RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE LIE

AUX ACTIVITES HUMAINES OU

VASTE ENFUMAGE DE LA COP21 ?

L'affirmation de Marcel Leroux, éminent climatologue peut interpeller plus d'un citoyen au moment où se tient le grand sommet de la COP21 à Paris. Ce dernier avait affirmé sans ambages

qu'il n' existait « aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée(...) établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2.

A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique. » (NRH, 2007, n°31).

De plus les fluctuations du climat ont toujours marquée la longue histoire de l’humanité, passant de périodes plus ou moins glaciales à des périodes plus ou moins tempérées.
Comment comprendre alors cette grand- messe de 176 pays réunis à Paris -à grands frais pour le contribuable français- s'efforçant de trouver un accord contre le réchauffement climatique lié aux activités humaines ?

Il s'agirait pour tous ces pays de réduire les concentrations de CO2 dans l'atmosphère, ainsi que celles de quelques autres gaz à effet de serre - méthane (CH4), protoxyde d'azote (N2O), et CFC- dues à l'homme, coupables qu'elles seraient du réchauffement de notre planète...

C'est qu 'un groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat(le GIEC) a été crée par l'ONU en 1988. Il a concocté une synthèse de diverses

études scientifiques sur cette question. Son dernier et quatrième rapport s'appuyant sur plus de 2 500 scientifiques de 130 pays conclut que le réchauffement climatique depuis 1950 est très probablement(sic) dû à l'augmentation des gaz à effet de serre d'origine anthropique.

De plus une étude publiée fin 2012 a assemblé et comparé des simulations issues de 20 modèles informatiques différents allant dans ce sens. Ces modulations climatiques ajoutées à des informations issues des observations satellites d'une équipe de climatologues américains auraient permis de conclure que les activités humaines étaient à l'origine du changement de la température de la troposphère et de la stratosphère.

C'est sans compter avec des données scientifiques incontestables :

-les océans produisent 80 gigatonnes de CO2 , la végétation 13 alors que les humains n'en produisent que 7. Une goutte d'eau dans l’océan.

-le soleil est la source la plus importante de chaleur. Le flux de rayonnement venant du Soleil - principalement de la lumière visible et du rayonnement du proche infrarouge - chauffe la Terre. Le climat en dépend.

-Certes même en admettant que la température de surface du globe est susceptible d'augmenter de 1,6° à 4°C supplémentaires au cours du XXIe siècle comme sembleraient l'annoncer les projections des modèles climatiques, il n'en demeure pas moins que la part infime de production de dioxyde de carbone produit par l'homme n’interfère quasi pas sur le réchauffement climatique. L'homme viendrait-il à disparaître que notre planète se réchaufferait quand même !

Bien sûr on ne peut mettre en doute le dérèglement climatique général. Ce dernier est déjà perceptible dans des événements météorologiques extrêmes . Notre planète souffre de plus en plus de canicules, sécheresses, inondations dues à des crues exceptionnelles, tornades ... Le réchauffement climatique va s'accélérer, mais il n'a pas une origine humaine. Plus déconcertante encore l'existence de périodes de glaciation avec un fort taux de CO2 alors que l'homme n'existait pas !

En conséquence point besoin de culpabiliser à outrance les hommes.

D'ailleurs la seule controverse sur la fonte du glacier du Kilimandjaro qui a perdu 82 % de son glacier durant le XXe siècle et pourrait disparaître en 2020 pose le problème de l'impartialité des analyses du GIEC.

En effet quelles sont les causes réelles du recul du glacier du Kilimandjaro en Afrique ?

Certains climatologues l'attribuent à une diminution des chutes de neige depuis le XIXe siècle tandis que d'autres pensent que les glaces du Kilimandjaro ayant résisté à une longue sécheresse il y a 4000 ans fondent à cause du réchauffement climatique .

« Il est prématuré d'affirmer que les glaciers himalayens reculent anormalement à cause du réchauffement climatique. Un glacier est influencé par tout un ensemble de facteurs physiques et par une interconnexion complexe des facteurs climatiques. » note un scientifique reconnu.

De plus une erreur concernant la date de fonte des glaciers de l'Himalaya dans le rapport de 900 pages du GIEC de 2007 sciemment conservée alors qu'elle avait été signalée par un membre de l'Institut de glaciologie dès 2006 a jeté un discrédit sur le respect des procédures de validation.

Les climato-sceptiques ont crié à la manipulation des chiffres . Le large consensus scientifique s'est effondré .

Pourquoi diaboliser à ce point le réchauffement climatique ?

Nul doute qu'il s'agit de faire adhérer par tous les moyens et, en passant même par la caricature et la diabolisation, les populations. Le machiavélisme de gouvernants, d' écologistes et d' industriels peu scrupuleux participe certainement de cette logique

Alors la question est de savoir à qui profite le crime ?

