DES ROBOTS S'OCCUPENT DES MALADES

 EN ITALIE

L'Italie a été durement touchée par par le Coronavirus avec plus de 13 000 décès enregistrés depuis son apparition dans le pays, le 31 janvier. En première ligne dans la lutte contre cette maladie, les professionnels de santé sont fortement exposés au risque de contamination puisqu’ils sont régulièrement en contact avec les malades. Plus de 4 000 agents de santé italiens ont en effet été testés positifs au virus et 66 médecins ont perdu la vie.

Afin de réduire les contacts entre patients et personnel soignant, certaines structures du pays ont donc misé sur la technologie. Ainsi dans un hôpital de Lombardie en Italie, des robots remplacent le personnel hospitalier pour certaines tâches dans la lutte contre le coronavirus. Ils permettent de surveiller à distance les patients infectés par le virus. Ils mesurent notamment le rythme cardiaque, la tension, la saturation ou encore la respiration, à la place des humains.

« Les robots sont des assistants infatigables, explique le docteur Francesco Dentali, directeur des soins intensifs à l'hôpital Circolo de Varese, qui ne peuvent pas être infectés, qui ne peuvent pas infecter, qui ne peuvent pas être malades.

Les médecins et infirmières ont été durement touchés par le virus, le fait qu'un robot ne puisse pas être infecté a un grand intérêt. »: ces recrues sont adoubées par le chef de l'unité de soins intensifs de l'hôpital Circolo de Varèse en Italie, submergé par les malades du coronavirus. En pilotant à distance ces androïdes , médecins et infirmiers de cet hôpital de Varèse se protègent et économisent les équipements de protection.

Dotés de grands yeux clignotants, ils sont amenés dans les chambres et laissés au chevet du patient afin que les médecins et infirmières puissent s'occuper d'autres personnes dans des conditions plus graves.

Ces robots surveillent les paramètres de l'équipement dans la salle et les transmettent au personnel de l'hôpital. Les robots ont des visages à écran tactile qui permettent aux patients d'enregistrer des messages et de les envoyer aux médecins. Ces machines de la marque Sanbot Elf ont été conçues par la société chinoise Qihan Technology.

« C'est comme avoir une autre infirmière sans les problèmes liés à l'infection », a déclaré le docteur Francesco Dentali, directeur des soins intensifs à l'hôpital. Masque, gants et blouse en moins.




Kelly Donaldson pour DayNewsWorld