DECOUVERTE D' UNE CHAMBRE SURNOMMEE LA TOMBE DE CERBERE VIEILLE DE 2000 ANS EN ITALIE

Lors d'une étude archéologique préalable à la modernisation du système d'approvisionnement en eau de la municipalité de Giugliano en Campanie, une sépulture remarquablement préservée a été découverte dans un champ cultivé près de Naples. Les premières analyses indiquent que cette tombe remonte à environ 2 000 ans.

La sépulture était scellée par une dalle de tuf et, dès son ouverture, la chambre funéraire a dévoilé des fresques éblouissantes ornant ses parois. Parmi celles-ci, une représentation exceptionnelle du chien à trois têtes Cerbère est particulièrement remarquable, d'où le surnom approprié de la "Tombe de Cerbère".

Cerbère, également connu sous le nom de "chien d'Hadès", était le gardien des portes des Enfers, chargé d'empêcher les âmes des défunts de s'échapper. La fresque illustre la capture de Cerbère, mettant en scène l'accomplissement des douze travaux d'Héraclès.

La tombe renferme également des représentations de scènes mythologiques mettant en scène les ichtyocentaures, des créatures mi-humaines mi-chevalines avec une queue de poisson, incarnant une partie supérieure humaine, des pattes avant équines et une queue semblable à celle d'un poisson.

L'excavation complète de cette tombe à chambre est en cours avant l'exploration de la nécropole étendue qui l'entoure
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Emily Jackson pour DayNewsWorld

LE PRIX NOBEL DE LITTERATURE 2023 DECERNE AU NORVEGIEN JON FOSSE

Depuis 1901, le prix célèbre une autrice ou un auteur dont l'œuvre fait "preuve d'un puissant idéal", selon les mots testamentaires d'Alfred Nobel.

Le prix Nobel de littérature 2023 a été décerné au dramaturge norvégien Jon Fosse pour "ses pièces novatrices", a annoncé le jury ce jeudi 5 octobre lors de la cérémonie à Stockholm (Suède). L'annonce a eu lieu lors d'une cérémonie à Stockholm, en Suède, où le jury a loué ses pièces innovantes. Jon Fosse, réagissant à cette nouvelle, s'est exprimé en déclarant qu'il était "surpris mais pas trop" par cette distinction attendue depuis presque deux décennies.

L'Académie suédoise a distingué l'écrivain âgé de 64 ans "pour ses pièces de théâtre et sa prose novatrices qui ont donné une voix à l'indicible", citant Septologien, un roman en sept chapitres et trois volumes, non encore traduit.Le lauréat "écrit des romans très épurés dans un style désormais connu sous le nom de minimalisme de Fosse ", écrit l’Académie suédoise, qui évoque " des pièces de théâtre et une prose novatrices qui ont donné une voix à l’indicible" .

La dramaturgie son art majeur

Jon Fosse, romancier, essayiste, poète et auteur de livres pour enfants, a fait de la dramaturgie son art majeur, bien que son œuvre ne soit pas toujours facilement accessible au grand public. Pourtant, ses pièces de théâtre sont parmi les plus jouées en Europe, élevant son statut à celui d'auteur contemporain le plus représenté sur les scènes théâtrales européennes.

L'enfant des fjords, au visage rond et aux yeux bleus d'une teinte scandinave, Jon Fosse est né il y a 64 ans sur la côte ouest de la Norvège. Sa réaction à cette prestigieuse récompense a été empreinte de gratitude et d'humilité, considérant cette reconnaissance comme une célébration de la littérature authentique. "Je me suis préparé à cette éventualité au cours de la dernière décennie, mais je ne m'attendais pas à recevoir le prix aujourd'hui, même s'il y avait une chance", a-t-il partagé humblement lors d'un entretien téléphonique.

Une vision pessimiste à la Samuel Beckett

Par son amour du théâtre, son style minimaliste et ses personnages aux résonances métaphysiques, Jon Fosse dit se retrouver dans l'œuvre du grand Samuel Beckett, "un peintre pour le théâtre plutôt qu'un véritable auteur", selon lui. Mais c'est une autre parenté qu'on lui trouve plus souvent, plus nordique, avec le dramaturge norvégien Henrik Ibsen.

Jon Fosse est un écrivain polyvalent, bien que son accès puisse sembler ardu pour le grand public. Après des études littéraires, il fait ses débuts en 1983 avec "Rouge, Noir", un roman marqué par des projections temporelles nombreuses et des changements de perspectives. Ce style distinctif deviendra sa signature artistique. Par la suite, il enchaine avec des œuvres telles que "La Remise à bateaux" (1989) et "Melancholia" I et II (1995-96), qui renforcent sa réputation critique. Jon Fosse s'est également aventuré dans l'écriture pour les jeunes lecteurs.


La plongée de Fosse dans le monde du théâtre s'est amorcée presque par nécessité, acceptant dans les années 1990 d'écrire les premières pages d'une pièce par manque de revenus stables. Encouragé par le succès de ses débuts, il rédige sa première pièce, "Et jamais nous ne serons séparés", à la demande du jeune metteur en scène Kai Johnsen en 1994, suivie en 1995 par "Le Nom". Ces œuvres marquent le début d'une série de succès, dont "Quelqu’un va venir" publié en 1996, récompensé par le Prix international Ibsen 2010, et le roman "Melancholia I". Claude Régy les mettra en scène, propulsant ainsi Jon Fosse sur la scène littéraire française.

Jon Fosse est aujourd'hui mondialement reconnu en tant que dramaturge majeur. Aux côtés d'Ibsen, il représente l'un des dramaturges norvégiens les plus joués de notre époque. Son répertoire théâtral compte une dizaine de pièces, la plupart traduites par Terje Sinding, connu pour ses traductions des œuvres d'Ibsen. Les écrits de Fosse, qu'il s'agisse de romans, de nouvelles, de poésie, d'essais ou de pièces de théâtre, ont été traduits dans plus de quarante langues. Les metteurs en scène les plus renommés, particulièrement en France, ont monté ses pièces, parmi lesquels Patrice Chéreau, Jacques Lassalle, Thomas Ostermeier et Claude Régy. Son roman "La Remise à bateaux" (1989) a particulièrement séduit la critique.

"Une voix à l'indicible"

Enfant des fjords, Jon Fosse rend hommage à cette région battue par les éléments naturels en conservant et sublimant son idiome, le nynorsk, "nouveau norvégien". S'émancipant des règles classiques, il fait fi de l'intrigue et a recours à une langue dépouillée, mais musicale par son rythme et les étonnants silences de ses personnages qu'il sait faire entendre. "Ce sont des voix. Je n'écris pas de personnages au sens traditionnel du terme, confiait-il au Monde en 2003. J'écris de l'humain".

L'œuvre théâtrale de Jon Fosse se caractérise par une écriture sobre et épurée, souvent répétitive avec de légères variations. Son langage, simple et ordinaire, sert à créer une tension intense entre les personnages, plongeant dans un univers souvent sombre. Il a la capacité unique de donner à son langage des significations multiples, conférant ainsi une profondeur et une complexité à son œuvre. "Son œuvre immense, écrite en nynorsk (l'une des formes écrites de la langue norvégienne, ndlr) et couvrant une grande variété de genres, se compose d'une multitude de pièces de théâtre, de romans, de recueils de poésie, d'essais, de livres pour enfants et de traductions", a estimé le jury.

"C'est par sa capacité à évoquer (...) la perte d'orientation, et la façon dont celle-ci peut paradoxalement donner accès à une expérience plus profonde, proche de la divinité, que Fosse est considéré comme un novateur", a détaillé Anders Olsson, président du comité Nobel pour la littérature.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld

AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO 

LA MAISON CARREE A NIMES ET 

LA MONTAGNE PELEE EN MARTINIQUE

Durant la 45ᵉ session du Comité du patrimoine mondial, qui se déroule jusqu’au 25 septembre 2023, une cinquantaine de sites, mêlant culture, nature et mixité, font l'objet d'études et de candidatures.
La France célèbre l'inscription de deux nouveaux sites au Patrimoine mondial de l'Unesco. La Maison carrée, un temple romain datant du Ier siècle après J.-C. situé à Nîmes, devient ainsi le 51ᵉ site français à rejoindre cette liste prestigieuse.

Nîmes espérait depuis longtemps cette reconnaissance. La ville avait raté le coche d'une reconnaissance par l'Unesco il y a une quarantaine d'années, contrairement à l'aqueduc du Pont du Gard ou à sa voisine Arles, qui a aussi un amphithéâtre romain ainsi que des thermes et un théâtre antique. 

En 2018, elle avait candidaté pour l’inscription de l’ensemble des monuments de l’ex-colonie romaine, un ancien carrefour commercial et culturel qui a connu son apogée sous l’empereur romain Auguste (63 av. J.-C. – 14 ap. J.-C.). Les experts n’avaient pas été convaincus du caractère exceptionnel du site, du fait de la proximité immédiate de monuments modernes. La cité méridionale a recentré sa candidature sur la Maison carrée, rouverte au public en 2022 après rénovation. Un pari gagnant pour le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier .

Préservation de la biodiversité

Le caractère exceptionnel des volcans et forêts de la montagne Pelée et des pitons du nord de la Martinique leur a également valu d’être classés par le Comité du patrimoine mondial Leur représentation des éléments et processus volcaniques a été reconnue d'importance mondiale par les experts. L'épisode éruptif de la Montagne Pelée de 1902-1905 a été particulièrement marquant. En effet, la nuée ardente du 8 mai 1902 a entraîne la mort de 28 000 personnes dans les minutes qui ont suivi l'explosion. 

Fait extrêmement rare, pendant l'épisode éruptif de 1902, 7 explosions successives se sont produites provoquant l’érection d’une aiguille de 350 m,la plus haute connue de toutes les éruptions à dôme.
Situé dans le hotspot de biodiversité “Iles des Caraïbes”, ce site constitue une zone prioritaire de conservation de la biodiversité à l'échelle mondiale, soulignant l'importance de la préservation de la faune et de la flore. 

Le ministère de l’Europe et des affaires étrangères français salue cette reconnaissance comme un signal fort pour la préservation de la biodiversité, avec la présence d'espèces menacées mondialement, telles que l’allobate de la Martinique, la couleuvre couresse et l’oriole de la Martinique. 

Le riche patrimoine de l'île touristique de Djerba dans le sud de la Tunisie, a également été inscrit lundi sur la liste mondiale de l'Unesco, a annoncé l'organisation.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

RETOUR SUR

LE 14EME FESTIVAL DES CHEVRES

Evénement musical et artistique dans sa 14ème édition : un bon cru !

Comme chaque année, le festival se tient à l'Auberge de la Buissonnière, 69690 Courzieu, France, et c'est une pluie de talents qui est à découvrir !











Le Festival des Fromages de Chèvre, ainsi nommé en raison de la présence d'une chèvrerie sur le site, a pour but de rassembler dans sa programmation des artistes professionnels et des artistes amateurs en situation d'exclusion ou porteurs de handicap.

Le festival réunit des artistes de tous horizons sociaux et géographiques, partageant une même scène, un même lieu.

Musiciens, chanteurs, acteurs, sont présents, et fidèles au principe fondateur : 

"Donner la parole à ceux qui ne l'ont pas et pour d'autres raisons que ceux qui l'ont".

Les voix d'artistes connus et d'autres tout aussi talentueux, mais qui évoluent hors des radars de la célébrité, les hommes, les femmes, les ados, les exclus, les personnes handicapées, tous partagent la même scène et le même public, pour le plus grand plaisir de chacun !

Donner la chance aux artistes qui émergent, ou qui débutent, pour être écoutés, appréciés, en toute simplicité.

Le principe du festival des fromages de chèvre consiste à dévoiler aux spectateurs un programme volontairement flou, où ne figure que le nom des artistes mais pas l'heure de passage, le public assiste aux représentations dans le désordre, une façon de l'inciter à écouter ou voir les artistes dont on ne parle jamais.

La liste des artistes de cette 14ème édition était la suivante :

Rouge Plus : Thomas Pitiôt - Un chanteur qui sait écrire avec une guitare et un piano : du swing qui râle !

Un Piano dans la Révolte : Pascal Bertonneau - Notre accordeur de piano venu nous faire un récital François Béranger : un régal.

Des Invisibles : Les Cœurs Blancs - Association "les Midis de la Mie" - Les chansons écrites en ateliers par des mineurs isolés chantées par Paccoud et le Sister Sistem.

L'Indestructible : Stag - Chansons impopulaires que le peuple adore !

Un Mariage : Cie Étoi Émoi - Cie Les hommes improbables - Le triomphe du festival, un mariage qu'on n'est pas près d'oublier.

Poum Poum : Thomas Dalle - Le maître du tempo qui porte les poètes et fait gueuler du Michaud à la foule.

Des Qui Cognent : Onde de Choc - Punk Rock de Saint-Étienne. La relève anarchiste !

Un et Slameurs : Mehdi Baoufi - Entouré de slameurs et slameuses qui éclairent la nuit de leurs textes et de leurs chansons.

Une d'Ici : Claudine Lebegue - Chanteuse puissante qui ne mâche pas ses mots, capable de faire valser les punks du haut de notre grande scène : un coup d'amour dans les cœurs.

Deux Nouvelles : Goast - Chansons pop à deux voix de filles, on en redemande !

Un Barbu : Ruck Blick - Une voix unique accompagnée d'une accordéoniste pertinente de justesse. Un spectacle qui démarre et va devenir un CD…

Joie Chantée : Las Cuerdas - Un voyage en chanson par un chanteur d'opéra et deux guitaristes.

Normand : François Lemonnier - Un spectacle pour les enfants comme on en voudrait partout et tous les jours !

Nos Mascottes : Les Roses en Délire - Association "L'Élan Argonnais" - Une troupe de personnes particulières qui nous a donné une leçon de théâtre qui restera gravée dans nos mémoires.

L'Élégance Verbale : Wladimir Anselme - Une écriture, une plume comme on dit qui dépasse la raison. En plus, il a offert aux enfants "Les cromosaures de l'espace".

La Poète : Nour - Chansons tactiles au piano et une "presque guitare". Une artiste qui n'y va pas par quatre chemins !

L'Énervé : Fab Zoreil - Le blues Parisiens à l'état pur ! Une guitare bien électrique et un batteur bien dans le groove. Les murs de la Bergerie résonnent encore de ce moment unique.

Des Qui Reviennent : Du Vent dans les Micros - Un cocktail de chansons poético-festives avec punch et virtuosité par un cocktail de musiciens issus de divers groupes venus de Nancy.

Dans le but de faire découvrir ces troupes d'amateurs qui ont généralement un public limité, composé principalement d'amis et de membres de la famille déjà acquis, nous misons sur la notoriété de certains artistes pour attirer un large auditoire.

Pour ce faire, nous divulguons le nom de tous les participants ainsi que les horaires des spectacles, tout en gardant le contenu de chaque séance secret jusqu'au dernier moment.

Cette approche permet de rassembler un public nombreux à chaque représentation, toujours bienveillant et ouvert à la surprise. Le résultat est une écoute attentive et une joie partagée lors de ces moments uniques.

En parallèle, ces spectacles retrouvent les véritables racines du théâtre populaire, en étroite connexion avec la terre et la population locale.

Cette démarche engendre ainsi une expérience enrichissante, tant sur le plan émotionnel que culturel.

Heureux sont ceux qui ont eu la chance de pouvoir se rendre au festival des chèvres, nous sommes déjà impatients de nous rendre à la 15ème édition de ce festival, et nous ne manquerons pas de vous informer des dates de la prochaine édition.

Tous les artistes qui étaient présents nous ont plu et ému, mais en particulier la troupe théâtrale Cie Étoi Émoi / Cie Les hommes Improbables avec leur pièce : Un Mariage !

Merci à tous et à toutes pour ce magnifique festival, faites le déplacement car le festival des chèvres de Courzieu mérite le détour !!


Pamela Newton et Luc T. pour DayNewsWorld

L'ITALIE MEILLEURE GASTRONOMIE DU MONDE

SELON CNN

CNN Travels a classé les dix meilleures gastronomies de la planète. Et la France n'arrive qu'en troisième. En ce qui concerne l'Italie, arrivée première, "la cuisine régionale surprendra ceux qui pensaient que les Français étaient les snobs de la gastronomie mondiale".

En tête du classement donc, l'Italie, la Chine puis la France.

Pour la France, CNN met en avant les escargots. "Immense respect pour leur avoir donné un goût incroyable", écrit le média américain. Les macarons et les baguettes, icônes des boulangeries françaises dans le monde entier, sont également mis à l'honneur. En revanche, CNN Travel critique très vivement le goût du fois-gras.

En queue de peloton, les États-Unis, même si "de nombreux aliments populaires trouvent leur origine dans une autre cuisine", le Mexique, qui " offre un peu de tout"  et la Thaïlande, qui " combinent le piquant, l'aigre, le salé, le sucré, le moelleux, le croquant et le glissant dans un même plat ". 

Si CNN met en avant le cheeseburger et les cookies aux pétites de chocolat, le média déconseille dans la gastronomie américaine "les aliments trop transformés tels que les Twinkies (...) ou [les produits] KFC."

Les pays européens bien classés

Dans ce classement, la Grèce arrive 7e, grâce à son huile d'olive que CNN qualifie de "cadeau des dieux". 

L'Espagne grimpe à la 4e place et peut remercier sa "culture basée sur, autour et parfois même à l'intérieur de la nourriture : tous ces bars et ces tapas, ces dîners à 21 heures, ces en-cas grignotés tout au long de la journée, entrecoupés de repas copieux ".

Avis aux gourmets voyageurs !




Boby Dean pour DayNewsWorld

EUROPE GRACE A L'OPERATION PANDORA

 PLUS DE 11 000 OEUVRES D'ARTS SAISIES

Les forces de l'ordre ont arrêté 60 personnes et récupéré 11 049 objets d'art volés dans le cadre d'une vaste opération de répression du trafic international d'œuvres d'art menée dans 14 pays européens : Autriche, Bulgarie, République tchèque, Croatie, Chypre, Grèce, Irlande, Italie, Pologne, Portugal, Roumanie, Espagne, Suède et Bosnie-Herzégovine.

L'opération Pandora, qui a lieu chaque année, s'est tenue du 13 au 24 septembre 2022. Plusieurs milliers de contrôles ont été effectués dans divers aéroports, ports et points de passage frontaliers, ainsi que dans des salles de vente aux enchères, des musées et des résidences privées.

Deux semaines de cyberpatrouille ont été organisées au cours de Pandora VII, en mai et en octobre respectivement, avec plus de 8 495 contrôles effectués en ligne et 4 017 biens volés saisis.

Pandora VII a permis de retrouver, entre autres, les objets volés suivants : 

77 livres anciens en Italie; un buste de femme en marbre romain à Séville, en Espagne; 3 073 pièces de monnaie anciennes, saisies sur une plateforme de vente en ligne par les services de police polonais; 48 sculptures religieuses et autres objets religieux récupérés par les autorités portugaises; 13 objets archéologiques en provenance de la Fédération de Russie, saisis dans un bureau de poste en Bosnie-Herzégovine.

Quelque 130 enquêtes sont toujours en cours, ce qui laisse présager de nouvelles saisies et arrestations, les enquêteurs du monde entier s'attaquant à ceux qui détériorent et détruisent le patrimoine culturel.

L'opération Pandora, lancée pour la première fois en 2016, est une opération annuelle d'application de la loi. Elle est réalisée dans le cadre de la plate-forme européenne multidisciplinaire contre les menaces criminelles (EMPACT).




Britney Delsey pour DayNewsWorld

FRANCE EXPOSITION DE PEINTURE

 LA COLLECTION « MOROZOV »

A LA FONDATION LOUIS VUITTON

Un extraordinaire ensemble de chefs-d’œuvres. Quatre ans après la «Collection Chtchoukine», la Fondation Louis Vuitton poursuit son cycle de manifestations dédiées aux icônes de l’art moderne en présentant l’une des plus importantes collections au monde : celle des frères moscovites Mikhaïl Abramovitch Morozov (1870-1903) et Ivan Abramovitch Morozov (1871-1921), nationalisée en 1918.

Présentée pour la première fois hors de Russie cette exposition donne à voir pas moins de 200 œuvres signées des plus grands maîtres de la peinture.

Après avoir fait connaissance avec le clan des Morozov via une succession de portraits, le visiteur se retrouvera face à des toiles se focalisant sur l’univers du café comme «Le Bouchon» d’Édouard Manet, ou encore les «Deux saltimbanques» de Pablo Picasso, premier tableau de l’artiste espagnol à entrer en Russie en 1908 grâce à Ivan Morozov.

Plus loin, sont accrochées des toiles de Paul Gauguin issues de sa période tahitienne, des paysages et natures mortes de Paul Cézanne, ou encore l’imposant triptyque «La Méditerranée» de Pierre Bonnard.

Outre les pastels d'Edgar Degas et les sculptures d'Auguste Rodin, le public pourra admirer des tableaux de Vincent Van Gogh, dont «La Ronde des prisonniers», qui se réfère à l’enfermement subit par le peintre. Parmi les peintres exposés, on peut également citer Maurice Denis, Henri Matisse, André Derain, Pierre-Auguste Renoir, et Claude Monet.

Plusieurs toiles d’artistes emblématiques de l’avant-garde russe, tels que Répine, Vroubel, Korovine, Golovine, Sérov, Larionov, Gontcharova, et Malévitch, sont aussi visibles tout au long des galeries.

Conçue par Anne Baldassari, commissaire général, l’exposition déploie cet ensemble dans une muséographie originale occupant la totalité des espaces de la Fondation Louis Vuitton.

Cet événement, le second volet de la grande manifestation Icônes de l'art moderne, est organisé en partenariat avec le Musée d’État de l’Ermitage (Saint-Pétersbourg), le Musée d’État des Beaux-Arts Pouchkine (Moscou) et la Galerie nationale Trétiakov (Moscou).

La collection Morozov. Icones de l’art moderne, jusqu'au 22 février 2022, Fondation Louis Vuitton (Paris 16e).




Andrew Preston pour DayNewsWorld

DE NOUVELLES OEUVRES REVENDIQUEES

 PAR BANKSY

Banksy revendique la paternité de plusieurs œuvres apparues récemment en Angleterre. Le street artist britannique a publié, vendredi 13 août, une vidéo d'un peu plus de trois minutes sur Instagram, intitulé « A Great British Spraycation ».

Le clip représente le cheminement estival de l'artiste qui voyage à bord d'un camping car fatigué des bombes de peintures plein la glacière.

Sur un contrefort en béton d'une plage anglaise, Banksy a ajouté un rat, son rongeur fétiche, sirotant un cocktail dans un transat.

Une autre œuvre, peinte juste au-dessus d'un banc, représente une pince de machine de fête foraine, faisant des passants qui s'y assoient un lot ou une peluche à gagner.

Au-dessus d'une benne à encombrants, l'artiste a fait apparaître un goéland prêt à se régaler.

Faisant écho à la crise environnementale, une peinture réalisée au pochoir présente trois enfants, dont l'un écope avec un seau, sur une barque de tôle ondulée reposé contre un mur de briques verdi, avec l'inscription « We're all in the same boat »

( « Nous sommes tous dans le même bateau » ).

Dans la petite ville de King's Lynn, dans l'est de l'Angleterre, Banksy offre à la statue de l'ingénieur Frederick Savage, célèbre pour ses machines à vapeur, un cornet de glace et une langue pour la savourer.

Sur le toit d'un abribus, il invite des danseurs et un joueur d'accordéon, sur une maison miniature du Merrivale Model Village, une mention "Go big or go home".

Ces dernières années, l'artiste contemporain de Bristol, qui entretient savamment le mystère sur son identité, tient en haleine les milieux de l'art contemporain avec ses causes emblématiques migrants, opposition au Brexit, dénonciation des islamistes  et affole les ventes aux enchères. En mars, une œuvre mettant à l'honneur les soignants a atteint le montant record de 20 millions d'euros, à destination du service public de santé britannique.

L'art du graffeur de Bristol engagé dynamite les codes, réinventant ses propres règes, tout en questionnant les fondements même de l'art urbain.




Abby Shelcore pour DayNewsWorld

LA GRECE FERME L'ACROPOLE

 EN RAISON DE LA CANICULE

Les températures dépassent les 40 degrés en Grèce ce qui provoque non seulement moult incendies dans le pays mais également la prise de décisions difficiles pour le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.

Face à ce qu'il considère comme « la pire canicule depuis 1987 », il s'est vu dans l'obligation de fermer les sites archéologiques vont fermer leur accès aux heures les plus chaudes.

Il a ajouté que les habitants devaient « limiter leur consommation électrique » afin d’éviter qu’une panne générale ne survienne.

Ainsi, l’Acropole a fermé son entrée dès le lundi 2 août, de 12h à 17h, mais tous les autres sites en plein air de Grèce feront de même à partir du mardi 3 août, selon le ministère de la culture.

Les températures frôlent les 40 degrés dès le milieu de la journée, avant d’atteindre 43 degrés à Athènes ou encore 45 degrés dans d’autres régions de Grèce.

De quoi décevoir les touristes venus découvrir les splendeurs de la Grèce.




Emily Jackson pour DayNewsWorld

SEPT NOUVEAUX SITES INSCRITS

AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO

Le Comité du patrimoine mondial de l'Unesco ne connaît pas de trêve estivale. Après l'annonce de l'inscription du phare de Cordouan sur sa liste du patrimoine mondial samedi, il a inscrit lundi sept nouveaux sites.

Quatre d'entre eux ont été choisis «en raison de leurs attributs naturels» : Île Amami-Oshima, île Tokunoshima, partie nord de l'île d'Okinawa et île d'Iriomote (Japon), Getbol, étendues cotidales coréennes (République de Corée), le complexe des forêts de Kaeng Krachan (Thaïlande) et les forêts pluviales et zones humides de Colchide (Géorgie).

Les trois autres ont été ajoutés à la liste pour leur valeur culturelle :

le site archéologique du tell d'Arslantepe (Turquie), l'extension de la Ligne de défense d'Amsterdam, désormais dénommée «Lignes d'eau de défense hollandaises» (Pays-Bas) et un site transnational, les colonies de bienfaisance (Belgique-Pays-Bas).

Dimanche, quatre nouveaux sites culturels avaient été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco, en Chine, en Inde, en Iran et en Espagne.

