LA COMMISSION EUROPEENNE POUR SA GESTION DES VACCINS CONTRE LE COVID-19

Au terme de plusieurs semaines de polémiques sur les retards de livraisons de vaccins, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen était, mercredi matin, au Parlement européen pour s’expliquer. Elle a reconnu des erreurs et détaillé les pistes pour garantir l’approvisionnement futur des Vingt-Sept.

Ursula von der Leyen s'est tout d'abord employée à convaincre que l'Union européenne faisait « tout ce qui était possible » pour accélérer la production de masse de doses de vaccin et tenir l'objectif de vacciner 70 % des adultes d'ici à la fin de l'été.

Aujourd’hui, l’Europe a à sa disposition trois vaccins (Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca) mais elle est à la traîne par rapport aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et à Israël : seules 26 millions de doses lui ont été livrées et 17 millions des 450 millions de citoyens européens ont pu être vaccinés.

« C'est un fait que nous ne sommes pas aujourd'hui là où nous voudrions être dans la lutte contre le coronavirus », a reconnu Ursula von der Leyen. « Nous avons été en retard pour l'approbation des vaccins. Nous avons été trop optimistes sur la production de masse. Et peut-être avons-nous eu aussi trop de certitudes sur le fait que les commandes seraient effectivement livrées dans les temps », a-t-elle ajouté.

Alors qu’AstraZeneca projette toujours de ne livrer que 40 millions de doses au premier trimestre, au lieu des 120 millions inscrites dans son contrat, von der Leyen est revenue sur la «task force» placée sous l’autorité du commissaire Thierry Breton, très récemment créée pour «détecter les problèmes de production et aider à les résoudre». Le Français n’a pas perdu de temps se rendant dès mercredi dans l’usine Thermo Fisher de Seneffe (Belgique), sous-traitant d’AstraZeneca en Europe.

Les Européens ont sous-estimé la complexité liée à la production de masse de ces doses. « On ne peut pas mettre en place un site de production du jour au lendemain. Sa production intègre jusqu'à 400 composants différents et implique jusqu'à 100 entreprises », a rappelé la présidente de l'exécutif européen. « L'industrie doit s'adapter au rythme inédit de la science […] Nous avons besoin d'une coordination accrue sur les ingrédients clés, nous devons améliorer la montée en puissance des capacités […] afin de s'assurer que nous serons en sécurité l'hiver prochain en dépit des variants », a-t-elle insisté.

Ursula von der Leyen . a également promis la création d'un « groupe de contact » entre la Commission et le Parlement. La question de la transparence sur les contrats signés avec les groupes pharmaceutiques est également revenue en boucle.

Trois contrats ont déjà été mis à la disposition des élus - quoiqu'en partie expurgés des clauses les plus sensibles - et un quatrième, celui signé avec Johnson & Johnson devrait rapidement être consultable.

De très nombreux eurodéputés ont encore demandé à la Commission de publier l’intégralité de ces documents, pour l’heure couverts par le secret des affaires. «Je suis convaincue que l’UE a fait son possible. Mais j’aimerais le prouver aux citoyens et, pour cela, il faut de la transparence», a déclaré l’eurodéputée écologiste luxembourgeoise, Tilly Metz.

«Le manque de transparence est l’humus des thèses conspirationnistes», a alerté le socialiste bulgare Petar Vitanov.




Abby Shelcore pour le DayNewsWorld
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UN SECOND FILM DE DOWNTON ABBEY

 EN PREPARATION

C’est officiel, un second film de « Downton Abbey » est en préparation

Hugh Bonneville, l’interprète de Robert Crowley, a annoncé lors d’une interview à la radio de la BBC, le 12 février, qu’un second film de Downton Abbey serait produit, rapporte l'édition britannique de Vogue. L’acteur a même affirmé avoir déjà lu le script..

« Je pense que c’est le genre de production qui fera plaisir, comme cela a été le cas pour le premier film, et que le public apprécierait après tout ce gâchis que nous avons vécu », ajoute-t-il.

Sorti en 2019, le premier long-métrage de Downton Abbey se concentrait sur les Crawley et la façon dont ils se préparaient à faire la rencontre du roi George V et de la reine Mary.

C’est officiel, un second film de « Downton Abbey » est en préparation

Hugh Bonneville, l’interprète de Robert Crowley, a annoncé lors d’une interview à la radio de la BBC, le 12 février, qu’un second film de Downton Abbey serait produit, rapporte l'édition britannique de Vogue. L’acteur a même affirmé avoir déjà lu le script..

« Je pense que c’est le genre de production qui fera plaisir, comme cela a été le cas pour le premier film, et que le public apprécierait après tout ce gâchis que nous avons vécu », ajoute-t-il.

Sorti en 2019, le premier long-métrage de Downton Abbey se concentrait sur les Crawley et la façon dont ils se préparaient à faire la rencontre du roi George V et de la reine Mary. Une occasion de se replonger avec bonheur dans l’Angleterre du XXe siècle.

Une occasion de se replonger avec bonheur dans l’Angleterre du XXe siècle.




Kate White pour DayNewsWorld
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COVID-19 LA HONGRIE PREMIER PAYS EUROPEEN

A UTILISER LE VACCIN RUSSE SPOUTNIK V

«Aujourd'hui, nous commençons à vacciner avec le vaccin Spoutnik V, cela se passe dans les stations de vaccination désignées» par les autorités, a déclaré Cecilia Muller lors d'un point de presse quotidien.

La Hongrie avait déjà été le premier membre de l'UE à approuver Spoutnik V le mois dernier, en commandant deux millions de doses à livrer sur trois mois, soit assez pour vacciner un million de personnes.

Relativement peu coûteux, plus facile à conserver et à transporter que d’autres, le vaccin russe affiche des performances insolentes contre le Covid-19.

Le mois dernier, le gouvernement hongrois a également été le premier chez les 27 à approuver le vaccin Sinopharm fabriqué en Chine et a déclaré avoir commandé cinq millions de doses.

«Si la Hongrie ommence à utiliser le vaccin Sinopharm chinois dans un avenir proche, plus de 2,5 millions de personnes pourront être vaccinées d'ici Pâques», a déclaré Orban à la radio vendredi.

Souvent en conflit avec la Commission européenne, notamment au sujet du droit d'asile Budapest n' a eu de cesse de critiquer le processus de validation et d'achat des vaccins par Bruxelles, trop lent selon le premier ministre Viktor Orban

. «Chaque jour que nous passerions à attendre Bruxelles, nous perdrions cent vies hongroises», a-t-il déclaré.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld


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COVID PLUS DE 10 MILLIONS DE VACCINES

AU ROYAUME-UNI

Alors qu'en France à peine un peu plus de 1,6 million de personnes ont été (partiellement) vaccinées, c'est peu dire que de l'autre côté de la Manche, les autorités sanitaires ont pris une longueur d'avance.

Le cap des 10 millions de personnes ayant déjà reçu une première dose a été dépassé mercredi par le Royaume-Uni.

Plus précisément, 10.490.487 premières doses avaient été administrées jeudi depuis le début de la campagne de vaccination lancée le 8 décembre. Cela représente 15,7 % de la population en moins de deux mois.

Il faut dire que le rythme de la campagne s'est fait au pas de charge - jusqu'à 600.000 doses injectées par jour. Le nombre de personnes ayant reçu les deux doses requises s'élève en revanche seulement à 501.957 (0,8 % de la population).90 % des plus de 75 ans vaccinés

Se félicitant de cette évolution, Boris Johnson a souligné que près de 90 % des personnes de plus de 75 ans avaient reçu une dose, ainsi que tous les résidents (volontaires) des maisons de retraite.

Le gouvernement s'est fixé pour objectif d'administrer une première dose à tous les plus de 70 ans, au personnel et aux résidents des maisons de retraite, aux soignants ainsi qu'aux personnesliniquement vulnérables d'ici à la mi-février, soit 15 millions de personnes représentant seulement 21 % de la population mais 88 % des décès.

Un pari en passe de réussir.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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DESTITUTION DE DONALD TRUMP

L'ACCUSATION JOUE L'EMOTION

Des policiers hurlant de douleur, des élus terrifiés, des assaillants menaçants : les procureurs démocrates ont diffusé mercredi des images parfois à la limite du soutenable pour souligner la violence inouïe de l’assaut sur le Capitole, qui vaut à Donald Trump d’être jugé au Sénat pour « incitation à l’insurrection ».

Mêlant des extraits de caméra de surveillance, parfois inédits, aux vidéos mises en ligne par les émeutiers, ils ont rappelé aux cent sénateurs, à la fois juges, jurés et témoins de ce procès historique, qu’ils avaient eux-mêmes échappé de peu « au pire ».

Les élus démocrates de la Chambre des représentants, chargés de porter l’accusation contre l’ancien président, ont aussi replacé l’assaut dans le contexte de la croisade post-électorale de Donald Trump qui a toujours refusé de concéder sa défaite face à Joe Biden.

« Le président Trump n’a pas été le témoin innocent d’un accident », comme ses avocats le suggèrent, mais il « a abandonné son rôle de commandant-en-chef pour devenir l’incitateur-en-chef d’une dangereuse insurrection », a lancé Jamie Raskin, qui supervisecette équipe.

Le coup de force sanglant de ses partisans, au moment où le Congrès certifiait la victoire de son rival, n’est pas survenu « dans le vide » : « la hargne de la foule a été attisée pendant des mois par Donald Trump », a renchéri Joaquin Castro.

Installé en Floride, l’ancien président a refusé de témoigner. Mais sa voix n’a cessé de retentir dans l’hémicycle de la chambre haute du Congrès, où ses accusateurs ont projeté de nombreux extraits de ses discours enflammés, reproduit ses tweets incendiaires, cité ses propos les plus polémiques.

Même s’ils ont peu de chances de convaincre deux tiers des sénateurs de le déclarer coupable — le seuil fixé par la Constitution —, les démocrates entendent marquer l’opinion lors de ces audiences retransmises en direct dans tous les États-Unis.

« Le grand mensonge »: c'est ainsi qu'ils ont décrit la longue campagne de désinformation sur l'élection présidentielle entretenue par le 45e président américain qui a répété pendant des semaines qu'il avait été victime de fraudes électorales massives.

Après l'échec de ses plaintes en justice et de ses multiples pressions sur les agents électoraux des Etats-clés, « le président Trump s'est retrouvé à court d'options non violentes pour se maintenir au pouvoir », a estimé l'élu Ted Lieu. Il s'est alors tourné vers "des groupes qu'il a cultivés pendant des mois", comme le groupuscule d'extrême droite Proud Boys, dont plusieurs membres se trouvaient parmi les assaillants du Capitole, a ajouté sa consoeur Stacey Plaskett, en rappelant que le président les avait appelés, en octobre, à "se tenir prêts".

Et le 6 janvier, il a appelé ses partisans à manifester à Washington. « Battez-vous comme des diables », a-t-il lancé à la foule, juste avant l'intrusion dans le temple de la démocratie américaine.

Affirmer que l'ex-président pourrait être responsable des violences d'un « petit groupe de criminels » qui l'ont « absolument mal compris » est « tout simplement absurde », avaient insisté ses avocats par écrit lundi. En soulignant qu'il les avait « exhortés à rester pacifiques ».

Donald Trump reste très populaire dans une partie de l'électorat et exerce encore une forte influence sur le parti républicain.

Si une poignée de sénateurs du « Grand Old Party » se sont dits prêts à le condamner, et que certains lui ont imputé une responsabilité dans l'attaque, il semble peu probable que 17 joignent leur voix aux démocrates pour le déclarer coupable, et in fine le rendre inéligible.

L'audience a été ajournée en début de soirée. L’audience continue ce jeudi, puis les avocats de Donald Trump auront deux jours pour le défendre.




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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300 MILLIONS DE DOLLARS DE CRYPTMONNAIES DEROBES PAR LA COREE DU NORD

La Corée du Nord a dérobé au cours des derniers mois plus de 300 millions de dollars de cryptomonnaies via des attaques informatiques, selon un rapport confidentiel de l’ONU. Cet argent est destiné à financer ses programmes nucléaires et balistiques interdits.Le document, rédigé par un groupe d’experts chargé de contrôler l’application des sanctions prises contre Pyongyang, estime qu’«au total le vol de biens virtuels commis par le pays entre 2019 et novembre 2020 s’élève à environ 316,4 millions de dollars», d’après un Etat membre des Nations unies.

Des institutions financières et des bourses ont été piratées afin de financer le développement des programmes nucléaire et balistique nord-coréens, selon ce rapport . Une large majorité des recettes provenait de deux détournements commis à la fin 2020.

La Corée du Nord a déployé des milliers de pirates informatiques aguerris qui visent des entreprises et des institutions en Corée du Sud et ailleurs dans le monde. Leur objectif est également de trouver des sources de revenus face aux multiples sanctions auxquelles le pays est soumis en raison de ses programmes d’armement.

Négociations au point mort

Les négociations entre Pyongyang et Washington sont au point mort depuis l’échec du sommet de Hanoï en 2019. Une des raisons de cette impasse a été l’absence de consensus sur les concessions que le Nord devrait faire en change d’une levée des sanctions internationales pesant sur elle.

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a depuis montré, notamment lors de parades militaires en octobre et janvier, de nouveaux modèles de missiles et fait part de sa volonté de renforcer l’arsenal nucléaire du pays.

Les capacités en matière de piratage de Pyongyang avaient été mises en lumière en 2014, lorsque le Nord avait été accusé d’avoir attaqué Sony Pictures Entertainment pour se venger du film «The Interview», une satire tournant en dérision Kim Jong-un.




Alize Marion pour DayNewsWorld

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COVID-19 LES RESULTATS TOUBLANTS

 DE L'ENQUETE DE L'OMS A WUHAN

Chargée d’enquêter dans la ville chinoise de Wuhan sur l’origine de la pandémie qui a fait plus de 2,3 millions de morts dans le monde depuis plus d'un an, l’équipe internationale d’experts chinois et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) envoyée sur place durant quatre semaines, a rendu ses conclusions lors d'une conférence de presse mardi 9 février. On fait le point.

Une équipe d'experts de l'OMS, dépêchée à Wuhan, en Chine, considérée comme le berceau de l'épidémie de coronavirus dans le monde, a enquêté pendant deux semaines sur le terrain. Au préalable, ils ont observé une quarantaine de deux semaines dans un hôtel de Wuhan à leur arrivée dans la ville avant de mener leurs investigations aux côtés d'experts chinois.

Ils ont livré, ce mardi 9 février, leurs premières conclusions.

Tout d'abord , souvent évoquée dans la presse, l’hypothèse de la fuite du coronavirus d’un laboratoire de Wuhan a été balayée comme étant « hautement improbable », selon le chef de la délégation de l’OMS à Wuhan. Cette ville abrite en effet un important institut de virologie impliqué dans les recherches sur la pandémie.

Si les experts ne sont pas parvenu encore à identifier l'origine de la pandémie, ils privilégient cependant la transmission du virus par un animal. .Premier constat dressé par les experts, seul un virus hautement adaptable peut être capable de provoquer une pandémie mondiale . « Cela implique qu’il s’est d’abord familiarisé au contact humain en circulant probablement parmi les animaux », a expliqué le professeur Liang Wannian, le chef du panel d'experts Covid-19 à la Commission nationale de santé chinoise.

À ce stade, les études ne permettent pas pour l’instant de confirmer quel animal pourrait avoir transmis le virus à l’homme.que ce soit le pangolin, la chauve-souris incriminée pour le Sras et le Mers-CoV, ou encore le vison... Pour l’instant, l’animal à l’origine du coronavirus « n’a pas encore été identifié ».

En outre les expert sont arrivés à la conclusion que le virus pourrait avoir circulé dans d’autres régions avant que les premiers cas n’aient été détectés à Wuhan. Il n’y a pas « assez de preuves […] pour déterminer si le Sars-CoV-2 s’est propagé à Wuhan avant décembre 2019 ».

Tout comme il apparaît que la transmission à l’homme n'a pas eu lieu uniquement sur le marché de Huanan, mais également en même temps sur d’autres marchés de la ville, et dans des lieux autres que les marchés. Le virus s’est donc propagé en même temps ailleurs dans la ville, concluent encore les experts. La Chine avait d'ailleurs avancé l' hypothèse d’une arrivée du virus dans la ville via des aliments congelés et avait affirmé à plusieurs reprises avoir découvert des traces du coronavirus dans de la nourriture importée.

Peter Ben Embarek, chef de l’équipe d’experts de l’OMS, a déclaré qu’une transmission du coronavirus par la chaîne du froid était aussi une possibilité et méritait de plus amples investigations.




Britney Delsey pour DayNewsWorld
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PROCES EN DESTITUTION DE DONALD TRUMP

A compter de ce mardi 9 février 2021 , les sénateurs américains vont juger pour la seconde fois le désormais ancien Président des Etats-Unis, Donald Trump, en destitution.

« Incitation à l'insurrection »

En cause, son implication éventuelle dans l'assaut du Capitole, qui avait entraîné la mort de cinq personnes. Le 6 janvier 2021, en effet, au moment où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden à la présidentielle, des partisans du Président Donald Trump ont pris d'assaut le Capitole, à Washington, après un discours du milliardaire américain. Ce dernier s’était adressé à une foule de manifestants réunis à Washington pour contester sa défaite. « Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles. Vous devez montrer de la force ! », leur avait-il lancé. Après sa défaite face à Joe Biden lors de l’élection présidentielle du 3 novembre, Donald Trump n’avait cessé de dénoncer une vaste fraude électorale à son détriment.

La Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, a alors mis en accusation le mois dernier Donald Trump pour « incitation à l’insurrection » suite à l’assaut sur le Capitole mené par ses partisans. Mais Donald Trump nie toute implication dans leurs actions, toute responsabilité dans le déclenchement des événements du Capitole.

Les deux avocats de Donald Trump

L'ancien président des États-Unis a récemment fait appel à deux avocats controversés, Bruce Castor et David Schoen, pour tenter d'échapper à la destitution. Bruce Castor et David Schoen, récemment mis en place, sont certes peu connus du grand public, mais ont déjà fait parler d'eux dans la presse américaine. Bruce Castor, 59 ans, est un ancien procureur de Pennsylvanie, qui n'a pas souhaité poursuivre l'acteur Bill Cosby, alors accusé d'agressions sexuelles. Ce dernier avait ensuite été jugé et reconnu coupable. David Schoen, 62 ans, a conseillé Roger Stone, un proche de Donald Trump, poursuivi et condamné dans l'affaire liée aux ingérences russes et devait plaider dans l'affaire Epstein.

L'inconstitutionnalité des poursuites

Pour défendre leur client,les deux avocats misent tout d'abord sur l'inconstitutionnalité de la procédure lancée par les détracteurs de l'ancien président des États-Unis, accusé d'avoir incité à l'insurrection après l'assaut du Capitole le 6 janvier dernier. Donald Trump n'étant plus président des Etats-Unis depuis le 20 janvier., il ne peut pas être jugé.. En effet, si la Constitution prévoit que le Congrès peut destituer le président (ou le vice-président, ou des juges fédéraux...) en cas de « trahison, corruption ou autres crimes et délits majeurs », elle ne précise pas comment opérer une fois que l'accusé a quitté ses fonctions . La Constitution « ne prévoit pas de procès en destitution pour un simple citoyen qui n'est plus en fonction », ont dit ses avocats, qui espèrent que le procès s'arrêtera à ce débat initial sur sa constitutionnalité.

La liberté d'expression

Surtout, les avocats nient sa responsabilité dans l'attaque du Capitole, expliquant que la phrase la plus controversée qui lui est reprochée, dans laquelle il invitait ses partisans à se battre, «n'avait rien à voir avec ce qui s'est passé au Capitole» et ne visait que «le besoin de se battre pour la sécurité des élections en général». M. Trump n'aurait eu aucun désir par ses propos d'interférer avec le comptage des voix des grands électeurs remontées par chaque Etat au Congrès. La défense de l'ancien président juge également qu'«il n'existe pas suffisamment de preuves permettant à un juriste raisonnable de conclure que les déclarations (sur les fraudes) du 45e président étaient exactes ou non». Il ne peut donc être conclu «qu'elles étaient fausses». Les avocats plaideront donc pour le droit de l’ex-président « d’exprimer librement sa conviction que le résultat de l’élection était suspect »

Le verdict

Quoi qu’il arrive, même si les démocrates ont repris le contrôle du Sénat, il leur sera difficile de rallier suffisamment de républicains pour atteindre le seuil de 67 sénateurs sur 100 nécessaire pour un verdict de culpabilité.

Donald Trump devrait donc échapper à une destitution, et surtout à un possible second vote pour le rendre inéligible.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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EN BIRMANIE MANIFESTATIONS

CONTRE LE COUP D'ETAT ET LOI MARTIALE

Après le coup d’Etat militaire du 1er février en Birmanie qui a permis à l’armée de reprendre le pouvoir sans coup férir, les généraux birmans semblent aujourd’hui en position de force.

Lundi, le chef de l’armée a promis la tenue de nouvelles élections législatives après la création d’une nouvelle commission électorale, et la remise du pouvoir entre les mains du vainqueur du scrutin. La junte formera une « démocratie véritable et disciplinée », a ajouté Min Aung Hlaing.

Il a assuré que l’armée n’entendait pas gouverner le pays comme lors des nombreuses périodes de dictature militaire qu’a connues la Birmanie depuis son indépendance, en 1948.

Accusée par l’Occident d’avoir fermé les yeux sur la tragédie de la minorité musulmane des Rohingyas, leur principale adversaire politique Aung San Suu Kyi – placée en résidence surveillée – manque de moyens tangibles pour leur résister malgré les 83% de votes obtenus par son parti.

Cependant partout en Birmanie, une résistance civile et pacifique est à l’œuvre depuis le coup d’Etat. Dans la métropole économique Rangoun, mais aussi dans d’autres grandes villes et même à Naypyidaw, la capitale administrative , des milliers de Birmans ont choisi de manifester pour la troisième journée de suite afin de protester contre le coup d’Etat. Un appel à la grève générale a été lancé par les contestataires..Et ce malgré les arrestations et les coupures d'Internet

La pression monte et les autorités ont fait savoir via la chaîne MRTV, contrôlée par l’Etat, que « des actions doivent être prises (…) contre les infractions qui troublent, empêchent et détruisent la stabilité de l’Etat et la sécurité publique ». Il s’agit du premier avertissement lancé par les autorités depuis le début des manifestations samedi

A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie, la loi martiale a été décrétée dans plusieurs quartiers, ont annoncé les autorités locales. Les manifestations et les rassemblements de plus de cinq personnes sont désormais interdits, et un couvre-feu est instauré de 20 heures à 4 heures (heure locale), précise la déclaration.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

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COVID-19 L'ANNULATION DES DETTES PUBLIQUES DETENUES PAR LA BCE EST INENVISAGEABLE

Alors que vendredi 5 février 2021 une centaine d'économistes ont lancé un appel pour annuler les dettes des Etats détenues par la Banque centrale européenne après la pandémie de Covid-19, Christine Lagarde s'est empressée de les mettre en garde.

« Une violation du traité européen »

Christine Lagarde a renvoyé dans leurs buts les 100 économistes qui ont lancé cet appel :.« Inenvisageable », répond dimanche 7 février la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans un entretien au Journal du dimanche. Pour l'ancienne ministre de l'Economie, il s'agirait d' « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des Etats ».

« Cette règle constitue l'un des piliers fondamentaux de l'euro », poursuit l'ex-patronne du Fonds monétaire international (FMI). « Si l'énergie dépensée à réclamer une annulation de la dette par la BCE était consacrée à un débat sur l'utilisation de cette dette, ce serait beaucoup plus utile ! À quoi sera affectée la dépense publique ? Sur quels secteurs d'avenir investir ? Voilà le sujet essentiel aujourd'hui », affirme Christine Lagarde au JDD.

« Les dettes se gèrent dans le temps long »

Pour Christine Lagarde, « il ne fait aucun doute » que les pays de la zone euro « parviendront » à rembourser cette dette. « Tous les pays de la zone euro émergeront de cette crise avec des niveaux de dette élevés », a estimé Christine Lagarde dans le JDD. Mais « il ne fait aucun doute qu'ils parviendront à la rembourser. Les dettes se gèrent dans le temps long. Les investissements réalisés dans des secteurs déterminants pour l'avenir engendreront une croissance plus forte », estime-t-elle.« La reprise sera créatrice d'emplois, et donc fédératrice. Nous allons vers une autre économie, plus numérique, plus verte, plus engagée face au changement climatique et pour le maintien de la biodiversité. »

2021, l'année de la reprise

Prévoyant une rebond du PIB européen de 6,5% en 2021, Christine Lagarde estime cependant que l'activité ne reviendra pas à son niveau d'avant la crise avant mi-2022. Après crise, elle conseille donc de ne pas serrer d'un coup tous les robinets des politiques budgétaires et de politique monétaire, comme ce fut le cas dans le passé. « Il faudra, à l'inverse, apporter aux économies un accompagnement graduellement diminué, au fur et à mesure que la pandémie s'éloignera et que la reprise se manifestera. L'économie devra alors réapprendre à fonctionner sans les aides exceptionnelles rendues nécessaires par la crise.

Je ne suis pas inquiète car la capacité de rebond est forte. Nos économies sont résilientes ».




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld
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ISRAEL LA COUR PENALE INTERNATIONALE COMPETENTE DANS LES TERRITOIRES PALESTINIENS

La Cour pénale internationale s'est déclarée compétente, vendredi, pour les faits survenus dans les territoires palestiniens occupés. Ce qui pourrait ouvrir la voie à une enquête pour crimes de guerre.

La CPI, située à La Haye (Pays-Bas), a expliqué dans un communiqué avoir « décidé à la majorité que la juridiction territoriale de la Cour pour la situation en Palestine s'étendait aux territoires occupés par Israël depuis 1967 ».

Fatou Bensouda, la procureure de ce tribunal international créé en 2002 pour juger les crimes les plus terribles commis sur la planète, lui avait demandé un avis juridique sur ce point. Et ce après avoir annoncé en décembre 2019 vouloir ouvrir une enquête complète sur d' éventuels « crimes de guerre » – sans désigner leurs auteurs – dans les territoires occupés par Israël.

La CPI prenne le relais d'une enquête préliminaire de cinq ans à la suite de la guerre de 2014 dans la bande de Gaza. Cette ancienne avocate gambienne, qui doit quitter ses fonctions en juin, a poussé pour que la Cour prenne le relais d'une enquête préliminaire de cinq ans sur les actions menées au cours de l'opération israélienne « Bordure protectrice » de l'été 2014. Selon l'ONU, 1.163 Palestiniens, dont 795 civils et 230 enfants, y avaient été tués. Israël avait à l'époque engagé ses troupes dans l'opération « Bordure protectrice » pour contrecarrer les activités du Hamas, le mouvement islamo-nationaliste, qui contrôle ce petit territoire surpeuplé.

Mais selon la procureure, « les forces de défense israéliennes ont intentionnellement lancé des attaques disproportionnées » à plusieurs occasions durant l'été 2014. Elle reproche par ailleurs au chef du gouvernement israélien de s'être déclaré favorable à l'annexion de territoires en Cisjordanie violant ainsi le droit international. Elle estime que des investigations devraient être diligentées sur la répression par Tsahal des manifestations palestiniennes dites de la « marche du retour » de mars 2018 à Gaza qui se sont soldées par plus de 200 morts et des milliers de blessés.

Elle ne dédouane pas pour autant le Hamas. Il y a « une base raisonnable pour croire que des membres du Hamas et des groupes armés palestiniens ont commis les crimes de guerre pendant l'opération Bordure protectrice, notamment le fait de diriger intentionnellement des attaques contre des civils et des biens civils, en utilisant des personnes protégées comme boucliers et la torture ».

La Cour a ajouté qu'avec sa décision, elle « ne statuait pas sur un différend frontalier en droit international ni ne préjugeait de la question de quelconques futures frontières » mais avait eu l'« unique objectif de définir sa juridiction territoriale ».

Netanyahou vent debout contre la décision, les Etats-Unis inquiets

A la suite de cette décision, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a qualifié vendredi la Cour pénale internationale d'« organe politique ». « Aujourd'hui le tribunal a une nouvelle fois prouvé qu'il est un organe politique et pas une institution judiciaire », a commenté le chef du gouvernement israélien, estimant que, par sa décision, la CPI nuisait au « droit des démocraties à se défendre contre le terrorisme ».

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, a lui salué une « victoire pour la justice».L'Autorité palestinienne qui n'est pas un État reconnu par la communauté internationale a adhéré à la CPI en 2015 alors qu'Israël s'y refuse.

Les Etats-Unis se sont dits de leur côté « sérieusement préoccupés par les tentatives de la CPI d'exercer une juridiction sur les militaires israéliens ».  « Nous avons toujours été d'avis que la compétence de la Cour devrait être réservée aux pays qui y consentent ou qui sont déférés par le Conseil de sécurité des Nations unies », précise le Département d'État. « Nous continuerons à nous opposer à ceux qui cherchent à cibler injustement Israël », a twitté son porte-parole, Ned Price.

Israël avait déjà vigoureusement condamné la CPI quand sa procureure avait réclamé une enquête approfondie. Les Etats-Unis, qui ne sont pas non plus partie aux statuts de l'instance internationale, avaient eu une réaction similaire.

Le gouvernement de Donald Trump avait même pris en septembre des sanctions contre Fatou Bensouda, qui a de son côté demandé à Joe Biden de les lever.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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POUR SON PROCES EN DESTITUTION

DONALD TRUMP REFUSE DE TEMOIGNER

Les démocrates mettent un coup de pression sur Donald Trump. L’élu Jamie Raskin, procureur en chef de la Chambre au procès de l’ex-président américain qui doit s’ouvrir au Sénat mardi, a demandé jeudi à l’ancien locataire de la Maison Blanche de « témoigner sous serment ».

Donald Trump est invité à s’expliquer sur « sa conduite le 6 janvier », jour de l’attaque du Capitole par ses partisans qui lui vaut d’être renvoyé en procès devant le Sénat après un impeachment (mise en accusation) voté à la Chambre pour « incitation à l’insurrection ».

« Nous proposons que votre témoignage, qui comprendra bien sûr un contre-interrogatoire, ait lieu entre le lundi 8 et le jeudi 11 février », lui a écrit le membre de la Chambre des représentants. « Nous serons ravis de l’organiser à un horaire et dans un lieu qui conviennent à tous ». Avant de le prévenir que « si vous déclinez cette invitation, nous nous réservons tous les droits, y compris celui d’arguer lors du procès que votre refus de témoigner pèse lourdement contre vous », précise Raskin dans sa lettre.

Un témoignage peu probable

Les avocats de Donald Trump ont rejeté jeudi 4 février cette demande des démocrates , décrivant cette invitation comme une « opération de communication ».

« Le président ne témoignera pas lors de cette procédure anticonstitutionnelle », a déclaré un conseiller de Donald Trump, Jason Miller, faisant écho à l’argumentaire des avocats de Trump selon lesquels le discours que leur client a tenu le 6 janvier à Washington relevait du droit à la liberté d’expression inscrit dans la Constitution.

Plusieurs sénateurs ont également estimé qu’un témoignage de Donald Trump au procès serait une mauvaise idée. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fervent soutien de Trump, a déclaré aux journalistes : « Je ne pense pas que cela serait dans l’intérêt de quiconque

Donald Trump n’avait déjà pas témoigné lors de son premier procès sur conseil de ses avocats et avait été rapidement acquitté par un Sénat à majorité républicaine. Il avait été renvoyé en procès à la fin de 2019 pour avoir demandé à l’Ukraine d’enquêter sur le fils de Joe Biden.

Un vote des élus sur une assignation à comparaître (subpoena) pourrait certes en théorie forcer la main de l’ancien président, mais il pourrait la contester en justice. Face à ce risque, les démocrates y avaient renoncé l’an dernier. Même s’il acceptait de témoigner, Donald Trump pourrait invoquer le 5e amendement et refuser de répondre à une question pour éviter de s’incriminer.

Une condamnation peu probable

La Chambre des représentants, contrôlée par les démocrates, a mis en accusation le mois dernier Donald Trump pour « incitation à l’insurrection » suite à l’assaut sur le Capitole mené par des partisans, au moment où les élus certifiaient la victoire de Joe Biden à la présidentielle.

Juste avant l’attaque, il s’était adressé à une foule de manifestants réunis à Washington pour contester sa défaite. « Vous ne reprendrez jamais notre pays en étant faibles. Vous devez montrer de la force ! », leur avait-il lancé.

Après sa défaite face à Joe Biden lors de l’élection présidentielle du 3 novembre, Donald Trump n’a cessé en effet de dénoncer une vaste fraude électorale à son détriment. Ces accusations ont été rejetées par des représentants électoraux et les multiples recours en justice engagés par la campagne Trump n’ont pas abouti.

Quoi qu’il arrive, même si les démocrates ont repris le contrôle du Sénat, il leur sera difficile de rallier suffisamment de républicains pour atteindre le seuil de 67 sénateurs sur 100 nécessaire pour un verdict de culpabilité.

Donald Trump devrait donc échapper à une destitution, et surtout à un possible second vote pour le rendre inéligible.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld


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LIL UZI VERT SE FAIT IMPLANTER

 UN DIAMANT DE 11 CARAT SUR LE FRONT

Le rappeur américain Lil Uzi Vert a dépensé pas moins de 24 millions de dollars pour s'offrir un énorme diamant rose. .Mais pas question de le poser sur une bague. L’artiste de 26 ans a décidé de se faire implanter la pierre précieuse à même la peau, en plein milieu de son front.

Le rappeur de Philadelphie s’est procuré le diamant chez Elliott Eliantte, joaillier installé à New York, connu pour avoir créé un collier dont le pendentif reproduit en diamants, le visage de Yoda, le personnage de Star Wars, à la demande du rappeur Quavo, membre du groupe Migos. « Cela fait des années que je paie un diamant rose naturel à Elliot », a écrit sur Twitter le rappeur, le 30 janvier dernier. Il a assuré payer cette pierre de « presque 11 carats » depuis 2017, ajoutant que c’était « la première fois » qu’il voyait « un vrai diamant rose naturel »

Un ornement pour le moins insolite qui n’a pas manqué de faire réagir les internautes : Lil Uzi Vert est en « trending topics » sur Twitter. Un internaute a même comparé l’interprète de « The Way Life Goes » au personnage de Tsunade dans Naruto.

Après cette opération d'un genre particulier, le rappeur s’est affiché avec le front ensanglanté dans un post Twitter qu’il a depuis supprimé en écrivant en légende : « Si je ne le fais pas enlever de la bonne façon, je pourrai mourir… » Il a ensuite rassuré ses fans dans une nouvelle vidéo, partagée sur son compte Twitter ce jeudi 4 février.

