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TROIS SOLDATS FRANCAIS TUES EN OPERATION

AU MALI

Trois soldats français ont été tués en opération au Mali lundi, alors que leur véhicule blindé a été atteint par un engin explosif dans la région de Hombori, a annoncé l'Elysée. L'explosion n'a laissé aucune chance aux soldats. Ces mines artisanales se déclenchent sous la pression d'un véhicule ou par télécommande.

Les décès de ces trois soldats appartenant au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (Meuse) portent à 47 le nombre de soldats français tués dans l'opération Serval.

Il s'agit du brigadier-chef Tanerii Mauri, du chasseur de 1ère classe Quentin Pauchet et du chasseur de 1ère classe Dorian Issakhanian.

Dans un communiqué, le Président de la République Emmanuel Macron a fait part de sa « très grande émotion ».ll a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires, morts pour la France dans l'accomplissement de leur mission ». Il « exprime son entière confiance aux militaires français déployés au Sahel, salue leur courage et rappelle la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme ».

Composée de 5100 hommes, la force Barkhane opère depuis 2014. Son objectif est de permettre aux forces armées du Sahel de faire face à la menace djihadiste.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion à dominante touareg, d'abord alliée à ces groupes, qui l'ont ensuite évincée.

Les jihadistes en ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit toujours.

Cependant les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires ayant fait des centaines de morts.




Britney Delsey pour DayNewsWorld