La 44e session en cours du Comité du patrimoine mondial se tient en ligne depuis Fuzhou (Chine) et l'inscription des sites devrait se poursuivre jusqu'au 28 juillet 2021.




Carl Delsey pour DayNewsWorld

L'AMERICAIN CHRIS WARE OBTIENT

LE GRAND PRIX DE LA VILLE D'ANGOULEME 2021

L'Américain Chris Ware , maître incontesté du « comic strip » américain, a obtenu mercredi la récompense la plus prestigieuse de la bande dessinée, le Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2021, décerné malgré l’annulation des événements publics du célèbre Festival international de la BD.

Le Festival d’Angoulême l’annonce ce mercredi matin, le dessinateur américain prend donc la suite du Français Emmanuel Guibert en espérant que « son édition», en janvier prochaine, se déroule dans des conditions normales. Le Grand prix de Chris Ware à Angoulême est une consécration mais l’auteur a déjà été couronné en Charente. En 2003, le dessinateur américain ,devenu culte dans les années 1990, reçoit Alph’Art du meilleur album et prix de la critique de l’ACBD pour Jimmy Corrigan, son œuvre majeure. Deux distinctions qui complètent un palmarès riche comptant de 28 prix Eisner et 22 prix Harvey aux Etats Unis. L’auteur de « Jimmy Corrigan » et « Rusty Brown », 53 ans, voit donc couronnée l’ensemble d’une carrière où il a affirmé un style immédiatement reconnaissable dans le « comic strip ».

Le génie de Chris Ware, né en 1967 à Omaha aux États-Unis, est remarqué alors qu'il est encore étudiant. Ses dessins paraissent alors dans un journal local du Texas, où il poursuit ses études. Le célèbre auteur de bandes dessinées Art Spiegelman (Maus) les repère et commence à les publier dans la revue RAW qu'il dirige. Dès le début des années 1990, Chris Ware devient un auteur de bande dessinée de premier plan, avec en particulier les aventures, d'abord publiées dans la presse, de son personnage devenu culte Jimmy Corrigan.

Il a publié en 2012 « Building Stories », un livre-objet constitué d’une quinzaine de livres de formats divers pouvant être lus dans un ordre choisi par le lecteur – ce dernier livre a reçu le Prix Spécial du Jury au Festival d’Angoulême en 2013.

Dessin minimaliste et précis

Relativement peu connu du grand public en France, Chris Ware est l’auteur d’une œuvre très riche, pas entièrement traduite.Il est connu des bédéphiles pour son attention au détail le plus infime de vies ordinaires. Il s’y attelle par un dessin minimaliste et précis, aux angles doux et aux couleurs unies, où les personnages prennent des formes rondes rassurantes. 

Chris Ware s'est approprié au fil des années les codes et le langage de la bande dessinée pour les détourner à sa façon, avec une grande liberté de narration. La construction des pages respectent une vraie géométrie avec des cases et un dessin minimaliste d'une grande variété de tailles et d'une précision impressionnante.

« Depuis 25 ans, c’est ainsi une œuvre originale, qui oscille entre une douce mélancolie et une profonde tristesse, que propose Chris Ware, s’attachant toujours à regarder au microscope le quotidien de ses personnages et leurs gestes les plus dérisoires. »

Le dessinateur américain Chris Ware succède à Emmanuel Guibert. il était « en finale » face à Pénélope Bagieu et Catherine Meurisse.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld


DECONFINEMENT LE TOP DES EXPOSITIONS

 A VOIR A PARIS

Vivement le déconfinement que l'on ouvre à nouveau nos splendides musées !

Découvrons ensemble les plus belles expos à découvrir.

Des dizaines et des dizaines d'expositions attendent donc depuis octobre 2020 sur les murs ou dans les archives des musées.

Petit guide pour nos sorties parisiennes.

Magritte en plein soleil :

sa période Renoir au Musée de l'Orangerie

Une exposition sur la période Renoir de Magritte arrive au Musée de l'Orangerie.

Cette période, de 1941 à 1947, est définie comme un cycle lors duquel le peintre a souhaité voir la vie du bon côté et s'inspira des impressionnistes dans plus d'une centaine d’œuvres. À voir du 10 février au 21 juin 2021.

Paul Signac, l'exposition du Musée Jacquemart-André Paul Signac

Le Musée Jacquemart-André rend hommage au peintre Paul Signac à travers une exposition éponyme, présentée du 5 mars au 19 juillet 2021. L'occasion de découvrir une soixantaine d’œuvres magistrales issues d'une collection particulière.

L’Heure bleue de Peder Severin Krøyer : l'exposition au Musée Marmottan-Monet

Du 28 janvier au 25 juillet 2021 le Musée Marmottan-Monet accueille l'exposition 'L’Heure bleue de Peder Severin Krøyer'. C'est l'occasion de découvrir l’œuvre de ce peintre danois à qui l'on consacre pour la première fois en France une exposition d'une telle ampleur.

Exposition Les origines du monde au siècle de Darwin au Musée d'Orsay,

Le Musée d'Orsay consacre une grande exposition aux Origines du monde et à l’invention de la nature au siècle de Darwin. Cette exposition, à la croisée des sciences et des arts, reviendra sur ce bouleversement historique du 19e siècle. L'exposition aurait dû avoir lieu du 15 décembre 2020 au 14 février 2021. Elle est reportée à une date inconnue.

Photos : Exposition Gabrielle Chanel au Palais Galliera

Le Palais Galliera présente la première rétrospective consacrée à Gabrielle Chanel à l'occasion de sa réouverture le 1er octobre 2020. L'exposition « Gabrielle Chanel, manifeste de mode » rend hommage à la couturière iconique jusqu'au 14 mars 2021. L'exposition est fermée jusqu'à nouvel ordre.

La réouverture des musées doit bien sûr s'accompagner d'un nouveau protocole sanitaire strict, pour éviter que l'épidémie de Covid-19 ne revienne pour une quatrième vague. Cependant, il est probable que ce protocole passe par une jauge de visiteurs réduite.




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

DECOUVERTE DE LA PLUS GRANDE VILLE ANTIQUE D'EGYPTE PRES DE LOUXOR

Jeudi 8 avril 2021, le ministère égyptien du Tourisme et des Antiquités a annoncé la découverte de la plus grande ville antique d'Égypte, située près de Louxor, l'antique « Thèbes aux cent portes ». Enfouie depuis 3 000 ans, la cité perdue, en très bon état de conservation, daterait du règne d'Amenhotep III (1391-1353 avant J.C.). Cette « cité perdue » du Nouvel Empire (1580-1077 avant J.-C.) aurait vraisemblablement continué à être utilisée sous les règnes de Toutankhâmon (1336/1335-1327 avant J.-C.) et Aÿ (1327-1323 avant J.-C.).

Les archéologues qui l'ont découverte en septembre 2020 n'en reviennent toujours pas. La mission a commencé ses excavations en septembre 2020 entre les temples de Ramsès III et d'Amenhotep III près de Louxor, à environ 500 km au sud du Caire.

« En quelques semaines, à la grande surprise de l'équipe, des formations en briques d'argile ont commencé à apparaître », indique le communiqué.

Et le site est « en bon état de conservation, avec des murs presque entiers et des pièces pleines d'outils de la vie quotidiennes ». Pour le directeur de la mission, Zahi Hawass, c'est « la plus grande ville antique d'Egypte » qui a été découverte.

« La découverte de cette cité perdue est la deuxième plus importante découverte archéologique depuis la tombe de Toutankhâmon », estime Betsy Brian, professeure d'égyptologie à l'Université John Hopkins, aux États-Unis, également citée dans le communiqué. Elle permettra notamment « de nous offrir un rare aperçu de la vie des anciens Égyptiens durant les heures les plus fastes du (Nouvel) Empire »

Une cité perdue très bien conservée

L’équipe a d’ores et déjà mis au jour plusieurs zones et quartiers du site antique tels que trois palais royaux, un centre administratif et manufacturier de l’Empire ainsi que des espaces de la vie quotidienne comme une « cuisine », une « boulangerie » avec une zone de cuisson et de préparation des aliments, des fours et des poteries de stockage, des zones résidentielles où, des bâtiments qui semblent liés à l’administration, un atelier qui produisait des briques en terre crue et des décorations pour les temples et les tombes, une nécropole dont les tombes taillées dans la roche rappellent celles des nobles retrouvées dans la Vallée des rois, deux sépultures de vaches ou de taureaux et une dépouille humaine « inhabituelle » qui a été retrouvée les bras tendus et le reste d’une corde enroulée autour de ses genoux.

Objets du quotidien des Égyptiens

Toutes ces structures regorgent d’objets du quotidien des Égyptiens tels que des bijoux, des poteries, des anneaux, des scarabées mais aussi des moules de coulée pour la production d’amulettes et d’éléments décoratifs, des récipients en poterie colorée et des briques d’argile portant le sceau du roi Amenhotep III, permettant de dater la période d’activité de la cité.

L'abandon de la ville semble avoir été rapide, sans qu'on en connaisse encore les causes. Le règne étrange d'Akhenaton pourrait en être la clé. Fils d'Amenhotep III, 9e roi de la XVIIIe dynastie , ce pharaon controversé rompt avec la religion de l'Empire, et tourne le dos à Thèbes, alors la capitale, pour en fonder une autre. Si ses successeurs sont revenus sur ses choix radicaux, ce brutal abandon de 150 ans a peut-être son rôle dans l'inhabituelle préservation de la ville. . Cette nouvelle découverte pourrait donc résoudre bien des mystères non résolus autour du pharaon réformateur, souvent qualifié d’hérétique.

« C'est comme un instantané de l'histoire- une version égyptienne de Pompéi », s'exclame Salima Ikram, égyptologue.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

SPECTACLE PHARAONIQUE

AVEC LE DEFILE DE MOMIES ROYALES AU CAIRE

Vingt-deux chars ont transporté, samedi soir, des momies de rois et reines de l’Egypte antique jusqu’au Musée national de la civilisation égyptienne, nouvelle demeure des dépouilles royales.

Vingt-deux chars transportant des momies de rois et reines de l’Egypte antique ont défilé, samedi 3 avril 2021, dans la soirée, dans les rues du Caire lors d’un spectacle grandiose, pour rejoindre le Musée national de la civilisation égyptienne (NMEC), nouvelle demeure des dépouilles royales.

Dans une lumière bleue, la procession a quitté le musée centenaire, sous les battements des tambours et sur fond de musique symphonique.

Dans une lumière bleue, la procession a quitté le musée centenaire, sous les battements des tambours et sur fond de musique symphonique.

Encadrés d’une garde montée, les premiers chars noirs ornés de motifs dorés et lumineux rappelant les embarcations funéraires antiques ont quitté à 20 heures la place Tahrir et le musée du Caire, où les momies reposaient depuis plus d’un siècle.

Dans l’ordre chronologique, le pharaon Seqenenre Tâa (XVIe siècle avant J.-C.), surnommé

«le Courageux», a ouvert la marche, fermée par Ramsès IX  ( XIIe siècle avant J.-C.). Parmi les momies les plus connues figurent celles des souverains Hatchepsout et Ramsès II.

Plus tôt dans la soirée, le président Abdel Fattah Al-Sissi s’est rendu au NMEC, accompagné de son premier ministre, Mostafa Madbouli, et de la directrice générale de l’Unesco, Audrey Azoulay, pour passer en revue une partie des collections. « Avec une grande fierté, je me réjouis d’accueillir des rois et reines d’Egypte après leur trajet », avait tweeté plus tôt M. Sissi.

Le cortège était accompagné par des figurants en costume pharaonique et de chars tirés par des chevaux.

Le NMEC, qui occupe un vaste bâtiment moderne, doit ouvrir ses portes au public le 4 avril. Mais les momies ne seront exposées au public qu’à partir du 18 avril.

Découvertes près de Louxor (sud) à partir de 1881, la plupart des 22 momies n’avaient pas quitté la place Tahrir depuis le début du XXe siècle. Depuis les années 1950, elles y étaient exposées dans une petite salle, sans explications muséographiques claires.

Au NMEC, elles apparaîtront dans des caissons plus modernes « pour un contrôle de la température et de l’humidité meilleur qu’au vieux musée », explique Salima Ikram, professeure d’égyptologie à l’université américaine du Caire, spécialiste de la momification.

Elles seront présentées aux côtés de leurs sarcophages, dans un décor rappelant les tombes souterraines des rois, avec une biographie et des objets liés aux souverains.




Jenny Chase pour DayNewsWorld

UN TABLEAU DE BANKSY VENDU

A PLUS DE 19 MILLIONS D'EUROS

Hommage aux soignants,

« Game Changer » représente un enfant jouant avec la poupée d’une infirmière superhéroïne.

C’est un nouveau record pour Banksy.

Un tableau du street-artiste britannique mettant les soignants à l’honneur a été adjugé aux enchères mardi, à Londres, à 16,75 millions de livres (19,45 millions d’euros).

Une somme qui sera reversée au service de santé britannique.

Il s’agit d’un record pour une œuvre du street-artiste.

Initialement estimée entre 2,5 et 3,5 millions de livres (soit de 2,9 à 4 millions d’euros), cette œuvre en noir et blanc intitulée

"Game Changer"

(« voilà qui a changé la donne ») a finalement été vendue, chez Christie’s, plus de quatre fois plus cher,

dépassant de loin le record précédent de Banksy, dont la toile Le Parlement des singes avait été vendue 9,9 millions de livres

(11,5 millions d’euros au taux actuel) en 2019

.L’œuvre était apparue sur un mur de l’hôpital de Southampton, en Angleterre, au printemps 2020 pendant la première vague de l’épidémie de Covid-19.




Jaimie Potts pour DayNewsWorld

UNE CENTAINE DE SARCOPHAGES DECOUVERTS

VIEUX DE PLUS DE 2500 ANS

Une soixantaine de sarcophages intacts et vieux de plus de 2 500 ans avaient déjà été dévoilés le mois dernier. « Saqqara n’a pas encore révélé tout ce qu’elle recèle », estime le ministre du tourisme.

C’est le plus grand « trésor » mis au jour dans le pays depuis le début de l’année. L’Egypte a dévoilé, samedi 14 novembre, une centaine de sarcophages vieux de plus de deux mille ans en parfait état, découverts dans la nécropole de Saqqara, au sud du Caire.

Les cercueils en bois scellés, dévoilés en fanfare au cours d’une cérémonie, appartenaient à des hauts responsables de la basse époque (entre 700 et 300 ans av. J.-C.) et de la période ptolémaïque (323 à 30 avant J.-C.).Ils ont été découverts dans la nécropole de Saqqara, au sud du Caire, où une soixantaine de sarcophages intacts et vieux de plus de deux mille cinq cents ans avaient déjà été dévoilés le mois dernier. « Saqqara n’a pas encore révélé tout ce qu’elle recèle. C’est un trésor », a affirmé Khaled El-Enani, ministre égyptien du tourisme et des antiquités, lors de la cérémonie.

Le site de Saqqara, qui se trouve à un peu plus de 15 kilomètres au sud des pyramides du plateau de Guizeh, abrite la nécropole de Memphis, la capitale de l’Egypte ancienne. Il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Redynamiser le tourisme

La centaine de sarcophages dévoilés samedi a été découverte dans trois puits funéraires, à 12 mètres de profondeur. « Les fouilles sont toujours en cours. Dès qu’on vide un puits funéraire avec des sarcophages, on en découvre un autre », a ajouté M. El-Enani.Les archéologues ont ouvert un des cercueils à l’intérieur duquel reposait une momie enveloppée dans un linceul orné de hiéroglyphes colorés. Plus de 40 statues d’anciennes divinités et des masques funéraires ont également été trouvés, selon le ministre.

Ces trouvailles seront réparties dans plusieurs musées égyptiens, dont un nouvel établissement qui doit ouvrir en périphérie du Caire. Selon M. El-Enani, ces récentes découvertes sont le fruit d’un travail de fouilles accru ces dernières années. Une autre découverte dans la nécropole doit être annoncée dans les prochaines semaines, a-t-il prévenu.

Les archéologues espèrent aussi découvrir prochainement un ancien atelier de fabrication de cercueils pour momies, selon le secrétaire général du conseil général des antiquités, Mostafa Waziri.

L’Egypte espère que toutes ces trouvailles et son nouveau musée vont redynamiser le tourisme mis à mal par l’instabilité politique et les attentats après la révolution de 2011 ayant chassé Hosni Moubarak du pouvoir, et par la pandémie de Covid-19.




Carl Delsey pour DayNewsWorld

L'AMERICAINE LOUISE GLUCK

PRIX NOBEL DE LITTERATURE

Exit les favori(t)es Joyce Carol Oates, Margaret Atwood ou Annie Ernaux, c'est Louise Glück, poète plutôt discrète, non traduite en français hors revues, qui a été choisie. Le Nobel de Littérature va à la poétesse américaine Louise Glück. Elle est couronnée « pour sa voix poétique caractéristique, qui avec sa beauté austère rend l'existence individuelle universelle », a annoncé l'Académie suédoise en décernant le prix.

La poétesse américaine Louise Glück, 77 ans, a remporté ce jeudi le très convoité prix Nobel de Littérature, une récompense surprise couronnant son oeuvre entamée à la fin des années 60.

Louise Glück, 77 ans, a publié 12 recueils ainsi que des essais sur la poésie. Née à New York, elle est professeure d'anglais à l'université de Yale.

Louise Glück est « une poétesse du changement radical et de la renaissance », a salué le président du comité, Anders Olsson. L'enfance et la vie de famille de cette native de New York, la relation étroite entre les parents et les frères et sœurs, constituent une thématique centrale de son oeuvre. Louise Glück est considérée par beaucoup comme l’un des poètes contemporains les plus talentueux d’Amérique. Le poète Robert Hass a décrit Louise Glück comme « l’une des poètes lyriques les plus pures et les plus accomplies qui écrivent actuellement ».

Elle s'est dite « surprise et heureuse » en apprenant cette récompense à une heure très matinale aux Etats-Unis, a rapporté le secrétaire perpétuel de l'Académie de Suède, Mats Malm.

Après avoir publié son premier recueil en 1968 (« Firstborn »), elle est devenue une figure de la poésie américaine contemporaine et a déjà reçu de nombreux prix, comme le Pulitzer en 1993 pour « The Wild Iris ».Dans ce recueil, elle décrit notamment le retour miraculeux à la vie après l'hiver dans le poème « Snowdrops », explique l'Académie de Suède. Elle est aussi récipiendaire du National Book Critics Circle Award (The Triumph of Achilles) ainsi que du prix de l’Academy of American Poets, dont elle est membre. En 2008, elle a reçu le Wallace Stevens Award, et en 2015, elle a reçu la médaille d’or de la poésie de l’American Academy of Arts and Letters.

Son oeuvre « se caractérise par une recherche de la clarté », souligne l'Académie.

Averno (2006) est son recueil magistral, une interprétation visionnaire du mythe de la descente aux enfers de Perséphone en captivité de Hadès, le dieu de la mort. Une autre réalisation spectaculaire est son dernier recueil, « Nuit fidèle et vertueuse ».

En français, la traduction de cette poétesse est restée jusqu'ici confidentielle, faute de parution en volume. Elle se limite à des revues spécialisées. Elle a consacré un de ses poèmes à Jeanne d'Arc en 1976.

Des Nobel 2020 très féminins

Deux ans après la Polonaise Olga Tokarczuk, Louise Glück est la 16ème femme à se voir décerner le prix d'un millésime 2020 des Nobel très féminin.

Avec trois lauréates lors des Nobel scientifiques, cette saison pourrait battre le record de femmes lauréates (cinq en 2009), alors que la paix vendredi et l'économie lundi restent à décerner.

Après une série de scandales ou de controverses qui a terni depuis trois ans le plus célèbre prix littéraire au monde, la direction qu'allait prendre le Nobel de cette année était particulièrement imprévisible, selon les critiques.

L'an passé, le prix 2019 avait été attribué à l'écrivain autrichien Peter Handke, aux sulfureuses positions pro-Milosevic, provoquant une très vive controverse, s'ajoutant à un scandale sexuel qui avait déchiré l'Académie il y a trois ans, provoquant le report historique du prix 2018.

Ce prix renvoie le Nobel de littérature hors d'Europe, qui avait monopolisé cinq des six derniers prix.

.Ce 113e prix Nobel de littérature devait être celui de l'apaisement après les dernières années tumultueuses, et les prix 2017 et 2019 décernés à Peter Handke et OlgaTokarczuk.

Dans l'atmosphère particulière de cette édition en période de Covid, les Nobel n'ont toutefois pas oublié l'Amérique, en portant haut et loin de son président actuel la littérature anglo-saxonne, et plus encore en rappelant le rôle la poésie.




Andrew Preston pour DayNewsWorld

CORONAVIRUS

BANKSY MILITE POUR LE PORT DU MASQUE

Banksy s'est à nouveau illustré dans le métro de Londres avec des graffiti pour rappeler à tous qu'il faut porter des masques de protection contre le coronavirus.

Dans une vidéo publiée sur son compte Instagram, on le voit, déguisé en agent d'entretien avec combinaison, masque et lunettes de, évoluer incognito devant les voyageurs et appliquer plusieurs pochoirs de rats, animal incontournable dans son œuvre.

« If you don't mask - you don't get » (« Si t'as pas de masque, t'as pas compris »), écrit-il en commentaire de la vidéo où l'on découvre un rat en train d'éternuer répandant ses postillons sur la vitre d'un wagon, ou encore un rat la tête dans un masque de protection.

La vidéo se clôt par les mots dessinés sur le mur d'une station de métro « I get locked down, but I get up again », qui fait référence à la chanson Tubthumping de Chumbawamba de 1997 et que l'on entend en fond sonore..

Transport for London (TfL), qui gère le métro, a déclaré par la suite que l'œuvre avait été effacée « en raison de notre politique anti-graffiti stricte ».

La société de transport a néanmoins invité Banksy à recréer son message « dans un endroit approprié ».




Britney Delsey pour DayNewsWorld

L'OEUVRE DE BANKSY VOLEE

 AU BATACLAN EN 2019 RETROUVEE

L'œuvre, peinte à même une porte de la célèbre salle de spectacle parisienne, avait été dérobée en juin 2019.

L’œuvre attribuée à Banksy et volée au Bataclan en 2019, a enfin été retrouvée ce mercredi 10 juin 2020, en Italie, au cours d’une opération des forces de l’ordre, fruit d'un long travail méticuleux et d'un acharnement pour conduire au succès bien mérité de la police italienne.

« Nous avons récupéré la porte volée au Bataclan avec une œuvre de Banksy représentant la jeune fille triste », a déclaré  un officier supérieur des carabiniers de Teramo.

L’opération a été menée de concert avec des policiers français.

Banksy avait revendiqué la paternité de huit œuvres sur son compte Instagram, dont la silhouette triste sur la porte du Bataclan, un détournement du tableau

« Napoléon traversant les Alpes » de Jacques-Louis David, une fillette dessinant un motif tapisserie rose sur une croix gammée près de l'ancien « centre de premier accueil » des réfugiés à Paris.

Ou encore un petit rat au museau masqué brandissant un crayon (ou un cutter), près du Centre Pompidou.

Peinte sur une porte de secours de la célèbre salle de spectacle, cette réalisation avait été dérobée dans la nuit du 26 au 27 janvier 2019.

Conçue au pochoir et à la peinture blanche en juin 2018, l’œuvre présente un personnage en état de recueillement sur une porte par laquelle de nombreux spectateurs du concert des " Eagles Of Death Metal " s’étaient échappés pendant l’attaque terroriste du 13 novembre 2015 qui avait fait de nombreux morts et blessés comme on peut se le rappeler. 

L'artiste britannique, qui aime à se jouer des médias comme du marché de l'art, est aujourd'hui l'un des artistes contemporains les plus cotés au monde.




Kate White pour DayNewsWorld

BANKSY EN HOMMAGE A GEORGE FLOYD

Alors que des dizaines de milliers de personnes dans le monde ont battu le pavé au cours du premier weekend du mois de juin pour exprimer leur ras-le-bol du racisme et des brutalités policières après la mort George Floyd, Banksy a dévoilé une nouvelle œuvre inspirée par la situation sur instagram.

Sur la première image partagée par l’artiste à l’identité secrète, le dessin d’un portrait d’une silhouette noire entourée de fleurs et de bougies dont l’une d’elle allumée en gros plan. Sur la seconde, le même dessin, vu en plan plus large, avec le drapeau des Etats-Unis qui commence à prendre feu.

« Ce n’est pas leur problème, c’est le mien »

Le dessin est accompagné de quelques mots du street artist. « Au début je pensais que je devais juste me taire et écouter les Noirs à propos de ce problème. Mais pourquoi ferais-je cela ?

Ce n’est pas leur problème, c’est le mien », écrit Banksy sur le troisième volet de son diaporama.Le célèbre street artist a publié sur Instagram un dessin où l’on voit une bougie, veillant à côté d’une photo d’une silhouette noire, mettre le feu au drapeau américain.

« Au départ, je me suis dit que je devais me taire et simplement écouter les personnes noires sur le sujet. Mais pourquoi ferais-je ça ?

Ce n’est pas leur problème, c’est le mien », écrit l’artiste dans un message qui accompagne son œuvre.

« C’est un problème blanc. Et si les personnes blanches ne s’en occupent pas, il va falloir que quelqu’un monte à l’étage et défonce la porte », termine Banksy sous ce dessin qui a rassemblé sur Instagram plus de deux millions de likes en 24 heures.




Alyson Braxton pour DayNewsWorld

MORT DU PAROLIER JEAN-LOUP DABADIE

"Jean-Loup Dabadie est décédé aujourd'hui à 13h ", à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, d'une maladie autre que le Covid-19, a annoncé son agent M. de Labbey.

L'homme de lettres fut auteur, traducteur, metteur en scène, parolier, dialoguiste et journaliste. Il était l'un des paroliers les plus prolifiques de la chanson française et a marqué le cinéma populaire des années 1970.

Sur grand écran, on lui doit les scénarios de plusieurs films de Claude Sautet, comme « Max et les ferrailleurs » avec Michel Piccoli, « Vincent, François, Paul... et les autres » ou « César et Rosalie ». Il a aussi signé pour Yves Robert les scripts de « Un éléphant, ça trompe énormément et « Nous irons tous au paradis », avec Jean Rochefort. On lui doit également le scénario de «La gifle » (1974) avec Lino Ventura et Isabelle Adjani.