«On est bien», a-t-il commenté.




Kate White pour DayNewsWorld
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UN PASSEPORT CORONA NUMERIQUE

LANCE AU DANEMARK

Au Danemark, un « coronapass » numérique devrait voir le jour « dans trois ou quatre mois », pour confirmer son statut immunitaire, a annoncé ce mercredi 3 février le ministre danois des finances par intérim Morten Bodskov. Il devrait permettre aux Danois de voyager, mais aussi de sortir au restaurant ou d'aller à un concert

En attendant son lancement, un certificat aux personnes ayant reçu les deux doses du vaccin contre le Covid-19 devrait être disponible fin février et pourra être téléchargé sur le portail de santé électronique « Sunshed », où chaque Danois peut y gérer son dossier médical à partir d'un compte privé, s'inscrire pour un test et y recevoir ses résultats. «Avant la fin du mois de février, vous aurez la possibilité de surveiller votre vaccination sur la plateforme», a ainsi expliqué le ministre de l'Économie.

Ce certificat est d’abord destiné aux voyages d’affaires, puisqu’il permettra d’échapper aux contraintes sanitaires, comme les tests à répétition et la quarantaine exigée en rentrant de certains pays.Viendrait ensuite le « coronapass », ce permis immunitaire dont pourront bénéficier tous les individus vaccinés, mais aussi ceux qui ont été testés négatifs ou qui sont porteurs d’anticorps. Concrètement, il s’agira d’une application mobile via laquelle les Danois pourront confirmer leur statut immunitaire

Par ce dispositif, l'exécutif espère un retour plus rapide à la «vie normale».

Un horizon cependant encore lointain pour le Danemark qui a prolongé les mesures de semi-confinement jusqu’au 28 février. Les bars, restaurants, commerces et écoles sont fermés alors que le nombre de contaminations et d’hospitalisations est en hausse dans le pays (200.000 nouveaux cas ce mardi 2 février, contre 194.000 le 24 janvier). Au Danemark, plus de 3% de la population a déjà reçu une première dose de vaccin, plaçant le pays en deuxième position de l'UE dans la vaccination contre le Covid-19 et près de 100.000 habitants sur 5,8 millions ont reçu les deux doses à ce jour.

Tandis que l'Islande a été le premier pays au monde à lancer son propre passeport vaccinal, l'idée ne fait pas consensus parmi les états membres de l'UE...




Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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COUP D 'ETAT EN BIRMANIE ET INCULPATIONS

 DU PRESIDENT ET D'AUNG SAN SUU KYI

Après seulement dix ans de fonctionnement démocratique, l’armée birmane a repris le pouvoir lors d’un coup d’État, lundi 1er février. Aung San Suu Kyi, qui dirigeait le gouvernement, et le président birman ont été arrêtés. .Aung San Suu Kyi a été arrêtée sur ordre de l’état-major de l’armée birmane, la Tatmadaw, lundi 1er février, alors que le nouveau Parlement, issu des législatives de novembre 2020, devait se réunir pour la première fois. Le président birman, Win Myint, et plusieurs hauts représentants du parti au pouvoir ont aussi été interpellés lors d’une opération menée à l’aube dans la capitale Naypyidaw.

Etat d’urgence proclamée par l'armée pour une période d’un an.

Aung San Suu Kyi a été inculpée ce mercredi 3 février 2021 « pour avoir enfreint une loi sur les importations/exportations ». Un tribunal « a ordonné sa détention provisoire » jusqu’au 15 février, selon Kyi Toe, porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND). L’ancien président Win Myint est, quant à lui, poursuivi pour avoir violé une loi sur la gestion des catastrophes naturelles, d’après Kyi Toe. Des raids ont été menés dans différents locaux du mouvement et des documents saisis, selon le parti.

De son côté, l’armée qui a pris le pouvoir avec le général Min Aung Hlaing a sa tête, conteste les résultats des élections législatives de novembre, remportées massivement par la LND, et promet de nouvelles élections une fois que l’état d’urgence d’un an sera levé.

Des appels à la désobéissance civile

La LND a appelé sur Facebook à la « libération » immédiate d’Aung San Suu Kyi et de ses autres responsables. Un porte-parole du parti a précisé qu’aucun contact direct n’avait été noué avec Aung San Suu Kyi, même si des voisins l’ont aperçue se promenant dans le jardin de sa résidence officielle entourée de murs.

Pressentant les événements, cette dernière, qui serait pour le moment assignée à résidence dans la capitale Naypyidaw, a exhorté la population à « ne pas accepter » le coup d’État dans une lettre écrite par anticipation.

Après ce putsch condamné par de nombreuses capitales étrangères, les premiers signe résistance émergent. Des médecins et des professionnels de santé, portant des rubans rouges (la couleur de la LND), refusent de travailler, sauf en cas d’urgence médicale. « Nous obéirons uniquement au gouvernement élu démocratiquement », a déclaré Aung San Min, responsable d’un hôpital de 100 lits dans la région de Magway (centre).

Des membres du personnel médical de l’hôpital général de Rangoun se sont réunis devant l’établissement, faisant le salut à trois doigts, un geste de résistance déjà adopté par les militants pro-démocratie à Hong Kong ou en Thaïlande.

Un groupe, « le mouvement de désobéissance civile », a aussi été lancé sur Facebook et comptait mercredi quelque 160 000 abonnés. « Honte à l’armée », « les militaires sont des voleurs », pouvait-on lire. Mardi soir, dans le quartier commerçant de Rangoun, la capitale économique, des habitants ont klaxonné, tapé sur des casseroles, certains scandant : « Vive Mère Suu ! » (Suu Kyi).

Mais la peur des représailles reste vive dans le pays qui a vécu, depuis son indépendance en 1948, sous le joug de la dictature militaire pendant presque 50 ans.

Pression de la communauté internationale

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a promis mercredi de mobiliser suffisamment la communauté internationale pour qu’elle fasse pression sur l’armée birmane. « Nous ferons tout notre possible pour mobiliser tous les acteurs majeurs et la communauté internationale afin de mettre suffisamment de pression sur la Birmanie pour nous assurer que ce putsch échoue », a déclaré Antonio Guterres dans un entretien diffusé par le Washington Post.

« Cela est absolument inacceptable après des élections - qui se sont déroulées normalement, je crois - et après une large période de transition » démocratique, a-t-il ajouté.

Un projet de communiqué soumis pour discussion par la Grande-Bretagne aux 15 membres du Conseil de sécurité de l'Onu condamne le coup d’État et appelle l’armée birmane à respecter la règle de droit et les droits humains et à libérer immédiatement les personnes qu’elle a emprisonnées.

D’après des diplomates, il est probable que la formulation du communiqué sera adoucie afin de s’assurer du soutien de la Chine et de la Russie, qui protègent traditionnellement la Birmanie devant le Conseil de sécurité, alors qu’un consensus est nécessaire pour la publication de communiqués de ce type.

Antonio Guterres a déclaré qu’Aung San Suu Kyi pouvait, tout au plus, être accusée d’avoir été « trop proche de l’armée birmane, d’avoir trop protégé l’armée, notamment par rapport à ce qui s’est passé avec l’offensive dramatique de l’armée contre les Rohingya ».

Facebook perturbé

Facebook a indiqué jeudi 4 février que l’accès à ses services était « interrompu pour certaines personnes » et a appelé les autorités à rétablir les connexions. Le réseau social est le principal moyen de communication en Birmanie, que ça soit pour les familles mais aussi pour les ministères qui l’utilisent pour la publication de leurs communiqués.

NetBlocks, une organisation non gouvernementale qui surveille les coupures d’internet dans le monde, a déclaré que des fournisseurs en Birmanie bloquaient ou restreignaient l’accès à Facebook, Instagram et WhatsApp. « Les services de Facebook sont actuellement restreints par de nombreux fournisseurs internet en Birmanie, les opérateurs se conformant avec un ordre apparent de blocage », a écrit NetBlocks sur Twitter.

Selon l’ONG, c’est le fournisseur d’accès internet MPT, propriété de l’État, qui a pris les mesures de blocage les plus étendues.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

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DES CHIENS RENIFLEURS

POUR DEPISTER LE CORONAVIRUS

Le chien est-il l’avenir du dépistage du coronavirus ?

Ce canidé serait capable de détecter des personnes atteintes par la Covid-19, asymptomatiques ou non.

En France, un programme baptisé Nosais a été mis en place dès le mois de mai. Entraînés des chiens savent détecter l’odeur de la Covid-19 dans la transpiration des êtres humains. Fiabilité affichée : entre 94 et 98%.

Le recours aux chiens renifleurs se présente comme une alternative intéressante. Elle est déjà utilisée à l’aéroport d’Helsinki, en Finlande : à leur arrivée, il est possible pour les voyageurs d’entrer dans une petite pièce ils peuvent se frotter l’aisselle ou le cou avec un morceau de tissu.

De l’autre côté du mur, un dresseur récupère l’échantillon et le fait sentir à son chien. Une dizaine de secondes suffit à celui-ci pour déterminer si la personne est ou non infectée par le coronavirus.

Selon la scientifique qui supervise l’expérience, Anna Hielm-Björkman, le taux de détection va de 94 à 100%. « C’est mieux que les tests PCR. Et quand il y a une différence entre un test PCR et le chien, c’est généralement le chien qui a raison », comme l’a également prouvé une expérimentation menée en France.

L'odorat des chiens est plus performant que la technologie

Comment les chiens sont-ils en mesure de détecter la présence du coronavirus chez l’être humain, comme ils le font déjà pour la malaria ou le cancer ? Cela reste pour l’heure un mystère :

« La technologie n’est pas au niveau de l’odorat d’un chien, elle ne peut pas détecter des teneurs aussi faibles », conclut la scientifique.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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DEPUIS SON ARRIVEE AU POUVOIR  JOE BIDEN  DETRICOTE SYSTEMATIQUEMENT

L'HERITAGE DE TRUMP

«Il n’y a pas de temps à perdre lorsqu’il s’agit de s’attaquer aux crises auxquelles nous sommes confrontés », a tweeté Joe Biden juste après son investiture. Et effectivement le 46e président des États-Unis n’a pas perdu de temps. Une semaine après son arrivée à la Maison Blanche, Joe Biden a déjà signé 34 décrets, un record, affichant clairement sa volonté de détricoter au plus vite l’héritage politique de Donald Trump.

Joe Biden a signé mardi 26 janvier 2021 quatre décrets consacrés à la lutte contre les inégalités raciales. Le premier met un terme à l’usage de prisons privées pour l’incarcération de détenus fédéraux, une mesure pour tenter de lutter contre les injustices pénales qui frappent essentiellement les minorités.

Les trois autres renforcent le combat contre les discriminations dans le domaine du logement, contre le racisme envers les Américains d'origine asiatique – qui a explosé pendant la pandémie – et enfin, vise à renouer le dialogue entre l’administration et les tribus amérindiennes.« Les 8 minutes et 46 secondes de martyre de Georges Floyd ont ouvert les yeux de millions d’Américains et de personnes à travers le monde », entame Joe Biden. « Cela a marqué un tournant dans la lutte contre les injustices raciales ».

Mais les quatre décrets signés par le président ne suffiront pas à régler le problème du racisme dans la société américaine même s'ils fourniront des outils à ceux qui luttent contre les discriminations. « On ne peut pas éliminer le racisme en une nuit », a reconnu Joe Biden.

De plus le nouveau locataire de la Maison-Blanche révise complètement la politique migratoire de son prédécesseur. Joe Biden a mis immédiatement fin à la déclaration d’urgence nationale dont l’administration Trump se servait pour la construction du mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique.

Le nouveau président réclame une pause dans la construction du mur pendant que la nouvelle administration examine les financements et les contrats. Il a également révoqué un décret de Donald Trump qui a massivement étendu le travail de contrôle des services d’immigration à l’intérieur du pays et a élargi les catégories de personnes qu’ils doivent tenter d’arrêter et expulser. Le secrétaire intérimaire du Département de la Sécurité Intérieur a publié une note mettant en pause les expulsions pendant 100 jours à partir du 22 janvier. Avec ce décret, il sera désormais impossible de priver de fonds fédéraux les villes qui n’appliquaient pas la politique migratoire mise en place par l’ancien président américain.
Par l’intermédiaire d'un autre décret, Joe Biden renforce la protection juridique des « Dreamers ».

Il rétablit, pour une période de quatre ans l’autorisation de rester sur le sol des États-Unis pour les mineurs arrivés avant l’âge de 16 ans, en attendant que le Congrès vote une loi leur permettant d’obtenir la naturalisation. De plus Biden a abrogé l’interdiction d’entrée aux États-Unis de personnes originaires de plusieurs pays à majorité musulmane, une politique que la nouvelle administration a qualifiée de « racine de l’animosité religieuse et de la xénophobie ». Le décret ordonne également au Département d’État de reprendre le traitement des visas pour les pays touchés par l’interdiction. Le président démocrate met ainsi un frein à la politique anti-immigration de Donald Trump.

Le président Joe Biden a également de nouveau autorisé les personnes transgenres à servir dans l'armée américaine, revenant sur une décision controversée de Donald Trump, jugée discriminatoire par les associations de défense des droits humains. En présence du ministre de la Défense Lloyd Austin et du chef d'état-major, le général Mark Milley, le président américain a signé un décret selon lequel « tous les Américains aptes à servir dans les forces armées des États-Unis devraient pouvoir le faire », a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Il donne également des gages aux écologiques avec le retour du pays dans l’Accord de Paris Le démocrate, qui a fait de la lutte contre le réchauffement climatique une priorité de son mandat, a signé un décret marquant la réintégration des États-Unis aux accords de Paris, dont le président Trump s’était retiré officiellement le 4 novembre 2020. Il a annulé le permis de construire de l’oléoduc Keystone XL qui aurait transporté des combustibles fossiles du Canada à travers les États-Unis Le décret abroge aussi l’autorisation de forage, décidée par l’administration Trump, dans plusieurs parcs nationaux notamment dans les terres arctiques protégées.

Sur le plan des traités Joe Biden a également annulé la décision de Donald Trump de retirer le pays de l’Organisation Mondiale de la Santé. Il a tout de suite envoyé, le lendemain de l’investiture, l’immunologue Anthony Fauci s’exprimer lors de la réunion virtuelle du conseil d’administration de l’OMS. Joe Biden continuant de détricoter les mesures prises par son prédécesseur, a, comme chaque jour depuis le début de la semaine, signé, jeudi 28 janvier, plusieurs décrets concernant la santé.

Il s’agissait cette fois de remettre en place le dispositif de couverture maladie voté sous le mandat de Barack Obama, et en partie démantelé par Donald Trump et de révoquer les règles limitant l’accès à l’avortement. Baptisée « la politique de Mexico City », elle interdit aux États-Unis de financer toute ONG dès qu'elle offre, ne serait-ce que des conseils sur l'avortement, même si elle finance cette partie de ses activités avec d'autres fonds. L'avortement est légal aux États-Unis depuis une décision historique de la Cour suprême en 1973 (l'arrêt Roe V. Wade), mais divise encore fortement la population américaine, avec une opposition toujours très vive notamment dans les milieux religieux.

Un nombre record de décrets abrogés- en une semaine à peine - qui marque une volonté affichée de prendre à tout prix le contre-pied de la politique trumpienne alors que près de la moitié des Américains ont voté pour le président sortant...




Garett Skyport pour DayNewsWorld
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CORONAVIRUS DES FAMILLES DE VICTIMES BAILLONNEES PAR LES AUTORITES CHINOISES FACE AUX ENQUETEURS DE L'OMS ?

Les dix enquêteurs internationaux de l’OMS sont sortis de leur quarantaine en Chine pour entamer leurs investigations sur le terrain sur l’origine de la pandémie de Covid-19. Ils étaient arrivés le 14 janvier à Wuhan, où les autorités chinoises leur ont imposé une quarantaine.

Mission sensible des enquêteurs de l’OMS en Chine

Cette visite est ultrasensible pour le régime chinois, soucieux d’écarter toute responsabilité dans l’épidémie qui a fait plus de 2,1 millions de morts dans le monde alors qu’elle est pratiquement éradiquée en Chine. Pékin s’efforce en effet de convaincre que l’épidémie n’est pas apparue sur son sol et aurait pu être importée .

La désignation des dix experts-enquêteurs avait déjà été au centre d’intenses tractations entre Pékin et l’OMS. La Chine avait déjà obtenu de coopter les scientifiques en question et de restreindre leur marge de manœuvre. En particulier, les termes de l’accord conclu entre la Chine et l’organisation onusienne stipulent que leur enquête

«s’appuiera (…) sur les informations existantes et viendra compléter, plutôt que dupliquer, les efforts en cours ou existants ». Les enquêteurs de l’OMS devront donc se fonder, au moins en partie, sur des travaux déjà conduits sous l’égide de Pékin, sans être habilités à reproduire eux-mêmes certaines analyses. Cependant, des membres de la mission cités dans la presse scientifique ont déclaré que toutes les hypothèses seraient étudiées.

Pots-de-vin ou intimidation des familles de victimes

Mais des proches de victimes accusent le régime communiste de tenter de les dissuader d’approcher les experts internationaux. Ces familles se sont rassemblées l’an dernier pour réclamer des sanctions pour les responsables locaux qui ont minimisé l’épidémie il y a un an, allant jusqu’à réprimander les tout premiers lanceurs d’alerte. Plusieurs d’entre elles ont même tenté de saisir la justice mais affirment que leurs plaintes ont été d’emblée jugées irrecevables.

Depuis l’arrivée des experts de l’OMS, la pression des autorités s’est accrue, affirment-elles. Alors que près d’une centaine de parents de victimes échangeaient sur la messagerie WeChat, très populaire en Chine, leur groupe de discussion a été brutalement bloqué il y a une dizaine de jours, rapporte Zhang Hai, l’un des animateurs du mouvement.« Quand l'OMS est arrivée à Wuhan, (le groupe) a été démantelé de force. Résultat, nous avons perdu le contact avec de nombreux membres », déplore-t-il. Comme d'autres réseaux sociaux en Chine, WeChat, géré par le géant de l'internet Tencent, bloque régulièrement les contenus jugés sensibles par le pouvoir. « Cela montre que [les autorités] sont très nerveuses. Elles redoutent que ces familles entrent en contact avec les experts de l’OMS. »

L'épidémie a officiellement tué 3.900 personnes à Wuhan, soit la grande majorité des morts enregistrés en Chine (4.636 décès). Le pays est parvenu à enrayer largement la pandémie dès le printemps, même si des cas limités ont éclaté ces dernières semaines dans certaines régions. Avec moins de 90.000 malades selon les chiffres officiels, la Chine reste très loin des bilans enregistrés dans le reste du monde, avec désormais plus de 100 millions de personnes contaminées.

Beaucoup de proches de victimes disent douter de ces chiffres officiels, affirmant que nombre d’entre elles ont succombé avant de pouvoir être formellement identifiées comme malades du coronavirus. Une retraitée, qui pense que sa fille a été tuée par le virus en janvier 2020, a raconté avoir été convoquée la semaine dernière par les autorités qui lui ont intimé l’ordre de ne « pas parler aux médias ni de se laisser manipuler ». « Après ça, elles sont venues chez moi hier, m’ont chanté la même chanson et donné 5.000 yuans (640 euros) au titre de condoléances », a-t-elle témoigné.

Zhang Hai appelle les experts de l’OMS à avoir « le courage » de rencontrer les familles, disant redouter que ces derniers se laissent embobiner par les autorités ou soient bloqués dans leur enquête. Selon lui, le témoignage des familles sur l’explosion du virus à Wuhan pourrait utilement éclairer les enquêteurs internationaux, au moment où Pékin cherche à évacuer toute responsabilité.

Une enquête internationale « claire et poussée » exigée par Washington

Mercredi, les Etats-Unis ont exigé une enquête internationale « claire et poussée ». « Il est impératif que nous allions au fond des choses dans l’apparition de la pandémie en Chine », a ainsi affirmé la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki. Washington va « évaluer la crédibilité du rapport d’enquête une fois terminé » et puiser dans « les informations rassemblées et analysées par le renseignement » américain sur le sujet, a prévenu Mme Psaki.

Pékin a mal pris cet avertissement, la diplomatie chinoise rejetant, jeudi, des « a priori négatifs » et des «ingérences politiques» risquant de mettre en danger « la recherche de résultats scientifiques sérieux».




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

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GRACE A SA CELEBRE PHOTO 

BERNIE SANDERS RECOLTE 1,8 MILLIONS DE DOLLARS POUR DES ORGANISATIONS CARITATIVES

Il faisait visiblement froid, le 20 janvier, lors de l'investiture de Joe Biden. En témoigne la photo de Bernie Sanders emmitouflé dans une parka, jambes et bras croisés et portant des moufles, un peu tassé sur sa chaise pendant la cérémonie. Le sénateur américain n'aura pas fait le voyage pour rien.

Immortalisé par le photographe de l'AFP Brendan Smialowski, ce moment a en effet inspiré des milliers de photomontages humoristiques (des « mèmes ») à travers le monde, renforçant l'ex-candidat progressiste à la présidentielle dans son statut de star d'internet.

Résultat : l'élu du Vermont a levé 1,8 million de dollars « en cinq jours pour des organisations caritatives » de cet Etat rural du nord-est des Etats-Unis, à travers les ventes des produits estampillés de la désormais célèbre photo, a-t-il annoncé. T-shirts, pulls et autres produis dérivés ont été mis en vente sur son site le 21 janvier au soir et les stocks ont été épuisés en trente minutes. De nouveaux produits ajoutés ce week-end avaient tous été vendus dès lundi matin, précise ce communiqué.

« Jane », son épouse, « et moi sommes impressionnés par la créativité montrée par tant de gens (…) et nous sommes ravis d’aider les habitants du Vermont dans le besoin », a-t-il écrit dans un communiqué. « Mais même cette somme ne pourra pas remplacer l’action du Congrès et je ferai ce que je pourrai à Washington pour m’assurer que les travailleurs du Vermont et à travers le pays obtiennent le soutien dont ils ont besoin au cœur de la pire crise que nous ayons traversé depuis la Grande Dépression », a ajouté le sénateur du Vermont..

Getty Images, l’agence qui distribue les photos de l’AFP aux Etats-Unis, « fera don des revenus » tirés de l’accord de merchandising à l’organisation caritative Meals on Wheels, indique le communiqué.

Brendan Smialowski juge « impressionnante » l’évolution de cette image « et toutes ses déclinaisons ».




Kate White pour DayNewsWorld
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LES CREPES SUZETTE DU CHEF TROIS ETOILES

 ERIC FRECHON

A l'occasion de la Chandeleur, le chef triplement étoilé Éric Frechon propose ses fameuses crêpes suzette à emporter.

Ces dernières sont à retrouver sur la carte de Lazare Chez Vous .

Voici sa recette des crêpes au Grand Marnier donnée au magazine Vanity Fair

Préparation : 30 minutes

Temps de repos : 2 heures

Ingrédients

Sauce Suzette :

- 100 grammes de beurre

- 100 grammes de sucre semoule

- 4 oranges

- 8 centilitres de Grand Marnier

Pour les crêpes :

- 1/2 litre de lait entier

- 250 grammes de farine

- 4 œufs entiers

- 75 grammes de sucre semoule

- 80 grammes de beurre fondu

- 1 trait de rhum ambré

- Une râpée de zeste de citron jaune

Déroulé

Mélanger au fouet les œufs, le sucre et la farine. Ajouter progressivement le lait puis le beurre fondu, les zestes de citron et le trait de rhum. Laisser reposer 2 heures.

Pour la réalisation de la crêpe Suzette, faire fondre le beurre et le sucre dans un poêlon jusqu’à l’obtention d’un caramel. Déglacer avec le jus d’orange puis réduire le feu quelques instants. Placer les crêpes dans le poêlon et les flamber au Grand Marnier.

Une petite merveille pour la chandeleur !




Marie-Chantal de Verneuil pour DayNewsWorld
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VERS UN « CONFINEMENT TRES SERRE » EN FRANCE FACE A L'ECHEC DU COUVRE-FEU ?

Rien n’est encore décidé mais depuis une semaine les tergiversations sur un éventuel troisième confinement sont à l'ordre du jour au sommet de l'exécutif. Le chef de l’État, qui déteste être mis sous pression, qui plus est par certains membres de son gouvernement comme par sa propre famille, veut prendre son temps face à un reconfinement à hauts risques.

D'autant qu'il a entre les mains des enquêtes d’opinion montrant que le taux d’adhésion au confinement a fondu de 85 % en mars à 40 % aujourd’hui. Et qu'existe un risque de désobéissance civile.


Pourtant les mauvaises nouvelles s'accumulent. Le couvre-feu instauré à 18H «ne freine pas suffisamment» la propagation du virus du Covid-19 pour être «pleinement efficace»,a déclaré ce mercredi 27 janvier 2021 le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.

Le couvre-feu a, selon lui, «une efficacité relative, qui est réelle mais qui n'est pas suffisante à ce stade». Elle «ralentit la progression du virus», mais ce dernier «continue à progresser» tandis que «les variants se développent à un rythme important», a-t-il expliqué.

Le gouvernement étudie donc plusieurs «scénarios» qui vont «du maintien du cadre actuel jusqu'à un confinement très serré», a-t-il précisé à l'issue du conseil des ministres ayant suivi un conseil de défense sanitaire à l'Elysée.

Le président Emmanuel Macron a demandé «des analyses supplémentaires» sur ces différents scénarios avant de prendre des décisions, a encore précisé Gabriel Attal.

Mais «le maintien du cadre actuel paraît peu probable», selon le porte-parole, qui a promis «une concertation avec le Parlement et les syndicats» dans les prochains jours.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

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UN REVERS POUR JOE BIDEN

AVEC LA SUSPENSION DU GEL DES EXPULSIONS

DES IMMIGRES PAR UN TRIBUNAL

Un tribunal fédéral américain a bloqué mardi la décision de l'administration de Joe Biden de geler pendant cent jours les expulsions d'immigrés en situation irrégulière.

Saisi en urgence par les autorités républicaines du Texas, le juge Drew Tipton a décidé de suspendre temporairement cette mesure jusqu'à un examen de fond du dossier. «Le Texas a démontré qu'il avait une chance de succès», a-t-il justifié.

Conformément à une de ses promesses de campagne, le démocrate Joe Biden avait signé dès son premier jour à la Maison Blanche un moratoire sur l'expulsion des sans-papiers arrivés aux Etats-Unis avant le 1er novembre 2020.

Le ministre de la Justice du Texas Ken Paxton avait immédiatement saisi les tribunaux. Mardi, il s'est réjoui d'une décision de justice «qui place en priorité le respect de la loi et de la sécurité des citoyens».

Mais la puissante organisation de défense des droits civiques ACLU l'a accusé de «vouloir empêcher l'administration Biden de tourner la page» des «politiques migratoires désastreuses» menées, selon elle, par son prédécesseur Donald Trump.

Une bataille judiciaire qui semble préfigurer les âpres combats à venir autour des questions migratoires. Joe Biden a en effet pris dès le 20 janvier le contre-pied de l'administration républicaine, annulant les mesures les plus controversées adoptées par Donald Trump, y compris son projet de mur à la frontière avec le Mexique.

Il a aussi transmis un projet de loi au Congrès qui pourrait entraîner la régularisation de millions de sans-papiers.




Garett Skyport pour DayNewsWorld
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ITALIE: EN QUETE D'UNE NOUVELLE MAJORITE

LE PREMIER MINISTRE DEMISSIONNE

Le Président du conseil italien, Giuseppe Conte, a tenté un pari politique, ce mardi, en choisissant la démission collective de son gouvernement avec l'ambition d'en former un troisième autour d'une troisième majorité différente.

Conte essaye de constituer une troisième majorité

Le président du Conseil italien est parvenu la semaine dernière à obtenir la confiance de la Chambre des députés et du Sénat, au prix de l'abstention des élus du petit parti centriste de Matteo Renzi, Italia Viva et du ralliement de quelques indépendants. Mais le départ d'Italia Viva de la coalition gouvernementale a largement fragilisé sa situation et il n'a pas été capable, malgré ses efforts, d'attirer à lui des sénateurs centristes et indépendants afin de combler le vide.

Giuseppe Conte espère désormais obtenir un mandat du président Sergio Matterella pour tenter de former un nouveau gouvernement, le troisième depuis 2018, et mettre en œuvre un plan de plus de 200 milliards d’euros censé relancer le moteur de la troisième économie de la zone euro, refroidi par la pandémie de Covid-19, qui a fait plus de 85 000 morts dans le pays.

Le président Sergio Mattarella entame ce mercredi après-midi une série de consultations rapides avec les partis politiques en vue de trouver une issue à la crise, a annoncé la présidence de la République. S'il estime que Giuseppe Conte peut obtenir le soutien nécessaire pour mettre en place une nouvelle coalition, le président attendra probablement quelques jours pour lui permettre de finaliser un accord et composer un nouveau cabinet.

Si Giuseppe Conte échoue à trouver de nouveaux alliés, le président devra proposer un autre candidat capable de former une coalition viable.

En cas d'échec, Sergio Mattarella pourrait convoquer de nouvelles élections législatives, deux ans avant la date prévue, bien que selon les analystes politiques, il s'agisse du scénario le moins probable.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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AFFAIRE DUHAMEL LE FRERE JUMEAU DE CAMILLE KROUCHNER A PORTE PLAINTE

 CONTRE SON BEAU-PERE OLIVIER DUHAMEL

Le frère jumeau de Camille Kouchner a porté plainte contre son beau-père« Victor » Kouchner, le frère jumeau de Camille Kouchner, qui aurait été agressé sexuellement lorsqu’il était adolescent par son beau-père, Olivier Duhamel, selon les révélations de sa sœur, a porté plainte contre le politologue, ce mardi, a annoncé son avocate.

« Dans le cadre de l'"affaire Duhamel", la victime présumée fait savoir, par l’intermédiaire de son avocate Maître Jacqueline Laffont, qu’elle a déposé plainte contre son ex-beau-père Monsieur Olivier Duhamel suite à l’ouverture d’une enquête préliminaire diligentée par le parquet de Paris », indique son conseil dans ce communiqué.

Une enquête ouverte par le parquet de Paris

Le parquet de Paris avait ouvert une enquête, le 5 janvier 2021, pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans » après les révélations.

« Victor » Kouchner, aujourd'hui âgé de 45 ans a été entendu le 21 janvier par les policiers de la Brigade de protection des mineurs (BPM) chargés de l'enquête . Pendant cette audition, il est revenu longuement sur les faits révélés par sa sœur dans La Familia Grande, paru le 7 janvier.

Le fils de l'ancien ministre Bernard Kouchner et de la professeure de droit Evelyne Pisier (morte en 2017), remariée avec Olivier Duhamel, avait été interrogé dans une première procédure ouverte en 2011. Mais il avait alors refusé de déposer plainte pour ces faits, probablement prescrits.L'enquête avait été « classée sans suite », a indiqué le 5 janvier dans un communiqué le procureur de Paris Rémy Heitz, sans motiver cette décision.

La nouvelle enquête ouverte à la parution du livre vise à vérifier que les faits sont bien prescrits depuis 2003, « à faire la lumière » sur cette affaire et à « identifier toute autre victime potentielle », selon Rémy Heitz.

Depuis la parution du livre, ces accusations suscitent un vaste débat et de nombreux témoignages sur l'inceste, notamment sur les réseaux sociaux via le hashtag #Metooinceste.

Plusieurs personnalités éclaboussées par le scandale

Après les révélations, Olivier Duhamel a démissionné de l'ensemble de ses fonctions: outre la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), qui chapeaute Sciences Po, le politologue a aussi quitté celle du club d'influence « Le Siècle » et arrêté ses émissions sur LCI ou Europe 1. Plusieurs personnes de l'entourage de M. Duhamel, accusées d'avoir été au courant des faits depuis plusieurs années, ont été éclaboussées par le scandale.

Le préfet d'Ile-de-France Marc Guillaume, membre du conseil d'administration du "Siècle" et ex-secrétaire général du gouvernement, a quitté l'ensemble des fonctions dans lesquelles il a travaillé avec Olivier Duhamel.

L'ancienne ministre Elisabeth Guigou a, elle, quitté la présidence de la Commission sur l'inceste et les violences sexuelles subies pendant l'enfance.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

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COVID POURQUOI LA FRANCE DE PASTEUR

N'A-T-ELLE PAS SON VACCIN ?

Sur le front du vaccin, l’Institut Pasteur a annoncé hier qu’il abandonnait le développement de son principal projet de vaccin. Les résultats des premiers essais cliniques ont montré que « la réponse immunitaire était inférieure à celle provoquée par une infection naturelle et à celle rapportée pour les autres vaccins », explique la société.

Certes, on savait que le candidat-vaccin de Pasteur avait pris du retard, en particulier sur les deux vaccins aujourd’hui disponibles, celui de Pfizer-BioNTech et celui de Moderna, fondés sur la technologie très innovante de l’ARN messager.

Mais le projet pastorien, conçu sur le principe des « vaccins vecteurs viraux », semblait prometteur et toujours dans la course.D'où la question suivante:
Pourquoi la France, pays de Pasteur, n'est-elle pas capable de mettre au point un vaccin contre le Covid quand les Britanniques et les Allemands y parviennent ?

Et ce, même avec le soutien d'un grand laboratoire comme Merck MSD, qui aurait pu jouer pour l'Institut Pasteur le rôle d'AstraZeneca pour l'université d'Oxford, ou de Pfizer, pour BioNTech. Sans oublier le champion tricolore Sanofi, tout numéro deux mondial des vaccins qu'il est, qui a lui aussi trébuché et dû remettre humblement l'ouvrage sur le métier en revoyant son calendrier.Comment notre industrie pharmaceutique en est-elle arrivée là ?

Le Conseil d'analyse économique (CAE) tente d'apporter une réponse dans une note, publiée ce mardi, à l'intitulé explicite : « Innovation pharmaceutique : comment combler le retard français ? ». La commission, qui réunit un panel d'économistes chargés de conseiller le Premier ministre Jean Castex, a analysé les points faibles de la recherche tricolore en matière de conception et de commercialisation de nouveaux médicaments.

