LA FUSILLADE TERRORISTE DE STRASBOURG DEVIENT POUR DONALD TRUMP

UN MOTIF DE PLUS POUR LE MUR

« Encore une terrible attaque terroriste en France. Nous allons encore plus renforcer nos frontières », a tweeté mercredi matin le président Trump.

Donald Trump a décidément l’œil rivé sur l'actualité française et quand il ne s'amuse pas à la commenter comme pour les « gilets jaunes », il en tire des leçons . Aussi s'est-il fendu mercredi matin d'un tweet pour le moins saugrenu. « Encore une terrible attaque terroriste en France. Nous allons encore plus renforcer nos frontières »

.« Chuck et Nancy doivent nous donner les votes pour que nous ayons davantage de Sécurité à la Frontière! », a-t-il poursuivi. Chuck Schumer est le chef des démocrates au Sénat américain tandis que et Nancy Pelosi est pressentie à la présidence de la Chambre des représentants en janvier.

Pourquoi? C'est que le président américain se trouve en pleine discussion sur le « mur » qu'il veut ériger à la frontière mexicaine pour endiguer l'immigration.

Et une réunion houleuse entre le président américain et les leaders démocrates du Congrès a eu lieu mardi dans le Bureau Ovale en présence de journalistes. Et ce à propos du mur à la frontière du Mexique promis par ce dernier en campagne. « Il n'y a pas de sécurité aux frontières sans le mur! » a lancé Donald Trump en s'échauffant.

Les démocrates refusent de donner les voix nécessaires au Congrès pour le financer.

Donald Trump dénonce alors le danger que représentent selon lui les « caravanes » de migrants qui tentent de pénétrer aux États-Unis.

Nancy Pelosi rappelle, elle, la position des démocrates. Les démocrates sont prêts à débloquer une enveloppe de 1,6 milliard de dollars pour la sécurité aux frontières mais pas un dollar pour le mur.

A Donald Trump de menacer d’aller jusqu’au « shutdown » (paralysie de certaines administrations ) si les démocrates refusent de voter le financement de son emblématique promesse de campagne.

« Je serai fier de ''fermer le gouvernement'' au nom de la sécurité aux frontières, j’en prendrai la responsabilité. Le peuple ne veut pas que les criminels et la drogue se déversent dans notre pays », a martelé le président américain.

Devant la tournure que prenait la discussion Nancy Pelosi a suggéré que le débat ne se poursuive pas devant les caméras.

Le président a répondu du tact au tact. « Ce n'est pas une mauvaise chose, Nancy, cela s'appelle la transparence... » a  répliqué avec ironie.

Abby Shelcore pour DayNewsWorld