En musique, la liste de ses collaborations permet de mesurer son poids dans la chanson française. Le tube de Michel Polnareff « On ira tous au paradis », c'est lui. « Femmes je vous aime » de Julien Clerc, encore lui. Il a également travaillé avec Juliette Gréco, Yves Montand ou Jean Gabin.Jean-Loup Dabadie a aussi écrit des sketchs pour plusieurs humoristes, notamment Guy Bedos.

Et tous ses talents lui ont valu des prix : le prix Jean Le Duc de l'Académie française pour « César et Rosalie »  et pour « La Gifle » , le grand prix du cinéma de l'Académie française pour l'ensemble de son œuvre (1983), le grand prix (humour) de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) en 1984, le grand prix de la chanson française de la Sacem (parolier) en 2000, le prix Raymond-Devos de la langue française en 2004, le prix Henri-Jeanson de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) pour l'ensemble de son œuvre la même année.

Il venait de terminer l'adaptation pour le cinéma d'un roman de Georges Simenon, « Les volets verts », dont le premier rôle devait être tenu par Gérard Depardieu.




Britney Delsey pour DayNewsWorld

MUSEES ET FILMS SUR LES PEINTRES

SUR LE NET

Cultivons-nous dans les musées et avec les films

1. La galerie d'Art Brera

La Pinacothèque de Brera est une galerie nationale d'art ancien et moderne, dans le palais homonyme, au cœur du vieux Milan. Une caractéristique de ce qui différencie la Pinacothèque des autres musées italiens est la présence de grands chefs-d'œuvre de différentes écoles: Lombardie, Toscane, Italie centrale, Vénétie, ainsi que d'importantes peintures de l'école flamande. Il y a des œuvres à admirer (aujourd'hui) en ligne comme Il Bacio de Francesco Hayez et La Città che sale par Umberto Boccioni .

2. L'Uffizi-Florence

La Galerie des Offices fait partie du complexe du musée florentin appelé The Uffizi Galleries et comprend, en plus de la galerie susmentionnée, le couloir Vasari, les collections du Palazzo Pitti et les jardins de Boboli à Florence. Ces jours-ci, vous pourrez accéder à la visite guidée en ligne pour découvrir les merveilles contenues dans le musée sur le site de tous les chefs-d'œuvre, comme Primavera, Bacchus, des artistes allant de Botticelli à Caravage.

3. Moma -New-York

Le New York Museum of Modern Art vous permet d'admirer un aperçu de ses collections : MOMA, le Museum of Modern Art, est situé à Manhattan, New York, et a souvent été considéré comme le principal musée moderne du monde. Vous aurez l'honneur d'admirer depuis votre canapé les œuvres d'Andy Warhol et Jackson Pollock, pour n'en nommer que quelques-unes.

4. Le Musée du Louvre-Paris

Fermé depuis le 13 mars et jusqu’à nouvel ordre, le musée le plus visité du monde offre quelques alternatives aux amoureux d’art. Comme une découverte virtuelle des trésors de l’Egypte Antique ou une promenade dans la galerie Apollon, à défaut d’avoir accès à la très populaire exposition Léonard de Vinci.

iècles comme Francisco Goya, Diego Velasquez, Hieronymous Bosch, ou Albrecht Durer.

5. Musée archéologique d'Athènes

La Grèce antique, la sculpture et le culte des dieux peuvent également être admirés en ligne sur le site du NAM (National Archaelogical Museum) En plus d'être le plus grand musée de Grèce, il est aussi le plus riche au monde en matière d'art hellénique, comme avec la présence des masques d'or d'Agamemnon, la célèbre tête de Zeus ou la sculpture d'Aphrodite et d'Éros.

 6.Le Théâtre-musée Dalí -Espagne

Situé dans la ville catalane de Figueras en Espagne, ce lieu rend hommage au maître du surréalisme. La bâtisse, construite à partir des débris d’un ancien théâtre municipal, est à l’image de l’étrangeté et de la démesure de l’artiste. Un vrai cabinet des curiosités grandeur nature où se déploie les œuvres du peintre aux différents stades de sa vie… Il faudra toutefois se passer des explications associées lors de la visite virtuelle.

7. Le Musée Prado- Madrid

Le musée le plus important d'Espagne permet la visite et l'appréciation d'œuvres, d'artistes et de techniques au sein des vastes archives en ligne. Il faut donc redécouvrir les œuvres les plus importantes, de grands peintres des XVIe et XVIIe s

8. Le Musée national d’art contemporain de Séoul

Depuis fin 2013, le MMCA met à l’honneur l’art contemporain à travers le monde. Au menu de ce site culturel situé à Gwacheon (Corée du Sud) : trois étages, 14 144 m2 d’espace d’exposition et une multitude d’installations à découvrir.

Et des biopics d’artistes

Frida Kahlo, Jackson Pollock, Jean-Michel Basquiat, Rodin et Camille Claudel… Voici cinq films passionnants sur ces célèbres artistes à (re)découvrir absolument pendant ce confinement.1. Basquiat (1996)

Réalisé par Julian Schnabel, lui-même peintre et ami de Basquiat, ce film offre une plongée dans l’univers du premier artiste noir à avoir percé dans l’art contemporain et dans le milieu artistique new-yorkais de l’époque à travers une galerie de personnages bien trempés tels David Bowie (Andy Warhol), Courtney Love (Big Pink)…

2. Frida (2002)

Dans ce biopic réalisé par Julie Taymor et adapté du livre d’Hayden Herrera, l’artiste mexicaine Frida Kahlo est interprétée par une Salma Hayek habitée par son rôle. De sa vie d’étudiante à sa renommée internationale en passant par son terrible accident et son mariage avec le peintre Diego Rivera, le film met en lumière la vie mouvementée de cette femme hors du commun.

3. Rodin (2017)

Tourné par Jacques Doillon, le film prend place en 1880 alors qu’Auguste Rodin, campé par Vincent Lindon, reçoit enfin à 40 ans sa première commande de l’État : La Porte de L’Enfer. En plus d’aborder le long processus créatif du sculpteur, ce biopic revient également sur son histoire d’amour avec l’une de ses élèves, Camille Claudel, et leur complicité artistique.

4. Camille Claudel (1988)

Pour ceux qui souhaiteraient compléter leurs connaissances sur ce couple d'artistes mythique, le film de Bruno Nuytten se focalise quant à lui sur la jeune Camille, jouée par Isabelle Adjani à l’initiative du projet, et sa relation dévastatrice avec le sculpteur, campé par Gérard Depardieu.

5. Pollock (2000)

Cette adaptation du livre de Steven Naifeh par Ed Harris est le fruit de la fascination de ce dernier pour l’artiste allant même jusqu’à de la fascination de ce dernier pour l’artiste allant même jusqu’à s’entraîner à peindre pour endosser lui-même le rôle. Son processus d’expérimentation, ses névroses, son mariage avec la peintre Lee Krasner, sa célébrité mal assumée… ce biopic dévoile toutes les facettes du maître de l’action painting.

A voir.....!!!




Emily Jackson pour DayNewsWorld

ADIEU CLAIRE BRETECHER

AUTEURE DES FRUSTRES ET D'AGRIPPINE

Elle avait reçu le grand prix spécial du festival d'Angoulême en 1982. La dessinatrice de BD Claire Bretécher, auteure notamment des Frustrés et d’Agrippine est décédée lundi à l’âge de 79 ans, a-t-on appris ce mardi auprès de son éditeur.

« C’est avec une profonde tristesse que les éditions Dargaud annoncent le décès de Claire Bretécher, le 10 février 2020, à l’âge de 79 ans », a annoncé l’éditeur dans un communiqué.

« Échapper à l'ennui »

Claire Bretécher s’était très vite lancée dans la bande dessinée « pour échapper à l’ennui », disait-elle.

Aux débuts des années 1960, après avoir laissé tomber les Beaux-Arts, elle enseigne le dessin et livre des illustrations aux journaux du groupe Bayard. « Le dessin de presse, les strips, la BD, peu importe, je voulais dessiner et mon but était de manger grâce à ça », expliquait-elle.

La BD de presse

En 1963, elle est invitée par Goscinny à dessiner son Facteur Rhésus dans L’os à moelle. Elle collaborera ensuite au journal Tintin puis à Spirou où elle crée les Gnan-Gnan. Sa collaboration commence aussi avec Pilote, toujours à la demande de Goscinny, où sont publiées ses Salades de saison, et les aventures de sa première grande héroïne : Cellulite, une princesse médiévale complètement déjantée. Puis elle se lance avec Gotlieb et Mandryka dans l'aventure de L'Echo des savanes. Elle invente en 1973 son hilarant personnage de chien libidineux Le Bolot, pour Le Sauvage. Elle commence également sa collaboration avec le Nouvel Observateur. C'est la naissance des Frustrés. Puis plus tard, elle donne naissance à Agrippine, l'insupportable et attachante adolescente.

Un talent pour montrer les rapports humains

S’étant lancée dans l’autoédition, elle publie en 1988 le premier album des aventures d’Agrippine, suivi de six autres et d’une série de 26 dessins animés diffusés sur Canal+. Sa galerie de personnages lui permettait de s’attaquer à des sujets de société qu’elle aura très souvent identifiés bien avant la plupart de ses contemporains. Au point qu’en 1976 Roland Barthes dira qu’elle est la « sociologue de l’année ».

Parmi les pionniers de la BD, elle a su imposer un style, un ton, un regard décalé d’une originalité totale.Observatrice détachée de son époque, elle en croque les travers avec une immense autodérision.

Elle pratiquait aussi avec talent la peinture, produisant une série de portraits saisissants de ses proches et d’autoportraits sans concession.

« Personnalité aussi dérangeante qu’attachante, Claire Bretécher a tracé un chemin unique dans la bande dessinée. Son humour et sa liberté d’esprit étaient immenses, ils manqueront à tous ses lecteurs, ils nous manquent déjà », a affirmé son éditeur.




Larry Ricky pour DayNewsWorld

BANKSY DENONCE DANS UNE FRESQUE LA SITUATION DES SANS-ABRIS

Banksy a à nouveau frappé. C'est dans son pays, le Royaume-Uni, que le mystérieux street artiste a cette fois-ci sévit. Il a choisi de réaliser une fresque dans la ville de Birmingham.

Mais pas n'importe quelle fresque :

un trompe-l'œil évocateur qui dénonce la situation insoutenable des sans-abris.

Il a été filmé et posté sur Instagram par l'artiste mardi 10 décembre 2019.

On peut y voir Ryan, le protagoniste de son œuvre.

Cet homme, présenté comme une personne sans-abri, s'installe sur un banc public avec de gros sacs. Puis quand le champ s'élargit on aperçoit un pochoir représentant deux rennes, qui semblent traîner ce banc.

Ryan serait-il le père Noël sur son traîneau ?

« Dieu bénisse Birmingham. Pendant les 20 minutes où on a filmé Ryan sur son banc, les passants lui ont donné une boisson chaude, deux barres chocolatées et un briquet », indique la légende.

Cette œuvre est  tout sauf anodine dans le contexte d'élections générales - c'est-à-dire législatives - au Royaume-Uni, lesquelles auront lieu le 12 décembre.

Hugues Renson, le vice-président de l’Assemblée nationale, a relayé cette nouvelle œuvre, porteuse selon lui d’un «message si puissant sur l’exigence de solidarité».

Sandra Stac pour DayNewsWorld

THEATRE A VOIR

A voir ! No Comment !!!
Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LE GONCOURT ATTRIBUE A JEAN-PAUL DUBOIS

Le prix Goncourt 2019 a été remis à Jean-Paul Dubois, pour son roman « Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon ».

Etaient également en lice : Soif, d’Amélie Nothomb (Albin Michel), Extérieur monde, d’Olivier Rolin (Gallimard) et La Part du fils, de Jean-Luc Coatalem (Stock).

L'annonce a été faite ce lundi 4 novembre, à la mi-journée, au restaurant Drouant (Paris).

« La tempête Amélie n'est pas parvenue jusque la table des Goncourt », a commenté Bernard Pivot, président de l'Académie Goncourt.

Né en 1950 à Toulouse, où il vit toujours dans la maison de son enfance, Jean-Paul Dubois a longtemps été grand reporter au Nouvel Observateur.

Jaloux de son temps et de sa liberté, il l’a quitté le jour même de 2004 où Une vie française (L’Olivier) a reçu le prix Femina.

Le Toulousain Jean-Paul Dubois, 69 ans, écrivain discret et populaire, a construit depuis une trentaine d'années une œuvre qui séduit par sa délicatesse et sa profonde humanité.

Le prix Renaudot a quant à lui été attribué à Sylvain Tesson, pour « La panthère des neiges ».

Eric Neuhoff a reçu, pour sa part, le Renaudot essai pour (Très) cher cinéma français.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

LE BOUQUET DE TULIPES DE JEFF KOONS

INAUGURE A PARIS

Le « Bouquet de Tulipes » de Jeff Koons trône désormais dans les jardins des Champs-Élysées entre le Petit Palais et la place de la Concorde (VIIIe).

Symbole de l’amitié franco-américaine au lendemain des attentats de 2015, l’œuvre controversée, offerte par Jeff Koons, a été inaugurée ce vendredi 4 octobre en présence de l'artiste et d'Anne Hildago.

Il s'agit d'une sculpture monumentale, haute de 10 mètres et pesant 30 tonnes,en bronze, acier et aluminium polychromes.

« Symbole de souvenir, d'optimisme, et de rétablissement pour surmonter ces terribles attentats », cette main tenant un bouquet de tulipes composé de onze fleurs colorées évoque

« la perte, la renaissance et la vitalité de l'esprit humain », a rappelé Jeff Koons au cours de l'inauguration où il a invoqué l'esprit de Bartholdi, l'auteur de la statue de la Liberté.

Son bouquet évoque la main de la statue brandissant la torche et dialogue avec le Bouquet de l'Amitié de Pablo Picasso, a-t-il souligné dans son discours.

L'artiste a prévu de reverser les revenus (à hauteur de 80%) perçus au titre de ses droits d'auteur aux associations des familles de victimes. Les 20% restants doivent aller à la Ville de Paris pour la maintenance de l’œuvre.

Jeff Koons, que l'on connaît pour ses œuvres kitsch et ses clins d’œil appuyés à la pop culture, n'en fini pas de déchaîner les passions.

Britney Delsey pour DayNewsWorld

PRIX RECORD POUR LE PARLEMENT DES SINGES

DE BANKSY

Réalisé en 2009, le tableau, du street artist Banksy et intitulé « Le Parlement des singes » - dont le nom officiel est Devolved Parliament - a été cédé à 9,9 millions de livres sterling, jeudi 3 octobre 2019, aux enchères de la maison Sotheby.

Il a été adjugé après 13 minutes « d’enchères disputées » où « dix collectionneurs » ont fait s’envoler le prix, a indiqué Sotheby’s. L’identité de l’acquéreur n’a pas été divulguée.

Le « meilleur moment » pour cette vente avec l'actualité du Brexit

Le célèbre street artist s’immisce à nouveau dans le débat du Brexit après avoir réalisé, à Douvres une fresque représentant un homme en train de casser une étoile du drapeau européen à coups de burin.

La toile met en scène des chimpanzés qui sont assis sur les banquettes vertes de la Chambre des communes, en lieu et place des députés britanniques.

Auparavant baptisé « Question Time » (« La séance des questions »), en référence à la séance hebdomadaire des questions au Premier ministre, le tableau a été retravaillé par l’artiste.

Elle résonne avec l’actualité anglaise, à moins d’un mois de la date prévue du Brexit. « Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour mettre en vente ce tableau », avait déclaré lors de la présentation de l’œuvre Alex Branczik, chef du département d’art contemporain Europe de Sotheby’s.

La toile souligne « la régression de la plus ancienne démocratie parlementaire du monde dans une attitude tribale et animale ». En remplaçant les députés par des primates, le peintre présente sa propre théorie de l’évolution parlementaire.

Un post instagram ironique

Bansky originaire de Bristol , dont on ne connaît toujours pas l’identité, a partagé avec ironie sur Instagram une citation de Robert Hughes, critique d’art australien, accompagnée de la légende suivante : « Prix record pour une peinture de Banksy atteint ce soir. Dommage, elle ne m’appartenait plus. », a réagi l'artiste qui l’avait vendue en 2011.

Celui qui défend la non-marchandisation de l'art, dans une société consumériste, a une nouvelle fois innové: Il a ainsi ouvert une boutique éphémère dans la banlieue de Londres, dans laquelle les objets affichés ne sont pas à la vente mais "seulement à des fins d'affichages", écrit-il sur son compte instagram.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

UNE BANANE SCOTCHEE A UN MUR VENDUE

120 000 DOLLARS

C'est une banane bien mûre, tout ce qu'il y a de plus ordinaire, scotchée au mur avec un large ruban adhésif gris qui s'est vendue au prix exorbitant de 120 000 dollars à la foire d'art contemporain Art Basel de Miami.

L’œuvre, baptisée The Comedian est vendue avec un certificat d’authenticité mais les propriétaires peuvent remplacer le cher fruit jaune autant de fois qu’ils le souhaitent ! D'autant qu'il va se décomposer...

Comment expliquer un tel prix ?

Si certains estiment que ces ventes sont la parfaite représentation de ce qu'est devenu le monde de l'art contemporain, c'est avant tout l'identité de l'auteur du concept qui explique ce prix démesuré.

Il s'agit de l'artiste italien Maurizio Cattelan,connu pour son art humoristique et provocateur.

L'art provocateur de Maurizio Cattelan

Cet artiste de 59 ans internationalement connu pour ses œuvres subversives a défrayé la chronique plus d'une fois que ce soit avec La Nona Ora, une sculpture hyperréaliste représentant le pape Jean-Paul.

II écrasé sous une météorite,ou avec la sculpture controversée d'Adolf Hitler agenouillé et suppliant vendue aux enchères un peu plus de 15 millions d'euros chez Christie's en 2016 ou encore de l’œuvre intitulée America, simples W.C. plaqués or 18 carats et exposés au musée Guggenheim de New York avant d'être volé, et que les visiteurs pouvaient utiliser librement...

Peut-on encore parler d'art ? On se gardera d'en juger.

Pour le galeriste Emmanuel Perrotin qui expose l’artiste, le travail de Cattelan « nous force à nous interroger sur la valeur qui est accordée aux biens matériels. Ici le spectacle fait autant partie du travail que la banane ».

Toujours est-il qu'un autre artiste a décidé de poursuivre le spectacle, avec un happening très particulier. David Datuna a en effet mangé la banane.

David Datuna, qui se décrit comme un artiste américain d'origine géorgienne installé à New York, a décroché samedi 7 décembre, la banane du mur blanc, l'a pelée puis l'a mangée devant une foule de curieux.

A son tour de  commenter malicieusement son geste comme une « performance artistique » intitulée Hungry Artist  dans une vidéo postée sur son compte Instagram.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

BANKSKY DANS UN ESPACE UNDERGRUND A PARIS

A VOIR ABSOLUMENT

« C'est une exposition immersive, pour mieux communiquer un message. Ici, le message est percutant. Nous avons voulu rester dans l'esprit rebelle, révolutionnaire du street art », a déclaré Hazis Vardar, gérant de Lafayette-Drouot.


Une grande exposition immersive et parisienne célèbre la star mondiale du street art : Banksky.

Les fresques rebelles du mystérieux Banksy, dont personne ne connaît l’identité, sont reconstituées grandeur nature aux côtés de tableaux du célèbre street-artiste britannique, à l'occasion d'une exposition immersive

Une exposition immersive révolutionnaire du street art

L'exposition intitulée The World of Banksy : The Immersive Experience occupe 1.200 m² et trois niveaux, en partie souterrains. 42 fresques ont été réalisées sur des murs de béton aux côtés de 51 œuvres encadrées du street-artist de Bristol, venues de collections privées.

L’Espace Lafayette-Drouot, nouveau lieu dédié à l’«artertainment» (contraction d’art et d’entertainment, ndlr) dixit son fondateur Hazis Vardar, a conçu un parcours immersif totalement inédit à travers le travail du street artiste abonné aux coups d’éclats.

Dernier en date, l’autodestruction d’une de ses œuvres lors de sa mise aux enchères à Sotheby’s en octobre dernier.( cf. article)

Une déambulation captivante dans un espace underground

L' œuvre du graffeur ne peut être comprise que dans un contexte de rue. « C'est une exposition immersive, pour mieux communiquer un message. Ici, le message est percutant. Nous avons voulu rester dans l'esprit rebelle, révolutionnaire du street art », a déclaré Hazis Vardar, gérant de Lafayette-Drouot.

L’expérience démarre sagement avec une série de lithographies encadrées prêtées par des collectionneurs privés : le rat anarchiste, la petite fille au ballon rouge, Pulp Fiction…

Sur un mur couleur ocre se trouvent la petite fille au ballon, la colombe en armure, mais encore le lanceur de fleurs, des œuvres iconiques signées du mystérieux Banksy.

Un hommage rendu à Banksy par plusieurs artistes

La déambulation plonge le spectateur dans les rues de Londres, New York, Bethléem, Bristol et bien entendu Paris sur les traces du graffeur

Le spectateur découvre ensuite des œuvres murales de Banksy reproduites grandeur nature par des street artistes du monde entier qui ont tenu à rester anonymes.


Travaillant collectivement pendant trente jours ils ont reconstitué des rues « en taille normale », pour « recontextualiser l'oeuvre de Banksy », a expliqué Hazis Vardar, gérant de Lafayette-Drouot. Bethlehem Land, la fresque peinte sur le mur de Bethléem tout comme le pochoir de la jeune femme éplorée à la porte du Bataclan à Paris, volé en janvier, ont été restitués en taille réelle par une dizaine de graffeurs venus du monde entier.

Pas les œuvres originales mais des reproductions

La salle parisienne propose ainsi une immersion dans les œuvres les plus emblématiques de l’artiste. Quarante reproductions ponctuent le parcours.« On ne peut pas avoir les originales.

Elles ont toutes, soit été vandalisées, soit été supprimées pour certaines. On ne peut pas faire autrement que de faire des copies. Et surtout des œuvres qui physiquement sont dans le monde entier, pour celles qui existent encore. Donc même si quelqu’un veut les voir, il devrait faire San Francisco, Paris, Londres... le tour du monde ! », détaille Hazis Vardar, commissaire de l’exposition.

Quand sur le marché de l’art, ses œuvres ne s’envolent pas ou ne sont pas découpées in situ pour être revendues sous le manteau.

Le street artiste le plus célèbre de son époque dénonce les travers d’une société malade dans des œuvres qui habillent les murs du monde entier.

Les fresques disent l'innocence écrasée par la force, mais aussi des actes de résistance ou d'insolence contre le consumérisme ou l'occupation israélienne, etc.

L’art du graffeur de Bristol engagé dynamite ses codes, réinventant ses règles, tout en questionnant les fondements même de l’art urbain.

Une déambulation aussi captivante qu'insolite  !!! A voir absolument.

Exposition The World of Banksy : The Immersive Experience

Du 13/06/2019 au 29/09/2019

Espace Lafayette Drouot , 44, Rue Du Faubourg Montmartre 75009 Paris

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA FILLE DE VERCINGETORIX A SA COUVERTURE

On a découvert la couverture de la 38e BD des aventures d'Astérix et Obélix !

Et c'est une héroïne adolescente âgée de 17-18 ans qui y figure.

Moue boudeuse, pose impérieuse de cheffe en devenir, gigantesque tresse de cheveux roux et collier d'or voici le visage de ce nouveau personnage.

Car pour les soixante ans d’Astérix, les deux successeurs de Goscinny et Uderzo ont choisi de mettre au cœur de cet album la crise d’adolescence avec un personnage central Adrénaline.

Une héroïne au caractère bien trempé qui va débarquer dans le petit monde tranquille des irréductibles Gaulois.

Avec pour intrigue :

«La fille du célèbre chef gaulois Vercingétorix, traquée par les Romains, trouve refuge dans le village des irréductibles gaulois, seul endroit dans la Gaule occupée à pouvoir assurer sa protection.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la présence de cette ado pas comme les autres va provoquer moults bouleversements intergénérationnels... ».

Ce nouvel opus, écrit par Jean-Yves Ferri et dessiné par Didier Conrad, promet d'être palpitant.

«Effervescence et chamboulements en perspective ! »

A vos librairies le 24 octobre prochain pour la sortie de l'album, intitulé :

La Fille de Vercingétorix !

Emily Jackson pour DayNewsWorld

TONI MORRISON LE REVE AFRO-AMERICAIN

Toni Morrison, première auteure afro-américaine à avoir reçu le prix Nobel de littérature, est morte le 6 août à l'âge de 88 ans. Elle a connu la ségrégation et le racisme qui font partie de l'histoire des Noirs et qu'elle retrace, parfois avec crudité, à travers ses romans. L'écrivaine y a exploré toute l'histoire des Noirs américains, de l'esclavage à l'époque contemporaine.

Chloe Ardelia Wofford, alias Toni Morrison, est née le 18 février 1931 à Lorain, une ville industrielle d'un état rural du Midwest , l'Ohio. Elle y grandit dans une famille modeste descendante d'esclaves.

À l'âge de 12 ans, elle choisit Anthony comme nom de baptême - Chloe Anthony Wofford - et le diminutif, Toni, reste.

Une universitaire passionnée de littérature

Passionnée par la littérature, elle part à Washington en 1949 où elle s'inscrit à l'université Howard, alors réservée aux Noirs. Elle sort diplômée en littérature de la prestigieuse université de Cornell, et entame alors une carrière universitaire. Mariée en 1958 à Harold Morrison, un architecte, elle a deux fils. Le couple divorcent six ans plus tard.

En 1964, Toni Morrison s'installe à Syracuse dans l'état de New York où elle devient éditrice de livres scolaires. Elle commence parallèlement sa carrière d'écrivain avec son premier livre, The Bluest Eye, en 1970. Mais la jeune femme voit plus grand encore : la maison d’édition dans laquelle elle travaille vient d’être rachetée par la prestigieuse Random House. Toni Morrison veut proposer d’éditer des livres qui parlent aux femmes, ou même aux Noirs.