Premier constat : la France n'a pas su anticiper puis s'adapter aux bouleversements que subit le secteur. « En témoigne un certain nombre d'échecs récents dans la recherche de vaccins, souligne Jean Beuve, l'un des conseillers scientifiques du CAE, en faisant allusion au retard de Sanofi, puis à l'annonce de l'Institut Pasteur de résultats insuffisants pour son candidat vaccin. « L'industrie pharmaceutique a fait face ces dernières années à des changements majeurs, enchaîne Anne Perrot, Inspectrice générale des finances, membre du CAE et co-rédactrices de l'étude. Avec notamment le passage de la chimie aux biotechnologies et à la génomique, rendant le processus d'innovation plus complexe et plus coûteux. »

Les progrès de la biologie, et notamment de la biotechnologie, ont en effet débouché sur une vague d'innovations sans précédent durant la dernière décennie. Avec des conséquences notables sur le portefeuille des laboratoires, leur business model, les coûts de développement et in fine, le prix des médicaments. A titre d'exemple, le coût moyen de développement d'un médicament commercialisé était estimé à 802 millions de dollars en 2003 ; en 2016, il était de 2558 millions de dollars, les coûts capitalisés ayant augmenté de 8,5 % par an. D'où l'importance des partenariats. Une nébuleuse de PME et de start-up sont ainsi venues compléter un environnement trusté jusque-là par quelques grands groupes historiques.

Or, deuxième constat : une collaboration insuffisante entre les start-up et les grands groupes, mais aussi les universités. D'autres pays en ont pourtant fait un pivot fondamental de leur innovation. Et le rapport de citer les exemples de l'allemand BioNTech et de l'américain Moderna, qui participent aujourd'hui à la production les deux premiers vaccins anti-Covid. BioNTech a ainsi été fondé par trois chercheurs en Allemagne en 2008, en menant des développements de pointe en immunothérapie. La start-up s'est rapidement développée en bénéficiant de la proximité de centres de recherche et d'hôpitaux universitaires en Allemagne (Mayence, Munich, etc.) et aux Etats-Unis (Cambridge, San Diego), établissant ainsi un solide pont entre recherche fondamentale et recherche appliquée.

Même schéma pour l'entreprise Moderna, créée par un biologiste de Harvard pour commercialiser ses recherches sur les cellules-souches. Les accords de licence, les partenariats ou les investissements de capital-risque des grandes entreprises pharmaceutiques sont en effet plus en capacité de fournir un financement essentiel.

L'Hexagone pâtit de ne pas pouvoir s'appuyer sur une université de pointe dans les biotechs, à l'image d'Oxford ou de Cambridge en Angleterre, du MIT ou de Harvard aux Etats-Unis. Cette absence est d'autant plus dommageable que « les liens entre universités et laboratoires pharmaceutiques sont faibles et de mauvaise qualité », souligne Philippe Martin, le président du Conseil d'analyse économique. Côté financement des recherches, « les crédits publics manquent mais aussi le maillon suivant : le financement privé », pointent les auteurs de la note.

Troisième constat : tous les fonds ne vont pas forcément dans les bonnes poches. A commencer par l'argent mis… dans les salaires. Plusieurs rapports alertent en effet sur la perte d'attractivité de la profession de chercheur dans l'Hexagone : la rémunération moyenne en début de carrière s'établit à seulement 63 % du salaire moyen des pays de l'OCDE. Résultat ? Une fuite des cerveaux, malgré une qualité de la formation tricolore toujours reconnue.Une fuite des cerveaux à cause de salaires trop bas. La française Emmanuelle Charpentier — passée par la Sorbonne et l'Institut Pasteur — vient ainsi d'obtenir le prix Nobel de chimie. « Elle fait aujourd'hui de la R&D en Allemagne et sa carrière s'est déroulée à peu près partout sauf en France », lâche l'une des autrices de la note.

Se pose enfin la question du trop faible recours aux génériques dans notre pays. Un meilleur usage de ces médicaments, dont le brevet est tombé dans le domaine public, permettrait de mieux faire jouer la concurrence et de libérer des crédits pour d'autres médicaments innovants.

Un tableau dressé par le CAE inquiétant quand d'autres pays comme les Etats-Unis, la Grande Bretagne ou l'Allemagne, mais également des nouveaux venus du côté de l'Asie, ont déjà pris une longueur d'avance.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld
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DES MANIFESTATIONS ANTI-CONFINEMENT

 DANS PLUSIEURS PAYS D'EUROPE

« Je pense que si on va sur ce chemin, nous nous dirigeons vers une guerre civile », a déclaré dimanche le maire d’Eindhoven aux Pays-Bas, John Jorritsma, devant les caméras de télévision.



La pandémie a fait plus de 2,12 millions de morts dans le monde depuis la fin décembre 2019. Les Etats-Unis sont de loin le pays comptant officiellement le plus de morts (417 441), suivis par le Brésil (216 445), l’Inde (153 339), le Mexique (149 084) et le Royaume-Uni (97 329).

Quant à la vaccination, elle progresse de manière inégale et lentement. Au moins 61,7 millions de doses de vaccins ont été administrées dans le monde. Si 64 pays ou territoires ont entamé leur campagne de vaccination, treize d’entre eux concentrent plus de 90 % des doses injectées.

Les autorités se voient donc dans l'obligation de soumettre la population à des mesures de confinement pour limiter la propagation du virus, mesures de moins en moins bien acceptées cependant.

En effet depuis ce week-end, les manifestants anti-confinement commencent à donner de plus en plus de la voix dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Espagne, mais aussi au Danemark et aux Pays-Bas où heurts et pillages ont éclaté en marge des cortèges.

Incidents dans plusieurs villes des Pays-Bas

Des incidents ont été signalés dans le pays notamment à Amsterdam, Eindhoven, La Haye, Breda, Arnhem, Tilbourg, Enschede, Appeldoorn, Venlo et Ruremond depuis l’annonce du couvre-feu, instauré dans le pays depuis samedi, le premier couvre-feu depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les Néerlandais n’ont désormais plus le droit de sortir entre 21 h et 4 h 30, et ce au moins jusqu’au 9 février. Tout contrevenant encourt une amende de 95 €.

Certaines dérogations sont possibles, notamment pour les personnes revenant de funérailles ou celles devant travailler pendant le couvre-feu, à condition qu’elles présentent une attestation de déplacement. Le Premier ministre Mark Rutte avait déclaré mercredi que la décision d’instaurer un couvre-feu avait été confortée par la propagation du variant britannique du coronavirus.Les anti-confinements ont immédiatement donné de la voix dans ce pays où la population n’avait encore jamais eu à justifier ses déplacements depuis le début de la crise sanitaire.

Un canon à eau et des chiens policiers ont été déployés sur le Museumplein, une place du centre d’Amsterdam, pour disperser des centaines de manifestants, selon la télévision publique NOS.

Au moins 100 personnes ont été arrêtées en marge du rassemblement, a affirmé dimanche dans un communiqué la mairie d’Amsterdam, qui estime le nombre de manifestants présents dimanche dans la capitale à environ 1 500.

À La Haye, dans le quartier du Schilderswijk, plusieurs incendies ont été signalés et un agent de police a été filmé en train de prendre la fuite face à un groupe de personnes rassemblées, selon la télévision publique NOS. À Eindhoven, dans le sud du pays, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser une foule de plusieurs centaines de personnes, selon la télévision régionale Omroep Brabant.

Un centre de dépistage du Covid-19 a également été incendié samedi soir dans le village d’Urk, dans le nord du pays, alors que le couvre-feu national imposé par le gouvernement entrait en vigueur, ont indiqué les autorités locales. « L’incendie dans un centre de dépistage d’Urk dépasse toutes les limites », a déclaré dimanche le ministre de la Santé Hugo de Jonge.

Arrestations également au Danemark

La colère monte également au Danemark où la police a annoncé l’arrestation de trois personnes suspectées d’avoir incendié un mannequin à l’effigie de la Première ministre danoise lors d’une manifestation anti-restrictions marquée par de nouveaux incidents samedi soir à Copenhague.« Il est complètement inacceptable d’exprimer des menaces aussi sérieuses dans une démocratie, et je suis donc satisfaite que l’enquête ait déjà permis de procéder à des arrestations », a déclaré la directrice de la police de Copenhague, Anne Tønnes, dans un communiqué. Plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées samedi en début de soirée avant de défiler avec des flambeaux dans la capitale danoise aux cris de « Liberté pour le Danemark, nous en avons eu assez ! » contre les mesures anti-coronavirus prises par l’exécutif.

Baptisé « Men in Black Danemark », ce groupe actif sur Facebook organise des manifestations depuis plus d’un mois contre la « coercition » et la « dictature » du semi-confinement anti-Covid en place au Danemark. Malgré une tonalité radicale de manifestants vêtus de noir, l’essentiel du défilé s’est déroulé dans le calme, avec un important encadrement de police. Mais des tensions sont apparues lors de la dispersion de la manifestation, avec notamment des jets de bouteilles sur les forces de l’ordre . Commerces non essentiels, bars, restaurants et écoles sont notamment fermés en ce moment au Danemark et le gouvernement a prolongé les restrictions jusqu’au 7 février.

Manifestations en Espagne

Des milliers de personnes avaient aussi manifesté samedi à Madrid, dénonçant la « tromperie » d’un virus qui, selon certains manifestants, « n’existe pas ». Aux cris de « Liberté ! » et dans une ambiance hostile à la presse, des milliers de personnes ont défilé de la gare d’Atocha à la Plaza Colon.De nombreux manifestants ne portaient pas de masques, malgré l’obligation légale de le porter en permanence sur la voie publique et au milieu de la troisième vague, qui a fait plus de 400 morts par jour cette semaine. Pour tenter d’enrayer la pandémie, le gouvernement a décrété un couvre-feu nocturne et la restriction de la mobilité entre les régions. Dans celle de Madrid, les hôtels doivent, désormais, fermer à 21 heures.

Depuis quelques semaines, la gronde des anti-confinements enfle également dans certains pays de l'est. Le week-end dernier, quelques milliers de personnes ont également manifesté à Prague contre les mesures de restriction mises en place pour freiner la propagation du virus.

Fin octobre 2020, les Italiens avaient fait entendre leurs mécontentements. Des milliers de personnes avaient manifesté, plus ou moins violemment, du nord au sud du pays contre le couvre-feu.

Les autorités italiennes avaient redouter une bombe sociale après le dernier décret, particulièrement restrictif, mis en place pour éviter le retour du cauchemar du printemps dernier.






Alize Marion pour DayNewsWorld
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UN TROISIEME CONFINEMENT

DES LA SEMAINE PROCHAINE EN FRANCE ?

Un troisième confinement en France ?

Ce serait une simple question de jours. « La décision est sur le point d'être prise » selon les sources proches de l'exécutif citées dans l'édition du 24 janvier du JDD. Emmanuel Macron pourrait prendre la parole dès mercredi soir, après le conseil de défense sanitaire, pour une entrée de vigueur en fin de semaine, présagent nos confrères

La France vivrait alors une troisième période de confinement après l'avoir connu du 17 mars au 11 mai 2020 et du 30 octobre au 15 décembre 2020.

. Le calendrier précis et les modalités restent à définir. Le JDD indique que les sorties seraient de nouveau limitées, que les commerces non essentiels devraient limiter leurs horaires et que le télétravail obligatoire n'est pas envisagé. En revanche, les établissements scolaires resteraient ouverts « Maintenir la continuité de l'enseignement reste un marqueur primordial pour le Président autant pour ne pas creuser les inégalités sociales que pour ne pas empêcher les parents de travailler » assure un conseiller cité par le JDD.

Situation sanitaire préoccupante

Les dernières projections de l'Institut Pasteur et de l'Inserm ne présagent rien de bon avec des courbes exponentielles des infections. La cause : les différents variants ,beaucoup plus contagieux, déjà présents en France. Le variant anglais devrait même devenir le virus principal en France courant mars.

Ce samedi, 24 000 nouvelles contaminations ont été enregistrées par Santé publique France. 230 patients sont morts du Covid-19 en 24 heures. Dans les hôpitaux, la tension ne recule pas. 25 864 personnes sont hospitalisées dans toute la France (+ 1174 en 24 heures). Les services de réanimation accueillent 2886 patients (+ 172 en 24 heures). Pour tenter de freiner le virus et les nouvelles contaminations, le gouvernement avait élargi le couvre-feu entre 18 heures et 6 heures du matin à toute la France il y a une semaine. La France demande, par ailleurs, depuis ce dimanche, un test PCR négatif de moins de 72 heures à tout voyageur en provenance des pays de l'Union européenne.

L'Europe se reconfine

C'est la flambée de l'épidémie dans les pays voisins avec des restrictions sanitaires fortes qui met la pression sur le gouvernement français.

Plusieurs pays européens ont déjà mis en place un nouveau reconfinement depuis le début de l'année : confinement total au Royaume-Uni depuis le 6 janvier jusqu'en mars, confinement au Portugal depuis le 15 janvier pour un mois, confinement en Allemagne du 5 au 31 janvier. D'autres pays ont adopté un couvre-feu comme les Pays-Bas depuis ce samedi et même un couvre-feu municipal en Catalogne.

72 % des Français s'attendent à un troisième confinement

Le troisième confinement , redouté par une majorité de Français, devrait en contrarier plus d'un. Selon un sondage publié par Les Echos, 72 % des Français s'attendent à un reconfinement mais seulemment 41 % le souhaitent. C'est beaucoup moins que lors des deux précédents confinements.

Le hashtag #JeNeMeConfineraiPas était un des thèmes les plus populaires sur Twitter en France samedi.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

CLARA MORGANE A DU COEUR

LADY GAGA




"Je me suis engagée pour la cause des sans-abri, qui, alors que nous nous apprêtons à passer un Noël chaleureux aux côtés de nos proches, font face au froid glacial des pavés.

J'aimerais que nous puissions les aider tous ensemble. cette cagnotte.

Ainsi nourriture, vêtements et couvertures pourront être achetées."

Suite ......

LE STRESS POST-TRAUMATIQUE DE LA CHANTEUSE

" Quand je sors de chez moi et qu'un étranger me touche ou veut simplement me faire part de son enthousiasme concernant ma musique",dit-elle sur le site de sa fondation Born This Way.

Suite.....




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SUITE A LA VIDEO CHOC DU PALAIS DE POUTINE

 LES  APPELS A MANIFESTER POUR LA LIBERATION D'ALEXEI NAVALNY SE MULTIPLIENT

Avant de quitter Berlin, dimanche, et d'être aussitôt interpellé à son arrivée à l'aéroport Cheremetyevo de Moscou, Alexeï Navalny avait réservé à Vladimir Poutine une petite surprise : une vidéo choc dans laquelle l'opposant russe Alexeï Navalny dévoile une enquête sur le palais de 17 000 m2 de Vladimir Poutine, dénonçant ses financements obscurs.

Le faste du «palais de Poutine»

Le présumé « Palais de Poutine »se situe non loin de la ville de Guélendjik au bord de la mer Noire. Cette immense propriété de 7 000 hectares – soit « 39 fois la taille de Monaco » – de style « palazzo » comporte les infrastructures les plus luxueuses. On y recense une piscine, un spa, une salle de massage, un sauna et hammams, et même une « aqua-discothèque ». Mais également un casino, des vignobles, une cave de dégustation, d’une enceinte de hockey sur glace, un théâtre avec une vaste scène, ainsi que d’un strip club. Le tout aurait été construit pour la somme de 1,12 milliard d’euros. Selon Alexeï Navalny , le complexe a été financé par des proches du président russe, tels qu’Igor Setchine, PDG du géant pétrolier Rosneft, et l’homme d’affaires Guennadi Timtchenko.« C'est un Etat au sein de la Russie. Et, dans cet Etat, il n'y a qu'un tsar inamovible. Poutine, obsédé par les richesses et le luxe », selon cette vidéo

Cette vidéo en forme de représailles à l'arrestation de l'opposant n° 1 du Kremlin a été vue plus de 65 millions de fois sur YouTube. Le Kremlin a rejeté les allégations et qualifié d'« escrocs » les équipes d'Alexeï Navalny derrière la vidéo. Sa revanche et

Des appels à manifester pour la libération d'Alexeï Navalny.

L'équipe d'Alexeï Navalny a appelé ses partisans à « descendre dans la rue » samedi dans 65 villes de Russie pour exiger la libération de l'opposant, détenu depuis son retour dimanche dans son pays. Des appels à manifester alimentés par le record d'audience de l' enquête accusant Vladimir Poutine de corruption.

Les mises en garde musclées des autorités

Mais vendredi 22 février 2021, la police de Moscou a annoncé que « toutes les tentatives d'organiser un événement public non autorisé et toute action provocatrice seront considérées comme une menace à l'ordre public et seront réprimées sans délai ». Le Parquet a annoncé des mesures en vue de « limiter l'accès aux informations illégales » diffusées en ligne et constituant des « appels à participer à des actions illégales de masse ». Pour sa part, le ministère de l'Intérieur a dit être prêt à « protéger l'ordre public » et a promis de poursuivre les auteurs d'appels à manifester sur internet.

De plus jeudi et vendredi ce sont des proches de Navalny qui ont été interpellés, dont des représentants de son mouvement dans plusieurs régions (dans l’Oural, en Sibérie et en Extrême-Orient)., Sa porte-parole, Kira Iarmych, a été condamnée à neuf jours de détention tandis que la juriste Lioubov Sobol, autre figure de l’opposition, arrêtée jeudi, a finalement été relâchée.

Mais, de sa prison, Alexeï Navalny a fait passer le message aux opposants : « N'ayez pas peur… »




Joanne Courbet pour DayNewsWorld


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MORT DE LARRY KING ,

 JOURNALISTE DE TELEVISION AMERICAIN

Larry King, ancien présentateur vedette de la chaîne américaine CNN, est mort samedi 23 janvier à Los Angeles, a annoncé sa société, Ora Media.

« Avec une profonde tristesse, Ora Media annonce le décès de notre cofondateur et ami Larry King, qui est mort à l’âge de 87 ans au centre médical Cedars-Sinaï à Los Angeles », peut-on lire dans un communiqué de la société publié sur le compte Twitter officiel de Larry King. Le journaliste y avait été admis fin 2020 après avoir contracté le Covid-19. Le message se poursuit avec un hommage: « Les milliers d'interviews recueillies, de récompenses et d'éloges reçues par Larry King pendant 63 ans à la radio, la télévision et sur internet témoignent de son unique talent d'animateur. Même si c'était son nom qui apparaissait dans le titre des émissions, Larry voyait toujours les sujets de ses interviews comme les vraies stars du programme, et se voyait lui-même comme un vecteur neutre entre l'invité et le public. »

25 ans sur CNN

Connu pour ses manches de chemise retroussées, ses cravates multicolores, ses bretelles et ses grandes lunettes, il a présenté pendant vingt-cinq ans l’émission « Larry King Live ».. Il a interviewé tous les présidents américains depuis 1974 et des dirigeants tels que le Palestinien Yasser Arafat ou le Russe Vladimir Poutine, ainsi que des stars comme Frank Sinatra, Marlon Brando ou Barbra Streisand.

« Qu'il interviewe un président des États-Unis, un dirigeant étranger, une célébrité, une personnalité qui faisait scandale ou un Monsieur Tout-le-monde, Larry aimait poser des questions courtes, directes et simples », rappelle le message d'Ora Media.

King se vantait de ne jamais trop se préparer pour une interview. Son style non conflictuel détendait ses invités et le rendait facilement identifiable par son public. Il était connu pour recevoir des invités notoirement insaisissables. Frank Sinatra, qui donnait rarement des interviews et s’en prenait souvent aux journalistes, s’était entretenu avec lui en 1988.

Le journaliste a également reçu Marlon Brando encore plus difficile à inviter et à interviewer, Les deux hommes se sont tellement bien entendus qu’ils ont terminé leur conversation de quatre-vingt-dix minutes par une chanson et un baiser sur la bouche, une image qui a fait le tour des médias dans les semaines qui ont suivi.

Larry King a quitté CNN en 2010. Il a ensuite continué des entretiens, diffusés sur son site, et lancé en 2012 l'émission Larry King Now sur Ora TV, une chaîne à la demande sur Internet. En 2013, il a commencé à y animer l'émission Politicking with Larry King.

Les dispositions pour les funérailles et un service commémoratif seront annoncés ultérieurement en coordination avec la famille King, « qui demande pour le moment que son intimité soit respectée », selon le Tweet d’Ora Media.

Quelques minutes après l'annonce de sa disparition, les hommages commencent à pleuvoir. Vladimir Poutine a salué le « grand professionnalisme » de Larry King, qui l'a interviewé à plusieurs reprises.

« Le président a toujours apprécié son grand professionnalisme et son autorité journalistique indiscutable", a dit le porte-parole du chef de l'État russe, Dmitri Peskov.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld


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INVESTITURE DE JOE BIDEN

KATY PERRY DONNE UNE INTERPRETATION GRANDIOSE DE FIREWORK

Si les habituelles festivités autour de l’inauguration du nouveau président Joe Biden n’ont pas pu avoir lieu à cause de la crise sanitaire et d’une question de sécurité, le show était quand même au rendez-vous ce mercredi 20 janvier 2021 avec une émission spéciale

« Celebrating America » retransmise à la télévision et animée par Tom Hanks. Après Justin Timberlake, Bon Jovi ou encore John Legend, c’est la chanteuse Katy Perry qui a fermé le show d’investiture de Joe Biden au pied du Lincoln Memorial.

Elle a interprété de façon grandiose son tube « Firework » sous le regard des couples Biden et Harris, et surtout sur fond d’un spectacle de feux d’artifice impressionnant.

Comme toutes les chansons interprétées en ce mercredi 20 janvier 2020, les paroles ont, pour beaucoup d’internautes, résonné avec l’actualité.

« Si seulement tu savais ce que l’avenir te réserve. Après l’ouragan vient un arc-en-ciel ».

Une performance à couper le souffle largement saluée sur les réseaux sociaux.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

FANTASMES DES HOMMES

A VOUS MONSIEUR !

QU'EST-CE QU'ELLE A MA PETITE POITRINE ?

NABILLA CREE

L'EMEUTE AU SALON DU LIVRE !


Oui vous allez pas nous dire que vous n'avez pas aussi des fantasmes.

Refoulés ou non vous en avez.Des jeux coquins que l'on adore. Après enquête auprès de vous et de la pratique perso.....

Tu affiches un plantureux 75A !

.Avoir une petite poitrine est-il complexant ? Non: fais-en une force et assume ! Les points positifs et négatifs :Pour les premiers, tu ne souffres pas de .......

Un rendez-vous incontournable de la littérature que le Salon du livre de Paris :

Trois mille auteurs pendant quatre jours avec d'immenses auteurs, de grands poètes ........


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VICTORIA'S SECRET OU LE DEFILE LE PLUS HOT DE LA

LE CALENDRIER PIRELLI OU L'HOMMAGE AUX FEMMES

PARADIS  FISCAUX contre

ÉTATS GLOUTONS


C'est Lady Gaga qui animera avec Bruno Mars et The Weeknd le grand show de Victoria's Secret et ses anges dans la Ville lumière.

L'événement se tient demain, au Grand Palais, pour être retransmis à la télévision américaine ..........

Le calendrier existe lui depuis 1964. Non commercialisé mais offert comme cadeau d'entreprise pour des clients importants ou les célébrités l'édition 2016 a été publiée par Pirelli le 30 novembre. Avec le photographe Peter Lindbergh le calendrier Pirelli 2017 met en valeur des corps.........

Jamais les paradis fiscaux ne se sont aussi bien portés malgré la croisade lancée en 2009 par les dirigeants des pays développés.

Si l'on regarde l'origine géographique des investissements directs .....


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LES AVANTAGES D'UN EX-PRESIDENT

AUX ETATS-UNIS

En quittant la Maison Blanche, Donald Trump comme ses prédécesseurs gardera quelques avantages à vie comme le stipule le Former Presidents Act voté en 1958 et plusieurs fois amendée.

Une retraite imposable

Les anciens présidents ont droit à une pension imposable égale à la rémunération d’un ministre soit en 2020, 219 200 dollars par an.

Le conjoint d’un ancien président peut également recevoir une retraite annuelle à vie de 20 000 dollars s’il renonce à toute autre pension légale.

Mais les anciens présidents comme Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama -devenus des « machines à cash »-,au moyen de conférences,des livre ou de documentaires pour Netflix ont bien d'autres ressources …

Une protection à vie par le Secret Service

Depuis 2012 tous les anciens présidents et leurs conjoints ont en effet le droit de bénéficier de la protection à vie des services secrets.

Leurs enfants ont droit à une protection jusqu’à l’âge de 16 ans.

Cette protection représente un budget de 1 million de dollars par an pour le président et 500 000 dollars pour son épouse.Richard Nixon, mort en 1994, est le seul président à avoir renoncé à la protection du Secret Servi en 1985. Selon ses services, c’était pour faire économiser des dollars aux contribuables américains.

Un bureau et du personnel

Chaque ancien président peut recruter du personnel .Les rémunérations de ces derniers ne doivent pas dépasser un total annualisé de 150 000 dollars pour les trente premiers mois et 96 000 dollars par la suite.

Une prise en charge des frais de santé

Les anciens présidents ont droit à une prise en charge médicale par les hôpitaux militaires. Ils paient cette prise en charge au taux fixé par le Bureau de la gestion et du budget, service dont la mission est d’assister le président dans la préparation du budget. Les présidents ayant effectué deux mandats peuvent souscrire une assurance-maladie dans le cadre du programme de prestations de santé des employés fédéraux.

Un immeuble à Washington

LePresidential Townhouse, situé au 716 Jackson Place, à proximité de la Maison Blanche est réservé à l’usage exclusif des anciens présidents des Etats-Unis. Cet immeuble de cinq étages comprend deux salles à manger, plusieurs chambres et un espace pour l’escorte du Secret Service. Mais il est peu probable que Donald Trump Donald Trump ayant décidé de quitter Washington et disposant d’un Trump Hotel sur Pennsylvania Avenue, se rende un jour dans ce bâtiment.

Une bibliothèque présidentielle

Comme ses prédécesseurs, Donald Trump va devoir se pencher sur la création de sa bibliothèque présidentielle (Presidential Library). Dans ce lieu sont préservés et rendus accessibles les documents, enregistrements et objets historiques reçus pendant leur mandat.

Donald Trump aurait déjà discuté des plans d’une bibliothèque et d’un musée commémoratifs au budget pharaonique de 2 milliards de dollars, selon le Washington Post. .




Britney Delsey pour DayNewsWorld
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CORONAVIRUS A BALI UNE DROLE D'AMENDE

POUR LES RECALCITRANTS DU PORT DU MASQUE

Gare aux touristes qui ne respectent pas le protocole sanitaire en Indonésie !

Les autorités ont trouvé un moyen de lutter contre les personnes récalcitrantes au port du masque : les obliger à faire des pompes Aux forces de l'ordre de les contraindre à effectuer 50 pompes en cas d'absence de masque. Quant à ceux qui le portent mal, 15 pompes leur sont demandées.

Le port du masque est en effet obligatoire depuis l'an dernier dans les lieux publics de l'île indonésienne, afin de lutter contre la propagation de la Covid-19.

Dans la province de Badung, où se trouvent les plages prisées de Kuta et Seminyak, 8.864 infractions au protocole sanitaire ont été enregistrées.

Et 90% d'entre elles concernaient des touristes étrangers, principalement des Européens, détaille à ABC l'officier chargé du maintien de l'ordre, Gusti Agung Ketut

« Le respect du port du masque par les touristes étrangers est très bas. 90% des contrevenants sont des touristes étrangers », souligne Gusti Agung Ketut .

L'Indonésie pourrait bien sévir face à ces touristes irrespectueux en les expulsant tout simplement du pays!




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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DISCOURS D'INVESTITURE DE JOE BIDEN

UNITE ET DEMOCRATIE

Joe Biden, 46e président américain, s'est adressé aux Américains mercredi en lançant dans son discours d'investiture un message d'espoir et un appel à l'unité, tout en évoquant les immenses défis qui attendent le pays: pandémie, changement climatique, inégalités croissantes ou racisme systémique.

Unité

Plus que tout autre candidat,Joe Biden a fait de la réunification du pays son tout premier engagement de campagne.

Et plus que tous ses adversaires, il était bien placé pour faire cette promesse, puisqu’il compte des décennies de réalisations et d’amitiés avec les élus des deux partis à Washington.

C'est pourquoi le thème central du discours de Joe Biden était sans nulle doute l'unité de la nation. « Je sais que parler d'unité peut sembler comme un rêve ridicule aux yeux de certains », a-t-il dit, au terme du mandat de son prédécesseur, accusé d'avoir particulièrement divisé les Américains.

« Aujourd'hui, en ce jour de janvier, toute mon âme est investie dans cette tâche, rassembler l'Amérique, unir notre peuple, unir notre nation », a déclaré le démocrate.

« Car sans unité, il n'y a pas de paix, seulement du ressentiment et de la colère (...). Il s'agit d'un moment historique de crise et de défis, et l'unité est le chemin à suivre ».

« Je serai le président de tous les Américains. Tous les Américains », a-t-il assuré.

Démocratie

Le discours de Joe Biden était prononcé sur les marches du Capitole, là même où des partisans de Donald Trump, qui contestait sa défaite, s'étaient rassemblés avant de violemment s'introduire dans le bâtiment deux semaines plus tôt, interrompant la certification de la victoire du démocrate.

« Nous nous tenons ici, quelques jours après qu'une foule déchaînée a cru pouvoir utiliser la violence pour faire taire la volonté du peuple », a souligné Joe Biden. « Cela n'est pas arrivé. Cela n'arrivera jamais. Pas aujourd'hui. Pas demain. Jamais », a-t-il martelé.

« On voit surgir aujourd'hui l'extrémisme politique, le suprémacisme blanc et le terrorisme intérieur », a-t-il noté. « Nous devons les affronter et nous allons les vaincre. » « La démocratie est précieuse, la démocratie est fragile, et aujourd'hui mes amis, la démocratie l'a emporté », s'est-il félicité.

Coronavirus

Le 46e président s'exprimait non devant une vaste foule, comme c'est normalement le cas, mais devant quelques invités et une esplanade largement vide, avec seulement des milliers drapeaux pour représenter ceux n'ayant pas pu s'y réunir du fait de la pandémie de coronavirus.

« Nous avons besoin de toutes nos forces pour avancer durant ce sombre hiver , a prévenu Joe Biden, qui a fait de la lutte contre le Covid-19 l'une de ses priorités de début de mandat.Nous entrons dans ce qui pourrait être la phase la plus dure et la plus mortelle » de l'épidémie, a-t-il averti, au lendemain du franchissement du triste seuil de 400.000 morts du virus aux Etats-Unis.

« Nous devons mettre la politique de côté et enfin affronter la pandémie comme une nation », a-t-il estimé, alors que les différentes mesures et restrictions contre le virus sont largement prises au niveau local.

Mais les problèmes de vaccination aux États-Unis sont, jusqu’à présent, souvent moins une affaire d’offre que de demande. En effet, la grande majorité des doses distribuées n’ont pas encore été administrées. Il y a aussi la très nette question du refus de se faire vacciner.

On rapportait ainsi à la fin du mois dernier qu’à Los Angeles, épicentre actuel de l’épidémie aux États-Unis, de 20 % à 40 % des employés du domaine de la santé refusaient le vaccin. Dans d’autres États comme l’Ohio, c’est la majorité des employés des résidences pour personnes âgées qui les imitaient.

À New York, on a annoncé avoir carrément jeté des doses à la poubelle puisqu’on peinait à trouver des patients qui à la fois remplissaient les critères d’admissibilité prioritaire et voulaient s’en prévaloir. De plus de nombreux États — incluant certains des plus populeux, comme la Floride et le Texas — ont mis de côté la grande majorité de leurs restrictions sanitaires dans les derniers mois et ne démontrent aucune volonté d’y revenir. Et plus l’année avancera, plus il deviendra difficile pour bon nombre de territoires de maintenir celles déjà en place.

De nombreux défis à relever pour le nouveau locataire de la Maison-Blanche !




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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INVESTITURE DE JOE BIDEN :

LADY GAGA CHANTE L'HYMNE AMERICAIN

Pour son investiture, le nouveau président des Etats-Unis Joe Biden a demandé à son amie, la star Lady Gaga, de chanter l'hymne américain, The Star-Spangled Banner, ce mercredi 20 janvier 2021 sur les marches du Capitole.

Agrafée sur la poitrine de la chanteuse, une colombe de la paix dorée sur une robe à la jupe rouge flamboyant de la maison parisienne Schiaparelli.

« En tant qu'Américain vivant à Paris, cet ensemble est une lettre d'amour à un pays qui me manque terriblement et à une chanteuse dont j'admire depuis longtemps le talent artistique », a déclaré au New York Times le directeur artistique de Schiaparelli, l'Américain Daniel Roseberry, qui pourtant s'efface devant l'hymne chanté.

La pop-star américaine, sourire éblouissant aux lèvres, a livré une interprétation puissante et émouvante de l'hymne américain. Le nouveau président des Etats-Unis et Lady Gaga sont proches.

En 2017, l'homme politique s'était allié à sa « grande amie » pour lutter contre le harcèlement sexuel Cette prestation est suivie par celle de la vedette latina Jennifer Lopez qui a chanté Americana Musical Selection. Au milieu des paroles, elle a glissé un « libertad para todos » (« liberté pour tous »).

Les prestations de stars sont une tradition lors des investitures de présidents américains. Donald Trump avait fait appel en 2017 à la chanteuse Jackie Evancho et à la légende de la country Toby Keith.

Avant eux, Frank Sinatra avait chanté pour Kennedy et Ray Charles pour Ronald Reagan.




Kate White pour DayNewsWorld
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CORONAVIRUS: ÉTUDE INQUIETANTE

SUR LE VARIANT SUD-AFRICAIN

Selon une étude préliminaire publiée ce mercredi , le variant sud-africain du coronavirus pose un «risque important» de réinfection. Les scientifiques s'inquiètent également de son impact sur l'efficacité des vaccins.

Ce variant appelé 501Y.V2, détecté en Afrique du Sud en décembre dernier, contient la mutation E484K.

Certains tests en laboratoire ont déjà montré qu'elle peut diminuer la reconnaissance du virus par les anticorps, et donc sa neutralisation.

Ce variant « est largement résistant aux anticorps neutralisants provoqués en réponse à une infection par des souches en circulation précédemment », expliquent les chercheurs alors que leur étude n'a pas encore été évaluée par d'autres scientifiques.

Selon eux, «la plupart des individus infectés avec des souches précédentes du Sars-Cov-2 auront une réponse de neutralisation minimale ou non-détectable contre le 501Y.V2»

Deux autres études préliminaires concluent, de leur côté, que les anticorps des patients du coronavirus sont plutôt efficaces contre le variant anglais.

Ces données restent pour l'instant fragiles et demandent à être confirmées plus avant.




