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GUERRE EN UKRAINE DES AVANCEES

 DANS LES POURPARLERS

Moscou et Kiev annoncent des avancées dans les discussions. « Nous pouvons dire que les deux parties se sont rapprochées. Elles ont fait des progrès significatifs aujourd’hui. Maintenant, les ministres des Affaires étrangères des deux pays vont se réunir et après, il est prévu une rencontre entre chefs d’Etat », s’est félicité Mevlüt Çavuoglu, le chef de la diplomatie turque dont le pays jouait le rôle de facilitateur dans l’affaire .

La Russie promet en effet un retrait de ses troupes autour de la capitale ukrainienne, en signe de bonne volonté. La Russie a décidé de réduire de manière drastique ses activités militaires autour de Kyiv et Tchernihiv, a déclaré mardi le vice-ministre russe de la Défense à l’issue d’une nouvelle session de pourparlers de paix entre l’Ukraine et la Russie, à Istanbul. L’état-major de l’armée russe devait fournir plus de détails à ce sujet après le retour à Moscou de la délégation de négociateurs. Vendredi, le ministère russe de la Défense avait déjà indiqué que ses forces allaient désormais se concentrer sur une « libération » complète du Donbass, région de l’est de l’Ukraine, précisant qu’il s’agissait d’une des options de départ de leur « opération spéciale », l’autre qui serait donc abandonné étant la conquête de l’ensemble de l’Ukraine. Le Donbass est la région de l’est de l’Ukraine constituée des régions administratives de Louhansk et Donetsk, peuplées en partie de russophones, où Moscou a reconnu l’indépendance des deux républiques séparatistes autoproclamées du même nom juste avant le début de son intervention le 24 février. L’armée russe contrôlerait à l’heure actuelle 93 % du territoire de l’oblast de Louhansk et 54 % du territoire de l’oblast de Donetsk, selon le ministère russe de la Défense. « Les principaux objectifs de la première phase de l’opération ont été globalement atteints », a déclaré dans un discours le général Sergueï Roudskoï, chef d’état-major adjoint.

Alexandre Fomine a présenté cette initiative comme un moyen d’établir la confiance entre les deux camps et d’aller plus loin dans les négociations, alors que l’Ukraine a proposé mardi sa neutralité en échange de garanties de sécurité et de futures discussions sur le statut de la Crimée, annexée par Moscou en 2014.

Selon Vladimir Medinsky, le chef négociateur russe, son pays ne serait pas opposé à une entrée de son voisin dans l’Union européenne....

L’Ukraine demande à l’avenir que des pays – on parle des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine, de la France, de la Turquie, de l’Allemagne, du Canada, de l’Italie, de la Pologne et d’Israël – se portent réellement garants de sa sécurité. En cas d’attaque et après consultation, les capitales concernées s’engageraient à envoyer, au bout de trois jours, des troupes, des armes et à assurer une zone d’exclusion aérienne. Kiev conditionne un tel accord à la tenue d’un référendum sur le sujet. Ce qui implique aussi le retrait total des troupes russes du territoire.

Pour ce qui est de la Crimée, Kiev proposerait un délai de quinze ans pour arriver à s’entendre sur un statut, Volodymyr Zelensky se proposant de négocier en direct avec Vladimir Poutine le sort des régions de Luhansk et Donetsk dans le Donbass.

Une fois ceci approuvé au niveau ministériel, un sommet pourrait être organisé entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.




Alize Marion pour DayNewsWorld