Après tout, « Les choses étaient très simples en ce temps-là, précise Toni Morrison. J'étais jeune, j'ai commencé à écrire lorsque j'avais 39 ans. C'est le sommet de la vie. Mes enfants ont été une réelle libération car leurs besoins étaient simples. (...). Les enfants ne faisaient pas attention à ma coiffure, ne se souciaient pas de mon apparence. », avait-elle alors confié en 2012 à une journaliste du Guardian.

Préserver la mémoire du peuple noir américain

Ambitieux projet que celui-ci. Comment préserver la mémoire du peuple noir américain ?

Toni Morrison a grandi à une époque où la ségrégation était toujours en vigueur. Lorsqu'elle arrive à Washington en 1949, les bus portent encore des panneaux « réservés aux personnes de couleur » : cette séparation ne sera abolie légalement qu'en 1964 avec la loi sur les droits civiques.

Depuis son nouveau bureau de New York, Toni Morrison remue ciel et terre pour trouver les témoins de la révolution civique qui agite les États-Unis. 1967 sera l’année officielle de la fin de la ségrégation, le début des années 70 sera celui de l’entrée de la littérature noire sur le marché du livre américain.

Toni Morrison offrit l'occasion à Mohammed Ali ou Angela Davis mais aussi le Black Panther Huey Newton et le poète Henry Dumas de s’exprimer sur papier. Une révolution littéraire subtile qui poussera son instigatrice à sauter le pas.

Une écrivaine militante

« J’ai fini par écrire des livres parce que je voulais lire. Mais je ne pouvais pas les publier puisque personne ne les avait encore écrits. »

The Bluest Eye (1970), c’est l’histoire de Pecola qui prie nuit et jour pour avoir les yeux bleus et qui en perdra la foi. Ce premier livre, Toni Morrison mettra alors 10 ans à l’écrire le commençant lorsqu’elle n’est encore qu’un professeur à l’université d'Howard. Il faudra attendre 1970 pour que Chloe Athony Wofford se métamorphose pleinement en Toni Morrison et dévoile sa vraie nature : celle d’une écrivaine militante.

Les thèmes qui y sont abordés – racisme, inceste, maltraitance – feront détester le livre interdit dans bon nombre d’écoles et de bibliothèques publiques. The Bluest Eye sera détesté tant par les Noirs que par les Blancs. « Romancer le quotidien d’une famille afro-américaine en proie à la réalité de la suprématie blanche et à la violence interne de la communauté noire risquait alors de faire des émules. »

Une lettre ouverte – parue dans le New York Times en 1988 – signée des mains de 48 écrivains afro-américains pointera enfin l'immense oeuvre de Toni Morrison que les académies littéraires ne pourront plus ignorer. The Bluest Eye (1970), Sula (1973), Le chant de Salomon (1977), Tar Baby (1981) furent reconnus par la critique après que Beloved (1987) a retenu l’attention du jury du prix Pulitzer.

Cinq ans plus tard l'enfant de l'Ohio en recevant le premier prix Nobel décerné à un auteur afro-américain – installe son œuvre au panthéon mondial de la littérature.

En tout, Toni Morrison laisse une bibliographie de 11 romans écrits entre 1970 et 2015 mais aussi des essais, des livres pour enfants, deux pièces de théâtre et même un livret d'opéra. L'auteure a exploré toute l'histoire des Noirs américains depuis leur mise en esclavage jusqu'à leur émancipation dans la société américaine actuelle dans un style irremplaçable, fuyant toujours le simplisme et le manichéisme.

Délivrances, son dernier roman, qui se déroule de nos jours, se teinte de touches d'espoir.

Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

STREET ART LES FRESQUES REBELLES DE BANKSY EXPOSEES A PARIS

« Avec cette exposition immersive, nous avons voulu rester dans l’esprit rebelle et révolutionnaire de Banksy. Je voulais créer un choc émotionnel pour que les gens comprennent mieux son travail et ses messages d’amour et de paix », raconte Hazis Vardar gérant de l’espace Lafayette-Drouot

Est-il encore nécessaire de présenter le mystérieux artiste britannique ?

Venez re-découvrir ses œuvres à l’espace Lafayette-Drouot qui a vu les choses en grand : l’exposition – qui se veut immersive – s’étend sur 1.200 m² et trois étages, en partie souterrains. La place nécessaire pour accueillir les 42 fresques, réalisées sur des murs de béton de plusieurs mètres de haut.

L' exposition immersive consacrée à l’artiste star du street-art ouvre ses portes ce jeudi 13 juin à Paris. Vous y ferez une balade passionnante qui permet de mieux comprendre le travail de Banksy.

L'inconnu de Bristol

De renommée internationale aujourd'hui, après plusieurs coups médiatiques, l'artiste adore choquer, provoquer, perturber la société et c'est ce qui fait toute la beauté de son œuvre. Il a imposé au monde sa capacité à transgresser les règles en proposant une vision complexe de la société

Originaire de Bristol, admiré de New-York à Paris, en passant par la Palestine chacune de ses traces laisse sur les murs des souvenirs détonants.

À travers la présentation d’une centaine d’œuvres, certaines originales et d’autres reconstituées, l'exposition nous plonge au cœur de l’univers du mystérieux et rebelle artiste mondialement connu pour son combat contre les injustices et les violences.

Des fresques de Banksy, pape du street-art dont on ne connaît ni le visage ni l’identité, sont magnifiquement exposées. L’exposition a pu aussi compter sur le prêt de collectionneurs privés. Au total 51 œuvres du street-artiste britannique sont affichées.

Une oeuvre engagée

Dans une première salle le visiteur commence l'exposition notamment en voyant des pochoirs de rat, animal cher à l’artiste pour dénoncer les travers de notre société. Puis le visiteur sort de l’ombre pour se retrouver projeté dans un décor en béton au Moyen-Orient. « Bethléem Land », la fresque du mur de Bethléem sur laquelle Banksy a peint un âne et un soldat côte à côte est reproduite sur un mur de 5 m de haut.

Elle y dénonce l’occupation israélienne de la Palestine. Avec comme fond sonore le bourdonnement d’un hélicoptère, « Fouille en règle », qui représente une jeune fille et un soldat, émeut le promeneur, ainsi que « La colombe de la paix » ou encore le « Lanceur de fleurs ».

Puis le visiteur déambule dans la vaste et sombre pièce consacrée aux œuvres parisiennes de Banksy réalisées l’an dernier. C’est là qu’est exposée, refaite à l’identique par plusieurs artistes, « La jeune femme éplorée à la porte du Bataclan » avec à ses pieds, une bougie et quelques roses.

Cette peinture, réalisée en hommage aux 90 victimes du 13 novembre 2015, avait été volée six mois plus tard, suscitant une indignation générale. On peut aussi admirer « La petite fille recouvrant une croix gammée », un dessin découvert en bordure du périphérique parisien près d’un ancien centre d’accueil de migrants.

Des fresques reproduites à l’identique

« Avec cette exposition immersive, nous avons voulu rester dans l’esprit rebelle et révolutionnaire de Banksy. Je voulais créer un choc émotionnel pour que les gens comprennent mieux son travail et ses messages d’amour et de paix », raconte Hazis Vardar gérant de l’espace Lafayette-Drouot.

Si la cinquantaine d’œuvres originales de l’artiste, encadrées, provient de collections privées, les nombreuses fresques ont, elles, été réalisées sur place à l’identique par une dizaine de street-artistes venus du monde entier. Tous au début avaient refusé la proposition de cette institution. « Mais quand ils ont compris qu’ils avaient carte blanche pour reconstituer des rues à échelle réelle afin de recontextualiser l’œuvre de Banksy, ils ont tous accepté », précise Hazis Vardar. C'est avec l'aide de 5 ouvriers qu'ils sont parvenus à peindre collectivement 24 heures sur 24 pendant un mois.

Et tous ont souhaité comme leur maître rester anonymes pour prolonger le mystère...

« Exposition The World of Banksy : The Immersive Experience », du 13 juin au 31 juillet 2019, à l’Espace Lafayette-Drouot, 44, rue du Faubourg Montmartre. (Paris 9e).

Emily Jackson pour DayNewsWorld

LE PLUS CHER TABLEAU DU MONDE

«  SALVATOR MUNDI » DE LEONARD DE VINCI

SERAIT SUR LE YACHT DE MBS

Le tableau le plus cher au monde voguerait-il sur le yacht du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane ?

C’est en tout cas ce qu’affirme Kenny Schachter, un spécialiste du marché de l’art qui croit avoir localisé le Salvator Mundi de Léonard de Vinci, porté disparu depuis son achat pour une somme vertigineuse il y a un an et demi.

Le " Salvator Mundi " a disparu depuis son achat il y a un an et demi. La toile a été acquise pour 450 millions de dollars lors d'une vente aux enchères organisée en novembre 2017 par la maison Christie's, pulvérisant tous les records du marché de l'art.

Depuis, le tableau où le Christ émerge des ténèbres, bénissant d'une main le monde tout en tenant un globe transparent dans l'autre, n'a jamais été montré en public. Certains spécialistes ont jugé qu'il pourrait avoir été réalisé par des disciples de Léonard de Vinci et non par le maître lui-même.

En attendant l’aménagement d’un site culturel ? Officiellement, il a été acquis pour compléter la collection du Louvre Abu Dhabi.

Selon le Wall Street Journal, l'acheteur serait en fait le prince saoudien Badr ben Abdallah, agissant au nom du puissant prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, surnommé MBS, lequel n'a jamais confirmé ni démenti.

Localisé sur un yacht Kenny Schachter, un collectionneur et marchand d'art basé à Londres, conforte cette hypothèse sur le site Artnet.com, consacré au marché de l'art. Pour le spécialiste, le tableau restera en mer en attendant que l'Arabie saoudite parvienne à transformer la région d'Al-Ula en site culturel attirant les touristes internationaux.

En début d'année, des musiciens internationaux s'y sont déjà produits, dans un auditorium en verre érigé au milieu des ruines préislamiques de cette zone désertique du nord-ouest saoudien.

Jenny Chase pour DayNewsWorld

UNE SCULPTURE DE JEFF KOONS

VENDUE POUR UNE SOMME RECORD !!

Une première dans l’histoire de l’art. Ce mercredi 15 mai, le Rabbit, une sculpture de Jeff Koons en forme de lapin, s’est vendue à pas moins de 91,1 millions de dollars, soit 81,2 millions d’euros lors d’enchères organisées par la maison Christie’s à New York !

Un prix de vente qui bat tous les records, le dernier en date ayant été détenu par le peintre britannique David Hockney et son tableau Portrait of an Artist (Pool with Two Figures), adjugé à 90,3 millions de dollars en novembre dernier.

Pour le plasticien américain il s’agit d’une belle revanche puisqu’il était déjà détenteur du record avec son Balloon Dog, avant que David Hockney ne lui vole la vedette.

Le « Rabbit » représente le moulage en acier d’un lapin et fait partie d’une série de trois sculptures effectuées par Jeff Koons en 1986.

Il est l’une des œuvres les plus connues de l’artiste qui a bousculé les conventions du monde des arts. Haut de 104 centimètres, il est issu de la collection de Samuel Irving Newhouse, l’ancien patron du groupe de presse Condé Nast, qui comprend les magazines Vanity Fair, Vogue et The New Yorker.

Jeff Koons, âgé de 64 ans, a suscité régulièrement depuis les années1980 des controverses, notamment avec ses tableaux et sculptures dans lesquels il copulait avec l’ancienne star italienne du cinéma la Cicciolina, qu’il épousera en 1991, avant de divorcer en 1994.

Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

NOTRE-DAME DE PARIS NOTRE-DAME DE L'AME

Ils sont nombreux à avoir chanter les louanges de Notre-Dame de Paris d' Aragon, de Nerval à Hugo.

Elle nous contemplait du haut de ses 69 mètres et de ses huit siècles avant d'être ravagée par un terrible incendie.

Tous les regards étaient levés sur la basilique, ébaudis, toutes les lèvres murmuraient lentement, sidérées :

« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire.

Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. (...)

Au-dessus de la flamme, les énormes tours, de chacune desquelles on voyait deux faces crues et tranchées, l’une toute noire, l’autre toute rouge, semblaient plus grandes encore de toute l’immensité de l’ombre qu’elles projetaient jusque dans le ciel. » (Livre III).

Des paroles hugoliennes pour panser notre désarroi face à cette terrible tragédie qui nous abat tous.

Le romantique et ténébreux Gérard de Nerval lui aussi avait consacré quelques vers dans un poème (1830), évoquant la fin prémonitoire de cette Grande Dame.

« Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher

Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde,

Tordra ses nerfs de fer, et puis d'une dent sourde

Rongera tristement ses vieux os de rocher ! »

Laissons le dernier mot au romancier Ken Follett: « Miraculeusement, une bonne partie de la cathédrale a survécu. Même une partie de la voûte a survécu. Les bâtisseurs du Moyen-Âge étaient encore meilleurs que ce que nous pensions. »

Kelly Donalson pour DayNewsWorld

EXPOSITION PAULINE BOTY

LA PIONNIERE DU POP ART

Le Pop art peut réserver de belles découvertes.

Pauline Boty, seule femme de la branche anglaise du mouvement, belle comme une actrice (elle le fut un peu), figure de premier plan du tourbillon baptisé Swinging London en est une .

Mais sa carrière fut tellement fulgurante et rapide que ses œuvres tombèrent dans l'oubli.(née le 6 mars 1938-morte le 1er juillet 1966).

C'est seulement dans les années 90 que son nom a commencé à être connu des historiens de l’art spécialistes du British Pop art.

Et seulement en 2013 qu'une rétrospective fut organisée pour elle.

Formée à l’art du vitrail à la Royal Academy of Arts, elle s'impose et impose sa féminité dans un monde d'hommes.

Elle est la seule femme peintre anglaise de ce mouvement au côté de Peter Blake, Richard Hamilton ou David Hockney. Beaucoup de membres de la scène londonienne tombèrent amoureux d’elle.

Un jeune chanteur appelé Bob Dylan aurait composé la chanson Liverpool Gal pour elle.

Mais tout s’arrêta brutalement en 1965 terrassée par un cancer.

« She continued to entertain her friends and even sketched The Rolling Stones during her illness. »

* Une héroïne, on vous dit.

Ses peintures étaient comme elle : sexy et provocantes.

Ses toiles provoquent notre regard et notre esprit par les sujets traités comme par ses grands aplats de couleurs vives :

Un fessier en gros plan -son diptyque It’s A Man’s World I & II (1965) oppose les machistadors de l’époque (Kennedy, Elvis...) à des femmes simplement nues- les icônes des sixties – Jean-Paul Belmondo, Marilyn Monroe, Monica Vitti... – ou son regard sur Cuba et la crise des missiles.

Le collectionneur français, Charles-Henri Filippi , découvrant cet artiste féministe, resta subjugué par ses toiles.

Venez les découvrir à votre tour à l'exposition-vente à la maison Piasa.

« The Remains of Love. Dernier regard avant le Brexit ».

Du 29 mars au 18 avril chez Piasa, 118, rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris VIIIe.

Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

LA MAISON HAUTEVILLE HOUSE DE VICTOR HUGO REOUVERTE AU PUBLIC

Elle va ré-ouvrir dimanche 7 avril au public, après un an de travaux, la maison Hauteville House de Victor Hugo (1802-1885) . Après le bannissement décrété par Louis-Napoléon Bonaparte l'écrivain s'est exilé à Guernesey, île anglo-normande au large de la péninsule du Cotentin.

Il s’installe alors à Guernesey où il acquiert Hauteville House en 1856, grâce au produit de la vente du recueil, Les Contemplations.

Restée propriété familiale jusqu’en 1927, Hauteville House est offerte en donation à la Ville de Paris, à l’occasion du centenaire du Romantisme, par Jeanne Nègreponte, la petite-fille de Victor Hugo, et les enfants de Georges Hugo, son petit-fils.

Bâtie sur les hauteurs de Saint Peter Port, Hauteville House fut la demeure de Victor Hugo pendant son exil à Guernesey et la seule propriété de l’écrivain.

Lieu d’écriture de nombreux chefs-d’œuvre – Les Misérables, Les Travailleurs de la Mer, L'Homme qui rit, La Légende des siècles, Le Théâtre en liberté… – elle est aussi une œuvre d’art totale par son aménagement et ses décors conçus par Victor Hugo lui-même.

L'homme d'affaires breton François Pinault, 82 ans, a rendu possible la rénovation de cette bâtisse dont la décoration atypique correspond à la créativité hugolienne.

« Autographe à trois étages, un poème en plusieurs chambres », selon Charles Hugo, œuvre à part entière, la maison immerge le visiteur dans une atmosphère unique.

Le visiteur qui pénètre dans cette demeure se trouve tout d'abord écrasé dans une l’entrée exiguë donnant sur une ruelle, des vestibules et des escaliers étroits, dans une obscurité presque funèbre.

La luminosité du troisième étage de Hauteville House, où se trouve le « look-out » en verrières, adjacent à une chambre modeste, contraste ensuite avec cette obscurité.

Le grand écrivain Victor Hugo y travaillait face à la mer et dormait dans un lit qu’il repliait, en compagnie d’une croix argentée que cet anticlérical croyant gardait près de lui.

Jardin d’hiver, galerie de chêne, salon rouge et salon bleu, panneaux de laque chinoise, colonnades et stalles néo-gothiques, portraits de famille, dessins de la célèbre série des « souvenirs » de ses voyages, tapisserie, tentures encadrées de chênes, murs et plafond couverts des porcelaines :

le tout assemblé de manière hétéroclite.

Hugo aimait retravailler les objets ordinaires, les détourner. D’un curieux candélabre, il veut faire un arbre de feu à travers lequel faire surgir le gaz.

Des inscriptions comme « Nox, Mors, Lux » (« Nuit, mort, lumière ») ou « Perge, surge » (« Lève-toi, reste debout ») disent ses obsessions. Pour Gérard Audinet, directeur des maisons de Victor Hugo, Hauteville House est « une maison écritoire ».

Toute la symbolique hugolienne se trouve dans cette demeure de l'exil du grand homme qui y a planté le chêne des Etats Unis d’Europe le 14 juillet 1870, juste avant son retour en France.

Andrew Preston pour DayNewsWorld

LE DESAMOUR D'ANGELA MERKEL

POUR  EMIL NOLDE

L'on sait que la chancelière Angela Merkel aime les opéra de Wagner, l'on savait moins qu'elle aime aussi les tableaux d'Emil Nolde. Dans le vaste bureau de 140 mètres carrés situé au 7e étage de la chancellerie qu'elle occupe maintenant depuis 12 ans, deux tableaux du peintre expressionniste allemand en ornaient les murs. Ces deux toiles sont un prêt de la Stiftung Preussicher Kulturbesitz,la fondation de l'héritage culturel prussien, qui va les récupérer aujourd'hui en échange de deux tableaux de l'expressionniste Karl Schmidt-Rottluff, un contemporain de Nolde,

Pour la chancelière cet échange arrive à point nommé. En effet si Emil Nolde était considéré comme un « peintre dégénéré » par la propagande nazie, avec interdiction par Goebbels d'exercer son métier Nolde était aussi membre du NSDAP, fervent défenseur de l'idéologie nazie.

Une facette beaucoup moins flatteuse qui faisait du peintre un antisémite et un raciste convaincu.

Ce sont des recherches effectuées dans le cadre d'une grande exposition, « Emil Nolde. Une légende allemande. L'artiste sous le national-socialisme », qui ouvre la semaine prochaine au musée Hamburger Bahnhof de Berlin, qui ont permis à un historien d'exhumer ce passé sulfureux.

Les toiles de Nolde sont exposées à la chancellerie depuis l'époque Helmut Schmidt , fervent admirateur du peintre et possédant même plusieurs de ses toiles à titre privé, tout comme l'ancien président Richard von Weizsächer.

Un mythe qui s'effondre...

Jenny Chase pour DayNewsWorld

 

UN TABLEAU VOLE DE PICASSO RETROUVE

Mais où se trouvait donc le tableau volé Le Portrait de Dora Maar peint par Picasso en 1938 ?

Le tableau appelé aussi Buste de femme avait disparu il y a vingt ans du yacht d’un cheikh saoudien.

Vingt ans de recherches policières, vingt ans en vain jusqu'à ce que l'Indiana Johnes du marché de l’art, Arthur Brand, mette la main dessus.

Pour la petite histoire :

La toile, représentant la maîtresse de l’artiste espagnol, faisait partie de la collection privée de Picasso jusqu’à sa mort avant d'appartenir à un cheikh saoudien qui l’avait accroché dans son yacht.

En 1999, alors que le bateau était amarré dans le port d’Antibes, le tableau avait été volé…

C’est seulement en 2015 qu’une mystérieuse lettre informe notre détective Brand de l’existence « d’un Picasso et d’un bateau ».

Brand apprend en outre qu’un « Picasso volé sur un bateau » était utilisé comme monnaie d’échange dans des transactions illicites aux Pays-Bas.

Mi-mars, on sonne au beau milieu de la nuit à la porte de monsieur Brand.

Un homme travaillant pour un homme d’affaires néerlandais lui remet la fameuse toile enveloppée dans un drap et des sacs poubelles noirs.

Il aura fallu tout de même quatre ans d'enquête à notre véritable Indiana Johnes détective.

« Depuis le vol (en 1999, ndlr), la peinture a dû avoir changé de propriétaire une dizaine de fois », affirme Brand dans Le Monde.

Un exploit parmi tant d'autres pour ce héros pas comme les autres.

Abby Shelcore pour DayNewsWorld

LE MUSEE NATIONAL DU QATAR

OU LA ROSE DES SABLES

Il a construit le Louvre-Abu Dhabi, l’un des plus beaux musées du monde.Cette fois-ci il signe un nouveau chef d’œuvre à Doha avec le Musée national du Qatar :

c'est Jean Nouvel, l'incontournable architecte visionnaire .Inaugurée en grande pompe mercredi 27 mars, la « rose des sables » est la dernière création en date de l’achitecte-star.

Une rose des sables de 350 m de long et 34 000 mètres carrés de surface, qui semble émerger du sable au milieu des buildings sur la corniche de Doha.

Un enchevêtrement de disques monochromes de couleur sable . 539 pétales allant de 14 mètres à 87 mètres de diamètre. Le bâtiment s'épanouit sur une grande place, que Jean Nouvel a décrit comme un « caravansérail, lieu de rencontres et d’animations ».

Un immense bassin et ses 114 fontaines signées Jean-Michel Othoniel.

« La rose des sables est souvent considérée par les hommes du désert comme un porte-bonheur et c’est aussi un mystère quant à sa fabrication durant des millénaires.

Mais on ne savait pas comment elle était à l’intérieur et on le découvre aujourd’hui. À l’intérieur du musée, toutes les lames continuent de se croiser et on va y vivre une série de découvertes d’espaces imprévisibles. »

Plongeons dans cette institution hors norme qui propose à ses visiteurs une véritable immersion, rendue possible par des innovations technologiques, visuelles comme sonores.

L’intérieur est composé de onze galeries courant sur 1,5 kilomètre, et de  7 000 mètres carrés d’espace d’exposition. Aucune verticale, tout est courbe, oblique, incliné.

Des technologies très poussées à donner le vertige. Le sol lui-même penche un peu. «Pour construire un bâtiment de 350 mètres de long, avec ses grands disques incurvés, ses intersections, ses éléments en porte-à-faux, il fallait relever d’énormes défis techniques, a indiqué Jean Nouvel, lors de l’inauguration à la presse.

Un parcours de 1,5 km raconte l’histoire du Qatar depuis 7 000 ans peu encombré de pièces archéologiques et ethnographiques, les bédouins étant nomades.

Pour pallier l’absence de ces pièces des vidéos réalisés par Jacques Perrin, le cinéaste mauritanien Abderrhamane Sissako (Timbuktu) ou encore l’Indo-Américaine Mira Nair. On se retrouve ainsi projeté dans une tempête de sable, au milieu des pêcheurs de perles ou encore sous la tente avec des bédouins.

Le musée retrace l’histoire d’un pays aux trois miracles économique :

la pêche des perles, la découverte du pétrole et celle du gaz. Trois « miracles » pour ce jeune État du Qatar qui, en moins de 50 ans, est passé des tentes dans le désert et de la pêche aux perles à un pays au fort PIB par habitant.

Mercredi soir, le musée national du Qatar a été inauguré en présence de l'Émir du pays, du Premier ministre Édouard Philippe, de Nicolas Sarkozy et Carla Bruni, et de nombreuses stars comme Johnny Depp, Naomi Campbell, Rem Koolhaas, ou encore Jeff Koons.

Emily Jackson pour DayNewsWorld

TOUTANKHAMON

LE TRESOR DU PHARAON A PARIS

Une belle exposition vous attend à la Grande Halle de la Villette : elle présente le trésor de Toutânkhamon découvert intact en 1922 par un archéologue britannique. Pas moins de 150 pièces exceptionnelles ont fait le voyage, dont une soixantaine n'avaient jamais quitté l'Egypte.

Howard Carter avait trouvé des indices lui faisant penser que Toutânkhamon était enterré dans la Vallée des Rois. En 1922 il découvrait enfin la tombe fabuleuse du jeune pharaon, perdue sous les sables.

Il s’est décrit alors comme « muet de stupeur, les mains tremblantes », en éclairant à la bougie ces joyaux dissimulés aux regards depuis des millénaires. C'est le seul tombeau royal égyptien retrouvé intact, les autres étant abondamment pillés au fil des siècles.

Une découverte éblouissante : une pléiade de meubles, de vêtements, de bijoux, d' objets décoratifs, de statuettes et autres pièces rituelles qui devaient accompagner le défunt dans son voyage vers l'au-delà et vers la renaissance.

Des objets dans un état de conservation remarquable, après avoir dormi pendant près de trois millénaires sous terre.

Toutânkhamon, ce jeune pharaon mineur qui a régné dix ans vers 1340 avant JC, entre l'âge de 9 et 19 ans, a été enterré avec les honneurs dus à son rang, avec tous les objets qui devaient l'accompagner pour son voyage dans l'au-delà.

Et au visiteur de traverser lui aussi l'au-delà à travers le parcours de l'exposition.

De larges ouvertures relient les salles de l'exposition qui symbolisent les douze portes que le défunt devait passer successivement pour accéder à l'au-delà. Menacé qu'il était par des bêtes féroces ou des créatures surnaturelles...