Larry Rick pour DayNewsWorld
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LE PROGRAMME

DE L'INVESTITURE DE JOE BIDEN

En raison de la pandémie de Covid-19 la cérémonie d'entrée en fonction du président élu Joe Biden et de sa numéro deux Kamala Harris va se dérouler dans une configuration totalement inédite.

Premièrement, Donald Trump a choisi de ne pas y participer et quittera Washington à l'aube en hélicoptère.

Un scénario qui ne s'était pas produit depuis 1869. Par ailleurs, quinze jours après l'irruption de militants pro-Trump au Capitole, près de 25 000 soldats de la Garde nationale vont être déployés pour quadriller Washington.

D'abord, un temps de recueillement pour les morts du Covid-19

Un hommage national aux 400 000 victimes américaines du Covid-19 est organisé dès mardi soir à 23h30 en France.

Joe Biden et Kamala Harris ont prévu de se rendre devant le Lincoln Memorial Reflecting Pool. De nombreux bâtiments publics seront mis en lumière dans tout le pays. Joe Biden invite tous les Américains à participer à ce moment de recueillement en déposant une bougie devant leurs fenêtres.

La cérémonie démarrera mercredi midi à Washington sous l’œil d'une poignée d'invités officiels. Pas de Donald ni de Melanie Trump donc, mais le vice-président Mike Pence sera lui présent

Comme le veut la tradition, le duo Biden-Harris prêtera serment sur une bible depuis la façade ouest du Capitole. Le symbole sera particulièrement fort pour la vice-présidente, qui jurera devant la juge de la cour Suprême Sonia Sotomayor, nommée à ce poste par Barack Obama en 2009 et première femme hispanique dans l'histoire de l'institution.

Le discours du nouveau président sera ensuite consacré à la lutte contre le Covid-19, à la reconstruction du pays et à sa vision pour « unifier et guérir la nation ».




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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DERNIER JOUR DE DONALD TRUMP

A LA MAISON-BLANCHE

Mercredi 20 janvier 2021, Donald Trump et sa femme quitteront définitivement la Maison Blanche. Celui qui pendant plus de deux mois a refusé le verdict des urnes en dénonçant des fraudes deviendra le premier président à ne pas assister à la prestation de serment de son successeur depuis 150 ans.

Melania Trump a, quant à elle, adressé un message d’adieu sur Twitter au peuple américain dans lequel elle fait allusion à son époux «Alors que Donald et moi terminons notre séjour à la Maison Blanche, je pense à toutes les personnes que j'ai gardées dans mon cœur et à leurs histoires incroyables d'amour, de patriotisme et de détermination», a-t-elle dit.

Restée silencieuse juste après les violences du Capitole perpétrées par des partisans de son mari, elle a appelé dans ce message les Américains à se passionner pour les causes qui leur sont chères.

« Soyez patients dans tout ce que vous faites. Mais rappelez vous toujours que la violence n’est pas une réponse et n’est jamais justifiée ».

Grâce présidentielle

Avant son départ pour la Floride, prévu mercredi matin, le milliardaire républicain pourrait gracier plusieurs dizaines de personnes après avoir, ces derniers mois, déjà utilisé ce pouvoir présidentiel en faveur de plusieurs de ses proches.100 personnalités devraient donc être graciées par Donald Trump qui, en vertu de la Constitution, a

« le pouvoir d’accorder des sursis et des grâces pour crimes contre les Etats-Unis, sauf dans les cas de destitution ». D'après la presse américaine, il s’agirait de membres de la famille Trump, de plusieurs hauts fonctionnaires, mais aussi de rappeurs.

Selon CNN, l’avocat Albert Pirro, ancien collaborateur de Trump reconnu coupable de fraude fiscale, et le Dr Salomon Melgen, ophtalmologiste de Palm Beach condamné à 17 ans de prison pour fraude médicale, devraient faire partie des graciés de dernière minute.

Des rappeurs devraient aussi en bénéficier, comme le rappeur Lil Wayne, qui a plaidé coupable en décembre pour possession d’arme, ou Kodac Black, actuellement en détention pour falsification de documents en vue d'obtenir une arme à feu. Peut-être le lanceur d'alerte Julian Assange ?

Mercredi matin, le couple présidentiel s’envolera en direction de sa résidence de Floride.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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COVID-19: UN PASSEPORT VACCINAL

POUR UN RETOUR A LA VIE NORMALE ?


Alors que la plupart des pays du monde ont commencé à vacciner leur population contre le Covid-19, une idée fait son chemin: la création d'un « passeport vaccinal » pour un retour à la vie normale

De la France à Israël en passant par la Suisse, la création d'un « passeport vaccinal », « passeport sanitaire » ou « passeport vert » a été émise au sein des sphères politiques et économiques. Il s'agit d'un document qui atteste qu'une personne a bien été vaccinée contre le Covid-19. Il permettrait, à ceux qui le détiennent, de voyager librement à l'étranger, de se rendre au restaurant ou d'aller au cinéma. Une initiative qui n'est pas sans rappeler le certificat international de vaccination délivré aux personnes qui se sont fait vacciner contre la fièvre jaune et qui est obligatoire pour se rendre dans certains pays d'Afrique ou d'Amérique du Sud.

Plusieurs projets en développement.

Le gouvernement israélien a par exemple présenté, début janvier, une application qui sera l'équivalent d'un passeport numérique pour obtenir un droit d'entrée dans les lieux publics, après un test PCR négatif ou une vaccination. Une application pourrait être lancée dès janvier, rapporte le Jerusalem Post.Sans ce sésame, les restaurants, cinémas ou encore salles de concert resteront inaccessibles. L'Estonie, elle, travaille en partenariat avec l'OMS sur la création d'un « Certificat international de vaccination numérique ».

Plusieurs initiatives privées existent également afin de réunir sur mobile l'ensemble des données de santé nécessaires pour franchir les frontières. L'Association internationale du transport aérien, l'Iata, qui réunit près de 300 compagnies aériennes, devrait aussi lancer son propre système de passeport sanitaire.Une coalition américaine de sociétés informatiques, d'institutions de santé et d'ONG a annoncé jeudi qu'elle allait travailler sur une version numérique et papier d'un tel document. Baptisée VCI (Vaccination Credential Initiative), la coalition comprend notamment le géant de l'informatique Microsoft et les éditeurs de logiciels Salesforce et Oracle.

L'industrie du tourisme, durement touchée par la crise coronavirus, considère ce passeport «  vaccinal » comme un espoir pour que les voyages redeviennent possibles sans trop de contraintes (test PCR négatif, quarantaine à l'arrivée dans un pays...). La compagnie aérienne australienne Qantas envisage d'ailleurs déjà d'exiger un tel document pour les voyageurs internationaux arrivant en Australie.

Ce document fait débat

L'instauration d'un « passeport vaccinal » fait cependant débat. En France, où la vaccination contre le Covid-19 n'est pas obligatoire, de nombreuses personnes y restent encore réfractaires. Si 47% des Français souhaitent se faire vacciner, selon le dernier sondage Elabe 40% ne veulent pas s'y soumettre. Un tel document pourrait donc diviser la société en deux, entre ceux qui disposeraient de ce sésame et pourraient reprendre une vie normale, et les autres. Une atteinte aux libertés individuelles qui pose question.

Comme avec les applications de traçage, la question de la protection des données de santé se trouve également posée.

Des incertitudes entourent également les différents vaccins développés à travers le monde: quels vaccins pourront être présentés selon les pays? Pour l'heure, ils affichent des taux d'efficacité différents et un niveau de développement variable.De plus s'ils empêchent de développer les symptômes de la maladie, on ne sait pas encore exactement combien de temps dure leur protection. Il existe également une inconnue concernant le fait que les personnes vaccinées puissent être porteuses du virus de façon asymptomatique et le transmettre.

Dans l'état actuel des connaissances, ce passeport serait donc une fausse sécurité.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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ARRESTATION DE L'OPPOSANT RUSSE NAVALNY

DES SON RETOUR A MOSCOU

Cinq mois après avoir été victime d’une tentative présumée d’empoisonnement, Alexeï Navalny, 44 ans, farouche opposant au président Vladimir Poutine, a été interpellé dimanche à Moscou, dès sa descente d’avion. Le militant anti-corruption était accompagné de sa femme Ioulia, lorsque les policiers sont intervenus. L’intéressé a ensuite été conduit vers une destination inconnue.

Arrêté par les services pénitentiaires

Alexeï Navalny est recherché depuis fin décembre par le FSIN, le service en charge des prisons en Russie, qui estime que l’opposant a violé les conditions d’une peine avec sursis dont il a écopé en 2014.Les services pénitentiaires avaient menacé dès jeudi de l’arrêter s’il rentrait en Russie. Ils lui reprochent de ne pas s’être présenté auprès d’eux deux fois par mois, comme l’exigent les conditions d’une peine de cinq ans de prison avec sursis pour détournements de fonds le visant, que l’opposant dénonce comme politiquement motivée.

Il est aussi visé depuis fin décembre par une nouvelle enquête pour fraude, soupçonné d’avoir dépensé pour son usage personnel 356 millions de roubles (3,9 millions d’euros) de dons.

L'avion dérouté

Devant à l’origine atterrir à l’aéroport Vnoukovo de Moscou, l’avion transportant l’opposant a été dérouté à la dernière minute vers celui de Cheremetievo.

En montant à bord, Alexeï Navalny s’était dit « très heureux » de rentrer et avait assuré « n’avoir rien à craindre en Russie ». « Je suis certain que tout va bien se passer. On va m’arrêter ? Ce n’est pas possible, je suis innocent », avait-il lancé.« En Allemagne, c'était bien, mais rentrer à la maison c'est toujours mieux. »

Mais alors qu’il s’apprêtait à donner son passeport pour le contrôle à la frontière, aux côtés de son épouse Ioulia, le militant a été approché par plusieurs policiers en uniforme qui l’ont emmené. « Il restera en détention jusqu’à la décision du tribunal » sur son cas, a indiqué le FSIN, sans préciser à quelle date elle pourrait avoir lieu.

« Ici, c’est chez moi. Je n’ai pas peur […] car je sais que j’ai raison et que les affaires criminelles lancées contre moi sont montées de toutes pièces. Je n’ai peur de rien et je vous appelle à n’avoir peur de rien », a déclaré M. Navalny peu avant son arrestation.

Ses partisans interpellés à l'aéroport.

A l'aéroport Vnoukovo, où l'opposant était à l'origine attendu, la police a interpellé la plupart de ses alliés venus l'accueillir, dont Lioubov Sobol, figure montante de l'opposition russe déjà arrêtée il y a quelques semaines. La police antiémeute y était présente en force et délogeait progressivement de l'aéroport la plupart des quelques 200 partisans d'Alexeï Navalny qui s'y trouvaient, selon des journalistes sur place. Ils sont accusés de « désobéissance » envers la police, a précisé sur Twitter un proche collaborateur, Ivan Jdanov.

Condamnations internationales

L’ONG Amnesty International s’est immédiatement élevée contre cette arrestation, estimant que celle-ci faisait d’Alexeï Navalny un « prisonnier de conscience » victime d’une « campagne implacable » des autorités russes visant à « le faire taire ».« Les États-Unis condamnent fermement la décision de la Russie d’arrêter Alexeï Navalny », a déclaré le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un communiqué, estimant « que sa détention est la dernière d’une série de tentatives pour faire taire Navalny et d’autres personnalités de l’opposition et voix indépendantes qui critiquent les autorités russes ».

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a rétorqué via Facebook, demandant aux responsables étrangers de « respecter le droit international » et de « se mêler de leurs propres problèmes ».




Alyson Braxton pour DayNewsWorld
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CONFINEMENT A 18 HEURES EN FRANCE ?

Pour qui pourquoi allez restons réalistes on vous demande juste de regarder à 18 heures à l'extérieur.

La rue n'est pas déserte il y a des voitures des passants sans souci de l'heure mais comment est-ce possible.

Pour être honnête les petits commerçants jouent le jeux alors là on dit bravo et encore bravo !

Après bon les soldes arrivent ce mercredi tandis qu'à ce jour les centres commerciaux débordent sur l'heure de fermeture obligatoire mais ce qui se passe est tout autre réalité : après le dernier client qui règle son achat il est 18h20 et en plus dans la boutique il est autorisé de rentrer dans le commerce à 17h45. Bon un peu de grattage dans les grands supermarchés 18h35 car il y a les parkings.

Puis les routes sont bouchées vive les embouteillages du coup même en partant à 17 heures en voulant être civique cela ne marche pas à la place de rentrer chez vous en trente minutes vous gagnez une heure vingt en plus.

Pour le métro le bus vous vous retrouvez à prendre le prochain et en plus vous avez le privilège de sentir les aisselles de celui qui vous écrase les pieds.

Après 18heures vous pouvez aller à un rendez-vous médical du coup qui n'appelle pas un copain médecin pour avoir une ordonnance.

Sinon vous pouvez amener le dîner soit disant à une grande tante et aller dîner chez des amis mais n'oublions pas d'offrir à la fin du confinement un beau bouquet de fleurs à tata marguerite notre alibi numéro un.

Sinon une envie de restaurant sachez que là aussi vous pouvez en trouver des ouverts sous la serviette.

A Paris vous pouvez même vous faire un kiff d'un étoilé. Et à ce jour qui ne désire pas la carte de journaliste ou la cocarde à sa voiture qui vous ouvre les portes du dé-confinement total la justice est aussi sympa comme métier.

Oui ce qui excite la classe moyenne c'est de braver les interdits et là c'est excitant de toute façon l'argent va à l'argent et croyez- vous vraiment que les hommes qui ont un certain pouvoir n'iront plus voir leur jolie poupée  quoi leur maîtresse pour elle c'est toujours open bar.




Mia Kennedy pour DayNewsWorld
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RECAP' PEOPLE

SEMAINE DU 10 AU 17 JANVIER 2021

Madonna s'est offert depuis le 24 décembre 2020 un petit voyage en jet privé à travers le monde. Peu importe la pandémie et la circulation du virus, peu importe les frontières .Tout d'abord arrêt à Londres où vit son fils Rocco et sévit le variant anglais puis direction l’Égypte, le Malawi et le Kenya. Bien entendu elle est partie en bonne compagnie avec son boyfriend de 26 ans.

Pour les Kimye le divorce est toujours à la une. On apprend que Kris Jenner, la mère de Kim Kardashian, mènerait une campagne de dénigrement contre son gendre . Selon elle Kanye West aurait eu des aventures avec deux influenceurs gays. Kanye West, de plus, ne se soucierait pas de ses enfants, à part de sa fille aînée alors que son l'ex-star de télé-réalité demanderait la garde exclusive de ses quatre enfants.Le nouveau couple Jalil et Laeticia vit sa première séparation forcée. Covid oblige !. Jalil Lespert n'a pas eu l'autorisation de se rendre aux Etats-Unis alors que la veuve de Johnny Hallyday doit retourner à Los Angeles où elle s’est installée avec ses filles. Pourtant le réalisateur est en train de réaliser un biopic de Johnny, et il aurait aimé faire des repérages pour son prochain film. Mais les autorités américaines n'ont rien voulu attendre, pas de visa pour lui. Sa demande pour rejoindre sa dulcinée sera réexaminée le 31 Mars.


On a enfin des news d'Alain Delon après son AVC . L’acteur de 85 ans va bien selon son fils Anthony qui a publié une photo de ses parents en train de prendre le thé. il a le sourire et porte toujours beau !

Georges Pernoud, le créateur et présentateur emblématique de l'émission Thalassa, est mort à l'âge de 73 ans « des suites d'une longue maladie » comme l'a dévoilé sa fille Fanny , lundi 11 janvier 2021. Georges Pernoud a fait voyager les téléspectateurs de port en port, pendant plus de quarante ans, à travers de magnifiques reportages primés par deux fois par le prix Albert Londres. Il a été inhumé à Monestier, un village de 400 habitants situé en Dordogne, où il s'était retiré.

La chanteuse Jenifer, enceinte de 5 mois, se porte bien .Elle a notamment participé cette semaine à l’enregistrement du concert annuel des Enfoirés.

Ambroise Fieschi , son mari corse, l’accompagne de partout puisqu'en ce moment il ne peut pas ouvrir son restaurant.




Kate White pour DayNewsWorld


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COVID-19 LES TROIS VARIANTS DU VIRUS DETECTES SONT DANGEREUX CHACUN A LEUR MANIERE

Le nombre de pays et territoires où se trouve dorénavant le variant du coronavirus repéré initialement en Grande-Bretagne s’élève à 50 et il est de 20 pour le variant identifié en Afrique du Sud, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une troisième mutation, le variant japonais venu du Brésil, dont le Japon a annoncé dimanche la découverte  pourrait impacter la réponse immunitaire et nécessite d’être étudiée plus avant, selon l’OMS qui évoque dans son bulletin hebdomadaire « un variant inquiétant  »​.

«  Plus le virus SARS-CoV-2 se répand, plus il a d’occasion de muter », souligne l’OMS. « De hauts niveaux de contamination signifient que nous devons nous attendre à l’émergence de davantage de variants ».

Le SARS-CoV-2 est le virus responsable de la maladie Covid-19. Signalé pour la première fois à l’OMS le 14 décembre 2020, le variant britannique VOC 202012/01 a été retrouvé dans 50 pays, territoires et zones, précise l’agence de l’Onu.

Le variant identifié en Afrique du Sud, signalé pour la première fois le 18 décembre 2020, a été détecté à présent dans 20 pays, territoires et zones.

« À partir des enquêtes préliminaires et en cours en Afrique du Sud, il est possible que ce variant soit plus transmissible que les variants qui circulaient auparavant en Afrique du Sud », estime l’OMS dans son bulletin publié mardi soir.

« En outre, si ce nouveau variant ne semble pas provoquer une forme plus grave de la maladie, la hausse rapide du nombre de cas observée a mis les systèmes de santé sous pression ».

L’ampleur de la diffusion géographique des deux variants est vraisemblablement sous-estimée, ajoute l’OMS, en raison d’une distorsion liée au fait qu’ils ont été découverts dans des pays dotés d’une capacité de séquençage du virus.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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DONALD TRUMP REDUIT AU SILENCE PAR LES GEANTS D'INTERNET OU LA FIN DE LA LIBERTE D'EXPRESSION ?

«Trop, c'est trop ! » La phrase a été lâchée par le sénateur républicain Lindsey Graham devant ses pairs, jeudi 7 janvier, au lendemain de l'envahissement du Capitole à Washington par des partisans de Donald Trump. Ces scènes d'émeutes dans le temple de la démocratie américaine ont eu raison de ce soutien indéfectible du président américain.

Les principaux réseaux sociaux que sont Facebook, Instagram, Snapchat ou Twitch, ont, quant à eux, comme mesures de rétorsion, réagi en suspendant, restreignant ou plaçant sous surveillance certains comptes du président américain. Même Twitter, la plateforme de prédilection du locataire de la Maison-Blanche, a suspendu pour une durée indéterminée son compte pour un temps indéfini.

« Après examen approfondi des tweets récents de @realDonaldTrump et du contexte actuel – notamment comment ils sont interprétés (...) – nous avons suspendu le compte indéfiniment à cause du risque de nouvelles incitations à la violence » de la part du président sortant, a expliqué l'entreprise dans un communiqué. Twitter a également supprimé vendredi des tweets publiés par le président américain sur son compte gouvernemental aux 33,4 millions d'abonnés, @POTUS (pour « président des Etats-Unis »). Donald Trump avait écrit à ses « millions de patriotes » : « Nous ne serons pas RÉDUITS AU SILENCE ! » et « Twitter n'a rien à voir avec LA LIBERTÉ D'EXPRESSION ». Jusqu'à présent, Twitter signalait tout au plus d'un avertissement ou masquait les messages trompeurs ou outranciers de Donald Trump sur son compte personnel suivi par 88 millions d'abonnés.

Mise en cause de la liberté d'expression

Le principe de liberté d’expression aux États-Unis est consacré par le premier amendement de la Constitution ; ce dernier dispose que « le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet (…) de limiter la liberté de parole ou de presse ». Est-ce que les réseaux sociaux qui ont fermé les comptes de Donald Trump tombent dans son champ d’application ? Non, car ce sont des entreprises privées – non le Congrès ou une administration – qui souhaitent réguler et trier les informations qui transitent par leur canal. C’est donc le droit privé qui s'applique.

Malgré tout le pouvoir de censure des réseaux sociaux interroge et inquiète.

Le directeur général de Parler a réagi. John Matze a certes déclaré que « la coordination d'émeutes, de violences et de rébellions n'a pas sa place sur les réseaux sociaux » mais ce libertarien a aussi défendu dans une publication la politique plus permissive de son entreprise : « Apparemment, ils pensent que Parler est responsable de TOUT le contenu généré par ses utilisateurs. ». « Si on suit la même logique, Apple doit être tenu pour responsable de TOUTES les actions générées avec leurs téléphones. Chaque bombe placée dans une voiture, chaque conversation illicite, chaque crime commis avec un iPhone, Apple doit en être tenu pour responsable. »

Des propos à méditer.

Quoiqu'il en soit, Donald Trump, privé de sa tribune favorite, a déclaré qu'il songeait à créer son propre réseau social dans un futur proche.




Larry Ricky pour DayNewsWorld
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MIKE PENCE REFUSE D'UTILISER

LE 25 EME AMENDEMENT CONTRE DONALD TRUMP

Le vice-président américain Mike Pence a refusé mardi d’invoquer le 25e amendement de la Constitution pour démettre Donald Trump. Le 25e amendement de la Constitution autorise le vice-président et une majorité du cabinet à déclarer le président « inapte » à exercer ses fonctions.Il est plutôt destiné à des raisons de santé.

« J’estime qu’un tel acte n’est pas dans le meilleur intérêt de notre nation ni ne correspond à la Constitution », a écrit Mike Pence à la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, juste avant un vote à la chambre basse sur une résolution exigeant de lui qu’il emploie ce levier inédit dans l’histoire américaine.

Cela ouvre la voie au lancement d’une historique deuxième procédure de destitution contre le président sortant. Les démocrates soumettront en effet dès mercredi à l’examen de la Chambre l’acte accusant Donald Trump d’avoir « incité à l’insurrection » lors des violences contre le Capitole le 6 janvier, dans une procédure d'« impeachment ».

D’après notre Constitution, le 25e amendement n’est pas un moyen de punition ou d’usurpation », affirme Mike Pence. « L’appliquer ainsi créerait une terrible jurisprudence. » « Chaque américain a été choqué et attristé par l’attaque contre le Capitole la semaine dernière », souligne-t-il.

Réunis le 6 janvier 2021 à Washington par Donald Trump pour manifester contre la certification par le Congrès de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, les partisans pro-Trump avaient ensuite fait irruption au Capitole pendant la séance parlementaire.

Des événements sans précédent à Washington et au cours desquels cinq personnes sont mortes. Mike Pence, qui présidait la séance, rappelle dans sa missive qu’il avait refusé de bloquer la certification des résultats malgré la pression directe, et publique, de Donald Trump. Dans la foule, certains avaient d’ailleurs hurlé « Pendez Mike Pence ». « La semaine dernière, je n’ai pas cédé à la pression pour exercer mon pouvoir au-delà de mon autorité constitutionnelle afin de déterminer le résultat de l’élection, et je ne céderai pas maintenant à la tentative de la Chambre des représentants de jouer à des jeux politiques à un moment si grave », écrit-il à Nancy Pelosi.« Je vous exhorte, ainsi que tous les membres du Congrès, à éviter toute action qui diviserait plus profondément », poursuit-il.

« Œuvrez avec nous pour calmer les esprits et rassembler notre pays tandis que nous nous préparons à investir » Joe Biden comme le « prochain président des Etats-Unis », le 20 janvier.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld
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WHATSAPP VA PERMETTRE A FACEBOOK

 DE NOUS ESPIONNER

Les deux milliards d’utilisateurs de la messagerie WhatsApp se voient proposer depuis la semaine dernière de nouvelles conditions générales d’utilisation (CGU). Ceux qui refuseraient de s’y soumettre ne pourraient tout simplement plus y accéder à compter du 8 février. Derrière cette retouche du règlement, la maison-mère Facebook cherche à monétiser sa messagerie, achetée en 2014 pour 22 milliards de dollars, en élargissant l’éventail des données personnelles collectées et mobilisables par les annonceurs publicitaires.

L’application de messagerie instantanée WhatsApp était tout au début fondée sur des principes forts de sécurité des données. «La confidentialité et la sécurité sont dans notre ADN», assurait la messagerie avant son acquisition par Facebook. Mais le réseau social souhaite désormais pouvoir cibler les utilisateurs de Whatsapp avec des publicités, et cela met à mal la protection de leurs données personnelles.

Si on utilise Whatsapp on est par conséquent obligé de partager avec Facebook son numéro de téléphone, les données de transactions du service shopping en ligne de Whatsapp , les adresse IP ainsi que les données de diagnostic collectées dans les logs de l’application, les contacts, nom, photo de profil, statut (le contenu des conversations sous tous les formats reste chiffré de bout en bout). Alors, comment faire pour éviter de suivre les plans de Mark Zuckerberg ?


Des messageries alternatives

Il suffit de se rabattre sur d'autres messageries comme Signal ou Wire , des messageries alternatives qui ne retiennent aucune donnée. Les seules données personnelles que Signal collecte sont le numéro de téléphone, et l’application ne tente pas de le lier à votre identité. L’application Wire est moins connue, mais elle est tout aussi sécurisée, et présente les mêmes fonctionnalités que Signal. Telegram est une autre messagerie connue pour assurer la sécurité et la confidentialité des échanges de ses utilisateurs.

Elon Musk et Edward Snowden en ambassadeurs

 service Signal, en particulier, a pu profiter d’un coup de publicité de deux pontes du monde de la tech et des réseaux sociaux. Elon Musk et Edward Snowden ont en effet tous les deux incité leurs followers à utiliser Signal. L’ancien agent de la NSA exilé en Russie s’est même fendu d’un tweet où il suggère explicitement qu’il ne serait plus de ce monde s’il utilisait une autre application de messagerie.« Voici une raison : je l’utilise tous les jours et je ne suis toujours pas mort », écrit le lanceur d’alerte.

Selon le site Nextinpact, les conditions en anglais précisent qu’ en cas de résidence dans l’Union Européenne, les règles qui s’appliquent sont celles de l’Union Européenne , c’est-à- dire qu’on a également le droit de limiter le traitement de nos informations ou de s’y opposer.




Alize Marion pour DayNewsWorld
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VERS UN TROISIEME RECONFINEMENT

 EN FRANCE ?

Couvre-feu national à 18 h, confinement le week-end ou reconfinement total: les trois scénarios sont à l'étude. Mercredi 13 janvier, le gouvernement se réunit autour d'un nouveau conseil de défense sanitaire, à la veille d'une nouvelle prise de parole officielle.

Ce mardi 12 janvier, il y a désormais officiellement 25 départements français en couvre-feu de 18 h à 6 h. Mais qu'en sera-t-il à partir de la semaine prochaine ? C'est la question que va devoir débattre le conseil de défense sanitaire réuni mercredi 13 janvier, alors que le président du Conseil scientifique doit remettre ce mardi un rapport à l'Elysée, sur l'efficacité de cette mesure.

Troisième vague, variant britannique…

L’hypothèse d’une troisième vague ne peut pas être écartée tant que les retombées des fêtes de fin d’année sur le rythme des contaminations n’ont pu être établies.

À cela s’ajoute le variant britannique que le gouvernement souhaite surveiller au plus près. 70 % plus contagieuse, cette souche a entraîné une hausse exponentielle de cas dans le sud-est de l’Angleterre.

Des foyers d’infections ont été depuis localisés à Bagneux, Lille, dans les Hautes-Alpes et Marseille, où la première adjointe a évoqué, lundi 11 janvier, la possibilité d’un reconfinement local.

Quant à la campagne de vaccination, commencée le 27 décembre, la première phase ne concernera qu’un million de Français en janvier. Cela permettra de limiter les contaminations et la mortalité au sein de Ehpad, mais pas de contrôler massivement la circulation du virus.

Selon plusieurs sources, trois scénarios seraient donc à l'étude pour faire face au rebond épidémique d'après les fêtes de fin d'année et à l'arrivée du variant britannique du Covid-19, qui sème le chaos en Angleterre et dont plusieurs foyers épidémiques ont été repérés en France.

Quels départements sont sur la sellette ?

Le scénario du couvre-feu laisserait donc en l'état le couvre-feu anticipé dans les département où cela a été acté et permettrait aux préfets, après concertation avec les élus locaux, de placer les territoires sous tension, au régime du couvre-feu dès 18 h.

Selon le Parisien, les départements qui pourraient basculer sont la Haute-Savoie, l'Yonne mais aussi les Deux-Sèvres où le taux d'incidence apparaît particulièrement élevé.

Un reconfinement national

Parmi ces scénarios, celui du reconfinement national, qui commence à faire de plus en plus de bruit. À ce sujet, le gouvernement ne ferme pas totalement la porte, mais présente cette option comme le « dernier recours ». C'est en tout cas le message qu'a fait passer Jean Castex, le Premier ministre, lors de la réunion « comité de suivi parlementaire » qui s'est tenue lundi 11 janvier. Lundi après-midi, lors du comité de suivi parlementaire, le Premier ministre Jean Castex lâchait : « Il ne faut pas exclure un troisième confinement en dernier recours. »

De nombreuses voix se font entendre pour réclamer un reconfinement : l’association PandémIA, constituée d’experts médicaux et scientifiques, craint que « l’aggravation de l’actuelle vague impose mi-janvier, un nouveau confinement, du fait, de nouveau, des graves pressions sur le système de santé. »

Pour l’association, « un reconfinement strict est la meilleure arme pour lutter contre la pandémie de Covid-19. »

Reconfinement ou couvre-feu étendu

Pour l’heure, le gouvernement semble plutôt miser sur le couvre-feu, avancé à 18 h dans un nombre grandissant de départements. Il pourrait être étendu à tout le territoire.Le couvre-feu national dès 18 h permettrait à l'exécutif de revenir à des mesures généralisées à l'ensemble du territoire, permettant ainsi davantage de lisibilité.

Mais le couvre-feu à 18 h est-il efficace ? Ce qui est sûr, c'est qu'il ne fait pas l'unanimité, de nombreux élus s'élevant contre l'engorgement provoqué notamment dans les magasins pour que les gens qui travaillent puissent faire leurs courses avant de rentrer chez eux.

Chez les scientifiques non plus, on n'est pas tout à fait d'accord sur l'efficacité de la mesure. Au Parisien, l'épidémiologiste Catherine Hill, confie : « Un couvre-feu avancé à 18 heures ne changera grand-chose. Cela va embêter les gens et ne va pas beaucoup réduire le nombre de personnes qui se croisent, et qui se contaminent ».

Autre hypothèse, celle d’une solution hybride : un couvre-feu à 18 h en semaine et un confinement le week-end, afin de limiter totalement les déplacements, alors que certains Français profitent de ces deux jours de repos pour se déplacer ou voir de la famille.

Des options sur lesquels le conseil de défense, qui se tiendra mercredi, aura à se prononcer.

Vers une fermeture des écoles ?

Les leviers ne sont pas très nombreux. Depuis jeudi 7 janvier, un nouveau protocole sanitaire permet aux salariés qui le souhaitent de se rendre un jour par semaine sur leur lieu de travail.Une semaine plus tard, difficile d’imaginer le gouvernement faire marche arrière et inciter à nouveau massivement au télétravail. Idem pour l’ouverture des lieux des cultes.

Quant à la fermeture des écoles, c’est un tabou – « Nous sacralisons, nous sanctuarisons l’école parce que l’éducation est fondamentale pour notre pays », avait insisté dimanche 10 juin Olivier Véran, sur Europe 1- même si certains scientifiques la réclament.

À l’issue d’une réunion avec les syndicats enseignants jeudi 7 janvier, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé que le protocole sanitaire ne serait pas renforcé dans les établissements scolaires. Tout en disant se tenir en alerte et prêt à bouger le curseur s’il le fallait. Mais il se refuse à envisager pour l’heure un report des épreuves anticipées du baccalauréat.

Une marge de manœuvre étroite

La marge de manœuvre est étroite mais le gouvernement ne peut se permettre le statu quo si les chiffres de contaminations gonflent. Si l’épidémie, portée par le variant britannique, devient, à l’image de ce qui s’est passé au Royaume-Uni, à nouveau hors de contrôle, ce troisième confinement sera inévitable.

« En milieu de semaine, on saura quelle est la taille de l’ennemi et là il faudra prendre des mesures appropriées », prévient l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du conseil scientifique.

Le verdict tombera alors jeudi, lors de la conférence de presse du Premier ministre.




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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UNE DEUXIEME PROCEDURE DE DESTITUTION

 CONTRE DONALD TRUMP

Décidément l'acharnement contre le président Donald Trump continue.

Après les réseaux sociaux, c'est au tour des démocrates de la Chambre des représentants de tenter de lui nuire :

ces derniers en appellent en effet au vice-président, Mike Pence, afin de démettre de ses fonctions celui qui est encore président des Etats-Unis jusqu'au 20 janvier 2021.

L'article 4 du 25e amendement de la Constitution américaine permet au vice-président et à ses principaux ministres de constater l'inaptitude du président à exercer sa fonction.

Cette procédure permettrait « de priver rapidement Donald Trump des pouvoirs de la présidence «, selon le média américain Vox . Le vice-président Mike Pence aurait toutefois déjà écarté ce recours, selon le New York Times .

En cas de refus, aux démocrates, de mettre en oeuvre  la deuxième procédure d'impeachment (« procédure de destitution ») du mandat de Donald Trump.

« Les démocrates de la Chambre procéderont à une procédure d'impeachment » a déjà prévenu la présidente de la chambre, Nancy Pelosi.

Elle a promis d'agir si le président républicain ne démissionnait pas immédiatement.

"Il est fou, déséquilibré et dangereux. Il doit partir", a-t-elle insisté, allant jusqu'à s'entretenir avec le chef d'état-major de l'armée américaine pour s'assurer que Donald Trump ne puisse pas utiliser les codes nucléaires.

Les démocrates estiment que le milliardaire républicain doit être écarté du pouvoir considérant notamment qu'il a encouragé ses partisans à marcher sur le Capitole.

Concrètement, l'intention des démocrates est d'empêcher Donald Trump de préparer son avenir politique.

L'objectif : empêcher Donald Trump d'occuper une fonction fédérale à l'avenir à la Maison Blanche ou ailleurs.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld
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COVID-19

 LE VACCIN MODERNA ARRIVE EN FRANCE

Après Pfizer, c'est au tour du vaccin Moderna, qui vient de recevoir une autorisation européenne de mise sur le marché, d'arriver en France.

