LA DRAGUE POST #MeToo OUI MAIS COMMENT ?

Dans un monde qui change, on comprend que certains hommes peuvent ressentir le besoin de se réconforter et de l'être.

Célibataire, peu sûr de lui  il se motive à fond pour rencontrer quelqu’un. Seulement alors qu' il aborde une femme sur une terrasse, celle-ci le rembarre, tout en l'insultant. Après #MeToo, comment les hommes doivent-ils se comporter ?

Le phénomène #MeToo est salutaire dans la mesure où il libère la parole des personnes, souvent des femmes, qui ont vécu d’innombrables abus. De nombreux hommes ont pris conscience d’une réalité qui leur était invisible, ne l’ayant jamais vécue, ni dans le rôle de celui qui impose un comportement ni dans celui qui le subit. Le producteur  Harvey Weinstein a d'ailleurs était condamné à 23 ans de prison pour son comportement envers les actrices, il fait cependant appel.

Liberté d'importuner

Et pourtant  ce phénomène a des conséquences pour certains sur les rapports de séduction. Comment flirter par ces temps qui courent ?

Lorsque vous désirez flirter avec une femme ou un homme, il y a presque toujours un temps plus ou moins court durant lequel vous nourrissez un désir sans savoir s’il est réciproque. Comment  exprimer cette attirance par des actes ou par des mots sans blesser l'autre ?

Car il ou elle va sentir votre message et y réagir selon son histoire et en fonction de sa conception de la séduction.

Confiance en soi

La femme que vous avez approchée, en vous rembarrant, semble avoir réagi de façon défensive et peut-.être pour rien.  Peut-être a-t-elle vécu énormément de situations désagréables avant de vous rencontrer. Alors il vous faut travailler sur la confiance, c’est-à-dire la capacité à croire en vous, en vos qualités et en vos compétences..

Plus vos rencontres seront vécues positivement, plus la  confiance en vous sera renforcée. Avant tout gardez à l’esprit que l’abus commence là où il n’y a plus de respect de l’autre.

Mais admettons avec Catherine Deneuve, Catherine Millet, Ingrid Caven et les 97 autres signataires de la tribune du « Monde » que « la drague insistante ou maladroite n’est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste ».




Kate White pour DayNewsWorld