Une très belle statuette du souverain, en bois doré, le montre chevauchant une panthère noire, divinité capable de le protéger dans son parcours nocturne vers l'au-delà. Mais le pharaon se protégeait aussi avec des armes comme la massue cérémonielle dorée, des boomerangs, ou des boucliers de bois sculpté. Toutânkhamon y empoigne d'ailleurs un lion par la queue en signe de puissance.

Quelle fascination devant les deux appuie-têtes, en faïence bleue, de la couleur du ciel qui symbolisait la renaissance magique dans l'au-delà. Ou ces coffres en bois incrustés d'ébène et d'ivoire contenant alors les vêtements du pharaon.

Et la grande statue dorée , à taille réelle,– la seule- aux yeux d'obsidienne du gardien, marque le passage à la renaissance dans l'au-delà.

La momie de Toutânkhamon, est restée dans le tombeau. Elle logeait dans une succession de cercueils emboîtés les uns dans les autres. On découvre une série d'ornements, d'amulettes et de bijoux, bandes d'or incrustées de pierres et de faïence...

Il avait régné, il y a plus de trois mille ans, sur la civilisation la plus puissante du pourtour méditerranéen.

On tombe en pâmoison devant ces 150 merveilles du Trésor de Toutânkhamon – sur 5000 pièces extraites par l’équipe de l’archéologue britannique !

Que l’on soit moins convaincu par cette mise en scène un peu grandiloquente – vidéos, musique, agrandissements d’images -organisée par une équipe américaine qui organise une tournée mondiale dans dix villes-., on le comprend.

Une des pièces maîtresses cependant manque à l’appel. Depuis sa visite en France en 1967 lors de « l’exposition du siècle », le masque funéraire, symbole du trésor du pharaon, a désormais l’interdiction de sortir des frontières égyptiennes.

« Toutânkhamon, le trésor du pharaon », jusqu’au 15 septembre, Grande Halle de la Villette, 10 heures-20 heures tous les jours, tarifs 18-24€, www.expo-toutankhamon.fr. À lire : « La fabuleuse découverte de la tombe de Toutankhamon », de Howard Carter (Libretto, 8€) et « Toutankhamon » de Zahi Hawass (Citadelles & Mazenod, 49€).

Kate White pour DayNewsWorld

BRODWAY A PARIS GUYS AND DOLLS

Avez-vous entendu parler de « Guys and Dolls » ?

C'est un monument de la comédie musicale outre-Atlantique depuis les années 50 jamais jouée en France.

Il aura fallu attendre la récente réouverture du Théâtre Marigny, et l'audace de son directeur Jean-Luc Choplin, pour découvrir ce chef-d'œuvre de Broadway.

Deux théâtres  font chanter un peu de Broadway à Paris.

Le Théâtre Mogador monte chaque année des succès du musical anglo-saxon.

La programmation ne se trompe jamais avec Mamma Mia !, Sister Act, Le Roi Lion, Grease ou encore Chicago.

Le Théâtre Marigny a monté en première partie de saison le Peau d’Âne de Jacques Demy dans des décors plus que féeriques.

Et maintenant Guys and Dolls, à l’affiche du 13 mars au 27 juillet. À Manhattan, on le joue pourtant depuis les années 50.

À l’époque de sa création, la pièce avait même remporté cinq Tony Awards, les Oscars de l’art dramatique.

L’histoire est simple: Nathan Détroit (Christopher Howell), un patron de tripot, met au défi Sky Masterson (Matthew Goodgame), parieur invétéré, de séduire Sarah Brown (Clare Halse), une jeune missionnaire de Save-a-Soul, sorte d’Armée du Salut.

Celui-ci doit réussir à inviter cette jeune fille  à La Havane, ou alors il devra payer 1000 dollars.

Toute l’intrigue repose sur la confrontation de ces deux mondes :

celui des mauvais garçons, des brigands en costume trois pièces et gros cigare, versus celui des jeunes filles en fleur qui ne rêvent que de mariage heureux.

Guys and Dolls un petit condensé de joie et bonne humeur. La magie de Broadway opère !

A l’affiche du 13 mars au 27 juillet

Jenny Chase pour DayNewsWorld

ANDY WARHOL

UNE EXPOSITION EXCEPTIONNELLE A NEW-YORK JUSQU'AU 31 MARS

Andy Warhol est au cœur d’une exposition exceptionnelle à New York.

Jusqu'au 31 mars 2019, le Whitney Museum of Art de New York rend hommage à l'artiste américain Andy Warhol. Découvrez ses plus beaux chefs-d’œuvre !

« Warhol est un artiste de notre époque particulièrement en pleine génération selfie, dans laquelle tout le monde est la vedette de sa propre photo ou de son propre film » a reconnu Adam Weinberg, directeur du Whitney Museum of Art de New York l'institution.

Le « pape du Pop-Art », décédé en 1987, est notamment l’auteur de ces tableaux emblématiques détournant des photos de boîtes de soupes ou les portraits de Marylin Monroe.

A l’occasion des 90 ans de sa naissance, le Whitney Museum of Art de New York propose une rétrospective complète de l’œuvre d’Andy Warhol. C’est à voir jusqu’au 31 mars 2019. L’exposition s’intitule « Andy Warhol, From A to B and Back Again » (Andy Wahrol de A à B et ainsi de suite) en hommage au titre d’un livre écrit par Andy Wahrol sur sa « philosophie ».

Sous la houlette de la conservatrice Donna De Salvo, qui travailla avec l'artiste durant les derniers mois de sa vie, le Whitney Museum, spécialisé dans l'art moderne et contemporain américains à New York, s'est lancé.

Plus de 350 œuvres d’art ont été réunies

Cette rétrospective organisée de façon chronologique est en tout cas exceptionnelle car jamais autant de tableaux d’Andy Warhol n’ont été rassemblés en un seul endroit ! Au total, vous pourrez découvrir 350 œuvres en provenance des plus grands musées du monde mais aussi de collections privées. Les organisateurs insistent d’ailleurs sur le fait que plusieurs œuvres sont présentées ensemble pour la première fois.

Outre les tableaux, l’exposition vous invite aussi à découvrir des films et de vidéos tournés par Andy Wahrol. L’esprit Pop-Art va encore vous surprendre !

L'exposition, qui se déploie sur trois niveaux du musée, embrasse l'ensemble de la carrière de Warhol, depuis ses débuts d'illustrateur publicitaire jusqu'à son voyage dans l'abstraction.

Sans noyer le visiteur, grâce à une sélection exigeante, « Andy Warhol - From A to B and Back Again » présente aussi l'artiste dans toutes ses dimensions: dessinateur, peintre, photographe, vidéaste, producteur de spectacle, éditeur (du magazine « Interview ») et même conservateur de ses propres expositions.

Une partie conséquente de l'installation, qui comprend plus de 300 œuvres, est notamment dédiée à la vidéo, que le dandy à la chevelure argentée a utilisée pour des documentaires, des films expérimentaux, des émissions culturelles ou des films publicitaires.

Outre cette dimension multi-supports, l'exposition évoque un Warhol en mouvement perpétuel, avide d'expériences, mû par l'inspiration des autres autant que par la sienne, dont l'empreinte perdure. « Les thèmes qui préoccupaient Warhol, les médias de masse, la culture de la célébrité, le show-business et la politique, façonnent nos vies peut-être davantage aujourd'hui que de son vivant », souligne Adam Weinberg.

Derrière la dimension esthétique se cache un artiste éminemment politique. Au centre de tout, l'image et le pouvoir de la représentation, une réflexion structurée par son expérience de la publicité, durant les années 1950.

Des soupes Campbell à Coca-Cola, de Marilyn Monroe à Mao Tsé-toung, Andrew Warhola - de son vrai nom - joue avec les icônes de son époque, tout en documentant inlassablement sa propre vie et son travail, au point de devenir, lui-même, une marque.

L'exposition témoigne de son goût pour la sérigraphie, les couleurs vives et ces fameuses images à répétition, elle montre aussi que Warhol ne s'est jamais laissé enfermer dans cette forme d'expression, même s'il lui doit son succès. Ainsi, en 1978, à 50 ans, il entame la série abstraite Shadows, volontairement dépouillée de l'imagerie pop.

Au début des années 1960, Andy Warhol, publicitaire reconnu, utilise dans ses dessins publicitaires une technique directe : dessinant ses créations sur du papier hydrofuge, il repasse les contours d'encre encore humide sur des feuilles de papier absorbant, sur le principe du buvard. À cette époque, beaucoup d'artistes peintres sont aussi illustrateurs publicitaires, mais le font discrètement. Warhol, par contre, est tellement connu en tant que dessinateur publicitaire que le reste de son travail artistique n'est pas pris au sérieux.

C'est au cours des années 1960 que Warhol a commencé à faire des peintures iconiques de produits américains tels que Campbell's Soup Cans de la Campbell Soup Company et les bouteilles Coca-Cola, ainsi que des tableaux de célébrités telles que Marilyn Monroe, Troy Donahue, et Elizabeth Taylor.

Il a fondé « The Factory », son studio, au cours des années et a rassemblé autour de lui un large éventail d'artistes, d'écrivains, de musiciens et de célébrités « underground ».

Grâce à la sérigraphie il produisait en cherchant non seulement à rendre « artistiques » des produits fabriqués en masse, mais en popularisant la production massive de l'art lui-même. En minimisant son rôle dans la production de son travail et en déclarant qu'il voulait être « une machine », Warhol a déclenché une révolution dans l'art.

Il a l'idée d'élever les images de la culture populaire au rang de l'art élitiste, rejoignant ainsi les artistes du pop art, mouvement lancé à Londres au milieu des années 1950 par Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi, qui l'expérimentent indépendamment les uns des autres. Si Roy Lichtenstein et Jasper Johns en sont les pionniers, Andy Warhol sera le « Pope of the Pop » et en est considéré comme le maître.

En 1963, il adopte la technique qu'il utilisera pour ses œuvres les plus célèbres : la photographie sérigraphiée sur toile. Les photographies simplifiées en noir et blanc, sans gris, sont imprimées en sérigraphie sur la toile peinte de grands aplats de couleurs. Le motif est parfois reproduit plusieurs fois sur la toile, comme un motif de papier peint. C'est le stéréotype du pop art 10

Les motifs de prédilection seront des noms de marques déposées, le symbole du dollar, les visages de célébrités. Le ton, à la fois populaire et iconoclaste, s'inspire de la culture populaire.

Chez Warhol l'image, son pouvoir au sein de la société de consommation est en lien avec la mort. La répétition de la figure se rapporte souvent à son exténuation.

Le choix des sujets est en rapport avec cette obsession de la mort, y compris pour les toiles célèbres sérigraphiées de Marilyn Monroe (peintes après sa mort, notamment les Diptyque Marilyn) ou de Liz Taylor (peinte alors que l'actrice était gravement malade), icônes reproductibles à l'infini qui deviennent des images de consommation.

Dans les dernières années de son œuvre, Warhol applique son style à de nombreux portraits de commande, tout en continuant à expérimenter d'autres techniques picturales dans ses séries Shadows, Oxydation paintings, et ses reprises de toiles de Botticelli ou de Léonard de Vinci.


Kate White pour DayNewsWorld

L'ORIENT DES PEINTRES DU REVE A LA LUMIERE MUSEE MAMOTTAN PARIS

« La couleur me possède. Point n’est besoin de chercher à la saisir. Elle me possède, je le sais. Voilà le sens du moment heureux : la couleur et moi sommes un. Je suis peintre. », note Paul Klee dans son Journal lors du voyage à Kairouan en avril 1914.

Le musée Marmottan Monet présente L’Orient des peintres, dans une belle exposition du 7 mars au 21 juillet 2019. C’est dans l’hôtel particulier qui abrite les collections de Paul Marmottan, dédiées à Napoléon et à sa famille que sont exposées les œuvres s'inspirant du souffle des conquêtes napoléoniennes qui poussent de nombreux peintres européens à fantasmer l’Orient avant de s'y rendre véritablement.

Pour cet événement, le Musée nous invite au voyage avec l'exposition « L’Orient des peintres, du rêve à la lumière », qui donne à voir une cinquantaine de chefs-d’œuvre, symboles de l'orientalisme, tous issus des plus grandes collections publiques et privées d’Europe et des États-Unis (musée du Louvre, musée d’Orsay, musée des Augustins de Toulouse, la Städtische Galerie im Lenbachhaus de Munich, la collection Thyssen-Bornemisza de Madrid, le Rijksmuseum d’Amsterdam, le Sterling and Francine Clark Art Institute de Williamstown).

De la sensualité des femmes du harem aux paysages arides, cette passion pour l'Orient fait surgir toute la puissance de la couleur, qui s'émancipe, et voit émerger notamment l'abstraction.

Et c'est surtout un renouvellement du spectre de couleurs que ces voyages va amener : face à l’éblouissement de la lumière d’Orient et les spectacles naturels inconnus, les peintres inventent de nouvelles manières de peindre.

Au début de l'exposition "l'Orient des Peintres", on retrouve Ingres et Delacroix partis en Orient, Ingres immortalisant la Grande Odalisque (ndlr. femme de harem), Delacroix et Chassériau apportant une vision plus réelle mais non moins classique des pays.

Puis de Gérôme et Landelle à Vallotton, sans oublier Migonney, Bernard, Matisse ou même Paul Klee, l'exposition l'Orient des Peintres nous dévoile comment lors d' une visite l'orient fantasmé s'est transformé en voyage initiatique pour les peintres européens, qui reviennent transformés et offrent alors des œuvres inédites.

Deux voies s’annoncent également, celle de la figure humaine et celle du paysage avec « La Petite Baigneuse »(1828, Paris, musée du Louvre) d’Ingres et « Innenarchitektur » (Architecture intérieure, 1914, Wuppertal, Von der Heydt Museum) de Paul Klee.

Ces deux lignes s’éclairent mutuellement tout au long du parcours de plus en plus porté par une connaissance réelle de l’Orient mais toujours nourrie de tradition et de fantasme.

« Il faut regarder ce peuple à la distance où il lui convient de se montrer : les hommes de près, les femmes de loin ; la chambre à coucher et la mosquée, jamais » comme le relève Eugène Fromentin dans son livre Un Été dans le Sahara.

Dans son tableau « Femme mauresque sortant du bain », 1854, Chassériau use d'une iconographie empruntée à la mythologie et à la tradition classique. La figure de harem, nouvelle Vénus, ne peut en effet être portraiturée de manière fidèle, car elle demeure à tous invisible .Ainsi Édouard Debat-Ponsan dans « Le Massage : scène de Hammam » (1883), renouvelle une iconographie classique et imaginaire en la mettant en scène sur fond de mosaïque islamique.

La figure humaine va finir par s'estomper dans l'éblouissement de la lumière orientale. De Jean-Léon Gérôme (« Le Marchand de couleurs » (Le pileur de couleurs, vers 1890-1891) à Eugène Fromentin ("Le Pays de la Soif", vers 1869, Paris, musée d’Orsay) et Hippolyte Lazerges ("Caravane près de Biskra, Algérie", 1892, Nantes, musée d’Arts) s'amorce une transition de la figure au paysage, par la présentation de scènes de genre avec une attention de plus en plus grande à la lumière et à la structure de paysages toujours plus épurés.

La géométrisation progressive du paysage finit par se concentrer sur la composition et le rythme des couleurs : Jules-Alexis Muenier y côtoie Pascal Dagnan-Bouveret, Albert Marquet et Camoin. La géométrie et la blancheur de la ville d’Alger inspire ainsi à Muenier« Le Port d’Alger », (1888, Paris, musée d’Orsay) .

A Wassily Kandinsky ou Paul Klee de franchir le cap de l’abstraction, lié à l’expérience de la couleur pure et de l’éblouissement comme telles « Ville arabe » de Kandinsky, (1905, Paris, MNAM, Centre Georges Pompidou) ou « Oriental » (1909, Munich, Städtische Galerie im Lenbachhaus und Kunstbau) basculant progressivement dans la couleur pure.

L’Orientalisme cède alors à une expérience radicale, à l’origine de l’art moderne. la peinture pure.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LA PERFORMANCE DE LA GYMNASTE

KATELYN OHASHI

ENFLAMME LES RESEAUX

Le sourire aux lèvres, sur un rythme endiablé, enchaînant les figures techniques impressionnantes, Katelyn Ohashi a provoqué l'euphorie samedi 12 janvier lors d'un championnat universitaire américain de gymnastique.

En quatre-vingt-dix secondes Kately Ohashi a sidéré la foule, les entraîneurs, ses coéquipières, les juges… et finalement les réseaux.

Les juges n'ont pas hésité une seule seconde : 10/10, performance absolument parfaite.

« Il va être difficile de faire mieux » : c’est le commentaire qu’a fait au L.A. Times Valorie Kondos Field, l’entraîneuse de l’équipe de l’UCLA. Le compte de l’université a d’ailleurs tweeté :

« Un 10 n’est pas suffisant pour l’exercice au sol de Katelyn Ohashi. »

Sur fond de musique pop, Tina Turner, Michael Jackson, Earth Wind & Fire, la jeune prodige de 21 ans défie la gravité sur le tapis au sol, avec un sourire jusqu 'aux oreilles et des déhanchés énergiques.

Katelyn Ohashi danse, vrille, s’envole, retombe en grand écart, rebondit avec joie.

Katelyn Ohashi, native de Seattle, n’est pas une nouvelle venue.

Elle a passé quatre ans au sein de l’équipe nationale junior et en 2013, à l’âge de 16 ans, elle avait participé à l’American Cup, qui rassemble les meilleurs gymnastes mondiaux. Elle y avait battu sa compatriote Simone Biles, quadruple championne olympique, à Rio, en 2016.

Pourtant elle revient de loin. Si à 16 ans elle faisait déjà sensation en reportant de nombreuses récompenses et se destinait à une carrière olympique, un enchaînement de blessures à l'épaule aura raison de sa carrière. Pour un temps, du moins.

Elle avait pris la décision d’abandonner ses rêves olympiques.« C’est grâce à ma coach et UCLA que j’ai retrouvé la joie de faire de la gymnastique et d’être tout simplement moi.

Avant, j’ai essuyé de nombreuses critiques et des pressions sur mon poids.

A tel point que je n’avais plus le goût du sport » a-t-elle confié en août dernier.

La revoici désormais sur pieds avec du talent pour en impressionner plus d'un. « Faire de la gymnastique est ce que je préfère. Ce que vous voyez est ce que je ressens », affirme Katelyn Ohashi.

La jeune fille a révolutionné la gymnastique !

Kate White pour DayNewsWorld

CHASSES CROISES

THEATRE A L'AFFICHE


Qui a dit que les amateurs ne peuvent pas rivaliser avec les professionnelles ?

Amateurs signifie avant tout qui aime qui est passionné !

Une chose est sûre, la troupe qui brûle les planches de cette petite commune aux alentours de Lyon, précisément à Saint Andrée de Corcy, a un talent fou !!

Pas étonnant qu'elle fasse salle comble !

Chasses Croises c'est leur dernière pièce qu'il donne sur Saint-Andrée de Corcy sur deux dates le 10 novembre 2018 a 20H00 et le 11 novembre 2018 a 15H00 .

Je ne vais pas vous raconter l'intrigue avant mais vous donner envie de venir la voir !

Tout commence comme cela !

Dans le hall d’un immeuble, entre les boîtes à lettres et le digicode, d’étranges personnages se croisent sans toujours se comprendre...

Sur le trottoir d’une rue se jouent d’étranges histoires..............

 

Si vous êtes dans la région lyonnaise à ces dates faites le détour vous ne saurez pas déçu............

Assurément vous allez passer un bon moment avec la troupe de THÉÂTRE EN DOMBES...



Mia Kennedy  pour DayNewsWorld

 

NOUVEAU SUSPENSE AUTOUR DE BANKSY

CHEZ ACTURIAL ?


La maison parisienne met en vente quatre œuvres du mystérieux artiste . Pour un nouveau coup d'éclat de sa part ?

Suspense chez Artcurial ! La maison de vente parisienne met aux enchères plusieurs œuvres de Banksy, le célèbre street-artiste dont l'un des tableaux s'était partiellement auto-détruit à la surprise générale, lors d'une vente similaire chez Sotheby's à Londres, le 5 octobre dernier.

Un nouveau coup d'éclat ?

Outre le prix des œuvres, qui risque fort de s'envoler, un éventuel nouveau coup d'éclat de l'artiste, dont le visage et l'identité n'ont jamais été dévoilés, sera scruté de très près.

Un dispositif spécifique de sécurité à été mis en place, mais pour autant, personne ne s'attend à assister à une seconde destruction d'œuvre et pour cause..

« Banksy n'est pas quelqu'un qui fait deux fois la même chose » souligne Arnaud Oliveux, expert en charge de la mise aux enchères.

Et pour cause : les encadrements ne posent pas problème cette fois :

« Ce sont des cadres tout minces, qui ne faisaient partie de ces pièces, qui se trouvaient dans un tube roulé », précise-t-il. Autre chose que l'épais cadre en bois dorés de "Girl With Balloon" où se dissimulait la machine infernale qui avait permis sa destruction.

Parmi de nombreux lots, trois sérigraphies et un rat en résine doivent être mises aux enchères. La toile qui s'est partiellement autodétruite à Londres venait d'être vendue pour 1,042 million de livres, soit 1,185 million d'euros. Cette reproduction en peinture acrylique et aérosol de l'une des plus célèbres œuvres de Banksy montrait une petite fille laissant s'envoler un ballon rouge en forme de cœur.

Dans toutes les hypothèses, il y avait forcément des complices de Banksy dans la salle pour déclencher la batterie permettant l'autodestruction de "Girl With Balloon".

Si ce n'est Banksy lui-même, avait-on spéculé.

Le mystérieux artiste de Bristol avait revendiqué ce pied de nez au marché de l'art, voulant dénoncer sa « marchandisation ».

Ce qui n'a pas empêché l'œuvre de prendre encore de la valeur, estimée désormais à plus de deux millions d'euros.

Sur Instagram, un message signé Banksy avait mis les points sur les i : «  pensent que ça ne s'est pas découpé. Si. Certains pensent que la maison d'enchères était au courant. Non. »

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

 

L'OEUVRE AUTODETRUITE DE BANKSY

OU

L'AMOUR EST DANS LA POUBELLE

Vendredi soir, 5 octobre 2018, tout de suite après avoir été adjugée au prix faramineux de 1,185 millions d’euros, la reproduction en acrylique et aérosol de la « petite fille au ballon » de Banksy, s’est autodétruite sous les regards stupéfaits et amusés à la fois du public présent chez Sotheby’s.

La toile est une reproduction de l’une des plus célèbres images de Banksy, « Girl with Balloon », montrant une petite fille laissant s’envoler un ballon rouge en forme de cœur.

Elle a été partiellement découpée en fines lamelles par une broyeuse dissimulée dans un épais cadre doré, quelques instants seulement après avoir été vendue.

L’instant a été immortalisé par les photographes présents, tandis que deux employés de la maison approchaient pour dépendre l’œuvre à demi déchiquetée.

Et l’œuvre autodétruite de Banksy a bien été vendue à une collectionneuse !

La maison d’enchères Sotheby’s a confirmé jeudi la vente de la toile « Girl with Balloon » de l’artiste britannique Banksy. L’acheteuse de la toile « a confirmé sa décision d’acquérir la nouvelle œuvre qui a été créée ce soir-là », a annoncé Sotheby’s dans un communiqué, en précisant que le prix auquel elle avait été attribuée, 1,042 million de livres (1,185 million d’euros), était maintenu.

Cette « collectionneuse européenne » a expliqué dans le communiqué avoir « d’abord été choquée ». « Mais graduellement j’ai réalisé que j’allais posséder mon bout d’histoire de l’art », a-t-elle ajouté.

« Banksy n’a pas détruit une œuvre lors de la vente aux enchères, il en a créé une », a souligné un responsable de la maison d’enchères, Alex Branczik. Il a précisé qu’elle avait été renommée « Love is in the Bin » (L’amour est dans la poubelle) après cet événement .

Vous pourrez voir cette nouvelle oeuvre exposée au public dans les locaux de Sotheby’s à Londres les 13 et 14 octobre.

Emily Jackson pour DayNewsWorld

ADJUGEE ! VENDUE !

L’OEUVRE  AUTODETRUITE ENSUITE PAR

BANKSY LUI-MEME ?

Vendredi soir, 5 octobre 2018, tout de suite après avoir été adjugée au prix faramineux de 1,185 millions d’euros, la reproduction en acrylique et aérosol de la « petite fille au ballon » de Bansky, s’est autodétruite sous les regards stupéfaits et amusés à la fois du public présent chez Sotheby’s.

L’instant a été immortalisé par les photographes présents, tandis que deux employés de la maison approchaient pour dépendre l’œuvre à demi déchiquetée.

La scène s’est déroulée, en l’absence de l’artiste espiègle, lequel avait néanmoins dû mandater un proche chargé d’actionner la broyeuse à papier cachée sous le cadre.

Depuis, on ne parle plus que de cet événement des deux cotés de la Manche et jusqu’en Amérique.

De son coté, l’artiste s’est contenté de poster la vidéo de l’événement. La publication était accompagnée d’un message laconique : «  le besoin de détruire est aussi un besoin créatif ». La phrase est attribuée généralement à Picasso. En fait, il s’agit d’une citation du théoricien de l’anarchisme Bakounine….

« Cela fait quinze ans que Banksy mène une critique au vitriol du marché de l’art » résume un spécialiste du Street Art, Nicolas Langino Lasserre (sur France Inter). « La plupart de ses performances sont une satire du marché de l’Art dont il dénonce la marchandisation » a-t-il ajouté, en concluant que « l’autodestruction de l’œuvre  - la petite fille au ballon –n’est pas un coup de pub mais un coup de génie ».

Mais qui est donc Banksy ? Tout le monde cherche à savoir, car l’artiste se cache ! Il faudra donc percer le mystère !

Ce que l’on sait à minima, c’est que Banksy  est né dans la ville de Bristol (Angleterre). Ses graffitis de rue étant souvent apparus au moment même où le groupe Massive Attack se produisait, certains ont pensé que le chanteur du groupe et Banksy sont une même et seule personne. Selon le Daily Mail adepte de cette hypothèse, Banksy serait donc Robert de Naja, dissimilé sous sa capuche ?