Dès ce lundi 11 janvier , 50000 doses de vaccin contre le Covid-19 de la société américaine vont être livrées.

Elles sont réservées en priorité aux régions qui en ont le plus besoin, à l'instar du Grand-Est, de la Bourgogne Franche-Comté, de l'Auvergne-Rhône-Alpes et de la Provence.

D'ici à fin juin, ce sont près de huit millions de doses qui sont attendues pour le vaccin Moderna, précise ce communiqué. Ces doses s'ajoutant aux livraisons hebdomadaires du vaccin Pfizer.

Le vaccin Moderna présente des contraintes moins lourdes que celui de Pfitzer dans la mesure où il est plus simple dans son utilisation, notamment parce qu'il peut se conserver au réfrigérateur pendant 30 jours au lieu de 3 pour Pfizer et qu'il nécessite une congélation à seulement -20 degrés contre -70 degrés pour le premier.

Comme le vaccin Pfitzer, celui de Moderna a recours à la technologie dite à ARN messager, et les deux peuvent donc être utilisés « indifféremment dans le cadre de la stratégie vaccinale », précise le ministère.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld
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RECAP' PEOPLE

SEMAINE DU 3 AU 10 JANVIER 2021

Miley Cyrus, invitée sur la station de radio britannique « Heart » au micro de Mark Wright, a déclaré qu’elle se verrait bien passer sa vie avec Harry Styles mais il semblerait que le chanteur de 26 ans ait déjà trouvé l'amour. Il a été photographié, main dans la main lors du mariage de Jeffrey Azoff, l'ancien manager des One Direction, son ancien boys band, avec l'actrice Olivia Wilde (Dr House). Selon plusieurs invités, il aurait présenté la jeune femme comme étant sa « petite amie ».  Harry Styles est devenu la coqueluche des magazines de mode : le chanteur de 26 ans a fait la couverture du magazine américain « Vogue » sur laquelle il a posé en robe pour mettre fin aux vêtements genrés, casser les codes et bousculer les préjugés jouant ainsi avec le genre, notion des plus tendances en ce moment. En ensemble robe et veste Gucci !!!

Rien n'irait plus entre Charlène et Albert de Monaco après l’annonce d’un troisième procès en paternité intenté au souverain monégasque. Selon Public la Princesse annulerait ces derniers temps, fréquemment ses apparitions à la dernière minute.

La demi-soeur de Meghan Markel publie des mémoires intitulés « Journal de la sœur d’une princesse capricieuse ».Elle dit notamment, à qui veut l'entendre, vouloir éclaircir « les vérités cachées de sa famille » et bien entendu en profite pour dépeindre la duchesse de Sussex à son désavantage. « elle savait exactement ce qu’elle faisait, alors elle a eu ce qu’elle voulait » , argue-t-elle. Et pourtant elle a 16 ans de plus que l’épouse de Harry !

Comment se faire de l'argent à mauvais compte ? En écrivant un livre sur son propre braquage « j’ai séquestre Kim kardashian - Dans les coulisses du braquages du siècle ». C'est ce qu'a compris un papy braqueur ! Le résumé de l’éditeur évoque le récit du « coup » du siècle qui « a permis sans violence de détrousser la Reine des réseaux sociaux », « le tout à pied et à vélo » Il fallait y penser ! Et c 'est une bande de papy qui avait mis au point un stratagème ingénieux pour dérober 9 millions d’euros de bijoux à la femme du rappeur américain Kanye West dans un palace parisien, il y a de cela quatre ans. Bientôt, par contre, selon les murmures des magazine people Kim ne sera plus que l' ex-femme du rappeur. L'un des couples les plus puissants de l'Entertainment serait en effet sur le point de se séparer. Kim Kardashian ne supporterait plus les dérapages de son célèbre époux bipolaire. Selon la chaine de télévision NBC, le couple vivrait séparément depuis plusieurs mois : Kim serait à Los Angeles avec les quatre enfants tandis que Kanye serait retiré dans son ranch du Wyoming. Pour son troisième divorce l'ancienne star de la téléréalité aurait rappelé sa redoutable avocate. « the Disso Queen », Laura Wasser qui a déjà représenté Johnny Depp, Angelina Jolie, Stevie Wonder et Heidi Klum.

Laura Smet, jeune maman, promène, tout sourire, son petit Léo en poussette , en compagnie de son mari, Raphael Lancrey-Javal. Trois mois après la naissance on apprend dans Voici que la petite famille ne sort pas beaucoup par ses froids d'hiver et que la fille de Johnny et Nathalie Baye a fait appel un coach sportif pour se remettre en forme.

Par contre le président français Emmanuel Macron, lui,  n'aurait pas de bonne relation avec sa famille comme on l'apprend dans une interview au Monde de son père Jean-Michel Macron. En fait le père et le fils ne se verrait que deux ou trois fois par an. D'ailleurs le locataire de l'Elysée a souvent évoqué sa grand-mère institutrice comme modèle.

Et le paternel n'hésite pas à tirer à boulets rouges sur sa progéniture : son fils serait un « séducteur » « capable de tirer de chacun ce qui peut lui rendre service à lui » !


Kate White pour DayNewsWorld



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DES DEMISSIONS EN CHAINE  DANS L'ENTOURAGE

 DE DONALD TRUMP APRES L'ASSAUT DU CAPITOL

Malgré la volte-face de Donald Trump condamnant « une attaque odieuse », après avoir chauffé à blanc ses partisans, les démissions se multiplient dans l'entourage de Donald et Melania Trump dans la foulée des incidents au Capitole, jeudi.

Des démissions en chaîne

Matt Pottinger, l'un des architectes de la politique de Donald Trump vis-à-vis de la Chine, a présenté sa démission mercredi à la suite des violence au Capitole. Rickie Niceta et Sarah Matthews, membres de l'équipe de communication de la Maison blanche, ont aussi démissionné, ont déclaré deux sources à CNN. Jeudi c'est au tour de la ministre des Transports Elaine Chao de rendre sa démission, mentionnant son « trouble » face à l'invasion du Capitole par des partisans du président Donald Trump la veille. « Notre pays a vécu un événement traumatisant, totalement évitable (...) qui m'a tellement troublée que je ne peux pas l'ignorer », a justifié dans un communiqué celle qui est à la ville, l'épouse du chef des sénateurs républicains Mitch McConnell. Elle a été rejointe quelques heures plus tard par Betsy Devos, la ministre de l'Education. «Il est indéniable que votre rhétorique a eu un impact sur la situation, et c'est un point de bascule pour moi», accuse la ministre dans une lettre adressée à Donald Trump, dont plusieurs médias américains ont obtenu copie. Jeudi également, l'émissaire des Etats-Unis en Irlande du Nord, Mick Mulvaney, a démissionné en citant l'intrusion violente au siège du Congrès américain. « Je ne peux pas rester, pas après hier », a déclaré sur CNBC celui qui fut le chef de cabinet de Donald Trump.

Du côté du cabinet de la « First Lady » Melania Trump aussi, on constate des démissions: Stephanie Grisham, cheffe de cabinet. Auparavant directrice de la communication de la Maison Blanche et attachée de presse, elle était l'une des fonctionnaires employés le plus longtemps dans l'administration Trump, ayant commencé à travailler pour le candidat républicain Donald Trump en 2015 durant sa campagne.

Rester pour protéger la démocratie

Face à l' hémorragie, Lindsey Graham, sénateur et proche allié de Donald Trump, a exhorté jeudi les membres du cabinet de Donald Trump et les responsables de la Maison-Blanche à rester à leurs postes jusqu'à la fin pour permettre une fin de mandat stable. «À ceux d'entre vous qui pensent que vous devez quitter votre poste pour lancer un message, je vous appelle à ne pas le faire», a déclaré le sénateur républicain Lindsey Graham, un proche allié de Donald Trump, en suggérant qu'ils offraient un gage de stabilité aux côtés du président dans les derniers jours de son mandat. Le républicain doit céder le pouvoir à Joe Biden le 20 janvier. Ceux qui choisissent de rester, et j'ai parlé à certains d'entre eux, le font parce qu'ils craignent que le président nomme quelqu'un de pire. »

Plusieurs autres parlementaires ont encouragé les membres de l'administration à ne pas partir, par crainte qu'ils laissent les mains libres au tempétueux président. « J'exhorte les hommes et femmes de qualité qui servent à tous les niveaux du gouvernement fédéral à rester à leur poste pour protéger notre démocratie », a déclaré le sénateur démocrate Joe Manchin, qui avait eu, un temps, l'oreille du président. Il a cité plusieurs responsables de la Maison Blanche, dont des médias américains affirment qu'ils envisageraient de quitter leur poste : le chef de cabinet Mark Meadows, le conseiller présidentiel à la sécurité nationale, Robert O'Brien et l'avocat de la Maison Blanche, Pat Cipollone.


La démission de Donald Trump demandé.

Ces démissions ont toutefois été fraîchement accueillie par les élus démocrates, qui réclament la mise à l'écart du pouvoir de Donald Trump après les violences commises par ses partisans. Ainsi l'élue démocrate de la Chambre des représentants, Alexandria Ocasio-Cortez, estime que démissionner treize jours avant la fin du mandat de Donald Trump n'était «pas grand-chose de plus que des tentatives de se protéger». «Ces démissions ne veulent rien dire désormais. Des rats qui quittent le navire en train de couler, a tonné une autre élue de la Chambre, Jackie Speier. Ils devraient invoquer le 25e amendement.»

De plus en plus isolé Donald Trump a assuré qu'il allait «  désormais me concentrer sur une transition de pouvoir ordonnée et sans accrocs ».




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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QUI SONT LES MANIFESTANTS

QUI ONT ENVAHI LE CAPITOL ?

Mercredi 6 janvier 2021, à l’issue d’un meeting de Donald Trump visant à dénoncer une «élection volée», plusieurs centaines de ses partisans ont envahi le Capitole, engendrant des scènes de grande violence. Mais qui sont ces manifestants pro-Trump qui ont envahi le Capitole ?

Le FBI procède actuellement à leur identification grâce aux nombreuses images diffusées sur les réseaux sociaux. Il a créé une page dédiée pour que les internautes puissent lui transmettre les images de ces «personnes qui incitent activement à la violence à Washington DC», afin qu’elles soient poursuivies.

Tanguy Struye , professeur de relations internationales à l’UCLouvain et spécialiste des Etats-Unis, a, pour sa part, identifié trois groupes dans les personnes qui se sont introduites dans le temple de la démocratie ce 6 janvier 2021 : les groupuscules extrémistes, une population rurale en difficulté socio-économique et des élus républicains.

Il y a tout d'abord la  base dure de Trump, un groupe hétéroclite avec notamment des milices d’extrême droite qui ont forcé les barrages de policiers dont les proud boys (ndlr : milice des suprémacistes blancs) qui sont aujourd’hui les plus connus et que l'on reconnaît notamment grâce au drapeau confédéré. Dans le même groupe, on retrouve aussi les conspirationnistes de QAnon. Ils sont reconnaissables par les pancartes avec la lettre Q. Selon les adeptes de cette théorie, le monde serait dirigé par « a deep State », un Etat profond au service des démocrates. Cette théorie du complot qui se répand depuis 2017 sur les réseaux sociaux défend l'idée que Donald Trump mène une guerre secrète contre cette secte mondiale composée de pédophiles satanistes.L'homme au casque à cornes apparu à plusieurs reprises à l'intérieur du Congrès en ferait partie. Son nom serait Jake Angeli, 32 ans. Originaire de l'Arizona, l'intéressé est un complotiste de la mouvance QAnon, où il se fait d'ailleurs appeler «Q Shaman» ou «Q Guy». Ce mouvement est totalement dévoué à Donald Trump. Un autre familier des manifestations de l’extrême droite et de la campagne de Donald Trump : Richard Barnett, 60 ans, casquette de base-ball vissée sur le crâne, vu en train de prendre ses aises dans le bureau de Nancy Pelosi,a fondé l'association 2A NWA STAND, qui défend localement le droit au port d'armes.

Sur les images montrant les manifestants pro-Trump, on voit aussi des personnes plus âgées, des couples voire des familles.Parmi eux Ashli Babbitt, une Californienne, mortellement blessée par un tir de la police et originaire du sud de l'État. Son époux l'aurait décrite comme «une partisane déterminée du président Trump». Sur son compte Twitter, cette dernière se présentait comme «ancienne combattante» et «libertarienne», affichant son amour pour son pays. Mais « ce sont des gens issus du monde rural, analyse Tanguy Struye. Ils sont dans une situation sociale et économique problématique.».Là aussi, le racisme a sa place. « Ce sont des gens qui ont peur de l’étranger, de la multiculturalité, explique Tanguy Struye. Ils se sentent menacés en tant que blancs dans un milieu rural où l’ouverture est moins importante. » Mais ces derniers ne font pas partie de groupuscules d’extrême droite et n'avaient pas la volonté de rentrer dans le capitole « Ils ont davantage été emportés par le groupe. », analyse le spécialiste. Un phénomène récurrent dans l’analyse des psychologies des foules .

Enfin on trouvait les républicains élus qui n’ont pas eux-mêmes forcé les portes du Capitole mais qui n’ont rien fait pour contrer la foule. Parmi eux, un élu de la Virginie Occidentale selon une information du New York Times. Derrick Evans a prêté serment le mois dernier après avoir été élu pour la première fois à la chambre basse de Virginie-Occidentale. Il est connu dans son comté pour son opposition farouche au droit à l'avortement. Plusieurs élus démocrates de son État ont d'ailleurs demandé sa mise en examen après les faits survenus à Washington.

Donald Trump a laissé la porte-parole de la Maison Blanche condamner en son nom « des violences effroyables ».




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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DISPARITION D 'HOMMES D'AFFAIRES CHINOIS

DONT JACK MA , FONDATEUR D'ALIBABA

Dans le monde des affaires en Chine, plusieurs millionnaires subissent actuellement les foudres du pouvoir communiste qui serre la vis au secteur de la finance devenue au yeux du président Xi Jinping trop puissant. Ainsi Lai Xiaomin, ancien patron du conglomérat financier China Huarong , a été condamné à mort, mardi 5 janvier 2021 , pour « corruption et bigamie », a annoncé la justice chinoise.

Il a notamment été reconnu coupable de corruption, pour avoir obtenu 215 millions d'euros de pots-de-vin et tenté d'en obtenir 13 millions supplémentaires et condamné à mort. Lai Xiaomin, ancien patron du conglomérat financier China Huarong, avait auparavant travaillé à la Banque centrale et pour le gendarme des banques.

Depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping, un seul haut responsable chinois a été condamné à mort, en 2016 pour une affaire de meurtre.

D'autres ont aussi été condamnés à la peine capitale, mais avec sursis. Le jugement survient au moment où le pouvoir communiste serre la vis au secteur de la finance.

Le fondateur d'Alibaba , Jack Ma est, quant à lui, invisible depuis deux mois et son clash fracassant avec les autorités chinoises.Interrogations et spéculations se multiplient autour du récent destin du milliardaire chinois, qui n'a pas été vu en public depuis plus de deux mois, comme le rapporte Yahoo Finance dimanche 3 janvier 2021.

Son absence, en novembre, de l'épisode final d'«Africa's Business Heroes», un show de télé-réalité dont il est le créateur et dans lequel il était juge, n'est pas passée inaperçue. Il y a été remplacé au pied levé par un cadre d'Alibaba et, selon le NY Mag, sa photo a été retirée du site officiel du programme.en novembre dans un spectacle télévisé qu'il a fondé. Un autre cadre d'Alibaba l'a remplacé, et le site web de l'émission a retiré sa photo, rapporte The Telegraph.

Il y a un peu moins de deux mois, Pékin avait annulé à la dernière minute, à la stupeur générale, l’introduction en Bourse l’introduction en bourse d’Ant Group, filiale d’Alibaba. La décision avait été prise quelques jours après que Jack Ma, a critiqué l’action des régulateurs financiers lors d'une conférence à Shanghai fin octobre, les qualifiant de « club de vieux » mal adapté pour superviser l'innovation technologique chinoise. C'en était trop, beaucoup trop pour Xi Jinping. Le président chinois décidait dans la foulée de taper du poing sur la table, intervenant lui-même pour mettre fin à l'IPO d'Ant Group et, plus largement, entamer la reprise en main d'un secteur chinois de la tech devenu trop puissant. De plus Jack Ma a été convoqué par les autorités et il n’a pas été revu en public.

En quelques jours, l'empire de Jack Ma commençait à se déliter. Le pouvoir central chinois soumettait Alibaba à une enquête sur d'éventuelles pratiques anticoncurrentielles puis exigeait d'Ant Group la révision profonde d'un business model un peu trop libre à son goût.

Depuis plusieurs mois d'ailleurs on reproche à cet homme d'affaire, longtemps populaire, sa cupidité, son arrogance, l’exploitation de ses salariés. Longtemps appelé « Daddy Ma » Ma a été récemment déclassé au rang de « fils », voire de « petit-fils ».« Un milliardaire populaire comme Jack Ma sera certainement pendu au sommet du lampadaire » scande un message populaire sur les réseaux sociaux chinois, repris par le New York Times, en allusion à la célèbre exclamation « à la lanterne » lors des pendaisons sous la Révolution française.Sur les réseaux sociaux chinois, l’homme d’affaires se fait traiter de « capitaliste malfaisant » ou encore de « fantôme suceur de sang » .

L' absence et la campagne de dénigrement de Jack Ma rappelle celle d'autres hommes d'affaires chinois qui ont disparu après s'être battus avec les régulateurs. Ainsi Xiao Jianhua, un gestionnaire d'actifs, a été enlevé dans un hôtel de Hong Kong en janvier 2017, rapporte Reuters. Il a disparu en garde à vue, et le pays a ensuite saisi des parties de sa société, Tomorrow Group, rapportait le New York Times en juillet. Les régulateurs ont accusé Xiao Jianhua et d'autres magnats d'éloigner les investisseurs potentiels des marchés boursiers chinois, explique le Guardian. Le pouvoir central semble vouloir reprendre les choses en main en affaiblissant les conglomérats suffisamment puissants pour concurrencer le régime et surtout déstabiliser l'économie. Et la réussite financière n'autorise pas toutes les libertés.En mars 2020, le magnat de l'immobilier Ren Zhiqiang disparaissait lui aussi des radars, après avoir critiqué la gestion de la crise du coronavirus par le Parti communiste chinois et décrit Xi Jinping comme un «clown mis à nu mais désirant toujours être empereur».

Il n'est réapparu qu'en septembre, devant un tribunal: accusé de divers faits de corruption, il a écopé d'une peine de dix-huit ans de prison.




Garett Skyport pour DayNewsWorld

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COVID-19 EN FRANCE JEAN CASTEX

N'EXCLUT PAS DE NOUVELLES RESTRICTIONS A VENIR

Le premier ministre français Jean Castex a tenu ce jeudi une conférence de presse consacrée aux mesures de lutte contre l'épidémie de Covid-19.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran a participé, comme à à l’accoutumée, à cette conférence.

Une situation sanitaire préoccupante

Le chef du gouvernement a mis en garde face à une situation sanitaire toujours préoccupante sur le territoire national.

« La situation sanitaire est devenue plus fragile », a même souligné le chef du gouvernement. Il a indiqué que « le niveau des contaminations reste à un niveau élevé, il a même tendance à progresser depuis la mi-décembre. Les nouveaux cas tournent autour de 15 000 quotidiennement ».

« La pression sur les établissements hospitaliers reste importante avec en moyenne 2 000 nouvelles hospitalisations et 200 nouvelles admissions en réanimation par jour ». Or « il est hors de question de désarmer nos systèmes hospitaliers » et « il n'est pas question que nous baissions la garde dans les semaines à venir », a donc prévenu le Premier ministre.

Deux variants du virus en France

Le ministre de la Santé a fait le point sur les deux variants du virus, la souche britannique et celle provenant d'Afrique du Sud .19 cas étaient actuellement en circulation, dont deux dans des clusters à risque.

Olivier Véran a expliqué que ceux-ci étaient plus contagieux de l'ordre de « 40% à 70% » que le virus initial, et que les autorités sanitaires prenaient « très au sérieux » cette menace.

Tous les laboratoires sont donc mobilisés pour traquer le variant, tous les tests PCR douteux seront analysés pour faire du séquençage. Jean Castex a ajouté que « la frontière avec le Royaume-Uni restera fermée jusqu'à nouvel ordre ».

Vers un nouveau durcissement des mesures ?

Concernant les restrictions, le Premier ministre a indiqué que « les lieux culturels, établissements et équipements sportifs resteront fermés jusqu'à la fin du mois » ajoutant que les bars et les restaurants rouvriront « a minima mi-février ». Sur la situation des stations de sports d'hiver, un point sera organisé le 20 janvier prochain pour voir si une réouverture des remontées mécaniques sera possible « début février ».

Couvre-feu dès 18h envisagé dans 10 nouveaux départements

Jean Castex a annoncé également que la mesure de couvre-feu à partir de 20h reste en vigueur jusqu'au 20 janvier. En outre, le Premier ministre a fait savoir que 10 départements français supplémentaires pourraient être concernés par un couvre-feu à partir de 18 heures, alors que 15 départements de l'Est de la France y sont déjà soumis. Une décision devrait être prise d'ici vendredi soir. « Les décisions seront prises vendredi soir pour rentrer en vigueur dimanche » après des concertations menées par les préfets des territoires concernés. Le Premier ministre a aussi déclaré que de nouvelles mesures pourraient être appliquées au niveau national, « si la situation se détériore ».

45 000 Français vaccinés

Sur la stratégie vaccinale, le chef du gouvernement a indiqué que « la phase deux avait été avancée ». Ainsi, les personnes de plus de 75 ans pourront se faire vacciner « à partir de lundi 18 janvier dans des centres de vaccination ». 300 vont ainsi ouvrir rapidement pour atteindre 600 centres dans les prochaines semaines. Les personnes de plus de 75 ans pourront organiser leur vaccination soit via un numéro de téléphone ou le site internet santé.fr. Ils seront orientés vers le centre le plus proche de leur domicile pour y prendre rendez-vous.

La vaccination est également ouverte aux personnes handicapées hébergées dans des établissements spécialisés et aux personnels de 50 ans et plus qui y travaillent, a annoncé ce jeudi le gouvernement.

Jean Castex a indiqué que « 45 000 personnes avaient été vaccinées au cours des cinq derniers jours ». Le gouvernement s'est engagé à publier les chiffres des vaccinations quotidiennes dans les prochains jours.

Olivier Véran a indiqué que « 78 millions de doses seront livrées avant l'été entre les cinq principaux vaccins ».

Le ministre de la Santé a ajouté concernant le Vaccin Pfizer-BioNTech, que la deuxième dose peut être différée « jusqu'à six semaines au lieu de trois ».




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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ETATS-UNIS: LES DEMOCRATES

POURRAIENT GAGNER EN GEORGIE

Les élections sénatoriales de Géorgie sont en passe d'être remportées par le Parti démocrate, qui aurait donc la majorité dans les deux chambres. Une aubaine pour Joe Biden, qui pourrait mettre en œuvre son programme sans trop de difficulté.

Bastion républicain, la Géorgie a surpris en votant Joe Biden lors de l’élection présidentielle du 3 novembre. Cet Etat-clé n’avait pas été remporté par un démocrate depuis près de trois décennies. Cela a renforcé les espoirs des candidats démocrates Raphael Warnock et Jon Ossoff à cette sénatoriale.

Avec plus de 99 % des bulletins comptabilisés, ABC et NBC News ont projeté à 8 heures (heure de Paris) la victoire du démocrate Raphael Warnock face à la républicaine Kelly Loeffler avec plus de 40.000 voix d’avance. Le révérend démocrate, qui prêchait dans l’ancienne paroisse de Martin Luther King, à Atlanta, a remercié les électeurs, et promis qu’il se « battrait chaque jour au Sénat » pour les Géorgiens.Dans l’autre scrutin, le jeune démocrate Jon Ossoff a viré en tête avec un peu plus de 9.000 voix, et l’écart devrait se creuser en sa faveur. Il reste plusieurs dizaines de milliers de bulletins pro-démocrates à comptabiliser (banlieues d’Atlanta, votes par correspondance du jour et de l’étranger). Un candidat peut demander un recomptage si l’écart est inférieur à 0,5 % (23.000 voix environ). Selon un responsable des élections, on devrait être fixé mercredi soir.

Majorité en vue pour les démocrates

La surperformance des candidats démocrates s’explique notamment par une participation en nette hausse de l’électorat afro-américain, une forte mobilisation dans les banlieues d’Atlanta mais en légère baisse dans de nombreux comtés ruraux conservateurs. Il faudra patienter pour savoir si les attaques de Donald Trump contre le scrutin de novembre ont pesé.

Si la tendance se confirme et que, les démocrates viennent à remporter ces deux sièges, le Sénat aurait une égalité entre démocrates et républicains. Et en cas d'égalité, le vice-président est la 101ème voix appelée pour trancher : en l'occurence, Kamala Harris, qui prêtera serment le 20 janvier prochain. Cela permettrait aux démocrates d'avoir une majorité à la Chambre des représentants et de faire voter leurs réformes et validations de nominations au Sénat.

Le Congrès , dans le même temps, devrait certifier la victoire du Démocrate Joe Biden en confirmant les résultats du 3 novembre.




Andrew Preston pour DayNewsWorld


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LA FRANCE EST LA RISEE DU MONDE

POUR LA VACCINATION ANTI-COVID

La France est à la traîne avec seulement 5 000 personnes vaccinées le 6 janvier 2021 alors que près de 15 millions de personnes ont reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19 à ce jour . Et bien entendu la presse internationale en fait des gorges chaudes, moquant la lenteur de l' Hexagone.

La France a de nouveau « un retard à l’allumage évident » dans la campagne vaccinale contre le Covid-19 si bien que le ministre français de la Santé Olivier Véran a promis mardi 5 janvier « d’amplifier, d’accélérer et de simplifier » les injections de vaccin anti-Covid-19.

Lourdeurs administratives

Les médias étrangers pointent du doigt les lourdeurs administratives françaises en matière de vaccination. La France est en effet le seul pays à imposer une consultation préalable à l’injection, pour recueillir le consentement des personnes vaccinées.

« Les retards pris dans la campagne de vaccination contre le Covid-19 sont largement imputables aux blocages administratifs dans le secteur de la santé », déplore le journal Le Temps qui estime que « les vaccins français empêtrés dans la bureaucratie sanitaire ».

Le quotidien britannique The Guardian l’explique notamment par le fait que la France est « le seul pays insistant pour que les gens concernés par la vaccination donnent leur consentement après avoir été informés de possibles contre-indications ».

« L’État central »

En Italie, Il Foglio titre : « Comment se fait-il que la France soit si lente ? C’est l’État central, chéri ». Ce qui rappelle la boutade de Jean Rottner, président LR de la région Grand Est dénonçant le fait que «  Se faire vacciner est plus compliqué que d’acheter une voiture ».

Die Welt, l’un des trois plus grands quotidiens allemands, va même jusqu’à parler de « désastre var Et au média Bloomberg qui n'hésite pas à traiter la France de Pasteur de mauvais élève :« la mère patrie du pionnier de la vaccination Louis Pasteur, et porteuse de grandes victoire scientifiques comme la découverte du VIH dans les années 1980, se trouve aujourd’hui en bas du tableau en matière d’injections contre le coronavirus ».

« La défiance française »

Autre ralentisseur majeur : « le cercle vicieux de la défiance française », titre Le Soir. Puis développe : « alors qu’ailleurs, plus on pique, plus on recueille l’adhésion du public, dans l’hexagone, c’est la défiance qui croît ». Le quotidien espagnol El Pais décrit la France comme « l’un des pays les plus anti-vaccins d’Europe et du monde ».

En effet 58 % des Français refuseraient de se faire vacciner, soit 6 Français sur 10. Cette défiance contre les vaccins caractériserait selon le Le Japan Times le peuplke français depuis la nuit des temps. « Quand le roi Louis XVI, ses deux frères et sa belle-sœur ont été inoculés contre la variole, le public s’est inquiété des risques encourus. Bien que l’expérience fût un succès, inspirant même une nouvelle mode capillaire, les doutes n’ont jamais disparu. Si le vaccin a décollé au cours du XIXe siècle, l’ère de Pasteur, il en a été de même pour la résistance, l’apathie et la méfiance. C’est un défi similaire qu’affronte Emmanuel Macron », développe le quotidien anglophone japonais.

Et au grand quotidien allemand Die Welt de conclure tout bonnement au« désastre vaccinal français » !




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld


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ETATS-UNIS: DES MANIFESTANTS PRO-TRUMP ASSIEGENT LE CAPITOLE

Venus de tout le pays, des partisans de Donald Trump se sont retrouvés, mercredi 6 janvier,dans le centre de la capitale fédérale pour une démonstration de force, au moment où le Congrès a commencé à certifier les résultats de la présidentielle.

Malgré la police, des supporters de Donald Trump ont pénétré ensuite dans l'enceinte du Congrès américain où se déroulait la cérémonie de certification de la victoire de Joe Biden à l'élection présidentielle.

Le Congrès des Etats-Unis a suspendu en urgence la session après l’irruption de manifestants pro-Trump dans le Capitole. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des affrontements avec la police. Des gaz lacrymogènes ont été utilisés et des armes dégainés pour tenter de disperser les intrus.

Le président sortant refuse de concéder sa défaite et a appelé ses partisans à défiler à Washington en marge de cette séance protocolaire. « Nous n’abandonnerons jamais. Nous ne concéderons jamais [la défaite] », avait lancé le président américain devant eux à deux semaines de la prise de fonction du démocrate Joe Biden. « Nous avons remporté cette élection, et nous l’avons remportée largement », a-t-il martelé.Après l’avoir écouté, certains manifestants se sont mis en marche vers le Congrès. Le maire de Washington a annoncé qu’un couvre-feu sera effectif dès 18 heures dans la capitale fédérale – 3 heures du matin en France.

De son côté, le vice-président, Mike Pence, a fait savoir en début de séance qu’il ne s’opposerait pas à la certification de la victoire de Joe Biden à la présidentielle, s’abritant derrière les « contraintes » de la Constitution. Un camouflet pour le président sortant, qui n'a eu de cesse de presser son allié de rejeter les résultats de l'élection. Il a par la suite été évacué de la salle par sécurité quand les partisans de Trump ont voulu pénétrer à l’intérieur du Capitole.Au-delà de la base, des dizaines d’élus républicains de la Chambre et du Sénat restent fidèles à Donald Trump

Le Congrès doit officiellement enregistrer, mercredi, le vote des grands électeurs : 306 pour Joe Biden, 232 pour Donald Trump.




Andrew Preston pour DayNewsWorld


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OLIVIER DUHAMEL ACCUSE D'INCESTE

Alors que son livre La Familia Grande n'est pas encore sorti en librairie, - il est publié ce jeudi 7 janvier - Camille Kouchner a brisé un lourd silence.

Dans ce livre, l'avocate et fille de l'ancien ministre Bernard Kouchner, aujourd'hui âgée de 45 ans, dévoile un terrible secret de famille : les abus sexuels subis par son frère jumeau à partir de ses 13 ans, dans les années 1980, commis par leur beau-père, le célèbre politologue Olivier Duhamel qui était en couple avec leur mère Evelyne Pisier. Un inceste qui n'est révélé qu'aujourd'hui au grand public, alors que « des dizaines et des dizaines de personnes » étaient au courant souligne Le Parisien ce 6 janvier et ont préféré se taire pour éviter tout scandale. En publiant son livre, Camille Krouchner brise donc une omerta très forte. Avec son livre, Camille Kouchner dit vouloir « témoigner de l'inceste pour montrer que ça dure des années et que c'est très, très difficile de se défaire du silence ».

Ouverture d'une enquête


Face aux accusations, Olivier Duhamel a annoncé sur Twitter mettre fin à l'ensemble de ses fonctions. « Etant l'objet d'attaques personnelles et désireux de préserver les institutions dans lesquelles je travaille, j'y mets fin à mes fonctions », a-t-il écrit, avant de supprimer son compte mardi matin.  Ancien député socialiste européen (de 1997 à 2004), Olivier Duhamel était notamment président de la Fondation nationale des sciences politiques.

Ce mardi 5 janvier, le parquet a décidé d'ouvrir une enquête à son encontre pour viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans.

« À la suite de la publication des différents articles de presse le 4 janvier mettant en cause Olivier Duhamel, le parquet de Paris a ouvert ce jour une enquête des chefs de viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans », a précisé ce mardi 5 janvier dans un communiqué le procureur de Paris, Rémy Heitz.

La pétition de Matzneff qui ressort

L'affaire Gabriel Matzneff qui a éclaté avec le livre « Le Consentement » de Vanessa Springora l'an dernier avait fait ressortir la tribune rédigée par Gabriel Matzneff lui-même défendant la possibilité d'entretenir une relation amoureuse et sexuelle avec des mineurs. Publiée le 26 janvier 1977 dans le Monde, cette pétition avait à l'époque était signée par Bernard Kouchner, le père de Camille Kouchner et de son jumeau, donc le propre père de la victime d'Olivie Duhamel.

Quelque 69 intellectuels français ont signé aux côtés de l'écrivain Gabriel Matzneff et du romancier, Guy Hocquenghem une tribune publiée le 26 janvier 1977, comme le rappelle France Culture.

Parmi lesquels Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre, Roland Barthes, Gilles et Fanny Deleuze, Francis Ponge, Philippe Sollers, Jack Lang, Bernard Kouchner, Louis Aragon, André Glucksmann, François Châtelet, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Françoise Laborie, Catherine Millet, Vincent Monteil, Alain Cuny, entre autres soutenus par de nombreux psychiatres.

Cette pétition a été publiée dans Le Monde puis dans Libération pour défendre trois hommes incarcérés depuis plus de trois ans pour avoir abusé sexuellement de mineurs de moins de 15 ans

L'an dernier plus de quarante ans après avoir approuvé cette tribune prônant la pédophilie, l'ancien ministre Bernard Kouchner avait confié au Point que « c'était une connerie absolue ».

Bernard Kouchner souligne le courage de sa fille

Dans son récit, Camille Kouchner n'accable en rien son père. Elle confie même qu'il avait voulu aller lui « péter la gueule » lorsqu’il a été au courant en 2010. C'est elle qui aurait dissuadé son père de s'en mêler pour protéger son frère .L'ancien ministre des Affaires Etrangères, père absent et distant lors de leur adolescence, comme l'a souligné Camille Kouchner, avait alors décidé de se taire, et de ne pas faire de vagues.