De nouvelles industries utilisant de nouvelles techniques telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, les agrocarburants, les automobiles électriques, la séquestration du carbone, etc.se sont développées à la suite des sirènes alarmistes du GIEC; Des protocoles ont été acceptés par de nombreux pays comme les protocoles de Rio en 1992 et de Kyoto en 1997. De ce fait l'économie du monde essentiellement basée sur le pétrole et autres énergies fossiles est âprement mise en concurrence avec ces nouvelles énergie dites propres. Ce qui provoquent des tensions politiques importantes et des conflits d'intérêt.

Point étonnant que le réchauffement climatique devient la pierre d’achoppement entre d'une part les industriels aux intérêts contradictoires, d'autre part entre les différents pays du monde .

Outre les nouvelles industries utilisant de nouvelles technologies pour ne pas émettre de gaz à effet de serre , l'industrie nucléaire qui évoque une production d'électricité «propre » tire elle son épingle du jeu. Quant aux industries pétrolières, elles manient le double langage.

Qu'en est-il des différentes nations ?

C'est aussi la division et l'affrontement qui mènent les débats sur la question du réchauffement climatique .En effet si, dans le concert des nations, nul ne conteste réellement les lois physiques en cause dans le réchauffement de la planète, la réduction des gaz à effet de serre dans les activités humaine ne va pas de soi.

C'est que les intérêts des différents pays ne convergent pas forcément.

Les États-Unis émettent 25 % des gaz à effet de serre. La Chine en émet le même pourcentage , mais représente un taux réduit d'émission si on ramène ce dernier au nombre d'habitants.

Globalement, les pays les plus riches sont minoritaires en nombre d'habitants, mais émettent plus de gaz à effet de serre que les pays émergents et les pays les plus défavorisés. Néanmoins le ratio (CO2/$ de PIB) est très variable, certains pays développés sont relativement performants (Japon, France, Suisse, pays nordiques) et d'autres assez moyens (États-Unis par exemple) alors que des pays beaucoup moins développés émettent en proportion beaucoup de CO2 (ex-URSS notamment). Ces données montrent que la croissance économique n’entraîne pas forcément une augmentation des rejets et qu'il existe une marge de progression importante dans de nombreux pays, sans affecter le confort de vie des habitants.

Les nations se divisent à propos des politiques de limitation d'émissions de gaz à effet de serre. L'Union Européenne est globalement en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique, à l'exception notable de la République tchèque et de son président Vaclav Klaus, les États-Unis, l'Australie, l'Inde ont longtemps été réticents jugeant ces politiques de limitation coûteuses et insuffisamment étayées au plan scientifique. La Russie, le Canada, la Chine étaient jusqu'alors les moins enthousiastes.

Certes la COP21 ...

Même si tel est le cas, est-il raisonnable d'enrayer les efforts actuels de la communauté internationale pour réduire les émissions de CO2 dans l'atmosphère en cédant à la pression des lobbies, pétroliers entre autres ?

Nul doute que l'explosion du prix du baril de pétrole a joué un rôle important dans la volonté des États de réduire les émissions de CO2. Un cercle vertueux apparaît en effet : en consommant moins, on réduit à la fois la facture énergétique et la contribution au réchauffement de la planète. Ce phénomène purement physique qu'est en fait le réchauffement de la planète est présenté comme une malédiction punissant les hommes coupables d'avoir succombé aux sirènes de la surconsommation énergétique. Aux écologistes d' exploiter le réchauffement climatique au profit de leurs thèses sur la réduction de la croissance économique. L'augmentation de la température du globe n'a cependant pas les mêmes conséquences pour tout le monde. Ce phénomène ne touche pas l'ensemble de la planète de la même façon. Alors on peut se poser la question de savoir à qui profite le crime ? Est-on en mesure, aujourd'hui, d'anticiper les conséquences du réchauffement climatique sur les différentes parties du globe ? La fonte des glaces, si elle peut se révéler dramatique pour les ours polaires, ouvre en même temps des routes commerciales pour certains pays ...

Et que dire de la spectaculaire conversion de François Hollande à la cause climatique. Sincère prise de conscience ?

Manœuvre politique pour se raccommoder avec les écologistes ?

L'actualité récente, de Notre-Dame-des-Landes à Sivens en passant par la suspension de l’écotaxe, laisse perplexe.

Les déclarations et les initiatives se succèdent pourtant bel et bien : suppression prochaine des subventions au charbon dans l’aide aux pays en développement, intervention promise à Bruxelles pour mettre fin, à terme, aux aides européennes aux énergies fossiles et pour une orientation du plan Juncker en faveur de la croissance verte et de la transition énergétique. Sans compter ce fameux paragraphe sur le climat obtenu de haute lutte par la France dans la déclaration finale du dernier sommet du G20.

Méfiance .

Larry Ricky pour DayNewsWorld.