Les preuves ne sont cependant pas définitivement établies.

Car d’autres chercheurs londoniens pensent que Banksy pourrait être Robin Gunningham, un autre artiste de rue, auteur de fresques qui mêlent satires et poésies, né lui aussi à Bristol.

En l’absence de certitudes sur les origines et le nom exact de Banksy , il faut reconnaitre que ce dernier coup (un de plus) a fait l’effet d’une petite révolution, confirmant que ce faiseur inconnu d’images qui sait faire le buzz autour de lui, est un manipulateur des ventes, des musées, des collectionneurs et plus largement de la société.

En tout état de cause, ce dernier coup de maître a bien embarrassé Sotheby’s ! Il est la preuve en effet d’un changement complet d’échelle, de mentalité et de rapport à une œuvre d’art et à sa notion de valeur.

De quoi donner des frissons à l’ancienne génération de collectionneurs, « les vrais », ceux qui ont cru à leur flair pour acheter avec leurs yeux.

Dès dimanche, depuis son siège de New York (la maison américaine est cotée en bourse) Sotheby’s indiquait qu’elle n’était pas au courant et qu’en aucun cas elle ne pouvait être considérée comme étant impliquée dans la formidable opération de marketing qui venait de se dérouler sous les yeux des amateurs de Street Art.

Mais, au demeurant, une toile détériorée juste après avoir fait un record, c’est du jamais vu.

Sotheby’s se défend donc ; mais des spécialistes s’interrogent :

Comme si Sotheby’s ne savait pas ?

Les habitués qui connaissent bien les ficelles des ventes aux enchères rappellent que  la manière dont a été prise la vidéo sur place et dans l’instant , suppose qu’il fallait avoir une place assise pour faire de telles images ; ils rappellent que pour obtenir une place assise il faut s’enregistrer à l’avance auprès de la maison et obtenir un panel , c'est-à-dire un numéro permettant d’enchérir. Sotheby’s sait donc parfaitement qui était à la place de celui qui a si bien filmé la scène d’autodestruction de l’œuvre « La Petite Fille au ballon ».

D’autres points suscitent également des interrogations ? Quelle est l’origine du vendeur, lequel a déclaré qu’il aurait acheté l’œuvre en 2006, directement auprès de l’artiste.

A cette époque et alors que les cotes de Banksy atteignait en moyenne 100 000 € seulement, cet acheteur pouvait il imaginer que l’œuvre dépasserait les 1 million d’euros en 2018.

Autre question ? Pourquoi le rapport en bonne et due forme qui vérifie l’état de l’œuvre et qui nécessite que celle-ci soit désencadrée et étudiée sous tous ses angles pour éviter que des faux soient mis en circulation, n‘a pas révélé la présence d’un système de destruction et surtout pas été publié ?

Autre argument, plus inquiétant : Sotheby’s pourrait elle, (si elle ne savait rien) laisser entrer n’importe quoi dans ses locaux, y compris … des explosifs.

« Tout cela est très inquiétant », c’est la remarque faite par plus d’un !

A ce stade, il faut se souvenir  de l’exposition illégale de Banksy faite en 2004, sur les murs du Musée d’Histoire Naturelle de Londres. Il s’agissait d’une création présentant un rat encadré, surmontée de la mention, « Our time Will come » (notre heure viendra). Cette exposition de 2006 pourrait elle avoir été prémonitoire ?

Les derniers coups de l’artiste laissent en effet présager de sa part qu’après avoir obtenu une reconnaissance commerciale il pourrait enfin  obtenir une reconnaissance artistique réelle ?

Pas sûr que les évènements de vendredi dernier le confortent dans cette démarche, le prix de « La petite fille au ballon rouge », bien qu’à moitié déchiquetée, ayant depuis doublée de valeur ! Et que penser de cette issue ? on se perd en conjecture !

Clara Mitchell pour DayNewsWorld

UNE TRAGEDIE POUR LA CULTURE

UN INCENDIE RAVAGE LE MUSEE

DE RIO DE JANEIRO AU BRESIL

C'est un immense incendie qui ravage le Musée national de Rio de Janeiro.Le directeur adjoint du Musée a fait part de son "immense colère".

D’immenses flammes ont détruit ce joyau culturel pendant des heures. Le sinistre, d’origine encore inconnue, a débuté vers 19h30 heure locale alors que le musée était fermé au public, ont indiqué les médias brésiliens.

« Jusqu’à présent, il n’y a pas de rapports faisant état de victimes. Il (le feu) s’est propagé très rapidement. Il y a beaucoup de matières inflammables » dans le musée, a indiqué un porte-parole des pompiers de Rio de Janeiro.

Le Musée National de Rio de Janeiro est l’un des plus anciens musées du Brésil, créé par le roi Jean VI et ouvert en 1818. Il compte parmi les musées les plus prestigieux du Brésil. Cette institution possédent plus de 20 millions de pièces de valeur. Le site Internet du Musée national détaille les œuvres présentes dans le bâtiment :

une collection égyptienne, une autre d’art et d’artefacts gréco-romains, bâtiment : une collection égyptienne, une autre d’art et d’artefacts gréco-romains, des collections de paléontologie comprenant un squelette d’un dinosaure trouvé dans la région de Minas Gerais, ainsi que le plus ancien fossile humain découvert au Brésil, connu sous le nom de « Luzia ».

« Aujourd’hui est un jour tragique pour le Brésil. Deux cents ans de travail, de recherche et de connaissance ont été perdus », a déclaré le président Michel Temer dans un communiqué de presse.

« Ce sont 200 ans d’histoire qui ont disparu » a déploré le directeur adjoint du musée, Luiz Fernando Dias Duarte . Il a accusé les autorités brésiliennes de « manque d’attention » soulignant qu’il n’y a jamais eu de « soutien efficace et urgent » pour une adaptation du palais, ancienne résidence officielle de la famille royale et impériale. Liée à l’Université fédérale de Rio de Janeiro, l’institution a subi des coupes budgétaires.

La tristesse s’est mêlée à la colère des chercheurs, des professeurs et des étudiants. Le sénateur Lindbergh Farias a dénoncé le manque de moyens pour soutenir le musée.

Britney Delsey pour DayNewsWorld

 

LES SHIPPERS DES FANS QUI REVENT

DE COUPLES FICTIONNELS

Les shippers ont chacun leur couple imaginaire favori, qu’ils mettent en scène dans des dessins ou des récits à partir de films et de séries télévisées.

Le « shipping » sous sa forme actuelle a vu le jour dans le fandom d’X-Files, l’un des premiers à s’être emparé de la Toile dans les années 1990. Le terme “shipper” tire son origine des fans en ligne de cette série télé.Ce serait les fans qui voulaient voir Scully et Mulder développer une relation amoureuse

Des« shippers », un terme issu du mot anglais relationship (« relation »), désignent les personnes soutenant un couple, que ce couple existe dans l’œuvre originale ou non. Depuis des années, ils envahissent la Toile et les fandoms (les communautés) de fans avec leurs récits, leurs dessins pour défendre le couple qu’ils préfèrent. Il existe même une histoire d’amour naissante entre Finn et Poe, deux nouveaux personnages du dernier Star Wars !

Potter, lui, a de nombreuses histoires :

Ce fantasme est partagé avec des milliers de personnes qui ont lu son texte... Sur le site Archive of Our Own, l’un des principaux hébergeurs de fanfics, au moins 13 000 récits sont tissés entre ces deux personnages.

Le wiki Fanlore, consacré à l’univers des fans montre une centaine de couples qui font rêver les passionnés de Harry Potter, des plus classiques (Ron et Hermione) aux plus surprenants (Hagrid et Rogue).

Avec le numérique et les réseaux sociaux les moyens de partager les histoires d’amour pour certaines se terminent par des scènes pornographiques


Bien entendu certains types de scénarios sont récurrents si bien que de nouveaux mots-clés à part entière envahissent la Toile :

« First Time » désigne des fanfics où les deux personnages « shippés » vont vivre leur amour pour la première fois. « Hurt/Confort » signifie que les personnages vont souffrir avant,enfin de se réconforter dans les bras l’un de l’autre.,

Et le mot « Smut » (« obscène » ) envahit des scènes généralement en dénouement. Mais certains ne s’embarrassent pas de contexte et entrent directement dans le vif du sujet. Le mot-clé : « Plot ? What Plot ? » (PWP), qui signifie « Une intrigue ? Quelle intrigue ? ». L’explicite aussi par le dessins, appelés « fanarts ».

Mais qui sont donc ces fans? Principalement des femmes et des personnes d'un certain âge ! qui

veulent insister sur des "contre-lectures” offrant le plus souvent une alternative à des scénarios trop stéréotypés. C'est ainsi que des couples homosexuels prennent vie dans ces fictions.

Et ironie de l'histoire : Les internautes français ont ainsi détourné le shipping récemment pour l'invention de « Vallande », une histoire entre Manuel Valls et François Hollande avec dessins et montages photo.

Et même des personnes réelles intéressent ce mouvement : Ainsi, deux membres du groupe One Direction, Harry Styles et Louis Tomlinson, font partie des duos les plus « shippés », tout comme les youtubeurs Dan Howell et Phil Lester !!!! Et qui dit que les créateurs ne suivront pas leurs shippers...

Joanne Courbet for DayNewsWorld.

LES MOLIERES

Pour cette cérémonie prestigieuse qui récompense chaque année les meilleurs talents du théâtre français, c'est Ariane Mnouchkine, fondatrice du Théâtre du Soleil, qui a été sacrée, lundi 28 mai en son absence, meilleure metteure en scène à la 30e édition des Molières pour Une chambre en Inde, écrite sur fond des attentats à Paris.Elle a également obtenu le Molière de la meilleure pièce du théâtre public.

Le deuxième grand vainqueur de cette soirée est allé à Jean-Pierre Daguerre qui a obtenu deux Molières, celui de la meilleure pièce du théâtre privé et celui de l'auteur francophone vivant avec l'émouvante pièce Adieu Monsieur Haffman. Deux comédiens jouant dans sa pièce, Julie Cavanna et Franck Desmedt, ont remporté un prix pour leur interprétation.

Cette cérémonie présentée cette année par l'actrice Zabou Breitman a offert à Jean-Pierre Darroussin le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre privé pour une reprise d'Art, pièce à succès de Yasmina Reza. Au metteur en scène Joël Pommerat de recevoir pas moins de trois Molières, notamment celui du meilleur metteur en scène d'un spectacle privé (Cendrillon).

Vous n’aurez pas ma haine, récit poignant du journaliste Antoine Leiris après la mort de sa femme au Bataclan en novembre 2015, remporte le prix du Seul en scène.

L'humour décapant de Blanche Gardin, venue remettre le Molière de sa propre catégorie a fini par souffler n brin de la folie dans cette trop sage cérémonie.

Le palmarès complet de la 30ème cérémonie des Molières :

Molière du théâtre public : "Une chambre en Inde", d'Ariane Mnouchkine

Molière du théâtre privé : "Adieu monsieur Haffman", de Jean-Philippe Daguerre

Révélation féminine : Julie Cavanna, dans "Adieu monsieur Haffman"

Révélation masculine : Rod Paradot dans "Le fils"

Molière de la comédie : "Le gros diamant du prince Ludwig", mise en scène de Gwen Aduh

Molière de la comédienne d'un spectacle de théâtre public : Marina Hands dans "Actrice"

Molière du comédien d'un spectacle de théâtre public : Jacques Gamblin dans "1 heure 23'14 '' et 7 centièmes"

Molière de la comédienne d'un spectacle privé : Laure Calamy dans "Le jeu de l'amour et du hasard"

Molière du comédien d'un spectacle privé : Jean-Pierre Darroussin dans "Art"

Molière de l'auteur francophone vivant : Jean-Philippe Daguerre, pour "Adieu Monsieur Haffman"

Molière du metteur en scène d'un spectacle de théâtre public : Ariane Mnouchkine, pour "Une chambre en Inde"

Molière du metteur en scène d'un spectacle de théâtre privé : Joël Pommerat pour "Cendrillon"

Molière de la création visuelle : "Cendrillon" de Joël Pommerat

Molière du spectacle musical : "Histoire du soldat", mise en scène de Stéphan Druet

Molière du jeune public : "Le Petit Chaperon rouge", de Joël Pommerat

Molière de l'humour : Blanche Gardin dans "Je parle toute seule"

Molière "Seul en scène" : "Vous n'aurez pas ma haine", mise en scène de Benjamin Guillard

La fondatrice du Théâtre du Soleil a été sacrée lundi en son absence meilleure metteure en scène lors de la 30e édition des Molières.

Kate White pour DayNewsWorld

 

DECES DE PHILIP ROTH UN GEANT

DE LA LITTERATURE AMERICAINE

Philip Roth , natif de Newark dans le New Jersey, le 19 mars 1933, s'est éteint mardi à l'âge de 85 ans , l'écrivain est mort d'une insuffisance cardiaque congestive, dans un hôpital de Manhattan à New York, selon les médias américains.

Témoin lucide des travers de la société américaine , il dresse un portrait au vitriol de l'Amérique. Sa célébrité le gênait: «J'ai été propulsé telle une carcasse humaine dans la machine à célébrités pour en faire un hamburger de célébrités.» à tel point qu'il utilise deux doubles littéraires, Nathan Zuckerman et Peter Tarnopol pour sa critique acerbe de l'Amérique, faisant également semblant de se mettre en scène dans le genre de l'autofiction. Il vit dans le Connecticut, où il peut travailler au calme.

Ces livres lui permettent de démythifier l'American dream allant jusqu'à créer le scandale avec Portnoy et son complexe en 1970 où il écrit sous forme de monologue la vie d'un jeune avocat juif de Newark, sur le divan de son psy, lui confiant ses pulsions adolescentes

Il reçoit pour Pastorale américaine, le prix Pulitzer en 1998.

Tout au long de sa vie, et depuis ses premiers succès dans les années 1960, Philip Roth ne cessa d' explorer de nombreux thèmes dont celui du fanatisme des Américains pour leur pays et pour les engagements en politique, l'égotisme, le cynisme, la sexualité sombrant dans la luxure et les excès du corps de l'Homme, mais aussi la vie dans les familles juives.

A Weequahic, expliquait-il, il avait fait l’expérience de « la vie juive », avec l’assurance qu’elle peut apporter. Là, il n’avait pas ressenti l’antisémitisme. « En gros, disait Roth, c’était comme si on vivait dans une Europe miniature, une Europe qui bouillonnait à petit feu, sans les Français et les Espagnols. »

Philip Roth a reçu toutes les plus belles distinctions américaines: deux National Book Awards, autant de National Book Critics Circle awards, trois fois le prix Faulkner.

Parmi ses œuvres les plus connues figurent notamment Le Complot contre l'Amérique, Opération Shylock, Pastorale américaineou encore La Tache. En 2001, Philip Roth avait reçu le Prix Franz Kafka pour l'ensemble de son œuvre. Il est également Commandeur de la Légion d'Honneur en France en 2013 et a été récompensé aux quatre coins du monde.

«Écrire est une immense frustration, c'est une frustration quotidienne, sans parler de l'humiliation» a-t-il déclaré au Society magazine. Il a cessé tout d'un coup de prendre sa plume après Nemesis .

Kelly Donaldson pour DayNewsWorld

 

THE STATE OF AFFAIRS

The State of Affairs

Voici le secret pour que votre couple dure.
La solution est je t'aime je te trompe.
Après plusieurs enquêtes, les couples qui durent sont ceux qui ont des aventures extra conjugales.

Et oui des États-Unis nous vient un livre The Stage of Affairs qui a fait un tabac sur ce sujet, il sort jeudi en France.

L'auteur de ce livre Esther Perel psychothérapeute qui traite de ce sujet avec un esprit ouvert drôle allant de l'avant avec notre société.
Mais attention être infidèle peut sauver votre couple ou le ruiner.

Il faut être intelligent choisir l'infidélité ponctuellement et surtout ne pas coucher deux fois ou plus avec la même personne car après vous risquez soit vous ou l'autre de s'attacher.

Non soyez infidèle one shot.
Après, vous allez culpabiliser et donc être plus agréable avec votre partenaire et l'aimer de nouveau.

Car en fait vous avez tout chez vous, c'est pourquoi vous l'avez fait par pulsion.

En France il y a 50 pour cent d'hommes infidèles et 33 pour cent chez la femme.

Alors pour réussir son mariage faut-il essayer l'adultère, à vous de me le dire !!!!

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

FABULEUSE CITE MAYA DECOUVERTE

SOUS LA JUNGLE AU GUATEMALA

60 000 structures ont été détectées grâce à une technologie connue sous le nom de LiDAR.

Un consortium de scientifiques a mis au jour une « mégalopole » maya, en plein cœur du Guatemala.

Il s'agit d'une « percée majeure » sur les mayas qui vient d'être réalisée par un consortium international d'une trentaine de chercheurs, rapportée par le magazine National Geographic.

Ce dernier a annoncé avoir découvert des maisons, des fortifications et des palais dissimulés depuis des siècles sous la jungle guatémaltèque :

une cité maya de plus de 2 000 km² sous la jungle de la région de Petén, au nord du Guatemala.

Près de 60 000 structures (maisons, fortifications, routes, palais) ont été détectées grâce à une technologie connue sous le nom de LiDAR pour "Light detection and ranging" (détection et télémétrie par ondes lumineuses).

Les archéologues et chercheurs sont parvenus à l'identification des les ruines de plus de 60 000 maisons, palaces, chaussées et même des pyramides, recouvertes depuis des siècles par la jungle du nord du Guatemala.

La technologie utilisé est d'avant-garde :nul besoin de couper des arbres. Elle cartographie le paysage et les mouvements d'eau grâce à des drones capables de pénétrer dans les feuillages et équipés de capteurs thermiques. Puis les chercheurs scannent les environs en retirant "numériquement" la végétation.

 

Cette civilisation précolombienne tentaculaire a été restituée en trois dimensions.

Les experts estiment que ce n'est plus 2 à 5 millions d'habitants qui vivaient dans les plaines pendant la période de la civilisation maya classique (200 à 900 après J-C) mais plutôt 15 à 20 millions.

« Ces recherches représentent l'aboutissement le plus important de l'archéologie Maya en l'espace d'un siècle », selon Thomas Garrison, archéologue à la tête du projet.

A cela s'ajoute la découverte d'une pyramide maya près du centre de la cité et une structure décrite comme « d'apparence naturelle » qui pourrait être le tombeau encore intact d'un roi maya.

Dans la cité, a été identifiée.

Elle était jusqu'à présent dissimulée et considérée comme une colline naturelle.

L'Amérique centrale abriterait une civilisation plus avancée qu'on ne le pensait avec un fonctionnement comparable aux cultures sophistiquées de la Grèce ancienne ou de la Chine .

En plus des centaines de structures jusqu'alors inconnues, les images LiDAR soulignent de hautes chaussées reliant entre eux des centres urbains et des gravières. De complexes systèmes d'irrigation et de terrasses soutenaient une agriculture intensive qui pouvait nourrir les hommes

Les Mayas n'utilisaient ni la roue ni les bêtes de somme, et pourtant c'est une « civilisation qui a littéralement soulevé des montagnes, » s'émerveille Marcello Canuto, archéologue à l'université de Tulane, qui a pris part au projet.

« Nous avons cette perception occidentale qu'une civilisation complexe ne peut pas se développer sous les tropiques, alors que

« l'Amérique centrale, de la même manière qu'Angkor Vat au Cambodge, était un lieu de développement majeur pour des civilisations complexes et innovantes. »

Restent aux scientifiques à se rendre sur place pour des fouilles approfondies plus traditionnelles.

Les résultats définitifs de l'enquête doivent être rendus publics dans un documentaire intitulé "Les mystères de la dynastie des serpents Mayas" diffusé dans les semaines à venir sur National Géographic.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

PORNOGRAPHIE OU OEUVRE D'ART QUAND

FACEBOOK CENSURE LE TABLEAU

« L'ORIGINE DU MONDE » DE COURBET

Une première en France: à 14h ce jeudi, Facebook a comparu devant la justice pour censure Facebook..

C'est en octobre 2011 qu' un internaute avait déposé plainte contre le réseau social qui avait supprimé son compte à cause d’un post où apparaissait le tableau de Gustave Courbet.

Pendant cinq ans, la société américaine a tenté de se faire juger aux États-Unis pour profiter d'un contexte potentiellement plus puritain.

Mais en février 2016, la cour d'appel de Paris met un terme à toute discussion et confirme la compétence de la justice française pour juger le réseau social.

L' avocate Me Marion Cottineau-Jousse, inscrite au barreau de Grasse, plaidait donc ce jeudi 1er février la cause d’un enseignant de la région parisienne opposé à un géant du Net, en l’occurrence Facebook.

Le compte de ce professeur des écoles avait été avait clôturé par la plateforme américaine en raison d'un post sur son mur d'un tableau de Courbet :

Cette œuvre intitulée « L’origine du monde » et exposée au célèbre musée d’Orsay représente un sexe de femme si bien que Facebook l’a donc assimilé à de la diffusion d’image pornographique.

Or pour le titulaire du compte il s'agissait tout simplement de « faire la promotion d’un documentaire sur la vie de Gustave Courbet que diffusait la chaîne Arte ».

« Facebook n’a jamais accepté de réactiver son compte », explique Me Marion Cottineau-Jousse. Pour s’élever contre cette censure cette dernière a donc saisi la justice. « Avant tout par principe », explique l’avocate.

 

« Pour démontrer que Facebook n’a pas tous les droits. » et pour faire briller la liberté d'expression.

De son côté le  réseau social a contesté à l'audience devant le tribunal de grande instance de Paris avoir exercé la moindre « censure » et plaidé la non-recevabilité de son assignation. « Nous n'avons commis aucune faute, occasionné aucun préjudice », a affirmé à l’audience Me Caroline Lyannaz, l'une des avocates de Facebook.  Selon le plaignant , instituteur « n'a pas apporté la preuve d'un lien entre cette déconnexion et la publication de l'œuvre de Gustave Courbet ».

Mais pour Me Cottineau-Jousse « les règles que veut imposer Facebook ne peuvent aller à l’encontre des lois et de certains principes fondamentaux que sont la liberté de pensée et la liberté d’expression », a-t-elle plaidé.

« Mon client s’est senti meurtri par cette déconnexion. Il s’est senti agressé, se demandant pour qui on le prenait: pour un pornographe? Pour un homme aux mœurs douteuses? D’ailleurs certains de ses amis l’ont appelé en lui demandant si il n’y avait pas quelque chose d’autre derrière la suppression de son compte. Quelque chose de plus grave."


Facebook confond-il œuvre d'art et pornographie ?

« Facebook, c’est un peu comme Tartuffe : cachez ce sein, ce sexe que je ne saurais voir », a lancé à la presse l’un des avocats du plaignant, Maître Stéphane Cottineau, en se réjouissant que l’on puisse enfin débattre, après six ans de procédures, « de la différence entre nudité, pornographie et œuvre d’art ».

Pour l'avocat de l'internaute, Maitre Cottineau, ce tableau de 1866 est « une œuvre majeure » qui "fait partie du patrimoine culturel français". "Il s'agit à l'évidence d'une représentation magnifiée, sublimée, par le talent de l'artiste", complète-t-i

Les avocats du plaignant ont demandé jeudi après-midi à la justice de reconnaître la «censure», d'ordonner la réouverture du compte et d'accorder 20.000 euros pour le préjudice. De son côté, le réseau social demande 1 euro au titre de la procédure abusive et 10 000 euros pour les frais du procès.

Le TGI de Paris a mis sa décision en délibéré. Le verdict sera rendu le 15 mars. La décision est dorénavant entre les mains de la justice.

 

Le Musée d'Orsay a affiché une petite pancarte sous le tableau "Courbet n'a cessé de revisiter le nu féminin, parfois dans une veine franchement libertine. Mais avec L'Origine du monde, il s'autorise une audace et une franchise qui donnent au tableau son pouvoir de fascination"."Grâce à la grande virtuosité de Courbet, au raffinement d'une gamme colorée ambrée. L'Origine du monde échappe cependant au statut d'image pornographique" conclut-il.

Joanne Courbet pour DayNewsWorld

LES MONOLOGUES DU VAGIN AVEC

MARLENE SCHIAPPA ET DEUX AUTRES EX-MINISTRES

 

Les monologues du Vagin avec Marlène Schiappa et deux autres ex-ministres...

La Secrétaire d'Etat à l'égalité et deux autres ministres vont reprendre les Monologues du Vagin. Non ce n'est pas une blague !!!

On retrouvera sur scène Roselyne Bachelot, ex-ministre de la santé, et Myriam El Khomri, ex-ministre du travail

Le trio sera sur scène au théâtre de Bobino le lendemain de la Journée du droit de la Femme, c.à.d le 8 mars ainsi que le 12 mars, le 11mars au théâtre Antoine.

Les recettes seront versées à une association .

Rappelons que cette pièce sur le Vagin a fait le tour du monde.

Plusieurs actrices célèbres en France l'ont jouée.

Cette pièce crée en 1986 par Eve Ensler fut jouée à Broadway où elle a remporté un énorme succès.

Le dramaturge avait demandé à plusieurs femmes de leur parler de leur vagin en leur donnant de petit nom comme le minou, le triangle d'or et de l'utilité de ce dernier...

Cette pièce est d'un drôle, on imagine très vite le genre de répliques de nos drôles de dames.

A voir absolument !!!!

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

"LA GARCONNIERE"

«La Garçonnière», Théâtre de Paris, 18, rue Blanche (IXe). Tél.:01 48 74 25 37. Horaires: 20h30 mar.-sam., 17h sam.

Places: de 22 à 63€.

Distribution : D'après I. A. L. Diamond, Billy Wilder, adaptation Judith Elmaleh, Gérald Sibleyras, mise en scène José Paul. Avec Guillaume de Tonquédec, Claire Keim, Jean-Pierre Lorit, Jacques Fontanel, Benoit Tachoires, Pierre-Olivier Mornas, Muriel Combeau, Sophie Le Tellier, Jean-Yves Roan, Bénédicte Dessombz, Grégory Gerreboo, Anne-Sophie Nallino

Aux Etats-Unis, dans les années 50. C'est l'époque de l'American Dream et des buildings toujours plus hauts.