Leur mère prévenue a préféré garder le silence et protéger la réputation. Elle est décédée en 2017.

Bernard Kouchner a tenu à souligner le courage de sa fille. Il écrit dans un communiqué : « Un lourd secret qui pesait sur nous depuis trop longtemps a été heureusement levé ».

Avant d'ajouter : « J'admire le courage de ma fille Camille ».




Alyson Braxton pour DayNewsWorld
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ACCELERATION DE LA VACCINATION EN FRANCE APRES LE FIASCO DU DEBUT

Après les difficultés liées à l'approvisionnement en masques puis le déploiement des tests, c'est au tour de la campagne de vaccination de prendre du retard en France par rapport à ses voisins européens. En effet, au 2 janvier, seules 432 personnes avaient reçu une première dose de vaccin, contre 239 000 en Allemagne et 88 000 en Italie. Ce lundi 4 janvier 2021, un octogénaire d’Oxford a été la toute première personne dans le monde à recevoir le vaccin anti-Covid développé par la société AstraZeneca et l’université d’Oxford. C’est le deuxième vaccin distribué au Royaume-Uni après l’autorisation donnée à Pfizer et BioNTech. Aujourd’hui, plus d’un million de Britanniques ont été vaccinés contre le covid-19. Et si l'on se tourne vers les Etats-Unis : ils sont à l'heure actuelle plus de 4 millions d’Américains à avoir reçu la première dose des deux vaccins (Pfizer/BioNTech et Moderna) ayant reçu le feu vert des autorités.

Face aux critiques sur les lenteurs de la vaccination contre le Covid le chef de l’Etat s'est vu dans l'obligation de piloter lundi à l'Élysée une réunion de crise consacrée à la stratégie vaccinale.Une façon de tenter de reprendre la main et de mettre un coup d’accélérateur dans les moyens engagés. L'exécutif promet en effet une montée en puissance dès mardi soir.

En charge de la gestion de la crise depuis dix mois, le ministre de la Santé Olivier Verran a précisé ce mercredi 5 janvier 2021 que l'Hexagone a « dépassé les 2.000 vaccinations hier » et promis que « d'ici jeudi on va augmenter encore de façon très importante, on va être sur une courbe exponentielle ».

Aussi Olivier Verran bouscule-t-il le calendrier vaccinal en ouvrant notamment la vaccination aux personnels soignants de plus de 50 ans, initialement prévue début février, dès le 4 janvier. Olivier Véran a indiqué que cet élargissement concernerait aussi les pompiers et les aides soignants à partir de cet âge. « Ce sont des professionnels qui sont au contact de personnes fragiles et qui peuvent être amenés à travailler auprès de malades », explique-t-il. Le ministre de la Santé a défendu le seuil fixé à 50 ans car « nous savons que le vaccin Pfizer protège des formes graves du coronavirus (...) Les gens qui sont en réanimation massivement sont âgés de 60 ans et plus (...) Nous priorisons les personnes les plus fragiles ». Les citoyens de plus de 75 ans pourront également bénéficier d'injections avant début février. « Cela fait 5 millions de personnes », a quantifié Olivier Véran. Plus généralement, l'exécutif prévoit notamment de permettre aux Français volontaires pour se faire vacciner de se signaler. « Nous allons ouvrir dans les prochains jours une inscription possible pour les Français qui le souhaitent par internet, par téléphone sans doute, et pourquoi pas par l'application TousAntiCovid, pour que les Français qui souhaitent se faire vacciner puissent le faire savoir, s'inscrire et puissent prendre des rendez-vous », a annoncé le ministre de la Santé sur RTL.

Le gouvernement compte aussi déployer davantage de centres de vaccination. « De 27 hôpitaux équipés en vaccins, nous en aurons 100 demain (mercredi, ndlr) après-midi afin de couvrir tout le territoire », a indiqué Olivier Véran qui souhaite aussi « développer les centres de vaccination destinés à la ville ». « La semaine prochaine, nous aurons 300 centres de vaccination. Et 500 à 600 centres de vaccinations seront accessibles en ville fin janvier », a-t-il ajouté.

« Nous allons désormais amplifier, accélérer et simplifier notre stratégie vaccinale » contre le Covid-19, a également promis Olivier Véran mardi 5 janvier.

Tout cela alors que le variant du virus plus contagieux qui sévit en Angleterre est aussi sur le sol français. Entre 10 et 15 cas ont été détectés, a précisé le ministre de la Santé.




Andrew Preston pour DayNewsWorld


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RECONFINEMENT TOTAL EN ANGLETERRE

Retour à la case confinement. Comme en mars dernier, l’Angleterre retourne à la case « national lockdown ». Confronté à la propagation alarmante du nouveau variant du coronavirus et au risque de submersion du système de santé, le premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé lundi 4 janvier au soir le reconfinement de l’Angleterre jusqu’à la mi-février. « Le nouveau variant se diffuse, a constaté le Premier ministre. Il est entre 50 et 70 % plus contagieux que le coronavirus selon nos scientifiques ».

Les écoles fermées dès mardi

« Nous avons besoin de faire plus », a-t-il déclaré, allusion aux mesures déjà en vigueur en Angleterre, annonçant dans la foulée un « national lockdown ». Ce nouveau confinement, aussi strict que celui mis en place au printemps dernier, prévoit la fermeture des écoles dès mardi 5 décembre et doit durer si les conditions le permettent, jusqu’à la mi-février, a-t-il annoncé dans son allocution télévisée.

Dans les hôpitaux anglais, le nombre de patients atteints par le virus, près de 27 000, a « augmenté de près d’un tiers » en une semaine et dépasse de 40 % le plus haut du pic de la première vague, a-t-il souligné. « Il est clair que nous devons faire plus » pour « prendre le contrôle » du nouveau variant. « Nous devons ainsi entrer dans un confinement national qui soit assez fort pour maîtriser ce variant ».

Si le Parlement doit débattre mercredi de ces mesures, Boris Johnson a appelé la population à suivre les règles immédiatement. Le confinement doit entrer en vigueur dès mercredi à minuit et une minute.

Si les conditions sont réunies, le confinement sera levé à la mi-février, échéance à laquelle, espère Boris Johnson, tous les plus de 70 ans seront vaccinés grâce à l’accélération de la campagne lancée le 8 décembre -plus d’un million de personnes vaccinés à ce jour-et désormais menée avec deux vaccins, celui de Pfizer/BioNTech et celui d’AstraZeneca/Oxford.

L’Ecosse avait d’ores et déjà annoncé un confinement total dès lundi soir pour tout le mois de janvier, comprenant la fermeture des écoles. « A partir de minuit et pour tout janvier, vous serez légalement tenus de rester à la maison », a annoncé la première ministre écossaise, Nicola Sturgeon, invoquant un « coup dur » dû au nouveau « variant du virus qui se propage rapidement ».

Les provinces d’Irlande du Nord et du Pays de Galles ont instauré juste après Noël leur troisième confinement.

Le Royaume-Uni est très touché par le coronavirus et son variant. 58 784 nouveaux cas ont été détectés dans le pays entre dimanche 3 et lundi 4 janvier, a annoncé le gouvernement britannique . 383 834 personnes ont été testées positives ces sept derniers jours.

Avec plus de 75 000 morts, le Royaume-Uni est l’un des pays d’Europe les plus absolument endeuillés par le Covid-19, et la tendance s’est aggravée ces dernières semaines.




Boby Dean pour DayNewsWorld
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RECAP' PEOPLE

 DE NOEL AU JOUR DE L'AN

C’est le Nouvel An ! Jennifer Lopez a assuré le show de Nouvel An pour le traditionnel de Times Square aux Etats-Unis sans public cette année. La star n’a pu retenir ses larmes en évoquant la pandémie qui ravage le monde « Si cette année nous a appris une chose, c’est d’être reconnaissants pour ce que nous avons, et de chérir chaque instant. Nous avons perdu trop de gens. Trop. » « Alors ce soir nous allons vivre, nous allons aimer et nous allons recommencer à danser, et continuer de rêver. Il y a 20 ans, j’ai chanté cette chanson (Dance Again, ndlr), et nous n’en avons jamais eu autant besoin que ce soir » Elle aussi a fait les frais du covid-19 puisqu'elle a dû décaler à deux reprises son mariage. La fête est pour l’instant reportée sine die et dans Closer, la star déclare « Non, ce n’est pas le bon moment. C’est toujours important pour nous, mais nous ne sommes pas pressés. »

Et Jade Hallyday l'a fêté loin de sa mère et a fait la une des magazine people. La fille aînée de Laeticia et Johnny a passé le Nouvel An à Marrakech, dans une somptueuse villa: avec ses amis dont le fils de Yannick Noah . Loin du confinement et des règles imposées en France.

Michelle et Barack Obama ont passé Noël à Hawaï et tous vos hebdos les montrent en tandem sur un canoë, ramant de concert. A 59 et 56 ans, les Obama restent toujours un couple admirés par les Américains : selon l’institut Gallup qui ,chaque année, dévoile son sondage des personnalités les plus admirées aux Etats-Unis , Michelle Obama est en tête avec 10% des votes devant Kamala Harris et Mélania Trump.

Un an après l’annonce de leur exil aux Etats-unis Harry et Meghan sont heureux dans leur magnifique maison en Californie et signent des contrats à millions pour raconter leur vie. Les Sussex auraient cependant demandé un allongement de douze mois du «Megxit».Ils souhaitent certainement renouer avec les organismes de bienfaisance qu'il soutenait autrefois comme par exemple de promouvoir les « Invictus games », la compétition réservée aux militaires blessés, ou l’émancipation des femmes à travers diverses associations.

Rihanna, elle aussi, est heureuse en couple. La chanteuse et le rappeur ASAP Rocky sont inséparables et ont passé Noël en famille à la Barbade. Accompagné d'amis, le couple a pris du bon temps sur un yacht privé sur les eaux des Caraïbes. Au programme: jet ski, bouée tractée et moments en amoureux. Une source proche de la chanteuse a même déclaré au magazine anglophone People que les deux artistes étaient inséparables depuis plusieurs semaines.« C'est assez récent, mais ils sont tous les deux à fond. Ils passent toujours des super moments ensemble, ils ont beaucoup de choses en commun ».

Pour une nouvelle année prometteuse



Kate White pour DayNewsWorld
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LE COLLECTIF CITOYEN EST  UN LEURRE DEMOCRATIQUE

Le tirage au sort des 35 citoyens devant former le collectif citoyen pour accompagner la stratégie vaccinale a commencé ce lundi 4 janvier 2020. Le président de la République avait annoncé la mise en place de cette nouvelle instance, sous la coupe du précise le Conseil économique, social et environnemental (Cese), dès le 24 novembre dernier. Le tirage au sort doit permettre une mise en place dès le 10 janvier pour un début des travaux fixé au 16 janvier prochain.

Un « collectif citoyen » mais pour quoi faire ?

Il s'agirait en fait d'associer plus largement la population à la campagne de vaccination voulue par le gouvernement. Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, a détaillé la mission de ce collectif citoyen : « Leurs membres pourront poser toutes les questions, faire toutes les observations et interpeller Olivier Véran ou le professeur Alain Fischer ». Ils « sont là pour dire si oui ou non ils comprennent ce que (nous sommes en train de faire)  résumait ce lundi la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Frédérique Vidal sur BFMTV, avant que le président de la République ne préside, cette après-midi, une « réunion de suivi » de la vaccination en France à l’Élysée.

Les citoyens tirés au sort débuteront dès le 16 janvier une phase de réflexion et de propositions qui durera tout le long de la campagne vaccinale. Le gouvernement table sur un total d’environ 20 millions de Français vaccinés lors du premier semestre 2021. Ce n’est donc qu’en juillet qu’un bilan des travaux est attendu. L’Elysée précise qu’une plateforme dédiée de consultation citoyenne sera mise en place en parallèle d’ici

Mais Emmanuel Macron tiendra-t-il compte des propositions des personnes tirées au sort. On se souvient que celles retenues par les 150 Français à l’issue de la Convention Citoyenne pour le Climat n’avaient pas toutes été sélectionnées, ou alors largement modifiées...

De plus quelques jours après avoir pris l’engagement d’accélérer la stratégie vaccinale dans l’Hexagone, le gouvernement ne devrait donc pas attendre le 16 janvier pour prendre les mesures qui s’imposent. Cela soulève la délicate question de l’utilité d’un tel collectif, si ce n’est pour suivre et évaluer les résultats des décisions prises.

Un « gadget totalement délirant et antidémocratique ».

L’opposition n’a pas de mot assez fort pour fustiger la nouvelle initiative de l’exécutif dénonçant une « nouvelle usine à gaz », qui ne permettra pas d’optimiser la stratégie vaccinale .Nombreux sont les responsables politiques, à l’image de l’eurodéputé RN, Jean-Lin Lacapelle, à demander la fin de à souhaiter « que le gouvernement prenne ses responsabilités ».

« La démocratie représentative, ce n’est pas se défausser dès que l’on ne maîtrise plus rien, c’est assumer son rôle de représentant du peuple, faire ce pour quoi on reçoit un mandat et une délégation du peuple français », fustige par exemple la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter, selon qui « l’exécutif renonce à décider, à agir, donc à gouverner. ». Les parlementaires s’estiment (encore) contournés. Même au centre, le président de l’UDI Jean-Christophe Lagarde dénonce, toujours sur les réseaux sociaux, un « gadget totalement délirant et antidémocratique ». Car avec ce collectif, ou « comité Théodule », selon des critiques toutes plus acerbes les unes que les autres, les oppositions estiment que le gouvernement contourne, à nouveau, le Parlement.

Mais pour le gouvernement, l’objectif est ailleurs : ce collectif citoyen vise principalement à renforcer la confiance de la population envers ses classes dirigeantes mais aussi envers les vaccins en général...qui n'ont pas cessé de nous mentir.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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LE LANCEUR D'ALERTE JULIAN ASSANGE

NE SERA PAS EXTRADE AUX ETATS-UNIS

La justice britannique a considéré, lundi 4 janvier 2021, que Julian Assange ne pouvait pas être extradé vers les Etats-Unis pour s’être procuré et avoir publié en 2010 des documents gouvernementaux américains secrets, ainsi que pour piratage informatique.

La juge Vanessa Baraitser a en effet estimé que l’état psychologique du lanceur d’alerte, actuellement incarcéré à Londres, était incompatible avec une extradition

Lors d’une lecture des principaux éléments de son jugement, la juge a pourtant écarté un à un la plupart des arguments présentés par la défense du fondateur de WikiLeaks. Elle avait ainsi conclu que la liberté d’expression ne s’opposait pas à l’extradition de l’Australien.

Elle s’est cependant montrée beaucoup plus réceptive aux arguments liés à son état de santé. Lors de l’audience, plusieurs professionnels ayant examiné Julian Assange avaient décelé de grandes fragilités psychologiques et conclu qu’il souffrait notamment de dépression sévère en ayant notamment planifié son suicide en prison.

La juge a estimé qu’une extradition vers les Etats-Unis, probablement vers une prison de haute sécurité en attendant son procès, faisait courir un trop grand danger à M. Assange pour qu’elle accède à la demande américaine d’extradition.

« Les procédures décrites par les Etats-Unis ne vont pas l'empêcher de se suicider (..) pour des raisons de santé mentale », conformément aux conclusions d'un psychiatre qui l'a examiné récemment.

175 ans de prison encourus aux Etats-Unis

L'Australien de 49 ans, arrêté en avril 2019 après sept ans derrière les murs de l'ambassade d'Equateur à Londres, et devenu pour ses soutiens un symbole du combat pour la liberté d'informer, risque aux Etats-Unis 175 ans de prison pour avoir diffusé, à partir de 2010, plus de 700 000 documents classifiés sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan. L’accusation américaine reproche également à Julian Assange d’avoir mis en danger certains informateurs de l’armée américaine en révélant leur identité, ce que l’Australien et son équipe ont démenti avec véhémence.

Cette décision est une victoire pour le fondateur de WikiLeaks et ses avocats, ayant souligné qu’une extradition vers les Etats-Unis, pour des faits quasi exclusivement journalistiques, représentait une grave menace pour la liberté de la presse. La bataille judiciaire ne s'arrêtera sans doute pas là au Royaume-Uni : cette décision est susceptible d'appel.

Le Mexique, terre d’asile

Le Mexique a offert ce lundi l’asile politique au fondateur de WikiLeaks, l’Australien Julian Assange, après que la justice britannique a refusé son extradition vers les Etats-Unis qui veulent le juger pour espionnage.

« Je vais demander au ministre des Affaires étrangères de prendre les dispositions nécessaires afin de solliciter auprès du gouvernement britannique la libération de Julian Assange pour que le Mexique lui offre l’asile politique », a déclaré le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador lors de sa conférence de presse quotidienne.« Nous sommes prêts à offrir l’asile et nous félicitons la justice britannique pour sa décision », a ajouté le chef de l’Etat.

Le Mexique a une longue tradition d’asile politique. L’ex-président bolivien Evo Morales en avait ainsi temporairement bénéficié en novembre 2019 à la suite de sa démission après son élection contestée pour un quatrième mandat.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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CORONAVIRUS : QUEL VACCIN POUR QUEL PAYS ?

Les campagnes de vaccination contre le Covid-19 ont débuté dans une cinquantaine de pays dans l’espoir d’enrayer enfin la pandémie un an à peine après la première alerte lancée par les autorités chinoises auprès de l’Organisation mondiale de la Santé. Dans la course aux vaccins quatre fabricants sont particulièrement en avance : l'américain Pfizer/BioNTech, Moderna, l’alliance britannique AstraZeneca-Université d’Oxford et l’institut d’Etat russe Gamaleya.

Pfizer-BioNTech

L’alliance américano-allemande Pfizer-BioNTech est de loin la plus en avance dans le monde. Le Royaume-Uni a été le premier pays à autoriser le vaccin à l’ARN messager- molécule qui dicte à nos cellules ce qu’il faut fabriquer pour lutter contre le coronavirus- et a débuté sa campagne de vaccination dès le 8 décembre 2020. Le Canada et les Etats-Unis ont ensuite suivi le mouvement le 14 décembre. La Suisse, la Serbie, Mexique, le Costa Rica, le Chili, Dubaï, le Bahreïn, Israël, le Qatar, le Koweït, Oman ont aussi opté pour ce vaccin dans un premier temps. La France l’a approuvé le 24 décembre. Tous les pays n'optent pas pour les mêmes procédures à propos de la vaccination contre le Covid-19 : alors que les autorités britanniques ont récemment changé leur stratégie vaccinale pour injecter une seule dose du vaccin Pfizer/BioNTech et ainsi protéger plus de monde, la France choisit de faire injecter deux doses, pour plus d'efficacité. Cela permet une efficacité à 95% du vaccin, contre 70% si une seule dose est reçue, selon les laboratoires. Les doses ont la particularité de devoir être conservées à -70°C, ce qui rend la logistique délicate et onéreuse.

L’UE a donné son feu vert à la toute fin 2020, comme la Norvège et l’Islande. Une nouvelle unité de fabrication va d’ailleurs entrer en production plus tôt que prévu en Europe, à Marburg (Allemagne), pour fournir 250 millions de doses supplémentaires durant le premier semestre 2021. La Jordanie, Singapour et l’Argentine ont également approuvé le vaccin Pfizer-BioNTech.

Moderna

L’américain Moderna avait été l’un des premiers laboratoires à annoncer une efficacité de 94,1% pour son vaccin. Les Etats-Unis et le Canada ont été les deux premiers pays à l’avoir autorisé. L’UE pourrait enfin donner son feu vert mercredi. Tout comme Pfizer, il utilise La jeune société de biotechnologie américaine dirigée par le Français Stéphane Bancel a vu sa valeur boursière s’envoler grâce à la mise au point de son vaccin de pointe contre le Covid-19.

AstraZeneca-Oxford

Le vaccin de l’alliance britannique AstraZeneca-Université d’Oxford est efficace en moyenne à 70%. Le Royaume-Uni a été le premier pays à approuver ce vaccin le 30 décembre et l’injectera à sa population dès lundi 4 janvier 2021. L’Inde, deuxième pays le plus peuplé au monde, l’a approuvé pour une utilisation d’urgence au premier jour de 2021.

L’Union européenne par contre tarde à donner son autorisation, l’Agence européenne des médicaments (EMA) ayant demandé à l’entreprise «des informations scientifiques supplémentaires sur les questions liées à la qualité, à la sécurité et à l’efficacité du vaccin», explique-t-elle dans un communiqué. L’agence se dit bien «consciente» que le MHRA, le régulateur britannique, a approuvé le vaccin «dans le cadre d’une utilisation d’urgence, qui est distincte d’une autorisation de mise sur le marché» dans l’UE, plus exigeante.

Spoutnik V

La Russie a commencé à vacciner sa population le 5 décembre avec le Spoutnik V, mis au point par son Centre national d’épidémiologie Gamaleya. Il s’administre par voie intramusculaire en une seule dose et son taux d’efficacité serait de 91,4%. Le pays s’est d’abord concentré sur la vaccination des travailleurs à risques et les professions jugées «prioritaires». C’est désormais au tour des plus de 60 ans. Ce vaccin a dernièrement été approuvé au Belarus et en Argentine, qui ont débuté leur campagne de vaccination. L’Algérie prévoit de leur emboîter le pas en janvier. Cependant, le vaccin est encore dans sa troisième et dernière phase d’essais cliniques.

Les vaccins chinois

La Chine, berceau de la pandémie, a approuvé «sous conditions» le 31 décembre la mise sur le marché d’un premier vaccin anti-Covid, développé par Sinopharm avec l’Institut des produits biologiques de Pékin. Il est efficace à plus de 79% selon le groupe pharmaceutique.

Dès cet été, alors qu’aucun vaccin n’était encore formellement autorisé , le pays a commencé les vaccinations. Près de 5 millions de personnes à risque se sont déjà vu administrer différentes doses. Les Emirats arabes unis utilisent également depuis le 14 décembre ce vaccin.

Un autre vaccin chinois, CoronaVac, du laboratoire chinois Sinovac Biotech, attend son homologation. Plusieurs pays dont l’Ukraine l'ont commandé.




Jenny Chase pour DayNewsWorld


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ENCORE DEUX SOLDATS FRANCAIS TUES AU MALI

L'Elysée annonce samedi 2 janvier 2021 la mort de deux soldats français de l'opération Barkhane au Mali Le sergent Yvonne Huynh et le brigadier Loïc Risser, du 2ème régiment de hussards de Haguenau, sont décédés dans l'explosion de leur véhicule qui a roulé sur un engin explosif, près de Ménaka, dans l'est du pays, lors d'une mission de renseignement.

« Le Président de la République rend hommage à la mémoire de ces soldats, morts pour la France dans l’accomplissement de leur devoir. Il partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la Nation », écrit l'Elysée dans un communiqué, tout en rappelant sa « détermination » face au terrorisme.

50 soldats français tués au Sahel

Yvonne Huynh, qui avait 33 ans, est la première femme de l'armée française tuée au Sahel depuis l'intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Tous deux étaient engagés dans un régiment spécialisé dans le renseignement.

Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, a précisé l'état-major des armées. Il y a cinq jours, trois militaires français avaient perdu la vie dans le même pays. En novembre, la France confirmait étudier une possible réduction du contingent français sur place, pour l'instant fort de quelque 5 000 hommes.

La force Barkhane opère depuis 2014 avec pour objectif de permettre aux forces armées du Sahel de faire face à la menace djihadiste.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes, qui l'ont ensuite évincée.

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit toujours.

Cependant les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.




Britney Delsey pour DayNewsWorld
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ROBERT HOSSEIN S'EST ETEINT

Robert Hossein (Abraham Hosseinoff de son vrai nom) s’est éteint jeudi 31 décembre 2020 à l’âge de 94 ans.

Comédien et metteur en scène, il est mort des suites du Covid-19 à l'hôpital quelques heures après avoir soufflé ses 93 bougies.

Il avait contracté le funeste virus lors d'une précédente hospitalisation .

Pour tous, il reste surtout Joffrey de Peyrac, le célèbre amant d’Angélique, Marquise des anges, sortie en 1964.

Il donne entre autres, la réplique à Michèle Mercier (Angélique) et Jean Rochefort (François Desgrez) dans les quatre autres suite de la saga.

Sa notoriété de metteur en scène décolle avec Responsabilité limitée, une pièce qu'il écrit, avec en tête d'affiche Jean Rochefort et Jean-Louis Trintignant.

Avec sa tête de voyou, il enchaîne les rôles de gangsters ou de policiers et rêve de devenir le Bogart à la française.

Il avait également joué dans Le Repos du guerrier (1962) aux côtés de Brigitte Bardot puis de Jean-Paul Belmondo dans Le professionnel (1981), où il jouait le rôle du commissaire Rosen.

Il est le metteur en scène de grands spectacles qui vont faire sa légende, avec la collaboration de son complice Alain Decaux après Le Cuirassé Potemkine au palais des sports de Paris.

Notre-Dame de Paris et son décor de trente tonnes, Les Misérables et ses 400 000 spectateurs, Jules César, de Shakespeare, même Ben Hur au Stade de France.

« Le théâtre, c'est une chose qui ne doit pas être emmerdante, a-t-il un jour confié à sa biographe Cécile Barthélémy. Je le hurle, je le déclare, quitte à passer pour un simpliste et un primaire.

Je ne travaille pas pour une élite, pour des gens qui ont la chance de savoir et sont totalement disponibles intellectuellement. »

Il a été reconnu par ses pairs mais aussi par la nation française : en 2006 il avait été fait Commandeur de la légion d’honneur puis Grand officier de l’ordre national du mérité en 2019.




Kate  White pour DayNewsWorld
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BREXIT: L'ECOSSE PRO-EUROPEENNE

VEUT SON INDEPENDANCE

Au moment où le Royaume-Uni a officiellement quitté le marché commun et l'union douanière, bon nombre d' Ecossais souhaitent que ce divorce soit le déclic pour leur indépendance.

Et pour cause : 62% d' entre-eux s'étaient prononcés contre la sortie de l'Union européenne lors du référendum du 23 juin 2016.

Pour l'indépendance

Aussi la Première ministre écossaise, indépendantiste, Nicola Sturgeon a-elle dit samedi 2 janvier 2021 espérer que l'Ecosse gagne son indépendance et puisse « rejoindre » l’Union européenne, soulignant que le Brexit s’était fait contre la volonté des Ecossais.

« Nous subissons maintenant un Brexit dur contre notre volonté, au pire moment possible, au milieu d’une pandémie et d’une récession économique », a déploré Nicola Sturgeon sur le site Internet de son parti indépendantiste, le SNP, deux jours après la sortie du Royaume-Uni du marché unique et de l’union douanière.

« Aucun accord ne pourra jamais compenser ce que le Brexit nous enlève (...) Il est temps de tracer notre propre avenir en tant que nation européenne indépendante », a encore déclaré Nicola Sturgeon lors d'une allocution jeudi 31 décembre 2020.

Pour les indépendantistes, Londres a trahi la confiance des Ecossais, ignorant la promesse faite en 2014 de respecter leurs droits comme citoyens européens s’ils demeuraient au sein du Royaume-Uni.

Le député indépendantiste Ian Blackford, principal représentant du SNP à Westminster, n'a pas manqué de le rappeler jeudi, alors que les députés votaient pour valider l'accord sur les relations post-Brexit. « Forcer notre nation à quitter l'Union européenne signifie perdre une part précieuse de qui nous sommes », a-t-il plaidé, avant de voter contre le texte, qu'il a qualifié d' « acte de vandalisme économique impardonnable  ».

Le combat pour un référendum

La Première ministre écossaise a exprimé sa détermination à organiser un nouveau référendum sur l’indépendance de l’Ecosse, après celui perdu par son camp en 2014, lorsque 55 % des Écossais avaient dit « non » à l’indépendance. Mais la décision d’organiser un tel référendum revient au Premier ministre britannique Boris qui a exclu à plusieurs reprises l'idée de permettre à l'Ecosse d'organiser un nouveau scrutin. Si Nicola Sturgeon fait valoir que le Brexit a changé la donne, le locataire du 10 Downing Street rappelle que les Ecossais ont rejeté l'indépendance il y a seulement six ans.

Néanmoins, une large victoire du SNP lors des élections locales de mai prochain renforcerait la pression sur Londres pour accepter une nouvelle consultation. Selon le dernier sondage mené par l’institut Savanta ComRes pour le journal The Scotsman, mi-décembre, 58 % des Ecossais soutiennent désormais une rupture avec le Royaume-Uni, du jamais vu. Reste une hypothèse, celle de voir les Ecossais organiser un référendum sans l'aval de Londres, à la manière des Catalans en 2017. La crise constitutionnelle pourrait alors bien être inévitable.

« En tant que membre indépendant de l’Union européenne, l’Ecosse serait un partenaire et pourrait construire des ponts – pas seulement un pont vers la construction d’une économie plus forte et une société plus juste, mais aussi un pont pour faciliter les relations entre l’UE et le Royaume-Uni », a avancé Nicola Sturgeon.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld
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MORT DE PIERRE CARDIN

ICONE DE LA MODE

Le couturier français Pierre Cardin est mort ce matin, mardi 29 décembre, à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine, a annoncé sa famille .

Le styliste visionnaire et pionnier du prêt-à-porter avait 98 ans.

En plus de 70 ans de carrière, il a révolutionné l’univers de la mode.
«Je suis le seul nom libre de la mode.

Depuis les années 1950, je suis resté Pierre Cardin de A à Z. Tous les autres sont morts ou alors passés dans d'autres mains », aimait-il à dire.

Il inventa un style « global », il fut l'incarnation avant l'heure de la notion de couturier contemporain :

homme d'affaires autant que créateur.

« Je suis moi-même mon plus beau succès.

Je suis un enfant des faubourgs, je suis devenu Pierre Cardin », disait-il.

«Un enfant des faubourgs»

Il est né Pietro Cardini, en 1922, dans une famille de paysans de la Vénitie. Ruinée par la Grande Guerre, elle s'installe en France . d'immigré.

Comme les acteurs Yves Montand (Ivo Livi, né en 1921 à Monsummano Terme et mort en 1991 à Senlis) ou Serge Reggiani (né en 1922 à Reggio d’Emilie et mort en 2004 à Boulogne-Billancourt), il fait partie de cette immigration italienne qui a, dans un climat de méfiance, voire de xénophobie, « fait la France », comme le rappelait l’exposition « Ciao Italia ! » du printemps 2017 au musée de l’Immigration, à Paris.

« Une démarche de sculpteur »

Entré chez Paquin en 1945. Passage éclair chez Schiaparelli. Premier tailleur chez Christian Dior en 1946. Cardin voulait faire la révolution tout court. Il la commença dans le théâtre où il réalisa les costumes de La Belle et la Bête, puis il se mit à habiller les plus grands bals mondains de l'époque.

En 1950, il fonde sa propre maison (au 10, rue Richepanse, aujourd’hui rue du Chevalier-de-Saint-George, dans le 8e arrondissement de Paris) et révolutionne la haute couture avec ses silhouettes circulaires abstraites, des formes sculpturales et de nouveaux tissus tel le vinyle pour sa ligne « Cosmocorps », ou la fausse fourrure qui fera scandale. Ses tenues frappent aussi par leurs couleurs et leurs motifs empruntés au pop art. « J’ai une démarche de sculpteur : je crée d’abord des formes et j’essaie d’inscrire le corps dedans », précisait-il.D'emblée, l’audacieux créateur incarne, avec André Courrèges (1923-2016) et Paco Rabanne, le renouveau vestimentaire d’après-guerre pour une jeunesse en plein essor, avide de nouveautés.

En 1953, Pierre Cardin lance sa première collection. Maître de l’expérimentation, il crée peu à peu des vêtements jamais vus. Sa célèbre robe bulle cartonne dès 1954. Plus tard, on lui devra la mode unisexe, le costume Mao, l’utilisation du vinyle, d’imprimés fantaisistes et de couleurs provocantes. Les pièces futuristes sont réalisées dans des matières nobles et les coupes géométriques.

L’art de vivre japonais se fait rapidement une place dans son travail : en 1957, Pierre Cardin part enseigner le stylisme au Japon. Il y rencontre le mannequin Hiroko Matsumoto. « Mademoiselle Hiroko » prendra, pendant près de dix ans, une place de maîtresse et de muse et deviendra le premier top model japonais dans une collection de prêt-à-porter française.

Avènement du prêt-à-porter féminin.

En 1959, il participe à l'avènement du prêt-à-porter féminin. « Pour créer des vêtements qui habillent aussi bien la Duchesse de Windsor que les concierges. » Il est le premier à voir la mort de la haute couture se profiler. Le tollé suscité par ces vêtements « prêts à porter » est immense, il n'en a cure. Cardin veut construire son univers qu'il peuple d'étranges créatures. Robes trois trous en tissu thermoformé, combinaisons de cosmonautes unisexes, cuissardes en vinyle, chapeaux satellites, fourreaux lampions, tuniques cible, jupes cerceaux, cols cheminées…

« J'ai été un contestataire, un provocateur, un aventurier. Christian Dior voulait faire des robes que sa mère aurait aimé porter, moi, je voulais explorer de nouvelles voies, celles de l'espace, de la science, de l'infini. »

Bien servi par son physique, il est aussi l’un des premiers couturiers coqueluches de la jet-set, après le mondain Paul Poiret dans les années 1930. Il crée les costumes de Salvador Dali, La Bégum, Rita Hayworth ou de Dior lui-même pour les grands bals du XXe siècle, avant d’habiller de ses manteaux et tailleurs bien coupés Mistinguett, Maurice Chevalier ou plus tard Charlotte Rampling. Il fréquente les Rothschild, les Ribes, les Beistegui, les Radziwill.

Un redoutable homme d'affaires

Très tôt, Pierre Cardin se fait homme d’affaires grâce à un système de licences : il imagine des articles produits par des industriels qui lui reversent ensuite un pourcentage sur les ventes. Sa marque s’exporte sur des assiettes en porcelaine dès 1968, des meubles, des œuvres d’art ou encore sur le restaurant Maxim’s, dans le quartier de la Madeleine à Paris, dont il prend le contrôle en 1981. L’entrepreneur est à la tête de 800 licences dans une centaine de pays.

Les produits qui portent son nom sont vendus dans le monde entier. Il est le plus gros donneur de licences dans le monde. Elles lui auraient rapporté quelque 35 millions d'euros de royalties par an. Des milliers d’actifs très différents, qui vont des lunettes au linge de maison, en passant par l’eau minérale et les produits courants. Dans l’anthologie Pierre Cardin, qui retrace, en 2017, les 70 ans de carrière du créateur, Jean-Pascal Hesse, son directeur de communication, dira de lui : « La force de Pierre Cardin, c’est Pierre Cardin lui-même. C’est la clé de voûte de tout son système. » Les boîtes de sardines estampillées Maxim’s vaudront au créateur le surnom « d’épicier ». Qu’importe. Son Empire n’a plus de frontières.

