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UNE MICROTEMPETE EN PLEINE CAMPAGNE ELECTORALE

OU LES AFFICHES CONTRE LE SIDA.

« Quand on met des messages subliminaux d’une aventure d’une nuit, d’accouplement sans parler d’amour de manière aussi lapidaire, sur un abribus sans contextualiser, j’imagine un enfant de cinq ans qui sans libre-arbitre peut avoir une certaine confusion dans l’esprit. » ( Députée LR).

La polémique issue des affiches de la dernière campagne de prévention du Sida a ravivé de nombreux débats à quelques jours de la primaire de droite.

A l'origine, c'est une campagne de prévention contre le Sida et différentes questions de société sont à nouveau remis à l'ordre du jour comme le mariage pour tous ou l'adoption par les couples homosexuels

Le gouvernement a lancé une campagne de prévention contre le sida avec 8.000 affiches dans 130 villes. Sur les affiches colorées on voit deux hommes s'enlacer . Les sous-titres joints à la photo indiquent : "Avec un amant, Avec un ami, Avec un inconnu" ou "S'aimer, S'éclater, S'oublier" ou "Coup de foudre, Coup d'essai, Coup d'un soir".

Et la même conclusion :

Un "message de santé publique", essentiel quand "50% des nouvelles contaminations" touchent cette population.

Alors pourquoi une telle levée de boucliers chez certains ?

Davantage grand public ou davantage ciblées sur les homosexuels dans les lieux communautaires comme les bars gays, les campagnes précédentes répondaient à leur époque.

La campagne Sexosafe serait-elle« indécente et homophobe »?

« Les bonnes mœurs » ? Les enfants ?

« Quand on met des messages subliminaux d’une aventure d’une nuit, d’accouplement sans parler d’amour de manière aussi lapidaire, sur un abribus sans contextualiser, j’imagine un enfant de cinq ans qui sans libre-arbitre peut avoir une certaine confusion dans l’esprit. » ( Député LR).

Des maires veulent protéger les enfants en retirant les affiches.

Les Associations familiales catholiques (AFC) "dénoncent la "propagande idéologique du gouvernement"

Et qui se soucie de la femmes, simple objet de vente, placardée depuis des décennies jusqu'aux abribus de nos enfants ? Deux poids et deux mesures !

Alors là cette campagne est bel et bien un enjeu de santé publique et tout citoyen peut comprendre cette campagne contre le sida. D'ailleurs les affiches de Sexosafe restent vraiment soft par rapport à d’autres campagnes diffusées par nos voisins suisses.

Aujourd'hui chacun sait que l'amour peut naître entre deux hommes ou deux femmes et que les hommes homosexuels "sont 200 fois plus fragiles que les personnes hétérosexuelles face à l'épidémie du sida et au risque de transmission", souligne avec courage Aurélien Beaucamp, président de l'association Aides. Sur 10 personnes qui découvrent leur séropositivité chaque année, 4 à 5 sont des HSH...

Joanne COURBET pour DayNewsWorld.