"Un monsieur Toutlemende qui a de l'ambition". La pièce est une comédie adaptée du film The apartment de Billy Wilder. La Garçonnière (The Apartment) a remporté les oscars du meilleur film, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur (1961).

Monsieur Baxter, un petit employé de bureau sans trop de responsabilités dans une grande compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière.

En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais.

M. Sheldrake, le PDG, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter pour la discrétion du père de famille qu'il incarne. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak. Baxter est alors face à un dilemme : renoncer à son amour, ou à sa carrière.

L'acteur y joue le rôle principal avant de faire une pause au théâtre pour se consacrer au cinéma.

Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. y endosse le rôle d'un homme qui va devoir choisir entre son amour et sa carrière.

Quant à Claire Keim, elle remonte sur scène trois ans après The Guitry's d'Éric-Emmanuel Schmitt. Entre temps, elle s'était consacrée à sa carrière cinématographique, télévisuelle et musicale.

Formé au cours Florent, le film Le Prénom lui a permis de décrocher un César en 2013 et la série Fais pas ci, fais pas ça d'exploser à la télévision. Guillaume de Tonquédec termine les représentations de la pièce La vraie vie au théâtre Edouard VII et entamera La Garçonnière le 16 janvier au théâtre de Paris.

Pour La garçonnière, il n'est pas seul sur les planches. La pièce met en scène douze acteurs et revient pour quarante représentations.

"C'est un très beau texte. Parce qu'au moment où il devient presque l'égal du patron, il décide de jeter tout ça à la poubelle parce qu'il a perdu l'amour de sa vie. Il perd tout et l'amour va lui arriver. Il y a une morale très forte, c'est une très jolie histoire", conclut le comédien, qui devrait faire une pause côté théâtre pour une ou deux saisons à la fin des représentations.

Guillaume de Tonquédec semble être au clair maintenant avec son image et bien se connaître. Le passage des âges peut être compliqué. « Le théâtre est formidable parce que c’est d’abord la convention. Si vous dîtes que vous jouez un vieillard, on vous croit tout de suite. » "Longtemps, j'ai pensé que mon physique était plutôt un handicap. Je me suis dit 'Avec une tête aussi lisse, est ce que je vais pouvoir faire quelque chose ?' », confie-t-il.

D’ailleurs le comédien ne dirait pas non à un personnage moins lisse. "On est tous transgressif, on fait tous des cauchemars la nuit, on sait qu’on va mourir un jour. C’est le travail de l’acteur de montrer ce secret, ce mystère parce qu’on est tous mystérieux." Incarner Xavier Dupont de Ligonnès, cet homme introuvable depuis la mort de sa femme et de ses quatre enfants en 2011, lui plairez assez. "Ce qui m’intéresse c’est qu’il a un prénom un visage et un corps cet homme-là.

Et il est peut-être toujours existant. C’est un mystère. Il est un être humain comme nous. Pourquoi on peut dévisser d’une telle façon ?", s'interroge le comédien. "Il y a en nous peut-être un Dupont de Ligonnès qui sommeille. On peut peut-être tous le devenir. C’est un personnage d’une atrocité fascinante. Le secret d’un personnage comme celui-là est une matière extraordinaire pour un acteur", estime-t-il .

Nous nous empressons  d'aller voir la reprise de « La garçonnière » au Théâtre de Paris !




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

CEREMONIE POUR JOHNNY HALLYDAY

Jean Reno cite Prévert : « Ne prenez pas le deuil »

« Mais ne prenez pas le deuil / C’est moi qui vous le dis / Ça noircit le blanc de l’œil / Et puis ça enlaidit / Les histoires de cercueils / C’est triste et pas joli / Reprenez vos couleurs / Les couleurs de la vie » Jean Reno a rendu hommage à son ami en empruntant les mots de Jacques Prévert. En l’occurrence, la Chanson des escargots qui vont à l’enterrement. Un texte que l’acteur, le parrain des petites, a  sélectionné avec Jade et Joy, les filles adoptives de Johnny Hallyday.

La bénédiction donnée en l'honneur de chanteur très croyant restera l'un des événements marquants.

Nono (guitare), Laurent Vernerey (basse), Christophe Deschamps (batterie), Greg Zlap (harmonica), Robin Le Mesurier (guitare), Philippe Almosnino (guitare) et Alain Lanty (claviers) se sont installés sur la scène dressée à la sortie de l'église de la Madeleine.

Ces musiciens ont joué avec Johnny. Certains d'entre eux étaient encore sur scène avec lui en juillet dernier lors de la tournée des Vieilles Canailles.

Tout un répertoire connu de tous : La musique que j'aime, L'idole des Jeunes, Noir c'est noir, Le pénitencier, Gabrielle, Ma gueule, Quelque chose de Tennessee, Allumer le feu, Requiem pour un fou.

«Je n'oublierai jamais ce que tu as fait pour moi, avec à chaque fois ce sourire bienveillant et fraternel. Je t'aimais comme un grand frère. Je pense à ton public, à David, Laura, Nathalie, Sylvie et tes petits enfants. Laeticia, si digne, et Jade et Joy, qui peuvent être fières de leur papa. Tout laissait à penser que tu es immortel. Je n'arrive pas à imaginer qu'il n'y aura plus de Johnny.» a déclaré Patrick Bruel très ému qui avait chanté des duos avec Johnny.

Ce samedi, la France a dit adieu à Johnny Hally­day. Le rocker, emporté par le cancer en début de semaine, a eu droit à une grande jour­née de célé­bra­tion..

Paul Emison pour DayNewsWorld

LIFTING COMPLET

DE LA TOUR MONTPARNASSE A PARIS

 

La tour Montparnasse va être entièrement réhabilitée d'ici 2023. Les travaux doivent débuter d'ici deux ans et s'achever en 2023, année du cinquantenaire de l'inauguration de la tour Montparnasse et juste à temps pour les J.O.de l'année suivante . Aujourd'hui obsolète, la tour a besoin d'une profonde réhabilitation.

Au terme d'un concours d'architecture international lancé en juin 2016, les agences Chartier-Dalix, Franklin Azzi et Hardel et Le Bihan ont été sélectionnées pour réaliser ce vaste « lifting » du bâtiment, a indiqué ce mardi le syndicat des copropriétaires de l'Ensemble immobilier Tour Maine Montparnasse (EITMM). Mardi 19 septembre 2017 au soir le groupement français Nouvelle AOM (Nouvelle Agence pour l'opération Maine-Montparnasse) a donc été choisi à l'unanimité, un collectif de cinq architectes de trois cabinets différents pour cette métamorphose de la Tour.

Il est vrai que ce bâtiment de 58 étages, austère et sombre, défigurait pour beaucoup le Paris haussmannien. De plus quelques décennies plus tard on découvre qu'il est plein d'amiante . La fibre cancérigène a été retirée dans 90 % du bâtiment depuis 2006, il en reste malgré tout dans les 10 % .

Seule la silhouette de la tour, en forme d'amande avec son échancrure triangulaire aux extrémités restera. Sinon pour le reste, le gratte-ciel aura une toute autre allure.

De sombre et opaque, il deviendra lumineux et transparent. La tour sera élargie de 2 mètres à sa base et sur les 13 premiers étages, tandis que 4 patios « révéleront ses racines » pour permettre ainsi à la lumière d'entrer au sous-sol. Il atteindra 227 mètres soit 18 mètres de plus en hauteur. Les 18 mètres d'un étage supplémentaire abriteront une « serre agricole » et 850 mètres carrés de panneaux photovoltaïques. Ceux-ci fourniront « la moitié des besoins en éclairage artificiel » de la tour, a précisé l'ingénieur Raphaël Ménard, de la société Elioth.

C'est que l 'excellence environnementale a été un des critères déterminant de l'appel d'offres.

De nombreux espaces végétalisés dotés notamment d'agriculture urbaine rendront la tour écologique. Dix fois moins d'énergie de consommer puisque 70% de la ventilation proviendra de l'utilisation des vents.

Au niveau du premier tiers, où la plupart des services (cafés, restaurants) se situeront, un « jardin suspendu » à ciel ouvert donnera un aspect plus « vert » au bâtiment, doté également de balcons végétalisés à chaque étage.

A terme, la capacité de l'immeuble sera doublée avec plus de 12.000 personnes.

Le projet prévoit des usages multiples, avec un hôtel sur 4 étages et une crèche , et tout un ensemble de services pour que ce site devienne un haut-lieu de la vie parisienne 24 heures sur 24.« Nous allons créer une tour qui vivra 24 heures sur 24, avec un hôtel et des services qui pourront également être offerts aux Parisiens, afin qu'ils soient fiers de la tour et puissent se l'approprier avec de nouveaux usages » a expliquait à la presse Gilles Vuillemard, président de l'EITMM.

C'est un chantier colossal de plus de 300 millions d'euros que la quarantaine de copropriétaires de l'immeuble financeront. Les travaux nécessitant le déplacement de 6000 personnes devrait se terminer « à temps pour les Jeux olympiques de 2024 », a déclaré à la presse Gilles Vuillemard

.Le grand public peut dès mercredi découvrir les sept projets qui étaient en compétition dans une exposition, en accès libre du 20 septembre au 22 octobre au Pavillon de l'arsenal.

Boby Dean pour DayNewsWorld

MUSEE D'ORSAY

sublime exposition

AU-DELA DES ETOILES

 

Une petite visite à Paris et pourquoi ne pas aller au Musée d'Orsay ?

Le musée en lui même est la première œuvre à découvrir.

En effet, ce musée situé à côté de la Seine et en face du jardin des Tuileries fut un édifice construit pour l'exposition universelle de 1900.

Cette gare a encore son ancienne horloge.

Ce bâtiment a une architecture façon Eiffel.

En ce moment, se trouve l'exposition Au-delà des étoiles.

Elle regroupe nombreux impressionnistes tel que Monet, Kandinski,Varlet,Jackson,Arthur Dove, expressionnistes allemands comme Edgard Munch etc....

leurs oeuvres sont classées par thème le cosmos le paysages dévastés en autre. Personnellement mon tableau préféré fût Nuit Étoilé de Wenzel Hablick.

 

 

Cette exposition est visible jusqu'au 25 juin.

Sinon toute l'année vous avez en collection permanente des oeuvres célèbres comme l'autoportrait de Van Gogh ,l'ours se Pompon, la danseuse en statue de Degas, Gauguin, ses splendeurs de Monet avec les nymphéas de Giverny ......

dans l'allée centrale se trouve Manet, Courbet,Toulouse-Lautrec, Cézanne, Daumier, Millet...

puis au deuxième niveau des sculptures Rodin Claudel pour finir par l'explosion au dernier étage de mon dada les impressionnistes.

Petit détail il y a un restaurant au milieu du musée au deuxième niveau avec un plafond digne de l'Opéra.

Adresse du musée : 1 rue de la Légion d'honneur Paris 75007 il est ouvert du mardi au dimanche.

Alors si fan des impressionnistes bonne visite!!!

Mia Kennedy pour DayNewsWorld

UNE « DANSEUSE ASSISE »

DU PLASTICIEN JEFF KOONS

AU COEUR DE MANHATTAN .

 

L'artiste, dont les œuvres sont régulièrement controversées, est notamment connu pour ses sculptures en acier inoxydable poli à l'extrême, comme Balloon Dog (chien-ballon).

Sur la mythique place du Rockefeller Center à New-York, en plein Manhattan, on peut actuellement admirer depuis vendredi 12 mai 2017, une immense poupée gonflable aux faux-airs de princesse Disney : "Seated Ballerina" ("Danseuse assise"), dernière création du plasticien pop Jeff Koons . La danseuse restera un mois au Rockefeller Center, où Jeff Koons avait déjà installé, en 2000 et 2014, des œuvres géantes faites de fleurs.

Une installation éphémère :

Jeff Koons : cette « danseuse assise » s'inspire d'une petite figurine de porcelaine russe de la fin du XIXe siècle. Réalisée avec un vrai ballon pour imiter une statue métallique, elle trône en hommage au « Mois international des enfants disparus ». Avec ses 14 mètres de haut, elle se dresse au cœur de la ville .C'est un symbole d'espoir : « Je pense que quand les gens verront la danseuse assise, ils auront le sentiment d'un potentiel, un sentiment d'avenir et d'optimisme et ils pourront ressentir quelque chose pour leur propre vie ou celles de leurs enfants. Il faut se rappeler qu'il y a quelques 465 000 enfants disparus rien qu'aux États-Unis chaque année, et que certains d'entre eux ne reviendront jamais », a expliqué l'artiste.

Selon l'artiste, chacun doit pouvoir s'identifier à cette danseuse en tutu de couleur bleu ciel, occupée à enfiler un chausson. Comme elle, «nous nous gonflons, nous sommes gonflables, et ça, c'est une situation optimiste, nous sommes pleins d'une espèce d'énergie de vie».

Kate White pour DayNewsWorld

ETONNANTE EXHUMATION DE DALI

APRES UNE DEMANDE DE PATERNITE

EXIGEE PAR LA JUSTISCE ESPAGNOLE

 

La justice espagnole a annoncé exiger, presque 30 ans après sa mort, l'exhumation des restes du peintre Salvador Dali en vue d'un prélèvement d'ADN dans les «restes osseux ou dents». Elle est nécessaire ,«car il n'existe pas d'autres restes biologiques ni personnels pour effectuer une comparaison», lit-on aussi dans le communiqué.

«Le Tribunal de Première instance n° 11 de Madrid a ordonné l'exhumation du cadavre du peintre Salvador Dali, afin d'obtenir des échantillons de ses restes et déterminer s'il est le père biologique d'une femme de Gérone», a annoncé le service de communication du Tribunal supérieur de justice de Madrid.

Une voyante de 61 ans assure être sa fille. La plaignante, une cartomancienne qui serait, si elle avait gain de cause, sa seule fille, a également vu le jour dans la ville catalane.

Cette habitante de la ville de Gérone (Catalogne), Pilar Abel, tente depuis des années de faire valoir devant la justice que l'artiste était son père biologique.

Histoire d'argent et d'héritage!? Sans aucun doute; Besoin de reconnaissance aussi!?

Les parties ont 20 jours ouvrables pour contester la décision . La Fondation Salvador Dali, gérant et protégeant le patrimoine laissé par le peintre, a aussitôt annoncé un recours contre cette procédure civile.

Salvador Dali est un grand nom du surréalisme, il est mort à 84 ans le 24 janvier 1989 dans un hôpital de Figueras,et a mené une vie intense et trépidante en tout en inventant ses créations géniales et ses extravagances.

Richissime et désespéré, il a vécu ses sept dernières années reclus dans son château de Pubol, près de Gérone.

Il est enterré au sein du théâtre-musée de Figueras qu'il avait lui-même imaginé et qui a reçu, en 2016, plus de 1,1 million de visiteurs.

Dali a été enterré en 1989 à Figueras où il est né en 1904.

Ses dernières volontés n'ont même pas été respectées lui qui avait pourtant demandé à reposer à Pubol auprès de sa muse, Gala, qui avait partagé une grande partie de sa vie.

Née en 1956 dans une clinique de Figueras, Pilar Abel soutient que Dali et sa mère ont entretenu une liaison clandestine, quand cette dernière travaillait dans la petite localité côtière de Portlligat où le peintre séjournait souvent.

Dans un témoignage confus diffusé en mars 2015 à la télévision catalane TV3, elle assurait que quand elle avait huit ans, sa grand-mère lui avait confié: «Je sais que tu n'es pas la fille de mon fils, je sais que ton père est un grand peintre». «Elle m'avait dit le nom : Dali», affirmait-elle.

Sa mère, «amoureuse de Dali», lui aurait confirmé cette histoire avant d'être atteinte de démence sénile.Son avocat, Enrique Blánquez, a assuré que l'histoire était «connue dans le village». «Il y a des témoins, s'il n'y avait une base de preuves minimale, cette décision n'aurait pas été prise», a-t-il plaidé.

Un témoin travaillait pour Dali et le peintre payait, selon lui, pour enquêter sur les allées et venues de la mère de Pilar Abel. Il aurait confirmé la version de la voyante !

Une demande en paternité qui aurait peut-être amusé Dali le farceur, qui avait vendu un faux poil de sa moustache 10 000 dollars à Yoko Ono, selon l'actrice et ancienne chanteuse française Amanda Lear !!!

A SUIVRE...

Britney Delsey pour DayNewsWorld

 

STAN LEE

L'HISTOIRE DE SUPER-HEROS SONT

DES HISTOIRES POUR LES GRANDS

Après les contes pour enfants, les adolescents comme les adultes se tourneraient vers les superhéros. Un prolongement de notre enfance ?

Le célèbre auteur de « comic books » et père de nombreux super-héros américains revient dans les librairies cette fois-ci.avec Zodiac Legacy, son premier roman, coécrit avec Stuart Moore et Andie Tong .

Ce roman publié en France chez Pika suit les aventures super-héroïques d’un jeune homme qui découvre par accident l’existence de pouvoirs surnaturels liés aux signes du zodiaque chinois.Le zodiaque chinois. comme base du roman loin de l'univers américain....

Stan Lee reviendrait-il à ses origine avec en plus le même nom que le personnage du roman ?

Rien de moins sûr.

Allez-vite le découvrir, il est fait pour vous !

Ce roman est foisonnant de personnages, d'aventures haletantes en Asie mystérieuse . Et de plus il peut se lire comme un comic avec ses belles illustrations qui le parcourent :

car notre auteur du haut de ses 93 ans n'a ps oublié de travailler en binôme avec son dessinateur mais cette fois de manière différente. D'abord l'histoire puis ensuite le dessin.

Tu comprends, cher lecteur, l'approche est quelque peu différente puisque le romancier n'est plus obligé de se conformer strictement aux cases de la BD. Son imagination s'y déploie à merveille dans cet Orient de mystère.et du jeune Steven Lee obligé subitement de s'y confronter.

Ton quotidien va s'en trouver plus imaginatif que le réel !

Et Stan Lee avec son entreprise Purveyors of Wonders sort l'adaptation de son Docteur Strange sur les écrans.

Gageons que l'imagination de ce conteur prolifique fourmille encore d'idées géantes et de personnages superhéroiques pour continuer son entreprise de fournisseurs d’émerveillement ! En comics comme en adaptations de film !

Allez-vite le découvrir, il est fait pour vous !

Ce roman est foisonnant de personnages, d'aventures haletantes en Asie mystérieuse .

Joanne Courbet pour DayNewsWorld.

YOKO ONO MI-GOUROU MI-ARTISTE

AU MAC DE LYON AU COEUR D'UNE EXPOSITION

DE L'ART CONCEPTUEL

Pour la première fois la France met à l'honneur Yoko Ono dans une grande rétrospective, comprenant ses travaux depuis 1952 jusqu’à des créations inédites.C'est d’Art Contemporain de Lyon jusqu’au mois de juillet prochain. L’exposition intitulée Lumière de l’aube a besoin de son public pour vivre pleinement.

Comment présenter celle que John Lennon avait baptisée « l'artiste inconnue la plus célèbre du monde » ?

Thierry Raspail , le directeur du MAC, nous le rappelle : « Dans notre pays, il y a une sorte de désunion entre le public et Yoko Ono, perçue au mieux comme naïve, avec ses appels à la paix dans le monde, au pire comme la sorcière à l'origine de la séparation des Beatles. ».

Cette dame de 83 ans née au Japon restera pourtant celle qui a ouvert le public à l'art participatif dès les années Beatles. Et son art conceptuel continue à influencer les jeunes performers d'aujourd'hui.


Un événement a besoin de toute la dévotion participative de son visiteur. 

Physiquement, elle n’est pas là. Et pourtant, elle semble partout. Retenue par une méchante grippe à New-york où elle vit, Yoko Ono se sent investie surtout lorsqu’il s’agit de confronter son travail au public.

Âgée de 83 ans,elle a dû reporter sa venue à Lyon au mois de mai. Elle devrait alors parachever l'exposition par une calligraphie sur le thème d'un conte, Les Sept Joies et les Huit Trésors.

Thierry Raspail a fait le choix de privilégier la participation du public « par fidélité à Yoko Ono, qui interroge sans cesse le statut de l'œuvre d'art ».

Des invitations, des instructions conduisent le spectateur à agir que ce soit physiquement ou spirituellement.Inutile de s'y soustraire sous peine de passer à côté. Il faut donc faire un effort pour entrer dans cette expérience totale.

Allons montons les trois étages de l'expo et arpentons les 3000 m2 de cet art conceptuel.

Ah voici une table avec son jeu d'échec mais tous les pions sont blancs.Qui perd qui gagne se demande le visiteur en jouant sa partie.. C'est au tour de l'échelle qu'il faut grimper pour lire à l'aide d'une loupe le mot « yes » dans Ceiling Paintingnous. Avec Helmets-Pieces of Sky reconstituons le ciel avec des pièces du puzzle déposées dans des casques de la Seconde Guerre mondiale. Et l'expérience continue jusqu'à passer de la clarté extrême à l'obscurité la plus complète après avoir planté de partout même sur le plafond des clous.

Et la délivrance.

Des aspects plus sombres d'une Yoko mi-artiste, mi-gourou.

Des aspects sombres de cet art conceptuel attendent parfois le spectateur. Les cercueils dans lesquels poussent des arbres peuvent rebuter le visiteur incapable qu'il peut être de participer à « l'insoutenable légereté » de la composition artistique jouant de la vie et de la mort.

Le passage d'une salle à la clarté éblouissante à celle d'une noirceur insondable participe également de ce jeu morbide d'une Yoko Ono mi-artiste, mi-gourou avec son public. Ou encore l'exposition d' une paire de lunettes ensanglantées.

Quoiqu'il en soit pour chacun de ses visiteurs, aucun n'en ressort inébranlé. Incontestablement l'oeuvre protéiforme de Yoko Ono reste d'une actualité saisissante. 

Et force lui est de poursuivre son expérience artistique dans la capitale gastronomique avec les « Toilets Thoughts » dans les bars lyonnais, ou encore les « Wish Trees » qui attendent les passants écrivant leurs vœux...

"Une paire de lunettes. Elles sont rondes et ensanglantées. d'une extrême actualité ", défend Thierry Raspail. Le directeur du MAC




Joanne Courbet pour DayNewsWorld

PSYCHE DE MOLIERE A PARIS COMEDIE FRANCAISE

DU 07/12/2013 AU 04/03/2014

La beauté d’une femme inspire toujours la jalousie de l’autre, et les dieux de l’Olympe eux-mêmes n’échappent pas à cette règle. C’est ainsi que la beauté de Psyché lui vaut le courroux de ses deux sœurs et de Vénus, pourtant déesse de la beauté.

Cette dernière demande à son fils de se faire l’instrument du châtiment qu’elle veut lui infliger. Comment l’Amour pourrait résister à la beauté de Psyché ?

Voilà une question que Vénus ne s’était pas posée. Ainsi, les deux jeunes gens tombent amoureux dès le premier regard, et Cupidon transforme le cauchemar de sa dulcinée en un rêve merveilleux.

La Beauté rentre alors dans une fureur terrible, son esprit de vengeance prend le dessus.

D’un château extraordinaire, la belle mortelle se retrouve soudain dans le jardin d’Hadès, face à Vénus venue exprimer sa colère.

Mais le malheur de Cupidon est trop grand, il fait appel à sa mère puis à Jupiter et obtient l’immortalité de Psyché, obligeant Vénus à pardonner.

Les mythes font l’objet de réécritures depuis la nuit des temps, et Molière n’en est pas à son coup d’essai lorsqu’il réécrit en quelques semaines le mythe de Psyché pour Louis XIV en 1671. Cette tragédie-ballet, la dernière collaboration entre Lully et le dramaturge, sombre rapidement dans l’oubli notamment par sa réputation d’être « inmontable ».

Quel plaisir alors de trouver cette pièce peu connue du grand public au programme de la salle Richelieu à la Comédie Française ! C’est Véronique Vella qui s’est attelée à la mise en scène de cette œuvre, jouant sur trois temporalités :

le temps du récit, celui de l’écriture ainsi que celui de la représentation, car un mythe se définit bien par son intemporalité, son éternelle actualité. On retrouve donc ces trois temps dans tous les éléments du spectacle :

le texte et sa diction, les costumes, les décors et la musique, tous les moyens possibles dans cette salle de théâtre ont été utilisés.

Au-delà du mythe, de sa portée universelle et de sa morale, la pièce de Molière livre au spectateur un imaginaire bien connu : les relations familiales et parentales, les relations humaines en général, l’amour et ses tourments.

Mais la pièce mise en scène par Véronique Vella invite également le public à virevolter dans un univers onirique, à rêver d’un Olympe différent de la plus haute montagne du monde, de dieux aussi humains que les mortels, …

Si les moyens et la mise en scène diffèrent de la production éblouissante et somptueuse de Molière, on assiste tout de même à un spectacle majestueux mis au goût du jour, raccourcit par rapport à la version originale qui dure 5h ! Véronique Vella opte également pour une modernisation de la musique, Lully étant ainsi remplacé par une musique de cabaret et des airs lyriques composés par Vincent Leterme.

Il faut l’avouer, c’est assez surprenant au premier abord, et on peut regretter la voix coincée au fond de la gorge de Vénus (Sylvia Bergé), ainsi que le manque de cohésion et d’équilibre des chœurs, toutefois, l’ensemble devient agréable à l’oreille.

En bref, une pièce moins longue que l’originale avec une mise en scène moderne, des costumes parfois originaux, et une musique de cabaret, l’ensemble manque de cohérence mais reste magnifique et nous permet de découvrir cette œuvre mal connue du grand dramaturge qu’est Molière.


Domitille Carlier pour DayNewsWorld

LE QUATRIEME MUR

SORJ CHALANDON GRASSET 2013

Le quatrième mur, c’est ce mur invisible qui sépare acteurs et spectateurs au théâtre, celui qui sépare cette guerre de l’Occident. Au milieu du conflit religieux libanais se dresse une volonté de trêve : Antigone d’Anouilh, un projet fou mené par Samuel. Sous la plume de Sorj Chalandon se dessine peu à peu le contexte sanglant de la guerre du Liban, montrant massacres et tiraillements. 

Le théâtre va-t-il devenir la trêve salutaire du pays ?

Comment Georges, envoyé par Samuel dans la gueule du loup, réagira-t-il à tant de haine ?