En 2001, Pierre Cardin achète le château du Marquis de Sade à Lacoste, dans le Luberon. Un tiers du village lui appartient. Il y ouvre un festival d’art lyrique et de théâtre. Mais son acquisition la plus spectaculaire reste probablement l'insolite Palais Bulles, en 1991, où il organise des défilés et des soirées privées. Située à Théoule-sur-Mer face à la baie de Cannes, la résidence futuriste de 1200m² imaginée par l’architecte hongrois Antti Lovag fait la part belle aux courbes et aux sphères, inspirée par l’habitat troglodyte.

En plus de 70 ans de carrière, le dandy des temps modernes aura collectionné les récompenses et les "premières" : trois Dés d'or décernés par la chambre de la haute couture française, Commandeur de la légion d'honneur, ambassadeur honoraire de l'Unesco, académicien, commandeur de l'ordre du mérite de la république italienne, baron de la Soie en Allemagne, citoyen d'honneur de la ville de Xian…

« Une des clés du système Cardin : arriver le premier, avant tout le monde », expliquait Jean-Pascal Hesse.




Emily Jackson pour DayNewsWorld
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VACCINATION ANTI- COVID:

LA FRANCE EST-ELLE A LA TRAINE ?

En France la campagne de vaccination anti-Covid lancée dimanche 27 décembre 2020 avance bien plus lentement que dans d'autres pays.Pour cette première semaine, elle ne doit se déployer que dans 23 établissements accueillant des personnes âgées. Ce choix de stratégie est complètement assumé par le gouvernement qui rappelle que la vaccination est basée sur le consentement, notamment en raison du scepticisme des Français face au vaccin.Une étude BVA publiée dans le JDD montre en effet que seuls 44% des Français ont l’intention de se faire vacciner, l’une des proportions les plus basses parmi 32 pays étudiés.

Un sondage Ipsos Global Advisor publié mardi octroie même à la France la place de « championne du monde » des pays réfractaires, devant la Russie et l’Afrique du Sud.« Notre démarrage est beaucoup plus lent mais notre approche est en phase avec la réalité des doutes des Français », explique le ministère, « la santé publique, ce n'est pas que du médical, c'est aussi du sociétal », ajoute-t-on. L'objectif hexagonal est cependant de vacciner 15 millions de Français d'ici l'été 2021 .

Le généticien Axel Kahn regrette pour sa part que le gouvernement n’adopte pas une stratégie plus offensive pour persuader les Français de la nécessité de se faire vacciner contre le Covid-19. La stratégie prudente du gouvernement « n’est pas adaptée à une situation qui est très périlleuse », souligne le président de la Ligue nationale contre le cancer.

Les autres pays

Certains pays ont adoptéune campagne de vaccination à marche forcée. Selon le site Our World in Data qui compile les données mondiales relatives à la vaccination, on compte déjà 4,68 millions de vaccinés contre le Covid-19 dans le monde.

Parmi ceux-ci, 2,13 millions (d'après des chiffres datés de lundi) vivent aux Etats-Unis, qui ont commencé leur campagne de vaccination depuis le 14 décembre.

Selon les derniers chiffres communiqués par Pékin, remontant déjà au 19 décembre, la Chine a vacciné quant à elle un million de personnes. La particularité chinoise est d'avoir vacciné à titre expérimental tandis que ses vaccins, élaborés par les groupes Sinopharm et Sinovac n'étaient qu'en phase 3 des essais cliniques. Ceux-ci touchent cependant à leur fin: Sinopharm a annoncé ce mercredi que sa solution était efficace à 79%.

Au Royaume-Uni, où l'épidémie frappe durement (encore 53.000 nouveaux cas environ entre lundi et mardi), modulée dans une nouvelle variante du virus, on avait déjà vacciné 800.000 personnes au moment du réveillon de Noël. La saison de la vaccination s'y était ouverte le 8 décembre. De plus, l'Agence britannique du médicament a autorisé, ce mercredi 30 décembre 2020, la mise sur le marché d'un second vaccin: celui élaboré par les équipes de l'université d'Oxford pour le compte du groupe AstraZeneca.

En Israël aussi, l'heure est à la vaccination de masse et ce, depuis le 19 décembre dernier. 491.600 personnes avaient subi la piqûre au 28 décembre, dans ce pays qui entre dans une nouvelle phase de confinement national (la troisième) .À Tel Aviv, les autorités comptent avoir immunisé un quart des 11 millions d’habitants fin février, à raison de 15 000 vaccinations par jour.

On observe ensuite un décrochage: le Canada s'en tient à 58.818 vaccinés deux semaines après le début de la campagne, et le Bahreïn, qui vaccine depuis le 17 décembre, à 56.041. En Russie, 52.000 habitants étaient vaccinés au 22 décembre.

Le pays a entamé la distribution de son vaccin Sputnik V dès le 5 décembre. L'Allemagne a elle aussi commencé à vacciner ses patients dimanche, comme la France et comme le reste de l'Union européenne.  On y recensait déjà 41.962 vaccinés lundi.




Boby Dean pour DayNewsWorld
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DE L'ADULATION A LA DISCRACE DU FONDATEUR D'ALIBABA JACK MA OU COMMENT LA CHINE REPREND EN MAIN SES GEANTS DU NUMERIQUE

Fondateur d’Alibaba, Jack Ma a longtemps incarné la réussite d’une Chine ouverte sur le monde et à la pointe de la technologie et suscité l'adulation. Homme d’affaires, acteur, chanteur, artiste , Jack Ma s’est même hissé au rang de célébrité.

Il a ainsi joué le rôle d’un maître de kung-fu invaincu dans un court métrage aux côtés de grandes stars du cinéma chinois. Il s’est également essayé à la musique en chantant avec Faye Wong, une figure emblématique de la pop chinoise.

Par ailleurs, Jack Ma a participé à la création d’une œuvre d’art avec l’artiste mondialement connu Zeng Fanzhi. Leur tableau a été vendu par Sotheby’s pour 5,4 millions de dollars.

Mais depuis plusieurs mois on lui reproche sa cupidité, son arrogance, l’exploitation de ses salariés Longtemps appelé « Daddy Ma » Ma a été récemment déclassé au rang de « fils », voire de « petit-fils ».

Sur les réseaux sociaux chinois, l’homme d’affaires se fait traiter de « capitaliste malfaisant » ou encore de « fantôme suceur de sang » .

« Un milliardaire populaire comme Jack Ma sera certainement pendu au sommet du lampadaire » scande un message populaire sur les réseaux sociaux chinois, repris par le New York Times, en allusion à la célèbre exclamation « à la lanterne » lors des pendaisons sous la Révolution française.

Il y a un peu moins de deux mois, Pékin avait annulé à la dernière minute, à la stupeur générale, l’introduction en Bourse l’introduction en bourse d’Ant Group, filiale d’Alibaba. La décision avait été prise quelques jours après que Jack Ma, a critiqué l’action des régulateurs financiers. Cette entrée en Bourse s’annonçait comme un record avec une levée de 37 milliards de dollars (30 milliards d’euros).Ce fiasco aurait coûté à Jack Ma son titre de première fortune de Chine, malgré un matelas tout de même évalué à 58 milliards de dollars. De plus Jack Ma a été convoqué par les autorités et il n’a pas été revu en public.

Le spécialiste du paiement en ligne Ant a de plus reçu dimanche 27 décembre 2020 l’ordre de mettre sur pied un plan pour satisfaire à une longue liste d’exigences réglementaires et stopper certaines activité illégales, a indiqué Pan Gongsheng, vice-gouverneur de la Banque populaire de Chine. Le reproche fait à Ant Group est son activité de prêts en ligne alors que la dette chinoise dépasse les 300% du PIB et celle des ménages atteint les 60% du PIB.« Compte tenu de ce qui s’est passé, Ant devra éventuellement être contrôlée, voire détenue en majorité par l’État », prévient Zhiwu Chen, économiste à l’école de commerce de l’Université de Hong Kong.

Le 24 décembre 2020, c’est l’entreprise phare du groupe, Alibaba, qui a été visée par une enquête antitrust. Par ailleurs, le service de paiement Alipay figure également dans le viseur du gouvernement chinois.

Le Parti communiste chinois , lors d’une réunion sur l’orientation de la politique économique du pays, a en effet émis comme ligne directrice le renforcement des règles antitrust pour empêcher « l’expansion désordonnée des capitaux ».

C'est que pour le président chinois, comme c’est le cas aux États-Unis, la puissance de ces entreprises incarne une menace pour le gouvernement. Pour cause, Ant Group et son rival Tencent contrôlent davantage de données personnelles que les géants américains, comme Google ou Facebook. Leur taille et leur influence sont aujourd’hui perçues par le Parti communiste comme une menace.

Au-delà du cas personnel de Jack Ma, le pouvoir central semble vouloir reprendre les choses en main en affaiblissant les conglomérats suffisamment puissants pour concurrencer le régime et surtout déstabiliser l'économie.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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IL FAUT « NOUS PREPARER A PIRE » QUE LE COVID-19, PREVIENT L'OMS

Lundi, l’Organisation mondiale de la santé a tiré la « sonnette d’alarme », prévenant que des virus pires que celui qui nous touche actuellement sont susceptibles de se répandre à l’échelle planétaire dans l’avenir.

L’Organisation mondiale de la santé a prévenu lundi que malgré la sévérité de la pandémie de Covid-19, qui a tué plus de 1,7 million de personnes et en a infecté des dizaines de millions d’autres en un an, il était urgent de se préparer « à pire ».

« C’est une sonnette d’alarme », a prévenu Michael Ryan, le responsable de l’OMS en charge des situations d’urgence lors de la dernière conférence de presse de l’année de l’organisation, qui est en première ligne dans le combat contre la pire pandémie depuis 100 ans.

« Cette pandémie a été très sévère. Elle s’est répandue à travers le monde très rapidement et elle a touché chaque recoin de la planète, mais ce n’est pas nécessairement la pire », a mis en garde le médecin, qui dans sa carrière a eu à affronter sur le terrain des agents pathogènes parmi les plus mortels.Tout en reconnaissant que le virus « se transmet très facilement et tue des gens (…) son taux de mortalité est relativement bas par rapport à d’autres maladies émergentes », il nous faut « nous préparer à l’avenir à quelque chose qui sera peut-être encore pire », a martelé le docteur Ryan.

Son collègue et conseiller auprès de l’OMS, Bruce Aylward, a enfoncé le clou, en estimant que malgré les exploits scientifiques réalisés dans la lutte contre le Covid-19, y compris la création de vaccins efficaces en un temps record, le monde était loin d’être préparé à combattre des futures pandémies

« Nous sommes dans la deuxième et troisième vague de ce virus et nous ne sommes toujours pas prêts et capables de les gérer », a-t-il lancé lors de la conférence de presse.




Boby Dean pour DayNewsWorld
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SI BORIS JOHNSON SORT VICTORIEUX AVEC L'ACCORD SUR LE BREXIT IL DOIT MAINTENANT

 FAIRE FACE A DE NOMBREUX DEFIS

Après dix mois de négociations harassantes, l’Union européenne et le Royaume-Uni ont conclu in extremis jeudi 24 décembre un accord historique sur leur future relation commerciale, qui leur permettra d’éviter in extremis un « no deal » dévastateur pour leurs économies en fin d’année.

« Cet accord protégera les intérêts européens et cet accord est aussi, je le crois, dans l’intérêt du Royaume-Uni », s’est félicitée la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse. « Il posera les fondations solides d’un nouveau départ avec un ami de longue date », a-t-elle ajouté.

Les négociations se trouvaient dans l' impasse sur la pêche, ultime point d’achoppement des discussions.

Malgré son faible poids économique, le secteur revêt une importance politique et sociale pour plusieurs États membres, dont la France, les Pays-Bas, le Danemark ou l’Irlande alors que les Britanniques, qui reprennent le contrôle de leurs eaux, en avaient fait le symbole de leur souveraineté retrouvée après le divorce. .

En jeu : le partage des quelque 650 millions d’euros de produits pêchés chaque année par l’UE dans les eaux britanniques et sur la durée de la période d’adaptation pour les pêcheurs européens. L’accord prévoit notamment une période de transition jusqu’en juin 2026, à l’issue de laquelle les pêcheurs européens auront progressivement renoncé à 25% de leurs prises.

Accès au marché européen

Avec cet accord, l’UE offre à son ancien État membre un accès inédit sans droit de douane ni quota à son immense marché de 450 millions de consommateurs mais devra se soumettre à des conditions strictes : les entreprises d’outre-Manche devront respecter un certain nombre de règles évolutives au fil du temps en matière d’environnement, de droit du travail et de fiscalité pour éviter tout dumping. Des garanties existent aussi en matière d’aides d’État.

Victoire pour Johnson

L’accord constitue une victoire pour Boris Johnson à un moment où sa popularité a été mise à mal par une gestion erratique de la pandémie de Covid-19 (quelque 70 000 morts au Royaume-Uni).

Dans un message vidéo, le Premier ministre britannique Boris Johnson a en effet brandi devant le sapin du 10, Downing Street les centaines de pages de l’accord présenté comme un «petit cadeau». «Voici un accord pour apporter certitude aux entreprises et aux voyageurs et à tous les investisseurs dans notre pays à partir du 1er janvier», s’est félicité le dirigeant, triomphant dans les urnes il y a un an sur la promesse de «réaliser le Brexit».

Le Royaume-Uni face aux défis du Brexit

Maintenant que Boris Johnson a rempli sa promesse de réaliser le Brexit, son défi est d’en faire un succès; Le Royaume-Uni se trouve en effet vendredi dorénavant face aux défis que présente sa nouvelle vie, affranchi des règles de l’Union européenne avec la sortie du Royaume-Uni du marché unique le 31 décembre à minuit après un demi-siècle d’intégration européenne.

Défi économique tout d'abord. Certes les Britanniques retrouvent la liberté de signer accords des commerciaux tous azimuts mais « Il convient de négocier pays par pays pour avoir une politique commercial propre au Royaume-Uni, ce qui va prendre du temps », estime Alan Winters, économiste. Des accords ont déjà été passés avec des pays d’Asie, de la Méditerranée et d’Europe. La relation avec les États-Unis depuis l’élection de Joe Biden pose également question. Ce dernier avait qualifié Boris Johnson de « clone du président Trump » en décembre 2019.

Défi politique ensuite . Boris Johnson doit gérer les velléités indépendantistes de l'Ecosse qui avait voter contre le Brexit- la Première ministre Nicola Sturgeon n'a-telle pas souhaité « tracer l’avenir du pays en tant que nation européenne »?- ou encore le cas de la réunification irlandaise.

Au Parlement britannique, le texte sera discuté mercredi par les députés. Mais son adoption fait peu de doutes vu la majorité dont dispose le gouvernement et le soutien apporté par l’opposition travailliste.

Côté européen, Bruxelles va lancer lundi la procédure pour la signature et la mise en oeuvre de l’accord. Il devra être validé par les États membres, un processus qui devrait prendre plusieurs jours, puis validé a posteriori par le Parlement européen début 2021.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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CORONAVIRUS FEU VERT DE

LA HAUTE AUTORITE DE SANTE POUR

LE VACCIN DE PFITZER ET BIONTECH EN FRANCE

La Haute Autorité de santé (HAS) a donné jeudi 24 décembre son aval à l’utilisation du vaccin contre le Covid-19 développé par Pfizer et BioNTech.

Le vaccin « peut être utilisé chez les personnes de 16 ans et plus », « du fait de son efficacité et de son profil de tolérance satisfaisant », a estimé la HAS. Cela constitue la dernière étape réglementaire avant le lancement de la campagne de vaccination en France, dimanche 27 décembre.

Après le feu vert donné cette semaine par l’Agence européenne des médicaments (AEM) et l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).

La « stratégie de priorisation » déjà annoncée (commencée par les populations les plus à risque de forme grave et les plus exposées au risque d’infection) reste valable pour ce vaccin, ajoute l’avis de l’autorité sanitaire.

Elle précise que « cet avis sera revu en fonction de l’évolution des connaissances, notamment au regard des résultats complets des essais de phase 3 ».

« Nous confirmons que ce premier vaccin a bien une place dans la stratégie vaccinale, au regard tant de son efficacité que de son profil de tolérance, ce qui est une excellente nouvelle », a déclaré la présidente de la HAS, Dominique Le Guludec.

« Les modélisations mathématiques que nous avons réalisées nous confortent dans la stratégie de vacciner en priorité » les résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées et le personnel à risque qui y travaille, c’est-à-dire ceux « qui ont le bénéfice individuel le plus important à cette vaccination ».En effet, si le vaccin de Pfizer et BioNTech a démontré une efficacité « importante » pour empêcher de développer la maladie Covid-19, « pour l’instant nous n’avons pas d’information sur l’impact de ce vaccin sur la transmission du virus », a souligné Elisabeth Bouvet, présidente de la commission des techniques de vaccination de la HAS.

Aussi, la campagne vaccinale qui débutera dimanche a essentiellement pour objectif de « réduire la mortalité et les formes sévères » de la maladie et de « préserver le système de santé en France », a-t-elle rappelé.

Le vaccin est, par ailleurs, « très bien toléré », avec « très peu d’effets secondaires graves », a encore précisé Elisabeth Bouvet. Les effets indésirables majoritairement rapportés, comme une douleur au point d’injection, sont « conformes à ce qu’on observe habituellement quand on administre un vaccin », a-t-elle ajouté, tout en soulignant qu’il serait « important d’avoir des études de post-administration sur les personnes vaccinées ».

Débuts des vaccinations dans plusieurs pays

La campagne de vaccination dans l'UE devrait commencer dimanche.

Les premières injections concerneront « quelques dizaines de résidents [d’Ehpad] d’abord dimanche ». Ensuite, cela sera étendu à d’autres établissements, lundi puis mardi.« La France a fait le choix d’une vaccination progressive, privilégiant en premier lieu les personnes les plus à risque (…), et fondée sur leur consentement. Nous ne confondons pas vitesse et précipitation », a déclaré M. Véran sur Twitter, rappelant que le consentement des personnes serait recueilli, la vaccination n’étant pas obligatoire.

Le Royaume-Uni a déjà approuvé un premier vaccin, créé par Pfizer et BioNTech, envoyé depuis le début du mois chez les personnes les plus vulnérables.

Le Koweït a lancé aujourd'hui une campagne de vaccination après avoir réceptionné des doses du vaccin américano-allemand Pfizer-BioNTech, comme ont déjà commencé à le faire plusieurs de ses voisins. Le Premier ministre cheikh Sabah al-Hamad Al-Sabah a inauguré cette campagne en se faisant administrer le vaccin, ont rapporté des médias officiels Koweïtiens.

Plus d'un million d'Américains ont reçu leur première dose contre le Covid-19 depuis que la campagne a débuté il y a 10 jours, a annoncé mercredi le directeur de la principale agence fédérale de santé publique des Etats-Unis, Robert Redfield.« Les Etats-Unis ont franchi un palier préliminaire mais crucial », s'est-il félicité.

Le Chili et le Costa-Rica qui commencent à dégainer les seringues, également remplies du vaccin de Pfizer/BioNTech.  L'Argentine a pour sa part autorisé le Spoutnik V devenant le premier pays d'Amérique latine, et un des premiers pays au monde à donner son feu vert au vaccin russe contre le Covid-19.

De leur côté, les tests cliniques du vaccin CoronaVac, du laboratoire chinois Sinovac, ont « atteint le seuil d'efficacité » exigé par l'OMS, a révélé le même jour l'Institut Butantan, chargé de sa production et distribution au Brésil, sans toutefois rendre publics les résultats officiels.


Andrew Preston pour DayNewsWorld
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EMPOISONNEMENT D'ALEXEI NAVALNY CONFIRME

PAR L'HOPITAL DE BERLIN

Les médecins berlinois qui ont soigné Alexeï Navalny ont rendu publics, mercredi 23 décembre 2020, les détails cliniques de son empoisonnement au Novitchok.

L’opposant russe se félicite sur Twitter et Facebook de la publication de cette « preuve » médicale que réclamait Moscou depuis des mois.

« Un empoisonnement grave avec un inhibiteur de la cholinestérase a été diagnostiqué à [l’hôpital de] la Charité », expliquent les scientifiques dans cet article de quatre pages paru dans la revue

The Lancet, qui retrace pour la première fois les symptômes déclenchés par l’agent neurotoxique du groupe Novitchok mis au point par l’URSS dans les années 1980.

La vérification de l’implication d’un agent Novitchok (…) n’a été réalisée que plusieurs jours après avoir établi le diagnostic d’empoisonnement (…) et n’a pas affecté les décisions thérapeutiques », précisent les auteurs.

Selon l’article, publié avec le consentement de M. Navalny, l’opposant russe est, après l’apparition de ses premiers symptômes, tombé dans le coma, son rythme cardiaque a fortement ralenti et la température de son corps est tombée jusqu’à 33,5 degrés.

« Son bon état de santé avant l’empoisonnement a probablement favorisé son rétablissement », expliquent les scientifiques, contredisant les conclusions des médecins russes qui ont un temps mis en cause l’hygiène de vie et l’état de santé générale de M. Navalny.




Carl Delsey pour DayNewsWorld
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NOUVELLE VARIANTE DU CORONAVIRUS

 TRES CONTAGIEUSE AU ROYAUME-UNI

Le gouvernement du conservateur Boris Johnson a annoncé samedi soir le reconfinement de Londres, du sud-est de l’Angleterre et d’une partie de l’Est, contraignant plus de 16 millions d’habitants à rester chez eux et à renoncer aux retrouvailles de Noël.

Les commerces non essentiels ont fermé et tous les déplacements en dehors de ces zones, placées sous le niveau d’alerte le plus élevé, que ce soit pour aller ailleurs au Royaume-Uni ou à l’étranger, sont interdits. Les pubs, restaurants et musées y étaient déjà fermés depuis mercredi.

La Belgique et les Pays-Bas suspendent les vols.

Le gouvernement tente de juguler une envolée des contaminations attribuée à une nouvelle souche du coronavirus, qui se transmet « bien plus facilement », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. L’inquiétude grandit en Europe après cette annonce.

En réaction, la Belgique et les Pays-Bas ont décidé de suspendre les vols en provenance et vers le Royaume-Uni, tandis que la France envisage une mesure similaire.

Une nouvelle souche "hors de contrôle" apparue dès septembre

Le conseiller scientifique du gouvernement britannique, Patrick Valance, a apporté des précisions sur cette nouvelle souche. « La nouvelle variante du virus contient des mutations dans des zones du virus connues pour jouer sur la manière dont celui-ci s’attache aux cellules et rentre dedans. Trois types de preuves montrent la même chose : ce virus muté a une transmissibilité plus élevée, il se propage plus vite. » Selon lui, cette nouvelle version serait apparue dès septembre, à Londres ou dans le Kent, au sud-est de l'Angleterre.

Lors de la semaine du 9 décembre, plus de 60% des cas comptabilisées dans la région comportaient cette mutation. « Cela indique que cette nouvelle version non seulement se propage plus vite mais devient la version dominante. Est-ce-que cette mutation change la maladie ? Pour l’instant, la réponse semble être non », a poursuivi le médecin.

Rien n'indique encore que ce virus muté est plus mortel, qu'il cause une forme plus sévère de la maladie ou qu'il réduit l'efficacité des vaccins, a souligné Boris Johnson. Dimanche, son ministre de la Santé, Matt Hancock, a expliqué que cette nouvelle souche était devenue « hors de contrôle ». « Nous devions reprendre le contrôle, et la seule manière de le faire, est de restreindre les contacts sociaux », a-t-il déclaré.

« Ce sera très difficile de la garder sous contrôle jusqu’à ce qu’un vaccin soit déployé », a-t-il ajouté.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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FEU VERT POUR LE VACCIN PFIZER-BIONTECH

 EN EUROPE

Ce lundi 21 décembre 2020 après-midi, l'Agence européenne des médicaments (AEM) a accordé son feu vert au vaccin Pfizer-BioNTech, le même qu'outre Atlantique et outre- Manche.

Le régulateur européen a avancé sa décision de huit jours, cédant à la pression de plusieurs pays de l'Union européenne , dont l'Allemagne, pour une autorisation rapide. L'avis positif de l'AEM doit désormais se traduire en autorisation de mise sur le marché de l'UE, ce que fera la Commission européenne, « au plus vite » et peut-être dès ce soir a tweeté la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.L'Agence a délivré une autorisation provisoire d'un an.

La surveillance d'éventuels effets secondaires trop conséquents, que les examens n'ont pas révélés jusqu'ici, se poursuivra tout au long des campagnes de vaccination. Accusé par les uns d'avoir été trop lent et par les autres d'accorder son feu vert sous pression, le régulateur européen défend son approche. « Il s'agit d'un succès historique et scientifique », a affirmé Emer Cooke, directrice exécutive de l'EMA assurant que « les éléments scientifiques montrent que les bénéfices du vaccin sont plus grands que les risques ».

L'AEM poursuit son travail d'examen des vaccins d'autres laboratoires. Elle doit se prononcer le 6 janvier sur le vaccin de l'américain Moderna, puis le 12 janvier sur celui du britannique AstraZeneca.

300 millions de doses

L'Union européenne avait précommandé 300 millions de doses du vaccin, qui nécessite deux injections par personne. Elle s'est engagée à verser à l'américain Pfizer et à son partenaire allemand BioNTech 15,50 euros par dose, selon des informations qui ont fuité. C'est un tarif nettement inférieur à celui obtenu par les Etats-Unis (19,50 euros, pour 100 millions de doses) et qui confirme l'intérêt pour les 27 d'avoir uni leurs forces pour négocier et commander.Les doses vont être réparties entre les Etats membres selon des clés de population - 45 millions de doses sont prévues pour la France.

Les Etats membres sont à présent dans les starting-blocks pour entamer les campagnes de vaccination ces prochains jours. L'Allemagne, l'Autriche ou l'Italie ont annoncé vouloir se lancer dès ce dimanche 27 decembre 2020.

La France vise le même timing.La première phase de vaccination devrait durer en France jusqu’à la fin du mois de février. La vaccination y sera d'abord réservée aux résidents des Ehpad puis étendue progressivement aux plus de 75 ans, aux plus de 65 ans et au personnel de santé. Les autres Etats européens ont dans l'ensemble aussi opté pour vacciner en priorité les publics les plus menacés.

Rassurer l'opinion

L'Europe est mise au défi de rassurer l'opinion alors qu'une trop forte défiance face aux campagnes de vaccination à venir mettrait à mal leur efficacité. Emer Cooke, la directrice de l'EMA, a estimé le 10 décembre devant le Parlement européen « qu'il faut comprendre les doutes », a fortiori dans un contexte de forte « désinformation », et faire en réponse œuvre de pédagogie et de transparence . L'EMA promet notamment de publier l'ensemble des données à sa disposition, y compris les plans de gestion du risque des fabricants de vaccins, d'habitude tenus secrets.

La nouvelle souche détectée en Angleterre ne semble pas perturber le processus. Les responsables de l'Agence européenne du médicament précisent qu'à ce stade, rien ne prouve que le vaccin soit inefficace sur le virus muté.




Andrew Preston pour DayNewsWorld
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AMANDINE PETIT ELUE MISS FRANCE

Samedi soir, au Puy-du-Fou, lors du centenaire du concours de beauté, l’écharpe de Miss France est revenue à Amandine Petit. Elle succède ainsi à Clémence Botino.

Blonde aux yeux bleus et âgée de 23 ans, la nouvelle Miss France est étudiante en master 2 Management des établissements et structures gérontologiques à Caen avec l’objectif de devenir « directrice d’établissement de santé » et a été choisie parmi 29 candidates de 18 à 24 ans pour succéder à Clémence Botino (Miss Guadeloupe), Miss France 2020.

Amandine Petit a expliqué en conférence de presse qu’elle entendait « montrer que la femme actuelle, c’est une femme forte, une femme qui peut faire ce qu’elle a envie de faire ».

« Très clairement, il faut croire en ses rêves puisque sur tous mes bulletins de notes, on écrivait toujours « manque de confiance en soi ».

Et bien ce soir, j’ai prouvé que même si on manque de confiance en soi, on peut aller très loin » a déclaré avec joie la Miss France 2021 quelques secondes après son sacre, les larmes aux yeux.

Amandine Petit devient ainsi la septième Miss Normandie sacrée Miss France. La dernière en date n'est autre que Malika Ménard, Miss France 2010, qui a poussé Amandine Petit à participer au concours de beauté lrsque les deux femmes s'étaient rencontrées en 2015.

Sa première dauphine est Miss Provence, April Benayoum, et sa deuxième dauphine est Miss Côte-d’Azur, Lara Gautier.

Les vingt-neuf Miss régionales en lice étaient âgées de 18 ans, pour Leïla Veslard, Miss Aquitaine, à 24 ans, Justine Dubois, Miss Poitou Charentes. Les 15 demi-finalistes ont été qualifiées lors du jury de présélection dont les résultats ont été arrêtés mercredi.

Elles ont ensuite été départagées par le jury, présidé cette année par Iris Mittenaere, Miss France 2016, et les téléspectateurs, à 50/50.Le jury 2021 était composé uniquement d’ex-Miss, comme Muguette Fabris, 80 ans, professeure de mathématiques à la retraite et Miss France 1963. Séparées les unes des autres par des plaques de Plexiglas, Sonia Rolland, Elodie Gossuin ou encore Iris Mittenaere, Miss Univers 2016, figuraient dans ce jury.

A l’issue de l’élection et pour respecter le couvre-feu, tous les participants, y compris la nouvelle reine de beauté, ont été logés dans les hôtels du parc de loisirs transformé en bulle sanitaire.




Kate White pour DayNewsWorld
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UNE CYBERATTAQUE D'ENVERGURE DU PENTAGONE MONTRE

"UNE VULNERABILITE ALARMANTE DES ETATS-UNIS"

De nombreuses administrations américaines sont visées depuis le mois de mars par une attaque informatique d’une ampleur et d’une durée inédite. Des spécialistes et responsables politiques américains pointent du doigt la Russie.

Une cyberattaque d'envergure a frappé plusieurs ministères et entreprises américains. Une intrusion qui représente un « risque grave », a prévenu jeudi l'agence américaine en charge de la cybersécurité et de la sécurité des infrastructures (Cisa). Elle estime que les mesures pour la contrecarrer seront « extrêmement complexes et difficiles ». Les plus importants ministères figurent dans la longue liste des cibles touchées : le département du Trésor, le ministère de la Santé et même une partie du Pentagone.

L'attaque a débuté en mars, les pirates profitant d'une mise à jour d'un logiciel de surveillance développé par une entreprise du Texas, SolarWinds, utilisé par des dizaines de milliers d'entreprises et d'administrations dans le monde. Elle s'est poursuivie durant des mois avant d'être découverte par le groupe de sécurité informatique FireEye, lui-même victime de cyberattaques la semaine dernière.

« Risque grave »

Selon les médias américains, l’attaque a visé de nombreuses administrations clés des Etats-Unis, parmi lesquelles le département du Commerce, le département du Trésor, mais également le Pentagone et l'administration de sûreté nucléaire, comme l’a révélé le média américain Politico.

La Cisa a indiqué dans un communiqué avoir « déterminé que cette menace représentait un risque grave pour le gouvernement fédéral et les administrations locales (...) ainsi que pour les infrastructures essentielles et le secteur privé »

Selon FireEye, des gouvernements et des entreprises du domaine du conseil, de la technologie et de l'énergie ont été ciblés en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient.

SolarWinds a indiqué que jusqu'à 18.000 clients, dont de grosses entreprises et des agences gouvernementales américaines, avaient téléchargé les mises à jour du logiciel, permettant aux pirates d'avoir accès aux échanges de courriels.L'attaque pourrait avoir touché des entreprises du CAC 40 qui ont installé le logiciel de surveillance Orion.

Les auteurs de l'attaque n'ont pas été identifiés.

La Cisa ne désigne pas les auteurs de cette attaque mais elle précise qu'il s'agit d'un « adversaire patient, concentré et aux ressources financières importantes qui a mené des activités pendant une longue période sur les réseaux victimes ». Les méthodes employées portent la marque d'un acteur étatique, selon Microsoft qui n'a pas désigné de pays.

Dans un tweet, Mitt Romney a noté que cette cyberattaque était le signe d'une « vulnérabilité alarmante des Etats-Unis".

« C'est comme si des bombardiers russes avaient survolé notre pays tout entier de façon répétée sans être repérés », a-t-il noté. Le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo avait rappelé lundi que le gouvernement russe avait effectué des tentatives répétées pour pénétrer dans les réseaux du gouvernement américain.« La Russie ne mène pas d'opérations offensives dans le cyberespace », a assuré son ambassade aux Etats-Unis.

Encore beaucoup d'inconnues

A un mois de sa prise de fonctions, Joe Biden a indiqué que son équipe de transition avait été informée des développements par le gouvernement. « Il y a encore beaucoup de choses que nous ne savons pas, mais ce que nous savons est très préoccupant », a indiqué le président élu démocrate dans un communiqué.

Les experts de la Cisa estiment « qu'extraire les pirates des environnements compromis sera extrêmement complexe et difficile pour les organisations » concernées, précise le communiqué, notant que « SolarWinds n'est pas le seul vecteur » utilisé par les auteurs de cette intrusion.

Dans un premier temps, la Cisa a ordonné à l'ensemble des agences fédérales américaines de se déconnecter immédiatement de la plateforme de SolarWinds.

Réponses aux attaques

Le FBI (police fédérale), le directeur du Renseignement et la Cisa, qui dépend du ministère de la Sécurité intérieure (DHS), ont formé une unité de coordination et des réunions se tiennent quotidiennement à la Maison Blanche pour élaborer la riposte du gouvernement américain.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Robert O'Brien, a coupé court à un voyage au Proche-Orient et en Europe pour revenir mardi à Washington s'occuper des retombées de cette attaque d'envergure.

«  Mon administration fera de la cybersécurité une priorité à tous les niveaux du gouvernement et nous ferons de la réponse à cette cyberattaque une priorité dès notre prise de fonctions », a-t-il assuré, prévenant que les Etats-Unis imposeraient « des coûts conséquents aux responsables de ces attaques malveillantes ».




Jaimie Potts pour DayNewsWorld
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L'ADIEU DU 13H ET LES LARMES

DE JEAN-PIERRE PERNAUT

Après trente-trois ans au 13h de TF1, Jean-Pierre Pernaut, dernière grande star de l’info, a présenté son ultime journal télévisé, ce vendredi 18 décembre 2020.

