BIENTOT DES TRAINS AUTONOMES

« Avec le train autonome, tous les trains circuleront de manière harmonisée et à la même vitesse, et l’exploitation ferroviaire gagnera en fluidité. Et plus de fluidité, c’est une meilleure régularité et une plus grande ponctualité des trains » , prévoit le patron de la SNCF Guillaume Pepy, cité dans un communiqué.

La SNCF a fait une annonce pouvant présager une grande révolution dans le ferroviaire :

elle envisage de faire circuler des prototypes de trains entièrement automatisés d'ici 2023 grâce à un partenariat l'associant notamment aux constructeurs ferroviaires Alstom et le canadien Bombardier.

«Avec le train autonome, tous les trains circuleront de manière harmonisée et à la même vitesse, et l'exploitation ferroviaire gagnera en fluidité. Et plus de fluidité, c'est une meilleure régularité et une plus grande ponctualité des trains», selon Guillaume Pépy.

L’entreprise française et Railenium, l'institut de recherche technologique de la filière ferroviaire basé à Valenciennes (Nord), dirigent également deux consortiums conçu en janvier pour ce faire.

Le premier consortium réunit Alstom, le groupe d'ingénierie Altran, le spécialiste italien de la signalisation Ansaldo STS (groupe Hitachi) et Apsys, filiale d'Airbus en charge de la cybersécurité. Il devra produire un train de marchandises autonome.

Le second, dédié aux voyageurs, doit automatiser un TER. Il se compose du constructeur canadien Bombardier, de l'équipementier allemand Bosch, du spécialiste de l'intelligence artificielle SpirOps et du groupe technologique Thales.

Les consortiums disposeront d'une enveloppe de 57 millions d'euros financée à hauteur de 30% par la SNCF, 30% par l'État et 40% par les autres partenaires.

Il s'agit de parvenir dans les années à venir à construire des trains complètement automatisés.

Sans obligation de présence humaine pour piloter ces derniers le train.

A terme ce projet permettrait de faire circuler davantage de trains sur les lignes les plus fréquentées, et aussi de diminuer la consommation d'énergie en optimisant la conduite.

Sont envisagées également des applications comme télécommander par exemple un train de fret.

Industriellement, ces trains ne seraient pas construits avant 2025 cependant.

Un tel projet n’est pas sans rappeler l’initiative l’Hyperloop lancée en 2013 par l’entrepreneur Elon Musk, cette dernière pouvant donner naissance éventuellement à un train à grande vitesse capable de circuler à plus de 1 100 kilomètres par heure.

L’Hyperloop permettrait de relier les villes de Los Angeles à San Francisco en moins de 30 minutes...

Paul Emison pour DayNewsWorld