Reporter et romancier, l’auteur déjà primé de nombreuses fois livre ici un roman frappant par l’exigence du détail, l’intrigue si bien ficelée et la psychologie complexe de ses personnages. Rencontres, douleurs, sidération, la guerre n’est pas un simple décor pour Le quatrième mur, mais elle en est l’action, le fil rouge, le metteur en scène, le dénoueInvité par la librairie Folies d’encre de Montreuil, Sorj Chalandon dévoile les dessous de l’écriture de son roman.

Après une lecture partielle de ce dernier, l’auteur explique qu’il ne fait pas d’autobiographie, si ses ouvrages ont toujours un rapport avec un élément de sa vie, c’est qu’il part d’une de ses blessures pour écrire de la fiction.

En effet, contrairement au journaliste qui doit rapporter des faits, l’écrivain peut parler de lui, raconter ses propres larmes. Ainsi, il part d’une expérience qu’il a eu en 1982, alors qu’il était reporter de guerre à Beyrouth, pour écrire ce roman dans lequel il a injecté une part de lui dans chacun des trois

personnages principaux : on le retrouve dans Samuel – sa lumière -, dans Georges – son ombre -, et dans Marwan – sa racine. ment. Georges, c’est son double littéraire, son alter ego, qui tout en exerçant un métier différent, progresse dans les mêmes idées et est le spectateur des mêmes horreurs. Pour Sorj Chalandon, il était important que ce personnage ne revienne pas, alors que lui-même est revenu.

Les chemins de l’écrivain et de son personnages se séparent au moment où le premier décide de ne plus être reporter de guerre et de rentrer, alors que le second préfère rester, mener à bien une mission sacrée par une amitié sans faille. Si les deux finissent par se sentir bien dans cette guerre qui leur fait apprécier chaque seconde de leur vie, Sorj Chalandon revient en France, ne parlant pas de ce qu’il a vu, car la guerre « ça emmerde les gens », et finit par comprendre que « revenir en paix, c’est accepter qu’une petite fille pleure pour une boule de glace », ce que ne saisit pas Georges. Ce dernier ne trouvant pas la paix, il retourne au Liban pour ne jamais y revenir.

L’auteur écrit ce livre pour se voir de dos, aller au bout de la guerre, comme pour se délivrer d’un poids, de tout ce qu’il retient depuis tant d’années, laisser couler les larmes retenues par le journaliste. Mais c’est également une remise en mémoire de 1982, une leçon d’Histoire pour les jeunes générations, un livre sur la Paix qui lui valut le prix Goncourt des lycéens, et surtout le prix Goncourt des étudiants de l’Orient.

Pourquoi ce prix est le plus important pour lui ? Parce que c’est un prix sans tâche ni faux semblants, un remerciement de la part des étudiants orientaux, tous réunis à la Foire du livre de Beyrouth, keffieh et kippa assis à côtés. C’est là que Sorj Chalandon a vu la trêve voulue par Samuel dans son roman, tous ces étudiants réunis pour une même cause, remerciant d’un même cœur l’écrivain de leur parler de ce que gardent leurs parents pour eux. Le plus beau prix pour ce livre est très certainement la reconnaissance des libanais et orientaux face à ce livre qui raconte l’indicible, les parents l’offrant à leurs enfants qui font de même pour leurs aînés.

Le quatrième mur, un livre d’espoir pour l’auteur dont les fantômes sont aujourd’hui apaisés, mais également pour cette partie du monde qui est encore aujourd’hui comme une poudrière. Voici un roman frappant, sidérant à tout point de vue, émouvant, à offrir ou à s’offrir.




Domitille Carlier pour DayNewsWorld


ANTIGONE D'ANOUILH COMEDIE FRANCAISE

DU 20/12/2013 AU 02/03/2014

Lombre puissante de Créon pèse sur Thèbes ! La Comédie française joue pour notre plus grand plaisir la pièce d’Anouilh mise en scène par Marc Paquien au Théâtre du vieux Colombier en 2012.

« Antigone était faite pour mourir » dit Créon, c’est le destin de toute la famille d’Œdipe.

Les deux frères de la jeune fille se sont entretués pour le pouvoir, l’un porté en héros et l’autre en ennemi n’ayant pas le droit à une sépulture. Comment Antigone pouvait-elle laisser l’âme de son frère errer sans but pour l’éternité ?

Bravant l’ordre du roi son oncle, la jeune fille recouvre de terre le corps de son frère Polynice. Démasquée, elle est amenée devant Créon qui tente de la sauver, mais Antigone refuse de se taire, sachant que la mort l’attend.

L’oncle se bat pour sauver sa nièce, mais devant Antigone prête à mourir, sa fonction roi prend le dessus, et la décision fatale tombe comme un couperet : la jeune fille mourra, et tous les autres à sa suite. Créon reste seul de la famille royale, attendant lui-même la mort dans son palais vide.

Bien au-delà du mythe, Anouilh livre dans Antigone une pièce politique mettant en scène une révoltée contre l’Etat, sur fond de drame familial. Créon représente un roi non pas assoiffé de pouvoir, mais un homme dont le métier est celui de roi, le mauvais rôle. Il a dit oui et est donc lié à cette charge, Antigone quant à elle a dit non, ce qui la rend libre de se révolter contre l’injustice. Contrairement à la pièce de Sophocle, celle d’Anouilh met de côté l’importance des dieux, ce sont les décisions des hommes qui priment. Une tragédie mise au goût du jour en 1944 dont le message reste encore aujourd’hui aussi criant.

Avec une programmation comme celle de cette année, la Comédie française ne pouvait esquiver la pièce d’Anouilh et les acteurs montent sur les planches pour nous présenter une seconde fois ce chef d’œuvre mis en scène par Marc Paquien !

Le rideau se lève sur un décor minimaliste : Un mur gigantesque doté de trois portes : le mur des Thèbes, seul décor de toute la pièce, avec quelques chaises. Quoi de mieux pour Anouilh qu’une scène dépouillée ?

Tout est simple ici, et complexe à la fois. La mise en scène, le jeu des acteurs sont un véritable plaisir. On admire le jeu de Bruno Raffaelli qui donne à voir un Créon puissant mais dont l’humanité est visible au grand jour, porteur d’un combat inégal entre un homme imposant et une frêle adolescente ; celui de Clotilde de Bayser qui se fait la voix du chœur de façon admirable, avec un laconisme parfait. Tous les acteurs transpirent leurs personnages, leurs pensées, remportant ainsi le cœur et l’attention sans faille du public.

Même si parfois le jeu de Françoise Gillard peut être exaspérant, on se sent transporté et impliqué dans ce conflit, bouleversé, ayant pitié de chacun, et les tonnerres d’applaudissement sont la meilleure preuve d’un travail réussi. En un mot : splendide !


Domitille Carlier pour DayNewsWorld

PELLEAS ET MELISANDE

CLAUDE DEBUSSY A L'OPERA COMIQUE

Chef d’œuvre du symbolisme pour Louis Langrée, Péllas et Mélisande est depuis toujours un leitmotiv des programmations de l’Opéra Comique. C’est donc sans surprise mais avec plaisir qu’on retrouve ce drame lyrique pour quelques représentations dans la célèbre salle Favart.

Claude Debussy (1862-1918) est l'emblème même de l'entrée de la modernité dans la musique française. Rentré au conservatoire de Paris en 1972, il se fait remarquer par son talent artistique comme par son étourderie, ce qui lui vaut quelques prix sans pour autant lui permettre d'entamer une carrière de pianiste virtuose. En 1979, il compose ses premières mélodies d'après des poèmes d'Alfred de Musset. Persévérant, Debussy obtient le premier prix de Rome en 1884 ainsi qu'une bourse et un séjour de trois ans à la Villa Médicis, grâce auquel il rencontre Litz et Verdi.

Supportant mal l'exil, il donne sa démission au conservatoire et rentre en France, où il commence à se faire connaître. Son opéra Pelléas et Mélisande présenté pour la première fois en 1902 lui vaut une renommée mondiale, et la jalousie de certains ses confrères. Quelques années après, sa santé se dégrade, il meurt en 1918 des suites de cette maladie. Opéra de cinq actes sur une pièce de théâtre de Maurice Maeterlink, Pelléas et Mélisande est une transposition du mythe de Tristan et Iseult, dont l’opéra de Richard Wagner avait marqué Claude Debussy de façon inconditionnelle.


C’est dans une forêt du royaume imaginaire d’Allemonde que le prince Golaud, fils du roi Arkel, rencontre Mélisande. Après l’avoir épousée alors qu’il ne sait rien d’elle, le jeune homme l’emmène au château royal où il la présente à sa famille, et à son demi-frère Pelléas. Immédiatement, Mélisande et ce dernier tissent des liens d’une rare complicité, engendrant ainsi la jalousie de Golaud.

Il fait alors épier les jeunes gens, puis les suit lui-même lors du départ de Pelléas. Alors qu’ils s’avouent leur amour, le prince tue son demi-frère, laissant Mélisande fuir son courroux. Bien qu’ayant échappé à l’épée de son époux, la princesse se meurt d’un mal inconnu, laissant alors son mari rongé par le remord sans lui pardonner ni lui dire si elle aimait Pelléas. Grâce à une musique hypnotique et sensorielle, des enchaînements logique et imprévisibles à la fois, Debussy rompt avec le classique et donne à entendre un opéra « après Wagner et non pas d’après Wagner ».

Donné pour la première fois en 1902 à l’Opéra Comique, Pelléas et Mélisande devient l’emblème de la salle Favart, le renouveau de la musique et de l’opéra français qui ne laisse personne indifférent lors de la générale et de la première en 1902.

Donné en 2010 pour la première fois sous la direction de Louis Langrée, ce drame lyrique qui lui est si cher est rejoué cette année jusqu’au 25 février à l’opéra comique. L’orchestre nous enchante, donnant à chaque note sa légitimité et une âme particulière, la mise en scène figurative attire notre attention, et les voix des solistes nous enchantent, ou presque.

En effet, si Laurent Alvaro est un superbe Golaud, Jérôme Varnier (Arkel) et sa voix de basse nous captivent, Karen Yourc’h (Mélisande) et sa voix aérienne nous séduisent, on reste en suspens quant à l’interprétation de Pelléas par Phillip Addis. On sent un léger manque d’assurance qui entraîne par moment des resserrements dans sa voix, et on regrette également sa tendance à être emphatique alors que cet opéra demande plus de simplicité.

Du 17 au 25 février 2013

Opéra Comique, salle Favart

1 place Boieldieu

75002 Paris

Malgré quelques imperfections, on aime cette vision de Pelléas et Mélisande, c’est un régal pour les yeux comme les oreilles, et une bonne occasion de redécouvrir l’œuvre de Debussy.

Domitille Carlier pour DayNewsWorld

PIXAR 25 ANS D'ANIMATION

Les dessins animés n’ont pas d’âge ! 

Depuis l’enfance nous sommes bercés par ces histoires que nous offrent en particulier Disney et Pixar.

Le musée d’Art Ludique s’est ouvert le 16 novembre dernier avec une exposition dédiée aux 25 ans de ce dernier producteur de dessins animés.

Pixar, société américaine de production de films d’animations, a été créée en 1979. Rachetée en 1986 par Steve Jobs, puis en 2006 par The Walt Disney Company, la société est à l’origine de nombreux cours métrages et de treize longs métrages, dont 7 ont remporté l’oscar du meilleur film d’animation.

On compte parmi les personnages les plus importants des studios John Lasseter, ancien membre de Walt Disney et réalisateur de la plupart des productions Pixar.

Toy Story, Le Monde de Nemo, Cars, Ratatouille ou encore Rebelle, ces dessins animés cultes nous sont présentés dans cette exposition grâce à 500 œuvres originales :

dessins, aquarelles, peintures numériques, sculptures en résine, tant de supports différents utilisés par les créateurs de ces héros pour nous immerger dans leur monde !

L’exposition, inaugurée à New York en 2006, s’articule de façon à nous faire comprendre l’immense travail effectué sur les scenarii, les mondes et les personnages, tant au niveau graphique qu’au

niveau intellectuel. Au fur et à mesure de l’exposition, on découvre les nouvelles techniques utilisées par les studios, le détail de chaque croquis, la précision de chaque coup de crayon, allant même jusqu’à l’explication du fonctionnement de l’articulation d’une fourmi.

Rome ne s’est pas faite en un jour, Pixar non plus, chaque dessin animé représente un travail d’une minutie incroyable, et c’est avec un véritable plaisir que l’on déambule dans l’exposition à la redécouverte des héros de l’enfance et que l’on découvre la genèse de chacun d’eux.

l’exposition coûte cher, c’est un rendez-vous familial à ne pas rater, un plaisir pour les petits comme pour les grands. Un voyage à réaliser avant le 2 mars 2013 !

Et c’est avec impatience que nous attendons l’exposition suivante sur les Super-Héros Marvel, dès le 22 mars 2013 au musée de l’Art ludique !

Domitille Carlier pour DayNewsWorld

" THE HAPPY SHOW " OU LE BONHEUR 

SELON STEFAN SAGMEISTER

Sagmeister, un nom qui pour beaucoup peut ne rien dire, et pourtant c’est avec une irrésistible curiosité qu’on se laisse guider par lui dans cette exploration du bonheur proposée par la Gaîté lyrique.

Tout d’abord, qui est Stefan Sagmeister ?

Né en Autriche en 1962 et aujourd’hui new-yorker, cet illustre personnage est typographe et designer graphique marquant de ces dernières années. Ayant travaillé notamment pour les Rolling Stones, Lou Reed, ou encore HBO et Time Warner. Lauréat de plusieurs prix (Grammy Awards, prix Thumper, prix Lucky Strike,…), le designer n’est pas un personnage commun.

Doté d’une personnalité originale et d’un humour sans faille, son œuvre prend souvent sa source dans la rue, la réalité, sous forme de « happening urbains ». Après une année sabbatique à chercher l’inspiration et travailler pour lui-même, il ouvre cette exposition sur le thème du bonheur.

« The Happy show », voilà de quoi intriguer un public !

Dans cette exposition hors du commun, Stefan Sagmeister présente aux visiteurs son univers, il joue avec eux afin de les mettre de bonne humeur, tout ce qu’il faut après une longue journée de travail !

Comment fait-il ?

Tout simplement avec des constatations simples, parfois enfantines qui font sourire par leur air candide ou leur vérité simple et humoristique. Pour continuer dans cette ambiance bonne-enfant, le designer nous propose de prendre une « carte chance ». 

Une simple carte proposant un petit challenge ou encore une phrase pour nous faire sourire.

Un petit pas de plus vers le bonheur …

Les statistiques du bonheur, mais pour commencer, venez-vous voir une exposition pour y voir des statistiques ?

Non ! Pourtant, Stefan Sagmeister vous en donne le goût :

qui est heureux, quand, pourquoi ?

Et si le bonheur n’était pas seulement une question de circonstances mais une question de décision ?

En suivant le journal de bord du graphiste, le public par avec lui en quête du bonheur, de la joie, puis se voit lui-même sollicité : il peut pédaler afin de décrypter un message, dessiner son symbole du bonheur, déchiffrer le message d’une toile d’araignée (une fausse bien entendu, qui délivre un message lorsque quelqu’un passe devant une caméra), s’asseoir où il pense être à sa place à la table du bonheur, sourire,…

L’éveil du visiteur est donc toujours maintenu de par son implication dans l’exposition, par de petits films, ainsi que les jeux typographiques utilisés par Stefan Sagmeister pour que l’œil ne s’endorme pas face à une typographie unique et monocorde. Et pour ceux qui auraient une baisse de tension (ou d’attention), un bonbon, ou plusieurs pour les gourmands, vous est proposé pour repartir le cœur léger et le sourire aux lèvres.

Le bonheur vient parfois de choses simples, et Stefan Sagmeister sans nous en donner la recette nous donne quelques clefs, à nous de partir à la recherche de ce trésor, prenons un petit temps sabbatique pour goûter à ce bonheur présenté jusqu’au 2 mars à la gaîté lyrique !


Domitille Carlier pour DayNewsWorld

LE SONGE D'UNE NUIT D'ETE

Une mise en scène originale et drôle, un spectacle captivant et une musique persistante, voilà le pari réussi de la Comédie française, qui livre Le songe d’une nuit d’été de William Shakespeare comme un véritable enchantement pour le public !

Shakespeare (1564 - 1616), ce nom somme comme l’évidence de la langue anglaise, l’apogée de la dramaturgie britannique, et c’est encore un euphémisme que de le décrire ainsi. William Shakespeare, acteur, écrivain reconnu dès son époque, est l’auteur de Roméo et Juliette, Richard III ou encore Hamlet. Mais comment pourrait-on réduire son œuvre à ces drames quand elle comprend toutes sortes de comédies, pièces historiques et drames ? C’est en 1594 qu’il écrivit Le songe d’une nuit d’été, pièce qui collait au plus près de l’envie de divertissements qui sévissait joyeusement à l’époque.Le songe d’une nuit d’été

La salle de théâtre devient le premier élément de décors de cette pièce. Il est toujours étonnant et appréciable de voir arriver les acteurs par le parterre ou les balcons, et si souvent ils ne font que passer, cette fois ils y restent !

C’est tout le début de la pièce, ainsi qu’une partie de la fin, que Muriel Mayette-Holtz a décidé de faire jouer au milieu du public, le mettant ainsi littéralement au cœur de l’action.

La pièce permet un certain nombre de libertés pour la mise en scène, alors pourquoi ne pas exploiter l’espace du public de la pièce jouée lorsque le texte présente une mise en abîme du théâtre ?

Ce choix de mise en scène répond à la fois à cette réprésentation du théâtre dans le théâtre mais également à un souci de décors, ce qui rend la décision aussi astucieuse qu’agréable pour le public – bien que le premier rang peut être intimidé par la proximité des comédiens.

On distingue facilement les trois éléments très distincts qu’a voulu faire ressortir Muriel Mayette-Holtz : la cour, le monde des fées, et celui des artisans, du théâtre amateur, les différences entre les trois étant amplifiées par les décors, les costumes ainsi que le jeu des acteurs. On voit ici jouer la perle de la Comédie française, les acteurs ont tous un jeu très agréable mais on retrouve surtout

avec grand plaisir Michel Vuillermoz splendide en Thésée, Christian Hecq superbe en Obéron, et Louis Arène magnifique en Puck.

Si la pièce peut sembler un peu longue (2h15 sans entracte), elle donne à voir un cocktail délicieusement malicieux doté d’un soupçon d’irrévérence, pour le plus grand plaisir de nos sens.

Attention cependant, un air entrainant mais entêtant reste en tête pour le reste de la soirée, ou bien de la semaine ! La magie des fées. À moins que ce ne soit un songe …

(1594) n’a en effet rien d’une tragédie, c’est le moins que l’on puisse dire. Tout se joue dans la bonne humeur, ou presque. La pièce commence par l’annonce du mariage de Thésée et Hippolyta, et quelques palabres au sujet de celui d’Hermia et Démétrius. Ce mariage satisferait le père de la belle, mais cette dernière, amoureuse de Lysandre ne l’entend pas de cette oreille.

Un amour contrarié serait banal, alors le maître anglais a rajouté une personne à ce triangle amoureux : Helena, qui, quant à elle, est amoureuse de Démétrius.

A cela viennent se superposer les disputes d’Obéron et Titania, roi et reine des fées, qui vont être source d’interférences dans le destin de tous ces jeunes cœurs amoureux. Pour couronner le tout, on retrouve quelques athéniens de basse naissance en train de répéter une tragédie pour les noces de Thésée.

Dans ce décor mythologique et féérique les personnages ne sauront plus ce qui est farce, réalité ou rêve, pour le plaisir et l’amusement du public. Mais sous cette légèreté et ce superflu se cache le message de Shakespeare :

il existe une différence entre le désir et l’amour, une différence bien claire, l’un et l’autre n’impliquant pas les mêmes promesses.

Cette différence, de notoriété publique aujourd’hui, n’était certainement pas inconnue à l’époque, mais la présenter directement sur une scène de théâtre donnait à cette pièce une certaine modernité à l’époque.de Shakespeare à la comédie française jusqu’au 15 juin.

Domitille Carlier pour DayNewsWorld

FELIX VALLOTTON

LE FEU SOUS LA GLACE

A PARIS AU GRAND PALAIS DU 18/09/2013 AU 20/01/2014

Lœuvre de Félix Vallotton, peintre et écrivain dont l’œuvre est ancrée dans le quotidien, est présentée au Grand Palais selon une nouvelle perspective, non pas chronologique mais esthétique, sociale et politique.

Félix Valloton (1865-1925), né à Lausanne, s’est formé à l’Académie Julian, avant d’être admis dans le groupe de Nabis, mouvement qui promeut le caractère sacré de l’art.

Il est d’abord reconnu mondialement grâce à ses gravures sur bois avant de commencer à produire dès 1899 de nombreuses peintures. En effet, l’artiste laissera à sa mort plus de 1700 tableaux de tous genres : nus, portraits, paysages, natures mortes, sujets mythologiques et allégoriques, guerres.

Sa production intense est reconnaissable par les couleurs chatoyantes, les traits presque photographiques de ses portraits et une précision poussée à l’extrême.

S’inspirant de l’esthétisme d’Ingres et de maniériste italiens tels que Parmigianino, Domenico Beccafum (XVIe siècle), Félix Vallotton invente son propre style froid et cynique à la fois, jouant sur l’ombre et la lumière, les détails.

Chaque œuvre est comme un huis-clos aspirant le visiteur, le faisant entrer dans la toile comme on entre dans une pièce, donnant envie d’ouvrir chaque porte pour s’approcher au plus près de la sensibilité de l’artiste.

La perfection des lignes montre le lien entre la peinture et sa pensée, son observation objective d’un monde embourgeoisé.

Ainsi, le trait montre la réalité, les liens entre les personnages, et la couleur les sentiments.

Sous un air impassible, une peinture qui semble calme, Félix Valloton dévoile un tempérament de feu, une vision du monde qui l’entoure. La peinture est pour lui un rébus permettant d’accéder à une complexité intellectuelle, c’est une grammaire nouvelle dont il maîtrise toutes les règles.

Présentant les tableaux les plus connus de l’artiste, l’exposition livre également des chefs d’œuvres jusque-là inconnus, selon dix axes différents : Idéalisme et pureté de la ligne, perspectives aplaties, refoulement et mensonge, un regard photographique, « la violence tragique d’une tache noire », Le double féminin, érotisme glacé, opulence de la matière, mythologies modernes, c’est la Guerre ! Cette rétrospective nous permet de découvrir cet artiste sous un nouvel angle, d’apprécier son art intellectuel et la précision de ses traits.




Domitille Carlier pour DayNewsWorld

GEORGES BRAQUES A PARIS AU GRAND PALAIS

DU 18/09/2013 AU 06/01/2014

Georges Braque, grand peintre du XXe siècle et initiateur du cubisme fait l’objet d’une exposition au Grand Palais qui fermera ses portes début janvier. Profitez donc des vacances et du froid pour venir admirer les œuvres de ce maître !

On connaît peu George Braque (1882-1963), homme discret aujourd’hui évincé par l’ombre imposante de Picasso. Il a pourtant bénéficié d’une grande notoriété: il est le premier artiste français à être exposé au musée du Louvre de son vivant, et bénéficie à sa mort d’un enterrement en présence d’André Malraux, alors ministre de la culture. Peu après son décès, son œuvre est jugée trop sage face aux tumultes de l’époque, il tombe donc dans l’oubli.

L’exposition du Grand Palais vient donc réhabiliter le travail exigeant et pudique de ce grand artiste oublié par toute une génération. La rétrospective suit dans un ordre chronologique les différentes périodes artistiques de Georges Braque, permettant ainsi de comprendre le cheminement du peintre.

Si on parle beaucoup du cubisme chez Braque, il ne faut cependant pas oublier que c’est par le fauvisme que cet admirateur de Cézanne est entré dans la peinture. Cette courte période de deux ans (1906-1907) a été très riche en production, l’artiste peignant de nombreux paysages à l’Estaque et la Ciotat ainsi que des nus aux couleurs vives et morcelées permettant d’embraser la sensibilité de l’homme qui tenait le pinceau.

Très vite, Braque se détourne du fauvisme pour inventer le cubisme, nouvelle vision de l’espace, des formes, de l’horizon. Dès 1908 ses paysages de l’Estaque deviennent géométriques, les natures mortes sont également intégrées dans un nouvel espace tactile, les couleurs fauves sont remplacées par des couleurs simples, plus sombres. Ce qui est frappant dans ce travail, c’est que malgré le mélange des objets et des formes, malgré un symbole géométrique et une confusion de première vue, chaque élément se distingue rapidement, il est facile de le replacer dans son unité ainsi que dans son ensemble. C’est la manifestation de l’éclatement de la forme dans un continuum spatial.

On ne peut négliger la période des papiers-collés de Georges Braque, pour lui retour à ce qui a permis de dissocier la couleur et la forme. C’est également pour lui l’achèvement des conventions de la perspective classique. Après cette période (1912-1914), il revient à la peinture cubiste, imitant le papier collé et introduisant encore plus de figuratif, pour revenir ensuite aux natures mortes mêlées d’instruments (1919-1929) et couleurs vives après la guerre.

Dans les années 30, l’œuvre de Braque se fait plus décorative, prenant pour objet des intérieurs ou encore la Théogonie d’Hésiode sur la naissance de l’univers, tableau marquant de l’artiste. Pendant la seconde guerre mondiale, son travail devient très sombre, la douleur et la violence transparaissent au-delà des œuvres.

Enfin, durant la dernière période de sa vie (1955-1963), Braque peint de nombreux oiseaux et paysages offrant des horizons immenses. Les motifs sont abstraits : deux lignes différentes pour les paysages, celle de la terre et celle du ciel, des pictogrammes inquiétants pour les oiseaux venant chercher la mort.

L’exposition ne laisse rien au hasard, aidant le visiteur à comprendre l’artiste et son cheminement par de nombreux textes de personnes proches de lui, parfois par ses propres propos recueillis lors d’interviews.

On découvre au fur et à mesure de l’exposition un homme sensible, heurté, dont la douleur devient criante, un homme intellectuel. La beauté est subjective, on peut aimer ou ne pas aimer le travail de Braque, mais on ne peut y rester insensible.

Domitille Carlier pour DayNewsWorld.