Beaucoup d’hommages, de surprises et d’émotions ont ponctué cette dernière édition qui s’est terminée avec quelques larmes.

Après le JT en tant que tel, s'est déroulée une émission spéciale de 30 minutes, présentée par les autres journalistes stars de la chaîne, Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau.

Les correspondants en région, ceux qui ont donné la pâte très locale à ce journal durant des années, ont également participé à l'adieu.

L’iconique présentateur du 13h le plus regardé d’Europe avait bien évidemment préparé un petit mot d’adieu.

Il a remercié mille fois toutes ses équipes, et plus particulièrement la « grande famille » des correspondants en régions.

C’est en évoquant sa famille, et sa mère décédée, que Jean-Pierre Pernaut n’a pas pu retenir ses larmes.

Marie-Sophie Lacarrau, sa remplaçante dès le début 2021, a refermé ce journal. Un beau geste de passage de témoin.

À 70 ans, Jean-Pierre Pernaut, avec une popularité au sommet, ne prend pas pour autant sa retraite.

Il sera bientôt à la tête d’une émission hebdomadaire sur LCI, Jean-Pierre et Vous, et vient de lancer une plateforme de vidéos à la demande consacrée au patrimoine et aux régions françaises.




Kate White pour DayNewsWorld
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EMMANUEL MACRON POSITIF AU COVID-19

Le président de la République a été diagnostiqué positif au Covid-19, a annoncé l'Elysée jeudi 17 décembre 2020.

« Ce diagnostic a été établi suite à un test RT-PCR réalisé dès l'apparition de premiers symptômes », précise l'Elysée dans un communiqué.

« Conformément aux consignes sanitaires en vigueur applicables à tous, le président de la République s'isolera pendant sept jours », ajoute la présidence. « Il continuera de travailler et d'assurer ses activités à distance.

L’information secoue aussitôt le sommet de l’Etat. Le Premier ministre, Jean Castex, cas contact d'Emmanuel Macron après un dîner à l'Elysée mercredi soir, « se place à l'isolement, bien qu'il ne présente aucun symptôme de la maladie », a indiqué Matignon avant de préciser qu'il avait subi un test PCR dont le résultat est négatif.

Olivier Véran, ministre de la Santé, présente à sa place jeudi matin la stratégie de vaccination contre le Covid-19 au Sénat.

Le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand, a également annoncé qu'il s'isolait, après avoir participé au même dîner. Le ministre des relations avec le Parlement, Marc Fesneau, s'est également mis en quarantaine, après avoir croisé le président à plusieurs reprises cette semaine.

De son côté, le cabinet de l'épouse du chef de l'Etat fait savoir que « Brigitte Macron est cas contact mais ne présente aucun symptôme. »

Le président de la République a également croisé plusieurs dirigeants étrangers au cours des derniers jours.

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé s'être également isolé, tout comme le chef du gouvernement portugais Antonio Costa ou le président du Conseil européen Charles Michel, qui avait rencontré le chef de l'Etat français lundi.

Cette annonce bouleverse quelque peu l'agenda présidentiel. L'Elysée a confirmé l'annulation du déplacement qu'Emmanuel Macron devait effectuer au Liban mardi 22 et mercredi 23 décembre 2020.

En revanche, il devrait bien présider le Conseil présidentiel pour le développement prévu ce jeudi à l'Elysée et devrait participer par visioconférence à une table ronde de la Conférence nationale humanitaire qui se tiendra au quai d'Orsay. Emmanuel Macron poursuit pour l'instant ses activités.

Si les symptômes du Covid-19 devaient l'en empêcher ou le conduire à l'hôpital, la Constitution prévoit la continuité du pouvoir, en établissant un nouvel organigramme :

en cas d’empêchement du chef de l’Etat, c’est le président du Sénat qui assure l’intérim.c'est le président du Sénat qui exercerait alors les fonctions du président de la République.




Jenny Chase pour DayNewsWorld
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QUEL BILAN

DIX ANS APRES LES PRINTEMPS ARABES ?

Il y a dix ans, le monde arabe allait vivre une série de révoltes populaires improbables, un puissant souffle de liberté qui dura des mois, avant des lendemains qui déchantent. Popularisés et référencés dans les livres d'histoire sous le nom de « Printemps arabes », les soulèvements de la fin d'année 2010 ont conduit à des résultats disparates, souvent décevants.

De la Tunisie au Yémen en passant par l'Égypte, la Libye ou la Syrie, les manifestations populaires, massives, ont été suivies au mieux de réformes précaires, au pire d'un retour à un ordre autoritaire, voire à d'interminables conflits armés.

Malgré ces revers, la flamme de ce mouvement pro-démocratie ne s'est pas éteinte, comme en témoigne la deuxième série de soulèvements huit ans plus tard au Soudan, en Algérie, en Irak, au Liban.

L'acte désespéré de Mohamed Bouazizi

Le 17 décembre 2010, le suicide d'un petit vendeur ambulant de Tunis déclenchait le Printemps arabe, une vague de révolte inattendue et sans précédent en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Tout commence le 17 décembre 2010, lorsqu'un jeune vendeur ambulant, Mohamed Bouazizi, excédé par le harcèlement policier, s'immole par le feu devant le gouvernorat de la petite ville défavorisée de Sidi Bouzid, dans le centre de la Tunisie.

Le geste de ce jeune diplômé n'est pas une première, mais son acte désespéré libère une rage jamais vue en Tunisie. Son sort tragique se répand sur les réseaux sociaux naissants. Mohamed Bouazizi décède de ses blessures le 4 janvier 2011, alors que la contestation contre le régime du président tunisien Zine el Abidine Ben Ali, au pouvoir depuis vingt-trois ans, s'est étendue comme une traînée de poudre.

Dix jours plus tard, Ben Ali devient le premier despote arabe contraint de fuir sous la pression de la rue. Exilé en Arabie saoudite, il y mourra dans l'indifférence en 2019. Dans les semaines suivant sa chute, des manifestations pro-démocratie éclatent en Égypte, en Libye, au Yémen...

À partir du 25 janvier, la rage exprimée dans les rues du Caire, la plus grande ville arabe, donne au phénomène le nom de « Printemps arabe ». Le monde regarde, interloqué, tandis que des centaines de milliers de personnes défilent pour exiger le départ du président Hosni Moubarak, au pouvoir depuis 1981.

L'espoir et l'euphorie renvoyés par ces images relayées en boucle sur les chaînes d'informations chassent un temps le fatalisme de la vie politique du Moyen-Orient.

« Dégage! »

D'inspiration tunisienne, une interjection – « Dégage! » (« irhal »!) – et un slogan – « Le peuple veut la chute du régime » (« Al-chaab yourid iskat al-nidham ») – déferlent un peu partout, renforçant le sentiment d'une destinée régionale commune.

Poussées par une soudaine colère devant le chômage, la corruption, la kleptocratie, le coût de la vie, puis, s'enhardissant, l'absence de libertés personnelles et civiles, des foules immenses ont attaqué, et parfois emporté aux cris de « Dégage » et « le peuple veut la chute du régime », des pouvoirs « militaro-mafiosés ».

Ces paroles résument le puissant désir de changement et de liberté parmi des dizaines de millions d'Arabes. C'est le cri d'une génération qui ignorait jusque-là ses propres capacités. Érigé en incantation à force d'être répété, il libère un temps les peuples de leurs peurs.Un nouveau paradigme émerge au Moyen-Orient, basé sur une prise de conscience collective que les tyrans ne sont pas invincibles et que les changements peuvent venir de l'intérieur, et pas seulement du jeu géopolitique mondial.

Ce « printemps arabe », en allusion, notamment, au « printemps des peuples » européens de 1848, a obtenu en deux mois, pacifiquement et avec l'appui in extremis de l'armée, la chute des présidents Ben Ali, en Tunisie, et Hosni Moubarak , en Egypte . Puis une insurrection a suscité la répression sanglante du régime de Mouammar Kadhafi, suscitant l'intervention des armées britannique et française et l'élimination du recordman de longévité des tyrans du globe.Par effet domino, la révolte s'est propagée au Yémen, où le président Ali Abdallah Saleh est tombé fin 2011, et en Syrie.

La contestation a toutefois à peine effleuré les autres pays arabes, l'Algérie, « vaccinée » par le souvenir de la guerre civile, le Maroc ou la Jordanie, qui ont su accorder à temps des concessions politiques mineures, la Mauritanie, le Soudan, qui ont réprimé les manifestations. L'Arabie saoudite a « acheté » la contestation avec l'argent du pétrole et sauvé, manu militari, le régime de Bahreïn.

« Hiver arabe »

Mais le « Printemps » tant attendu fera long feu. Le retour de flamme a été redoutable dans les cinq pays où le « printemps » a clairement visé le renversement du régime, sans doute en raison du manque de tradition démocratique ou d' Etat de droit de la région. Sans oublier le poids des baronnies ethniques et du religieux.

Cette expression a en tout cas vite donné lieu à une expression inverse, mise en avant dans l'ouvrage de l'Américain Noah Feldman :  « Arab Winter » (« L'hiver arabe »). À l'exception de la Tunisie, le vide créé par la chute de régimes vilipendés n'a pas été comblé par les réformes démocratiques réclamées par la rue. Pire, il a parfois donné lieu à des conflits armés.

Ces printemps arabes ont abouti à une seule transition démocratique, en Tunisie ; une révolution sans transition en Libye ; un putschiste contre-révolutionnaire en Égypte ; une transition avortée au Yémen ; et une guerre civile de liquidation en Syrie.

En Égypte, l'élection en 2012 de Mohamed Morsi, un islamiste dont le programme se heurte à l'opposition farouche d'une partie des contestataires, ouvre la voie à son renversement, l'année suivante, par l'armée. Et à une répression sanglante.Le maréchal Abdel Fattah al-Sissi rétablit un régime au moins aussi autoritaire que celui de Moubarak, s'érigeant en rempart contre l'islamisme sous l'œil bienveillant d'un Occident déboussolé et dépassé.

En Libye, les révolutionnaires se sont divisés en une myriade de groupes dans un pays plus que jamais fragmenté et sujet aux ingérences étrangères. Le Yémen, pays le plus pauvre de la péninsule arabique, s'est engouffré dans un conflit civil aux ramifications régionales.

Mais la tombe du Printemps arabe restera la Syrie, où les manifestations pro-démocratie ont mué en un impitoyable conflit avec plus de 380 000 morts et des millions de déplacés. Ici, la tournure des événements et l'inaction internationale ouvrent les portes d'un autre enfer : la répression sans fin, la haine confessionnelle qui se répand, un terreau où les jihadistes de Syrie et d'ailleurs prospèrent. L'expansion des jihadistes atteint son point d'orgue avec la proclamation en 2014 par le groupe État islamique (EI) d'un « califat » à cheval entre la Syrie et l'Irak, presque aussi vaste que la Grande-Bretagne.

Implication des Occidentaux et antiterrorisme

Sont impliqués désormais à divers titres dans le conflit libyen les Occidentaux, l'Egypte, les Emirats arabes unis, la Turquie et la Russie, tandis qu'en Syrie sont intervenues militairement, plus ou moins franchement, absolument toutes les puissances régionales et les grandes puissances mondiales, sauf la Chine. Ces guerres civiles ont aussi favorisé des flux de réfugiés vers l'Europe à l'origine d'une crise migratoire depuis 2015.

De plus la violence extrême des exactions, propagées sur les réseaux sociaux, la capacité de l'EI à attirer des milliers de combattants d'Europe et d'ailleurs et les vagues d'attentats dans le monde entier ont fini d'éteindre en Occident le regard enthousiaste des débuts.

L'attention du monde se focalise sur la lutte antiterroriste plutôt que sur la fin de régimes autocratiques qui ne tardent pas opportunément à se présenter, de nouveau, comme le dernier rempart contre l'islamisme radical.

La Tunisie, « exception du phénomène régional qu'elle a engendré »

À ce titre, la « Révolution du jasmin » en Tunisie, bien que tourmentée, reste l'histoire à succès. L'effusion de sang et les profondes divisions y ont été contenues, le mouvement d'inspiration islamiste Ennahdha, principale force politique du pays, a privilégié le consensus pour mener la transition. « Contrastant avec l'échec en Égypte et le désastre en Syrie, la Tunisie apparaît comme l'exception du phénomène régional qu'elle a engendré », écrit Noah Feldman dans L'hiver arabe.

Mais, là aussi, l'histoire reste inachevée et pour les 11 millions de Tunisiens, les dividendes de la révolte ne sont pas au rendez-vous. Ben Ali est parti, le pays est resté debout, mais la situation économique, un des principaux catalyseurs de la révolte, reste médiocre

Deuxième vague de manifestations en 2018 et la belle surprise du Soudan

Depuis 2018, une deuxième vague de manifestations contre les pouvoirs en place au Soudan, en Algérie, en Irak et au Liban a ravivé les espoirs et semblé prouver la pérennité de l'esprit de 2011 au sein de la jeunesse arabe.

Certes, il a fallu presque dix ans d'infusion après le Printemps arabe, durant lequel des tentatives de contestation avaient été vite réprimées, pour que le Soudan ne renverse à son tour son dictateur, Omar el-Bechir, à la tête d'un régime islamiste depuis trente ans. Mais le résultat, après six mois de désobéissance civile ponctuée par un coup d'Etat semble, pour l'instant, à la hauteur de l'attente. Le gouvernement issu des événements du printemps 2019 mi-civil mi-militaire, assure une transition convaincante sur le plan politique, malgré quelques déceptions et manifestations. Washington a retiré, lundi, le pays de la liste de ceux soutenant le terrorisme.

Des pays, non touchés en 2011, sont loin d’avoir épuisé leurs dynamiques révolutionnaires.

La jeunesse est en effet une génération qui a vécu une expérience humaine unique, qui a appris que libertés individuelle et collective étaient étroitement liées, et revendique une souveraineté populaire.

Elle ne se laissera plus jamais faire, et même dans les pays où l’on a l’impression que plus rien ne se passe, ça bouillonne sous la chape de plomb.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld
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RECAP ' PEOPLE

Désormais, ils vivent pour le meilleur  Laeticia Hallyday et Jalil Lespert ne se quittent plus et seraient confinés ensemble à la campagne !

Après leurs tatouages communs sur le poignet, « J+L »le temps d'un week-end à Rome,où ils ont choisi de graver leur amour à jamais avec le même tatouage, les voilà confinés dans une petite bourgade du Gers.

Amber Heard a détruit Johnny Depp en justice.

Après trois semaines de procès en juillet, qui avaient donné lieu à des révélations peu reluisantes sur la vie privée du comédien de 57 ans et de son ex-femme, la Haute Cour de Londres avait donné tort lundi à M. Depp, estimant que les qualifications du Sun étaient « substantiellement vraies » car « la grande majorité des agressions présumées avaient été prouvées ».

Un grand déballage de la vie privée du couple, révélant au grand jour addiction à la drogue, accusations de tromperies et même excréments retrouvés dans le lit conjugal !

« Le jugement surréaliste du tribunal au Royaume-Uni ne changera pas mon combat pour dire la vérité et je confirme que je prévois de faire appel », a annoncé vendredi Johnny Depp sur ses comptes Instagram et Facebook qui a fait appel de la décision.

Les conséquences sur sa carrière ne se sont pas faites attendre: l'acteur américain Johnny Depp a été prié de quitter son rôle dans les « Animaux fantastiques », après avoir perdu son procès en contre le tabloïd britannique .


Angie Jolie a accueilli Brad Pitt «  désespéré », depuis sa rupture avec Nicole Poturalski. L’acteur serait prêt à tout pour apaiser les tensions avec Angelina Jolie, tentant un ultime rapprochement. Selon le Sun, les deux se seraient retrouvés au domicile de l’actrice récemment. « Il est resté environ une heure et demie, puis il s’est échappé via une sortie privée qu’il n’utilisait pas avant. Il faisait clairement tout ce qu’il pouvait pour ne pas être vu », a raconté une source au Sun.

Mais aussi n'oublions pas Scarlett Johansson et son 3è mariage. Scarlett Johansson .Si certaines célébrités peinent à trouver l’amour après s’être séparée de leurs ex, cela n’est visiblement pas le cas pour Scarlett Johansson. Âgée de 35 ans, l’actrice de Mariage Story ne manque pas de prétendants et continue de faire battre les cœurs des hommes. Elle s’est mariée pour la 3eme fois.

Après avoir été en couple avec Ryan Reynolds pendant 3 ans et avec Romain Dauriac de 2014 à 2017, la chanteuse est de nouveau officiellement mariée trois ans après sa dernière relation.

Malgré la crise sanitaire qui sévit sévèrement aux États-Unis, le couple a néanmoins organisé une petite cérémonie pour recevoir leurs proches. Elle a une fois de plus récité la célèbre affirmation « Oui je le veux ». Ensemble depuis 2017, ces derniers ont finalement concrétisé leur amour en se passant la bague au doigt.

Après Kim Kardashian, qui a flambé un million de dollars pour ses 40 ans, c’est Kendall Jenner, sa petite sœur, qui se retrouve au cœur d'une polémique suite à sa fête d’anniversaire. Kendall Jenner a célébré son 25e anniversaire dans les règles de l’art.

Alors que les cas de coronavirus se multiplient à travers le monde et que la barre des 231.000 décès aux États-Unis a été franchie, le mannequin a décidé de souffler sa 25e bougie entourée d'une centaine de proches.

Comme l’indique TMZ, Kendall Jenner a organisé une fête sur le rooftop d’un restaurant à Los Angeles samedi 31 octobre. Parmi les invités, on comptait de nombreuses célébrités: Hailey et Justin Bieber, Jaden Smith, Paris Hilton, The Weeknd, Winnie Harlow, sans oublier tous les membres de sa célèbre famille.

Les convives étaient tous déguisés, Halloween oblige, et ils ont envahi la piste de danse jusqu’au petit matin, indique le site américain.




Kate White DayNewsWorld
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JOE BIDEN VU DE FRANCE

Vu de France:

Joe Biden nouvellement élu 46 ème président des États-Unis, beaucoup de commentaires sont déjà arrivés de la part de la classe politique française ainsi que de la presse.

De façon unanime il est souhaité bonne chance aux Américains avec le nouveau président.

Pour beaucoup Joe Biden c'est François Hollande version Usa !

Pour une part des Français que les Etats-Unis s'appauvrissent ce n'est pas un problème, ils ont toujours été considérés comme beaucoup trop riches, avec beaucoup trop d'emplois, alors un peu de récession aux États-Unis ne peut pas leur faire du mal !

Pour les Français et une partie de la classe politique, Joe Biden est une opportunité pour les Européens avec une Amérique qui va s'appauvrir, et où le chômage ne va pas tarder à régner en maître !

Avec l’élection de Joe Biden, c'est l'Amérique qui est le grand perdant, mais en toute logique le peuple américain n'en a pour l'heure conscience.

L'Amérique de demain sera très sûrement bien différente de ce qu' elle est en cet instant !

Nombreux sont aussi les commentaires venant de toutes parts pour lesquels parler de la fraude n'est pas tolérable dans un grand pays démocratique.

Les Français ont noté la très grande faiblesse du système de vote par correspondance américain, rappelons que l'élection présidentielle française se fait au suffrage universel direct.

En toute vraisemblance les USA devront réfléchir sur leur mode de scrutin, qui devrait se moderniser !

Effectivement si ce dernier est issu d'une longue et vieille tradition dans une période où les États-Unis n'avaient pas de moyens de communication rapide, dans un Etat moderne il va être urgent de le reformer !

On entend également en France que les Américains ont élu un président vieux (Emmanuel Macron 42 ans), fragile, et plus ou moins malade, mais heureusement Joe Biden a choisi une vice-présidente belle, et bien jeune, prête à prendre sa place dans le cas où.... !!!

Le dernier point et non des moindres qui soulève la stupeur des Français, ce sont les images de foules massées en pleine pandémie Covid-19 qui fait des ravages et des morts sur Terre, stupeur d'autant plus incompréhensible que les électeurs de Joe Biden qui auraient massivement votés par correspondance à cause et par peur du Covid,  seraient d'un coup devenus sans crainte du Covid-19 !!!




Alize Marion pour DayNewsWorld
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JOE BIDEN  46 e PRESIDENT DES ETATS-UNIS

Pour Joe Biden la vie commence à 78 ans...

Depuis 17 h 45 Joe Biden, 78 ans, est proclamé devenir le 46e président des Etats-Unis d’Amérique, le 20 janvier.

«Je suis honoré et touché par la confiance que le peuple américain a placée en moi et en la vice-présidente élue Kamala Harris.

Confrontés à des obstacles sans précédent, un nombre record d’Américains ont voté.

Prouvant, une fois encore, que la démocratie bat intensément dans le cœur de l’Amérique», a déclaré Joe Biden dans un communiqué publié quelques minutes après l’annonce de sa victoire.

L’ancien vice-président de Barack Obama devrait s’adresser à la nation samedi soir depuis son fief du Delaware.

A deux reprises,Joe Biden a envisagé des candidatures à l’élection présidentielle comme des points culminants d’une carrière d’un parfait classicisme, engagée au Sénat des Etats-Unis en 1972.

Pour sa première tentative, en 1987, il avait 45 ans .

Joseph Robinette Biden Jr., dit Joe Biden, né le 20 novembre 1942 à Scranton (Pennsylvanie), est un homme d'État américain.

Sénateur fédéral pour le Delaware de 1973 à 2009, il est considéré comme appartenant à l’aile droite du Parti démocrate et préside le comité judiciaire et criminel de la chambre haute du Congrès de 1987 à 1995. Il est également à la tête à deux reprises, entre 2001 et 2009, du comité des affaires étrangères du Sénat.

Candidat sans succès aux primaires démocrates en vue des élections présidentielles de 1988 et à nouveau en 2008, il est choisi par Barack Obama pour être son colistier comme candidat à la vice-présidence des États-Unis pour l'élection de 2008. Élu avec celui-ci, puis réélu en 2012, il est le premier vice-président catholique dans l'histoire américaine.

En 2020, à 77 ans, il remporte les primaires démocrates et devient le candidat de son parti pour affronter le président sortant, Donald Trump, lors de l'élection présidentielle. Il choisit Kamala Harris comme candidate à la vice-présidence.

« Joe Biden n’était certainement pas le président rêvé… Jugé trop vieux et trop dépassé par beaucoup. Il n’a d’ailleurs jamais vraiment réussi à créer une véritable adhésion autour de sa figure. Comme s’il lui manquait quelque chose pour véritablement séduire. »

Son seul atout était sa colistière, et future vice-présidente, Kamala Harris, véritable révélation de sa campagne.

Qui est Kamala Harris, la future vice-présidente de Joe Biden ?

« Ma mère me disait souvent : Kamala, tu seras peut-être la première à accomplir de nombreuses choses. Assure-toi de ne pas être la dernière. ». Cette anecdote, que Kamala Harris aime à répéter, sied à nouveau à ce vers quoi se destine désormais la colisitère de Joe Biden, donné gagnant ce samedi de l'élection présidentielle américaine.

Âgée de 56 ans, la sénatrice de Californie a rapidement réagi à cette victoire, acquise en Pennsylvanie, promettant de se « mettre au travail » sans tarder pour restaurer « l'âme de l'Amérique ».

« Dans cette élection, il s'agit de beaucoup plus que de Joe Biden ou moi-même. Il s'agit de l'âme de l'Amérique et de notre détermination à nous battre pour elle. Nous avons beaucoup de travail devant nous. Mettons-nous au travail », a-t-elle écrit sur Twitter, avant de relayer une vidéo d'elle au téléphone avec le futur président.

« Nous l'avons fait, Joe », s'exclame-t-elle dans cette courte séquence. Elle devient ainsi la seconde sénatrice noire de l'histoire américaine et même la première à ce poste à avoir aussi, des origines indiennes.


Paul Emison pour DayNewsWorld
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FOUFOUNE

HISTOIRE DE VOTRE CHATTE

Histoire de votre petite chatte.

La partie féminine a plusieurs petits noms et oui comment votre partenaire ou vous même appeler le sexe féminin.

Médicalement on la surnomme la vulve. La vulve est composé d'une petite lèvre et d'une grande lèvre. Une question qui est souvent revenue par nos lectrices après enquête

Est ce que c'est normal d'avoir la petite lèvre plus longue la grande ?

Est ce normal d'avoir les lèvres fripées ?

Alors oui les petites lèvres ne se ressemblent pas toutes. Pensez à regarder quand vous léchez une amie la sienne elle va être différente de la votre.

Si cela vous perturbe une chirurgie esthétique peut être pratiquer on peut vous la réduire.

Mais sachez Mesdames que les hommes aiment la titiller doucement avec leur dents ce qui provoque généralement un petit jus de jouissance.

Fripez oui elles sont généralement guère lisse. Si vous les examiner dans une glace elles sont souvent un peu fripé au repos du guerrier.

Sauf quand vous commencez à être excité elles se gonflent pour les avoir toujours avec cet aspect votre gynécologue peut y injecter du botox. Cela permet de cacher son age.

On la surnomme l'abricot,la figue. En italien on l'appelle figa bella figa. Donc nous vous conseillons de manger cinq fruits par jour Monsieur.

La moule est d'actualité et c'est vrai que cette mollusque a un air de petite chatte elle a même en ressemblance quelques poiles. Petits mots doux de celle ci enlevait lui quelques poils elle sera plus douce.

Le con est un surnom que l'on retrouve dans les chansons de Brassens.

Geneviève de Fontenay fait rentrer la petite chatte dans la langue française en tant que La Choune. Alors si un prétendant un peu élégant vous dit Très cher enfin de soirée allez vous me présenter votre Choune. Vous savez que vous allez passer avec des VOUS une soirée mouvementez.

Lorsqu'on la surnomme le Gazon ce n'est pas glamour c'est qu'une épilation de celle ci est urgente. Vous pouvez enlever tous les poils faire juste un ticket de métro.

Nous les américains l'appelons Moneymaker. Ce n'est pas romantique mais on dit que ce sont les femmes qui dirigent le monde donc leurres petites vulves donnent le tempo.

Une autre question revenue souvent est son odeur. Déjà vous devez l'apprécier pour vous sentir bien avec votre partenaire qui va y mettre sa tête entre vos cuisses et sa langue dessus. Pour cela sentait là. Une petite caresse intérieure et extérieur avec vos doigts vous donnera son odeur. A vous en premier de la sentir.

Et je dirais même de la goûter comme un grand chef cuisinier. Elle vous plaît rien à faire. Si vous n'aimez pas son odeur il existe désormais des gels aromatiques Gel Durex que vous pouvez mettre dessus à la fraise etc...assurez juste que votre partenaire n'est pas allergique.

Mais ce petit bijoux nous donne beaucoup de sensations. Elle adore qu'on la touche. Caressez- la vous même vous allez la sentir se détendre.

Pour s'instruire un peu allez regardez la pièce de théâtre vous allez reconnaître des anecdotes souvent sur votre petite chatte.

Je vous laisse je vais parler à mon abricot d'amour.




Mia Kennedy pour DayNewsWorld
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EMILY RATAJKOWSKI EN MODE CONFINEMENT 2

 LE RETOUR

Et oui confinement oblige Emily Ratajkowski n'oublie pas cependant ses fans qui sont si nombreux et ce dans le monde entier.

Alors Emily go ! Go !!

Comme Terminator elle shoot « Pan ! Pan !! »

Et la voilà prête pour poster quelques belles photos pour ravir tous ses admirateurs ce qui apporte du réconfort dans cette longue période de confinement qui ne fait que débuter et qui promet hélas d’être longue encore.

Alors au nom de tous les fans reconnaissants, merci Emily tu apportes des rayons de soleil dans le cœur de tous.

Dans l'attente de ta prochaine publication nous te souhaitons le meilleur, et que ton confinement se passe au mieux....

Je me joins à tous tes fans pour t'embrasser à distance bien sûr !!!




Kate White pour DayNewsWorld
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EMILY RATAJKOWSKI EN MODE CONFINEMENT

En cette période de confinement, le temps peut paraitre long, mais notre Emily pense à nous et ne manque pas de réaliser de belles photos pour le plus grand plaisir de tout un chacun !
Sûr que le temps va nous paraitre moins long grâce à Emily alors grand merci à notre star pour son bon cœur et sa générosité car tu mets du soleil et du baume dans nos esprits chagrins alors que le confinement  n'en est qu'à ses débuts et qui promet d’être long.

Je rappelle à tous et toutes que le confinement doit cependant être respecté à la lettre c'est la meilleure façon de battre cet ennemi qu'est le Covid-19 !


Voila une belle leçon de loisir qui peut s'organiser à la maison de façon très simple !

En effet nous avons quasiment tous et toutes un smartphone avec donc un appareil photo intégré !

Il est donc simple de jouer avec son smartphone seul en mode selfie,  ou à deux en mode shooting !!

Bon c'est sûr on n'a pas tous et toutes le talent et la beauté de notre Emily mais en tout cas le jeu peut être très  amusant et occuper un peu nos journées qui sont bien longues en ce moment !

Emily va y "Go go go" nous sommes tous avec toi !

Ont attend avec impatience des prochains clichés qui font rêver tous tes fans sur notre planète !!!



Sandra Stac pour DayNewsWorld
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EMILY RATAJKOWSKI FRAPPE FORT DE NOUVEAU AVEC UNE PHOTO COMPLETEMENT NUE

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Mannequin et actrice, Emily Ratajkowski a fait décoller sa carrière lorsqu'elle a dansé presque nue dans le clip de Robin Thicke et Pharrell Williams «Blurred Lines».

Depuis, Emily Ratajkowski bénéficie d'une indéniable notoriété grâce aussi à ses publications sulfureuses sur les réseaux sociaux.

L'an dernier, Emily Ratajkowski avait même posé topless aux côtés de son amie, Kim Kardashian.

Emily Ratajkowski est l’un des tops models les plus en vogue de la planète !

Elle n’hésite pas aujourd’hui à partager des photos d’elle totalement nue !

Emily Ratajkowski, mannequin très sexy est devenu un véritable sex-symbol.!

De plus, la belle assume son corps, et assume ses clichés sexualisés !

Alors Emily Ratajkowski frappe encore plus fort ! Totalement nue sur Instagram !

Après son cliché totalement nue près du balcon de leur chambre d’hôtel de dos, elle laisse une imparable vu sur ses fesses !

Même si les clichés sont souvent très hots, la belle Emily essaie de garder cachées ses parties les plus intimes.

Mais après une fausse manipulation selon elle, Emily a posté une photo d’elle de face et totalement nue !!  Et cela n’était pas un one shot vu que sa carrière cinématographique s’emballe.

"Je viens de terminer deux films ces dernières semaines. J’ai d’abord participé à l’adaptation de la série Entourage qui devrait sortir bientôt. Et je viens d’achever We are yours friends, une comédie avec Zac Efron sur le tournage de laquelle on s’est vraiment éclaté. Et mon rôle est l’un des principaux. Je suis ravie", confit Emily !

Emily est fière de son corps et ne prive donc pas ses fans de ses formes, mais elle peut aussi être fière de ses talents artistiques qui vont de la photo au cinéma et que tout le monde salue !!

Même si Emily a immédiatement supprimé la photo sur son compte, le mal était fait et certains internautes ont eu le temps de l’enregistrer, faisant ainsi de ce nouveau cliché une photo des plus diffusés sur le Web en ce moment et rendant public cette photo qui pourtant si elle est bien issue d’une erreur aurait pu rester privé.

« Coup de pub » ou accident, une chose est sûre, cette photo d’Emily a ravi les fans et n’a fait qu’augmenter la popularité d’une Emily Ratajkowski bien méritée !!




Mia Kennedy pour DayNewsWorld
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Emily Ratajkowski frappe fort de nouveau avec une photo completement  nu

Mannequin et actrice, Emily Ratajkowski a fait décoller sa carrière lorsqu'elle a dansé presque nue dans le clip de Robin Thicke et Pharrell Williams «Blurred Lines».

Depuis, Emily Ratajkowski bénéficie d'une indéniable notoriété grâce aussi à ses publications sulfureuses sur les réseaux sociaux.

L'an dernier, Emily Ratajkowski avait même posé topless aux côtés de son amie, Kim Kardashian.

Emily Ratajkowski est l’un des tops models les plus en vogue de la planète !

Elle n’hésite pas aujourd’hui à partager des photos d’elle totalement nue !

Emily Ratajkowski, mannequin très sexy est devenu un véritable sex-symbol.!

De plus, la belle assume son corps, et assume ses clichés sexualisés !

Alors Emily Ratajkowski frappe encore plus fort ! Totalement nue sur Instagram !

Apres son cliché totalement nue près du balcon de leur chambre d’hôtel de dos, elle laisse une imparable vu sur ses fesses !

Même si les clichés sont souvent très hots, la belle Emily essaie de garder cachées ses parties les plus intimes.

Mais après une fausse manipulation selon elle, Emily a posté une photo d’elle de face et totalement nue !!

Et cela n’était pas un one shot vu que sa carrière cinématographique s’emballe.

"Je viens de terminer deux films ces dernières semaines. J’ai d’abord participé à l’adaptation de la série Entourage qui devrait sortir bientôt. Et je viens d’achever We are yours friends, une comédie avec Zac Efron sur le tournage de laquelle on s’est vraiment éclaté. Et mon rôle est l’un des principaux. Je suis ravie", confit Emily !

Emily est fière de son corps et ne prive donc pas ses fans de ses formes, mais elle peut aussi être fière de ses talents artistiques qui vont de la photo au cinéma et que tout le monde salue !!

Même si Emily a immédiatement supprimer la photo sur son compte, le mal était fait et certains internautes ont eu le temps de l’enregistrer, faisant ainsi de ce nouveau cliché une photo des plus diffusés sur le Web en ce moment et rendant public cette photo qui pourtant si elle est bien issus d’une erreur aurait pu rester privé.

« Coup de pub » ou accident, une chose est sur, cette photo d’Emily a ravie les fans et n’a fait qu’augmenter la popularité d’une Emily Ratajkowski bien mérité !!

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LE SUBLIME NU A LA BOTTICELLI

D'EMILY RATAJKOWSKI

Une splendide photo du corps sublime de la brune Emily !

Elle pose en habit d'Eve, harmonieusement bronzée, sur un fond de montagne sur Insta­gram.

Ses longs cheveux bruns au vent ne dévoilent que ce qu'il faut de sa belle poitrine.

Sa féminité mise en valeur par la pose artistique de ses deux mains sur son mont Vénus .

Une photo des plus sensuelles, le regard intense de lascivité évanescente.

Kate White pour DayNewsWorld

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